La Loi Bancaire

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LA LOI BANCAIRE

Les dirigeants, la structure organisationnelle, l’organisation du contrôle interne et le cas échéant, la


constitution du capital minimum exigé avant le début des activités.

 La différence entre les fonds propres de base et les fonds propres effectifs.

Article2

Sont considérées comme établissements de crédit, les personnes morales qui effectuent, à titre de
profession habituelle, des opérations de banque.

Les personnes morales qui effectuent, à titre de profession habituelle la réception de fonds du public,
les opérations de crédit, ainsi que la mise à disposition de la clientèle et la gestion de moyens de
paiement.

Article 6

Constitue une opération de crédit, pour l'application de la présente loi, tout acte par lequel une
personne, agissant à titre onéreux :

1) met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne ;

2) prend, dans l'intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel qu'un aval, un cautionnement ou
une garantie. Sont assimilés à des opérations de crédit, le crédit-bail et, de manière générale, toute
opération de location assortie d'une option d'achat.

Article 15

Les demandes d'agrément sont adressées au Ministre chargé des Finances et déposées auprès de la
Banque Centrale qui les instruit.

L'agrément est constaté par l'inscription sur la liste des banques ou sur celle des établissements
financiers à caractère bancaire.

Ces listes sont établies et tenues à jour par la Commission Bancaire qui affecte un numéro d'inscription
à chaque banque ou établissement financier à caractère bancaire.

La liste des banques et celle des établissements financiers à caractère bancaire, ainsi que les
modifications dont elles font l'objet, y compris les radiations, sont publiées au Journal Officiel (de
l'Etat concerné), à la diligence de la Commission Bancaire.

La déclaration d’intention est instruite par la Commission Bancaire. L’autorisation ou le refus


d’installation est notifié par la Commission Bancaire qui en informe au préalable le Ministre chargé
des Finances du pays d’origine et du pays d’accueil de l’établissement de crédit.
L'autorisation ou le refus d'installation est notifié dans un délai de trois (3) mois à compter de la date
de dépôt de la déclaration d’intention et du dossier complet de demande d'établissement auprès de la
Banque Centrale.

Article 19

Les banques et les établissements financiers à caractère bancaire doivent faire figurer leur numéro
d'inscription sur la liste des banques ou sur celle des établissements financiers à caractère bancaire,
dans les mêmes conditions, sur les mêmes documents et sous peine des mêmes sanctions qu'en matière
de Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

Article 29

Tout établissement de crédit doit déposer et tenir à jour auprès de la Commission Bancaire et du
greffier chargé de la tenue du registre du commerce et du crédit mobilier, la liste des personnes
exerçant des fonctions de direction, d'administration ou de gérance de l'établissement de crédit ou de
ses agences. Tout projet de modification de la liste susvisée doit être notifié à la Commission
Bancaire au moins trente (30) jours avant la prise de fonction des nouveaux dirigeants.

Le greffier transmet copie de la liste susvisée et de ses modifications sous huitaine, sur papier libre, au
procureur de la République.

Chapitre II - Capital et réserve spéciale

Article 31(*)

Les banques sont constituées sous forme de sociétés anonymes à capital fixe ou, par autorisation
spéciale du Ministre chargé des Finances donnée après avis conforme de la Commission Bancaire,
sous la forme de sociétés coopératives ou mutualistes à capital variable.

Article 33

Les actions émises par les établissements de crédit ayant leur siège social en ( ) doivent revêtir la
forme nominative.

Article 34

Le capital social doit être intégralement libéré au jour de l'agrément de l'établissement de crédit à
concurrence du montant minimal exigé dans la décision d'agrément. Le capital libéré doit rester à tout
moment employé dans les Etats membres de l'UMOA.

Article 37

Les établissements de crédit, dotés de la personnalité morale, sont tenus de constituer une réserve
spéciale, incluant toute réserve légale éventuellement exigée par les lois et règlements en vigueur,
alimentée par un prélèvement annuel sur les bénéfices nets réalisés, après imputation d'un éventuel
report à nouveau déficitaire. Le montant de ce prélèvement est fixé par une instruction de la Banque
Centrale.

La réserve spéciale peut servir à l'apurement des pertes, à condition que toutes les autres réserves
disponibles soient préalablement utilisées.

Article 42

Les ouvertures, fermetures, transformations, transferts, cessions ou mises en gérance de guichets ou


d'agences d'établissement de crédit en ( ) doivent être notifiés au Ministre chargé des Finances, à la
Commission Bancaire et à la Banque Centrale.

Article 45

Il est interdit aux banques d'accorder directement ou indirectement des crédits aux personnes qui
participent à leur direction, administration, gérance, contrôle ou fonctionnement, pour un montant
global excédant un pourcentage de leurs fonds propres effectifs, qui sera arrêté par une instruction de
la Banque Centrale. Cette interdiction s'applique aux actionnaires ou associés qui détiennent chacun
directement ou indirectement dix pour cent (10%) ou plus des droits de vote au sein de la banque.

La même interdiction s'applique aux crédits consentis aux entreprises privées dans lesquelles les
personnes visées ci-dessus exercent des fonctions de direction, d'administration ou de gérance ou
détiennent plus du quart (25%) du capital social.

Quel qu'en soit le montant, tout prêt ou garantie consenti par une banque à ses dirigeants, à ses
principaux actionnaires ou associés ou aux entreprises privées dans lesquelles les personnes visées ci-
dessus exercent des fonctions de direction, d'administration ou de gérance ou détiennent plus du quart
du capital social, devra être approuvé à l'unanimité par les membres du Conseil d'Administration de la
banque et sera mentionné dans le rapport annuel des commissaires aux comptes à l'assemblée des
actionnaires.

Article 51

Avant le 30 juin de l'année suivante, les établissements de crédit doivent communiquer à la Banque
Centrale et à la Commission Bancaire, leurs comptes annuels, dans les délais et conditions prescrits
par la Banque Centrale.

Ces comptes doivent être certifiés réguliers et sincères par un ou plusieurs commissaire (s) aux
comptes, choisis sur la liste des commissaires aux comptes agréés par la Cour d'appel ou tout autre
organisme habilité en tenant lieu. Le choix du Commissaire aux comptes est soumis à l'approbation de
la Commission Bancaire.
Les banques doivent désigner au moins deux commissaires aux comptes et deux suppléants, ainsi que
les établissements financiers à caractère bancaire faisant publiquement appel à l'épargne.

Les établissements financiers à caractère bancaire ne faisant pas publiquement appel à l'épargne, dont
le total du bilan atteint un seuil fixé par une instruction de la Banque Centrale, doivent également
désigner au moins deux commissaires aux comptes et deux suppléants.

Les commissaires aux comptes, nommés par l'assemblée générale ordinaire, disposent d'un mandat de
trois (3) ans. Leur mandat est renouvelable.

Les comptes annuels de chaque établissement de crédit sont publiés au Journal Officiel (de l'Etat
concerné), à la diligence de la Banque Centrale. Les frais de cette publication sont à la charge de
l’établissement de crédit.

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