CHARLES SPURGEON Prédication
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Auteur
Charles-Haddon Sp urgeon2, né en
1834, était fils et petit-fils de pasteur. Cependant, son
expérience spirituelle personnelle a été marquée à l’occasion
d’une tempête alors qu’il était en chemin et qu’il alla se
réfugier dans une Eglise méthodiste à Colchester. Il avait alors
15 ans et décida de se convertir au christianisme. En 1851, il
devient jeune prédicateur à l’Eglise Baptiste de Waterbeach.
Il excelle déjà dans la prédication. C’est à l’âge de 19 ans, en
1854, qu’il commence son ministère à Londres à l’Eglise de
New Park Street. Ses prédications attirent de grandes foules.
En 1861, il s’installe définitivement au Metropolitan
Tabernacle, Eglise construite pour asseoir 5000 personnes
(avec 1000 autres places debout). Malgré sa popularité,
Spurgeon demeure un homme humble. Ses prédications
produisent un grand réveil en Angleterre. On lui donna le
nom de « Prince des prédicateurs ». En plus de son ministère
à Londres, Charles Spurgeon est invité à prêcher à l’étranger.
Ses 140 livres (principalement les textes de ses sermons,
estimés à 2000) ont été imprimés et distribués à des millions
d’exemplaires, traduits et vendus à travers le monde. Il
fondera également un journal mensuel L’Épée et la Truelle,
une maison de retraite, un orphelinat, ainsi que de
nombreuses organisations chrétiennes, avant de s’éteindre
en 1892. Voici comment A. De Loës le décrit au début de sa
préface : « C.H. Spurgeon a été, sans contredit, l’une des grandes
personnalités religieuses du XIXe siècle. Il est impossible de ne pas
admirer la richesse intellectuelle et spirituelle d’un homme à qui,
pendant tant d’années, il a été donné de retenir, de captiver,
d’édifier l’imposant auditoire qui se groupait autour de lui. Le fait est
d’autant plus remarquable qu’il n’avait pas l’habitude [...] de porter
en chaire les questions sociales, politiques ou littéraires ayant un
intérêt d’actualité. Il avait le sentiment que ce ne sont là que des
vagues passagères qui peuvent bien attirer, éblouir même le regard,
mais sur lesquelles celui-ci ne saurait se fixer d’une manière
prolongée. Il comprit que le témoin de Jésus-Christ, soucieux de faire
son œuvre en profondeur, doit s’appliquer à répondre aux besoins
permanents de l’âme humaine. Grâce, d’une part, à sa pénétrante
psychologie et, d’autre part, à son admirable connaissance de la
Bible, grâce surtout à sa piété personnelle, il a pu se renouveler sans
cesse, être jusqu’au moment où, pour lui, la foi a été changée en vue,
un messager fidèle et puissant ».
Dans ses Causeries sur la prédication, Spurgeon aborde
plusieurs aspects de l’homilétique. Dans un chapitre, il
évoque « Le choix du texte » (chap. V). Invitant à respecter les
saisons et à éviter les textes mal choisis dont il donne
quelques exemples épiques, les critères qu’il propose sont la
prière, l’ada ptation aux besoins de l’auditoire et la
nouveauté. A cela bien sûr, doit s’ajouter un travail sérieux de
préparation. Il aborde ensuite « Ce que doit être la
prédication et les écueils à éviter » (chap. VI). Il y défend
ardemment l’idée que nos prédications doivent être solides
et substantielles, et ne pas s’adresser qu’aux sentiments,
mais être un enseignement religieux, net et déterminé. Il
insiste sur l’importance « que le contenu de nos sermons soit
en accord avec le texte, qu’il jaillisse de ses entrailles et reste
jusqu’au bout en relation étroite avec lui ». Enfin, il évoque la
nécessité de respecter une progression logique dans la
marche du discours et l’intérêt de n’être pas trop long et
d’avoir une idée clé, ce qu’il illustre comme souvent avec
originalité : « Un clou bien enfoncé vaut mieux qu’une
quantité de pointes plantées au hasard et mal assujetties ».
Après avoir abordé « L’organe de la voix et les soins qu’il
réclame » (chap. VII), il traite de « L’emploi dans la
prédication des images, comparaisons et anecdotes » (chap.
VIII). Il les compare aux fenêtres d’une maison ; « elles y font
entrer la lumière ». Si elles servent donc à éclairer le
message, elles ne doivent néanmoins pas en constituer la
trame et occuper une trop grande place. Il s’attache
également à « Comment faire pour fixer et conserver
jusqu’au bout l’attention d’un auditoire » (chap. IX). Il parle
« De l’improvisation » (chap. X). Enfin, après un nouveau
détour à propos de questions plus spécifiquement pastorales
(chap. XI, XII et XIII), c’est donc dans les deux leçons finales
(chap. XIV, XV) qu’il aborde la question de « L’attitude, le
geste, l’action chez l’orateur », seule partie de ces causeries
qui sont illustrées. Voici donc enfin certaines de ces
illustrations avec les passages s’y référant.
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