Les Instabilités
Les Instabilités
Les Instabilités
1 π 2 E Iw
Ncr,T = io2
( G It + ¿2
)
Avec
Où :
𝑁𝑐𝑟= 𝑁𝑐, i
N cr , y N cr ,T N cr , T 2 y 0 2 N cr , T
Ncr,TF=
2β
[1+
N cr , y
-
√( 1−
N cr , y) +4( )
i0 N cr , y
]
y0 2
Avec : β = 1- ( ) .
i0
N Ed 0.8 M Ed 0.8
Vérification : ( ) + ( ) ≤ 1 .
N b ,rd M b , rd
Chapitre 2
Introduction
7
Les méthodes de calcul des profilés formés à froid
Dans ce chapitre les différents types d’instabilité de base telles que définies
dans les règles américaines et européennes [3, 2] sont présentés. Ensuite les
différentes possibilités de calculer les charges critiques élastiques qui leur
Les méthodes de calcul des profilés formés à froid
correspondent sont exposées suivies d'un bref exposé des méthodes numériques
les plus utilisées dans ce domaine.
Les trois instabilités de base
Les barres et les poutres (éléments de structures) en acier formées à froid (et
à parois minces) soumises à des efforts de compression ou de flexion, peuvent
avoir au moins trois modes d’instabilité élastiques, appelés instabilités de base
ou modes d'instabilités purs : le mode local, le mode distorsionnel, et le mode
global.
Le mode le moins maîtrisé parmi les trois instabilités pures est le mode
distorsionnel. Il présente, comme le voilement, des ondulations harmoniques le
long de la longueur de l’élément. La longueur de sa demi-onde dépend du
chargement et de la géométrie mais globalement, elle est plus grande que celle
du mode local (voir Figure 2-1 (b)). Quant à la déformation de la section
transversale, elle se produit en engendrant des rotations et des déplacements au
niveau des lignes d’intersection entre les parois planes de la section (voir Figure
2-2).
Figure 2-1 Contrainte critique élastique pour divers
modes de flambement en fonction de la longueur de la
demi- onde
Translation
Translation
Les modes purs représentés dans la Figure 2-3 sont (a) le mode Local, (b) le
mode Distorsionnel, (c) le mode Flexionnel, (d) le mode Torsionnel et (e) le
mode Flexionnel-Torsionnel. Les modes couplés sont (f) Local + Distorsionnel,
(g) Local
+ Flexionnel, (h) Flexionnel + Distorsionnel, (i) Local + Flexionnel-Torsionnel,
(j) Flexionnel-Torsionnel + Distorsionnel et (k) Flexionnel + Flexionnel-
Torsionnel.
𝑃𝑐𝑟𝑙 = 𝐴𝑔𝜎𝑐𝑟𝑙
(2-1)
𝜋2𝐸 2
𝜎𝑐𝑟𝑙 = 𝑘 2)
(𝑡 )
12(1 − 𝜈 𝑤
(2-3)
8.2
𝑘= 𝑠𝑖 1>𝜓>0
1.05 + 𝜓
Dans le cas d’une paroi raidie soumise à un effort de compression pure, cela
donne, pour les deux codes
𝜎1 = 𝜎 2
𝜓=1
𝑘=4
(2-6)
𝜎1 = −𝜎2
𝜓 = −1
𝑘 = 24
(2-7)
Pour les éléments non raidis l'Eurocode et l'AISI utilisent les mêmes
expressions. Dans le cas d'un élément non raidi (ou un raidisseur de bord)
uniformément comprimé, le coefficient de voilement est 𝑘 = 0.43. Si la paroi
non raidie ou le raidisseur de bord est soumis à un gradient de contraintes tout
en étant
totalement comprimé, 0 < 𝜓 < 1, le coefficient de voilement est donné pour les
deux situations suivantes, en fonction du sens de variation de la contrainte.
Dans le cas où la contrainte diminue vers le bord libre (voir Figure 2-4 (a)), on
a
0.578
𝑘=
𝜓 + 0.34
(2-8)
Et si la contrainte augmente vers le bord libre (voir Figure 2-4 (b)), 𝑘 est donné
par :
𝑘 = 1.70 + 5𝜓 + 17.1𝜓2
(2-11)
Le mode distorsionnel.
Selon l'AISI
𝑃𝑐𝑟𝑑 = 𝐴𝑔𝜎𝑐𝑟𝑑
(2-12)
Et
𝑀𝑐𝑟𝑑 = 𝑆𝑓𝜎𝑐𝑟𝑑
(2-13)
Où 𝐴𝑔 est l'aire brute de la section transversale, 𝑆𝑓 est le module de
section élastique et 𝜎𝑐𝑟𝑑 est la contrainte critique élastique
distorsionnelle. Cette dernière prend différentes expressions en fonction
de la forme de la section transversale du profilé et du chargement.