Dahmani Sihem PDF
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POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
Université de Boumerdes
Theme
Encadré par :
LOUTFI CHABANI
Elaboré par
Titres Pages
Remerciements
Dédicace
Table des matières
Liste des tableaux I
Liste des abréviations II
Liste des annexes Résumé III
Résumé
Introduction général A-D
Chapitre 01 : Le traitement comptable 01
Introduction de chapitre 01
Section01 : Aperçu générale sur la comptabilité 02
1-1- Généralité sur la comptabilité 02
1-2- Le traitement comptable 09
1-3- Les principes et les hypothèses comptables 12
Section02 : Cadre conceptuel du système comptable 15
2-1-Généralité sur le système comptable financier 15
2-2-Définition des états financiers 16
2-3-Présentation du bilan et le compte de résultat 17
Section 03 : Les travaux de fin d’exercice 23
3-1-Introduction aux travaux de fin d’exercice ou 23
travaux d’inventaire
3-2- Les amortissements 24
3-3-La régularisation des charges et des produits et 26
l’état de rapprochement
Conclusion de chapitre 29
Chapitre 02 : Le traitement fiscal 31
Introduction de chapitre 02
Section01 : Généralité sur la fiscalité 32
1-1-Définition de la fiscalité, impôt et taxe 32
1-2-Les principes fiscaux et rôle fiscal 33
1-3-La méthodologie de la fiscalité 36
Section 02 : Classification des impôts 39
2-1-Impôts direct 40
2-2-Impôts indirect 48
2-3-Les taxes sur le chiffre d’affaires 50
Section03 : Le rapport entre le traitement comptable et 53
le traitement fiscal
3-1-La différence entre le résultat comptable et le 53
résultat fiscal
3-2-le passage du résultat comptable au résultat fiscal 54
3-3-Déclarations fiscales 57
Conclusion de chapitre 02 64
Chapitre 03 : cas pratique
Introduction de chapitre 03 66
Section01 : Présentation de l’établissement accueillant 66
Section 02 : Le traitement comptable des opérations de 68
la SARL
Section03 : Le traitement fiscal des opérations de la 79
SARL
Conclusion du chapitre 03 84
Conclusion générale 86
Bibliographie
Les annexes
La liste des tableaux
Tableau N° Nom
01 Bilan actif
02 Bilan passif
03 Compte de résultat
05 Barème de IRG
09 Déclarations spéciales
professionnelles
10 Déclarations relative aux autre
impôts et taxes professionnels
11 Tableau des imputations
comptables sur le logiciel de pc
compta
Classement des pièces comptable
12 selon les journaux auxiliaires
Liste des abréviations :
HT : Hors taxes
CA : chiffre d’affaire
1- Facture d’achat
2- Feuille de calcul du cout d’achat d’une importation
3- Facture de vente
4- Centralisateur partiel
5- Déclaration de cotisations a la sécurité sociale
6- G 50
7- Solde de liquidation IBS
8- G 50
9- Liasse fiscale
10- G 04
11- G 29
Résumé :
Et des démarches fiscales qui commence par le calcul des différents impôts et
taxe et termine par l’établissement du bilan fiscal et les déclarations fiscales et
parafiscal sur le résultat fiscal (traitement fiscal) .
ملخص
" يتناول موضوع المذكرة "المعالجة المحاسبية و الجبائية لمختلف عمليات المؤسسة
دراسة مختلف العمليات التجارية و االقتصادية و المالية من لحظة استقبال الوثائق الالزمة إلى غاية تقديم
التصريحات الجبائية و الشبه جبائية من خالل تطرقنا للمراحل المحاسبية المتمثلة في الترتيب و التسجيل
و المنتهجة بإعداد الميزانية المحاسبية و حسابات النتائج (المعالجة المحاسبية ) اما المراحل الجبائية تتمثل
في حسابات مختلف الضرائب و الرسوم و تنتهي بإعداد الميزانية الجبائية و تقديم التصريحات الجبائية
)والشبه جبائية على النتيجة الجبائية (المعالجة الجبائية
Introduction générale
L'entreprise est un système composé d'un ensemble d'éléments interdépendants
en constante interaction les uns avec les autres. Elle est ouverte ; c'est-à-dire en
relation dynamique avec son environnement et effectue plusieurs opérations
commerciales, économiques et financières avec ce dernier.
On retrouve dans cette fiscalité de nombreuses taxes versées directement par les
ménages et les entreprises (taxe d'habitation, taxe foncière, impôts, taxe
professionnelle, etc.) ou indirectement (droits de mutation, carte grise, etc.).
A
Introduction générale
La comptabilité et la fiscalité sont deux disciplines autonomes, qui partagent les
mêmes concepts mais répondant à des objectifs différents. La comptabilité
permet de mesurer les résultats de l‘entreprise à travers le recensement des flux
économiques. Elle a pour objectif la description de sa situation financière, l‘état
de son patrimoine ainsi que de ses performances. La comptabilité financière a
pour but aussi de satisfaire les besoins des investisseurs à risque. La fiscalité a
pour but de déterminer les principes et règles d‘évaluation du bénéfice
imposable et les modalités de taxation de celui-ci. En l‘occurrence, des
divergences au niveau des résultats, le résultat comptable et le résultat fiscal sont
très concevables. Au cours de ces dernières décennies, la question des
divergences entre le résultat comptable et le résultat fiscal a occupé le devant de
la scène de l‘actualité internationale. En effet, elle est devenue brûlante avec
l‘enregistrement de plusieurs cas de faillites retentissantes. En effet, les
divergences comptabilité – fiscalité reflètent une moins bonne qualité de
l‘information diffusée. En Algerie, la comptabilité et la fiscalité sont deux
disciplines, bien qu‘elles soient autonomes, ont un domaine commun. En effet,
la détermination de l‘assiette imposable s‘appuie sur le résultat comptable.
D‘ailleurs, en Algerie, la réglementation comptable est indépendante de la
réglementation fiscale, créant ainsi des divergences au niveau des objectifs, et
notamment des divergences au niveau des résultats, à savoir, le résultat
comptable et le résultat fiscal. La question qui se pose à cet égard est
« comment arriver au résultat comptable et fiscal? »
La problématique :
B
Introduction générale
- Est-ce que le passage du résultat comptable au résultat fiscal est
obligatoire ?
- Que faire après avoir défini le résultat fiscal ?
Hypothèse
Objectif de l’étude
Méthodologie utilisé
Outils de la recherche
C
Introduction générale
- Notre thèse a été élaborée pendant une durée de quatre (4) mois, entre le
mois de février a le mois du mai, l’étude de cas été réaliser au sein du
cabinet de comptabilité, fiscalité et audit prenant le cas d’un de ses clients
tout en respectant le secret professionnel du cabinet.
Structure de la mémoire
D
Chapitre I : Le traitement comptable
Introduction:
La comptabilité est un système d'organisation de l'information financière qui
permet de classer,saisir, enregistrer des donnés de base chiffrée et présentée une
image fidèle du patrimoine de la situation financière de l’entreprise à la date de
clôture.
1
Chapitre I : Le traitement comptable
Actif :
Amortissement :
L’amortissement est la perte de valeur subie par un bien du fait de l’usure (c’est-
à-dire l’utilisation de ce bien par l’entreprise)
Annexe :
1
WWW.lexique –comptable.inf le 23/02/2017à15 :00h
2
Chapitre I : Le traitement comptable
Balance :
La balance générale apporte une aide cruciale pour contrôler les comptes et
facilite le travail d’audit, elle permet de contrôler à la fois les comptes du bilan
et du compte de résultat en s’assurant que les somme des débits sont égales à
celles des crédits.
Bilan :
Comptabilité :
Compte de résultat :
1
www.becouze.fr lexique termes comptables le 23/02/2017 à 15 :15 H
3
Chapitre I : Le traitement comptable
Inventaire :
Toute entité contrôle au moins une fois tous douze mois les données d’inventaire
Passif :
Patrimoine :
Trésorerie :
1
www.becouze.fr lexique termes comptables le 23/02/2017à 15 :15 H
4
Chapitre I : Le traitement comptable
La comptabilité est une science des comptes, qui a pour objet l'organisation des
écritures par le choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en
suivre facilement les opérations et d'en présenter les résultats.
De ces différentes définitions, nous pouvons retenir que la comptabilité est une
technique qui consiste à constater et enregistrer les activités d'une entité
économique dans le but de présenter à une date déterminée, l'état du patrimoine et
du résultat de cette entité.2
- Rôle financier ;
- Rôle fiscal ;
- Rôle juridique.
A. Rôle financier
B. Rôle fiscal
1
Encyclopédie, dictionnaire Encarta, Edition DISCO, Paris, 2009.P :20
2
M. KINZONZI et C. PEROCHON, comptabilité élémentaire, Edition Foucher et CPCC,
Paris, 1989, p : 1
3
J.G. D'ABOVILLE, Initiation aux problèmes financiers de l'entreprise, Tome 2, éd.
Moderne, Paris, 2001, P : 38
5
Chapitre I : Le traitement comptable
Elle aide le gestionnaire et l'Etat d'avoir connaissance du montant réel qui revient
à l'Etat.
C. Rôle juridique
Nous venons de dire que chaque écriture comptable doit être confirmée par un
document qui l’authentifie. Le document de confirmation s’appelle en langage
comptable : la pièce justificative.
- La pièce justificative
1
KINZONZI et PEROCHION Comptabilité générale élémentaire éd. Touche, Paris 2002
6
Chapitre I : Le traitement comptable
Nous ne parlons pas ici de la comptabilité analytique qui qui si elle existait,
enregistrerait les mouvements des entrées et sorties de stocks donc des
livraisons, voire dans certains cas commandes.
- Le reflexe comptable
1
A Faure, la comptabilité c’est simple, Edition Chiron, rue Monge 75005 Paris, 2001,
pp : 78,79
7
Chapitre I : Le traitement comptable
Un grand nombre de ces erreurs peut être évité si l’on réfléchit un peu avant de
comptabiliser une pièce comptable.
- L’achat:
- L’encaissement :
- Le paiement :
Il ya plusieurs paiement :
1
A Faure, la comptabilité c’est simple, Edition Chiron, rue Montage 75005 Paris, 2001 pp :
83, 84
8
Chapitre I : Le traitement comptable
Il est facile de constater que le mécanisme est le même pour chaque cas de
paiement. Le compte financier est toujours crédité.
- La régularisation :
Nous savons que les erreurs doivent être corrigées dans l’instant, et la
comptabilité ne connait que l’addition.
La compensation peut se faire dans n’importe quel sens et pour n’importe quel
compte.
Il n’ya pas de mode de classement imposé mais le plus recommandé reste par
dates pour faciliter les recherches.
Le mode de classement des pièces doit être légalement défini dans le document
décrivant les procédures et l’organisation comptable.
Il est recommandé de classer les factures d’achats et de ventes selon l’ordre des
dates, et de respecter la chronologie des écritures. Une copie peut être établie et
conservée dans un dossier individuel.
1
A Faure, la comptabilité c’est simple, Edition Chiron, rue Montage 75005 Paris, 2001, ppp :
110, 111,112
9
Chapitre I : Le traitement comptable
- Le classement recommandé
Factures fournisseurs
(Classement par ordre alphabétique et par dates en sou classement)
Déclarations fiscales et parafiscales
(Classement par natures des charges, déclarations taxes et impôt, puis par
dates)
Factures des ventes
(Classement par ordre chronologique de date)
Courriers reçus
(Classement par dates)
Courrier émis
(Classement par dates des copies)
Banque
(Classement des remises, pièces de banque et CCP par dates, extraits de
compte classé par dates toujours séparément des pièces de banque)
Dans un classeur, les pièces les plus anciennes sont toujours au fond du
classeur, les plus récentes devant, un classeur par année.
- L’imputation comptable
10
Chapitre I : Le traitement comptable
Opération d’achat :
Opération de vente :
Opérations d’encaissement
11
Chapitre I : Le traitement comptable
Opération de paiement :
Principe de sincérité
Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
1
Article 6 JOURNAL OFFICIELLE DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 74,Algérie,
P:3
12
Chapitre I : Le traitement comptable
Les méthodes comptable utilisées doivent être les mêmes d’un exercice à un
autre. Si un changement de méthode est estimé nécessaire, il convient de le
mentionner en annexe.
Principe de prudence
13
Chapitre I : Le traitement comptable
Principe de régularité
1
karinecerrada, comptabilité et analyse des états financiers, 1 ère édition , 4 – 1348 Louvain-
La-NeuveParis, 2014, p : 16
14
Chapitre I : Le traitement comptable
L’hpothèse de monétarisation2 :
En comptabilité générale, tous les faits comptables, toutes les transactions sont
exprimées en unités monétaires. La monnaie est le langage retenu pour
construire les représentations comptables de l’entité car il permet d’exprimer la
valeur des différents objets (une machine, un stock,…)
En d’autres termes, la comptabilité exclut les éléments non monnayables du
patrimoine ou de l’activité de l’entité.
1
karinecerrada, comptabilité et analyse des états financiers, 1 ère édition , 4 – 1348 Louvain-
La-NeuveParis, 2014, p : 17
2
karinecerrada, comptabilité et analyse des états financiers, 1 ère édition , 4 – 1348 Louvain-
La-NeuveParis, 2014, p : 12
15
Chapitre I : Le traitement comptable
Cette loi ne concerne cependant pas les personnes morales soumises aux règles
de la comptabilité publique (état, communes ……).
Un bilan ;
Un compte de résultat ;
Un tableau des flux de trésorerie ;
Un tableau de variation des capitaux propres ;
Une annexe précisant les règles et les méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’information au bilan et au compte de
résultat.
1
Article219, JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIANNE N° 19, p : 19
16
Chapitre I : Le traitement comptable
Le bilan décrit séparément les éléments d’actif et les élémentsdu passif, il fait
apparaitre de façon distincte au moins les rubriques suivantes : lorsqu’il existe
des opérations concernant ces rubriques :
A l’actif :
les immobilisations incorporelles ;
les immobilisations corporelles ;
les amortissements ;
les participations ;
les actifs financière ;
les stocks ;
les actifs d’impôt;
les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges
constatées d’avance) ;
la trésorerie positive et équivalente de trésorerie positive.
Au passif :
Les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la
date de clôture, les réserves, le résultat net de l’exercice et les autres
éléments
Les passifs noms courants portant intérêt ;
Les fournisseurs et autres créditeurs ;
Les passifs d’impôt;
1
Article 220-1. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALERIANNE N° 19, p : 20
17
Chapitre I : Le traitement comptable
La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan fait ressortir la
distinction entre éléments courants et éléments non courants.
Le comptede résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par l’entité au cours de l’exercice, il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement, il fait apparaitre par différence, le résultat
net de l’exercice : bénéfice ou perte.
1
Article 230-1. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIANNE N° 19, P : 21
18
Chapitre I : Le traitement comptable
Ces modèles d’états financier constituent des modèles de base qui doivent être
adaptés à chaque entité afin de fournir des informations (création de nouvelles
rubriques ou sous-rubrique ou suppression de rubriques non significatives et non
pertinentes au regard des utilisateurs des états financiers).1
1
Article 231JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIANNE N° 19, P : 28
19
Chapitre I : Le traitement comptable
20
Chapitre I : Le traitement comptable
21
Chapitre I : Le traitement comptable
22
Chapitre I : Le traitement comptable
1
Article 5 de la loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants, Algérie
23
Chapitre I : Le traitement comptable
1
www.memocompta.fr le 12/2/2017 à 08 :00H
24
Chapitre I : Le traitement comptable
25
Chapitre I : Le traitement comptable
Au cours de la période comptable, les opérations ont été enregistrées sur la base
des documents justificatifs.
1- Des charges qui concernent l’exercice n’ont pas encore été enregistrées.
2- Des charges ont été enregistrées par nature dans les comptes de la class 6,
mais la totalité ou une partie de ces charges ne concernent pas l’exercice
considéré.
3- Des produits qui concernent l’exercice n’ont pas été comptabilisés.
4- Des produits ne concernent pas l’exercice en cours ont été enregistrés sur
la base des documents justificatifs.
26
Chapitre I : Le traitement comptable
C’est outil de control efficace pour les comptes 512, un outil qui permet de
connaitre la situation réelle de la trésorerie est un outil d’information très utile
pour la comptabilité.1
1
www.comptafacil.com le 01/02/2017 à 14H
27
Chapitre I : Le traitement comptable
3 774
solde au 31/12/2016 solde au 31/12/2016 919,50
611
22/02/2016 CHQ 2252616 427,20
154
25/02/2016 CHQ 2252618 378,88
537
25/02/2016 CHQ 2252619 385,40
541
27/02/2016 CHQ 2252620 996,30
537
28/02/2016 CHQ 2252622 385,40
529
29/02/2016 CHQ 2252623 656,00
779
29/02/2016 580,49
28
Chapitre I : Le traitement comptable
Conclusion :
On pourrait voir le traitement comptabledes opérations de l’entreprise comme
l'ensemble des procédures que l'on fait subir à une donnée pour la transformer en
information (produit fini) ayant un sens et susceptible de servir les utilisateurs.
Et enfin, établir un bilan et les autres tableaux de synthèse celant les principes et
les hypothèses comptables.
29
Chapitre II : Le Traitement Fiscal
Introduction de chapitre02
Le traitement fiscal c’est l’ensemble des procédures fiscales que subissent les
opérations de l’entreprise pour pouvoir définir son résultat fiscal à la fin de
l’exercice.
Le résultat fiscal est utile au calcul des impôts, c'est le montant du résultat de
l'entreprise sur lequel va se faire l'imposition. Il est différent du résultat net (appelé
aussi résultat comptable) qui lui pourra donner lieu à mise en réserve ou une
distribution de dividendes. Dans ce chapitre on va exposer le traitement fiscal des
différentes opérations d’une entreprise, on reprenant la définition de la fiscalité, ces
principes et sa méthodologie dans la première section puis on passera à la
classification des impôts dans la deuxième section pour qu’enfin on va déterminer le
résultat fiscal et son mode de calcul dans la troisième section.
30
Chapitre 2 le traitement fiscal
Section1 : Généralités Sur La Fiscalité
La fiscalité définit les règles et les modalités de répartition des charges de la
collectivité, que nous développerons ci –dessous
Plusieurs définitions marquent le concept impôt ; nous retiendrons toute fois les
définitions de quelques auteurs, notamment BAUDHUIN, LORT VAN DER
LINDEN et Jean KAKONGE. BAUDHUIN dit que l'impôt est une contribution
exigée des citoyens en vue de couvrir les charges des pouvoirs publics et conçu
dans le cadre d'une politique économique et sociale déterminée. 1 Quant à LORT
VAN DER LINDEN, l'impôt est toute contribution aux ressources publiques,
indépendant d'un quelconque service particulier presté par le pouvoir public. 2
Jean KAKONGE KAMANGU le définit quant à lui comme « une prestation
pécuniaire directe ou indirecte requise des personnes physiques ou morales par
voie d'autorité, à titre définitif et sans contre partie, en vue de permettre à l'Etat
de couvrir ses charges publiques ». 3
1 IKAS KASIAM, Baudhuin Code fiscal, Edition WANG NGOM, Paris, 2001, p :5
2 IKAS KASIAM, LORT VAN DER LINDEN ,Edition op, Paris, 2002, p :4
3 KAKONGE KAMANGU ,, LORT VAN DER LINDEN ,Edition op, Paris, p :15
31
Chapitre 2 le traitement fiscal
Autre définition de l’impôt :
La fiscalité est l’ensemble des impôts, le mot impôt englobe, quelques soit
leur dénomination : impôt, taxe, prélèvement, contribution…etc. « Tous les
prélèvements effectués par l’Etat et les collectivités locales sur des personnes
physiques ou morales, qui servent à assurer le fonctionnement du service public,
mais ne trouvent néanmoins pas directement leur contre partie dans un service
rendu par l’administration aux contribuables ».
Une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité à titre
définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques1
A travers ces définitions, il y a lieu de signaler que :
L’impôt est un prélèvement sur les résultats de l’exercice d’une activité donnée
par une personne physique ou morale dont l’objectif est la prise en charge des
dépenses de l’Etat.
Par personne physique, nous entendons les contribuables particuliers, et par
personne morale, les sociétés de capitaux ou de personnes.
Assujettis à l’impôt sont tous contribuables et sociétés exerçant une activité sur
le territoire national
1-1-2- La taxe
La taxeest une prestation pécuniaire requise des particuliers à l'occasion d'un
service rendu. C'est le prix acquitté par l'usager d'un service public en contre
partie d'une prestation fournie par celui-ci. Elle se diffère de l'impôt dans le fait
qu'elle est perçue en contre partie des services rendus par l'Etat ; elle est
facultative et non obligatoire comme l'impôt
1-2- les principes fiscauxet rôle fiscal :
1-2-1- les principes fiscaux2 :
1-2-1-1- Neutralité :
1
DUVERGER, G JEZE Finances Publiques, 11eme édition, Paris, 1988, p :125
2
Michel Bouvier, introduction au droit fiscal et à la théorie de l’impôts, paris, 1999,p :170
32
Chapitre 2 le traitement fiscal
L’efficience du système en garantissant une allocation optimale des moyens de
production. Une distorsion, assortie du coût correspondant, se produit lorsque
qu’une variation de la ponction fiscale déclenche des variations de l’offre et de
la demande différentes de celles qui seraient observées en l’absence
d’imposition. En ce sens, la neutralité suppose également que le système fiscal
permette un recouvrement des recettes qui minimise les discriminations pouvant
influencer (favorablement ou non) un choix économique donné. Ceci implique
que toutes les formes d’activité soient soumises aux mêmes principes fiscaux et
que le système remédie à tout élément pouvant remettre en cause les notions
d’égalité et de neutralité dans l’application de ces principes.
1-2-1-2-- Efficience :
aux entreprises de comprendre plus facilement quels sont leurs droits et devoirs.
Dans ce cas, les entreprises sont plus aisément en mesure de prendre les
décisions optimales et d’agir dans le sens voulu par les pouvoirs publics. La
complexité favorise par ailleurs la planification fiscale agressive, qui peut
entraîner des coûts de distorsion pour l’économie.
33
Chapitre 2 le traitement fiscal
l’impôt, la mise en pratique effective des règles est un facteur déterminant de
l’efficacité d’un système fiscal.
1-2-1-5-Flexibilité :
1
Hayat Fetouh, la comptabilité des entreprise ; univerccitéOran , Algerie,Master 2 de science
de gestion option finance , 2010,P02
34
Chapitre 2 le traitement fiscal
1-2-2-2- Au niveau micro - économique
Asseoir l'impôt, c'est déterminer ses bases, son fait générateur, rechercher et
décider quelle sera la matière sur laquelle l'impôt sera établi et donc,
indirectement au moins, définir, sur un plan catégoriel, qui sera contribuable.
Plutôt que de multiplier les impôts, ne vaudrait-il pas mieux en établir un seul,
qui atteigne une matière judicieusement choisie, ce qui libérerait les autres
formes de richesse ou d'activités ? Périodiquement, certains ont proposé une
telle solution. Si l'impôt unique présente certains avantages (simplicité,
diminution des frais de recouvrement, possibilité pour chacun de savoir
exactement ce qu'il doit et de vérifier son imposition), ses inconvénients c’est
qu’il ne réalise pas une meilleure justice fiscale et il manque de productivité.
Donc tout impôt doit prendre place dans un «système fiscal », qui est l'ensemble
des impôts appliqués à un moment donné dans un État déterminé.
La matière imposable sera-t-elle constituée par des personnes ou par les biens ?
L'impôt sur la personne ou capitation est celui auquel les individus sont astreints
à raison de leur seule existence physique. Cette fiscalité comporte le maximum
d'injustice. C’est pourquoi la capitation est totalement abandonnée actuellement.
35
Chapitre 2 le traitement fiscal
C- Impôt sur le capital, impôt sut le revenu, ou impôt sur la dépense
Tout impôt est un prélèvement sur la richesse, mais celle-ci peut revêtir
plusieurs formes quand il frappe la richesse à sa source, il s'agit de l’impôt sur le
revenu, ou du produit d’un capital quand il frappe la richesse constituée, acquise,
stabilisée, c'est-à-dire le patrimoine, il s'agit de l'impôt sur le capital; quand il
frappe la richesse au moment où elle quitte le patrimoine du contribuable, ce qui
se manifeste par une dépense, il s agit de l’impôt sur la consommation ou sur la
dépense.
L’impôt analytique est modulé selon la catégorie des revenus. Ceci implique
que chaque catégorie de revenu supporte un impôt bien déterminé. - L’impôt
synthétique est constitué par un impôt général sur le revenu, ce qui implique que
le revenu global constitue la base de l’impôt
Le fait générateur est le fait matériel ou acte juridique qui donne naissance à la
dette fiscale. Le fait générateur détermine les éléments de l’imposition, le régime
applicable à la liquidation et le poids de départ de certaines prescriptions.
36
Chapitre 2 le traitement fiscal
procédé a peu à peu disparu cédant le pas à l'impôt de quotité. Dans ce cas ce
n'est pas le rendement mais le taux de l'impôt qui est fixé à l'avance. Il faut
déterminer un taux qui permette un rendement maximum sans nuire à
l'économie, par un aménagement de la pression fiscale en fonction de la
productivité.
L'impôt réel est celui qui atteint la matière imposable en elle-même, sans
prendre en compte la personnalité du contribuable. Au contraire, l'impôt
personnel adapte la charge fiscale au cas particulier de chacun. Au point de
départ, comme pour l'imposition réelle, c'est la matière imposable qui est
considérée, mais on y apporte ensuite des modifications, c'est-à-dire des
atténuations ou des aggravations, suivant la situation sociale, et surtout la
situation de famille du contribuable.
37
Chapitre 2 le traitement fiscal
A- Impôt en argent ou impôt en nature
38
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-1-Impôts directs
2-1-1- DEFINITION DE L'IMPOT DIRECT
Michel Bouvier définit l'impôt ou contribution directe, toute imposition qui est
assise directement sur les personnes et sur les propriétés, qui se perçoit en vertu
de rôles nominatifs et qui passe immédiatement du contribuable cotisé à l'agent
chargé de percevoir.1
L'impôt direct est régi dans notre pays par l'ordonnance-loi n° 69/006 du 10
février 1969 telle que modifiée et complétée a ce jour ; il est constitué
essentiellement de deux types d'impôts à savoir l'impôt réel et l'impôt cédulaire
sur les revenus. L'impôt réel comprend l'impôt foncier, l'impôt sur le véhicule et
l'impôt sur les concessions minières et d'hydrocarbures ; l'impôt cédulaire quant
à lui, il est constitué de trois types d'impôts, selon l'article 1 er de l'ordonnance-loi
de 1969, c'est entre autres : l'impôt sur le revenu mobilier et de l'impôt cédulaire
sur le revenu professionnel.
Il est à noter que l'impôt direct est perçu au moyen d'un rôle, qui est une liste
dressée par l'administration fiscale.
1 MICHEL BOUVIER, Librairie Générale de Droit et de jurisprudence, édition théori, Paris 2007 ,P29
2
Article 1 du CIDTA 2017
39
Chapitre 2 le traitement fiscal
− revenus de la location des propriétés bâties et non bâties, tels qu’énoncés par
l’article 42 du code des impôts directs et taxes assimilées ;
− revenus des capitaux mobiliers ;
− Traitements, salaires, pensions et rentes viagères;
PERSONNES IMPOSABLE 1
- personne physiques
- membres se sociétés de personnes
- associés de sociétés civiles professionnels
- membres de sociétés en participation indéfiniment et solidairement
responsables.
- membres de sociétés civiles soumises au même régime que les
sociétés en nom collectif.2
1
Article 2 du CIDTA 2017
2
Article3 du CIDTA 2017
3
Articl11 du CIDTA 2017
4
Article 11 modifié par article de la loi de finance 2017
5
Article 22 du CIDTA 2017
40
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-1-3-3 - REVENUS AGRICOLES :1
Sont considérés comme revenus agricoles ceux réalisés dans les activités
agricoles et d’élevage. Constituent également des revenus agricoles les profits
issus des activités avicoles, apicoles, ostréicoles, mytilicoles, cuniculicoles ainsi
que l’exploitation des champignonnières en galeries souterraines. Toutefois, les
revenus des activités avicoles et cuniculicoles ne peuvent être retenus comme
revenus agricoles, que :
− Lorsque ces activités sont exercées par l’agriculteur dans son exploitation;et
lorsqu’elles n’ont pas un caractère industriel. 2
1
Article 33 du CIDTA 2017
2
Article 23 du CIDTA 2017
3
Article 42-43 du CIDTA 2017
4
Article 42 du CIDTA 2017
41
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-1-3-5- REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS 1
Les revenus des capitaux mobiliers sont les revenus issus de divers placements :
Taux d’imposition
1
Article 45- 46 du CIDTA 2017
2
Article 66-67 du CIDTA 2017
3
Article 79 du code générales des impôts
42
Chapitre 2 le traitement fiscal
Les exonérations :1
Les exonérations permanentes :
Bénéficient également d’une exonération permanente au titre de l’impôt sur le
revenu global, les revenus issus :
- Des activités portant sur le lait cru destinées à la consommation en l’état2
- Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées par
l’Etat.
- Les troupes théâtrales.
- Le revenu annuel inférieur ou égal à 120 000 da
- Le revenu tiré de la construction de logements sociaux, ruraux ou socio
participatifs3
1
Article 13 du CIDTA 2017
2
Article 6 de la LF2011
3
Article 44 de la LF1998
43
Chapitre 2 le traitement fiscal
Les exonérations temporaires :
Activités exercées
Les activités exercées par les jeunes dans une zone à
Six (06) ans
promoteurs d’investissements éligibles à promouvoir
l’aide du « fond national de soutien à
l’emploi des jeunes » Engagement à
recruter au moins
Prorogation de trois (03)
deux (02) ans employés à durée
indéterminée.
1
Article 13 du CIDTA 2017
44
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-1-3- Impôts Forfaitaire Unique « IFU»
Champ d’application :
les personnes physiques ou morales, les sociétés et coopératives exerçant une
activité industrielle, commerciale, artisanale ou de profession non commerciale
dont le chiffre d’affaires n’excède pas 30.000.000 DA ;
Taux applicables :2
La déclaration complémentaire :
1
Article 282 bis du CIDTA 2017
2
Article 282 du CIDTA 2017
45
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-1-4-Impôt sur les bénéfices des sociétés « IBS »
Champ d’application : 1
Base imposable : 5
Taux d’imposition
1
Article 136 du CIDTA 2017
2
Article 151 du CIDTA 2017
3
Article 12 du CIDTA 2017
4
Article 11 du LF 2015 2017
5
Article 139 du CIDTA 2017
46
Chapitre 2 le traitement fiscal
- 23% pour les activités de bâtiment, de travaux publics et d’hydraulique ainsi
que les activités touristiques et thermales à l’exclusion des agences de voyages;
- 26% pour les autres activités.
Impôt payé par un assujetti mais dont le montant est répercuté sur un tiers. Ce
dernier est par conséquent le véritable contribuable puisque c'est lui qui supporte
réellement le coût de l'impôt. L'exemple le plus courant d'impôt indirect est
la TVA : l'entreprise vendant un produit à un client intègre le coût de l'impôt
dans son prix de vente puis reverse son montant à l'Etat. C'est donc le
consommateur qui supporte réellement le coût de la TVA.
La notion d'impôt indirect s'oppose ainsi à celle d'impôt direct qui ne fait pas
appel à un intermédiaire dans le processus de paiement de l'impôt1.
Les impôts indirects sont ceux qui frappent les dépenses ou les consommations.
Ils visent les revenus mais ne les frappent pas en tant que tels. Ils les saisissent
dans leur emploi lors des achats des biens ou des services ou même de leurs
consommations. Ils sont destinés à être supportés en définitive par les
consommateurs dans la mesure où ils sont systématiquement intégrés dans le
prix de vente des marchandises. Les contribuables les paient souvent sans s'en
rendre compte2
Ce sont donc des impôts qui frappent indirectement les revenus ou les fortunes
des contribuables lors de leurs usages ou de leurs emplois.
2-2-2-Droit de circulation :
Champ d’application
Produits concernés : alcools, vins
Personnes concernées (assujettis) : marchands en gros entreprise (MGE)
1
Droit-finance.net
2
Maurice COZIAN, Précis de fiscalité des entreprises, 18 éd., Litec, Paris, 1994, p.3.
47
Chapitre 2 le traitement fiscal
Base imposable :
Taux d’imposition
Champ d’application
Produits concernés : ouvrage en or , argent et platine .
Base imposable :
Remarque
Taux d’imposition :
Droit de garantie :
Ouvrage en or : 8.000 DA/hg
Ouvrage en platine : 20.000DA/hg
Ouvrage en argent : 150DA/hg
48
Chapitre 2 le traitement fiscal
2-2-4- Droit de timbre
- Droit d’enregistrement
-Délivrance de document
49
Chapitre 2 le traitement fiscal
l'entreprise. Par exemple : chiffre d'affaire encaissé vs encours clients, la marge
brute, l'EBE, chiffre d'affaires par salarié, etc.
D'un point de vue financier cette notion est utilisée à des fins multiples :
évaluer sa société
évaluer et ou suivre la performance des ventes
déterminer ses parts de marchés dans un secteur
Vous remarquerez que ce sont les mêmes informations qui figurent aussi sur la
facture (quantité, prix de vente, taxes). On peut d'ailleurs aussi définir le chiffre
d'affaires comme étant la somme des éléments facturés. En comptabilité, il est
courant d'effectuer un rapprochement entre factures et sommes encaissées
(ou créances clients si pas encore payées)
1
Article 1et 3 du CTCA 2017
2
Article 217-218 du CIDTA 2017
50
Chapitre 2 le traitement fiscal
Assujettis :1
- Producteurs
- Grossistes
- Importateurs
- Détaillants
- Base imposable
- Taux d’imposition
2-3-3-1-Champ d’application2
La taxe sur l’activité professionnelle (TAP) est due à raison du chiffre d'affaires
réalisé en Algérie par les contribuables qui exercent une activité dont les profits
relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices
professionnels ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés. Toutefois, sont
exclus du champ d'application de la taxe, les revenus des personnes physiques
provenant de l'exploitation de personnes morales ou sociétés, elles-mêmes
soumises, en vertu du présent article, à la taxe.
2-3-3-2-Base imposable3
Pour les assujettis à la TVA : chiffre d’affaires hors TVA
Pour les non assujettis à la TVA : chiffre d’affaires TVA comprise.
Pour la détermination de la base imposable, il y a lieu de tenir compte des
réfactions de 30%, 50% et 75% prévues par la loi en faveur de certaines
opérations.
1
Article 4à6 du CTCA 2017
2
Article 217 du CIDTA 2017
3
Article 219à221 du CIDTA 2017
51
Chapitre 2 le traitement fiscal
Taux d’imposition
Le taux de la TAP est fixé à 2%.
Ce taux est ramené à 3% en ce qui concerne le chiffre d’affaires issu de l’activité
de transport par canalisations des hydrocarbures.
Le taux de la taxe est ramené à un pour cent (1%), sans bénéfice des réfactions
pour les activités de production de biens.
Pour les activités du bâtiment et des travaux publics et hydrauliques, le taux de
la taxe est fixé à 2%, avec une réfaction de 25%
Le résultat fiscal est d'une utilité plus restreinte puisqu'il a pour seule utilité le
calcul de l'impôt (impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu). Il ne permet pas
de mesurer la performance économique de l'entreprise. Il est calculé en
application de la loi fiscale et figure sur la liasse fiscale de l'entreprise.
1
www.compta-online.com le 05/03/2017 à 15 :00h
52
Chapitre 2 le traitement fiscal
Contrairement à ce que laissent supposer les définitions présentées ci-dessus, il
existe des liens étroits entre le résultat comptable et le résultat fiscal.
En effet, le résultat fiscal est calculé à partir du résultat comptable, que l'on
ajuste pour tenir compte de règles fiscales spécifiques qui diffèrent des règles
comptables.
3-2-1- RIANTIGRATION
Résultat net comptable = produits comptable- charges comptables
Résultat net fiscal= résultat brut fiscal- report déficitaires imputés
Résultat brut fiscal= résultat net comptable (avant impôt+ réintégrations
fiscales- déductions fiscales
1
Article 169-1 du CIDTA 2017
2
Article 162-2 du CIDTA 2017
53
Chapitre 2 le traitement fiscal
Amortissements non déductibles. Sont visés la quote-part des
amortissements pratiqués au titre des véhicules de tourisme ne constituant
pas l’outil principal de l’activité de l’entreprise, dont le plafond est fixé à
1.000.000 DA HT.2
Sont concernés également les écarts entre l’amortissement comptable
pratiqué dispositions fiscales.3
Les amortissements liés aux opérations de leasing sont traités ci-dessous.
Les frais de recherche développement sont déductibles jusqu’à
concurrence de 10% du revenu ou bénéfice et dans la limite d’un plafond
de 100.000.000 DA.4
Amortissements non déductibles liés aux opérations de crédit bail
(Preneur)5, à titre transitoire jusqu’au 31/12/2010, le crédit preneur
continue à disposer du droit de déductibilité, du bénéfice imposable, du
loyer qu’il verse au crédit bailleur qui pratique l’amortissement jusqu’au
31/12/2012. L’amortissement pratiqué par le crédit preneur, en application
du SCF, doit être réintégré au résultat fiscal.
Loyers hors produits financiers (bailleur) : Conformément à l’article 27 de
LFC pour 2010, les dispositions antérieures à la LF pour 2010, relatives
aux règles d’amortissement dans le cadre des contrats de crédit bail
continuent à s’appliquer, à titre transitoire, jusqu’au 31/12/2012. Du point
de vue fiscal, l’amortissement va être pratiqué par le crédit bailleur en
extra comptable dans la partie « déductions » et la quote-part des
redevances perçues, non comptabilisée en produits, doit être rapportée au
résultat de l’exercice.
Impôt sur les bénéfices des sociétés, non déductible.6
suivant le SCF et l’amortissement pratiqué suivant les
Amendes et pénalités, non déductibles.7
Autres réintégrations : Les éléments, n’ayant pas été cités dans les
rubriques ci-dessus, devant être compris dans le résultat au sens du droit
fiscal, seront repris dans cette ligne. Un état annexe, reprenant le détail de
ces éléments, doit être joint à la liasse fiscale.
1
Article 141-5 du CIDTA 2017
2
Article 141-2 du CIDTA 2017
3
Article 174 du CIDTA 2017
4
Article 171 du CIDTA 2017
5
Article 27 du LFC ,2010 2017
6
Article 141-4 du CIDTA 2017
7
Article 141-6 du CIDTA 2017
54
Chapitre 2 le traitement fiscal
3-2-2- Déductions :
55
Chapitre 2 le traitement fiscal
ce bénéfice n’est pas suffisant pour absorber le déficit, le reste est reporté
successivement sur les exercices suivant jusqu’au quatrième exercice qui
suit l’exercice déficitaire.
3-3-2-Déclaration mensuelle
Déclaration unique tenant lieu de bordereau-Avis de versement des impôts et
taxes perçus au comptant ou par voie de retenue à la source (TAP - Acomptes
provisionnels IBS/IRG - IRG/Salaires - IRG/RCM - TIC- TVA).
La déclaration (Série N°G 50 -couleur bleue) doit être souscrite par les
entreprises relevant du régime du réel d’imposition.
Le délai de déclaration :
L’imprimé de déclaration doit être déposé dans les 20 premiers jours du mois.
Le lieu de déclaration :
L’imprimé de déclaration doit être déposé à la recette des impôts dont relève
l’entreprise.
56
Chapitre 2 le traitement fiscal
3-3-3 Déclaration annuelle des revenus et des résultats
A. Au titre de l’IRG :
B. 1- Déclaration globale des revenus :
La déclaration globale des revenus (série G N°1) doit être souscrite par :
Les personnes physiques relevant du régime du réel qui exercent une activité
industrielle, commerciale, non commerciale et artisanale ou agricole.
Les personnes physiques qui réalisent des revenus provenant de la location
d’immeubles bâtis ou non bâtis, y compris les terrains agricoles.
Les personnes bénéficiaires des revenus de capitaux mobiliers.
Les salariés qui perçoivent des revenus salariaux ou non salariaux en sus de
leur salaire principal, à l’exception des personnes exerçant en sus de leur activité
principale de salarié, une activité d’enseignement ou de recherche à titre
vacataire ou associé dans les établissements d’enseignement.
le délai de déclaration
Votre déclaration globale des revenus doit être obligatoirement souscrite au plus
tard le 30 avril de chaque année.
Lorsque le délai de dépôt expire un jour de congé légal, l’échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
le lieu de déclaration
Vous êtes tenu de faire parvenir votre déclaration globale, à l’inspection des
impôts du lieu de votre domicile fiscal.
57
Chapitre 2 le traitement fiscal
1. le nom et le domicile du créancier.
2. la nature ainsi que la date du titre constatant la créance.
3. le chiffre des intérêts ou arrérages annuels.
4. la juridiction dont émane le jugement.
En ce qui concerne les impôts directs et taxes assimilées déductibles de l’IRG:
1. la nature de chaque contribution.
2. le lieu d’imposition.
3. l’article du rôle et le montant de la cotisation.
58
Chapitre 2 le traitement fiscal
Tableau N°9 : Déclaration spéciales professionnelles
59
Chapitre 2 le traitement fiscal
A. Au titre de l’IFU :
La déclaration prévisionnelle du chiffre d’affaires :
Les contribuables soumis au régime de l'impôt forfaitaire unique sont tenus de
souscrire et de faire parvenir à l'inspecteur des impôts du lieu d'implantation de
l'activité, entre le 1er et le 30 juin de chaque année, une déclaration
prévisionnelle du chiffre d’affaires G n° 12.
La déclaration complémentaire :
En cas de réalisation d'un chiffre d'affaires dépassant celui déclaré, au titre de
l'année N. Les contribuables concernés sont tenus de souscrire une déclaration
complémentaire entre le 20 janvier et le 15 février de l'année N+1, et de payer
l'impôt y relatif.
Dans le cas où le chiffre d'affaires réalisé excède le seuil de trente millions de
dinars (30.000.000 ,00DA), la différence entre le chiffre d'affaires réalisé et
celui déclaré est soumise à l'impôt forfaitaire unique (IFU) au taux
correspondant. Les contribuables ayant réalisé un chiffre d'affaires excédant le
seuil d'imposition à l'impôt forfaitaire unique (IFU) sont versés au régime du
bénéfice réel.
60
Chapitre 2 le traitement fiscal
La déclaration doit être produite au plus tard le 30 avril de chaque année.
Lorsque le délai de dépôt de cette déclaration expire un jour de congé légal,
l’échéance est reportée au premier jour ouvrable qui suit.
La déclaration doit être produite auprès de l’inspection des impôts du lieu
d’implantation du siège social ou de l’établissement principal.
Dans le délai de trente (30) jours à partir de la notification, par pli recommandé
avec avis de réception, entraîne l’application d’une amende d’un montant de
500.000 DA. Si l’entreprise n’ayant pas respecté l’obligation déclarative est
contrôlée, il est procédé, en plus de l’amende citée précédemment, à
l’application d’une amende supplémentaire égale à 25% des bénéfices
indirectement transférés.3
1
Article 141bis du CIDTA
2
Article 169 de code des procédures fiscales
3
Article 141 du CIDTA
61
Chapitre 2 le traitement fiscal
3-3-5-- Déclarations relatives aux autres impôts et taxe professionnel1
1
Article 224rt 225 CIDTA
62
Chapitre 2 le traitement fiscal
Conclusion du chapitre 2
63
Chapitre 3 : Cas pratique
Introduction :
La gestion autonome de l’entreprise s’appuie sur la maîtrise de l’information
comptable et financière qui demeure un atout majeur dans la prise de décision
stratégique.
65
Chapitre 3 : Cas pratique
Le client est une société à responsabilité limitée SARL. Crée le 25/05/1999à cité
des oranger Rouiba, Alger à trois associés avec un capital de 400 000 DA.
Le 12/04/2000 la société a changé son statut d’une SARL a une EURL.
Le 07/07/2003 elle a augmenté son capital de 400 000 DA a 10 000 000 DA.
Le 22/11/2005 elle a augmenté son capital de 10 000 000 DA à 20 000 000
DA. et elle a changé de siège social à cité du lycée H3 Rouiba, Alger.
Le 30/08/2009 elle a augmenté son capital de 20 000 000 DA 0 26 346 000 DA.
Le 11/11/2012 elle a augmenté son capital de 26 346 000 DA à 36 846 000 DA.
Le 19/01/2015 elle a augmenté son capital de 36 846 000 DA à 46 691 000 DA.
elle a aussi changé son statut d’une EURL a une SARL à deux associés
Le 11/11/2015 elle a remplacé l’activité de vente par l’activité de vente en gros
des produits agricoles.
Il y’a lieu de préciser que cette société a un siège secondaire constitué d'une
activité de commerce en détail matériels et fournitures pour l’agriculture et
commerce en détail des produits agricoles.
Les pièces qui ont était fourni auprès de l’administration fiscale au moment de
la création sont :
Déclaration d’existence.
66
Chapitre 3 : Cas pratique
Dès leur réception, les pièces comptables sont contrôlées pour vérifier leur
validité.
Il s'agit de vérifier :
67
Chapitre 3 : Cas pratique
Le journal auxiliaire est spécialisé par type, d’opération. Dans notre cabinet les
pièces comptables sont classées comme suit :
L'imputation des pièces comptable est une étape très importante qui consiste à
indiquer les numéros des comptes à débiter et ceux à créditer, ainsi que les
montants correspondants.
Et qui dit imputation des pièces comptables dit saisie informatique des pièces
comptables ce qui signifie que ces deux étapes sont inséparables.
68
Chapitre 3 : Cas pratique
Achat citernes
69
Chapitre 3 : Cas pratique
La SARL a vendu à son client (SARL CIPAGRI) des produits agricoles 902 320
en HT, TVA sur vente taux réduit 7%.(ANNEXE03)
70
Chapitre 3 : Cas pratique
71
Chapitre 3 : Cas pratique
72
Chapitre 3 : Cas pratique
Encaissement en espèce
73
Chapitre 3 : Cas pratique
La SARL a encaissé de son client (CARPA Rouiba) par chèque une somme de
235 300.00 DA
Règlement fournisseur
74
Chapitre 3 : Cas pratique
Consommation stock
75
Chapitre 3 : Cas pratique
L'état de rapprochement bancaire est une nécessité car lorsque la SARL reçoit
un relevé bancaire le solde peut différer de celui du compte 512 tenu par la
SARL. En effet, le relevé peut faire apparaître des mouvements ignorés par
l'entreprise tel que :
- virements clients,
- intérêts créditeurs.
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par la SARL au cours de la période considérée. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par différence, le résultat
net de l’exercice : bénéfice/profit ou perte.
76
Chapitre 3 : Cas pratique
TAP = CA IMPOSABLE HT x 2%
77
Chapitre 3 : Cas pratique
Dans notre cas on a deux différents taux de TVA (voir article 150-1 du code
de TCA)
TVA= CA IMPOSABLE HT x 7%
CA IMPOSABLE HT = 17 937 213 DA
TVA= 17 937 213 x 7% = 1 255 605 DA
La SARL est soumise au taux d’IBS de 26% sur le bénéfice fiscal (voir article
139-140 du code d’IDTA)
IRG n’a pas été payée parceque le bénéfice a été injecté au capital
(augmentation du capital)
78
Chapitre 3 : Cas pratique
Total des cotisations dues = Assiette (la somme des salaires de postes
des salariés) x 35%
79
Chapitre 3 : Cas pratique
Résultat brut fiscal = 10 421 656+74626+ 392 649+ 3 825 840 - 0 =14 714 771
80
Chapitre 3 : Cas pratique
C’est un imprimé qui a été déposé par la SARL qui verse des
traitements, salaires, indemnités… le 20 avril 2017 au niveau du CDI.
L’imprimé est accompagné par :
CASNOS :
81
Chapitre 3 : Cas pratique
Conclusion :
La comptabilité est devenue de nos jours une fonction importante au bon
fonctionnement des entreprises.
Principale source d'information fiable et sincère, elle permet aux associés d'avoir
une situation claire du déroulement des activités et de prendre les décisions
adéquates pour le bon fonctionnement de l'entreprise.
En matière de comptabilité :
En matière de fiscalité :
82
LA CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Cependant, l'ossature de notre travail a été construite sur trois chapitres hormis
son introduction générale et la conclusion générale qui en découle. A son
premier chapitre, nous avons parlé des considérations générales reprenant les
définitions des concepts clés de la comptabilité et les étapes du traitement
comptable ; le deuxième chapitre quant à lui a été consacré au cadre théorique
du traitement fiscal des différentes opérations d’une entreprise et le passage du
résultat comptable au résultat fiscal. Alors qu'à son troisième et dernier
chapitre ; nous avons illustré de manière pratique le traitement des différentes
opérations en comptabilité et fiscalité.
clôturer ses comptes et déterminer son résultat. Le résultat comptable est égal à
la différence entre la somme des charges et celle des produits. Techniquement,
ce calcul s'effectue en 2 temps. D'abord, les différents comptes de charges et
comptes de produits sont soldés entre eux. Puis, les soldes respectifs obtenus
sont inscrits sur un compte intitulé " Compte de résultat de l'exercice ".
L'entreprise présente alors un bénéfice si la somme des produits est supérieure à
la somme des charges, un déficit dans le cas contraire. Le résultat comptable
n'est pas le résultat fiscal.
Les livre :
Une mémoire :
1- Hayat Fetouh , la comptabilité des entreprise ,université Oran , Algerie ,
Master 2 science de gestion ,2010
Les journaux
Les lois :
1- Lois de finance
Les code:
- Code des taxes sur le chiffre d’affaire
- Codes des impôts directs et taxes assimilées
- Code de commerce
Les articles :
Article3 du CIDTA
Articl11 du CIDTA
Article 11 modifié par article de la loi de finance 2017
Article 22 du CIDTA
Article 33 du CIDTA
Article 23 du CIDTA
Article 42-43 du CIDTA
Article 42 du CIDTA
Article 45- 46 du CIDTA
Article 66-67 du CIDTA
Article 79 du code générales des impôts
Article 13 du CIDTA
Article 6 de la LF2011
Article 44 de la LF1998
Article 13 du CIDTA
Article 282 bis du CIDTA
Article 282 du CIDTA
Article 136 du CIDTA
Article 151 du CIDTA
Article 12 du CIDTA
Article 11 du LF 2015
Article 139 du CIDTA
Les sites :