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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur


Et de la Recherche Scientifique
Université Abderrahmane MIRA- Bejaia
Faculté de Technologie
Département de Génie Civil

En Vue d’Obtention du Diplôme de Master en génie civil


Option : Matériaux et structures

Thème :

Etude d’un bâtiment (R+5+4 entre sols) à usage d’habitation contreventé


par un système mixte (Voiles – Portiques)

Présenté par : Promoteur :

Mr BENOUADFEL Samir Mr HAZAM. M


Mr BOUZAD Amar

Jury:

Mr BRARA. A
Melle MEZIANI

Promotion 2011-2012
Remerciements
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à exprimer
notre profonde Gratitude et nos vifs remerciements :

Avant tous, à Allah le tout puissant pour nous avoir


donné La force et la patience pour mener à terme ce travail.

A nos familles, et nos amis qui nous ont toujours


encouragés et soutenus durant toute la période de nos
études.

A Mr HAZZAM notre promoteur, pour avoir encadré


notre travail.

Aux membres de jury, qui nous ont fais l’honneur de


présider et d’examiner ce modeste travail.

Nous n’oublions pas aussi tous les enseignants qui ont


contribué à notre formation et Mr MEKLAT Akli

A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la


réalisation de ce mémoire.

Amar et Samir
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les
plus pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes côtés et ma
soutenue durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa vie
afin de me voir devenir ce que je suis, merci mes parents.
A mes très chers grands parents.
A mes très chers frères Yacine, Mouhoub et son épouse Noura.
A mes très chers sœurs Taklit et Nabila.
A mes cousins et mes cousines.
A mes tantes et mes oncles.
A toute ma famille.
A mon binôme Amar et sa famille.
A ma cher Naima.
A mes copains de chambre A217 Hani et Azedine et Hamza.

A ܼ̿ ܽℎ݅‫ݎ‬, Toufik, Sami, et la chambre A216.


Et a tous mes amis sans exception.

Samir.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A mes très chers parents pour toute L’aide qu’ils
n’ont cessé de me donnée.
A ma très chère grand-mère.
A mes très chers frères Khaled, Idriss, Walid et en
particulier Imad.
A mes sœurs Sakina et Ibtissam
A mes cousins et mes cousines
A mes tantes et mes oncles
A toute ma famille
A mon binôme Samir et sa famille
A mes copains de chambre Cherif, Fadhal et a
tous mes amis sans exception

Amar.
Symboles Et Notations
A’, Aser : Section d'aciers comprimés et section d'aciers à l'ELS respectivement.
Au : Section d'aciers à l'ELU.
At : Section d'armature transversale.
A : Coefficient d’accélération de zone
B : Aire d'une section de béton.
Br : Section réduite.
B : La largeur (m).
C : Constante de compressibilité.
C T : Coefficient, fonction du système de contreventement et du type de remplissage
Cu : La cohésion du sol (KN/m2).
Cr : Cohésion réduite.
D : Diamètre.
De : Hauteur d’ancrage équivalente (m).
D : Facteur d’amplification dynamique moyen.
ELS : Etat limite de service.
ELU: Etat limite ultime.
E : Module d'élasticité longitudinale, Séisme.
Eb : Module de déformation longitudinal de béton.
Ei : Module de déformation instantanée (Eij à l’âge de j jours).
Es : Module d'élasticité de l'acier.
F : Force.
Fc28 : Résistance caractéristique à la compression donnée en (MPa).
Ft28 : Résistance caractéristique à la traction donnée en (MPa).
F : Cœfficient de sécurité = 1.5
G : Action permanente.
H : La hauteur d’ancrage d’une fondation (m).
Hc : La profondeur critique (m).
I : Moment d'inertie (m4)
Q : Charge variable (d’exploitation).
Q : Facteur de qualité .
L : Longueur ou portée.
Lmax : La plus grande portée entre deux éléments porteurs successifs (m).
M : Moment en général.
Ma : Moment sur appui.
Mu : Moment de calcul ultime.
Mser : Moment de calcul de service.
Mt : Moment en travée.
Nc max , Nq max : Termes de portance pour les fondations profondes.
Ns : Effort normal de service.
Nu : Effort normal ultime
Nr : Poids du radier (KN).
N : Effort normale du aux charges verticales.
NTot : Poids total transmis par la superstructure (KN).
P : Charge concentrée appliquée (ELS ou ELU).
Pradier : Poids du radier (KN).
QP : Résistance de pointe d’un pieu.
QS : Frottement latéral.
Ql : Charge limite d’un pieu.
R : Coefficient de comportement global.
S : Section.
Sr : Surface du radier (m2).
St: Surface totale du bâtiment (m2).
St : Espacement des armatures.
T : Effort tranchant.
T2: Période caractéristique, associé à la catégorie du site.
V : Effort tranchant.
Vser : Effort tranchant vis-à-vis de l’état limite de service.
Vu: Effort tranchant vis-à-vis de l’état limite ultime.
W: Poids propre de la structure.
W Qi : Charges d’exploitation.
W : Poids du aux charges permanentes et à celles d’équipement fixes éventuels.
Gi

X, Y et Z : Coordonnées en général.
Z : Coordonnée d'altitude, bras de levier
Z : Profondeur au dessous de la fondation (m).
a : Une dimension (en général longitudinale) .
b0 : Epaisseur brute de l'âme de la poutre
d : Distance du barycentre des armatures tendues à la fibre extrême la plus comprimée.
d’ : Distance du barycentre des armatures comprimée à la fibre extrême la plus comprimée.
e : Excentricité, épaisseur.
f : Flèche
fe : Limite d'élasticité
ht : Hauteur total du radier (m).
h N : Hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.
σb : Contrainte de compression du béton.
σs : Contrainte de compression dans l'acier
υ : Coefficient de poison
σ : Contrainte normale.
γh : Poids volumique humide (t/m3).
γw: Poids volumique de l’eau (t/m3).
 : Angle de frottement interne du sol (degrés).
σadm : Contrainte admissible au niveau de la fondation (bars).
qs max : Frottement latéral unitaire limite
q : Contrainte transmise par la structure au sol (bars).
q u : Contrainte effective de rupture de la semelle (bars).
q : Contrainte transmise au sol par la structure (bars).
k : Coefficient de portance.
c

 ultim : Valeur de cisaillement limite donné par le BAEL (MPa).


: Coefficient dépendant de la nature de sol.
 u : Contrainte de cisaillement (MPa).
: Facteur d’amortissement.
 : Coefficient de pondération en fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation.
v: Contrainte verticale due au sol au niveau de la base de la fondation.
Ple* : Pression limite nette équivalente.
H : Contrainte totale horizontale au niveau de l’essai.
v : Contrainte totale verticale au niveau de l’essai.
K0 : Coefficient de pression des terres au repos.
qref : Contrainte de référence appliquée par la semelle au sol
qu : Contrainte ultime (limite, de rupture) du sol.
q : Coefficient de sécurité.
Liste des figures
Figure I.1 : Diagramme des déformations limites (ELU) ……………………………………6

Figure I.2 : Evaluation de la résistance f cj en fonction de l’âge du béton …………………12

Figure I.3 : Diagramme des contraintes - déformations pour le béton ……………………...13

Figure II.1 : Plancher à corps creux …………………………………………………………20

Figure. ІІ.2 : Schéma d’une poutrelle …………………………………………………...20

Figure II.3 : Disposition et repérage des poutrelles …………………………………………21

Figure II.4 : Figure II. 4 : Plancher terrasse ………………………………………………..21

Figure II.5 : Plancher étage courant …………………………………………………………22

Figure II.6 : dalle pleine (balcon) …………………………………………………………...24

Figure II.7 : Mur extérieur …………………………………………………………………..25

Figure II.8 : Schéma de l’escalier …………………………………………………………...26

Figure II.9 : Schéma statique d’un escalier à deux volées ………………………………….26

Figure II.10 : schéma de l’acrotère …………………………………………………………29

Figure II.11 : Hauteur libre d’étage …………………………………………………………31

Figure II.12 Vue en plan d’un voile …………………………………………………………32

Figure II.13 schéma statique de la décente de charge ………………………………………33

Figure II.14 surface revenant au poteau C-5 ………………………………………………..34


Figure II.15 surface revenant au poteau D-7 ………………………………………………..37

Figure III.1 : schéma statique de la poutrelle ……………………………………………….46

Figure III.2 : Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à deux travées ………………..46

Figure ІІІ.3 : Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à plus de deux travées ……….47

Figure III.4 : Schéma statique de la poutrelle type 4 ………………………………………..49

Figure III.5 : Schéma statique de la poutrelle type 5 ………………………………………..57

Figure III.6 : Schéma statique de la poutrelle type 9 ………………………………………..58


Figure III.7 : Schéma statique de la poutrelle type 1 ………………………………………..59

Figure III.8 : Schéma du ferraillage de la dalle de compression ……………………………57

Figure III.9 : Schéma d’une dalle sur trois appuis (Type1) …………………………………76

Figure ІІІ.10 : Schéma de ferraillage balcon sur trois appuis ………………………………82

Figure III.11 : Schéma d’une dalle sur trois appuis (Type2) …………………………….....82

Figure III.12 : Schéma de ferraillage balcon sur trois appuis(Type2) ……………………..83

Figure III.13 : Coupe en plan de l’escalier à calculer ………………………………………84

Figure III.14 : schéma statique ……………………………………………………………...84

Figure III.15 : Chargement affecté à l’escalier ……………………………………………..85

Figure III.16 : Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant à l’ELU …..86

Figure III.17 : Schéma de section à ferrailler ……………………………………………….87

Figure III.18 : Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant à l’ELS…….89

Figure III.19 : Schéma de Ferraillage de l’escalier ………………………………………...93

Figure III.20 : Schéma statique du la poutre palière ………………………………………..94


Figure III.21 Section creuse équivalente ……………………………………………………97

Figure III.22 Ferraillage de la Poutre palière ……………………………………………….99

Figure III.23 Schéma statique du chainage …………………………………………………99

Figure III.24. Ferraillage de la Poutre de chainage ………………………………………..103

Figure III.25. Acrotère ……………………………………………………………………..103

Figure III.26. Section à ferrailler …………………………………………………………..106

Figure III.27. Schéma de ferraillage de l’acrotère …………………………………………110

Figure ІV.1 : spectre de réponse …………………………………………………………...117

Figure IV.2 : Disposition des voiles ……………………………………………………….120

Figure IV. 3 : 1ere mode de déformation (translation suivant x-x) ……………………….121

Figure IV.4 : 2eme mode de déformation (translation suivant y-y) ……………………….121

Figure IV.5 : 4eme mode de déformation (torsion au tour de z-z) …………………………..122


Figure V.1 : Schémas de la zone nodale …………………………………………………...132

Figure V.2 : Section d’un poteau …………………………………………………………..138

Figure V.3 : Disposition des armatures des poteaux ……………………………………….141

Figure V.4 : schéma de ferraillage des poteaux ……………………………………………142


Figure V.5 : 2U superposés (avec alternance dans l’orientation) …………………………144

Figure V.6 : Dispositions constructives des portiques ……………………………………..145

Figure V.7 : Les moments sur la zone nodale ……………………………………………...151

Figure V.8 : Schéma de ferraillage des poutres principales des entre sol, RDC et les étages
courants ……………………………………………………………………………………..153

Figure V.9 : Schéma de ferraillage des poutres secondaires des entre sol, RDC et les étages
courants ……….....................................................................................................................154

Figure. V.10 : Schéma de ferraillage des poutres principales de la terrasse ……………….154

Figure. V.11 : Schéma de ferraillage des poutres secondaires de la terrasse ……………..155

Figure .V.12 : Disposition des armatures dans les voiles ………………………………….156

Figure V.13 : Schéma de répartition des voiles ……………………………………………157

Figure. V.14 : Schéma d’un voile plein ……………………………………………………...158

Figure V.16 : schéma de ferraillage d’un voile …………………………………………….165

Figure VI.1 : Schéma d’une semelle isolée ………………………………………………..167

Figure VI.2 : Schéma d’une semelle filante ……………………………………………….168

Figure VI.3 : Présentation de zone d’impacte de la charge concentrée ……………………170

Figure VI.4 : Dalle sur quatre appuis ………………………………………………………172

Figure VI.5 : Schéma de ferraillage du radier ……………………………………………...176

Figure VI.6 : Sollicitations sur les nervures transversales …………………………………….178

Figure VI.7 : Sollicitations sur les nervures longitudinales ………………………………..178

Figure VI.8 : Section de la nervure ………………………………………………………...180

Figure VI. 9 : Schéma de ferraillage de la nervure ………………………………………...182


Figure VI.10 : Schéma de ferraillage de la semelle isolée …………………………………185

Figure VI.11 : Schéma du mur de soutènement ……………………………………………186

Figure VІ.12 : Répartition des contraintes sur le panneau le plus sollicité à l’ELU ……….186

Figure VІ.13 : Répartition des contraintes sur le panneau le plus sollicité à l’ELS ……….187

Figure.VI.14 : panneau le plus sollicite ……………………………………………………187

Figure VI.15: Schéma du ferraillage du mur soutènement ………………………………..190


Liste des tableaux
Tableau I.1 : Caractéristiques mécaniques des aciers ………………………………………16

Tableau I.2 : L’enrobage des armatures …………………………………………………….18

Tableau II.1 : tableau récapitulation des résultats de la décente de charge (poteau C-5) …...35
Tableau II.2 : tableau récapitulation des résultats de la décente de charge (poteau D-7) …..39

Tableau II.3 : résultats de vérification à la compression simple …………………………....41

Tableau II.4: résultats de vérification au flambement ………………………………………43

Tableau ІІІ.1 : Les différents types de poutrelles …………………………………………..48


Tableau ІІІ.2 : Charges et surcharges d’exploitation sur les poutrelles ……………………49

Tableau III.3 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible


(type4) ………………………………………………………………………………………..56

Tableau III.4 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible


(type 4) ……………………………………………………………………………………….56

Tableau III.5 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 4)…..56

Tableau III.6 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 4)……57

Tableau III.7 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 5)…...57
Tableau III.8 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 5)……57
Tableau III.9 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible
(type 5) ………..……………………………………………………………………………...58

Tableau III.10 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible


(type 5) ……………………………………………………………………………………….58

Tableau III.11 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible


(type 9) ……………………………………………………………………………………….58
Tableau III.12 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible
(type 9) ……………………………………………………………………………………….58
Tableau III.13 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 9) ....59
Tableau III.14 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 9) ....59
Tableau III.15 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher entre sol (type 1) ………59

Tableau III.16 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher entre sol (type 1) ………60

Tableau III.17 : Sollicitations maximales aux états limite des différents types de poutrelles
de chaque niveau ...…………………………………………………………………………...60

Tableau III.18 : Sollicitations maximales aux états limite des différents niveaux ………….61

Tableau III.19 : Calcul des armatures principales …………………………………………..65

Tableau III.20 : Vérification de cisaillement et l’effort tranchant à l’ELU ………………...67

Tableau III.21 : vérification des contraintes à L’ELS ………………………………………69

Tableau III.22 : Schéma de ferraillage des poutrelles ………………………………………74

Tableau III.23 : Ferraillage du balcon sur trois appuis ……………………………………..79

Tableau III.24 : Contraintes dans le béton du balcon sur trois appuis ……………………...80

Tableau ІІІ.25 : Ferraillage du balcon sur trois appuis ……………………………………..83

Tableau ІІІ.26 : Contraintes dans le béton du balcon sur trois appuis ……………………...83

Tableau III.27 : Résultats de ferraillages …………………………………………………...87

Tableau III.28 : Vérification des contraintes à l’E.L.S ……………………………………..91

Tableau ІІІ.29 : Vérification de la flèche à l’E.L.S …………………………………………92

Tableau ІІІ.30 : Les sollicitations de la poutre palière ……………………………………..95

Tableau ІІІ.31 : Calcul des armatures principales …………………………………………..95

Tableau III.32 : Vérification des contraintes à l’E.L.S ……………………………………..98

Tableau III.33 : Calcul des armatures principales …………………………………………101


Tableau III.34 : Combinaison d’action ……………………………………………………105

Tableau IV.1 : Valeurs des pénalités Pq …………………………………………………..114


Tableau IV.2 : Poids des différents niveaux ……………………………………………….116

Tableau IV.3 : Caractéristiques géométriques des planchers corps creux …………………118

Tableau IV.4 : caractéristiques des nœuds mètres …………………………………………120

Tableau IV.5 : Période de vibration et taux de participation massique ……………………123

Tableau IV.6 : Vérification de l’interaction sous charges verticale ……………………….124

Tableau IV.7 : Vérification de l’interaction sous charges horizontales ……………………125

Tableau IV.8 : Vérification de l’effort tranchant à la base ………………………………...126

Tableau IV.9 : Vérification des déplacements de la structure ……………………………..126

Tableau IV.10 : Vérification a L’effet P- ………………………………………………...128

Tableau IV.11 : Vérification de l’effort normal réduit …………………………………….129

Tableau V.1. : Armatures longitudinales minimales et maximales dans les poteaux


selon le RPA99/version2003 ……………………………………………………………….132
Tableau V.2 : Sollicitations dans les poteaux ……………………………………………..134

Tableau V.3. : Les Armatures longitudinales dans les poteaux …………………………...134

Tableau V.4 : Les Armatures transversales dans les poteaux ……………………………..136

Tableau V.5 : Vérification du flambement des poteaux …………………………………..138

Tableau V.6 : Vérification des contraintes dans le béton …………………………………139

Tableau V.7 : Vérification des contraintes tangentielles ……………...............................139

Tableau V.8 : Armatures longitudinales minimales et maximales dans


les poutres selon le RPA ………………………………………………………………….146

Tableau V. 9 : Armatures longitudinales des poutres …………………………………….146

Tableau V.10 : Vérification de l’effort tranchant ……………………………………………148


Tableau V.11 : Vérification des armatures longitudinales au cisaillement ……………….149

Tableau V.12 : Vérification de la contrainte limite de béton à l’ELS …………………….149

Tableau V.13 : Moment résistant dans les poteaux ……………………………………….152

Tableau V.14 : Moment résistant dans les poutres ………………………………………..152

Tableau V.16 : Ferraillage des voiles V1 …………………………………………………..160

Tableau V.17 : Ferraillage des voiles V2 …………………………………………………..161

Tableau V.18 : Ferraillage des voiles V3 …………………………………………………..162

Tableau V.19 : Ferraillage des voiles V4 …………………………………………………..163

Tableau V.20 : Ferraillage des voiles V5 …………………………………………………..164

Tableau VI.1 : Résumé des résultats de ferraillages ………………………………………174

Tableau VI.2 : vérification des contraintes à l’ELS ……………………………………….175

Tableau VI.3 : Ferraillage du panneau du radier ……….………………………………….175

Tableau VI.4 : vérification des contraintes ……………..………………………………….175

Tableau VI.5 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens transversal (ELU) ……..178

Tableau VI.6 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens transversal (ELS) …..…178

Tableau VI.7 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELU) …….178

Tableau VI.8 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELS) ……..179

Tableau VI.9 : Résumé des résultats de ferraillage des nervures de radier ………………..180

Tableau VI.10 : vérification des contraintes à l’ELS ……………………………………...181

Tableau VI.11 : Résumé des résultats de ferraillage du mur ………………………………188

Tableau VI.12 : vérification des contraintes dans le mur à l’ELS …………………………189


Sommaire

Introduction……………………………………………………………………………..........1

Chapitre I : Généralités.

I.1- Introduction …………….……………………………………………………….2

I.2- Présentation de l’ouvrage ……………………………………………………….2

I.3- Implantation de l’ouvrage ………………….……………………………….……2

I.4- Caractéristiques géométriques de l’ouvrage ………………………………… ...2

I.5- Système de contreventement .…………………………………………….……...2

I.6- Les éléments structuraux ………………………...…………………….………...3

I.7- Les éléments non structuraux ……………………………………………….…..3

I.8- Les Caractéristiques du sol ……..……...…………………………………….…..3

I.9- Regularité de la structure ………..………………………………..……….……..4

I.10- Reglementations et normes utilisées ……..……………………...…….………..4

I.11- Les etats limites ………………..…………..………………………….…….…..5

I.12- Hypotheses de calcul …………..……………………..……………….…….…..5

I.13- Les actions ……………………..……………..……………………….…….…..7

I.14- Caractéristiques mécaniques des matériaux utilisées …...……………….….…10

Chapitre II : Pré-dimensionnement des éléments.

II.1 -Introduction ……………………………………………………………….…....19

II.2- pré-dimensionnement des éléments secondaires ………………...…….……....19

II.3 - Pré dimensionnement des éléments principaux ….……………………..……..26


II.4- Descente de charge ……………………………………………………….……33

II.6- Conclusion ……..………………………………………..…………………….43

Chapitre III : Etude des éléments secondaires.

III.1- Introduction ……….……………….………………………………………….44

III.2- Calcul des Planchers …..……………………………………………………....44

III.3- Les escaliers ………..……………………………………………………….....84

III.4- Calcul des chainages …………………………...……………………………...99

Chapitre IV : Eude sismique.

IV.1- Introduction …………………………………………………………………..111

IV.2- Objectifs et exigences ………………………………………………………...111

IV.3- Méthode de calcul …………………………………………………………….112

IV.4- Analyse sismique de la structure ………………………………...…………..112

IV.5- Conclusion ………………………………………………………...………….129

Chapitre V : Etude des éléments principaux.

V.1-Introduction……………………………………………………………………..131

V.2- Etude des poteaux………………………………………………………….…..131

V.3-Etude des poutres…………………………………………………………….....143

V.4-Etude des voiles……………………………………………………………...…155


V.5- Conclusion …………………………………………………………………….165

Chapitre VI : Etude de l’infrastructure.

VI.1- Introduction …………………………………………………………………166

VI.2- Choix du type de fondation ..………………………………………………...166


VI.3- Etude du mur de soutenement ………………………………………………..185
VI.3- Conclusion ……………………………………………………………………190

Conclusion générale………………………………………………………………………..191

Bibliographie.

Annexes.
Introduction générale

Introduction :

Tout comme d’autres catastrophes naturelles, les séismes ont des manifestations
spectaculaires et dévastatrices. Il est difficile d’apprécier le risque sismique tant la prévision
est incertaine et leur apparitions aléatoires. On ne connaît les phénomènes sismiques que de
manière imparfaite et seuls des séismes majeurs incitent la population à une prise de
conscience générale. C’est pourquoi la plupart des nations n’est pas protégée contre les
tremblements de terre et leurs conséquences économiques et humaines.
Le mouvement sismique a pour effets d’induire dans le sol et les ouvrages des forces
d’inerties importantes et rapidement variables. Son action s’exerce donc d’une manière
fondamentalement dynamique.

A cet effet l’ingénieur en génie civil est censé concevoir des édifices de manière à faire
face à ce phénomène (construction parasismique), il doit en outre tenir compte de différents
facteurs tels que l’économie, l’esthétique, la résistance et surtout la sécurité.
Dans l’analyse et le dimensionnement des structures, l’ingénieur doit appliquer le
règlement afin d’assurer le bon fonctionnement de l’ouvrage, son choix du système de
contreventement dépend de certaines considérations à savoir la catégorie du site, la hauteur et
l’usage de la construction ainsi que les contraintes architecturales.
Le présent travail consiste en une étude d’un bâtiment R+5+4 entre sol à usage
d’habitation contreventé par un système mixte (voiles-portiques).
Pour cela, nous allons suivre les démarches décrites sur le plan de travail qui est le
suivant :
 Le premier chapitre, qui est consacré pour les généralités.
 Le deuxième chapitre, pour le pré dimensionnement des éléments structuraux.
 Le troisième chapitre, pour le calcul des éléments secondaires.
 Le quatrième chapitre, pour l’étude dynamique.
 Le cinquième chapitre, pour le calcul des éléments principaux.
 Le sixième chapitre, pour l’étude de l’infrastructure
Et on termine par une conclusion générale.
Tous les calculs ont était menés en utilisant différents codes de calcul et de conception,
notamment CBA93, BAEL91, RPA99 version 2003 et les différents DTR.

1
Chapitre I Généralités

I.1 INTROUCTION
Pour qu’une étude génie civil soit bien faite, l’ingénieur en génie civil doit prendre en
considération dans l’étude de la structure à la fois le facteur sécuritaire et économique. A cet
effet en consacre ce chapitre de généralités pour donne les caractéristiques des matériaux
utilisé pour la réalisation de notre projet et une description de cette dernière, ainsi quelques
rappelles de calcul des structures en béton armé.

I.2 PRESENTATION DE L’OUVRAGE


Le projet qui nous a été confié consiste a l’étude d’un immeuble a usage d’habitation
collectives en(R + 5 + 4 entre sol). Classé dans le groupe d’usage 2, ayant une importance
moyenne, selon la classification de RPA 99 version 2003 (article 3-2)

I.3 IMPLANTATION DE L’OUVRAGE


L’ouvrage est situé dans la commune, daïra et wilaya de Bejaia à environ 03 Km du
chef lieu de wilaya et 01 Km au nord ouest de l’université Targa Ouzemour, au lieu dit
IZOUMBAYENE, qui est, d’après la classification en zones sismiques des wilayas d’Algérie
(RPA 99 version 2003), (IIa), qui est une zone à moyenne sismicité.

I.4 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE L’OUVRAGE


 Hauteur totale du bâtiment ……………………………….. 31.3 m
 Hauteur du R.D.C ………………………………………… 3.06 m
 Hauteur d’étage …………………………………………... 3.06 m
 La largeur du bâtiment ………………………………….. 15.50 m
 La longueur du bâtiment ………………………………… 26.65 m

I.5 SYSTEME DE CONTREVENTEMENT


Selon l’article (3-6-A-1.a) du RPA 99 version 2003 pour toute structure dépassant une
hauteur de 14 m en zone (IIa), il est indispensable d’introduire des voiles porteurs, c’est pour
cette raison que nous optons pour un système de contreventement mixte (portiques-voiles)
avec justification d’interaction portique-voile qui doit vérifier les conditions suivantes :

 Les voiles de contreventement ne doivent pas reprendre plus de 20% des


sollicitations dues aux charges verticales.
 Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les portiques
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi qu’aux sollicitations résultant de
leur interaction à tous les niveaux.
 Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales,
au moins 25% de l’effort tranchant de l’étage.

2
Chapitre I Généralités

I.6 LES ELEMENTS STRUCTURAUX


 Les planchers : ce sont des aires- généralement, planes destinées à séparer les différents
niveaux d’un bâtiment, sont constitués de corps creux avec une dalle de compression qui
forme un diaphragme horizontal rigide et assure la transmission des forces agissant dans
son plan aux éléments de contreventement.
 les escaliers : ce sont des éléments permettant le passage d’un niveau à l’autre, ils sont
réalisés en béton armé, coulés sur place.
 Les poutres : sont des éléments horizontaux, ce sont sollicitées par un moment fléchissant
et un effort tranchant.
 Les poteaux : ce sont des éléments verticaux qui permettent de reprendre et transmettre les
sollicitations (efforts normaux et moments fléchissant) à la base de la structure.
 L’infrastructure : Elle sera réalisée en béton armé et assure les fonctions suivantes :
1.Transmettre les charges horizontales et verticales au sol.
2.Limiter les tassements.
3.réaliser l’encastrement de la structure à la base.
 Les balcons : son des éléments horizontaux qui seront réalisés en dalle pleine.

I.7 LES ELEMENTS NON STRUCTURAUX


 L’acrotère : est réalisé en béton armé, encastrés à sa base au plancher terrasse.
 La maçonnerie : elle comporte deux types :
1. Les murs extérieurs : sont en double cloisons de 30cm d’épaisseur, réalisés en brique
creuse de (15 et 10) cm séparé par une lame d’air de 5cm.
2. Les murs intérieurs : sont réalisés en simple cloisons de briques creuses de 10cm, leurs
fonctions principale est la séparation des espaces sans l’isolation thermique et acoustique.
 Revêtements : le revêtement est constitué par :
1. Enduit de plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.
2. Carrelage pour les planchers et les escaliers.
3. Enduit en ciment pour les murs des façades extérieures.
4. Céramique pour les salles d’eau et les cuisines.

I.8 CARACTERISTIQUES DU SOL


Les résultats tirés du rapport de sol de notre projet sont :

 La contrainte admissible du sol : ߪ௔ௗ௠ = 1.80 ܾܽ‫ݎ‬

3
Chapitre I Généralités

 Le terrain étudié est constitué d’un remblai reposant sur une couche de limon marneux
schisteux friable qui repose sur une troisième couche de schiste friable marneux avec
passage de gravier couleur beige

I.9 REGULARITE DE LA STRUCTURE


Selon le RPA99, version 2003 (article 3.5.1), un bâtiment est classé régulière si on
respecte les deux critères suivants

I.9.1 Régularité en plan

 Le bâtiment doit présenter une configuration sensiblement symétrique vis-à-vis à deux


directions orthogonales aussi bien pour la distribution des rigidités que pour celle des
masses.
 A chaque niveau et pour chaque direction de calcul, la distance entre le centre de gravité et
le centre des rigidités ne dépassant pas 15% de la dimension du bâtiment.
 La forme du bâtiment doit être compacte avec le rapport longueur/largeur du plancher est
inferieure ou égale à 4.
 Les planchers doivent présenter une rigidité suffisante vis-à-vis de celle de
contreventements verticaux pour être considéré indéformable dans leur plan.

Dans notre projet, on remarque que le premier critère n’est pas vérifié, donc le bâtiment
n’est pas régulier en plan.

I.9.2

Régularité en élévation

 Le système de contreventement ne doit pas comporter d’élément porteur discontinu.


 Aussi bien la raideur que la masse des différents niveaux restant constants diminue
progressivement sans changement brusque de la base au sommet du bâtiment.
 Dans le cas de décrochement en élévation la variation des dimensions en plan entre deux
niveaux successifs ne dépasse pas 20% dans les deux directions de calcul.

Dans notre projet, on remarque que le troisième critère n’est pas vérifié, donc le bâtiment
n’est pas régulier en élévation.

Conclusion : selon les deux critères, le bâtiment est classé non régulier en plan et en
élévation.

I.10 REGLEMENTATIONS ET NORMES UTILISEES


Notre étude est élaborée et établie suivant les règles de calcul et de conception qui sont
mises en vigueur actuellement en Algérie à savoir :

 Le code de béton armé (CBA93).


 Le règlement parasismique algérien (RPA 99 révisée 2003).

4
Chapitre I Généralités

 Le béton armé aux états limites (BAEL 91).


 Le document technique réglementaire charge et surcharge (DTR-BC2.2).
 Les règles de calcul des fondations superficielles (DTR-BC2.331).

I.11 LES ETATS LIMITES


I.11.1 Définition

Un état limite est un état au delà duquel la structure cesse de remplir les fonctions pour
lesquelles elle à été conçue.

I.11.2 Etats limite ultime (ELU)

Le dépassement de cet état conduit à la ruine de la structure. Au-delà de l’état limite


ultime, la résistance des matériaux et des aciers sont atteints, la sécurité n’est plus garantie et
la structure risque de s’effondrer.
On distingue :
 Etat limite de l'équilibre statique (pas de renversement).
 Etat limite de résistance de l'un des matériaux (pas de rupture).
 Etat limite de stabilité de forme (flambement).
I.11.3 Etats limite de service (ELS)

Ce sont les états qui définissent les conditions que doit satisfaire l’ouvrage pour que
son usage normal et sa durabilité soient assurés.

On distingue :

 Etat limite de compression du béton.


 Etat limite d'ouverture des fissures.
 Etat limite de déformation (flèche maximale).
I.12 HYPOTHESES DE CALCUL (CBA93 article A.4.3.2)
I.12.1 hypothèse de calcul à l’ELU
Ces hypothèses sont au nombre de six. Les trois premières sont celles du calcul classique.
 Les sections droites restent planes (le diagramme des déformations est linéaire).
 Du fait de l’adhérence, toute armature subissant une déformation linéaire, la gaine du béton
subit la même déformation.
 La résistance du béton tendu est négligée.
 Le raccourcissement relatif de la fibre de béton la plus comprimée est limité à :
En flexion   bc  3.5 0 00

5
Chapitre I Généralités

En compression simple   bc  2 0 00
 L’allongement relatif des armatures les plus tendues, supposé concentrer en leur centre de
gravité, est limité à 10 ‰.
 Le diagramme linéaire des déformations passe par l’un des trois pivots A, B, C (la règle des
trois pivots).
 Règle des trois pivots :

Figure I.1 Diagramme des déformations limites (ELU)


Le diagramme passe par :
 Le pivot A si y  0.2596  d
 Le pivot B si 0.2593  d  y  h
 Le pivot C si y  h
 bc : La déformation du béton à la compression (le raccourcissement relatif du béton
comprimé)
 s La déformation de l’acier tendue (dilatation relative de l’acier).

As : armature longitudinales dans la zone comprimée.


A s : Armature longitudinales dans la zone tendue.

Y : position de l’axe neutre.


Le schéma donne les positions limites des diagrammes des déformations de la section dans
l’état limite ultime sollicitation aux différentes sollicitations suivantes :
 La traction pure (traction simple)

6
Chapitre I Généralités

 Traction excentrée (flexion composée avec force de traction)


 Flexion simple
 Flexion composée
 Compression pure (compression simple)

Les calculs de dimensionnement sont conduits en supposant que le diagramme des


déformations passe par l’un des trois pivots A, B, ou C définis par la (fig. I.1). On distingue
trois domaines :

 Dans le domaine 1, pivot A, l’état-limite ultime est défini par l’atteinte de l’allongement
limite de 10 ‰ de l’armature la plus tendue : la section est soumise à la traction simple,
flexion simple ou composée.

 Dans le domaine 2, pivot B, l’état-limite ultime est défini par l’atteinte du raccourcissement
limite de 3,5 ‰ de la fibre la plus comprimée : la section est soumise à la flexion simple ou
composée.
 Dans le domaine 3, pivot C, l’état-limite ultime est défini par l’atteinte du raccourcissement
limite de 2 ‰ à une distance de la fibre la plus comprimée égale aux 3/7 de la hauteur totale
h de la section (comme cela résulte des propriétés des triangles semblables du diagramme ci
dessous : celle-ci est entièrement comprimée et soumise à la flexion composée ou à la
compression simple.

I.12.2 hypothèse de calcul à l’ELS (BAEL91 article A.4.5)


 Conservation des sections planes.
 Les contraintes sont proportionnelles aux déformations.
 La résistance à la traction du béton est négligée.
 Le glissement relatif entre le béton et l’acier est négligé.
Es
 Par convention le coefficient d’équivalence entre le béton et l’acier est : n   15
Eb

I.13 LES ACTIONS


Les actions sont les forces directement appliquées sur une construction (charges
permanentes, d’exploitations, climatiques, … etc.) ou résultantes des déformations imposées
(retrait, fluage, variation de température, etc.).

7
Chapitre I Généralités

I.13.1 Les différents types d’actions

 Les Actions Permanentes (G) :


Ce sont des actions dont l’intensité est constante, ou très peu variable dans le temps,
elles constituent :

 Le poids propre des éléments de la structure


 Le poids des revêtements et cloisons.
 Le poids de poussée des terres et des liquides.
 Les déformations imposées à la structure.
 Les Actions Variables (Q):
Ce sont des actions dont l’intensité varie dans le temps, elles correspondent aux :

 Charges d’exploitations appliquées au cours d’exécution.


 Effet de la température
 Charges climatiques (vent, neige).
 Charge non permanente appliquées aux cours de l’exécution.
 Les Actions Accidentelles (FA) :
Ce sont des actions qui se produisent rarement, et dont la durée d’application est faible.

Par exemple :

 Séismes
 Explosions
 Chocs
 Feux

I.13.2 Valeurs de calcul des actions


Pour tenir compte des risques non mesurables, on associe aux valeurs caractéristiques
des actions un coefficient de sécurité pour obtenir les valeurs de calcul des actions. Puis on
combine ces valeurs de calcul pour établir le cas de chargement le plus défavorable.

I.13.3 Combinaisons d’action à l’ELU (CBA93 article A.3.3.2)

 Situation durable ou transitoire :


On ne tient compte que des actions permanentes et des actions variables, la
combinaison utilisée est :

8
Chapitre I Généralités

1,35Gmax + Gmin + 1,5Q1 + ∑1,3 ψ 0i Q i

Ψoi = 0,77 pour les bâtiments à usage courant.

Ψ oi: Coefficient de pondération.

 Situations accidentelles :

1,35Gmax + Gmin + FA + ψ1i Q1 + ∑ ψ 2i Qi (i>1)

FA : Valeur nominale de l’action accidentelle.

ψ1i Q1 : Valeur fréquente d’une action variable.

ψ 2i Qi : Valeur quasi-permanente d’une action variable.

0,15 Si l’action d’accompagnement est la neige.

Ψ1i= 0,50 Si l’action d’accompagnement est l’effet de la température.

0,20 Si l’action d’accompagnement est le vent.

I.13.4 Combinaisons d’action à l’ELS (CBA93 article A.3.3.3)

Gmax + Gmin + Q1 + ∑ ψ0iQi

ψ0i = 0,6 pour l’effet de la température.

Avec :

G max : l’ensemble des actions permanentes défavorable.

G min : l’ensemble des actions permanentes favorable.

Q1 : action variable de base.

Q i : action variable d’accompagnement.

I.13.5 Combinaisons de calcul

Les combinaisons de calcul à considérer pour la détermination des sollicitations et des


déformations sont :

9
Chapitre I Généralités

ELU : 1,35G + 1,5Q


Situations durables
ELS : G+Q

‫ܩ‬+ܳ±‫ܧ‬

Situation accidentelles ‫ ܩ‬+ ܳ ± 1.2‫ ܧ‬pour les structures auto-stables RPA99 (article 5.2)
0.8‫ ܩ‬± ‫ܧ‬

Avec :
G : action permanente.
Q : charge d’exploitation.
E : l’action du séisme.
I .14 CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERIAUX UTILISEES
I.14.1. Béton
 Définition
Le béton est un matériau hétérogène constitué d’un mélange de liant hydraulique
(ciment), des matériaux inertes appelés granulats (sable, gravier..), de l’eau et d’adjuvants
(éventuellement).
Le béton utilisé dans la construction de l’ouvrage doit être conforme aux règles
techniques d’étude et de conception des ouvrages en béton armé (BAEL),
Le rapport entre la masse d’eau (E) et de ciment (C) contenue dans le béton est
mentionné sous la forme de rapport eau-ciment (E/C) est l’une des valeurs caractéristiques
les plus importantes du béton frais et du béton durci. Lorsque le rapport E/C augmente, le
béton frais devient plus plastique et son ouvrabilité ainsi que sa compactibilité s’améliorent,
par contre la qualité d’un béton après le durcissement est d’autant meilleure que le rapport
E/C et faible.

Le béton présente les avantages suivants :


 Une bonne résistance à la compression,
 Une souplesse d’utilisation,
 Un entretien facile,
 Une bonne résistance aux feux,

10
Chapitre I Généralités

 Une possibilité d’obtenir des éléments préfabriqués de différentes formes.

 Les constituants du béton


 Le ciment
C’est un liant hydraulique caractérisé par la propriété de donner avec l’eau une pâte
qui se solidifie en passant par un processus chimique.
 Les granulats
Ce sont des matériaux inertes provenant de l’érosion des roches ou de leurs
concassages, on distingue :
Les granulats naturels utilisés directement sans aucun traitement mécanique préalable.
Les granulats naturels provenant de concassage des roches.
 Les adjuvants
Ce sont des produits qui sont ajoutés à faible proportion au béton dont le but est
l’amélioration de certaines de ces propriétés.
1.14.1.1 Dosage
Le dosage des constituants d’un béton courant par la méthode de DREUX-GORISSE est :
350kg/m3 ciment CEM II (C.P.A325).
174kg/m3 sable (  5mm).
366kg/m3 gravier (  25mm ).
140kg/m3 eau de gâchage.
1.14.1.2 Caractéristiques du béton
 Résistance mécanique à la compression f cj

Le béton est caractérisé par sa résistance à la compression à l’âge de 28 jours, dite


valeur caractéristique requise ; notée c28.
Cette valeur est mesurée par compression axiale d’un cylindre droit de révolution de
diamètre 16cm, et de hauteur de 32cm, pour un granulat de grosseur au plus égale à 40mm.
Pour les éléments principaux le béton doit avoir une résistance c28 au moins égale à
20 MPa et au plus égale à 45 MPa.
 Pour des résistances c28.≤40 MPa.
j
cj  f c 28 si j ≤ 28j
4,76  0,83 j
(CBA93 article A.2.1.1.1)
cj = fc28 si j > 28j

11
Chapitre I Généralités

 Pour des résistances c28. > 40 MPa.


j
cj = c28. si j ≤ 28j
1,4  0,95
(CBA93 article A.2.1.1.1)
cj = c28. si j > 28j

Figure I.2: Evaluation de la résistance f cj en fonction de l’âge du béton

Pour 1m³ de béton courant dosé à 350kg de ciment portland artificiel (CEM II), la
résistance moyenne c28. Comprise entre 22 et 25 MPa.

On prend c28. =25 MPa.

 Résistance à la traction f tj :

La mesure directe de la résistance à la traction par un essai de traction axiale étant


délicate on a recours à deux modes opératoires différents :

 Flexion d’éprouvettes prismatiques non armées.


 Fendage diamétral d’une éprouvette cylindrique (essai Brésilien).
La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée ftj, est
conventionnellement définie par les relations :
¦ ୲୨ = 0,6 + 0,06fୡ୨ Si c28 ≤ 60 MPa (CBA93 Article A.1.2.1.2)
Pour j=28 jours et c28. =25Mpa ; t28 =2,1Mpa.
 Valeurs de calcul à la compression
 Contrainte limite à l’ELU
0.85  f c 28
f bu  BAEL91 (Article A.4.3.4)
  b

12
Chapitre I Généralités

Avec :
1.5 Pour les situations durables ou transitoires.
b  
1.15 Pour les situations accidentelles.

1 : Lorsque la durée probable d’application de la combinaison d’action


d’action24h.

0.9 : Lorsque la durée probable d’application de la combinaison d’action est


 = comprise entre 1h et 24h.

0.85 : Lorsque la durée probable d’application de la combinaison d’action


d’action1h.

Le coefficient réducteur 0,85 tient compte du risque d’altération du béton sur les
parements comprimés et du fait que la valeur de fc28, obtenue en appliquant aux éprouvettes
des charges quasi instantanées, est plus forte que la valeur sous charges longtem
longtemps maintenues
(q = 1). En revanche, il n’a pas à être considéré en cas de charges de faible durée
d’application (q = 0,85).

 Diagramme des contraintes-


contraintes déformations BAEL91 (Article A.4.3.4)
Ce diagramme peut être utilisé dans tous les cas. Il est constitué par un arc de parabole
du second degré, prolongé en son sommet par un palier horizontal (fig I.3).
).

Figure I.3 Diagramme des contraintes


contraint - déformations pour le béton

Le diagrammee (parabole rectangle) est utilisé dans le calcul relatif à l’état limite ultime
de résistance, le raccourcissement relatif à la fibre la plus comprimée est limité à :

13
Chapitre I Généralités

 20/00 : en compression simple ou en flexion composée avec compression.


 3.50/00 : en flexion simple ou composée.

Pour 0 bc  20/00 ¦ୠୡ = 0.25¦ୠ୳ × 10ଷεୠୡ(4 × 10ଷεୠୡ)

¦ౙమఴ
2 bc 3.50/00 ¦ୠୡ = ¦ୠ୳ = 0.85 × × gୠ

 Contrainte limite à l’ELS


La contrainte limite à l’ELS en compression est donnée par la relation suivante :
 bc  0.6  f c 28  15MPa CBA93 (Article A.4.5.2)

 Module de déformation longitudinale du béton


Pour des charges d’une durée d’application inférieure à 24h, nous définissons le
module de déformation instantanée du béton :

Eij  11000  3 f cj CBA93 (Article A.2.1.2.1)

Pour des charges de longue durée d’application, le module de déformation différée du


béton à j jours est : E vj  3700  3 f cj

Pour les vérifications courantes : j > 28 jours on a Eij  11000  3 f c 28

E vj  3700  3 f cj CBA93 (Article A.2.1.2.2)

Pour c28=25Mpa on a :

Ei 28  32164.20Mpa
Ev 28  10818.86Mpa

 Coefficient de Poisson
Lorsqu’on soumet une éprouvette de béton de longueur l , à des efforts de
compression, il se produit non seulement un raccourcissement longitudinal, l mais
également un gonflement transversal. Si a est la dimension initiale du côté de l’éprouvette,
a
cette dimension devient a  a et la variation unitaire est .
a

On appelle coefficient de poisson le rapport :

14
Chapitre I Généralités

a
Variation unitaire du côté de la section
a  =
l Raccourcissement unitaire
l

Le coefficient de Poisson  prend les valeurs suivantes :

0.2 (ELS)
= (CBA93 Article A.2.1.3)
0 (ELU)

 Contrainte ultime de cisaillement (du béton)


Dans le cas où les armatures d’âme sont droites ou comportent à la fois des barres
droites et des barres relevées, d’après l’article A.5.2.11 de BAEL91 on a :

adm = min (0.20cj/b ; 5Mpa) pour la fissuration peu nuisible.

adm = min (0.15cj/b ; 4Mpa) pour la fissuration préjudiciable.

Dans notre cas on a c28=25Mpa donc :

 adm=3.33Mpa fissuration peu nuisible.

 adm=2.50Mpa fissuration préjudiciable.

I.14.2. Aciers
 Définition
L’acier est fabriqué à partir de Fer dans des hauts fourneaux, c’est le carbone qui influe
sur la qualité de l’acier. Les aciers sont destinés à équilibrer les efforts de traction et
éventuellement de compression que le béton ne pourrait pas supporter seul.

 Différents types d’aciers


 Les treillis soudés
Les treillis soudés sont formés par assemblage de barres ou de fils lisses ou à haute
adhérence par soudage de chaque point de croisement

 Les ronds lisses

Ce sont des barres laminées de sections circulaires.

15
Chapitre I Généralités

 Les barres de haute adhérence


Ce sont des barres de section circulaire ayant subit un traitement mécanique, dans le
but de présenter une surface rugueuse, et ceci afin d’augmenter l’adhérence entre l’acier et le
béton.

I.14.2.1. Caractéristiques mécaniques des aciers

Type Nuance Limite élastique Limite de Allongement à la


rupture (Mpa) rupture (℅)
Fe (Mpa)

Haute FeE400 400 310-490 22


adhérence
FeE500 500 390-490 25

Ronds lisses FeE215 215 480 14

FeE235 235 550 12

Treillis soudés FeE500 500 550 12

Tableau I.1 : Caractéristiques mécaniques des aciers

Selon (l’Art 7.2.2 du RPA99), les armatures longitudinales des éléments principaux
doivent être de haute adhérence, avec f e ≤ 500 MPa, et l’allongement relatif sous charges
maximales spécifiques doit être supérieur ou égal à 5 %.

 Nuances d’aciers utilisés


 Longitudinalement : On utilise des barres de haute adhérence de nuance FeE400, de
limite d’élasticité de 400 MPa.
 Transversalement : On utilise des ronds lisses de nuance FeE235, de limite d’élasticité de
235 MPa.
 Les treillis soudés : on adoptera la nuance FeE235 avec un diamètre de 6mm.
I.14.2.2. Contrainte de calcul aux états limites

a) à l’Etat Limite Ultime :

 fe
s  Pour:  se   s  10%
 s
   E   Pour:   
 s s s s se

fe  1,5............Pour le cas courant.


Avec :  s  ; et  s  
 s  Es  1...............Pour le cas accidentel.

16
Chapitre I Généralités

 s : Allongement relatif

E S : Module d’élasticité longitudinal de l’acier = 200000 MPa.

 348 MPa Pour une situation courante.


Pour notre cas : s  
 400 MPa Pour une situation accidentelle.

Figure I.4 diagramme contrainte déformation (CBA93 Article A.4.3)

b) A L’Etat Limite de Service

Selon le BAEL91, la limitation des ouvertures des fissures en limitant les contraintes
dans les armatures est nécessaire.

 Fissuration peu nuisible :


Il n’est y a pas de vérification à faire en d’ hors de celle imposé par l’ELU.

 Fissuration préjudiciable :
La contrainte de traction des armatures est limitée, cas des éléments exposés aux
intempéries.

2
 s  min(  f e ,150   )
3

 : Coefficient de fissuration :  = 1 pour l’acier R L

 = 1.6 pour l’acier H A

 Fissuration très préjudiciable : (ouvrage à la mer)


Cas des éléments exposé aux milieux agressifs.
1
 s  min(  f e ,110   )
2

17
Chapitre I Généralités

I.14.2.3. Protection des Armatures :

Dans le but d’assurer la protection des armatures contre la corrosion et autres effets ;
un enrobage de ces dernières est prévu.

Selon le BAEL 91, cet enrobage est donné par :

Exposition et nature de l’ouvrage Valeur minimale


de l’ enrobage

Ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins, ainsi 5 cm (1)
que pour les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives.

Parois coffrées ou non qui sont soumises (ou sont susceptibles de l’être) à 3cm (2)
des actions agressives, ou à des intempéries, ou des condensations, ou
encore, eu égard à la destination des ouvrages, au contact d’un liquide.

Parois situées dans des locaux couverts et clos et qui ne seraient pas 1cm
exposées aux condensations.

Tableau I.2 : L’enrobage des armatures

Ce tableau montre l’enrobage de l’armature la plus proche de la paroi.

(1) Cet enrobage de 5 cm peut être réduit à 3 cm si, soit les armatures, soit le béton, sont
protégés par un procédé dont l’efficacité a été démontrée.

(2) La valeur de 3 cm peut être ramenée à 2 cm lorsque le béton présente une résistance
caractéristique supérieurs à 40MPa. En effet, l’efficacité de la protection apportée par
l’enrobage est fonction de la compacité du béton, laquelle croit avec sa résistance.

18
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

II.1. Introduction
Le pré dimensionnement des éléments résistants est une étape régie par des lois
empiriques issues de l’expérience. Cette étape représente le point de départ et la base de la
justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage.

Les éléments de la structure doivent avoir une section minimale pour pouvoir reprendre
et transmettre les efforts sollicitant aux fondations et au sol, pour cela nous nous référons aux
recommandations du (RPA99 /Version 2003), (BAEL 91) et au (CBA 93).

La transmission des charges suit la chaine suivante :

Charges et surcharges  poutrelles  planchers  poutres  poteaux+voiles  fondations 


sol.
II.2. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS SECONDAIRE
Ce sont les éléments qui ne participent pas au contreventement de la structure. Ils assurent la
transmission des efforts aux différents éléments de contreventement.

II.2.1. les planchers

Ce sont des aires planes limitant les différents niveaux d’un bâtiment, ils sont supposés
avoir une rigidité infinie dans leur plan horizontal, ce qui leur permet d’assurer la
transmission des efforts horizontaux aux différents éléments de contreventement. Les
planchers isolent aussi du point de vue thermique et acoustique les différents étages et offrent
une protection contre les incendies.

Pour ce qui est de notre structure, nous avons opté pour des planchers en corps creux
pour les étages courants ; dalle pleine pour les portes à faux.

II.2.1.1. le plancher a corps creux

a. Définition
Le plancher à corps creux est composé de corps creux, de poutrelles et de dalle de
compression. L’épaisseur du plancher est déterminée à partir de la condition de la flèche

Lmax
ht  (Art : 6.8.4.2.4 CBA93)
22 .5
Lmax : longueur maximale entre nus d’appuis selon la disposition des poutrelles adoptées
(longueur max entre deux poutres principales).

ht: hauteur total du plancher.

19
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

445
Lmax étant égale à 475 cm (475-30) ht  h  19 .77 cm
22 .5 t

On opte pour un plancher (16+4) ; 16 cm pour le corps creux et 4 cm pour la dalle de


compression.

4 cm

16cm 20cm

Figure II.1 : Plancher à corps creux

b. Pré dimensionnement des Poutrelles


Les poutrelles sont des sections en Té en béton armé servant à transmettre les charges
réparties ou concentrées vers les poutres principales.
Les poutrelles sont considérées comme poutres continues semi encastrées elles seront
calculées comme une poutre continue reposant sur plusieurs appuis.

b : largeur de la table de compression

b0 : largeur de la nervure

Lx : distance entre nue de deux poutrelles successive

Ly : distance entre axes d’appuis des poutrelles principales

h0 : épaisseur de la dalle de compression

ht : hauteur totale de la poutrelle

b0 : (0,4 à 0,8) ht b0 = (10 à 20 cm) b

Donc on prend : b0 = 10 cm
h0
b1 ≤ min (Lx/2, Ly/10)

Lx = 65 – 10 = 55 cm h

Ly = 475 – 30 = 445 cm

b1 ≤ min (55/2, 445/10) CBA93 (art: A.4.1.3)

b1 =27.5 cm b1 b0 b1

b = 2 b1 + b0 Figure II.2 : schéma d’une poutrelle

b = 2 × 27.5 + 10 = 65 cm

Donc on prend : b = 65 cm

20
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

c. Disposition des poutrelles


Le choix du sens de disposition des poutrelles dépend des deux critères suivant :
Critère de la plus petite portée : les poutrelles sont disposées parallèlement à la plus
petite portée.
Critère de continuité : Si les deux sens ont les mêmes dimensions, les poutrelles
sont disposées selon la travée qui comporte le plus grand nombre d’appuis possibles.
Pour notre projet, les poutrelles sont disposées de manière à satisfaire les deux
critères, comme indiquée sur la figure ci-après :

B
1 2 3 4 5 6

A
7 8
Figure II.3 : Disposition et repérage des poutrelles

d. Evaluation des charges des planchers terrasse et étage courant


 Plancher terrasse
1

2
3
4

Figure II. 4 : Plancher terrasse

21
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Densité
Epaisseur (m) Poids "G"
N° Description (KN/m3)
"e" (KN/m2)
" "

1 Protection lourde en gravier 0,05 20 1,00

2 Etanchéité multicouche 0,02 6 0,12

Isolation thermique en
3 0,04 0,25 0,10
polystyrène

Couche pour vapeur en fente


4 0,007 / 0,03
bitumée

5 Forme de pente 0,10 22 2,20

6 Plancher à corps creux (16+4) 0,20 / 2.80

7 Enduit en plâtre 0,015 10 0,15

∑= 6.40

 La charge permanente totale estimée est : G = 6.40 KN/m2.


 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation à prendre dans le cas d’une terrasse
inaccessible est estimée à : Q = 1.0 KN/m2.
 Plancher étage courant : 1

Figure II. 5 : Plancher étage courant

22
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Densité
Epaisseur (m) Poids "G"
N° Description (K/m3) "
"e" (KN/m2)
"

1 Revêtement en carrelage 0.02 22 0.44

2 Mortier de pose 0.02 20 0.40

3 Lit de sable 0.02 18 0.36

4 Dalle de corps creux (16+4) 0.20 / 2.80

5 Enduit en mortier ciment 0.02 10 0.20

6 Cloisons de séparations 0.10 10 1

∑ = 5.20

 La charge permanente totale est estimée à : G = 5.20 KN/m2.


 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation à prendre sur le plancher de RDC est : Q
= 2.5 KN/m2.
 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation à prendre sur les autres planchers
d’étage courant est : Q = 1.5 KN/m2.

II.2.1.2. Les dalles pleines

a. Définition
Une dalle pleine est un élément à contour divers dont les appuis peuvent être continus
(poutres, voiles) ou ponctuels (poteaux). Son pré dimensionnement se fait en se basant sur les
critères suivants donnés par les règlements.

 Critère de résistance :
Lx
e Pour une dalle sur un seul appui.
20

Lx L
e x Pour une dalle sur deux appuis.
35 30

23
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Lx L
e x Pour une dalle sur 3 ou 4 appuis.
45 40

Lx est la plus petite portée.

 Critère de coupe feu (CBA 93)


e ≥ 7cm pour une heure de coupe feu

e ≥ 11cm pour deux heures de coupe feu

e ≥ 17.5cm pour quatre heures de coupe feu

 Isolation phonique
e ≥ 13cm
Les dimensions des panneaux en dalle pleine sont petites, donc c’est la condition de coupe feu
qui est la plus défavorable

On prend : e = 14 cm

b. Evaluation des charges et sur charges


1

Figure II. 6 : dalle pleine (balcon) 5

N Epaisseur (m) Densité (KN/m3) " Poids "G"


Description
° "e" " (KN/m2)

1 Revêtement en carrelage 0.020 22 0.44

2 Mortier de pose 0.020 20 0.40

3 Lit de sable 0.020 18 0.36

4 Dalle pleine 0.14 25 3.5

5 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20

∑ = 4.9

24
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

 La charge totale estimée est : G = 4.9 KN/m2.


 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation est : Q = 3,5 KN/m2.

II. 2. 2. Murs extérieur

a. Définition :
Ils jouent un rôle important dans l’isolation thermique et phonique du bâtiment, et se
manifestent par un coefficient de comportement qui caractérise la structure étudiée.

b. Evaluations des charges :


1 2 3 4 5

Figure II. 7 : Mur extérieur

Densité
Epaisseur (m) Poids "G"
N° Description (KN/m3)
"e" (KN/m2)
" "

1 Enduit ciment 0.02 20 0.40

2 Brique creuse 0.15 09 1.35

3 Ame d’air 0.05 / /

4 Brique creuse 0.10 09 0.90

5 Enduit plâtre 0.02 10 0.20

∑ = 2.85

 La charge totale estimée est : G = 2.85 KN/m2.

25
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

II.2.3. Escaliers

a. Définitions
Les escaliers sont des éléments composés d’une succession de marches permettant le
passage d’un niveau à un autre, ils sont en béton armé, en acier ou en bois. Dans notre cas ils
sont réalisés en béton coulé sur place.

Les différents éléments constituant un escalier sont :

(1) : e (Epaisseur du palier de repos)

(2) : L0 (Longueur totale d’escalier)

(3) : g (Giron)

(4) : h (Hauteur de la contre marche)

(5) : H0 (Hauteur de la volée)

(6) :  (Inclinaison de la paillasse)

(7) :(Emmarchement)

He : Hauteur d’étage Figure .II.8. : Schéma de l’escalier

b. Pré dimensionnement des escaliers


Notre projet présente un seul type d’escalier :

 Escalier a deux volées et un palier intermédiaire

H0=1,53m

He=3.06m

H0=1.53m
α

L0=2.80m l=1.35m

Figure II.9. Schéma statique d’un escalier à deux volées

26
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

 Volée 1 :
Pour un pas moyen on prend la hauteur de contre marche 17cm, donc pour une hauteur
de la volée 1 de 1.53m, on trouve 8 marches comme le montre le calcul suivant :

n = 1.53/0.17 = 9 contre marches.

m = (n-1) = 8 marches.

Le giron : g = ?

D’après la relation de BLONDEL :

59 ≤ g + 2  h ≤ 64…………… (cm)

Soit : g+2h = 64cm …………… (cm) donc : g = 30 cm

Par la suite la longueur de la projection de la volée est : 30  8=240 cm

α = tg-1(1.53/2.4)  α = 32.51°

 Epaisseur de la paillasse : la détermination de l’épaisseur de la paillasse se fait par la


condition suivante : L/30 ≤ e ≤ L/20 tel que :
L est la longueur inclinée de la volée.

Avec L= (L02 + H02)1/2+ 1.35 = 4.19 m

419/30 ≤ e ≤ 419/20  13.96≤ e ≤ 20.95

On opte pour e =15 cm, et on prend la même épaisseur pour le palier.

 Volée 2 :
Même données que la volée 1, donc on opte pour :

g = 30 cm α = 32.51° e =15 cm

27
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

c. Evaluation des charges et- surcharges


 volée

Epaisseur (m) Densité (KN/m3) Poids "G"


Désignation des éléments
"e" " " (KN/m2)

Revêtement en carrelage
0.02 22 0.44
horizontal

Revêtement en carrelage vertical 0.013 22 0.286

Matière de pose 0.02 20 0.40

Lit de sable 0.02 18 0.36

Marches 0.17/ 2 22 1.87

Paillasse 0.15/cos α 25 4.446

Enduit en plâtre 0.02 10 0.20

∑ = 8.002

 La charge permanente totale est estimée à : G = 8.002 KN/m2.


 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation est : Q = 2,50 KN/m2.

 palier

Epaisseur (m) Densité (KN/m3) Poids "G"


Désignation des éléments
"e" " " (KN/m2)

Revêtement en carrelage 0.02 22 0.44

Mortier de pose 0.02 20 0.40

Lit de sable 0.02 18 0.36

Dalle pleine 0.15 25 3.75

Enduit en plâtre 0.02 10 0.20

∑ = 5.15

 La charge permanente totale est estimée à : G = 5.15 KN/m2.


 D’après le DTR BC 2.2 la charge d’exploitation est : Q = 2,50 KN/m2.

28
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

II.2.4. Acrotère

L’acrotère est un élément encastré à la périphérie du plancher terrasse. Cet élément est
réalisé en béton armé. Son rôle est la protection Contre les infiltrations des eaux pluviales. Il
sert à l’accrochage des matériaux de travaux de l’entretien des bâtiments.

L’acrotère est considéré comme une console encastrée dans le Plancher et soumise à son
poids propre et une force horizontale. 10cm

Soit S la section de l’acrotère ; 3cm

7cm
S = (0.6  0.1) + (0.1+0.07) + 0.5 (0.1 x 0.03)
60cm 10cm
S = 0.0685 m2

 Charge Permanente
 Poids propre :
G   b  S 1 Figure II.10 : schéma de l’acrotère

G  25  0.06851

G=1.712 KN/ml

 Enduit de ciment :
G   c e   e h

 Enduit extérieure : (e = 1.5 cm)


‫ܩ‬ଵ = 20 × 0.015 × 0.6 = 0.18 ‫ܰܭ‬/݉ ݈

 Enduit intérieure (e = 2 cm)

‫ܩ‬ଶ = 20 × 0.02 × 0.6 = 0.24 ‫ ܰܭ‬/݉ ݈

 La charge permanente totale est estimée à : G= 1.712 + 0.18 + 0.24 = 2.132 KN/m2
 D’après le DTR BC 2.2 la Surcharge d’exploitation: Q = 1 KN/m2
II.3. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PRICIPAUX

Les éléments structuraux sont des éléments qui participent au système de


contreventement (poutres, poteaux, voiles ….).

29
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

II.3.1. poutres principales

 définition
Ce sont les poutres qui reprendre les charges provenant des poutrelles, elles sont disposées
perpendiculairement aux poutrelles et leurs hauteurs sont données selon la condition de
flèche.

 Pré dimensionnement
Selon le BAEL91 le pré dimensionnement des poutres se fait en utilisant la condition suivante
௅೘ ೌೣ ௅೘ ೌೣ
≤ ℎ௣௣ ≤ BAEL 91
ଵହ ଵ଴

Avec :
h : hauteur de la poutre
Lmax : la longueur maximale entre nœud d’appuis
Lmax = 480 cm
D’où : 32 cm ≤ hpp ≤ 48 cm 45 cm
Soit : ℎ௣௣ = 45 cm
Et :
0.3 ℎ௣௣ ≤ b ≤ 0.7 ℎ௣௣ 13.5 cm ≤ b ≤ 31.5 cm
Soit : b = 30 cm 30 cm
On adopte une section rectangulaire (30 × 45) cm2
Maintenant on vérifie les dimensions adoptées vis-à-vis des exigences du RPA99/2003
(article 7.5.1) qui sont les suivantes :

b = 30 ≥ 20 cm ……………….. Vérifie
h = 45 ≥ 30 cm ……………….. Vérifie (RPA 99 version 2003 Art 7.5.1)
1/4 ≤ h/b = 1.5 ≤ 4 …………… vérifie
II.3.2. poutres secondaires

 définition
Elles sont disposées parallèlement aux poutrelles.

 Pré dimensionnement
Selon le BAEL91 le pré dimensionnement des poutres se fait en utilisant la condition suivante

‫ܮ‬௠ ௔௫ ‫ܮ‬௠ ௔௫
≤ ℎ௣௦ ≤
15 10

30
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Avec :

h : hauteur de la poutre

Lmax : la longueur maximale entre nœud d’appuis

Lmax : 430 cm

D’où : 28.66cm ≤ ℎ௣௦ ≤ 43cm

Soit : ℎ௣௦ = 35 cm
Et :
0.3 ℎ௣௦ ≤ b ≤ 0.7 ℎ௣௦ 10.5 cm ≤ b ≤ 24.5 cm
Soit : b = 30 cm
On adopte une section rectangulaire (30 × 35) cm2
Maintenant on vérifie les dimensions adoptées vis-à-vis des exigences du RPA99/2003
(article 7.5.1) qui sont les suivantes :

b = 30 ≥ 20 cm ……………….. Vérifie
h = 35 ≥ 30 cm ……………….. Vérifie (RPA 99 version 2003 Art 7.5.1)
1/4 ≤ h/b = 1.166 ≤ 4 …………… vérifie

II.3.3. les poteaux

Ce sont des éléments en béton armé, rectangulaire, carré ou circulaire.

Le pré dimensionnement des poteaux se fait à la compression simple à l’E.L.U, il ressort ainsi
que la vérification vis-à-vis du flambement sera la plus déterminante.

Figure II.11 : Hauteur libre d’étage

31
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Le RPA99 (article 7.4.1) préconise en zone sismique IIa que les poteaux doivent avoir les
sections suivantes :

min (b ; h) ≥ 25ܿ݉

ℎ௘
min (b ; h) ≥
20

Tel que : 0.25 < ୦ < 4

ℎ௘ : Hauteur libre d’étage, elle est égale à :

ℎ௘ : 3.06m pour touts les étages (courants, RDC et sous sol)

Remarque : on fixe la section des poteaux comme suit :

Pour les poteaux de 4éme et 5éme étages on prend : b × h = 30 × 35cm2.

Pour les poteaux de 2éme et 3éme étages on prend : b × h = 35 × 40cm2.

Pour les poteaux de 1ére entre sol, RDC et 1ére étage on prend : b × h = 40 × 45cm2.

Pour les poteaux de 4éme, 3éme et 2éme entre sol on prend : b × h = 45 × 50cm2.

II.3.3. les voile

Les dimensions des voiles doivent satisfaire les conditions suivantes :

L’épaisseur a :
a
h 
a  max  e ;15cm .
 20 
 306  L
a  max  ;15cm . RPA99 (Article 7.7.1)
 20 
 a  max15.3;15cm.
Figure II.12 Vue en plan d’un voile

Avec :

he : Hauteur libre d’étage.

La hauteur d’étage égale à 3.06m

Soit a = 20 cm

32
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

II.4. DESCENTE DE CHARGES

La descente de charge est le chemin suivi par les différentes actions (charges et
surcharges) du niveau le plus haut de la structure jusqu’ au niveau le plus bas avant sa
transmission au sol, on effectuera la descente de charges pour les poteaux les plus sollicités et
qui ont souvent les plus grandes surfaces afférentes.

Chaque plancher d’un immeuble est calculé pour la charge d’exploitation maximale
qu’il est appelé à les supporté ; toutefois, comme il est peu probable que tous les planchers
d’une même construction soient soumis, en même temps, à leurs charges d’exploitation
maximale, on réduit les charges transmises aux fondations par la loi de dégression des
charges d’exploitation.

30.60m

N0
27.54m

N1

24.48m

N3

21.42m

N8

3.06m

N9

00.00m

Figure II.13 schéma statique de la décente de charge

II.4.1. La loi de dégression des charges d’exploitation : DTR B.C 2.2 (article 6.3)

Soit Q0 la charge d’exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment,

Q1 , Q2 ...............Qn les charges d’exploitations respectives des planchers des étages courants
(1 à 9).

33
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

On adoptera pour le calcul des points d’appui

Les charges d’exploitation suivantes :

Sous toit ou terrasse : ………………………………….. Q0

Sous dernier étage (étage1) : …………………………… Q0  Q1

Sous étage immédiatement inférieur (étage 2) : ……….. Q0  0.95(Q1  Q2 )

Sous étage immédiatement inférieur (étage3) : ………… Q0  0.9(Q1  Q2  Q3 )

Sous étage immédiatement inférieur (étage 4) : Q0  0.85(Q1  Q 2  Q3  Q 4)

3 n
Sous étage n quelconque : Qn  Q0  (Q1  Q2  ............Qn )
2n

Et ainsi de suite en réduisant de 10 % par étage jusqu’à 0.5Q

Valeur conservée pour les étages inférieurs suivants.

(3  n)
Le coefficient étant valable pour n  5
2n

Dans notre cas : la surcharge d’exploitation est la même pour les étages : 1, 2, 3,…, 9. (Étages
à usage d’habitation), qui est : Q =1.5 KN/m2

o Pour le plancher terrasse inaccessible : Q0=1 KN/m2


o Balcons : Q=3.5 KN/m2
II.4.2. Poteau C-5 (poteau de la cage d’escalier)

 La surface afférente 2,25 S1 S2


S=S1+S2+S3
30
S=3.768+3.375+1.875
1,25 S4 S3
S=9.018m²

S escalier=S4=1 .937m² 12,5 155 30 150


Figure II.14 surface revenant
au poteau C-5

34
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Pour le plancher terrasse

S=11.111m²

 Les charges et surcharges

G=6.4 x 11.111= 71.110 KN


Plancher terrasse inaccessible :
Q=1 x 11.111= 11.111KN

G=5.2 x 9.018= 46.893 KN


Plancher étages RDC ; 1 à 4 :
Q=1.5 x 9.018= 13.527KN

G=8.002 x 1.937= 15.499 KN


Escalier :
Q=2.5 x 1.937= 4.842KN

G=5.2 x 7.143= 37.812 KN


Plancher entre sol 1 ; 2 ; 3 ; 4 :
Q=1.5 x 7.143= 10.714KN

 Poutre principales : Ppp= 25 x 0.3 x 0.45 x 3.5 =11.812 KN


 Poutre secondaires : Pps= 25 x 0.3 x 0.35 x 3.175 =8.334 KN
 Poids total des poutres : Pt= Ppp + Pps =20.146 KN
 Poteaux :
– Pour les poteaux de 5eme et 4eme étage : P1=25 x 0.3 x 0.35 x 3.06=8.032 KN
– Pour les poteaux de 3eme et 2eme étage : P2=25 x 0.4 x 0.35 x 3.06=10.71 KN
– Pour les poteaux de 1er étage, RDC et 1er entre-sol : P3=25 x 0.4 x 0.45 x 3.06=13.77 KN
– Pour les poteaux de 2eme, 3eme et 4eme entre sol : P3=25 x 0.5 x 0.45 x 3.06=17.212 KN
Tableau II.1 : tableau récapitulation des résultats de la décente de charge (poteau C-5)

N° Désignation G (KN) Q (KN)


Plancher terrasse inaccessible. 71.110 11.111
Poutres. 20.146
N°0
Poteaux. 8.032
Maçonnerie 25.903
∑ 125.191 11.111
Venant de N°0. 125.191
N°1
Plancher étage courant 46.893 11.111

35
Chapitre II pré dimensionnement des éléments
Poutres 20.146 13.527
Poteaux. 8.032
Escalier 15.499
Maçonnerie 21.77 4.842

∑ 237.531 29.48

Venant de N°1 237.531


29.48
Plancher étage courant 46.893
13.527
Poutres 20.146
N°2
Poteaux. 10.71
Escalier 15.499
4.842
Maçonnerie 21.77

∑ 352.549 47.849
Venant de N°2 352.549
47.849
Plancher étage courant 46.893
13.527
Poutres 20.146
N°3
Poteaux. 10.71
Escalier 15.499
4.842
Maçonnerie 23.576
∑ 469.373 66.218
469.373 66.218
Venant de N°3
46.893 13.527
Plancher étage courant
20.146
Poutres
N°4 13.77
Poteaux.
15.499 4.842
Escalier
21.77
Maçonnerie
∑ 587.451 84.587
Venant de N°4 587.451
84.587
Plancher étage courant 46.893
13.527
Poutres 20.146
N°5
Poteaux. 13.77
Escalier 15.499
4.842
Maçonnerie 21.77
∑ 705.529 102.956
Venant de N°5
705.529 102.956
Plancher entre sol
37.143 10.714
Poutres
N°6 20.146
Poteaux.
13.77
Escalier
15.499 4.842

∑ 792.087 118.512
Venant de N°6
792.087 118.512
Plancher entre sol
37.143 10.714
Poutres
N°7 20.146
Poteaux.
17.212
Escalier
15.499 4.842

∑ 882.087 134.068
Venant de N°7 882.087
Plancher entre sol 37.143 134.068
N°8 Poutres 20.146 10.714
Poteaux. 17.212
Escalier 15.499

36
Chapitre II pré dimensionnement des éléments
4.842

∑ 972.087 149.624

Venant de N°8 972.087 149.624


Plancher entre sol 37.143 10.714
Poutres 20.146
N°9
Poteaux. 17.212
Escalier 15.499 4.842
Total 1062.087 165.18

 Calcul de l’effort normal (N)


à l’ELU Nu = 1.35 G + 1.5 Q

Nu = 1.35 (1062.087) + 1.5 (165.18)

Nu = 1681.587 KN

à l’ELS Ns = G + Q

Ns = 1062.087 + 165.18

Ns = 1227.267 KN

II.4.3. Poteau D-7 (poteau centrale)

 La surface afférente
S = S1 + S2 + S3 + S4
135 S1 S2
S = 2.227 + 2.7 + 4.5 + 3.712
S = 13.139 m2 30
Pour le plancher terrasse
225 S3 S4
S = S4 = 3.712m2
 Les charges et surcharges

165 30 200
Plancher terrasse inaccessible : G=6.4 x 3.712= 23.756 KN
Figure II.15 surface revenant
Q=1 x 3.712= 3.712KN
au poteau D-7

G=5.2 x 13.139= 68.322 KN


Plancher étages entres sol,
RDC et 1ére étage :
Q=1.5 x 13.139= 19.708KN

37
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

G=5.2 x 13.139= 68.322 KN


Plancher 2éme étage :
Q=1.5 x 8.212 + 1 x 4.927= 17.245 KN

G=5.2 x 8.212= 42.7 KN


Plancher 3éme étage :
Q=1.5 x 8.212= 12.318KN

G=5.2 x 4.5= 23.4 KN


éme
Plancher 4 étage :
Q=1.5 x 8.212= 6.75KN

 Poutre principales : Ppp= 25 x 0.3 x 0.45 x 3.75 =12.656 KN


 Poutre secondaires : Pps= 25 x 0.3 x 0.35 x 3.65 =9.581 KN
 Poids total des poutres : Pt= Ppp + Pps = 22.237 KN
 Poteaux :
– Pour les poteaux de 5eme et 4eme étage : P1=25 x 0.3 x 0.35 x 3.06=8.032 KN
– Pour les poteaux de 3eme et 2eme étage : P2=25 x 0.4 x 0.35 x 3.06=10.71 KN
– Pour les poteaux de 1er étage, RDC et 1er entre sol : P3=25 x 0.4 x 0.45 x 3.06=13.77 KN
– Pour les poteaux de 2eme, 3eme et 4eme entre sol : P3=25 x 0.5 x 0.45 x 3.06=17.212 KN
 Maçonnerie :
– Pour les entre sol de 1 à 4 :Gm = 1.5 x 2.61 x 2.85 + 1.7 x 2.61 x 1.3 + 1.65 x 1.3 x 2.86
Gm = 23.07 KN

– Pour RDC : Gm = 1.5 x 2.61 x 1.3 + 0.7 x 2.61 x 1.3 = 7.464 KN


– Pour le 1ére étage : Gm = 1.5 x 2.61 x 1.3 + 0.50 x 2.71 x 1.3 + 2.25 x 2.86 x 1.3
Gm = 15.216 KN
– Pour le 2ére étage : Gm = 2.25 x 2.61 x 2.85 + 3.65 x 2.71 x 2.85 = 44.927 KN
– Pour le 3ére étage : Gm = 2.25 x 2.61 x 2.85 + 1.65 x 2.71 x 2.85 = 29.48 KN
– Pour le 4ére étage : Gm = 29.48 KN

38
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Tableau II.2 : tableau récapitulation des résultats de la décente de charge (poteau D-7)

N° Désignation G (KN) Q (KN)


Plancher terrasse inaccessible. 23.756 3.712
N°0 Poutres. 11.925
Poteaux. 8.032
∑ 43.713 3.712
Venant de N°0. 43.713 3.712
Plancher étage courant 23.756 6.75
N°1 Poutres 11.925
Poteaux 8.032
Maçonnerie 29.48
∑ 116.55 10.462
Venant de N°1 116.55 10.462
Plancher étage courant 42.7 12.318
N°2 Poutres 17.175
Poteaux 10.71
Maçonnerie 29.48
∑ 216.615 22.78
Venant de N°2 216.615 22.78
Plancher étage courant 68.322 17.245
N°3 Poutres 22.237
Poteaux 10.71
Maçonnerie 44.927
∑ 362.811 40.025
Venant de N°3 362.811 40.025
Plancher étage courant 68.322 19.708
N°4 Poutres 22.237
Poteaux 10.71
Maçonnerie 15.216
∑ 482.356 59.733
Venant de N°4 482.356 59.733
Plancher étage courant 68.322 19.708
N°5 Poutres 22.237
Poteaux 13.77
Maçonnerie 7.464
∑ 594.149 79.441
Venant de N°5 594.149 79.441
Plancher entre sol 68.322 19.708
N°6 Poutres 22.237
Poteaux 13.77
Maçonnerie 23.07
∑ 721.548 99.149
Venant de N°6 721.548 99.149
Plancher entre sol 68.322 19.708
N°7 Poutres 22.237
Poteaux 17.212
Maçonnerie 23.07
∑ 852.39 118.854
Venant de N°7 852.39 118.854
Plancher entre sol 68.322 19.708
N°8 Poutres 22.237
Poteaux 17.212
Maçonnerie 23.07
∑ 983.23 138.562

39
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Venant de N°8 983.23 138.562


Plancher entre sol 68.322 19.708
Poutres 22.237
N°9
Poteaux 17.212
Maçonnerie 23.07
Total 1114.071 158.27

 Calcul de l’effort normal (N)


à l’ELU Nu = 1.35 G + 1.5 Q

Nu = 1.35 (1114.071) + 1.5 (158.27)

Nu = 1741.40 KN

à l’ELS Ns = G + Q

Ns = 1114.071 + 158.27

Ns = 1272.341 KN

Donc Nu max = 1741.40 KN (pour le poteau centrale)

Selon le CBA93 (article B.8.11) on doit majorer l’effort normal de compression ultime
Nu de 10% tel que : Nu = 1.1 x (1.35 G + 1.5 Q)

Donc Nu = 1.1 x 1741.40 = 1915.54 KN

L’effort normal maximum Nu = 1915.54 KN

II.5. VERIFICATION DES POTEAUX

II.5.1. Vérification à la compression simple du poteau entre sol

On doit vérifier la condition suivante :


Nu Nu 085  f c 28
 f bu  A  Tel que f bu   14.2 MPa
A f bu b

1915.54  103
A  A  0.134m²
14.2

On a A = 0.45 x 0.50 = 0.225m².

40
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

A = 0.225 ≥ 0.134 m² …………………… Condition vérifiée

Tableau II.3 : résultats de vérification à la compression simple

Poteau Nu (KN) Acal (m²) Aadp (m²) Aadp ≥ Acal


4eme, 3eme et 2eme
1915.54 0.134 0.225 Vérifié
entre sol
1er entre sol,
1235.045 0.086 0.18 Vérifié
RDC et 1er étage
2eme et 3eme
549.832 0.038 0.14 Vérifié
étage
4eme et 5eme
173.035 0.012 0.105 Vérifié
étage

II.5.2. Vérification au flambement

D’après le (CBA 93), on doit faire vérification suivante :

 B  f c 28 As  f e 
Nu     r   CBA 93 (Article B.8.2.1)
 0.9   b s 

Br : Section réduite du béton.

As : Section des armatures.

b : coefficient de sécurité de béton.


s : coefficient de sécurité des aciers

 : Coefficient en fonction de l’élancement  .

0.85
 0    50.
 2
1  0.2  ( )
 35
50
0.6  ( ) 2  50    70.

lf
On calcule l’élancement   .
i

l f : Longueur de flambement.

41
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

l0 : Longueur du poteau.

I
i : Rayon de giration : i 
B

b h
3

I : Moment d’inertie : I  1 1
12

 Vérification du poteau de l’entre sol

l f  0.7  l0  0.7  .06  2.142m.

B  0.50  0.45  0.225m² .

0.45  0.503
I  4.687  103 m 4 .
12

4.687  103
i  0.144
0.225

2.142 0.85
  14.875 <50     0.820
0.144 14.875 2
1  0 .2  ( )
35

D’après le BAEL91 on doit vérifier que :

Nu
Br 
 f fe 
   c 28  
 0.9   s 200   s 

1915.54  10 3
Br   0.090m 2
 25 400 
0.820   
 0.9  1.15 200  1.15 

Or nous avons Br  50  2.5  45  2.5  104  0.201m 2

0.201 > 0.090 donc le poteau ne risque pas de flamber.

42
Chapitre II pré dimensionnement des éléments

Tableau II.4 : résultats de vérification au flambement

4eme, 3eme et 2eme 1er entre sol,


Poteau 2eme et 3eme étage 4eme et 5eme étage
entre sol RDC et 1er étage
Nu (KN) 1915.54 1235.045 549.832 173.035
Badp (m²) 0.225 0.18 0.14 0.105
l0 (m) 3.06 3.06 3.06 3.06
lf (m) 2.142 2.142 2.142 2.142
Ix10 –3 4.687 3.037 1.866 1.071
i (m) 0.144 0.129 0.115 0.10
λ 14.875 16.604 18.626 21.42
α 0.820 0.813 0.804 0.790
Br cal (m²) 0.090 0.058 0.026 0.008
Br adp (m²) 0.201 0.159 0.121 0.089

II.6. CONCLUSION

Après que nous avons pré dimensionné les éléments structuraux et que nous avons fait
toutes les vérifications nécessaires, nous avons adopté pour les éléments les sections
suivantes :

 Poutres principales : ……………………………………... 30 x 45 cm².


 Poutres secondaires : ……………….................................. 30 x 35 cm².
 Poteaux du 4eme, 3eme et 2eme entre sol : …………………. 45 x 50 cm².
 Poteaux du 1er entre sol, RDC et 1er étage : ……………... 40 x 45 cm².
 Poteaux du 2eme et 3eme étage : …………………………... 35 x 40 cm².
 Poteaux du 4eme et 5eme étage : …………………………... 30 x35 cm².

43
Chapitre III Etude des éléments secondaires

III.1. INTRODUCTION
La construction est un ensemble des éléments qui sont classés en deux catégories :
éléments principaux et éléments secondaires.

Les éléments non structuraux sont les éléments qui n’ont pas une fonction porteuse ou
de contreventement. Le calcul des éléments secondaires se fait généralement sous l’action des
charges permanentes et des surcharges d’exploitation. Cependant, certains doivent être
vérifiés sous l’action de la charge sismique (la composante verticale ou horizontale) comme
ils doivent répondre aux dispositions constructives de la réglementation parasismique
(CBA93, RPA99 addenda 2003…).

Dans le présent chapitre, on abordera le calcul des éléments non structuraux suivants:
planchers à corps creux (poutrelles et table de compression) ; acrotère ; poutres de chainage ;
dalles pleines ; escaliers.

III.2. ETUDE DES PLANCHERS


Le choix du type de plancher dépond de son utilisation pour satisfaire les conditions
suivantes :

 Résistance mécanique en supportant les sollicitations externe.


 Limitation des flèches pour éviter les désordres dans les cloisons et revêtements.
 L’isolation thermique et acoustique.
 La résistance au feu.

III.2.1. calcul des planchers à corps creux

III.2.1.1. Etude des poutrelles

Les poutrelles se calculent à la flexion simple, ce sont des sections en Té en béton


armé servant à transmettre les charges reparties ou concentrées aux poutres principales.

a. Pré dimensionnement
Dans le pré dimensionnement du plancher, on a adopté un plancher à corps creux telle
que : h = (16 + 4) cm.
 Hourdis de 16 cm d’épaisseur et de 65 cm de langueur.
 Table de compression de 4 cm.
b. Méthodes de calcul des sollicitations

Pour le calcul des moments sur les poutrelles, les deux méthodes les plus utilisé sont :

 Méthode forfaitaire.
 Méthode de CAQUOT.

44
Chapitre III Etude des éléments secondaires
III.2.1.2. la méthode forfaitaire DTR BC-2 .41(Art. B 6.2.2.1)

Elle est applicable que si les conditions suivantes sont vérifiées :


- Flexion simple.
- Plancher à surcharge modérée, Q≤ min (2G ; 5KN/m2).
- Le rapport des portées successives est compris entre 0.8 et 1.25.
- Les moments d’inertie sont les même dans toutes les travées.
- La fissuration est peu nuisible.
a.1) Principe de la méthode forfaitaire
 Les moments fléchissant
On vérifie les conditions suivantes :
Md  Mg
Mt   max1   0.3    M 0  : 1.05  M 0 
2

1.2  0.3  
Mt   M0 Pour une travée de rive.
2
1  0.3  
Mt   M0 Pour une travée intermédiaire.
2
Avec :
Q
  : Le rapport des charges d’exploitations sur la somme des charges d’exploitations
QG
et permanentes (coefficient d’importance).
M 0 : Valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence (travée isostatique)
à gauche ou à droite de l’appui considéré.
M d : Moment sur l’appui de droite.

M g : Moment sur l’appui de gauche.

Mt
: Moment en travée.
Les moments sur appuis sont donnés comme suit :
 0.5  M 0 : Pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de deux travées.

 0.4  M 0 : Pour les appuis intermédiaires pour une poutre à plus de trois travées.

 0.6  M 0 : Pour l’appui intermédiaire pour une poutre à deux travées.

 0.15  M 0 : Pour les appuis de rive.

45
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Remarques
 De part et d’autre de chaque appui intermédiaire. On retient pour la vérification des
sections la plus grande des valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de
l’appui considéré.
 Ainsi que d’après le RPA99 le moment des appuis de rive à 15% du moment isostatique
encadrant de l’appui considéré (0.15M0).

 Evaluation des efforts tranchants :


On peut évaluer l’effort tranchant soit :

Par la méthode de RDM, on tenant compte de la continuité :

 M i 1
M
V  V0  i
li
Mi et Mi+1 sont des moments sur appuis, on les prend avec leurs signes (signe négatifs
(-)).

Mi Mi+1

li

Figure III.1 schéma statique de la poutrelle


Forfaitairement en supposant la discontinuité entre les travées, dans ce cas l’effort
tranchant hyperstatique est confondu avec l’effort tranchant isostatique, sauf pour le premier
appui intermédiaire (voisin de rive) où on tient compte des moments de continuité en
majorant l’effort tranchant isostatique V0 :

1) De 15% si la poutre a deux travées :

1.15 V0
V0

1.15 V0 V0

Figure III. 2 : Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à deux travées

46
Chapitre III Etude des éléments secondaires
2) de 10% si une poutre a plus de deux travées :
1.1 V0 1.1 V0
V0 V0

1.1 V0 V0 1.1 V0 V0

Figure III. 3 : Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à plus de deux travées

III.2.1.3. Méthode de CAQUOT DTR BC-2 .41(Art. B 6.2.2.2)

a. Condition d’application

Cette méthode s’applique pour les planchers à surcharge élevée mais peut également
s’appliquer pour les planchers à surcharge modérée lorsque l’une des conditions de la
méthode forfaitaire n’est pas satisfaite.

b. Principe de la méthode

Cette méthode est basée sur la méthode des trois moments que Caquot a simplifiée et
corrigé pour tenir compte de l’amortissement des effets de chargement des travées éloignées
sur un appui donné, et de la variation du moment d’inertie des travées successives.

 Evaluation des moments


 Moment en appuis
q g  L'g3  q d  L'd3
Mi 
8,5  ( L'g  L'd )

 L'g et L'd : Longueurs fictives


Tel que : 
 qg , qd : Chargement à gauche et à droite de l'appui respectivement

 0.8 L : Travée intermédiare


L'  
 L : Travée de rive
 Moment en travée
 X X
M ( X )  M 0 ( X )  M g  1    M d   
 L L
P x
M0(X )  u l  x 
2

47
Chapitre III Etude des éléments secondaires

dM L Mg Md
 0  q  X  q    0
dX 2 L L
l Mg  Md
X i 
2 Pu  li
M max  M ( X )

 L’effort tranchant
dM L Mg Md
V   q  q X  
dX 2 L L

III.2.1.4. différentes types des poutrelles

Tableau III.1. Les différents types de poutrelles

48
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Remarques

Dans les planchers d’entre sol on trouve le type (1)

Dans les planchers des étages courants on trouve les types (1, 2, 5, 6, 7, 8, 9)

Dans le plancher terrasse on trouve les types (2, 3, 4, 9, 10)

a. Calcul des charges et surcharges revenants aux poutrelles

À l’ELU : q u  1.35  G  1.5  Q et pu  0.65  qu

À l’ELS : q s  G  Q et p s  0.65  q s

Tableau III.2 : Charges et surcharges d’exploitation sur les poutrelles.


ELU ELS

G Q qu pu qs ps
Charges
(KN/m²) (KN/m²) (KN/m2) (KN/ml) (KN/m2) (KN/ml)
Niveau
Terrasse inaccessible 6.40 1.00 10.14 6.59 7.40 4.81
Plancher étage courant 5.20 1.50 9.27 6.03 6.70 4.355
Entre sol 5.20 2.50 10.77 7 7.70 5

b. Calcul des sollicitations

Dans notre calcul des poutrelles on prend un exemple (poutrelle type 4) pour illustré l’un
des deux méthodes forfaitaire ou caquot, les résultats obtenus pour les autres types de
poutrelles sont résumés sur des tableaux.

Exemple de calcul d’une poutrelle du plancher terrasse inaccessible

Figure III. 4 : Schéma statique de la poutrelle type 4

49
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Chois de la méthode de calcul

Pour plancher terrasse inaccessible : G = 6.4 KN/m² ; Q = 1 KN/m²

- Q < 2 x G ………………………………………………………… Vérifiée


- 0.8 < (3.65/3.3) < 1.25 → 0.8 < 1.10 < 1.25 ……………………. Vérifiée

Les conditions d’application de la méthode forfaitaire étant vérifiées, alors on utilise cette
dernière pour le calcul des sollicitations dans les poutrelles de type 4

 Calcul des sollicitations

 Moments isostatiques
À l’ELU

pu  l ² 6.59  3.60²
Travée A-B : M 0    10.675KN .m
8 8

Travée B-C : M 0  10.974 KN .m

Travée C-D : M 0  8.97 KN .m

Travée D-E : M 0  10.675KN .m

À l’ELS

pS  l ² 4.81  3.60²
Travée A-B : M 0    7.792 KN .m
8 8

Travée B-C : M 0  8.01KN .m

Travée C-D : M 0  6.547 KN .m

Travée D-E : M 0  7.792 KN .m

 Moments sur les appuis


 Appuis de rive

MA  ME  0

50
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Sur les appuis de rive, le moment et nul, mais il faut toujours mettre des aciers de
fissuration équilibrant un moment égal à 0.15  M 0 .

 Appuis intermédiaires

À l’LEU

M B  0.5  M 0BC  0.5  10.974  5.487 KN .m

M C  0.4  M 0BC  0.4  10.974  4.39 KN .m

M D  0.5  M 0DE  0.5  10.675  5.337 KN .m

À l’ELS

M B  0.5  M 0BC  0.5  8.01  4.005KN .m

M C  0.4  M 0BC  0.4  8.01  3.20 KN .m

M D  0.5  M 0CD  0.5  7.792  3.9 KN .m

 Moments fléchissant en travées :


Md  Mg
Mt   max1   0.3    M 0  : 1.05  M 0 
2

1.2  0.3  
Mt   M0 Pour une travée de rive.
2
1  0.3  
Mt   M0 Pour une travée intermédiaire.
2

Avec :
Q 1
   0.135
Q  G 1  6 .4

51
Chapitre III Etude des éléments secondaires
À l’ELU

Travée A-B

1.2  0.3   1.2  0.3  0.135


Mt   M 0AB  M t   10.675
2 2

M t  6.621KN .m

0  5.487
Mt   max 1  0.3  0.135  10.675  : 1.05  10.675
2

M t  8.465KN .m

On adopte : M t  8.465 KN .m

Travée B-C

1  0.3   1  0.3  0.135


Mt   M 0BC   10.974
2 2

M t  5.709 KN .m

5.487  4.39
Mt   max 1  0.3  0.135  10.974  : 1.05  10.974 
2

M t  6.584 KN .m

On adopte : M t  6.584 KN .m

Travée C-D

1  0.3   1  0.3  0.135


Mt   M 0CD   8.97
2 2

M t  4.666 KN .m

4.39  5.337
Mt   max 1  0.3  0.135  8.97  : 1.05  8.97 
2

M t  4.555 KN .m

52
Chapitre III Etude des éléments secondaires

On adopte : M t  4.666 KN .m

Travée D-E

1.2  0.3   1.2  0.3  0.135


Mt   M 0DE  M t   10.675
2 2

M t  6.621KN .m

5.337  0
Mt   max 1  0.3  0.135  10.675  : 1.05  10.675
2

M t  8.54 KN .m

On adopte : M t  8.54 KN .m

À l’ELS

Travée A-B

1.2  0.3   1.2  0.3  0.135


Mt   M 0AB  M t   7.792
2 2

M t  4.832 KN .m

0  4.005
Mt   max 1  0.3  0.135  7.792  : 1.05  7.792 
2

M t  6.179 KN .m

On adopte : M t  6.179 KN .m

Travée B-C

1  0.3   1  0.3  0.135


Mt   M 0BC   8.01
2 2

M t  4.167 KN .m

53
Chapitre III Etude des éléments secondaires
4.005  3.2
Mt   max 1  0.3  0.135  8.01 : 1.05  8.01
2

M t  4.808 KN .m

On adopte : M t  4.808 KN .m

Travée C-D

1  0.3   1  0.3  0.135


Mt   M 0CD   6.547
2 2

M t  3.406 KN .m

3 .2  3 .9
Mt   max 1  0.3  0.135  6.547  : 1.05  6.547 
2

M t  3.32 KN .m

On adopte : M t  3.406 KN .m

Travée D-E

1.2  0.3   1.2  0.3  0.135


Mt   M 0DE  M t   7.792
2 2

M t  4.832 KN .m

3 .9  0
Mt   max 1  0.3  0.135  7.792  : 1.05  7.792 
2

M t  6.231KN .m

On adopte : M t  6.231KN .m

54
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Les efforts tranchants
À L’ELU

Travée A-B

6.59  3.6
VA   11.862 KN
2
VB  1.1  V A  13.048 KN

Travée B-C

6.59  3.65
VB  1.1   13.229 KN
2
VC  12.026 KN

Travée C-D

6.59  3.3
VC   10.873KN
2
VD  1.1  VC  11.960 KN

Travée D-E

6.59  3.60
VD  1.1   13.048KN
2
VE  11.862 KN

À l’ELS

Travée A-B

4.81  3.6
VA   8.658 KN
2
VB  1.1  V A  9.523KN

Travée B-C

4.81  3.65
VB  1.1   9.656 KN
2
VC  8.778KN

55
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Travée C-D

4.81  3.3
VC   7.936 KN
2
VD  1.1  VC  8.730 KN

Travée D-E

4.81  3.60
VD  1.1   9.523KN
2
VE  8.658KN

On résume les calculs dans les tableaux suivants :

Plancher terrasse

Tableau III.3 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 4)
L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 3,60 6,59 10,68 0,00 -5,49 8,47 11,86 -13,05
B--C 3,65 6,59 10,98 -5,49 -4,39 6,59 13,23 -12,03
C--D 3,30 6,59 8,97 -4,39 -5,34 4,67 10,88 -11,96
D--E 3,60 6,59 10,68 -5,34 0,00 8,54 13,05 -11,86

Tableau III.4 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 4)
L Ps M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 3,60 4,81 7,79 0,00 -4,01 6,18 8,66 -9,52
B--C 3,65 4,81 8,01 -4,01 -3,20 4,81 9,66 -8,78
C--D 3,30 4,81 6,55 -3,20 -3,90 3,32 7,94 -8,73
D--E 3,60 4,81 7,79 -3,90 0,00 6,23 9,52 -8,66

Plancher étage courant

Tableau III.5 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 4)
L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 3,60 6,03 15,61 0,00 -5,02 7,91 10,85 -11,93
B--C 3,65 6,03 16,04 -5,02 -4,01 6,19 12,10 -11,00
C--D 3,30 6,03 13,11 -4,01 -4,88 4,38 9,94 -10,94
D--E 3,60 6,03 15,61 -4,88 0.00 7,98 11,93 -10,85

56
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Tableau III.6 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 4)
L Ps M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 3,60 4,355 7,06 0,00 -3,63 5,72 7,84 -8,62
B--C 3,65 4,355 7,25 -3,63 -2,90 4,48 8,74 -7,95
C--D 3,30 4,355 5,93 -2,90 -3,53 3,16 7,19 -7,90
D--E 3,60 4,355 7,06 -3,53 0,00 5,77 8,62 -7,84

 Poutrelle type 5

Figure III. 5 : Schéma statique de la poutrelle type 5

 Choix de la méthode de calcul

Les conditions d’application de la méthode forfaitaire étant vérifiées, alors on utilise


cette dernière pour le calcul des sollicitations dans les poutrelles de type 5.

 Calcul des sollicitations


Plancher étage courant

Tableau III.7 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 5)
L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 6,03 13,93 0,00 -6,96 11,38 12,95 -14,25
B--C 3,60 6,03 9,76 -6,96 -4,88 5,21 11,93 -11,93
C--D 3,60 6,03 9,76 -4,88 0,00 7,98 11,93 -10,85

Tableau III.8 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 5)
L Ps M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 4,36 10,08 0,00 -5,04 8,23 9,37 -10,31
B--C 3,60 4,36 7,06 -5,04 -3,53 3,77 8,63 -8,63
C--D 3,60 4,36 7,06 -3,53 0,00 5,77 8,63 -7,85

57
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Plancher terrasse

Tableau III.9:Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 5)


L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 6,59 15,23 0,00 -7,62 12,19 14,17 -15,59
B--C 3,60 6,59 10,68 -7,62 -5,34 5,56 13,05 -13,05
C--D 3,60 6,59 10,68 -5,34 0,00 8,54 13,05 -11,86

Tableau III.10:Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 5)


L Ps M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 4,81 11,12 0,00 -5,56 8,89 10,34 -11,38
B--C 3,60 4,81 7,79 -5,56 -3,90 4,05 9,52 -9,52
C--D 3,60 4,81 7,79 -3,90 0,00 6,23 9,52 -8,66

 Poutrelle type 9

Figure III. 6 : Schéma statique de la poutrelle type 9

 Choix de la méthode de calcul

Les conditions d’application de la méthode forfaitaire étant vérifiées, alors on utilise


cette dernière pour le calcul des sollicitations dans les poutrelles de type 9.

 Calcul des sollicitations

Plancher terrasse

Tableau III.11:Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 9)


L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 6,59 15,23 0 0 16,00 14,17 -14,17

Tableau III.12:Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher terrasse inaccessible (type 9)


L PS M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 4,81 11,12 0 0 11,67 10,34 -10,34

58
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Plancher étage courant

Tableau III.13 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher étage courant (type 9)
L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 6,03 13,93 0 0 14,86 12,95 -12,95

Tableau III.14 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher étage courant (type 9)
L PS M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée
(m) (KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 4,36 10,08 0 0 10,75 9,37 -9,37

 Poutrelle type 1

Figure III. 7 : Schéma statique de la poutrelle type 1

 Choix de la méthode de calcul

Les conditions d’application de la méthode forfaitaire étant vérifiées, alors on utilise


cette dernière pour le calcul des sollicitations dans les poutrelles de type 1.

 Calcul des sollicitations

Entre sol

Tableau III.15 : Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher entre sol (type 1)
Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée L (m)
(KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 7 16,18 0,00 -8,09 13,71 15,05 -16,56
B--C 3,60 7 11,34 -8,09 -4,54 6,22 13,86 -12,60
C--D 3,60 7 11,34 -4,54 -4,66 7,85 12,60 -12,60
D--E 3,65 7 11,66 -4,66 -4,66 8,13 12,78 -12,78
E--F 3,30 7 9,53 -4,66 -4,54 5,41 11,55 -11,55
F--G 3,60 7 11,34 -4,54 -8,09 6,22 12,60 -13,86
G--H 4,30 7 16,18 -8,09 0,00 12,94 16,56 -15,05

59
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Tableau III.16 : Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher entre sol (type 1)
PS M0 Mg Md Mt Vg Vd
Travée L (m)
(KN/m) (KNm) (KNm) (KNm) (KNm) (KN) (KN)
A--B 4,30 5 11,58 0,00 -5,79 9,81 10,77 -11,85
B--C 3,60 5 8,12 -5,79 -3,25 4,39 9,92 -9,02
C--D 3,60 5 8,12 -3,25 -3,34 5,61 9,02 -9,02
D--E 3,65 5 8,34 -3,34 -3,34 5,82 9,14 -9,14
E--F 3,30 5 6,82 -3,34 -3,25 3,87 8,27 -8,27
F--G 3,60 5 8,12 -3,25 -5,79 4,00 9,02 -9,92
G--H 4,30 5 11,58 -5,79 0,00 9,26 11,85 -10,77

III.2.1.5. les sollicitations maximales

Le ferraillage des poutrelles se fait suivant les sollicitations maximales. Ces dernières
sont récapitulées dans les tableaux suivants :

 Les sollicitations maximales aux états limites des différentes types de poutrelles de chaque
niveau

Tableau III.17 : Sollicitations maximales aux états limite des différents types de poutrelles
de chaque niveau
Etats limites
ELU ELS
Type de Appui Travée
M MAX (KN.m) M MAX VMAX M Appui Travée
M MAX VMAX
Etage MAX (KN.m)
poutrelle (KN.m) (KN) (KN.m) (KN)
Rive Interméd Rive Interméd
iaire iaire
4 -1.60 -5.49 8.54 13.23 -1.16 -4.01 6.23 9.66
Terrasse
5 -2.28 -7.62 12.19 -15.59 -1.67 -5.56 8.89 -11.38
inaccessible
9 -2.28 …. 16.00 14.17 -1.67 …. 11.67 10.34
4 -2.34 -5.02 7.98 12.10 -1.06 -3.63 5.77 8.74
Etage
5 -2.09 -6.96 11.38 -14.25 -1.51 -5.04 8.23 -10.31
courant
9 -2.09 …. 14.86 12.95 -1.51 …. 10.75 9.37
Entre sol 1 -2.42 -8.09 13.71 16.56 -1.74 -5.79 9.81 11.85

60
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Sollicitations maximales aux états limite des différents niveaux

Tableau III.18 : Sollicitations maximales aux états limite des différents niveaux

Etats limites
ELU ELS
Etage M Appui
M Travée
VMAX M Appui Travée
M MAX VMAX
MAX (KN.m) MAX MAX (KN.m)
(KN.m) (KN) (KN.m) (KN)
Rive Intermédiaire Rive Intermédiaire
Terrasse
-2.28 -7.62 16.00 14.17 -1.67 -5.56 11.67 -11.38
inaccessible
Etage
-2.34 -6.96 14.86 -14.25 -1.51 -5.04 10.75 -10.31
courant
Entre sol -2.42 -8.09 13.71 16.56 -1.74 -5.79 9.81 11.85

III.2.1.6. Ferraillage des poutrelles


On procède à un exemple de calcul. Soit l’exemple de calcul des poutrelles de type 1 du entre
sol. On utilise les sollicitations maximales pour le ferraillage.
 Sollicitations maximales
A l’ELU
Max
M Travée  13.71KN .m
. max  0.15  M 0
M arive  2.42 KN .m
max

M aint. max
er
 8.09 KN .m
V Max  16.56 KN

A l’ELS
Max
M Travée  9.81KN .m
. max  0.15  M 0
M arive  1.74KN .m
max

M aint. max
er
 5.79KN .m
V Max  11.85KN
Les Caractéristiques géométriques de la poutrelle sont :
b  65cm
h0  4cm
h  16cm
ht  20cm
b0  10cm
d  18cm

61
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Le calcul du ferraillage se fait pour une section en T soumise à une flexion simple.
1) Calcul à l’ELU
A. Armatures longitudinales
a. En travée
Le moment équilibré par la table de compression :
h0
M tu  b  h0  f bu  (d  )
2
0.04
M tu  0.65  0.04  14.2  103  (0.18  )  M tu  0.059 MN .m
2
M tu  M u  13.71 103 MN.m  L’axe neutre passe par la table de compression, donc la
table n’est pas entièrement comprimée, la section en Té sera calculée comme une section
rectangulaire (b  ht)
Mu 13.71  10 3
bu    0.0458  0.186  Pivot A
b  d 2  f bu 0.65  0.182  14.2

 bu   l  0.392  A'  0

 st =10‰  f  f e  400  348MPa


 s 1.15
st

1  1  2  bu 1  1  2  0.0458
    0.0586
0.8 0 .8
z  d (1  0.4 )  z  0.18(1  0.4  0.0586)  0.175m
travée
M max
Atravée 
z  f st
13.71  10 3
Atravée   2.25cm 2
0.175  348

Soit : AS  3HA10  2.36cm


2

Vérification de la condition de non fragilité


0.23  b  d  f t 28 0.23  0.65  0.18  2.1
Amin    1.41 cm 2
fe 400

AS  2.36cm 2  Amin  1.41cm 2  La condition de non fragilité est vérifiée

62
Chapitre III Etude des éléments secondaires
b. En appuis
 Appuis de rives
La table de compression se trouve dans la zone tendue car le moment est négatif en appuis.
Le béton tendu n’intervient pas dans le calcul, donc la section en Té sera calculée comme une
section rectangulaire de dimensions (b0  ht )  (0.10  0.20) m 2 .
a max
M rive  2.42 KN .m

Mu 2.42  103
bu    0.0525  0.186  Pivot A
b0  d 2  f bu 0.1  0.182  14.2

 bu   l  0.392  A'  0

f e 400
 st =10‰  f st    348MPa
 s 1.15

1  1  2bu 1  1  2  0.0525
    0.067
0.8 0.8
z  d (1  0.4 )  z  0.18(1  0.4  0.067)  0.175m
M aRive
AaRive 
max

z  f st
2.42  103
AaRive   0.39cm 2
0.175  348

Soit : AS  1HA10  0.79cm


2

Vérification de la condition de non fragilité


0.23  b0  d  f t 28 0.23  0.10  0.18  2.1
AMin    0.21cm 2
fe 400

AS  0.79cm 2  AMin  0.21cm 2  La condition de non fragilité est vérifiée

 Appuis intermédiaires
a
M Interne  8.09 KN .m
La table de compression se trouve dans la zone tendue car le moment est négatif en
appuis.
Le béton tendu n’intervient pas dans le calcul, donc la section en Té sera calculée
comme une section rectangulaire de dimensions (b0  ht )  (0.10  0.20)m .

Mu 8.09  103
bu    0.175  0.186  Pivot A
b0  d 2  f bu 0.10  0.182  14.2
bu   l  0.392  A'  0

63
Chapitre III Etude des éléments secondaires

 st =10‰  f  f e  400  348MPa


 s 1.15
st

1  1  2 bu 1  1  2  0.175
    0.242
0 .8 0 .8
z  d (1  0.4 )  z  0.18(1  0.4  0.242)  0.162m
M arive
AaInterne 
z  f st
8.09  10 3
A Interne
  1.43 cm 2
0.162  348
a

Soit : AS  2 HA10  1.57cm


2

Vérification de la condition de non fragilité


0.23  b0  d  f t 28 0.23  0.1  0.18  2.1
Amin    0.217cm 2
fe 400

AS  1.57cm 2  AMin  0.217cm 2  La condition de non fragilité est vérifiée

Pour les autres types de planchers le calcul se fera avec la même méthode précédante
et les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

64
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Tableau III.19 : Calcul des armatures principales

M Acal Amin Aadopte


Élément ࣆ࢈࢛ α Z (m)
(KNm) (cm²) (cm²) (cm²)
2HA10+
Travée 16.00 0.0536 0.0689 0.175 2.628 1.412 1HA12=
2.71
Plancher 1HA12+
Appui
Terrasse 2.28 0.0076 0.0323 0.1777 1.233 0.217 1HA10=
Intermédiaire
1.92
1HA10=
Appui de rive 7.62 0.0255 0.0119 0.179 0.452 0.217
0.79
2HA10+
Travée 14.86 0.0498 0.0639 0.1754 2.4357 1.142 1HA12=
2.71
Etage
Appui 1HA12=
courant 6.96 0.0233 0.0295 0.1779 1.1249 0.217
Intermédiaire 1.13
1HA10=
Appui de rive 2.34 0.0078 0.0098 0.1793 0.3752 0.217
0.79
3HA10=
Travée 13.71 0.046 0.0588 0.1758 2.2426 1.412
2.36
1HA10+
Entre Appui
8.09 0.0271 0.0344 0.1775 1.3102 0.217 1HA12=
sol Intermédiaire
1.92
1HA10=
Appui de rive 2.42 0.0081 0.0102 0.1793 0.3881 0.217
0.79

 Vérification à l’ELU
 Cisaillement :
V max =16.56 KN

VU 16.56  10 3
U    0.92Mpa
b0  d 0.1  0.18
 U = min [0.13 f c 28 ; 4 MPa] = 3.25 MPa
߬௨ < ߬̅௨ C’est vérifié.

a) Choix des armatures transversales


On choisit un étrier Ф8
At = 2HA8 = 1.01cm2

65
Chapitre III Etude des éléments secondaires

 Espacement:
t  min (0.9d, 40cm)  St  16.2 cm …… (1)
0.8 f e (sin   cos )
St  At (Art A.5.1.2.2)................. (2)
b0 ( u  0.3 f t j K )

 Flexion simple


 Fissuration peut nuisible  K=1

 Pas de reprise de bétonnage

  90 0 (Flexion simple, armatures droites.)
0 .8  f e 0.8  400
St  At  1.01   111.44 cm
b0  ( u  0.3  f t 28 ) 10  0.92  0.3  2.1
St ≤ 111.44 cm
At  f e
St  ..........................................( 3)
0.4  b0

0.57 10 4  400


St   0.57m  57cm
0.4  0.1
soit S t  15 cm

 Vérification à l’effort tranchant:


a) vérification des armatures longitudinales au cisaillement :
 appui intermédiaire

s M
Al  (Vu  u )
fe 0.9d

1.15 8.09  10 3
Al  (16.56  10 3  )  0.96cm ²
400 0.9  0.18

Or, Al =3T10 + 1T10 + 1T12 = 4.28 cm² C’est vérifiée.

Au niveau de l’appui intermédiaire VU est négligeable devant Mu (n’a pas d’influence sur
les Al)

 appui de rive

Au niveau de l’appui de rive on a Mu=0.

s 1.15
Al  Vu  Al   16.56  10 3  0.476cm²
fe 400

66
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Al  0.476cm²

Or, Al =3T10+1T10 = 3.15 cm² C’est vérifiée.

b)- Cisaillement au niveau de la jonction table-nervure :

 0.65  0.1 
b b0 16.56  10 3  
u =
VU ( ) 2
  2   1.081MPa
0.9  dbh0 0.9  0.18  0.65  0.04

 u =1.081MPa <  u =3.25 MPa ………………………….. C’est vérifiée.

Pour les autres types de planchers le calcul se fera avec la même méthode précédente et
les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau III.20 : Vérification de cisaillement et l’effort tranchant à l’ELU

Armatures longitudinales aux


appuis
Armatures Jonction table
Cisaillement espacement
transversales nervure
Appui
Appui de rive
intermédiaire

VU VU ( b 2b0 )
u = ≤ u u = s
Vérificati db0
Ф ≤ min St  min 0.9  dbh0
 M
Al  s (Vu  u ) Al  Vu
ࢎ ࢈૙
ons ( ,Ф , ) (0.9d, 40cm) fe 0.9d fe
૜૞ ૚૙
 u =3.25MPa  u =3.25 MPa
Epingle Ф
Al=4.63 cm² Al =3.5 cm²
 u = 0.632MPa avec  u =0.74 MPa
Plancher Al ≥ -1.68 cm² Al ≥0.32 cm²
At=2HA8= St 15 cm
Terrasse
Vérifiée 1.01cm2 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Epingle Ф
Al =3.84 cm² Al =3.5 cm²
 u = 0.572MPa avec  u =0.67 MPa
Etage Al ≥ -1.53 cm² Al ≥0.29 cm²
At=2HA8= St 15 cm
Courant
Vérifiée 1.01cm2 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Epingle Ф
Al =4.28 cm² Al =3.15cm²
 u = 0.92MPa avec  u =1.08 MPa
Al ≥-0.96cm² Al ≥0.476cm²
Entre sol At=2HA8= St 15 cm
Vérifiée 1.01cm2 Vérifiée Vérifiée Vérifiée

67
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Vérification des poutrelles à l’ELS
Il y a lieu de vérifier : - Etat limite d’ouverture des fissures.
- Etat limite de compression du béton.
- Etat limite de déformation.
 Etat limite d’ouverture des fissures
La fissuration est peu préjudiciable donc pas de vérification.
 Etat limite de compression du béton
M ser
On doit vérifie que :  bc = y   bc
I
 En travée
M tmax  9.81KN .m
Position de l’axe neutre

h02
H b  15 A( d  h0 ) ……………………. BAEL 91.L.III.3
2
0.04 2
H  0.65   15  2.36  10  4  (0.18  0.04)  2.44  10 5
2
H  2.44 105  0
Alors l’axe neutre passe par la table de compression, donc calcul d’une section
rectangulaire (b x h)

Calcul de Y :
b0 2
y  30  A  (d  Y )  0
2

65Y 2  70.8Y  1274.4  0  y  3.91cm

Calcul de I :
b 3
I y  15  A  (d  Y ) 2
3
65  3.913
I  15  2.36  (18  3.91) 2  I  8323.05 cm 4
3
M  y 9.81  10 3  0.0391
 bc  ser   4.60MPa
I 8323.05  10 8
 bc  4.60 MPa   bc  15MPa ……condition vérifiée (BAEL E.III.2)

68
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 En appuis
Appuis intermédiaires

ser  5.59 KN .m
a max
M int

Position de l’axe neutre


h02
H  b  15 A  (d  h0 )
2
0.04 2
H  0.65   15  1.57  10 4  (0.18  0.04)  1.9  10 4
2
H > 0 (alors l’axe neutre passe par la table de compression)
Calcul de y
b
y 2  15  A  (d  Y )  0
2
65 2
y  15  1.57  y  15  1.57  18  0  y  3.27 cm
2
Calcul de I
b
I y 3  15 A( d  y ) 2
3
65
I  3.27 3  15  1.57  (18  3.27) 2  I  5867.3 cm 4
3
a max
M ser y 5.79  10 3
 bc    0.0327  3.22MPa (CBA Art A.5.3.3)
I 5867.3  108
 bc  3.22 MPa   bc  15MPa ………………………condition vérifiée

Pour les autre types de planchers les vérifications se fera avec la même méthode
précédant est les résultats sont récapitulées dans le tableau suivant :

Tableau III.21 : vérification des contraintes à L’ELS

éléments Mser(KN.m) Y(cm) I x10-4(m4)  bc (MPa )  bc (MPa )  bc <  bc

Plancher Travée 11.67 1.30 11745.33 1.30 15 vérifiée


terrasse appui 5.56 3.27 5867.3 3.09 15 vérifiée
Etage Travée 10.75 1.30 11745.33 1.18 15 vérifiée
courant appui 5.04 3.27 5867.3 2.80 15 vérifiée
Entre Travée 9.81 3.91 8323.05 4.6 15 vérifiée
Sol appui 5.79 3.27 5867.3 3.22 15 vérifiée

69
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Etat limite de déformation
Le calcul des déformations est effectué pour évaluer les flèches dans l’intention de fixer les
contre flèches à la construction ou de limiter les déformations de service.

 Evaluation de la flèche : (CBA 93 B.6.5.3)


Si l’une de ses conditions ci-dessous n’est pas satisfaite, la vérification de la flèche devient
nécessaire :
h 1

l 16
h Mt

l 10  M 0

A 4 .2 BAEL91(Article.L.VI,2)

b0  d fe

h : Hauteur totale de la poutrelle.

l : Longueur de la travée

M t : Moment réel en travée

M0: Moment isostatique


h 20 1
  0.0465   0.0625
l 430 16
Cette condition n’est pas satisfaite donc on doit faire une vérification de la flèche.
∆݂௧ = ݂௚௩ − ݂௝௜ + ݂௣௜ + ݂௚௜

f gv et f gi : Flèches dues aux charges permanentes totales différées et instantanées

respectivement.

f ij : Flèche due aux charges permanentes appliquées au moment de la mise en œuvre des

cloisons.
f pi : Flèche due à l’ensemble des charges appliquées (G + Q).

70
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Evaluation des moments en travée
q j ser  0.65  G : La charge permanente qui revient à la poutrelle sans la charge de

revêtement.
q j ser  0.65  G  0.65  3.8  2.47KN / m

q g ser  0.65  G : La charge permanente qui revient à la poutrelle.

q g ser  0.65  G  0.65  5.2  3.38KN / m

q p ser  0.65  (G  Q) : La charge permanente et la surcharge d’exploitation.

q p ser  0.65  (G  Q)  0.65  (5.2  1.5)  4.03KN / m

q j ser  l 2 2.47  4.30 2


M j ser  0.75   0.75   4.28 KN .m
8 8
q g ser  l 2 3.38  4.30 2
M g ser  0.75   0.75   7.81KN .m
8 8
q p ser  l 2 4.03  4.30 2
M p ser  0.75   0.75   9.31KN .m
8 8
 Propriétés de la section
Position de l’axe neutre
y  3.91cm .
Moment d’inertie
ܾ × ℎଷ ℎ ଶ
‫ܫ‬଴ = + 15 × ‫ × ܣ‬൬݀ − ൰
12 2
଺ହ×ଶ଴య ଶ଴ ଶ
‫ܫ‬଴ = + 15 × 2.36 × ቀ18 − ቁ
ଵଶ ଶ

I 0  45598.93 cm4 (Moment d’inertie de la section totale (acier + béton)

Calcul de  i et  v

As 2.36
   0.013 Le rapport de l’aire de la section tendue a l’aire de la section
b0 .d 10  18
utile de la nervure.
0.05. f t 28
i  .................................. Déformation instantanée.
b
(2  3 0 ) 
b
 v  0.4  i ................................. Déformation différée.

71
Chapitre III Etude des éléments secondaires
0.05  2.1
i   3.28
0. 1
(2  3  )  0.013
0.65
v  0.4  3.28  1.31
 Contraintes
( s ) : Contrainte effective de l'acier sous l'effet de chargement considéré (Mpa).

M jser  ( d  Y ) 4.28  (0.18  0.0391)  10 3


 s j  15   15   108 .68 MPa
I 8323 .05  10 8
M gser  ( d  Y ) 7.81  (0.18  0.0391)  10 3
 s g  15   15   198 .32 MPa
I 8323 .05  10 8
M pser  ( d  Y ) 9.31  (0.18  0.0391)  10 3
 s p  15   15   236.41MPa
I 8323 .05  10 8

 Calcul de 
1.75  f t 28
 1 si :  >0 si non  =0 .
4     s  f t 28

1.75  f t 28 1.75  2.1


 j 1 =1   0.89  0 ;
4     sj  f t 28 4  0.013  108.68  2.1

1.75  f t 28 1.75  2.1


g  1 =1   0.895  0
4     sg  f t 28 4  0.013  198.32  2.1

1.75  f t 28 1.75  2.1


p  1 =1   0.9  0
4     sp  f t 28 4  0.01228  236.41  2.1

Ei  110003 f c 28
 32164.2 MPa

Ei  32164.2Mpa Module de déformation longitudinale instantanée du béton.


Ei
Ev   10721.4Mpa Module de déformation longitudinale différée du béton.
3
 Moment d’inertie fictive ( I f )

D’une manière générale l’inertie fictive est donnée par la relation suivante :
1.1 I 0
If  : le moment d’inertie fictif est calculé pour tenir compte de l’existence
1   

éventuelle des fissures dans les zones tendues.


1.1  I 0 1.1 45598.93
If ij  =  12798.23cm 4 .
1  i   j 1  3.28  0.89

72
Chapitre III Etude des éléments secondaires

1.1 I 0 1.1 45598.93


If ig  =  12744.89cm 4 .
1  i   g 1  3.28  0.895

1.1 I 0 1.1  45598.93


If ip  =  12692cm 4 .
1  i   p 1  3.28  0.9

1.1 I 0 1.1  45598.93


If vg  =  23088.6cm 4 .
1  v   g 1  1.31  0.895

 Evaluation des flèches :


M jser .L2 4.28  103  4.302
f ji    0.00192m
10.E i .If ij 10  32164.20  12798.23  108

M gser .L2 7.81 103  4.302


f gi    0.0035m
10.E i .If ig 10  32164.2  12744.89  108

M pser .L2 9.31 103  4.302


f pi    0.0042m
10.Ei .If ip 10  32164.2  12692  108

M pser .L2 9.31 103  4.302


f gv    0.00231m
10.Ev .If gv 10  10721.40  23088.6  108

f t  f gv  f ji  f pi  f gi  0.00231 0.00192  0.0042  0.0035  0.00109m  0.109cm

 La flèche admissible
l
 f adm   Pour une portée < 5 m.
500
l
 f adm   0.5  Pour une portée > 5 m.
1000
Dans notre cas, la portée de la poutre est inférieure à 5m.
f = 0.109 cm ≤ f adm = 0.86 cm …………………………………………….vérifiée

73
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Schéma de ferraillage des poutrelles

Tableau III.22 : Schéma de ferraillage des poutrelles

ype Travée Appui intermédiaire Appui de rive

Plancher
terrasse

Etage
courant

Entre
sol

II.2.1.7 Ferraillage de la dalle de compression


a) Armatures perpendiculaires aux poutrelles
Selon le CBA93 (Article B.6.8.4.2.3) :
4  b 4  65
A    1.106 cm2/ml
fe 235
On adopte :
A = 5  6 =1.41 cm2  aux poutrelles
Espacement : St = 20 cm

74
Chapitre III Etude des éléments secondaires
b) Armatures parallèles aux poutrelles
A
A//   0.55 cm2/ml
2
On adopte :
A// = 4  6 =1.13 cm2  // aux poutrelles
Espacement : St = 25 cm

 Schéma de ferraillage de la dalle de compression

4ܶܵ(∅6)/݉ ݈

h0 = 4 cm

5ܶܵ(∅6)/݉ ݈
b = 100

Figure ІІІ.8 : Schéma du ferraillage de la dalle de compression

III.2.2 étude des dalles pleines


Une dalle pleine est définie comme une plaque horizontale, dont l’épaisseur est
relativement faible par rapport aux autres dimensions. Cette plaque peut être encastrée sur
deux ou plusieurs appuis, comme elle peut être assimilée à une console.
Dans le cas de notre projet, on a un seul type de dalles pleines:
- Dalle sur trois appuis ;
lx
 
ly

Si :   0.4  La dalle travaille suivant un seul sens (flexion principale suivant lx).
Si :   0.4  La dalle travaille suivant les deux sens.

75
Chapitre III Etude des éléments secondaires
III.2.2.1. Dalle sur trois appuis (type 1)

lx 1 . 20
    0 .4  0 .4
ly 3

Figure III.9. Schéma d’une dalle sur trois appuis (Type1)


La dalle travaille suivant un seul sens (flexion principale suivant lx).
Méthode de calcul : on utilise la théorie des lignes de rupture (BAEL 91), et on détermine
les moments isostatiques sollicitant la pièce comme suit :
LY
On  1.5m  Lx  1.2m alors
2
 P  L2x  L y 2  P  L3x
 ox
M  
 2 3

 M  P  Lx
3

 oy 6
a) Calcul des sollicitations
 Evaluation des charges et surcharge
G  4.9 KN / m 2
Q  3.5 KN / m 2
e= 14 cm
On aura donc
A l’ELU : PU  1.35G  1.5Q  11.86 KN / m 2

A l’ELS : PS  G  Q  8.4 KN / m 2

 Calcul à l’ELU
Le calcul des sollicitations se fait en supposant que la dalle est simplement appuyée.
M ox  11.96 KN .m

M oy  3.41KN .m

M xt  0.85  M ox  0.85  11.96  10.16 KN .m


 t
M y  0.85  M oy  0.85  3.41  2.89 KN .m

M xa  M ya  0.3  M 0 x  3.58KN .m (appuis derive)

76
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Effort tranchant
PU Lx 11.86  1.2
Vmax    7.11KN
2 2
Ferraillage
Le diamètre des barres utilisées doit êtres
h 140
    14mm soit :  14mm
10 10
 1 .4
d x  h  ( x  c)  d x  14  (  2)  11.3cm
2 2
y 1 .4
d y  h  (   x  c)  d y  14  (  1.4  2)  9.9cm
2 2
Le calcul se fait à la flexion simple pour une bande de (1*e)m2.
a) Selon Lx
En travée
 M ut 10.16  10 3

 bu    0.056
 b  d x
2
 f bu
1  ( 0 . 113) 2
 14 . 2
 bu   l  A  0

 1  1  2  bu
     0.072
 0 .8
 t M xt 10.16  10 3
 x
A    2.66cm 2
 f st  (1  0.4   )  d x 348  (1  0.4  0.072)  0.113

Soit Axt  4 HA10  3.14cm 2

En appuis
M xa  3.58KN .m

 M ua 3.58  10 3

 bu    0.0197
 b  d x
2
 f bu
1  ( 0 .113) 2
 14 . 2
 bu   l  A  0

 1  1  2  bu
     0.0248
 0 . 8
 a M ua 3.58  10 3
 x
A    0.92cm 2
 f st  (1  0 . 4   )  d x 348  (1  0 . 4  0 . 0248)  0 . 113
 A a  0.92cm 2
 x

77
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Vérification des valeurs minimales (condition de non fragilité)
e  14cm
 0  (3   )  b  e
Ax 
2
avec :  0  8  10 4 pour f e E 400
8  10 4  (3  0.4)  1  0.14
Ax 
2
Ax  1.456cm 2

 At  Amin
On a :  a
 A  Amin

On a Aa n’est pas vérifiée, donc on ferraille avec Amin


Axa  4 HA8  2.01cm 2

b) Selon Ly
En travée
M yt  2.89KN.m

 M yt 2.89  10 3
 bu    0.02
b  d y  f bu 1  (0.099)  14.2
2 2

    A  0
 bu l

 1  1  2  bu
     0.0252
 0.8
 t M yt 2.89  10 3
 Ay    0.471cm 2
 f st  (1  0.4   )  d y 348  (1  0.4  0.0252)  0.099

En appuis
M ya  3.58 KN .m

 M ya 3.58  10 3
 bu    0.025
b  d y  f bu 1  (0.099)  14.2
2 2

    A  0
 bu l

 1  1  2  bu
     0.031
 0 .8
 a M ua 3.58  10 3
 Ay    1.05cm 2
 f st  (1  0 . 4   )  d y 348  (1  0 . 4  0 . 031)  0 . 099

78
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Vérification des valeurs minimales (condition de non fragilité)
e  14cm
Ay   0  b  h
avec :  0  8  10  4 pour f e E 400
Ay  0.0008  100  14  1.12
 At  Amin
On a :  a
 A  Amin
On a les deux sections ne sont pas vérifiée, donc on ferraille avec Amin
Ayt  4 HA8  2.01cm 2

Aya  4 HA8  2.01cm 2

Espacement des armatures


Sens x-x: St y  min(3h, 33cm)  33cm ; on adopte St y  25cm .

Sens y-y : St x  min( 4h, 45cm)  45cm ; on adopte St x  25cm .

 Vérification au cisaillement
Vu 7.11  10 3
u    0.063 MPa
bd 1  0.113 ( pas de risque de cisaillement)
 u  0.063 MPa   adm  0.05  f c 28  1.25 MPa

Les résultats de ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :


Tableau III.23. Ferraillage du balcon sur trois appuis
Sens Localisation M (KN.m) A calculée (cm2)/ml A adoptée/ml
En travée 10.16 2.66 4HA10=3.14 cm2
Sens x-x En appuis -3.58 0.92 4HA8=2.01 cm2
En travée 2.89 0.47 4HA8=2.01 cm2
Sens y-y En appuis -3.58 1.84 4HA8=2.01 cm2

 Vérification à l’ELS

Ps=G+Q=8.4 KN/m2

 M ox  8.46 KN .m

 M oy  2.42 KN .m

79
Chapitre III Etude des éléments secondaires

M xt ser  0.85  M ox  0.85  8.46  7.191KN .m


 t
M y ser  0.85  M oy  0.85  2.42  2.057 KN .m

M xaser  M ya ser  0.3  M 0 x  2.157 KN .m (appuis derive)

 Vérification des contraintes

M ser  y
 bc    bc  0.6f c 28  0.6  25  15MP
I

Avec :
b
A  0   y 2  15  A  y  15  A  d  0
2
b
I   y 3  15  A  (d  y )2
3
Les résultats de la vérification sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau III.24. Contraintes dans le béton du balcon sur trois appuis
Le sens M (KN.m) Y(cm) I(cm4) σbc (MPa) σadm (MPa) remarque
Selon x-x 7.191 2.825 4134.495 4.9 15 Vérifiée
Selon y-y 2.057 2.160 2142.137 2.074 15 Vérifiée
appui 2.157 2.326 2847.536 2.307 15 Vérifiée

 Vérification de la flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’une des conditions suivantes n’est pas vérifiée
Sens x-x
h 1
  ...................(1)
L 16
h M t
  ..........( 2 )
L 10  M 0
 A 4 .2
  ...........( 3 )
 b0  d fe

80
Chapitre III Etude des éléments secondaires

h 14
  0.116
L 120
1 h
 0.0625   0.116 ...........................c' est vérifié
16 L
t
M ox 7.191
  0.085
10  M o 10  8.46
M oxt h
 0.085   0.116 .................c' est vérifié
10  M o L
Axt 3.14
  0.0027
b  d 100  11.3
Axt 4.2
 0.0027   0.0105 ..............c' est vérifié
bd 400

Toutes les conditions de BAEL91 sont vérifiées donc la vérification de la flèche n’est pas
nécessaire.

Sens y-y
h 1
  ...................(1)
 L 16
h Mt
  ..........(2)
 L 10  M 0
 A 4.2
  ...........(3)
 b0  d fe

h 14
  0.046
L 300
1
 0.062
16
1 h
 0.062   0.046
16 L

La première condition n’est pas vérifiée, donc la vérification de la flèche est nécessaire.
La flèche totale est définie d’après le BAEL91 comme suit :
f  f vg  f ip  f ig  f ij

81
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Avec : f ig et f vg : la flèche de l’ensemble des charges permanentes (instantanée ou différés).

f ij : La flèche de l’ensemble des charges permanentes avant la mise en œuvre des charges

f ip : La flèche de l’ensemble des charges permanentes et surcharge d’exploitation.

l
Pour une portée inférieur à 5m, la flèche admissible f adm
500

 f  l  300  0.6cm .
adm
500 500
 f adm 0.6cm

Le calcul de la flèche est effectué à l’aide du logiciel Socotec


La flèche totale f t  0.015cm  f adm  0.6cm ..…….. C’est vérifiée

Schémas de ferraillage :

Figure ІІІ.10. Schéma de ferraillage balcon sur trois appuis (Type1).

III.2.2. Dalle sur trois appuis (type 2)


lx 1 . 20
    0 .3  0 .4
ly 4

Figure III.11. Schéma d’une dalle sur trois appuis (Type2)

 Calcul à l’ELU
Les résultats de ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :

82
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Tableau III.25. Ferraillage du balcon sur trois appuis
Sens Localisation M (KN.m) A calculée (cm2)/ml A adoptée/ml
En travée 17.42 4.37 4HA12=4.52 cm2
Sens x-x En appuis -6.15 2.00 4HA8=2.01 cm2
En travée 2.90 1.44 4HA8=2.01 cm2
Sens y-y En appuis -6.15 1.44 4HA8=2.01 cm2

 Vérification à l’ELS
Les résultats de la vérification sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau III.26. Contraintes dans le béton du balcon sur trois appuis


Le sens M (KN.m) Y(cm) I(cm4) σbc (MPa) σadm (MPa) remarque
Selon x-x 12.333 3.294 5537.089 7.336 15 Vérifiée
Selon y-y 2.057 2.160 2142.137 2.074 15 Vérifiée
appui 4.353 2.326 2847.536 3.555 15 Vérifiée

Schémas de ferraillage :

Figure ІІІ.12. Schéma de ferraillage balcon sur trois appuis(Type2).

83
Chapitre III Etude des éléments secondaires

III.3. LES ESCALIERS


III.3.1. Définition

Un escalier est une succession de marches permettant le passage d’un niveau à un autre, il
peut être en béton armé, en acier ou en bois.

Dans notre structure on a un seul type d’escalier et il est fait en béton armé.

Figure ІІІ.13 : Coupe en plan de l’escalier à calculer

III.3.2. Etude de l’escalier

Les escaliers se calculent à la flexion simple en considérant la dalle comme une poutre de
portée horizontale « L » uniformément chargée et en tenant des types d’appuis sur lesquels
elle repose.

Le calcul des sollicitations se fait par la méthode RDM ou par la méthode des charges
équivalentes.

Notre type d’escalier est composé de :

 Un palier d’épaisseur 15cm.


 Deux volées parallèles d’épaisseur 15cm.
 Giron de 30cm.
 Contre marche de 17cm. Figure ІІІ.14 : Schéma statique

84
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Evaluation des charges et surcharges :
GV  8.002KN / m 2 GP  5.15KN / m 2
- La volée :  - Le palier : 
QV  2.50 KN / m 2 QP  2.50 KN / m 2

 Calcul à l’ELU :
qV  1.5QV  1.35GV  qV  1.5  2.50  1 .35  8 .002
qV  14 .552 KN / ml

q P  1.5QP  1.35G P  1.5  2.5  1.35  5.15


q P  10 .702 KN / ml

Figure ІІІ.15 : Chargement affecté à l’escalier

qV  14 .552 KN / m 2

qP  10.702 KN / m 2

Par la méthode RDM on trouve :

RA  35.55KN Et RB  32.48KN

 0  x  1.35m
M ( x)  5.351x 2

M (0)  0

M (1.35)  9.752KN .m
dM ( x )
T ( x)   T ( x)  10.702 x
dx
T (0)  0 KN

T (1.35)  14.447KN
 1.35  x  4.15m
M ( x)  7.276 x 2  40.748 x  51.77

85
Chapitre III Etude des éléments secondaires

M (1.35)  10.02

M (4.15)  7.976KN .m
dM ( x )
T ( x)   T ( x )  14.552 x  40.748
dx
T (1.35)  21.102KN

T (4.15)  19.64KN

T ( x)  0  x  2.8 On trouve M (2.8)  5.28KN m

 0  x  1.2m
M ( x)  5.351x 2

M (0)  0 KN .m

M (1.2)  6.421KN .m
dM ( x )
T ( x)   T ( x )  10.702 x
dx
T (0)  0 KN

T (1.2)  12.842KN

Figure III.16 Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant à l’ELU

86
Chapitre III Etude des éléments secondaires

M max ( x  1.35)  10.02 KN .m

V max  21.102 KN

 Moment en travée et appuis

Mt = 0.85 x (10.02) = 8.517 KN.m

Ma = 0.4 x (10.02) = 4.008 KN.m

 Ferraillage de l’escalier à l’ELU

Le ferraillage se fait à la flexion simple pour une bande de 1 ml

Figure III.17 Schéma de section à ferrailler

Tableau III.27. Résultats de ferraillages

M z A calculée A adoptée
Localisation bu  2
( KN.m) (m) (cm ) (cm2)
En travée 8.517 0.035 0.044 0.127 1.92 5T8 = 2.51
En appui 4.008 0.016 0.02 0.128 0.9 4T8 = 2.01

Répartition des armatures

A 2.01
En appuis : Ara    0.5025 cm2
4 4

୅ ଶ.ହଵ
En travée : A୲ஓ = = = 0.627 cm2
ସ ସ

Soit Ara = 4T8/ml =2.01 cm2

Art = 4T8/ml = 2.01cm2

87
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Vérifications à l’ELU
 Vérification de la condition de non fragilité :

f t 28 2 .1
Amin  0.23  b  d   0.23  1 0.13   1.57 cm
2
fe 400

En travée : At  3.16 cm2 > Amin  1.57 cm2…………………...vérifiée

En appuis : Aa  2.01 cm2 > Amin  1.57 cm2………………….vérifiée

 Vérification de l’effort tranchant :

Vu 21 .102  10 3
 bu    0.16 MPa
bd 1  0.13

 Fissuration peu nuisible :

 bu  min (0.13  f c 28 , 4 MPa) =3.25 MPa

 bu  0.24 MPa <  bu  3.25 MPa  Pas de risque de cisaillement

 Vérification des armatures longitudinales à l’effort tranchant:

1.15  Vu
Al  Avec : Al  2.01  3.93  5.94 Al  2.01  2.51  4.52 cm2
fe

1.15  21.102  10 3
Al  5.94   0.6 cm2 …………….vérifiée
400

 Espacement des armatures


 Armatures longitudinales

St = 20cm ≤ min (3 h , 33cm) = 33cm

 Armatures transversales:

St = 25cm ≤ min (4 h , 45cm) = 45cm

88
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Calcul à l’ELS :

qV  QV  GV  qV  2 .50  8 .002
qV  10 .502 KN / m 2

qP  QP  GP  2.5  5.15
qP  7.65KN / m2

 Calcul des sollicitations

Figure III.18 Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant à l’ELS

Le moment max et l’effort tranchant max sont :

M max ( x  1.35)  9.04 KN .m

V max  13.962 KN

 Moment en travée et appuis

89
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Mt = 0.85 x 9.04 = 7.684KN.m

Ma = 0.4 x 9.04 = 3.616 KN.m

 Contrainte d’adhérence

 ser   ser

 ser  0.6. 2 . f t 28 avec :   1.5  pour les( H A )

 ser  2.835MPa

Vmax
 ser 
0.9.d . U i

∑Ui : étant la somme des périmètres des barres

U i  n. .

b =1m St=20cm n=5 barres Ф8

 ∑Ui= 12.56 cm

߬௦௘௥= 0.95 MPa < ഥ߬௦௘௥ = 2.835 MPa c’est vérifier

 Etat limite de compression de béton


La fissuration est peu nuisible donc il faut juste vérifier que la contrainte de compression du
M ser
béton est inferieur ou égale à la contrainte admissible du béton.  bc  y   bc
I

La position de l’axe neutre est donnée par la résolution de l’équation suivante :

b 2
y  15 Ay  15 Ad  0
2

Moment d’inertie

bY 3
I  15 A(d  Y ) 2
3

Contraints  bc

90
Chapitre III Etude des éléments secondaires
M ser
 bc  Y
I

Contraints  bc

 bc  0.6 fc 28  15 MPa

On résume les calculs dans le tableau ci après :

Tableau III.28 Vérification des contraintes à l’E.L.S

Elément M ser (KN.m) y(cm) I (cm4)  bc (MPa)  bc (MPa)

Travée 7.684 2.77 4648.64 4.57 15  bc   bc

Appui 3.616 2.51 3844.81 2.36 15 vérifiée

 État limite de déformation

 Vérification de la flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’un des conditions suivantes n’est pas
satisfait :

h 1
  ...................(1)
 L 16
h Mt
  ..........(2) BAEL91
 L 10  M 0
 A 4.2
  ...........(3)
 0
b  d f e

h 15
  0.028  0.062 …….condition non vérifié
L 535

La première condition n’est pas vérifiée, donc on procède a la vérification de la flèche.

La flèche totale est définie par le BAEL91 comme suit :

91
Chapitre III Etude des éléments secondaires
l
 f adm   Pour une portée < 5 m.
500
l
 f adm   0.5  Pour une portée > 5 m.
1000
Dans notre cas, la portée de la poutre est inférieure à 5m.
l
f adm   0.56cm
500

Tableau III.29 Vérification de la flèche à l’E.L.S

M ser M jser (KN.m) 3.612


(KN.m)
M gser (KN.m) 3.822

M pser (KN.m) 5.017

4)
I 0 (Cm 29263.91

 0.002

i 10.5

V 4.2

 sj (Mpa) 119.23

 sg (Mpa) 126.162

 sp (Mpa) 165.6

 j -0.203

g -0.18

p -0.07

92
Chapitre III Etude des éléments secondaires

If ij (m4) -28449.22

If ig (m4) -36168.87

If ip (m4) 121472.83

If vg (m4) 131927.46

f ji (mm) -0.3

f gi (mm) -0.25

f pi (mm) 0.1

f gv (mm) 0.09

f (mm) 0.74

f adm (mm) 5.6

Figure III.19 Schéma de Ferraillage de l’escalier

93
Chapitre III Etude des éléments secondaires
III. 3. 3. Etude de la poutre palière

Cette poutre est soumise à son poids propre, aux charges transmises sous effort tranchants
qu’on calcul à la flexion simple et aux moments de torsion qu’on calcul à la torsion.

 Dimensionnement
Condition de la flèche : 3.65

Figure III.20 Schéma statique du la poutre palière

‫ܮ‬ ‫ܮ‬
≤ℎ≤ ⇒ 24.33ܿ݉ ≤ ℎ ≤ 36.5ܿ݉
15 10


b  20 cm

h  30 cm RPA.VII .7.5 
1 h
  4
4 b

On prend : h=35cm ; b=30cm.

 Les charges sur la poutre

G0 : Poids propre de la poutre

G0 = 0.3 0.35 25 2.625 KN / m

GV  14.5521.25  18.19KN/ m

GP  10.702  1.2  12.842KN / m

94
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Les sollicitations de la poutre palière
Tableau III.30 Les sollicitations de la poutre palière

ELU ELS

R B = 18.72 KN R B = 13.82 KN

Pu =1.35 G0 + R B +1.5Q Ps = G0 + R B +Q

Pu = 26.01 KN/m Ps = 18.94 KN/m

ܲ௨ × ‫ܮ‬ଶ ܲ௦ × ‫ܮ‬ଶ
‫ܯ‬଴ = = 43.314 ‫ܰܭ‬. ݉ ‫ܯ‬଴ = = 31.541‫ ܰܭ‬. ݉
8 8

‫ ܯ‬௧ = 0.85‫ ܯ‬଴ = 36.817‫ ܰܭ‬. ݉ ‫ ܯ‬௧ = 0.85‫ ܯ‬଴ = 26.809‫ ܰܭ‬. ݉

‫ ܯ‬௔ = −0.5‫ ܯ‬଴ = −21.657‫ ܰܭ‬. ݉ ‫ ܯ‬௔ = −0.5‫ ܯ‬଴ = −15.77‫ ܰܭ‬. ݉

ܲ௨ × ‫ܮ‬ ܲ௦ × ‫ܮ‬
ܸ௨ = = 47.468‫ ܰܭ‬. ܸ௦ = = 34.565‫ ܰܭ‬.
2 2

III. 3. 3.1 Ferraillage de la poutre palière en flexion simple

b =30cm h =35cm d = 32cm fC28 =25Mpa fbu =14,2Mpa fst=400Mpa

On résume les calculs dans le tableau ci après :

Tableau III.31 Calcul des armatures principales

Moment
Elément bu  Z (m) Acal 2
flex (cm ) A min(cm2 )
(KN.m)

Travée 36.817 0.084 0.110 0.306 3.45 5.25

Appui 21.657 0.05 0.064 0.311 2.001 5.25

95
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Exigence du RPA Art7.5.2.1 : Amin= 0.5% b  h  Amin= 5.25cm2

 Vérification à l’ELU
 l’effort tranchant


߬௨ = ௕×ௗ = 0.494 ‫ܽܲ ܯ‬

ܸ௨ = 47.468 ‫⇒ ܰܭ‬ ߬௨ ≤ ത
߬ത௨ത C’est vérifié
଴.ଵହ
߬ത௨ത= min ( ఊ ݂௖ଶ଼ ; 4‫)ܽܲ ܯ‬

 Vérification des armatures longitudinales au cisaillement

‫ܯ‬௨ ߛ௦ 21.657 1.15


‫ܣ‬௟ > ൬ܸ௨ + ൰× ⇒ ‫ܣ‬௟ > ൬47.468 − ൰× 10ିଷ ×
0.9 × ݀ ݂௘ 0.9 × 0.32 400

‫ܣ‬௟ > −0.797 ܿ݉ ² Vérifié

 Calcul de l’espacement St

St  min(0,9d ,40cm)  St  28.8cm

St=15cm ........... en travée


On adopte : 
St=10cm ............en appui

 Calcul des armatures transversales à la flexion simple

h b min
  min( ; ; l )    11mm ; On prend St=15cm
30 10

ܾ × ܵ௧ × (߬௨ − 0.3 × ݂௧ଶ଼)


‫ܣ‬௧ ≥ ൘0.8 × ݂

‫ܣ‬௧ ≥ −0.191 ܿ݉

On adopte At  28  1.004cm2

III. 3.3.2 Calcul de la section d’armature a la torsion

Le moment de torsion provoquer sur la poutre palière est transmis parle palier et la volée

C’est le moment d’appui de l’escalier.

‫ ܯ‬௧௢௥௦௜௢௡ = ‫் ܯ‬௨ = 4.51 ‫݉ܰܭ‬

96
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Pour une section pleine on remplace la section réelle par une section creuse équivalente dont
l’épaisseur de la paroi est égale au sixième du diamètre du cercle qu’il est possible d’inscrire
dans le contour de la section

U : périmètre de la section
 : Air du contour tracer ami hauteur
e : épaisseur de la paroi
Al : section d’acier
  (b  e )  ( h  e )
b 30 Figure III.21 Section creuse équivalente
e   5cm
6 6
  (0.30  0.05)  ( 0.35  0.05)  0.075 m 2

U  2  [(b  e)  (h  e)]
U  2  [(0.30  0.05)  (0.35  0.05)]  1.1m

‫் ܯ‬௨ × ܷ × ߛ௦
‫்ܣ‬௢௥௦௜௢௡ = = 0.95 ܿ݉ ²
2 × Ω × ݂௘

 Vérification de la de contraintes de cisaillement dû à la torsion

M tor 4.51 10 3
 utor    0.6MPa
2    e 2  0.075  0.05
 adm = min [0.13 f c 28 ; 4 MPa] = 3.25 MPa
 utor   adm ..................................vérifié

 Vérification vis-à vis de l’effort tranchant

   2fs   t2  0.4942  0.6 2  0.777MPa  3.25MPa.........vérifié BAEL9 (articleI.III)

 Calcul des armatures transversales à la torsion


On fixe l’espacement comme suit :

 En travée : St= 15 cm
‫் ܯ‬ைோ × ܵ௧
‫= ்ܣ‬ = 0.13 ܿ݉ ²
2 × Ω × ݂௦௧
En appuis : St=10 cm
‫் ܯ‬ைோ × ܵ௧
‫= ்ܣ‬ = 0.086 ܿ݉ ²
2 × Ω × ݂௦௧

97
Chapitre III Etude des éléments secondaires

 0 . 003  S t  b  0 . 003  15  30  A t  1 . 35 cm ²
min min
At

 Section d’armatures finale


 En travée
୅ ೅೚ೝೞ೔೚೙ ଴.ଽହ
‫ܣ‬௧ = ‫ܣ‬௙௟௘௫௜௢௡ + ⇒ ‫ܣ‬௧ = 3.45 + ⇒ ‫ܣ‬௧ = 3.925cm2> Amin  1.35cm².
ଶ ଶ

On ferraille avec A t , Soit : A t = 3HA14= 4.62 cm2

 En appui
୅ ೅೚ೝೞ೔೚೙ ଴.ଽହ
‫ܣ‬௔ = ‫ܣ‬௙௟௘௫௜௢௡ + ⇒ ‫ܣ‬௔ = 2.001 + ⇒ ‫ܣ‬௔ = 2.476cm2> Amin  1.35cm².
ଶ ଶ

On ferraille avec Amin, Soit : Aa = 3HA12= 2.476cm2

-
La section d’armature transversale totale à prendre en travée et en appuis est :
A T  0 . 5  1 . 35  1 . 85 cm 2
.On opte AT  4 H A 8 = 2 .0 1 c m 2 (cadre Ф8 et épingle Ф8)

 Vérification à l’ELS
 Etat limite de compression du béton
La fissuration est peu nuisible donc il faut juste vérifier que la contrainte de compression du
M ser
béton est inferieur ou égale à la contrainte admissible du béton.  bc  y   bc
I

Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau III.32 Vérification des contraintes à l’E.L.S

M ser  bc
Elément y(cm) I (cm4)  bc (MPa)
(KN.m) (MPa)
 bc   bc
Travée 26.809 10.066 43539.564 6.198 15
vérifiée
Appui -15.77 7.748 26495.5 4.611 15

98
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 État limite de déformation
 Vérification de la flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’un des conditions suivantes n’est pas satisfait :

௛ ଵ ଷହ ଵ
≥ ଵ଺ ⇒ ଷ଺ହ ≥ ଵ଺ ⇒ 0.095 ≥ 0.0625 ……………………………….vérifiée

௛ ೟ ெ ଷହ ଶ଺.଼଴ଽ
≥ ଵ଴×ெ ⇒ ଷ଺ହ ≥ ଵ଴×ଷଵ.ହସ ⇒ 0.095 ≥ 0.085 ……………………….vérifiée
௟ బ

஺ ସ.ଶ ସ.଺ଶ ସ.ଶ


≤ ⇒ ଷ଴×ଷଶ ≤ ସ଴଴ ⇒ 0.0048 ≤ 0.0105 ……………………….vérifiée
௕×ௗ ௙೐

Les trois conditions sont vérifiées donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.

III.3.3.3. Schéma de ferraillage de la poutre palière

3HA12

35cm CadreΦ8
Étrier Φ8

3HA14
30cm
Figure III.22 Ferraillage de la Poutre palière

III.4. CALCUL DES CHAINAGES

III.4.1 Définition
C’est une ceinture en béton armé intégrée à l’ensemble des murs d’une construction pour
les rendre solidaires à celle-ci.

III.4.2 Dimensionnement
On a : L max = 3.65m

௅ ௅
≤ ℎ≤ ⇒ 24.33ܿ݉ ≤ ℎ ≤ 36.5ܿ݉
ଵହ ଵ଴
Figure III.23 Schéma statique du chainage

99
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Soit : h t =30 cm

b =30 cm

 Vérification
h t  15cm .…………………………..…..vérifiée.

2h
b =20cm ……………………………vérifiée.
3

a) les sollicitations
La poutre de chaînage est considérée comme étant simplement appuyée, soumise à une
charge répartie due à son poids propre et au poids propre du mur.

 Poids propre : Gp=25  0.3  0.3=2.25KN/m.


 Poids du mur :GM=2.85  (3.06-0.30)=7.87 KN/m.
Donc : G= 10.12KN/m 2 .

Pu =1.35× G  Pu = 13.66 KN/m

Ps = G=10.12KN/m

 Calcul à l’E.L.U
2
M0 = Pu Lmax  M0 =22.64KN m
8

‫ ܯ‬௧ = 0.85‫ ܯ‬଴ = 19.244 ‫݉ܰܭ‬


‫ ܯ‬௔ = −0.5‫ ܯ‬଴ = −11.32 ‫݉ܰܭ‬

b) Ferraillage de la poutre de chainage en flexion simple

b =30cm h =30cm d =27cm fC28 =25Mpa fbu =14,2Mpa fst=400Mpa

On résume les calculs dans le tableau ci après :

100
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Tableau III.33 Calcul des armatures principales

Moment
Elément bu  Z (m) Acal 2
flex (cm ) Aadp (cm2 )
(KN.m)

Travée 19.244 0.062 0.08 0.261 2.11 3HA10=2.36

Appui -11.32 0.0364 0.046 0.265 1.227 3HA10=2.36

 Vérification de la condition de non fragilité


f t 28
Amin =0.23  b  d  =0.98cm 2 .
fe

A  Amin …………………………………………….…………………vérifiée.

 Vérifications à l’ELU
 à l’effort tranchant
Vu ௉ ×௅
u  ; Avec : ܸ௨ = ೠଶ = 24.93 ‫݉ܰܭ‬
bd

VU 24.93  10 3
U    0.31Mpa
bd 0.3  0.27
 U = min [0.13 f c 28 ; 4 MPa] = 3.25 MPa

 U   U …………………………………………………………….... vérifiée

 calcul des armatures transversales


b h
t  min( , , min )  10mm
10 35

Soit cadres T8 plus étriers T8  At  4 HA8  2.01cm²

 calcul des espacements


 0,9  d ; 40cm   24.3cm.
At  f e
St = min  67.3cm.
0, 4  b0
0,8  At  f e
0
b0  u  0,3  f t 28 

101
Chapitre III Etude des éléments secondaires
On adopte: St =15 cm.

 Vérifications à l’ELS
 Etat limite d’ouverture des fissures
La fissuration est peu nuisible, donc aucune vérification à faire.

 Vérification de la contrainte dans le béton :


2
M0 = Ps Lmax  M0 =16.85KN m
8

‫ ܯ‬௧ = 0.85‫ ܯ‬଴ = 14.32 ‫݉ܰܭ‬


‫ ܯ‬௔ = −0.5‫ ܯ‬଴ = −8.42 ‫݉ܰܭ‬

Calcul de la position de l’axe neutre y

A = 2.36cm 2 ; b  30cm d  27cm


b 2
y  15 A  y  15 A  d  0  y =6.89cm
2

Calcul de I :

b
I  y 3 15  A  (d  y)  I  15297.44cm
2 4

M ser
 bc  y   bc
I

6.45 MPa < 15 MPa ……………………………….. vérifiée

 Evaluation de la flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’un des conditions suivantes n’est pas satisfait :

௛ ଵ ଷହ ଵ
≥ ଵ଺ ⇒ ଷ଺ହ ≥ ଵ଺ ⇒ 0.095 ≥ 0.0625 ……………………………….vérifiée

௛ ೟ ெ ଷହ ଵସ.ଷଶ
≥ ଵ଴×ெ ⇒ ଷ଺ହ ≥ ଵ଴×ଵ଺.଼ହ ⇒ 0.095 ≥ 0.085 ……………………….vérifiée
௟ బ

஺ ସ.ଶ ଶ.ଷ଺ ସ.ଶ


≤ ⇒ ଷ଴×ଶ଻ ≤ ସ଴଴ ⇒ 0.0029 ≤ 0.0105 ……………………….vérifiée
௕×ௗ ௙೐

Les trois conditions sont vérifiées donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.

102
Chapitre III Etude des éléments secondaires
c) Schéma de ferraillage de la poutre de chainage
3HA10

30cm CadreΦ8
Étrier Φ8 St=15cm

3HA10
30cm
Figure III.24. Ferraillage de la Poutre de chainage

III.5. ACROTERE
III.5.1. Définition

L’acrotère est un élément non structural contournant le bâtiment au niveau du plancher


terrasse. Il est conçu pour la protection de la ligne de jonction entre elle-même et la forme de
pente contre l’infiltration des eaux pluviales. Il sert à l’accrochage du matériel des travaux
d’entretien des bâtiments.

3  10
S inacce  15  60   7  10
2
S inacce  0.0985m²

Hypothèse de calcul :

 Le calcul se fera pour une bande de 1m de longueur.


Figure III.25. Acrotère
 La fissuration est nuisible.
 Le calcul sera fait en flexion composée.
III.5.2.Evaluation des charges :

 Poids propre : G1  25  0.0985  1  2.46 KN .

 Poids d’enduit extérieur (ciment :e =1.5cm) : G2  20  0.015  0.60  1  0.18KN .

103
Chapitre III Etude des éléments secondaires

 Poids d’enduit intérieur (ciment :e = 2cm) : G3  20  0.02  0.60  1  0.24 KN .

W p  G1  G2  G3  2.88 KN .

Q  1KN .

La force sismique :

La force sismique horizontale FP est donnée par la formule suivante :

Fp  4  A  C p  W p . RPA99 (Article 6.2.3)

A : Coefficient d’accélération de zone (groupe d’usage 2, zone IIa, A= 0,15). G


Q
C p : Facteur de force horizontal (Cp = 0,8).

Fp
W p : Poids de l’acrotère.

Donc :

F p  4  0.15  0.8  2.88  1.38 KN .

Le centre de gravité de la section est G ( X g ; Yg ) :

Xg 
x  A i i
 0.085m
A i

Yg 
y A
i i
 0.32m
A i

 Calcul des sollicitations :


L’acrotère est soumis à :

N G  2.88KN M G  0.
NQ  0 M Q  Q  h  1  0.6  0.6 KNm.
N Fp  0 M Fp  F p  Yg  1.38  0.32  0.441KNm

L’acrotère travaille en flexion composée.

104
Chapitre III Etude des éléments secondaires
 Combinaisons d’actions

Tableau III.34. Combinaison d’action

RPA 99 ELU ELS

Combinaison de charges G+Q+E 1,35G + 1,5Q G+Q

N (KN) 2.88 3.88 2.88

M (KN.m) 1.04 0.90 0.60

III.5.3.Calcul de l’excentricité à l’état limite ultime


La combinaison à considérer est : 1,35G + 1,5Q.

N u  3.88KN
M u  0.90KNm

Ces sollicitations sont réduites au centre de gravité de la section du béton et l’effort appliqué
est un effort de compression.

On a :

Mu
e1   0.23m
Nu
h
 0.1m
6

h
e1   le centre de pression se trouve à l’extrémité du noyau central donc la section est
6
partiellement comprimée, le ferraillage se fait par assimilation à la flexion simple.

Le risque de flambement développé par l’effort de compression conduit à ajouter e a et e2


telle que :

ea : Excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales.

e2 : Excentricité due aux effets du second ordre, liés à la déformation de la structure.

h
ea  max(2cm; )  2cm.
250

105
Chapitre III Etude des éléments secondaires

3  l 2f  (2     )
e2  CBA93 (Article A.4.3.5)
h0  10 4

MG
Avec :  
MG  MQ

M G  0    0.

 : C’est le rapport de déformation finale due au fluage à la déformation instantanée sous la


charge considérée, il est généralement pris égal à 2.

 : Le rapport du moment du premier ordre, dû aux charges permanentes et quasi-


permanentes, au moment total du premier ordre, le coefficient  est compris entre 0 et 1.

l f : Longueur de flambement ; l f  2  h  1.2m

h0 : Hauteur de la section qui est égale à 15cm.

Donc:

e2  0.58cm
e  e1  e2  ea  0.256m

III.5.4. Calcul à L’ELU

 Les sollicitations corrigées pour le calcul en flexion composés sont :

f bu  14.2MPa
100cm
f st  348MPa

15cm 13cm
N u  3.88KN
M u  N u  e  3.88  0.256  1KNm
Figure III.26. Section à ferrailler.
Selon le BAEL 91:

h
M ua  M u  N u  (d  )  1.213KNm
2

M ua
 bu   5.05  10 3.
b  d 2  f bu

106
Chapitre III Etude des éléments secondaires

 bu   l  0.392  As'  0.

D’où :

  1,25  [1  (1  2  bu ) ]  6.33  10 3.

z  d  (1  0.4   )  0.129m.
M ua
A  0.27cm 2 .
z  f st

Donc, la section à la flexion composée sera :

Nu
As  A   0.16cm 2 .
f st

 Vérification à l’ELU
a) Condition de non fragilité
f t 28
Amin  0.23  b  d   1.56cm 2 .
fe

On remarque que As  Amin donc on prend Amin  1.56cm 2 .

Se qui fait 4T 8  2.01cm 2 / ml.

Armatures de répartition :

As 2.01
Ar    0.502cm 2  4T 6  1.13cm 2 / ml .
4 4

 Calcul des espacements


100
Les armatures principales : St   33.33cm soit S t  30cm
3

100
Les armatures de répartition : St   33.33cm soit S t  30cm
3

b) Vérification au cisaillement

u u Vu  F p  Q  2.38KN

107
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Vu 2.38  10 3
u    0.0183MPa .
bd 1  0.13

 u  min(0.1  f c 28 ;3MPa)   u  2.5MPa.

On a  u  0.0183MPa   u c’est vérifiée.

III.5.5.Vérifications à L’ELS

Vérification de la contrainte d’adhérence limite:

Vu
τs   s BAEL91 (Article J.II.2)
0.9  d   u i

Avec Σui : la somme des périmètres des barres.

Σui =   n    3.14  4  8  100.48mm.

2.38  10 3
τs   0.20 MPa .
0,9  0.13  100,48  10 -3

 s  0.6  2  f t 28  0.6  1.5 2  2.1  2.83MPa   1.5 Pour les HA

 s  s c’est vérifiée.

Etat limite de compression de béton :

 bc  K  y ser
 sc  n  K  (d  y ser )

2
 s  min(  f e ;150  )  240MPa
3

Avec :

n  15

N ser
K  yc
I
b
I   y ser
3
3

 15  ( As  (d  y ser ) 2  As'  ( y ser  d ' ) 2 

108
Chapitre III Etude des éléments secondaires

Détermination de y ser

M ser h 0 .6 0.15
ea   (d  )   (0.13  )
N ser 2 2.88 2
ea  0.263m
c  d  ea  0.13  0.263
c  0.133m

Calcul de y c telle que : y c3  p  y c  q  0 (*)

Avec :

(c  d ' ) (d  c)
p  3  c 2  90  A '   90  A 
b b
(c  d )
' 2
(d  c) 2
q  2  c 3  90  A '   90  A 
b b

On A '  0 , A  2.01  10 4 m 2 , b  1m et c  0.133m

Donc on trouve :

p  4.83  10 2
q  3.72  10  4

Après résolution de l’équation (*) on trouve : y c  0.251m  y ser  y c  c  0.118m

Calcul de I :

I  5.48  10 4 m 4 .
 bc  0.15MPa  15MPa La condition est vérifiée.
 sc  0.237 MPa  240 MPa

109
Chapitre III Etude des éléments secondaires

III.5.6.Schéma de ferraillage

4  6/ml
4  6/ml St=30cm 4  8/ml St=30cm
4  8/ml

A A
Coupe A-A

Figure III.27. Schéma de ferraillage de l’acrotère.

110
Chapitre IV étude sismique

IV.1. INTRODUCTION
Un séisme peut prendre naissance en profondeur, lorsque les forces de tension
accumulées dépassent un certain seuil, qui est fonction de la nature des matériaux considérés,
et en particulier de leur limite d’élasticité.
Il est caractérisé par un point de rupture, appelé hypocentre, situé à une profondeur
variable ; on parle de séisme superficiel pour une profondeur de foyer inférieure à 100 km, et
de séisme profond pour une profondeur de foyer supérieure à 300 km ; cette profondeur n’est
pratiquement jamais supérieure à 700 km.
En surface, les séismes se manifestent par des effets destructeurs variés, qui sont
principalement fonction de leur intensité : ils peuvent être à l’origine de vastes dislocations,
appelées « failles ».
Selon le RPA99/ version 2003 (Art 3. 4. A. 1. a), tout ouvrage dépassant quatre (4)
niveaux ou 14m de hauteur dans la zone IIa, devra être contreventée par des voiles, c’est le
cas de notre structure en se référant à l’article (3. 4. A. 1. a) du RPA99/ version 2003, la
structure sera mixte (voiles+portiques), par conséquent elle présente un aspect intéressant du
point de vue économique.
Dans cette étude On fait appel à un modèle mathématique de calcul à base des éléments
finis qui permettent de simplifier suffisamment le problème pour pouvoir l’analyser, Le
logiciel utiliser est le SAP2000 version.14.1.0.
IV.2. OBJECTIFS ET EXIGENCES
Les premières exigences, lors de la conception d’une structure, sont données par les
normes de construction dans le cas de situations non sismiques. A celles-ci, viennent s’ajouter
des normes assignées à la construction de structures en zone sismique. En effet, la conception
parasismique ne se limite pas au seul dimensionnement, mais met en jeu de nombreux
facteurs comme la rigidité, la capacité de stockage ou la dissipation d’énergie.
Dans le cas particulier de notre projet, les objectifs sont les suivants :

 Eviter l’effondrement de la structure sous l’effet d’une action sismique dans l’intensité
avoisine l’action spécifiée par voie réglementaire (action sismique à l’ELU).
 Limiter les dommages sur des éléments non structuraux sous l’effet d’un séisme moins
intense mais plus fréquent (action sismique à l’ELS). Cet objectif vise les structures à
plusieurs étages pour lesquels leur stabilité doit être assurée à l’ELS.

111
Chapitre IV étude sismique

IV.3. METHODES DE CALCUL


Les règles parasismiques (RPA99 addenda 2003) offrent trois méthodes de calcul :
 La méthode statique équivalente.
 la méthode d’analyse modale spectrale.
 La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.

Pour ce qui est de notre structure, les conditions d’application de la méthode statique
équivalente ne sont pas réunis car elle est irrégulière en plan et en élévation, se situe en zone
IIa et appartient au groupe d’usage 2. Selon les exigences du RPA99/version2003, la méthode
à utiliser dans ce cas est celle de l’analyse modale spectrale, avec calcul de l’effort sismique à
la base par la méthode statique équivalente pour une vérification ultérieure
(RPA99/version2003 article 4.3.6).

IV.4. ANALYSE SISMIQUE DE LA STRUCTURE


La méthode retenue pour l’analyse du comportement sismique de notre structure est la
méthode d’analyse modale spectrale.
L’analyse dynamique se prête probablement mieux à une interprétation réaliste du
comportement d’un bâtiment soumis à des charges sismiques que le calcul statique prescrit
par les codes. Elle servira surtout au calcul des structures dont la configuration est complexe
ou non courante et pour lesquelles la méthode statique équivalente reste insuffisante ou
inacceptable ou autre non- conforme aux conditions exigées par le RPA 99/version2003 pour
un calcul statique équivalent.

Pour les structures symétriques, il faut envisager l’effet des charges sismiques
séparément suivant les deux axes de symétrie, pour les cas non symétriques l’étude doit être
menée pour les deux axes principaux séparément.
Pour mener à bien la méthode de calcul par analyse modale spectrale le calcul de la
force sismique totale est demandé. Ainsi l’effort tranchant à la bas est calculé par la méthode
statique équivalente.
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées
par un système de forces statiques fictives dont les effets sont similaires à ceux de l’action
sismique.

112
Chapitre IV étude sismique

IV.4.1. Estimation de la période fondamentale de la structure


La période empirique peut être calculée de deux manières :
3
1- T1 = CT  hN4 RPA 99 (Article .4.2.4).

0.09 h N
2- T2 =
D
Avec : T  1.3  min(T1 ; T2 )

hN : La hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau


 ℎே = 31.2 ݉
CT : Coefficient fonction du système de contreventement, du type de remplissage

 CT =0.05 RPA (tableau 4.6)


D : est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
On prend la plus petite valeur pour T.
D’où : T1 = 0.66s.
‫)ܺ(ݏ݊݁ݏ‬: ‫ = ܦ‬26.35 ݉ ݀‫ܿ݊݋‬: ܶଶ = 0.54‫ݏ‬.
‫)ܻ(ݏ݊݁ݏ‬: ‫ = ܦ‬13.9 ݉ ݀‫ܶ ∶ ܿ݊݋‬ଶ = 0.75‫ݏ‬.

Donc la période fondamentale statique majorée de 30 % est :

ܶௌ௫ = 1.3 × min(0.54 , 0.75) = 0.702‫ݏ‬

ܶௌ௬ = 1.3 × min(0.75 , 0.75) = 0.975‫ݏ‬

IV.4.2. Calcul de la force sismique totale


Tout bâtiment sera conçu et construit de telle sorte qu’il résiste à la force sismique totale V
appliquées à la base, et qui doit être calculée successivement dans deux directions horizontale
et orthogonale selon la formule suivante :
A D  Q
V W RPA 99 (Article .4.2.3).
R

Avec :

A : Coefficient d’accélération de la zone, dépend du groupe d’usage de la structure et de la


zone sismique. (RPA tableau 4.1)
groupe d'usage 2
Dans notre cas : 
 Zone sismique : IIa A = 0,15

113
Chapitre IV étude sismique

R : Coefficient de comportement global de la structure, il est on fonction du système de


contreventement. Il est donné dans le tableau 4.3 (RPA99/version2003).
Dans notre cas on à un Contreventement mixte  R = 5
Q : facteur de qualité.
6
Sa valeur est donnée par la formule : Q = 1+  p q . RPA 99 (Article .4.2.3).
1

p q : est la pénalité à retenir selon que les critères de qualité q est satisfait ou non.

(Tableau 4.4 du RPA99 addenda 2003)


Tableau IV.1 : Valeurs des pénalités Pq.
Valeurs de p q (x) Valeurs de p q (y)
Critère Q Critère Critère non Critère Critère non
observé observé observé observé
Condition minimale des files porteuses 0.05 0.05
Redondance en plan 0.05 0.05
Régularité en plan 0.05 0.05
Régularité en élévation 0.5 0.05
Contrôle de la qualité des matériaux 0 0
Contrôle de la qualité de la construction 0 0

Donc : ܳ௫ = ܳ௬ = 1.2
D : Facteur d’amplification dynamique moyen, il est fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement ( ) et de la période fondamentale de la structure (T)


2,5 0  T  T2

 T 2
D  2,5 ( 2 ) 3 T2  T  3 s RPA 99 (Article .4.2.3).
 T
 T2 23 3 53
2,5 ( ) ( ) T  3s
 3 T

Avec T1 , T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site et donnée par le


tableau 4.7 (RPA99/version 2003).
ܶଵ = 0.15 ‫ݏ‬
On a un remblai reposant sur une couche de limon marneux (Site S4)
ܶଶ = 0.70 ‫ݏ‬

114
Chapitre IV étude sismique

 : Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :

7
=  0, 7 RPA 99 (Art .4.2.3).
2
Avec :  est le pourcentage (%) d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du
type de la structure et de l’importance des remplissages, voir tableau (4,2 , RPA99/V2003).
On a un contreventement mixte :
Construction auto stable   = 7 ℅.
RPA (Article 4.2.3)
Contreventement par voiles   = 10 ℅.
  8.5%
Donc, pour une construction mixte on prend la moyenne  
  0.816

ܶௌ௫ = 0.702‫ݏ‬
T : Est la période fondamentale de la structure, tel que : ܶௌ௬ = 0.975‫ݏ‬

ଶ ଶ

ܶଶ ൗଷ 0.7 ൗଷ
ܶଶ = 0.7‫ܶ ≤ ݏ‬ௌ௫ ≤ 3‫ ݑ݋ ݀ ݏ‬2.5 ߟ൬ ൰ = 2.5 × 0.816 ൬ ൰ ݀‫ܿ݊݋‬: ‫ܦ‬௫ = 2.03
ܶௌ௫ 0.702

ଶൗ ଶ
ܶଶ ଷ 0.7 ൗଷ
ܶଶ = 0.7‫ܶ ≤ ݏ‬ௌ௬ ≤ 3‫݀ ݏ‬ᇱ‫ ݑ݋‬2.5 ߟቆ ቇ = 2.5 × 0.816 ൬ ൰ ݀‫ܿ݊݋‬: ‫ܦ‬௬ = 1.63
ܶௌ௬ 0.975
W : Poids total de la structure
n
WX  WY   (WGi   WQi ) RPA 99 (Article .4.2.3).
i 1

WGi : Poids dû aux charges permanentes et celles des équipements fixes éventuels solidaires
de la structure.
WQ : Surcharge d’exploitation

 : Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge


d’exploitation et donnée par le tableau (4.5 RPA99),
Bâtiment à usage d’habitation   = 0.2

115
Chapitre IV étude sismique

Tableau IV. 2 : Les poids des différents niveaux


Niveau
WG (KN) βWQ (KN) Wi
3.06
1353.94 72.28 1426.22
6.12
1353.94 72.28 1426.22
9.18
1353.94 72.28 1426.22
12.24
1380.94 89.68 1470.62
15.3
1377.19 76.65 1453.84
18.36
1255.41 88.37 1343.78
21.42
1194.50 79.67 1274.17
24.48
1194.50 79.67 1274.17
27.54
1022.61 67.55 1090.16
30.60 1168.74
1122.66 46.08

Donc : ∑ = 13354.14 KN

Apres calcul de tout les paramètres on à la force sismique totale à la base de la structure est :
‫ܦ × ܣ‬௫ × ܳ௫ 0.15 × 2.03 × 1.2
‫ܺݏ݊݁ݏ‬: ܸ௫ = ×ܹ = × 13354.14
ܴ 5
‫ܦ × ܣ‬௬ × ܳ௬ 0.15 × 1.63 × 1.2
‫ܻݏ݊݁ݏ‬: ܸ௬ = ×ܹ = × 13354.14
ܴ 5

ܸ௫ = 975.92 ‫ܰܭ‬
ܸ௬ = 783.62 ‫ܰܭ‬

IV.4. 3.Méthode d’analyse modale spectrale


Cette méthode peut être utilisée dans tout les cas, et en particulier, dans le cas où la
méthode statique équivalente n’est pas applicable. Puisque notre structure est irrégulière la
méthode dynamique s’impose.

116
Chapitre IV étude sismique

a. Principe
Il est recherché par cette méthode pour chaque mode de vibration, le maximum des
effets engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de
réponse de calcul suivant :
  T Q 
1.25 A1  2.5 1 0  T  T1
  T1  R 
  Q
2.5 1.25A  T1  T  T2
Sa   R
 2/ 3 RPA 99 (Article .4.2.3).
g   Q   T2 
2.5 1.25A    T2  T  3.0 s
  R  T 

  T2 
2/ 3
3
5/ 3
Q
2.5 1.25A      T  3.0 s
 3 T   R

Avec :

A : coefficient d’accélération de zone.

 : Facteur de correction d’amortissement.

R : coefficient de comportement de la structure.

T1, T2 : périodes caractéristiques associées a la catégorie du site.

Q : Facteur de qualité.

Pour notre étude le spectre de réponse est donné par le logiciel (spectre), le graphe
donne Sa/g en fonction du temps.

Figure IV.1: spectre de réponse

117
Chapitre IV étude sismique

b. les hypothèses
1. les masses sont supposées concentrées au niveau des nœuds principaux (nœuds maîtres).
2. seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
3. le nombre de mode à prendre en compte est tel que la somme des taux de participation
des masses modales atteint au moins 90℅ de la masse globale de la structure.
4. Les planchers et les fondations doivent être rigides dans leurs plans.

IV.4. 4. Description de logiciel SAP 2000

Notre structure sera modélisée grâce au logiciel SAP2000 version 14.1.0, Ce dernier est
un logiciel de calcul et de conception des structures d’ingénierie particulièrement adapté aux
bâtiments et ouvrage de génie civil. Il permet en un même environnement la saisie graphique
des ouvrages avec une bibliothèque d’éléments autorisant l’approche du comportement de ce
type de structure. Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des effets statiques et
dynamiques avec des compléments de conception et de vérification des structures en béton
armé et charpente métallique.

Le post-processeur graphique disponible facilite considérablement l’interprétation et


l’exploitation des résultats et la mise en forme des notes de calcul et des rapports explicatifs.

Lors de la modélisation on doit déterminer les caractéristiques géométriques de la


structure pour les faire introduire aux niveaux des nœuds maitres.

 Caractéristique géométriques de la structure

Le calcul des caractéristiques géométriques à été fait avec le logiciel SOCOTEC, les
résultats de calcul sont montré dans le tableau :
Tableau IV.3 : Caractéristiques géométriques des planchers corps creux
Niveau
Ai (m²) XG (m) YG (m) IX (m4) IY (m4)
3.06
253.59 13.18 10.24 2299.36 14113.85
6.12
253.59 13.18 10.24 2299.36 14113.85
9.18
253.59 13.18 10.24 2299.36 14113.85
12.24
340.57 13.63 8.65 4980.11 20346.61
15.3
307.59 13.68 8.02 3675.65 18133.45
18.36
275.38 13.82 7.43 2749.5 15651.84

118
Chapitre IV étude sismique

21.42
267.17 14.13 7.29 2592.15 14736.89
24.48
214.37 15.8 7.02 2056.73 8260.16
27.54
187.67 14.96 6.66 1724.74 6594.6
30.60
170.39 15.85 6.48 1627.30 5083.11

Avec :
Ai : Surface du plancher au niveau i.
XG : Abscisse du centre de gravité du niveau.
YG : Ordonné du centre de gravité du niveau.
IX : Inertie du niveau par rapport à l’axe X.
IY : Inertie du niveau par rapport à l’axe Y.

 Calcul des caractéristiques des nœuds maitres

Le SAP2000 prend en considération les poids propres des éléments porteurs tels que les
poteaux, poutres et voiles.
Le bloc masse pour le chargement du nœud maître se fait alors comme suit :
Wi
mi 
g
Avec : Wi  WG  WQ

WG : Poids dû aux charges permanentes des planchers corps creux

WQ : Poids dû aux surcharges d’exploitation des planchers

g = 9.81 m/s²
mi
I mz   (I X  IY )
Ai

119
Chapitre IV étude sismique

Tableau IV.4. : Caractéristiques géométriques du nœud mètre


Niveau
Ai (m)2 Wi (KN) mi (KN) Imz (KN.m2)
3.06 145.38
253.59 1426.22 9409.48
6.12 145.38
253.59 1426.22 9409.48
9.18 145.38
253.59 1426.22 9409.48
12.24 149.91
340.57 1470.62 12343.47
15.3
307.59 1453.84 148.19 10507.13
18.36
275.38 1343.78 136.98 9153.22
21.42
267.17 1274.17 129.88 8424.20
24.48
214.37 1274.17 129.88 6250.67
27.54
187.67 1090.16 111.12 4925.90
30.60 1168.74 119.13
170.39 4691.65

 Disposition des voiles


Après plusieurs essais de disposition des voiles, et de modification de la langueur et
l’épaisseur de voile on a retenu la disposition représente ci-dessous.
Cette disposition nous a permit d’éviter un mode de torsion au premier mode et répondre
favorablement aux conditions du RPA99 /2003.

Figure IV. 2.: disposition des voiles

120
Chapitre IV étude sismique

 Interprétation des résultats de l’analyse dynamique donnée par SAP2000V14.2.2

Figure IV.3 : 1ere mode de déformation (translation suivant x-x)

Figure IV.4.: 2eme mode de déformation (translation suivant y-y)

121
Chapitre IV étude sismique

Figure IV.5. : 4eme mode de déformation (torsion au tour de z-z)

 Analyse des résultats


On voit bien que la période fondamentale de vibration est inférieure à celle calcule par
la formule empirique du RPA 99 majorée de 30℅ (T=0.64633s ≤ Tst =0.702s).
La participation modale du 1ere mode suivant le sens x-x prépondérant ce qui donne un
mode de translation suivant le sens x-x tel que montré sur la figure IV.3 et on constate que la
2eme est aussi un mode de translation suivant y-y, tel que montré sur la figure IV.4).

 Périodes de vibration et taux de participation des masses modales

Le taux de participation massique tel qu’il est exigé par le RPA99-2003 doit être
supérieur à 90% .le tableau suivant donne la participation massique pour chaque mode

122
Chapitre IV étude sismique

Tableau IV.5 : Période de vibration et taux de participation massique


Période Mode individuel (unites) Somme cumulée (%)
Mode
(s) UX UY UZ UX UY UZ
-08
1 0,64632 0,11865 0,0000637 9,92x10 0,1186 0,0000637 9,92x10-08
2 0,4794 0,00111 0,36135 0,0000235 0,1197 0,36141 0,000023
3 0.4165 0.21639 0.00035 7.40x10-07 0.3315 0.36484 0.000023
4 0.3990 0.03535 0.00186 0.0000058 0.3668 0.3667 0.000029
. . . . . . . .
10 0,09453 0,00000141 0,0000160 0,28013 0,4795 0,86587 0,28023
11 0,08751 0,00077 0,04129 0,00083 0,4802 0,90716 0,28106
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
108 0,03604 0,00117 0,0000940 0,00438 0,8995 0,98668 0,80747
109 0,03590 0,00242 0,0000664 0,0000425 0,9019 0,98674 0,80752

 Vérification de l’interaction voiles portiques

Les charges horizontales et verticales sont reprises conjointement par les voiles et les
portiques proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de
leurs interactions à tous les niveaux.
Selon le RPA (art 3.4.4.a), l’interaction est vérifiée si les deux conditions suivantes sont
satisfaites :
- Les portiques doivent reprendre au moins 25% de l’effort tranchant d’étage.
- Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% de l’effort vertical.
a) Sous charges verticales

F portiques
 80% Pourcentage des charges verticales reprises par les portiques.
F portiques   Fvoiles

F voiles
 20% Pourcentage des charges verticales reprises par les voiles.
F portiques   Fvoiles

123
Chapitre IV étude sismique

Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus

Tableau IV. 6 : Vérification de l’interaction sous charges verticale

Niveaux Portiques (KN) Voiles (KN) Portiques (%) Voiles (%)

Entre sol 4 31016,273 2634,109 92,1721 7,8279

Entre sol 3 28009,885 2374,058 92,1865 7,8135

Entre sol 2 23575,625 2273,885 91,2034 8,7966

Entre sol 1 19426,565 2022,626 90,5702 9,4298

RDC 19774,025 1951,816 91,0162 8,9838

1ere étage 15463,894 2110,486 87,9911 12,0089

2eme étage 11366,565 1767,449 86,543 13,457

3eme étage 7656,555 1261,602 85,8536 14,1464

4eme étage 4736,767 818,719 85,2629 14,7371

5eme étage 2233,885 392 85,0717 14,9283

b) Sous charges horizontales

F portiques
 25% Pourcentage des charges horizontales reprises par les portiques.
F portiques + Fvoiles

F voiles
 75% Pourcentage des charges horizontales reprises par les voiles.
F portiques   Fvoiles

124
Chapitre IV étude sismique

Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus


Tableau IV. 7 : Vérification de l’interaction sous charges horizontales

Sens X-X Sens Y-Y


Niveau
Portiques Voiles P (%) V (%) Portiques Voiles P (%) V (%)
Entre
927,124 1085,58 46,0635 53,936 623,023 201,304 75,5796 24,4204
sol 4

Entre
222,619 223,574 49,893 50,107 175,558 55,438 76,0005 23,9995
sol 3

Entre
180,283 201,232 47,2545 52,745 167,503 34,812 82,7932 17,2068
sol 2

Entre
193,825 257,973 42,9008 57,099 254,884 88,586 74,2085 25,7915
sol 1

RDC 183,538 154,268 54,3324 45,667 137,556 109,395 55,7017 44,2983

1ere 157,204 316,754 33,1683 66,831 126,307 134,856 48,3633 51,6367


étage
2eme 250,432 283,417 46,9106 53,089 451,994 288,663 61,0261 38,9739
étage
3eme 285,334 161,71 63,8268 36,173 490,078 123,292 79,8992 20,1008
étage
4eme 192,927 151,957 55,9397 44,060 284,999 185,688 60,5496 39,4504
étage
5eme 175,031 60,866 74,1981 25,801 228,173 66,722 77,3743 22,6257
étage

 Analyse des résultats : On remarque que l'interaction portique-voiles sous charges


verticales et horizontales est vérifiée dans tous les étages.

 Vérification de la résultante des forces sismiques


En se référant à l’article 4-3-6 du RPA99/Version2003, la résultante des forces
sismiques à la base Vdy obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit pas être
inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode statique
équivalente Vst., nous avons :

125
Chapitre IV étude sismique

Tableau ІV.8 : Vérification de l’effort tranchant à la base


Vdyn
V st (KN) Vdyn (KN) observation
Vst

Sens xx 975.92 2012.707 2.062 Vérifie


Sens yy 783.62 824.327 1.051 Vérifie

 Vérification vis-à-vis des déplacements


Le déplacement horizontal à chaque niveau K de la structure est calculé par :
 k  R   ek RPA99/version2003 (Article 4.4.3)

 ek : Déplacement dû aux forces Fi


R : Coefficient de comportement (R=5).
Le déplacement relatif au niveau K par rapport au niveau K-1 est égal à :  k   k   k 1
Le RPA (article 5.10) exige que le déplacement relatif soit inférieur à 1% de la hauteur de
l’étage, C à d :  k  1%  he .

he : Étant la hauteur de l’étage.


Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus.

Tableau IV.9 : Vérification des déplacements de la structure

Sens X-X Sens Y-Y


hk K K
Niveau  ek k  k 1 k hK
 ek k  k 1 k hK
(cm)
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
(%) (%)

5eme
306 0.52 2.6 1.95 0.65 0.21 0.91 4.55 3.5 1.05 0.34
étage

4eme
306 0.39 1.95 1.3 0.55 0.179 0.7 3.5 2.3 1.2 0.39
étage

3eme
306 0.26 1.3 0.7 0.6 0.19 0.46 2.3 1.05 1.25 0.4
étage

2eme
306 0.14 0.7 0.35 0.35 0.11 0.21 1.05 0.2 0.85 0.27
étage

126
Chapitre IV étude sismique

1ere
306 0.07 0.35 0.15 0.2 0.065 0.04 0.2 0.1 0.1 0.032
étage

RDC 306 0.03 0.15 0 0.15 0.049 0.02 0.1 0 0.1 0.032

Entre
306 0 0 0.2 -0.2 0.065 0 0 0.2 -0.2 0.065
sol 1

Entre
306 0.04 0.2 0.4 -0.2 0.065 0.04 0.2 0.35 -0.15 0.049
sol 2

Entre
306 0.08 0.4 0.35 0.05 0.016 0.07 0.35 0.2 0.15 0.049
sol 3

Entre
306 0.07 0.35 0 0.35 0.11 0.04 0.2 0 0.2 0.065
sol 4

 Analyse des résultats : les résultats du tableau montrent que les déplacements relatifs
entre étages sont inférieurs à 1% de la hauteur d’étage.

 Justification vis-à-vis de l’effet P-


L’effet P-(effet de second ordre) est l’effet dû aux charges verticales après
déplacement. Il est peut être négligé si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
p  K
 K  0,1 ; Tel que : RPA99/2003(Article 5.9)
VK  h k

p k : Poids total de la structure et des charges d’exploitations associées au dessus du


n
niveau « k » ; avec : p k   ( WGi    WQi ) RPA99/2003(Article 5.9)
i 1
n
vk : Effort tranchant d’étage de niveau « k ». vk   fi
i 1

 k : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».

hk : Hauteur de l’étage « k ».

 Si 0,1<  k <0,2, l’effet P- peut être pris en compte de manière approximative en

amplifiant les effets de l’action sismique calculée au moyens d’une analyse élastique du
1
premier ordre par le facteur .
1
 Si  k >0,2 la structure est partiellement instable elle doit être redimensionnée.

127
Chapitre IV étude sismique

Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus :


Tableau IV.10 : Vérification a L’effet P-.
Sens x-x’ Sens y-y’
Hauteur hk
Niveau Pk (KN) ∆k θk ∆k Vk θk
(m) (cm) Vk (KN)
(cm) (cm) (cm) (KN) (cm)
5eme
30.6 306 1168.74 0.65 235.897 0.010 1.05 294.895 0.013
étage

4eme
27.54 306 2258.9 0.55 344.884 0.011 1.2 470.687 0.018
étage

3eme
24.48 306 3533.07 0.6 447.044 0.015 1.25 613.37 0.023
étage

2eme
21.42 306 4807.24 0.35 533.849 0.010 0.85 740.657 0.018
étage

1ere 18.36 306 6151.02 0.2 473.958 0.008 0.1 261.163 0.007
étage
RDC 15.3 306 7604.86 0.15 337.806 0.011 0.1 246.951 0.010

Entre 12.24 306 9075.48 -0.2 451.798 0.013 -0.2 343.47 0.017
sol 1
Entre 9.18 306 10501.7 -0.2 381.515 0.018 -0.15 202.315 0.025
sol 2
Entre 6.12 306 11927.92 0.05 446.193 0.004 0.15 230.996 0.025
sol 3
Entre 3.06 306 13354.14 0.35 2012.707 0.007 0.2 824.327 0.010
sol 4

 Analyse des résultats : On voit bien que la condition   0.1 est satisfaite, d’où les effets
du 2eme ordre peuvent être négligés.

 Vérification de l’effort normal réduit


Dans le but d’éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitation d’ensemble
due au séisme, le RPA (article 7.4.3.1) exige que l’effort normal de compression de calcul soit
limité par la condition suivante :

Nd
  0.30  N d  0.3  Bc  f c 28
Bc . f c 28

128
Chapitre IV étude sismique

Avec : N d : désigne l’effort normale de calcul s’exerçant sur une section de béton

Bc : Est l’aire (section brute) de cette dernière

f cj : Est la résistance caractéristique du béton

Il est à noter que les sections des poteaux ont été revues à la hausse pour tous les
niveaux. Ceci à été fait dans le but de vérifier l’interaction voile-portique exigée par le RPA.
La vérification de l’effort normal réduit donne les résultats suivants pour notre cas :
Tableau IV.11 : Vérification de l’effort normal réduit.

Niveaux Bc (cm2) N d (KN) v Remarque

Entre sol 4 55 × 50 2006.392 0.291 Vérifie


Entre sol 3 55 × 50 1778.549 0.258 Vérifie

Entre sol 2 50 × 45 1562.398 0.277 Vérifie


Entre sol 1 50 × 45 1359.525 0.241 Vérifie

RDC 45 × 40 1160.655 0.257 Vérifie


45 × 40 957.517 0.170
1ere étage Vérifie

2eme étage 40 × 35 753.055 0.215 Vérifie


40 × 35 553.165 0.158
3eme étage Vérifie

4eme étage 35 × 30 352.89 0.134 Vérifie


35 × 30 179.701 0.068
5eme étage Vérifie

 Analyse des résultats : On remarque que le rapport  ne dépasse pas la valeur de 0.3.
Donc les sections des poteaux choisies sont suffisantes.

VI.5. CONCLUSION
Lors de la modélisation l’exigence qui a conditionnée les dimensions des poteaux,
poutres et même la disposition des voiles a été la condition de l’interaction voile-portique.
En vérifiant cette interaction ; les autres conditions du RPA se retrouvent vérifiées d’elles
même (période de vibration, taux de participation massique, effet P- et effort normal réduit).

129
Chapitre IV étude sismique

Les sections des poteaux déjà définies par le pré dimensionnement ont été
augmentées et ont les nouvelles sections suivantes :
 entre sol 4 et 3:(b×h) = (55×50) cm2,
 entre sol 2 et 1 :(b×h) = (50×45) cm2,
 RDC et 1ere étage : (b×h) = (45×40) cm2,
 2emeet 3em étage = (b×h) = (40×35) cm2,
 4emeet 5em étage = (b×h) = (35×30) cm2

130
Chapitre V calcul des éléments principaux

V.1. INTRODUCTION :

Une construction parasismique en béton armé demeure résistante avant et après le


séisme grâce a ces éléments principaux (voiles, poteaux, poutres). Cependant ces derniers
doivent être bien armés (ferraillés) et bien disposés pour qu’ils puissent reprendre tous genres
de sollicitations.

V.2. ETUDE DES POTEAUX :

Les poteaux sont des éléments verticaux qui ont pour rôle de transmettre les charges
apportées par les poutres aux fondations, leur ferraillage se fait à la flexion composée avec
les couples de sollicitations suivants :

 Le moment maximal ( Mmax ) et l’effort normal correspondant ( Ncorr ).

 L’effort normal maximal ( Nmax ) et le moment correspondant ( M corr ).

 L’effort normal minimal ( Nmin ) et le moment correspondant ( M corr ).

Les combinaisons utilisées pour la détermination des sollicitations précédentes sont :


1) 1.35G + 1.5Q (E.L.U)
2) G + Q (E.L.S)
3) G + Q + E
4) G + Q - E
5) 0.8G + E
6) 0.8G - E

V.2.1. Les recommandations du RPA 99/2003

a) Les armatures longitudinales Art (7.4.2.1)


Les armatures longitudinales doivent être de haute adhérence, droites et sans crochets :
 Le pourcentage minimal sera de 0.8 % de la section du poteau en zone IIa.
 Le pourcentage maximal sera de 4 % de la section du poteau en zones courantes.
6% de la section du poteau en zone de recouvrement.
 Le diamètre minimum des armatures longitudinales est de 12 mm.
 La longueur minimale des recouvrements est de : 40   en zone IIa.
 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser
25 cm en zone IIa.

131
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Les jonctions par recouvrement doivent être faites à l’extérieur des zones nodales.

La zone nodale est constituée par le nœud poutres-poteaux proprement dit et les extrémités
des barres qui y concourent, les longueurs à prendre en compte pour chaque barre sont
données dans la figure V.I :
he
h' = Max ( ; b1 ; h1 ;60 cm)
6
l '  2 h

he : est la hauteur de l’étage

Figure .V.1. Schémas de la zone nodale

b1 , h1 : Dimensions de la section transversale du poteau.

Les valeurs numériques relatives à notre projet conformément aux prescriptions du RPA99
sont apportées dans le tableau suivant :
Tableau V.1. : Armatures longitudinales minimales et maximales dans les poteaux selon le
RPA99/version2003
Amax (cm²) (RPA)
Section du Amin (cm²)
Niveaux Zone de
poteau (cm²) (RPA) zone courante
recouvrement

4eme et 3eme Entre sol 55 × 50 22 110 165

1er et 2eme Entre sol 50 × 45 18 90 135

RDC et 1er étage 45 × 40 14.4 72 108

2eme et 3eme étage 40 × 35 11.2 56 84

4eme et 5eme étage 35 × 30 8.4 42 63

132
Chapitre V calcul des éléments principaux

b) Armatures transversales :
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule :

At a Vu
 (Art 7.4.2.2)
t h1 . f e

Avec : Vu : L’effort tranchant de calcul.

h1 : Hauteur totale de la section brute.

fe : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.

a : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant ; il est pris égal à 2,5 si l’élancement géométrique g dans la direction considérée

est supérieur ou égal à 5 et à 3,75 dans le cas contraire.


t : L’espacement des armatures transversales dont la valeur est déterminé par la
formule précédente; par ailleurs la valeur max de cet espacement est fixée comme suit :
 Dans la zone nodale : t  Min (10 l ,15 cm)

 Dans la zone courante : t '  15 l en zone ІІa (Art 7.4.2.2)

Où : l est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.

At
La quantité d’armatures transversales minimales : en % est donnée comme suit :
t . b1

 Atmin  0.3% (t  b1 ) si g  5

 Atmin  0.8% (t  b1 ) si g  3

ܵ݅3 < ߣ௚ < 5 ∶Interpoler entre les valeurs limites précédentes


 g : est l’élancement géométrique du poteau.

l l 
g   f ou f  ; Avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de la
a b

déformation considérée, et l f : longueur de flambement du poteau.

Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite
de 10t minimum ;
Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et diamètre
suffisants ( cheminées > 12 cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute la
hauteur des poteaux. Art (7.4.2.2)

133
Chapitre V calcul des éléments principaux

Par ailleurs, en cas d’utilisation de poteaux circulaires, il y a lieu d’utiliser des cerces
droites individuelles (les cerces hélicoïdales continues sont interdites)

V.2.2.sollicitations dans les poteaux :

Tableau V.2 : Sollicitations dans les poteaux

Mmax , Ncorresp Nmax , Mcorresp Nmin, Mcorresp


Poteaux
Mmax Ncorresp Nmax Mcorresp Nmin Mcorresp
(KN.m) (KN) (KN) (KN.m) (KN) (KN.m)
55 × 50 75.442 -716.122 -202.367 33.974 -2006.392 -10.03
50 × 45 41.607 -955.883 -216.728 6.52 -1562.398 -36.543
45 × 40 42.658 -873.481 -21.908 -13.096 -1160.655 34.723
40 × 35 55.054 -423.474 136.773 8.62 -753.055 -21.331
35 × 30 40.419 -138.284 28.196 0.647 -352.89 20.002

Les sollicitations dans les poteaux sont extraites du logiciel SAP2000 qui a été utilisé dans la
modélisation au chapitre précédent.

V.2.3. Ferraillage des poteaux :

a) Armatures longitudinales :

Les poteaux sont ferraillés par le maximum obtenu, après comparaison entre les
ferraillages donnés par le RPA en zone ІІa, celui donné par l’application du logiciel du
SAP2000.

Les résultats du ferraillage adopté pour les poteaux sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau V.3. : Les Armatures longitudinales dans les poteaux.


Amin Acal
M Aadopté
Niveau Section N (KN) (RPA) (SAP 2000)
(KN.m) cm2
cm2 cm2
75.442 -716.122
4eme et 3eme 4HA20+8HA16
55 × 50 33.974 -202.367 22 27.5
Entre sol =28.64
-10.03 -2006.392
41.607 -955.883
2eme et 1er 18
50 × 45 6.52 -216.728 22.5 12HA16= 28.64
Entre sol -36.543 -1562.398

134
Chapitre V calcul des éléments principaux

42.658 -873.481
RDC et 1er 4 HA16+8HA14
45 × 40 -13.096 -21.908 14.4 18
étage =20.36
34.723 -1160.655
55.054 -423.474
2eme et 3eme 4 HA16+4HA14
40 × 35 8.62 136.773 11.2 14
étage =14.2
-21.331 -753.055
40.419 -138.284
4eme et 5eme 0.647 28.196 4 HA14+4HA12
35 × 30 8.4 10.5
étage =10.68
20.002 -352.89

b) armatures transversales :

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule RPA99
(Article 7.4.2.2) suivante :
At   Vu

t h1  f e
Où : Vu : Effort tranchant de calcul.
h1 : Hauteur total de la section brute.
fe : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversales.
t : Espacement entre les armatures transversales telle que :
- t  min(10  l ,15cm) (zone nodale).

- t  15  l (zone courante).

l : Diamètre minimum des armatures longitudinales du poteau.


 : Coefficient correcteur qui tient compte du mode de rupture par effort tranchant.
-  =2.5 si  g  5 .

-  =3.75 si  g  5 ; (  g élancement géométrique).

At
La quantité d’armatures transversales minimales en pourcentage est :
t  b1

- 0.3% si  g  5

- 0.8% si  g  3

- Interpoler entre les valeurs limites précédentes si 3   g  5 .

Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur
droite au minimum de 10 .

135
Chapitre V calcul des éléments principaux

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau V.4. : Les Armatures transversales dans les poteaux.


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
Section
55 × 50 50 × 45 45 × 40 40 × 35 35 × 30
(cm2)
 l . max (cm) 2 1.6 1.6 1.6 1.4
 l . min (cm) 1.6 1.6 1.4 1.4 1.2
l f (cm) 214.2 214.2 214.2 214.2 214.2
g 3.894 4.284 4.76 5.355 6.12
a 3.75 3.75 3.75 2.5 2.5
Vu (KN) 49.364 26.828 27.148 36.559 34.138
lr (cm) 80 64 64 64 56
t zone nodale
10 10 10 10 10
(cm)
t ' zone courante
20 20 20 20 15
(cm)
At (cm2) 1.85 1.117 1.272 1.3 1.06
t 2
A min (cm )
2.75 2.475 2.2 1.05 0.9
z.nodale
Atmin (cm2)
5.5 4.95 4.4 2.1 1.35
z.courante
At adopté (cm2) 6.1 5.42 4.74 2.58 2.01
Nombre de
4HA12+2HA10 2HA12+4HA10 6HA10 2HA10+2HA8 4HA8
barres

Conformément au RPA et au BAEL 91, le diamètre des armatures transversales est :


lmax 20
t   6.66  condition vérifiée
3 3
V.2.4) Vérifications :
a) vérification au flambement (effort normal ultime) :
Selon le BAEL91 (art 4.4.1), les éléments soumis à la flexion composée doivent être
justifiés vis-à-vis de l’état limite ultime de stabilité de forme (flambement).
L’effort normal ultime est définit comme étant l’effort axial maximal que peut supporter
un poteau sans subir des instabilités par flambement. La vérification se fait pour les poteaux
les plus sollicités à chaque niveau.

136
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Critère de la stabilité de forme :

D’après le CBA93 on doit vérifier que :


B f Af 
N u     r c 28  s e  …………Art (B.8.2.1)
 0.9   b s 
Avec :
Br . : Section réduite du béton

 b = 1.5 : Coefficient de sécurité de béton (cas durable).


 s = 1.15 coefficient de sécurité de l’acier.
 : Coefficient réducteur qui est fonction de l’élancement  .
As : Section d’acier comprimée prise en compte dans le calcul.

 0.85
 si:   50

2
  
1 0.2  
  35 

   0.6  
50
si: 50    70
 
lf I
Tel que :   avec i 
i bh
I : Moment d’inertie :
b  h3 lf
Cas d’une section rectangulaire : I     3.46 
12 h
Avec l f : Longueur de flambement.

l f = 0.7  l0

Br = (a-2)  (b-2) Pour le poteau rectangulaire.

  2 
2

Br = Pour le poteau circulaire.


4
a : Largeur de la section nette

Avec : b: Hauteur de la section nette
: Diamètre de la section nette

As : Section d’armature.

137
Chapitre V calcul des éléments principaux

Les résultats de vérification des poteaux au flambement sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau V.5. Vérification du flambement des poteaux
L0 Lf I x10-3 As Br Nu Numax
Niveau  α
(m) (m) (m4) (cm²) (m²) (KN) (KN)
4eme et
3eme Entre 3.06 2.142 5.729 14.875 0.820 28.64 0.2544 4679.97 2006.392
sol
2eme et 1er
3.06 2.142 3.796 16.604 0.813 24.2 0.2064 3791.8 1562.398
Entre sol
RDC et
3.06 2.142 2.4 18.626 0.804 20.36 0.1634 3002.216 1160.655
1er étage
2eme et
3.06 2.142 1.429 21.207 0.791 14.2 0.1216 2171.9 753.055
3eme étage
4eme et
3.06 2.142 0.7875 24.906 0.771 10.68 0.0924 1605.676 352.89
5eme étage

On remarque bien que Nmax < Nul pour tous les niveaux de notre structure, donc il n’y
pas de risque de flambement.
 Vérification des contraintes de compression

Étant donné que la fissuration est peu nuisible, on va entamer la vérification des
poteaux les plus sollicités à chaque niveau, à la contrainte de compression du béton
seulement, et pour cela nous allons procéder comme suit :
N M ser  v A
 bc     b  0.6  f c 28  15 MPa v
S I gg

b v
I gg   (v3  v'3 )  15  As'  (v  d ')2  15  As  (d  v)2 A
3
b Figure. V.2. Section d’un poteau
A '  0  I gg   (v3  v'3 )  15  As  (d  v)2
3
1 b  h2
v (  15  As  d )
B 2
 '  h  Et d  0.9  h
B  b  h  15  A s

138
Chapitre V calcul des éléments principaux

Tableau V.6 : Vérification des contraintes dans le béton


d A V V’ Iggx10-3 Nser Mser  bc
Niveau 4
Observation
(cm) (cm²) (cm) (cm) (m ) (KN) (KN.m) (MPa)
4eme et 3eme
45 28.64 32.02 17.98 7.164 1460.45 23.194 6.347 Vérifiée
Entre sol
2eme et 1er
40.5 24.2 29.034 15.966 4.758 1137.88 29.886 6.88 Vérifiée
Entre sol
RDC et
36 20.36 26.108 13.892 3.029 846.076 30.911 7.364 Vérifiée
1er étage
2eme et 3eme
31.5 14.2 22.292 12.708 1.712 549.112 27.71 7.53 Vérifiée
étage
4eme et 5eme
27 10.68 19.119 10.881 0.927 257.869 19.522 6.482 Vérifiée
étage

 Vérification aux sollicitations tangentielles

Selon le RPA99/version2003 (Article 7.4.3.2), la contrainte de cisaillement


conventionnelle de calcul dans le béton  bu sous combinaison sismique doit être inférieure ou
égale à la valeur limite suivante :

0.075 si : g  5
 bu   d  f c 28  
Avec : d 
0.04 si : g  5
D’où, on doit avoir :
Vu
 bu    bu
b0  d
Les résultats de calculs effectués sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau V.7. Vérification des contraintes tangentielles


 
Niveau Lf(m) g d d(cm) Vu(KN Observation
(MPa) (MPa)
4eme et 3eme
2.142 3.894 0.04 45 49.364 0.199 1 Vérifiée
Entre sol
2eme et 1er
2.142 4.284 0.04 40.5 36.443 0.179 1 Vérifiée
Entre sol

139
Chapitre V calcul des éléments principaux

RDC et
2.142 4.76 0.04 36 29.797 0.183 1 Vérifiée
1er étage
2eme et 3eme
2.142 5.355 0.075 31.5 46.433 0.368 1.875 Vérifiée
étage
4eme et 5eme
2.142 6.12 0.075 27 34.138 0.361 1.875 Vérifiée
étage
V.2.4.4. Disposition constructive des poteaux
 Longueur de recouvrement
Lr  40   :
  20 mm  Lr  40  2  80cm.
On adopte : Lr  85cm.
  16 mm  Lr  40  1.6  64cm.
On adopte : Lr  70cm.
  14 mm  Lr  40  1.4  56cm.
On adopte : Lr  60cm.

Ф = 12mm Lr >48cm
On adopte Lr = 50 cm

 Détermination de la zone nodale


La détermination de la zone nodale est nécessaire car à ce niveau qu’on disposera les
armatures transversales d’une façon à avoir des espacements très rapprochés à cause de la
sensibilité de cet endroit qu’est constitué par le nœud poteau poutre.
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible à l’extérieur de ces zones
nodales sensibles.
La longueur à prendre en compte pour chaque barre est donnée dans la figure suivante.
Avec :
he
h  max( ; h1 ; b1 ; 60cm)
6
L  2h
he : Hauteur de chaque niveau.

140
Chapitre V calcul des éléments principaux

h'

6x10

7x20

Lr
6x10

6x10
Réduction
des sections
des poteaux
7x20

6x10

Figure V. 3 : Disposition des armatures des poteaux

On a he est la même pour tous les étages


‫ܮ‬ᇱ = 2 × 45 = 90 ܿ݉
ℎᇱ = max(51; 55 ; 50 ; 60) ܿ݉ = 60ܿ݉

141
Chapitre V calcul des éléments principaux

V.2.5. Le schéma de ferraillage des poteaux

Figure V.4 : schéma de ferraillage des poteaux

Ferraillage des poteaux de l’entre Ferraillage des poteaux de l’entre


sol 4 et 3 sol 2 et 1

Ferraillage des poteaux du RDC et Ferraillage des poteaux du 2eme et


1er étage 3eme étage

Ferraillage des poteaux du 4eme et


5eme étage

142
Chapitre V calcul des éléments principaux

V.3) ETUDE DES POUTRES


Les poutres sont sollicitées en flexion simple, sous un moment fléchissant et un effort
tranchant. Le moment fléchissant permet la détermination des dimensions des armatures
longitudinales. L’effort tranchant permet de déterminer les armatures transversales.
On distingue trois types de poutres, les poutres principales qui constituent des appuis aux
poutrelles, les poutres secondaires qui assurent le chaînage, et les poutres palières.
Après détermination des sollicitations (M, N, T) on procède au ferraillage en respectant les
prescriptions données par le RPA99 version 2003 et celles données par le BAEL91.
Les poutres sont étudiées en tenant compte des efforts donnés par le logiciel SAP2000,
combinés par les combinaisons les plus défavorables données par le RPA99 version2003
suivantes :
1 .35  G  1 .5  Q
GQ
GQE Article ( 5.2)
0 .8  G  E
0 .8  G  E
V.3.1) Recommandation du RPA99
a) Coffrage :
Les poutres doivent respecter les dimensions ci-après :

 b  20cm

 h  30cm Article (7.5.1)
 b  1.5 h  b
 max 1

b) Ferraillage :
 Les armatures longitudinales :
 Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la
poutre est de 0.5% de la section de la poutre.
 Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
4% de la section de la poutre en zone courante.
6% de la section de la poutre en zone de recouvrement.
 Les poutres supportant de faibles charges verticales et sollicitées principalement par
les forces latérales sismiques doivent avoir des armatures symétriques avec une
section en travée au moins égale à la moitié de la section sur appui.
 La longueur minimale des recouvrements est de :

143
Chapitre V calcul des éléments principaux

40  En zone ІІa.

avec :max : est le diamétre maximale utilisé.


 L’ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de
rive et d’angle doit être effectué conformément à la figure V., avec des crochets à 90°.
Cette même figure comporte les autres dispositions constructives et quantités
minimales d’armatures.
 Les cadres du nœud disposés comme armatures transversales des poteaux, sont
constitués de 2U superposés formant un carré ou un rectangle (là où les circonstances
s’y prêtent, des cadres traditionnels peuvent également être utilisés).
 Les directions de recouvrement de ces U doivent être alternées, néanmoins, il faudra
veiller à ce qu’au moins un coté fermé des U d’un cadre soit disposé de sorte à
s’opposer à la poussé au vide des crochets droits des armatures longitudinales des
poutres.
 On doit avoir un espacement maximum de 10 cm entre deux cadres et un minimum de
trois cadres par nœuds.

 Détail d’un cours d’armatures transversales de la zone nodale :

Figure V.5 : 2U superposés (avec alternance dans l’orientation)

 Les armatures transversales :


 La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par : At = 0.003St ×b
 L’espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
Dans la zone nodale :
h
Minimum de : S t  min( ,12   l ).
4
h
En dehors de la zone nodale : S t  Avec : h : La hauteur de la poutre
2

144
Chapitre V calcul des éléments principaux

 La valeur du diamètre l des armatures longitudinales à prendre est le plus petit


diamètre utilisé, et dans le cas d’une section en travée avec armatures comprimées.
C’est le diamètre le plus petit des aciers comprimés.
 Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu
d’appui ou de l’encastrement.

Figure. V.6 : Dispositions constructives des portiques

c) Les armatures longitudinales min et max données par le RPA


Les valeurs numériques des armatures longitudinales relatives aux prescriptions du
RPA99/version2003 sont illustrées dans le tableau ci-dessous :

145
Chapitre V calcul des éléments principaux

Tableau V.8: Armatures longitudinales minimales et maximales dans les poutres selon le
RPA.
Section Amax (cm2)
Amin
Type de poutres zone de
2 (cm2) zone courante
(cm ) recouvrement
Principale 30×45 6.75 54 81
Secondaire 30×35 5.25 42 63

V.3.2. Ferraillage des poutres


 Armatures longitudinales

Pour le ferraillage des poutres, on utilise le logiciel SAP2000, les sections adoptées
doivent respecter la condition minimale d’armatures du RPA99/version03

Tableau V. 9 : Armatures longitudinales des poutres

Type de Acal Amin


Niveau Section Localisation 2 2
Aadop (cm2)
poutre (cm ) (cm )
Appuis 5.64 6HA12 = 6.79
Principales 30×45 6.75
travées 3.90 6HA12 = 6.79
Terrasse
Appuis 6.39 6HA12 = 6.79
Secondaires 30×35 5.25
travées 3.78 3HA16=6.03
Appuis 8.80 6HA14 = 9.24
Principales 30×45 6.75
Etages travées 5.37 6HA12 = 6.79
d’habitation Appuis 6.18 6HA12 = 6.79
Secondaires 30×35 5.25
travées 4.96 3HA16=6.03

 Longueur de recouvrement
Soit lr la longueur de recouvrement
Telle que : lr  40l
∅௟ = 14 ݉ ݉ ݀' ‫ݑ݋‬ ݈௥ > 56 ܿ݉
∅௟ = 12 ݉ ݉ ݀' ‫ݑ݋‬ ݈௥ > 48 ܿ݉
Soit : lr = 60cm

146
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Armatures transversales
 Diamètre des armatures transversales

Soit t le diamètre des armatures transversales

 h b 
Telle que : t  min  l ; ;  BAEL91 (article H.III.3)
 35 10 
a) Poutres principales
450 300
∅ ≤ min ൬14 ; ; ൰ = min (14 ; 12.85 ; 30)
35 10

Donc on prend  t  10mm

b) Poutres secondaires

 350 300 
  min  14 ; ;   min(14 ; 10 ; 30)
 35 10 

Donc on prend  t  10mm

On prend 4T10 = 3.14cm2 (un cadre et un étrier) pour les poutres principales et les poutres
secondaires.
 Espacement des armatures transversales

Le cas le plus défavorable des espacements d’armatures transversales est donné selon
le RPA99/version 2003 (art 7.5.2.2)
h
 Zone nodale : S  min( ; 12l min )
t 4

-Poutres principales : S୲ = min (11.25 ; 14.4)


Soit : St = 10 cm
-Poutres secondaires : S୲ = min (8.75 ; 14.4)
Soit : St = 8 cm
h
 Zone courante: S 
t 4
୦ ସହ
-Poutres principales : ܵ௧ ≤ ଶ = = 22.5 ܿ݉

Soit : St =15cm
h 35
-Poutres secondaires : St    17.5  St  17.5cm
2 2

147
Chapitre V calcul des éléments principaux

Soit : St =15cm
 Section minimal d’armatures transversales

Atmin  0.003  S t  b  0.003  0.15  30  11.35cm 2

At  3.14cm 2  Atmin  1.35cm 2 Condition vérifiée

 Vérification à l’ELU
 Condition de non fragilité
୤౪మఴ
poutres principales → 0.23 × b × d × = 1.45cmଶ
୤౛
୤౪మఴ
poutres secondaires → 0.23 × b × d × = 1.26cmଶ
୤౛

Donc la condition de non fragilité est vérifiée.


 Vérification des contraintes tangentielles
 Vérification de l’effort tranchant :

Vu
 bu 
b0  d

Fissuration peu nuisible :  bu  min (0.13 f c 28 , 4 MPa) = 3.25 MPa


Tableau V.10 : Vérification de l’effort tranchant
Poutres Vu (KN)  bu (MPa) Observation

Poutres principales 117.937 0.982 Vérifiée


Poutres secondaires 59.193 0.563 Vérifiée

u  u  Pas de risque de cisaillement et cela pour tous les types des poutres.

 Vérification des armatures longitudinales au cisaillement

Vu   s
En appui de rives : A l 
fe

s Ma
En appui intermédiaires : A l   (Vu  )
fe 0.9  d

148
Chapitre V calcul des éléments principaux

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :


Tableau V.11 : Vérification des armatures longitudinales au cisaillement.
Vu   s s Ma
Al (cm) Ma  (Vu  )
Poutres Vu (KN) fe fe 0.9  d Observation
Appui (KN.m)
(cm2) (cm2)
Principale 9.24 117.937 86.64 3.39 3.52 Vérifiée
Secondaires 6.79 59.193 57.88 1.70 3.58 Vérifiée

 Vérification à l’ELS

 L’Etat limite d’ouvertures des fissures


Aucune vérification à faire car la fissuration est peu préjudiciable.
 État limite de compression du béton
La fissuration est peu nuisible donc la vérification de la contrainte de compression du
béton est nécessaire.
M ser  y
 bc    b  0.6  f c 28  15 MPa
I
b y2
Calcule de y :  15( As  As' )  y  15  (d  As  d ' As' )  0
2
b0  y 3
Calcule de I : I   15   As  (d  y ) 2  As'  ( y  d ') 2 
3
Tous les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau V.12 : Vérification de la contrainte limite de béton à l’ELS

M ser  bc  bc
Elément y(cm) I (cm4)
poutres (KN.m) (MPa) (MPa)  bc   bc
Appui 69.39 15.15 120361.27 8.73 15 Vérifiée
principales
Travée 43.39 12.91 89326.26 6.27 15 Vérifiée
Appui 35.6 12 70920.6 6.02 15 Vérifiée
Secondaires
Travée 27.41 11.92 66156.92 4.93 15 Vérifiée

 Etat limite de déformation (évaluation de la flèche)

D’après le CBA93 et BAEL91, la vérification à la flèche est inutile si les conditions


suivantes sont satisfaites :

149
Chapitre V calcul des éléments principaux

h 1
  ...................(1)
 L 16
h Mt
  ..........(2)
 L 10  M 0
 A 4.2
  ...........(3)
 b0  d f e

Poutres principales
୦ ସହ ଵ
= ସ଼଴ = 0.093 ≥ ଵ଺ = 0.0625 Condition vérifiée

୦ ୑ ସଷ.ଷଽ
= 0.093 ≥ ଵ଴୑౪ = ଵ଴×଺ଽ.ଷଽ = 0.0625 Condition vérifiée
୐ బ

୅ ଺.ଵ଺×ଵ଴షర ସ.ଶ
= = 0.0051 ≤ ସ଴଴ = 0.01 Condition vérifiée
ୠ×ୢ ଴.ଷ×଴.ସ

Les trois conditions étant satisfaites, la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
Poutres secondaires
୦ ଷହ ଵ
= ସଷ଴ = 0.077 ≥ ଵ଺ = 0.0625 Condition vérifiée

୦ ୑ ଶ଻.ସଵ
= 0.077 ≥ ଵ଴୑౪ = ଵ଴×ଷହ.଺ = 0.076 Condition vérifiée
୐ బ

୅ ଺.ଵ଺×ଵ଴షర ସ.ଶ
= = 0.0058 ≤ ସ଴଴ = 0.01 Condition vérifiée
ୠ×ୢ ଴.ଷ×଴.ଷହ

Les trois conditions étant satisfaites, la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.

V.3.3. Vérification des zones nodales


Les dispositions constructives données pour les poteaux et les poutres doivent être
respectées pour leurs parties communes, que sont les nœuds et ca, afin d'assurer un minimum
de confinement préservant au maximum l'intégrité de ces derniers, et permettre au reste de la
structure de déployer ses capacités de dissipation d'énergie.
La vérification des zones nodales convient de vérifier pour les portiques participant au
système de contreventement et pour chacune des orientations possibles de l'action sismique
que la somme des moments résistants ultimes des extrémités de poteaux ou montants
aboutissant au nœud est au moins égale en valeur absolue à la somme des valeurs absolues
des moments résistants ultimes des extrémités des poutres ou traverses affectés d'un
coefficient majorateur de 1.25 , c.à.d : ça consiste à vérifier la condition suivante :

M n  M s  1.25  M w  M e RPA99/03 (Article 7.6.2)

150
Chapitre V calcul des éléments principaux

Cette disposition tend à faire en sorte que les rotules plastiques se forment dans les
poutres plutôt que dans les poteaux. Néanmoins, cette vérification est facultative pour les
deux (2) derniers niveaux des bâtiments supérieurs à R+2.

Mn

Mw Me

Ms

Figure V. 7 : Les moments sur la zone nodale

V.3.3.1.Détermination du moment résistant dans les poteaux et les poutres


Le moment résistant (Mr) d’une section de béton dépend essentiellement
- Des dimensions de la section du béton
- De la quantité d’armatures dans la section du béton
- De la contrainte limite élastique des aciers
Telle que :
M R  z  As   s

Avec : z  0.85  h (h : La hauteur totale de la section du béton).


fs
s   348 MPa
s

151
Chapitre V calcul des éléments principaux

Les résultats des moments résistants dans les poteaux sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau V.13 : Moment résistant dans les poteaux
Section
2
Z (cm) As (cm2) Mr (KN.m)
(cm )
55 50 46.75 28.64 465.94
50  45 42.5 24.2 357.91
45 40 38.25 20.36 271.01
40 35 34 14.2 168.01
35 30 29.75 10.68 110.57

Les résultats des moments résistants dans les poutres sont résumés dans le tableau suivant

Tableau V.14 : Moment résistant dans les poutres

Section
2
Z (cm) As (cm2) Mr (KN.m)
Niveaux (cm )

P.P (45 30) 38.25 6.79 90.38


Terrasse
P.S (35 30) 29.75 6.79 70.29
Etages P.P (45 30) 38.25 9.24 122.99
d’habitation P.S (35 30) 29.75 6.79 70.29

V.3.3.2. Vérification
Les résultats des vérifications de la condition M n  M s  1.25  M w  M e sont

donnés dans le tableau suivant :


Tableau. V.15 : Vérification de la zone nodal
Mn Ms Mw =Me Mn+Ms 1.25(Mw+Me)
Niveaux plan Vérification
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m)
ere
1 PP 122.99 307.47 Vérifiée
465.94 465.94 931.88
Entre sol PS 70.29 175.72 Vérifiée
eme
2 PP 122.99 307.47 Vérifiée
465.94 465.94 931.88
Entre sol PS 70.29 175.72 Vérifiée
eme
3 PP 122.99 307.47 Vérifiée
357.91 465.94 823.85
Entre sol PS 70.29 175.72 Vérifiée
eme
4 PP 122.99 307.47 Vérifiée
357.91 357.91 715.82
Entre sol PS 70.29 175.72 Vérifiée
PP 122.99 307.47 Vérifiée
RDC 271.01 357.91 628.92
PS 70.29 175.72 Vérifiée

152
Chapitre V calcul des éléments principaux

PP 122.99 307.47 Vérifiée


1ere étage 271.01 271.01 542.02
PS 70.29 175.72 Vérifiée
2eme PP 122.99 307.47 Vérifiée
168.01 271.01 439.02
étage PS 70.29 175.72 Vérifiée
3eme PP 122.99 307.47 Vérifiée
168.01 168.01 336.02
étage PS 70.29 175.72 Vérifiée
4eme PP 122.99 307.47 N vérifiée
110.57 168.01 278.58
étage PS 70.29 175.72 N vérifiée
5eme PP 90.38 225.95 N vérifiée
110.57 110.57 221.14
étage PS 70.29 175.72 vérifiée

On voit bien que les moments résistant dans les poteaux sont supérieurs aux moments
résistant dans les poutres sauf dans les deux dernières étages donc selon RPA99/03 (Article
7.6.2) la formation des rotules plastiques se fera dans les poutres et non pas dans les poteaux
V.3.4. Schéma de ferraillage des poutres
 Pour les entre sol, RDC et les étages courants

Travée Appui

Figure V.8 : Schéma de ferraillage des poutres principales des entre sol, RDC et les étages courants

153
Chapitre V calcul des éléments principaux

Travée Appui
Figure .V.9 : Schéma de ferraillage des poutres secondaires des entre sol, RDC et les étages courants

 Pour le plancher terrasse

Travée Appui

Figure. V.10 : Schéma de ferraillage des poutres principales de la terrasse

154
Chapitre V calcul des éléments principaux

Travée Appui
Figure. V.11 : Schéma de ferraillage des poutres secondaires de la terrasse

V.4. ETUDE DES VOILES

Le RPA/99/version 2003 (3.4.A.1.a), exige de mettre des voiles à chaque structure en


béton armé dépassant quatre niveaux ou 14 m de hauteur dans la zone ІІa (moyenne
sismicité).
Les voiles de contreventement peuvent être définis comme étant des éléments
verticaux qui sont destinés à reprendre, outre les charges verticales (au plus 20%), les efforts
horizontaux (au plus 75%) grâce à leurs rigidités importantes dans leurs plan. Ils présentent
deux plans l’un de faible inertie et l’autre de forte inertie ce qui impose une disposition dans
les deux sens (x et y).
Un voile travaille comme une console encastré à sa base, on distingue deux types de voiles
qui ont des comportements différents :
h
Voiles élancés :  1.5
l
h
Voiles courts :  1.5
l
Un voile est sollicité en flexion composée avec un effort tranchant, d’où on peut citer les
principaux modes de rupture suivants :

155
Chapitre V calcul des éléments principaux

- Rupture par flexion


- Rupture en flexion par effort tranchant.
- Rupture par écrasement ou traction du béton.
Leurs ferraillages se fait à la flexion composée selon les combinaisons de sollicitations
les plus défavorables introduites dans le logiciel SAP2000 dans l’ordre suivant :
1.35G+1.5Q
G+Q
G+Q+E
G+Q-E
0.8G+E
0.8G-E

V.4.1. Recommandation du RPA 99/version2003


a) Les armatures verticales
Elles sont destinées à reprendre les effets de flexion, elles sont disposées en deux nappes
parallèles aux faces des voiles. Ces armatures doivent respecter les prescriptions suivantes :
 Amin  0.2%  Lt  e
Lt : longueur de la zone tendue.
e : épaisseur du voile
 Les barres verticales des zones extrêmes doivent être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
l
 A chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de moitie sur de la
10
longueur du voile. Cet espace d’extrémité doit être au plus égal a 15cm.
Les barres du dernier niveau doivent être munies des crochets à la partie supérieure

St/2 St

L/10 L L/10

Figure .V.12 : Disposition des armatures dans les voiles.

156
Chapitre V calcul des éléments principaux

b) Les armatures horizontales

Elles sont destinées à reprendre les efforts tranchants, disposées en deux nappes vers
l’extrémité des armatures verticales pour empêcher le flambement et elles doivent être munies
de crochets à 135° avec une longueur 10  
c) Les armatures transversales
Elles sont destinées essentiellement à retenir les barres verticales intermédiaires
contre le flambement, elles sont en nombre de quatre épingles par 1m2 au moins.
d) Les armatures de coutures
Le long des joints de reprises de coulage, l’effort tranchant doit être pris par les aciers
de couture dont la section doit être calculée avec la formule :
V
AVJ  1,1  ; avec : V  1,4Vu
fe

e) Les règles communes (armatures verticales et horizontales)

 Le pourcentage minimal d’armatures est de :


 Amin  0.15%  b  h dans la zone extrême du voile.

 Amin  0.10%  b  h dans la zone courante du voile.

 Le diamètre des barres (a l’exception des zones d’about) ne devrait pas dépasser 1 de
10
l’épaisseur du voile
 L’espacement S t  min 1.5  a;30cm  avec a : épaisseur du voile.
 Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles par m².
 Les longueurs de recouvrement doivent être égales a :
40 : Pour les barres situées dans les zones ou le renversement du signe des efforts et
possible
20 : Pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges

157
Chapitre V calcul des éléments principaux

V.4.2.Disposition des voiles

Figure V.13 : Schéma de répartition des voiles.


V.4.3. Ferraillage des voiles
Les voiles travaillent à la flexion composée ils seront donc ferrailles sous effort normal
« N » et le moment fléchissant « M » .Ces efforts sont tires directement du SAP2000 avec les
sollicitations issues des combinaisons précédentes .et on prend les plus défavorables :
1) Moment maximal avec son effort normal correspondant : M max  N correspondant

2) Effort normal avec son moment correspondant : N max  M correspondant

3) Effort minimal avec son moment correspondant : N min  M correspondant

Figure V.14 : Schéma d’un voile plein

158
Chapitre V calcul des éléments principaux

Le calcul des armatures verticales se fait en flexion composée sous M et N pour une
section  b  L  .

 Avmin : Section d’armatures verticales minimale dans le voile.

( Avmin  0.15%  b  L )

 Avmin / ten : Section d’armature verticale minimale dans la zone tendue.

( Avmin / ten =0.2 b Lt)

 Avmin / comp : Section d’armature verticale minimale dans la zone comprimée.

( Avmin / comp =0.1 b Lc)

 Avcal : Section d’armature calculée dans l’élément.

 Avadop : Section d’armature adoptée pour une seule face de voile.

 St : Espacement entre armatures.

 Ahmin  0.15%  b  L : Section d’armature horizontale minimale dans le voile.

 Ahcalc : Section d’armature horizontale calculée.

 Ahadop : Section d’armature horizontale adoptée par espacement.

 N bre : Nombre de barre adoptée par espacement.


 Lt : Longueur de la zone tondue

L L  M
Lt = 1   ; e0 
2  6e0  N

 Lc : longueur de la zone comprimée.

Lc = L – 2Lt

159
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Voile 1

Tableau V.16 : Ferraillage des voiles V1


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
L (cm) 100 100 100 100 100
e (cm) 20 20 20 20 20
M (KN.m) 6.20 7.26 11.27 22.02 28.96
N (KN) 1561.69 631.78 656.77 636.39 360.2
V(KN) 661 74.49 91.1 141.96 111.84
 U Mpa 3.67 0.41 0.5 0.78 0.62
Av cal /face
15.32 6.47 6.94 7.36 5.11
(cm²)
Av min/face
3 3 3 3 3
(cm²)
Av adop/face
16.08 9.04 9.04 9.04 6.32
(cm²)
Nbarre/face 8HA16 8HA12 8HA12 8HA12 8HA10
St extrémité 8 8 8 8 8
(cm) Milieu 16 16 16 16 16
Ah cal/face
4.02 2.26 2.26 2.26 1.58
(cm²)
Ah min/face
2.7 2.7 2.7 2.7 2.7
(cm²)
Ah adop/face
8.69 8.69 8.69 8.69 8.69
(cm²)
Nbarre/face 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10
St (cm) 26.5 26.5 26.5 26.5 26.5

160
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Voile 2

Tableau V.17 : Ferraillage des voiles V2


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
L (cm) 100 100 100 100 100
e (cm) 20 20 20 20 20
M (KN.m) 8.77 2.02 3.49 7.99 9.48
N (KN) 1391.94 1020.06 742.81 762.42 430.83
V(KN) 539.88 106.57 105.26 244.34 187.84
 U Mpa 2.99 0.59 0.58 1.35 1.04
Av cal /face
13.84 9.89 7.31 7.76 4.67
(cm²)
Av min/face
3 3 3 3 3
(cm²)
Av adop/face
14.2 10.68 7.68 8.02 6.32
(cm²)
4HA16+ 4HA14+ 4HA12+ 5HA12+
Nbarre/face 8HA10
4HA14 4HA12 4HA10 3HA10
St extrémité 8 8 8 8 8
(cm) Milieu 16 16 16 16 16
Ah cal/face
3.55 2.67 1.92 2.005 1.58
(cm²)
Ah min/face
2.7 2.7 2.7 2.7 2.7
(cm²)
Ah adop/face
8.69 8.69 8.69 8.69 8.69
(cm²)
Nbarre/face 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10
St (cm) 25.5 25.5 25.5 25.5 25.5

161
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Voile 3

Tableau V.18 : Ferraillage des voiles V3


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
L (cm) 200 200 200 200 200
e (cm) 20 20 20 20 20
M (KN.m) 8.46 5.25 7.84 17.39 15.62
N (KN) 1665.54 607.44 661.81 567.22 346.72
V(KN) 689.51 146.37 157.44 223.83 182.92
 U Mpa 1.91 0.4 0.44 0.62 0.5
Av cal /face
16.44 6.12 6.79 6.43 4.22
(cm²)
Av min/face
3 3 3 3 3
(cm²)
Av adop/face
17.28 11.3 11.3 9.26 7.9
(cm²)
4HA16+ 4HA12+
Nbarre/face 10HA12 10HA12 10HA10
6HA14 6HA10
St extrémité 12 12 12 12 12
(cm) Milieu 24 24 24 24 24
Ah cal/face
4.32 2.82 2.82 2.31 1.97
(cm²)
Ah min/face
2.7 2.7 2.7 2.7 2.7
(cm²)
Ah adop/face
8.69 8.69 8.69 8.69 8.69
(cm²)
Nbarre/face 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10 11HA10
St (cm) 26.5 26.5 26.5 26.5 26.5

162
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Voile 4

Tableau V.19 : Ferraillage des voiles V4


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
L (cm) ////// ////// 100 100 100
e (cm) ////// ////// 20 20 20
M (KN.m) ////// ////// 3.92 19.05 21.08
N (KN) ////// ////// 692.41 642 361.86
V(KN) ////// ////// 238 123.33 94.32
 U Mpa ////// ////// 1.32 0.68 0.52
Av cal /face
////// ////// 6.86 7.24 4.61
(cm²)
Av min/face
////// ////// 3 3 3
(cm²)
Av adop/face
////// ////// 9.04 9.04 6.32
(cm²)
Nbarre/face ////// ////// 8HA12 8HA12 8HA10
St extrémité ////// ////// 8 8 6
(cm) Milieu ////// ////// 16 16 16

Ah cal/face
////// ////// 2.26 2.26 1.58
(cm²)
Ah min/face
////// ////// 2.7 2.7 2.7
(cm²)
Ah adop/face
////// ////// 8.69 8.69 8.69
(cm²)
Nbarre/face ////// ////// 11HA10 11HA10 11HA10
St (cm) ////// ////// 26.5 26.5 26.5

163
Chapitre V calcul des éléments principaux

 Voile 5

Tableau V.20 : Ferraillage des voiles V5


4eme et 3eme 2eme et 1er RDC et 1er 2eme et 3eme 4eme et 5eme
Niveau
Entre sol Entre sol étage étage étage
L (cm) ////// ////// 100 100 100
e (cm) ////// ////// 20 20 20
M (KN.m) ////// ////// 2.49 5.08 4.73
N (KN) ////// ////// 681.43 634.55 450.1
V(KN) ////// ////// 149.42 214.08 146.89
 U Mpa ////// ////// 0.83 1.18 0.81
Av cal /face
////// ////// 6.67 6.37 4.58
(cm²)
Av min/face
////// ////// 3 3 3
(cm²)
Av adop/face
////// ////// 7.68 7.68 6.32
(cm²)
4HA12+ 4HA12+
Nbarre/face ////// ////// 8HA10
4HA10 4HA10
St extrémité ////// ////// 8 8 6
(cm) Milieu ////// ////// 16 16 16

Ah cal/face
////// ////// 1.92 1.92 1.58
(cm²)
Ah min/face
////// ////// 2.7 2.7 2.7
(cm²)
Ah adop/face
////// ////// 8.69 8.69 8.69
(cm²)
Nbarre/face ////// ////// 11HA10 11HA10 11HA10
St (cm) ////// ////// 25.5 25.5 25.5

164
Chapitre V calcul des éléments principaux

V4.6. Exemples de schémas de ferraillage d’un voile (V1 : Entre sol 4) :

Figure V.16 : schéma de ferraillage d’un voile

V.5. CONCLUSION
Les éléments principaux jouent un rôle prépondérant dans la résistance et la
transmission des sollicitations. Ils doivent donc êtres correctement dimensionnés et bien
armés. Dans la détermination des ferraillages des différents éléments principaux ; il a été tenu
compte des ferraillages obtenus par deux logiciels de calcul (SAP2000 et Socotec) ainsi que le
ferraillage minimum édicté par les règles parasismiques Algériennes.

165
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.1. INTRODUCTION
L’infrastructure est l’ensemble des éléments, qui ont pour objectif le support des
charges de la superstructure et les transmettre au sol, cette transmission peut être directe
(semelles posées directement sur le sol  fondations superficielles) ou indirecte (semelles
sur pieux  fondations profondes) et cela de façon à limiter les tassements différentiels et les
déplacements sous l’action des forces horizontales.
Elle constitue donc la partie essentielle de l’ouvrage, puisque de sa bonne conception et
réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.
VI.2. CHOIX DU TYPE DES FONDATIONS
Le choix du type des fondations dépend essentiellement, des facteurs suivants :
 La capacité portante du sol.
 Les Charges transmises au sol.
 La distance entre axes des poteaux.
Pour le choix du type de fondation, on vérifie dans l’ordre suivant : les semelles isolées,
les semelles filantes et le radier général et enfin on opte pour le choix qui convient.
VI.2.1. Combinaisons d’actions à considérer
D’après le RPA99 (Article 10.1.4.1) les fondations superficielles sont dimensionnées
selon les combinaisons d’actions suivantes :
GQE
0.8  G  E
VI.2.2.les caractéristique du sol
Le terrain étudié est constitué d’un remblai reposant sur une couche de limon marneux
schisteux friable qui repose sur une troisième couche de schiste friable marneux avec passage
de gravier couleur beige

La contrainte admissible du sol à prendre en considération dans les calculs est de1.80 ܾܽ‫ݎ‬.

VI.2.3. Vérification des semelles isolées


N
La vérification à faire est :   sol
S
Le poteau le plus sollicité est un poteau rectangulaire de section (a  b), pour cela on
opte pour une semelle rectangulaire de section (A  B).
Soit :
N : effort normal transmis par la semelle au sol.

165
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Le poteau le plus sollicité dans notre structure donne un effort normal de l’ordre :
2006.392KN N

a
A
h
C C’
A A
Vue en plan Coupe cc’

Figure VI.1 : Schéma d’une semelle isolée

N
A2 
 sol

ே ଶ.଴଴଺ଷଽଶ
‫≥ܣ‬ඨ =ට = 3.33݉ ଶ
଴.ଵ଼
 sol

D’après le résultat, et en tenant compte des distances entre les poteaux dans les deux
directions, on remarque que l’utilisation des semelles isolées ne convient pas pour notre cas à
cause du chevauchement des semelles voisines, ce qui nous a conduits à vérifier les semelles
filantes.
VI.2.4. Vérification des semelles filantes
Choisissons une semelle filante, de largeur B et de longueur L située sous un portique
formé de quatre poteaux(le portique le plus sollicité).
L : Longueur de la semelle.
B : Largeur de la semelle.
N : la somme des efforts normaux provenant des poteaux.
On doit vérifier :

N N N
 sol   B Avec :
S B L  sol  L

166
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Figure VI.2 : Schéma d’une semelle filante

N = ∑ Ni = 12067.043 KN

N 12067.043
B    2.40m .
 sol  L 180  27.85

Vu la distance existante entre axes de deux portiques, on constate qu’il va y avoir


chevauchement entre les semelles, donc le choix des semelles filantes ne convient pas pour
cette structure, alors on va opter pour un radier général.
VI.2.5. Vérification du radier général
Le radier est une fondation superficielle travaillant comme un plancher renversé, il est
choisit selon ces trois principales caractéristiques :
 Un mauvais sol.
 Charges transmises au sol sont importantes.
 Les poteaux rapprochés (petites trames).
On opte pour un radier nervuré, car il offre une rigidité, et une facilité d’exécution
VI.2.5.1. Pré dimensionnement
a) La condition de coffrage :
Lmax
ht  …………pour la nervure.
10
Lmax : La plus grande portée entre deux éléments porteurs successifs.

Lmax  4.80m  ht  48cm On opte pour une hauteur ht  50cm..........(a)

Lmax
hr  ……………..pour le radier.
20
hr  24cm donc on opte pour un radier de 30cm

167
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

hr  30cm.
b) La condition de raideur (rigidité)
  le
Pour un radier rigide, il faut que Lmax 
2
4  EI
le  4
K b
l e : Longueur élastique, qui permet de déterminer la nature du radier (rigide ou flexible).
E: Module de Young, E = 3.216 x 107 KN/m2
I: Moment d’inertie de l’élément considéré sur 1ml.
K : coefficient de raideur du sol.
0.5 Kg/cm3 Très mauvais sol

K= 4 Kg/cm3 Sol moyen

12 Kg/cm3 Très bon sol

Dans notre cas on a un sol moyen donc K=4 x 104 KN/m3

b : Largeur de l’élément considéré par ml.

b  ht 48  L4max  K
3

I  ht  3
12 4 E
Donc : ht  0.34m..........(b)
A partir des deux conditions précédentes (a) et (b) on prend :
ht  0.6m Pour les nervures du radier.

hr  0.3m Pour le radier.


 La surface du radier :
Ns = 23239.596 KN (poids total transmis par la superstructure y compris le poids des voiles
Périphériques). (ELS)
N ser N 23239.596
  sol  S rad  ser   129.10m 2 .
S rad  sol 180

On a la surface du bâtiment est Sbât  253.59m 2 .

Donc on adopte : ܵ௥௔ௗ = ܵ௕௔௧ = 253.59݉ ଶ (Le radier comporte pas de débord)

168
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.2.5.3. Les vérifications nécessaire


 Vérification au poinçonnement
Le calcul se fait pour le poteau le plus sollicité.

NU
A

a
h/2
b
B
h/2

Figure VI.3: Présentation de zone d’impacte de la charge concentrée

D’après le CBA93 (article A.5.2.4.2), on doit vérifier la condition suivante :


f c 28
Qu  0.045  c  hr  .
b
Avec :
µc : périmètre du contour cisaillé projeté sur le plan moyen du radier.
Qu : charge de calcul à l’ÉLU pour le poteau le plus sollicité.
ht : L’épaisseur totale de radier
c  2  (a  b  2ht )  2  (0.55  0.5  2  0.6)  c  4.5m

Nous avons : Qu  2006.392KN  2641.30KN . ………….. c’est vérifié

a) Vérification au cisaillement :
Vu
u     min( 0.1 f c 28 ;3MPa )  2.5MPa.
bd
On considère une bande de 1m de largeur, et de 4.8m de longueur, d  0.9  hr  0.27m

N u  Lmax 31936.343  4.8


Vu  b   1  302.24 KN
2 s 2  253.59
302.24
u   1.19 MPa …………………… c’est vérifiée
1  0.27
b) Vérification des contraintes dans le sol :
Cette vérification consiste à satisfaire la condition suivante dans le sens longitudinal et
transversal.(DTR BC 2.33.1(article : 3.541(a))

169
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

3 1   2
La formule suivante doit être vérifiée :  moy    sol .
4
A partir du logiciel Socotec on a : Ixx=2299.36 m4, Iyy =14113.85m4 et Xg=13.18m,
Yg=10.24m.
 Dans le sens x-x :
Avec :
N  31936.343KN et M x  15599.07 KN .m
Nu M x 31936.343 15599.07
1    Xg    13.18  0.215MPa.
S rad Ix 253.59 2299.36
Nu M x 31936.343 15599.07
2    Xg    13.18  0.036 MPa.
S rad Ix 253.59 2299.36
31   2
 moy   0.17 MPa   sol  0.18 MPa …………………… c’est vérifié
4
 Dans le sens y-y :
N  31936.343KN et M y 19702.58 KN .m
Nu M y
1    Yg  0.14 MPa
S rad Iy
Nu M y
2    Yg  0.111MPa
S rad Iy

31   2
 moy   0.131   sol  0.18 MPa …………………… c’est vérifiée
4

c) Vérification vis-à-vis de la stabilité au renversement :

M B
On doit vérifier que : e   RPA99 (article 10.1.5)
N 4
 Suivant x-x :
M x 15599.07 B 26.35
e   0.48m    6.58m ……………… C’est vérifié
N 31936.343 4 4
 Suivant y-y :
My 19702.58 B 10.6
e   0.61m    2.65m .……………… C’est vérifié
N 31936.343 4 4
d) Vérification de la poussé hydrostatique
Il faut assurer que : N  Fs  H  Srad   w

 w : Poids volumique (  w =10KN/m2)


FS : coefficient de sécurité (FS= 1.5).

170
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

H : la hauteur d’ancrage du radier (H=0.75m).


S rad : Surface totale du radier ( S rad = 253.59m2).
ܰ ≥ 1.5 × 0.75 × 253.59 × 1ܱ = 2852.88‫ܰܭ‬ ………………… C’est vérifie
Donc le bâtiment est stable vis-à-vis l’arrive de l’eau.

VI.2.5.4. Ferraillage

 La dalle du radier
La radier sera calculé comme une dalle plein renversé, appuyé sur les nervures vers le
haut en flexion simple, sachant que la fissuration est préjudiciable. Le calcul se fera pour le
panneau le plus défavorable et on adoptera le même ferraillage pour tout le radier de
dimension. Lx = 3.65m et Ly = 4.8m

soit :G0 le poids propre du radier


G0   b  hr  25  0.3  7.5 KN / m 2 Figure VІ.4 : Dalle sur quatre appuis

 Calcul des sollicitations


N୳ 31936.343
q୳ = + 1.35 × G଴ = + 1.35 × 7.5 = 136.06KN/mଶ
S 253.59
NU : Est l’effort ultime (plus le poids propre du radier).
Nୱ 23239.596
qୱ = + G଴ = + 7.5 = 99.142KN/mଶ
S 253.59
N S : Est l’effort normale de service.

Lx
  0.76  0.4  La dalle travaille dans les deux sens.
Ly

 =0
 u x  0.0608
  0.76   ............................................... (Annexe )
u y  0.5274

171
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

a) calcul à l’ELU
Sens x-x’ : M X 0  u x  qu  l x ²  M X 0  110.20 KN .m

Sens y-y’ : M y 0  u y  M X 0  M y 0  58.11KN .m

 En travée :
Sens x-x’ : M X t  0.75  M X 0  82 .65 KN .m
Sens y-y’ : M y t  0.85  M y 0  49.39 KN .m

 En appui :
M x a  M y a  0.5  M x 0  55.1KN .m
b) calcul à l’ELS
  0.2
u x  0.0672
  0.76  
u y  0.6580
 En travée :
Sens x-x’ : M X t  0.75  M X 0  115 KN .m
Sens y-y’ : M y t  0.85  M y 0  85.85 KN .m
 En appui :
M x a  M y a  0.5  M x 0  76.75 KN .m
Le ferraillage se fera pour une section ܾ × ℎ௥ = 1 × 0.3 ݉ ଶ
 Condition de non fragilité:
On calcule Amin :

 x 3 
hr  12cm  Amin  0   b  hr
  2
  0.4   y
 Amin  Amin  0  b  hr
a

On a des HA f e E 400   0  0.0008

hr  e  30 cm
b  100 cm
  0.76
x
Amin  2.688cm² / ml
y
Amin  Amin
a
 2.4cm² / ml

172
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Le ferraillage est résumé dans le tableau suivant:


Tableau VI.1 : Résumé des résultats de ferraillages
Aadop
Sens Moments M (KN.m) Acal (cm2) Amin (cm2) (cm2/ml) St (cm)

Travée 82.65 8.19 2.688 5T16=10.05 20


Sens x-x
Appui 55.1 5.39 2.4 4T14=6.16 25
Travée 49.39 4.82 2.4 4T14=6.16 25
Sens y-y
Appui 55.1 5.39 2.4 4T14=6.16 25

 Vérification de l’effort tranchant:


Vu
u     0.05  f c 28  1.25 MPa.
bd
q l 1
Vuy  u x   179.93KN .
2 
(1  )
2
179.93
u   0.666 MPa  1.25MPa ……………… c’est vérifié.
1  0.27

qu  l x
Vux   166.59 KN .
3
166.59
u   0.617 MPa  1.25MPa ……………… c’est vérifié
1 0.27

 à l’ELS
M ser
On doit vérifier que :  b   y   adm  0.6  f c 28  15MPa.
I
M ser 2
 s  15   (d  y )   s  min(  f e ;150   )  240MPa.
I 3

b y2
Calcul de y :  15( As  As' )  y  15  (d  As  d ' As' )  0
2
b0  y 3
Calcul de I : I   15   As  (d  y ) 2  As'  ( y  d ') 2 
3

173
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant


Tableau VI.2 : vérification des contraintes à l’ELS
Sens Moments Valeurs (KN.m)  bc (MPa)  s (MPa)  bc (MPa)  s (MPa )
Mt 115 27.49 486.79 15 240
x-x
Ma 76.75 21.27 528.07 15 240
Mt 85.85 23.79 590.68 15 240
y-y
Ma 76.75 21.27 528.07 15 240

Remarque:
On remarque que la contrainte de l’acier et du béton en travée et en appui dans les deux
sens n’est pas vérifiée, donc on doit augmenter la section des aciers et l’épaisseur de radier.
Donc on adopte a une épaisseur b = 45 cm et les sections d’aciers suivantes :

Tableau VI.3 ferraillage du panneau du radier.


Sens x-x Sens y-y
travée Appui Travée Appui
Aadop (cm2/ml) 8HA16=16.08 7HA14=10.78 7HA14=10.78 7HA14=10.78
St (cm) 12 14 14 14

Tableau VI.4 vérification des contraintes.


Sens x-x Sens y-y
travée appui Travée Appui
 bc (MPa) 9 6.86 6.036 6.86

 s (MPa) 203 231 203.29 231

Donc les contraintes sont vérifiées.

174
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.2.5.5. Schéma de ferraillage

Figure VІ.5 : Schéma de ferraillage du radier

VI.2.6. Calcul des nervures


VI.2.6.1.Définition
Les nervures servent d’appuis au radier, la répartition des charges sur chaque travée
est selon les lignes de ruptures trapézoïdales ou triangulaires, pour simplifier les calculs on
les remplace par des charges équivalentes uniformément réparties.

VI.2.6.2.Les sollicitations sur les nervures


Les sollicitations sur les nervures sont déduites en utilisant la méthode de Caquot car
on à des charges modérées et la fissuration est préjudiciable.
On à ߩ = 0.76 d’ou la transmission des charges sera subdivisée en deux charges
(trapézoïdales et triangulaires).

175
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

 Charge triangulaire
qu  l x
P
3
Avec : P charge équivalente produisant le même moment que la charge triangulaire.
 Charge trapézoïdale
 2 qu  l x
P  (1  ) 
3 2
Avec : P charge équivalente produisant le même moment que la charge trapézoïdale.
qu = 136.06 KN/m2
qs = 99.142 KN/m2

 Calcul des sollicitations BAEL article III.5.2


 Moments aux appuis

Pg  l g'3  Pd  l d'3
Ma 
8.5  (l g'  l d' )

Avec :
Les longueurs fictives :

l Travée de rive.
l' 
0.8  l Travée intermediaire

Pour l’appui de rive, on a :

ql2
M a  0.15  M 0 Avec M 0 
8
 Moments en travée :
x x
M t ( x)  M 0 ( x)  M g (1  )  M d ( )
l l
q x l Mg  Md
M 0 ( x)  (l  x) et x  
2 2 ql

Mg et Md : Moments sur appuis de gauche et droit respectivement.

176
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

 Sens transversal (y-y): nervure intermédiaire

Figure.VI.6. Sollicitations sur les nervures transversales


Les résultats des calcules sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau VI.5 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens transversal (ELU)
Ma (KNm)
L L’ Pu X M tmax
Travée Mg Md
(m) (m) (KN/ m) (m) (KN.m)
(KN.m) (KN.m)
A-B 2.8 2.8 153.80 -20 -66.66 1.52 132.39
B-C 4.8 3.84 263.67 -66.66 -195.92 2.59 286.74
C-D 3.00 3.00 164.79 -195.92 -22.95 1.07 265.51

Tableau VI.6 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens transversal (ELS)


Ma (KNm)
L L’ Ps X M tmax
Travée Mg Md
(m) (m) (KN/ m) (m) (KN.m)
(KN.m) (KN.m)
A-B 2.8 2.8 120.07 -14.57 -48.57 1.52 96.47
B-C 4.8 3.84 192.12 -48.57 -142.76 2.59 208.94
C-D 3.00 3.00 120.08 -142.76 -16.72 1.92 146.85

 Sens longitudinal (x-x) : nervure de rive (7 travées)

Figure.VI.7. Sollicitations sur les nervures longitudinales

177
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Les résultats des calcules sont récapitulés dans les tableaux suivants :
Tableau VI.7 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELU)
Ma (KNm)
L L’ Pu X M tmax
Travée Mg Md
(m) (m) (KN/ m) (m) (KN.m)
(KN.m) (KN.m)
A-B 4.3 4.30 195.01 -47.16 -157.23 2.33 240.81
B-C 3.60 2.88 163.27 -157.23 -88.14 1.65 258.21
C-D 3.60 2.88 163.27 -88.14 -88.14 1.8 210.59
D-E 3.65 2.92 165.53 -88.14 -90.63 1.83 213.19
E-F 3.30 2.64 149.66 -90.63 -74.08 1.61 197.52
F-G 3.60 2.88 163.27 -74.08 -88.14 1.82 202.27
G-H 4.30 4.30 195.01 -88.14 -47.16 2.08 219.33

Tableau VI.8 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELS)


Ma (KNm)
L L’ Ps X M tmax
Travée Mg Md
(m) (m) (KN/ m) (m) (KN.m)
(KN.m) (KN.m)
A-B 4.3 4.30 142.10 -34.37 -114.57 2.33 175.47
B-C 3.60 2.88 118.97 -114.57 -64.24 1.57 193.24
C-D 3.60 2.88 118.97 -64.24 -64.24 1.8 153.46
D-E 3.65 2.92 120.62 -64.24 -66.04 1.82 155.84
E-F 3.30 2.64 109.05 -66.04 -53.98 1.61 143.92
F-G 3.60 2.88 118.97 -53.98 -114.57 1.96 168.35
G-H 4.30 4.30 142.10 -114.57 -34.37 1.96 194

 Les sollicitations maximales sont :


A L’ELU
Sens y-y
୫ ୟ୶
Mୟ୮୮୳୧ = −195.92KN. m
M୲୫୰ୟ୴
ୟ୶
= 286.74KN. m

178
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Sens x-x
୫ ୟ୶
Mୟ୮୮୳୧ = −157.23KN. m
M୲୫୰ୟ୴
ୟ୶
= 258.21KN. m
A ELS
Sens y-y
୫ ୟ୶
Mୟ୮୮୳୧ = −142.76KN. m
M୲୫୰ୟ୴
ୟ୶
= 208.94KN. m
Sens x-x
୫ ୟ୶
Mୟ୮୮୳୧ = −114.57KN. m
M୲୫୰ୟ୴
ୟ୶
= 193.24KN. m

VI.2.6.3. Ferraillage
Le ferraillage se fera pour une section en Té en flexion simple.
On a augmenté la valeur de h0 de 0.30 à 0.45 alors on doit augmenter la valeur de h.
b0
h=0.7m
h0=0.45m
b0=0.55m
d=0.65m
l l 4.8 3.65 h
b1  min( y ; x )  b1  min( ; )
10 2 10 2 b1
b1  min(0.48;1.8)
soit : b1  0.4m h0

b
Donc b  b1  2  b0  1.35m
Figure. VI.8 : Section de la nervure

Les résultats du ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :


Tableau VI.9 : Résumé des résultats de ferraillage des nervures de radier

sens Localisation Mu(KN.m) Acal(cm²) ARPA (cm ²) Aadopte (cm²)

Travée 286.74 12.91 24.75 8T20=25.13


Y-Y
Appuis 8T20=25.13
195.92 10.59 24.75

Travée 258.21 11.60 24.75 8T20=25.13


X-X
Appuis 8T20=25.13
157.23 10.59 24.75

179
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

 Les vérifications
 Effort tranchant
ql Mg  Md
Vmax  
2 l
Vmax = 381.24 KN

Vmax
u   1.06MPa
bd
 0.15 
Fissuration préjudiciable :  u  min  f C 28 ; 3MPa   2.5MPa
 b 

u   u C'est vérifiée

 Armatures transversales
h b
t  min( ; 0 ;l )  min(20;55;25)  20mm Soit t  10mm.
35 10
 Espacement des aciers transversaux
h
St  min( ;12; l min )  St  min(17.5;12;20)  12cm soit S t  10cm.
4
 À l’ELS : Vérification des contraintes

M
On doit vérifier que :  b   y   adm  0.6  f c 28  15MPa.
I
M 2
 s  15   ( d  y )   s  min(  f e ;150   )  240 MPa.
I 3
Tableau VI.10 : vérification des contraintes à l’ELS
Sens Moments Valeurs (KN.m)  bc (MPa)  bc (MPa)  s (MPa)  s (MPa )
Mt 208.94 3.19 15 88.17 240
Y-Y
Ma 142.08 2.17 15 59.95 240
Mt 193.24 2.95 15 81.54 240
X-X
Ma 114.57 1.75 15 48.34 240

180
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.2.6.4. Schéma de ferraillage

Appui Travée

Figure VI. 9 : Schéma de ferraillage de la nervure

VI.2.7. Vérification des semelles isolées de RDC


N
La vérification à faire est :   sol
S
Le poteau le plus sollicité est un poteau rectangulaire de section (a  b), pour cela on
opte pour une semelle rectangulaire de section (A  B) ; (0.4  .45).
Soit :
N : effort normal transmis par la semelle au sol.
Le poteau le plus sollicité dans notre structure dans le RDC donne un effort normal de
l’ordre : 958KN
N
A2 
 sol

ே ଴.ଽହ଼
‫≥ܣ‬ඨ = ට ଴.ଵ଼ = 2.30݉ ଶ
 sol

D’après le résultat, et en tenant compte des distances entre les poteaux dans les deux
directions, on remarque que l’utilisation des semelles isolées ils convient pour notre cas.
 Hauteur de la semelle :
Pour une semelle rigide on a :
Aa B b
d  max( , )
4 4
ht  d  5cm

181
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Calcul de A et B
a 0.4 A
   A  0.88B
b 0.45 B
Et A  B  2.3  0.88B 2  2.3m 2
D’où : B = 1.61m et A = 1.43m
Alors on prend : B = 1.65m
A = 1.45m
1.65  0.45
d  0.30m
4
On prend d=30 cm.
Donc ht=30+5=35 cm.
VI.2.7.1.vérification des contraintes
- poids propre de la semelle : Ps=25 x 1.65 x 1.45 x 0.35 =20.934 KN.
- poids propre de l’avant poteau : Ppot =25 x 0,45x 0,4 x 0,35 = 1.575 KN.
N’ =N +  P  N '  958  1.35 * (20.934  1.575)

N’ = 988.387 KN.
0.988387
s   0.413MPa < 0.5 MPa …………………. c’est vérifié.
1.65 1.45
VI.2.7.2.ferraillage des semelles
 Nappe supérieure //A
 à l’ELU :
N’u =988.387 KN.
N ' ( A  a) 988.387  10 3  (1.45  0,4)
Ax  
8  d  f st 8  0.35  348
Ax = 10.65 cm²/ml.
 à l’ELS :
Ns = 699.65KN
N’s = 699.65+ 20.934  1.575 =722.159 KN (à partir de la descente de charge.)
N ' s ( A  a ) 722.159  10 3  (1.45  0,4)
Ax  
8  d  f st 8  0.35  240
Ax =11.28 cm²/ml
Le calcul à l’ELS est le plus défavorable, alors on choisit :
Ax = 10HA12 = 11.31 cm².

182
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

 Nappe inferieure //B


 à l’ELU :
AY =12.17 cm²/ml
 à l’ELS :
AY =12.89 cm²/ml
Le calcul à l’ELS est le plus défavorable, alors on choisit :
Ay = 9HA14 = 13.86 cm².
 Les longueurs de scellement
Pour la nappe//A
  fe
ls = = 40 x Ø = 40 1.2
4 s
ls = 48 cm
A/4 =145/4 =36.25 cm.
ls = 48 cm > A/4 = 36.25cm  barres rectilignes sans crochets
Pour la nappe//B
  fe
ls = = 40 x Ø = 40 1.4
4 s
ls = 56 cm
A/4 =165/4 =41.25 cm.
ls = 56 cm > B/4 = 41.25cm  barres rectilignes sans crochets

183
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.2.7.3.Schéma de ferraillage

Figure VI.10 : Schéma de ferraillage de la semelle isolée

VI.3. ETUDE DU MUR DE SOUTENEMENT


VI.3.1. Définition
Un mur de soutènement est une construction destinée à prévenir l’éboulement ou le
glissement d’un talus raide, ils sont essentiellement employés pour protéger les chaussées
routières contre le risque d’éboulement, notamment en site urbain pour réduire l’emprise d’un
talus naturel.
Le mur doit satisfaire les exigences minimales du RPA suivantes :
- L’épaisseur minimale est de 15 cm.
- Il doit contenir deux nappes d’armatures.
- Le pourcentage minimal des armatures est de 0.1% dans les deux sens.
- Les ouvertures dans le voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière importante.
Pour notre cas le mur est soumis à la poussée des terres et à la charge (Q) qui est due
au poids de la structure transmise à la deuxième fondation.

184
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Q
VI.3.2. Caractéristique du mur
Hauteur : h = 10.7 m.
Epaisseur : e = 40 cm.
Longueur : L = 4.3 m Sol
10.7m
VI.3.3. Caractéristiques du sol :
Poids spécifique : ߛ = 23.61‫ ܰܭ‬/݉ ଷ
Angle de frottement : ߮ = 26.36°
Cohésion : ‫ = ܥ‬22‫ ܰܭ‬/݉ ଶ
Figure VI.11 : Schéma du mur de soutènement
Contrainte admissible de sol : ߪ௔ௗ = 1.8ܾܽ‫ݎ‬
VI.3.4. Détermination des contraintes
La contrainte qui s’exerce sur la face du mur est :  H = K a  V

H : Contrainte horizontale.

V : Contrainte verticale.

K a : Coefficient de poussée
Avec :
ߨ ߮ ߨ 0.46
‫ܭ‬௔ = ‫݃ݐ‬ଶ( − ) ⇒ ‫ܭ‬௔ = ‫݃ݐ‬ଶ( − )
4 2 4 2
Donc ‫ܭ‬௔ = 0.38

A ELU :  min = 1.44KN/m2


Surcharge accidentelle : q= 10 KN/m² C

ܳ = ‫ܭ × ݍ‬௔
Q= 3,8 KN/ml h=10.7
m
ߪு (ℎ) = ‫ܭ‬௔ (1.35 × ߛ × ℎ + ܳ)
ߪு (10.7) = ߪ௠ ௔௫ = 131.04‫ ܰܭ‬/݉ ²
ߪு (0) = ߪ௠ ௜௡ = 1.44‫ ܰܭ‬/݉ ² D
 max = 131.04KN/m2
3ߪ௠ ௔௫ + ߪ௠ ௜௡
ߪ௠ ௢௬ = = 98.64‫ ܰܭ‬/݉ ²
4 Figure VІ.12 : Répartition des contraintes
sur le panneau le plus sollicité à l’ELU
‫ݍ‬௨ = ߪ௠ ௢௬ × 1݉ ݈= 98.64‫ܰܭ‬/݉

185
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

A ELS :
 min = 1.44KN/m2
 H  K a (  h  Q)

Pour h=10.7m :  H  97.44 KN / m²


Pour h=0m :  H  1.44 KN / m²
3ߪ௠ ௔௫ + ߪ௠ ௜௡ h=10.7m
ߪ௠ ௢௬ = = 73.44‫ ܰܭ‬/݉ ²
4
‫ݍ‬ௌ = ߪ௠ ௢௬ × 1݉ ݈= 73.44‫ ܰܭ‬/݉

 max =97.44 KN/m2


Figure VІ.13 : Répartition des contraintes sur le
panneau le plus sollicité à l’ELS

VI.3.5.Ferraillage du mur
Pour le ferraillage on prend le panneau le plus défavorable.
Le mur se calcule comme un panneau de dalle sur quatre appuis, uniformément chargé d’une
contrainte moyenne

L x  4 .3 m
Ly  10.7 m Lx = 4.3m

e  0 .4 m

ߩ = ௅ೣ = 0,401 > 0,4 → La dalle porte dans les deux sens.
೤ Ly = 10.7 m
Figure.VI.14 : panneau le plus sollicite
A ELU :
M 0 x   x  L2x  qu
M 0 y  M 0x   y
ߤ௫ = 0.1101
ߩ = 0,401 ⇒ ‫ ܷܮܧ‬൜ߤ = 0,2500 [Annexe]

M X 0  200.8KN .m
M y 0  50.2 KN .m
 En travée
‫ ܯ‬௧௬ = 0,85 × ‫ ܯ‬௢௬ = 42,67 ‫ܰܭ‬. ݉
‫ ܯ‬௧௫ = 0,85 × ‫ ܯ‬௢௫ = 170,68‫ ܰܭ‬. ݉
 En appuis
‫ ܯ‬௔௣ = 0,5 × ‫ ܯ‬௢௫ = 100,4‫ܰܭ‬. ݉
Le ferraillage se fait à la flexion simple pour une section b  h = (1  0,40) m2

186
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

Les résultats du ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :


Tableau VI.11 : Résumé des résultats de ferraillage du mur
sens Localisation Mu(KN.m) Acal(cm²) Aadopte (cm²) St (cm)
Travée 170.68 14.33 7HA20=21.98 14
X-X
appuis 100.4 8.24 6HA16=12.06 16
Travée 42.67 3.44 6HA14=9.24 16
Y-Y
appuis 100.4 8.24 6HA16=12.06 16

 Vérifications à l’ELU
 Condition de non fragilité
࣋ = 0,401 > 0,4 ; ݁ ≥ 12ܿ݉
ρ
A୫୶ ୧୬ = ଴ × (3 − ρ) × b × e
2
ρ଴ = 0,0008 … … … … … … … … … … pourFeE400
0,0008
A୫୶ ୧୬ = × (3 − 0,401) × 100 × 40 = 4.15cmଶ
2
A୫୷ ୧୬ = ρ଴ × b × e
A୫୷ ୧୬ = 0,0008 × 100 × 40 = 3.2cmଶ

At  Amin ………………………………………………Condition vérifiée.


Aa  Amin ………………………………………………Condition vérifiée.
 Vérification de l’effort tranchant :
V 0.15  f c 28
On doit vérifier que u     min( ; 4 MPa ) =2.5 MPa, fissuration nuisible.
bd b
On a :
‫ݍ‬௨ × ‫ܮ‬௫ ‫ܮ‬ସ௫ 98.64 × 4.3 4.3ସ
ܸ௨ = × ସ = × = 5.39‫ܰܭ‬
2 ‫ܮ‬௫ + ‫ܮ‬ସ௬ 2 4.3ସ + 10.7ସ
5.39
u   103  0.014MPa.   u  2.5MPa …………….condition vérifiée
1 0.36
 Vérification à l’ELS
ߤ௫ = 0.1121
ߩ = 0,401 ⇒ ‫ ܵܮܧ‬൜ߤ = 0,2854 [Annexe]

M 0 x   x  L2x  qs
M 0 y  M 0x   y

M 0 x  152.22KN .m

M 0 y  43.44 KN .m

187
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

 En travée
‫ ܯ‬௧௬ = 0,85 × ‫ ܯ‬௢௬ = 31.38 ‫ܰܭ‬. ݉
‫ ܯ‬௧௫ = 0,85 × ‫ ܯ‬௢௫ = 129.38‫ ܰܭ‬. ݉
 En appuis
‫ ܯ‬௔௣ = 0,5 × ‫ ܯ‬௢௫ = 76.11‫ ܰܭ‬. ݉
 Vérification des contraintes
On doit vérifier :
M ser
bc   Y    15MPa.
I
M ser
 s  15   (d  y )  ߪഥ௦ = min (2/3fe, 110 f tj )=201,6 MPa. (Fissuration nuisible)
I
Avec :
b  y2
y :  15( As  As' )  y  15  (d  As  d ' As' )  0
2
b0  y 3
I: I  15   As  (d  y ) 2  As'  ( y  d ') 2 
3
Les résultats de la vérification sont résumés dans le tableau suivant
Tableau VI.12 : vérification des contraintes dans le mur à l’ELS
Valeurs
Sens Moments  bc (MPa)  bc (MPa )  s (MPa)  s (MPa )
(KN.m)
Mt 129.38 7.29 15 184.9 201.6
X-X
Ma 76.11 5.28 15 192.73 201.6
Mt 31.38 2.65 15 102.6 201.6
Y-Y
Ma 76.11 5.28 15 192.73 201.6

Donc les contraintes sont vérifiées

188
Chapitre VI Etude de l’infrastructure

VI.3.6. Schéma de ferraillage du mur de soutènement

Figure VI.15: Schéma du ferraillage du mur soutènement

VI.4.CONCLUSION
L’étude de l’infrastructure constitue une étape importante dans le calcul d’ouvrage, ainsi
le choix de la fondation dépend de plusieurs paramètres liés à la caractéristique du sol en
place ainsi que des caractéristiques géométriques de la structure.
Nous avons procédé à un calcul avec semelle isolée, ces dernières ne convenaient pas à
cause du chevauchement qu’elles engendraient et le même problème a été observé en menant
le calcul avec semelle filante, en suite nous somme passé à un calcul avec radier général.
Ce dernier à été calculé comme un plancher renversé, le ferraillage adopté à été vérifié et
s’est avéré satisfaisant.
Un mur de soutènement d’une hauteur de 3.4m est prévu pour supporter l’action de
pousser des terres exercées sur l’entre sol, ce mur sera calculé comme des panneaux de dalles
pleines reposant sur quatre appuis.

189
Conclusion général

Conclusion générale

Le projet de fin d’étude est une occasion à l’étudiant d’appliquer les connaissances
acquises durant sa formation, cette expérience nous à permis aussi d’acquérir des
connaissances sur les méthodes de calcul et d’études des structures, l’application des
règlements tels que : RPA (99/version 2003), BAEL 91, CBA93, DTR et la pratique des
logiciels Comme : SAP2000, socotec, autocad …etc.

La recherche du bon comportement dynamique de la structure nous a conduits à


dégager un certain nombre de conclusions dont les plus importantes sont :

- Il est important de souligner la nécessité de garantir une meilleure qualité des


matériaux, et leur mise en œuvre. Une construction peut s’effondrer suite à l’utilisation
des matériaux de qualité médiocre.

- Le critère le plus prépondérant dans le choix de l’épaisseur des dalles pleines est le
critère du coup feu.

- L’intensité des forces sismiques agissant sur un bâtiment lors d’un tremblement de
terre est conditionnée non seulement par les caractéristiques du mouvement sismique,
mais aussi par la rigidité de la structure sollicitée.

- La simplicité de la structure doit être respectée en priorité par le concepteur car sa


modélisation, son calcul, son dimensionnement et même sa mise en œuvre permettent
de prévoir aisément son comportement en cas de séisme.

- La disposition et les dimensions des voiles jouent un rôle très important dans le
comportement dynamique des structures contreventées par un système mixtes.

- L’irrégularité en plan et en élévation de notre structure ainsi que les contraintes


architecturales rendent difficile la recherche d’un bon comportement dynamique
(disposition des voiles).

- La vérification de l’interaction entre les voiles et les portiques dans les constructions
mixtes vis-à-vis des charges verticales et horizontales est indispensable, la vérification

191
Conclusion général

de cette dernière nous a conduits à une augmentation des sections des poteaux estimées
par le pré dimensionnement.

- La vérification des moments résistants au niveau des nœuds, nous a permis de vérifier
que les rotules plastiques se forment dans les poutres plutôt que dans les poteaux.

Enfin, l'utilisation du SAP2000 dans notre étude nous a permis de faire un calcul
tridimensionnel et dynamique, dans le but de faciliter les calculs, d'avoir une meilleure
approche de la réalité, et un gain de temps très important dans l'analyse de la structure.

192
α= LX ELU υ = 0 ELS υ = 0.2
LY µx µy µx µy
0.40 0.1101 0.2500 0.0121 0.2854
0.41 0.1088 0.2500 0.1110 0.2924
0.42 0.1075 0.2500 0.1098 0.3000
0.43 0.1062 0.2500 0.1087 0.3077
0.44 0.1049 0.2500 0.1075 0.3155
0.45 0.1036 0.2500 0.1063 0.3234
0.46 0.1022 0.2500 0.1051 0.3319
0.47 0.1008 0.2500 0.1038 0.3402
0.48 0.0994 0.2500 0.1026 0.3491
0.49 0.0980 0.2500 0.1013 0.3580
0.50 0.0966 0.2500 0.1000 0.3671
0.51 0.0951 0.2500 0.0987 0.3758
0.52 0.0937 0.2500 0.0974 0.3853
0.53 0.0922 0.2500 0.0961 0.3949
0.54 0.0908 0.2500 0.0948 0.4050
0.55 0.0894 0.2500 0.0936 0.4150
0.56 0.0880 0.2500 0.0923 0.4254
0.57 0.0865 0.2582 0.0910 0.4357
0.58 0.0851 0.2703 0.0897 0.4456
0.59 0.0836 0.2822 0.0884 0.4565
0.60 0.0822 0.2948 0.0870 0.4672
0.61 0.0808 0.3075 0.0857 0.4781
0.62 0.0794 0.3205 0.0844 0.4892
0.63 0.0779 0.3338 0.0831 0.5004
0.64 0.0765 0.3472 0.0819 0.5117
0.65 0.0751 0.3613 0.0805 0.5235
0.66 0.0737 0.3753 0.0792 0.5351
0.67 0.0723 0.3895 0.0780 0.5469
0.68 0.0710 0.4034 0.0767 0.5584
0.69 0.0697 0.4181 0.0755 0.5704
0.70 0.0684 0.4320 0.0743 0.5817
0.71 0.0671 0.4471 0.0731 0.5940
0.72 0.0658 0.4624 0.0719 0.6063
0.73 0.0646 0.4780 0.0708 0.6188
0.74 0.0633 0.4938 0.0696 0.6315
0.75 0.0621 0.5105 0.0684 0.6447
0.76 0.0608 0.5274 0.0672 0.6580
0.77 0.0596 0.5440 0.0661 0.6710
0.78 0.0584 0.5608 0.0650 0.6841
0.79 0.0573 0.5786 0.0639 0.6978
0.80 0.0561 0.5959 0.0628 0.7111
0.81 0.0550 0.6135 0.0617 0.7246
0.82 0.0539 0.6313 0.0607 0.7381
0.83 0.0528 0.6494 0.0956 0.7518
0.84 0.0517 0.6678 0.0586 0.7655
0.85 0.0506 0.6864 0.0576 0.7794
0.86 0.0496 0.7052 0.0566 0.7932
0.87 0.0486 0.7244 0.0556 0.8074
0.88 0.0476 0.7438 0.0546 0.8216
0.89 0.0466 0.7635 0.0537 0.8358
0.90 0.0456 0.7834 0.0528 0.8502
0.91 0.0447 0.8036 0.0518 0.8646
0.92 0.0437 0.8251 0.0509 0.8799
0.93 0.0428 0.8450 0.0500 0.8939
0.94 0.0419 0.8661 0.0491 0.9087
0.95 0.0410 0.8875 0.0483 0.9236
0.96 0.0401 0.9092 0.0474 0.9385
0.97 0.0392 0.9322 0.4065 0.9543
0.98 0.0384 0.9545 0.0457 0.9694
0.99 0.0376 0.9771 0.0449 0.9847
1.00 0.0368 1.0000 0.0441 0.1000
Tableau des Armatures
(en cm2)

Φ 5 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40
1 0.20 0.28 0.50 0.79 1.13 1.54 2.01 3.14 4.91 8.04 12.57

2 0.39 0.57 1.01 1.57 2.26 3.08 4.02 6.28 9.82 16.08 25.13

3 0.59 0.85 1.51 2.36 3.39 4.62 6.03 9.42 14.73 24.13 37.70

4 0.79 1.13 2.01 3.14 4.52 6.16 8.04 12.57 19.64 32.17 50.27

5 0.98 1.41 2.51 3.93 5.65 7.70 10.05 15.71 24.54 40.21 62.83

6 1.18 1.70 3.02 4.71 6.79 9.24 12.06 18.85 29.45 48.25 75.40

7 1.37 1.98 3.52 5.50 7.92 10.78 14.07 21.99 34.36 56.30 87.96

8 1.57 2.26 4.02 6.28 9.05 12.32 16.08 25.13 39.27 64.34 100.53

9 1.77 2.54 4.52 7.07 10.18 13.85 18.10 28.27 44.18 72.38 113.10

10 1.96 2.83 5.03 7.85 11.31 15.39 20.11 31.42 49.09 80.09 125.66

11 2.16 3.11 5.53 8.64 12.44 16.93 22.12 34.56 54.00 88.47 138.23

12 2.36 3.39 6.03 9.42 13.57 18.47 24.13 37.70 58.91 96.51 150.80

13 2.55 3.68 6.53 10.21 14.7 20.01 26.14 40.84 63.81 104.55 163.36

14 2.75 3.96 7.04 11.00 15.83 21.55 28.15 43.98 68.72 112.59 175.93

15 2.95 4.24 7.54 11.78 16.96 23.09 30.16 47.12 73.63 120.64 188.50

16 3.14 4.52 8.04 12.57 18.10 24.63 32.17 50.27 78.54 128.68 201.06

17 3.34 4.81 8.55 13.35 19.23 26.17 34.18 53.41 83.45 136.72 213.63

18 3.53 5.09 9.05 14.14 20.36 27.71 36.19 56.55 88.36 144.76 226.20

19 3.73 5.37 9.55 14.92 21.49 29.25 38.20 59.69 93.27 152.81 238.76

20 3.93 5.65 10.05 15.71 22.62 30.79 40.21 62.83 98.17 160.85 251.33
Bibliographie
R.P.A 99/ version2003 (Règles Parasismiques Algériennes : DTR BC 2.48 , 1999/ver2003)

BAEL91 modifié 99 et DTU associés. (deuxième édition 2000, deuxième tirage 2002) ; Paris
Jean-Pierre Mougin, BETON armé.

C.B.A93 (Code du béton armé DTR-BC 2.41,1993)

DTR B.C.2.2 (Charges permanentes et surcharges d’exploitation. Edition 1989)

DTR B.C.2.33.1 (Règle de calcul des fondations superficielles. édition 1992)

Calcul des ouvrages en béton armé, (M. Belazougui 4eme édition OPU, 2007)

Autres documents consultés :

Cahier de cours de cursus.


Logiciels utilisés :
SAP 2000/Version 14
SOCOTEC
Autocade 2010.
Généralités
Pré dimensionnement des
éléments
Etude des éléments
secondaires
Etude sismique
Etude des éléments principaux
Etude de l’infrastructure

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