Dissertation Et Culture Générale ENA PDF
Dissertation Et Culture Générale ENA PDF
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L’épreuve de dissertation de culture générale est une épreuve classique des concours
de catégories A et B d’entrée dans la fonction publique. Elle a pour objectif de vérifier,
outre des connaissances générales, si le candidat est capable d’ordonner, autour d’un
plan, une discussion argumentée et illustrée, sur une question, un thème, une citation
ou un sujet précis. Comment la réussir ?
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éventuellement d’autres réflexions pour étoffer une idée générale peu développée.
2
plan est, en quelque sorte, votre garde-fou. Cette phase nécessite le respect de certains
conseils. Tout d’abord, il faut, à partir de la première idée directrice, commencer à
rédiger en respectant les articulations logiques que vous avez préalablement mises en
place. Puis rédigez la conclusion qui doit se présenter comme une réponse à la
question posée par le sujet et écrivez ensuite l’introduction qui présentera la question
que vous allez résoudre et les grands axes de votre raisonnement. Évitez les phrases
trop longues afin de ne pas alourdir l’ensemble, utilisez un vocabulaire que vous
maîtrisez en cherchant toutefois des synonymes aux termes les plus fréquents, soignez
bien sûr la présentation : écriture, retour à la ligne en fin de paragraphe, saut de ligne
en fin de partie, retrait pour la première ligne… Le leitmotiv de cette phase est le
suivant : mener progressivement et logiquement à la conclusion. Il ne faut pas se
contenter de dresser un catalogue d’idées, se contredisant parfois de façon flagrante
(untel a raison, untel a tort). Il faut élaborer un raisonnement confrontant les différents
points de vue à examiner : préciser les rapports logiques liant les idées générales et
résumer la démonstration en deux ou trois phrases bien enchaînées.
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L'EPREUVE de CULTURE GENERALE
PREPARATION-MINUTE
Premier outil : D’abord, j’ai recensé dix thèmes qui " tombent " régulièrement. Ce
sont les suivants :
1. La délinquance
2. La démocratie
3. L’enseignement
4. L’environnement ; l’écologie
5. L’Europe
6. La mondialisation
7. L’éthique ; la morale
8. Les pauvres
9. La sécurité
10. La télévision
Chaque thème est présenté selon le même plan : une grille de 11 questions :
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3.- Histoire politique
Les fiches pourront être complétées par des textes d’auteurs célèbres portant sur le
thème étudié, et venant l’illustrer.
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B) Les progrès
1) au plan juridico-politique,
1) les paradoxes,
2) les drames.
Observons que chacun des huit paragraphes appelle un développement d’un maximum
de soixante secondes, c’est à dire qu’il doit être composé de 3 éléments (faits
exemples), ce qui fait, en tout, 24 éléments. Ceux-ci, ajoutés à l’introduction, aux
articulations du développement et à la conclusion suffisent bien pour " tenir " 10
minutes, tout en intéressant le jury.
Troisième outil : Je vous propose enfin un texte-canevas pré-rédigé qu’il vous est
loisible d’apprendre par cœur, après l’avoir – si nécessaire – adapté à votre propre
style d’expression :
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TEXTE
Phrase d’attaque : à choisir parmi les exemples les plus marquants de la fiche.
**
7
- Parmi les avancées scientifiques et techniques les plus notables, il faut sans doute
retenir ....
- Souvent dans le droit fil de la pensée des penseurs antiques, de nombreux auteurs ont
entrevu de nouvelles possibilités pour organiser les sociétés humaines ...
B) Les historiens ont enregistré de notables progrès dans les domaines juridique et
politique, mais aussi au plan économique et social.
C’est évidemment dans le domaine social que subsistent les problèmes les plus
douloureux. Il n’y aura pas de fin de l’histoire tant que ...
**
A) L’évolution enregistrée a révélé certains paradoxes, quand elle n’a pas engendré
des drames.
B) C’est le lot de tout groupe social organisé que de devoir faire face à d’éternels
problèmes. Depuis toujours, on sait que les solutions sont de deux ordres : ou bien il
apparaît utile de créer de nouvelles institutions, ou bien, le salut ne semble possible
qu’au prix d’un changement de mentalité.
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- Au plan institutionnel ...
En conclusion ...
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THEMES REVISITES
TERRORISME
DEFINITION
Le but visé n'est pas de tuer des hommes, ni de détruire des biens , mais de frapper
l'opinion publique .
3. Les données psychologiques : un certain dégoût devant une société qui ne propose
plus à ses membres d'objectifs, d'efforts, de renoncements pour une grande cause ; et
l'écroulement des valeurs traditionnelles sans valeurs de remplacement auraient
favorisé des positions et des engagements extrêmes.
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DES FINALITES DIFFERENTES
- Le terrorisme qui vise à faire triompher une cause déterminée. Ce peut être pour la
création d'un Etat (ex : les palestiniens).
CITATIONS
- "I1 faut donner un sens immédiat à l'individu sans espoir et multiplier les attentats,
non par une organisation, mais par une idée : faire renaître des martyrs" (A.
MALRAUX).
- "Le terrorisme est beau, terrible, irrésistiblement fascinant, car il réunit les deux
types de la grandeur humaine, le martyr et le héros" (STEPNIAK).
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LA DEMOCRATIE
DEFINITIONS
* Larousse :
2. Classes populaires.
* Littré :
* Robert :
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PRINCIPES.
- Démocratie directe : où le peuple élit des représentants. "le suffrage universel est
donc la démocratie elle-même" (Lamartine).
PERSONNALITES.
Périclès (démocratie grecque), Alain, Aristote, Mill, Valéry Giscard d'Estaing, Hayek,
Proudhon, Rousseau, Spinoza, Tocqueville, Von Mises, Adenauer, etc.
CITATIONS, IDEES.
- "Croire en la démocratie implique que l'on croie d'abord à des choses plus hautes que
la démocratie". Von Mises cité par Hayek in "droit, législation, et liberté". Page 5 T.
III .
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- "Loin d'être opposées par leur essence, la démocratie politique et la démocratie
sociale se complètent au contraire : on peut penser que la démocratie véritable ne sera
réalisée que par leur conjonction". M. Duverger - les régimes politiques - PUF.
- La démocratie en tant qu'elle tient pour valeur suprême, non pas l'organisation, mais
la liberté de la personne pose bien la question de savoir si, en la repoussant ou en
l'adoptant, l'humanité se veut puissante ou morale".
- La démocratie dégénère soit dans l'anarchie, soit dans la tyrannie - Platon "La
République".
- "Démocratie est un mot fictif qui signifie amour du peuple, amour des enfants, mais
non pas gouvernement du peuple" - Proudhon (La révolution sociale démontrée par le
coup d'Etat).
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LE DESARMEMENT
DEFINITIONS :
- Course aux armements : rivalité entre deux Etats (ou deux groupes d'Etats) pour la
possession de l'armement le plus puissant.
Désarmement :
HISTOIRE :
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2. Politique et maîtrise des armements (arms control) = Régulation de la course aux
armements nucléaires (à partir des années 1960)
LES ACCORDS :
* Traités et accords :
- Juillet 1963 : Traité de MOSCOU sur l'interdiction partielle des essais nucléaires.
- Accord bilatéral du 22 juin 1973, qui consacre les USA et l'URSS comme "super-
conseil de sécurité" dans le domaine nucléaire.
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* Conférences (pour ne citer que les plus importantes):
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- Les armements les plus contestés :
Dangers :
Obstacles :
(Suite à intégrer)
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Si l’idée de la promotion de la paix par le désarmement est débattue dès la fin du 19e
siècle, c’est l’apparition de l’arme nucléaire qui place la question de la maîtrise des
armements et du désarmement au cœur des relations internationales.
Ainsi sont signés à partir des années 60 les premiers accords limitant la course aux
armements nucléaires. Il faudra toutefois attendre les années 80 et la fin Guerre Froide
pour que de véritables traités de réduction effective des armements, nucléaires ou
conventionnels, soient signés et mis en œuvre.
-- Les tentatives visant à limiter les armements sont presque aussi anciennes que
la guerre elle même.
Dès lors, les pacifistes s’en font les plus ardents partisans. Le mouvement pacifiste
international obtient ainsi la réunion des deux conférences de paix, à la Haye, en 1899
et 1907. Elles aboutissent aux premières interdictions d’armes jugées déloyales
(poisons, balles dum-dum ), mais ne parviennent pas à engager un véritable processus
de désarmement.
.La SDN obtient un grand succès: le protocole de Genève de 1925, que interdit
l’emploi des armes chimiques, même s’il se place plus dans la logique humanitaire que
dans celle du désarmement au sens strict du terme, puisqu’il n’impose pas la
destruction des stocks.
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Après plusieurs années de réunions préparatoires, la SDN institue également, en 1932
une Conférence Générale du désarmement qui s’installe à Genève, mais n’obtient pas
de résultats concrets; le retrait, en 1933 de l’Allemagne hitlérienne de la Conférence
aboutit finalement à l’abandon des négociations. En dehors de la SDN, une initiative
américaine conduit à la signature du traité naval de Washington (1922), limitant
temporairement les forces navales des grandes puissances. De fait, ce traité
s’apparente à la logique de la " maîtrise des armements ", et consacre la supériorité
anglo - américaine sur les mers. Il suscite ainsi plus de rancœurs que d’espoirs.
L’ONU ET LE DESARMEMENT
- la course aux armements des années 1930 est jugée partiellement responsable de la
guerre.
Dans ce cadre, les Etats Unis alors seuls détenteurs de l’arme nucléaire, proposent de
créer une autorité internationale chargée de contrôler les activités atomiques
internationales (plan Baruch – Lilienthal) pour s’assurer d’un usage pacifique. Rejeté
par l’URSS, ce plan est la première tentative de limiter les applications militaires de
l’énergie atomique et ouvre la voie à 50 années de négociations sur les armes
nucléaires. En 1947, les Nations Unies créent également une Commission des
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armements classiques qui fusionne avec la commission atomique en 1950 pour créer la
Commission du désarmement, ouverte à tous les membres de l’ONU. Malgré la
création d’organes plus restreints (Comité des Dix, puis Comité des dix-huit en 1961),
les Nations Unies demeurent un forum de discussion peu efficace.
Même si la " détente " entre Etats Unis et URSS progresse à partir de 1956 et
surtout à partir de 1962, le cadre onusien semble voué à l’échec, tant les positions
des deux blocs paraissent inconciliables: les Soviétiques refusant
systématiquement toute inspection qui vérifierait l’application des accords.
Les Etats Unis et l’URSS négocient de façon bilatérale des mesures de confiance
(installation du téléphone rouge en 1963) et des accords de maîtrise des
armements nucléaires.
Encore une fois, si ces traités ont marqué une rupture dans les politiques
d’armement nucléaire et freiné la course aux armements, ils sont plus
l’illustration d’un situation stratégique donnée (la détente et la parité nucléaire)
que d’une réelle volonté de désarmement.
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Ils se contentent de limiter les arsenaux existants à un niveaux très élevé et
n’interdisent pas leur modernisation ; enfin, ils ne sont pas vérifiés par des procédures
d’inspection, chacun se contentant d’observer l’autre, le plus souvent par satellite.
En pratique, les Etats Unis et l’URSS négocient des accords limitant leurs arsenaux.
C’est dans ce cadre que seront négociés une importante série de traités, entre 1959 et
1979. Ces accords peuvent être répartis en trois catégories:
Les deux grands s’attachent ainsi d’abord à limiter l’acquisition des armes nucléaires
par des tierces puissances: c’est l’objet du traité de Moscou (1963) interdisant
partiellement les essais nucléaires à l’exclusion des essais souterrains et le traité de
non prolifération (TNP, 1968) qui entend interdire à de nouveaux venus l’accès au
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" club " des Etats ayant déjà expérimenté le bombe nucléaire. Ceux-ci sont au nombre
de 5 : les Etats Unis, l’URSS, le Royaume Uni, la France et la Chine.
La crise des euro- missiles est résolue par la signature du traité FNI (Forces
Nucléaires Intermédiaires) en décembre 1987. Ce traité marque un tournant dans
l’histoire du désarmement puisqu’il implique pour la première fois l’élimination
effective d’une catégorie entière d’armes nucléaires (en l’occurrence, les missiles
stationnés en Europe d’une portée dite moyenne de 500 à 5500 km)
L’AVENIR DU DESARMEMENT
Quels que soient les progrès accomplis en Europe et qui ne seront acquis que le jour où
tous ces accords auront été intégralement appliqués, il est cependant indispensable de
noter l’absence d’accords similaires dans la majorité des autres régions du monde. La
course aux armements se poursuit ainsi en Asie on au Moyen Orient.
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indispensable entre sécurité et désarmement demeure. Mais si un certain désarmement
contribue à la paix et à la stabilité et permet de dégager des ressources financières
indispensables au développement, il n’est pas sûr que l’objectif traditionnellement
affiché du désarmement général et complet soit réaliste ou même souhaitable. En effet,
contrairement à l’optique traditionnelle qui voit dans le désarmement un facteur
d’extension de la paix, l’expérience a prouvé que seule la paix entre les Etats crée
les conditions du désarmement.
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L'IMMIGRATION
1768, latin : immigratio : entrée dans un pays de personnes, non autochtones qui
viennent s'y établir généralement pour y trouver un emploi.
CORRELATS
- Haut Conseil de l'intégration (installé en mars 1990 et présidé par M. Marceau Long,
ex-vice président du Conseil d'Etat, qui s'était fixé pour objectif de rendre compte
régulièrement de ses travaux consistant à améliorer le recueil des données).
CHIFFRES
CITATION : "Le premier immigré demeure, sa vie durant, un homme de son pays
d'origine". A. Siegfried.
Concentration de la population étrangère dans les villes (Paris accueille 38% des
étrangers présents en 1990 contre 18% en 1946. Lyon et Marseille viennent en seconde
et troisième position après la capitale).
Population à fort risque d'exclusion sociale, parce que plus touchée par le chômage,
l'échec scolaire, par les problèmes et conditions de logement.
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TRAITS DE LA POLITIQUE D'IMMIGRATION EN FRANCE
- 1980 : Loi BENET (10 janvier 1980) : mesures de fermeté à l'égard de l'immigration
clandestine.
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SCIENCE
DEFINITIONS
2. Aujourd'hui, dans une conception large et peu rigoureuse, la science recouvre toute
façon systématique et raisonnée d'appréhender le réel. Une définition plus étroite,
applicable aux sciences naturelles, sous laquelle veulent se ranger les sciences
sociales, suppose remplir certaines conditions : ensemble de connaissances, établi de
façon systématique, à référence universelle et susceptible d'être vérifié. (Lexique des
sciences sociales DALLOZ).
3. Si l'on admet que les phénomènes obéissent à des lois et que ces lois sont
connaissables, on peut dire que la science est l'ensemble de la connaissance des lois
des processus naturels.
IDEES.
* Science et politique
- Platon dans la République avait rêvé d'une société où savoir et pouvoir seraient
réunis entre de mêmes mains : sous le règne des "rois-philosophes", la justice
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triompherait enfin car les décisions politiques appartiendraient aux plus rationnels des
êtres.
- Loin d'être le discours sans appel et sans attache de la vérité, la science est le lieu
d'un pouvoir autant que d'un savoir et doit à ce titre faire l'objet de la plus grande
vigilance critique. L'Etat moderne a lié politique et science (cf. : socialisme
scientifique). La IIe guerre mondiale a scellé l'alliance du Savoir et du Pouvoir (bombe
atomique).
- De même, pendant la guerre du Viêt-nam, ce sont les mêmes personnes qui, d'une
part se livrent à des travaux de recherche fondamentale et, d'autre part, conseillent leur
gouvernement sur la meilleure façon de faire la guerre (division JASON). Financée
principalement par l'Etat, la science voit ses options liées à la politique.
* Science et culture.
* Science et progrès.
"Si l'on identifie le progrès avec la Science et la Technique, tout l'effort qui a créé le
judaïsme, le christianisme et l'islamisme aurait dû être nuisible ou invisible puisqu'il
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n'a été qu'un progrès. Conclusion inadmissible !" (G. FERRERO "Pouvoir, les génies
invisibles de la Cité")
CITATIONS.
Jean ROSTAND - "La science a fait de nous des dieux avant que nous soyons des
hommes".
- JOLIOT-CURIE Irène (1897-1956) : prix Nobel de chimie avec son mari, Frédéric
JOLIOT (1935). Spécialiste de la radioactivité, a participé à la construction de la
première pile atomique française.
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TELECOMMUNICATIONS
DEFINITION
- Mot inventé en 1904 par Edouard Estaunié, ingénieur, inspecteur des Télégraphes,
romancier et académicien.
EVOLUTION HISTORIQUE
- 1864, Etats Unis : Thomas Edison invente le télégraphe électrique qui permet de
communiquer sur de très longues distances en code morse.
- 1876, Etats Unis : Alexander Graham Bell invente le téléphone qui permet de
véhiculer la voix humaine. Ses principes avaient été découverts par le Français
Bourseul en 1854 et par l'Allemand Reiss en 1861.
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de lieues (lui et toute l'ambiance où il reste plongé) près de notre oreille, au moment
où notre caprice l'a ordonné." Marcel Proust, A la Recherche du temps Perdu.
- 1969, Etats Unis : l'ARPA (Advanced Research Project Agency), fondée par le
Secrétariat d'Etat à la Défense, cherche à créer un réseau de télécommunications
capable de résister à une attaque nucléaire. L'idée est de mettre en relation des
ordinateurs sans passer par un ordinateur central (concept de réseau).
- 1974 : Vint Cerf et Robert Kahn inventent le protocole TCP (Transmission Control
Protocol) permettant de relier tous les ordinateurs. Ils l'appelleront ensuite Internet
Protocol.
- Fin des années 70, Europe : des systèmes vidéotex (Prestel en Grande-Bretagne et
Minitel en France) familiarisent les populations avec les téléservices.
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- Années 80 : Internet commence à se répandre à travers la société et dans le monde
entier.
- Années 90 : des sociétés de télévision utilisent les liaisons par satellite pour diffuser
leurs programmes et des sociétés de téléphonie pour créer des téléphones mobiles
(cette technologie, développée au début de la "guerre froide", n'avait jusqu'alors
connu que très peu d'applications commerciales).
NOTIONS TECHNIQUES
-cyberespace : mot inventé par le romancier américain William Gibson, monde virtuel
constitué par les réseaux de télécommunication.
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PROSPECTIVE
- Internet risque donc de disparaître dans le futur pour laisser place à un cyberespace
encore plus complexe : sa structure ne sera plus celle du filet (réseau dépourvu de
centre) mais celle de la toile d'araignée (réseau ordonné autour d'un centre) et son
contenu sera encore plus totalisant qu'aujourd'hui. Filet ou toile d'araignée, il reste à
savoir si nous serons capturés (et, en ce cas, par qui ?) ou si nous capturerons quelque
chose.
IMPLICATIONS
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forme actuelle de réseaux anarchiques, mais si les réseaux sont contrôlés par des
groupes oligopolistiques détenant la plus grande part de l'information et de la création
culturelle, les possibilités de manipulation et de conditionnement idéologique
atteindront une ampleur quasi irrésistible.
Implications culturelles
Implications militaires
Si la guerre électronique est déjà à l'ordre du jour, la prise en compte des techniques de
communication et d'information par les stratèges se poursuit. On passe de la guerre du
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matériel où la destruction est le principal objectif, à la guerre de l'information où la
désorganisation est l'objectif principal.
Implications juridiques
Implications économiques
Implications psychologiques
On peut craindre une tentation de la fuite dans le virtuel, mais la nouveauté essentielle
apportée par les télécommunications est la "multiplication des personnalités" rendue
possible par la multiplicité des échanges anonymes avec d'autres individus. A la
relation épistolaire caractéristique des XVIIIème et XIXème siècles, succédera la
relation par "e-mail" ou par "forum de discussion" qui met en contact des personnes
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éloignées et des personnalités encore plus nombreuses ; des liens de sociabilité inédits
sont ainsi expérimentés.
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ADMINISTRATION
DEFINITIONS :
- Institution publique qui assure l'application des lois et le fonctionnement des services
publics conformément aux orientations gouvernementales.
- Structure sécrétée par la société pour gérer les affaires publiques. En France, le
Consulat et l'Empire donnent naissance à l'Administration que l'on connaît aujourd'hui.
- Le terme "administration" existe dans la langue anglo-saxonne, désigne une activité
qui tend à organiser, à gérer et à mettre en oeuvre des moyens techniques et humains.
CARACTERES :
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3. principe de légalité
4. principe de responsabilité.
- Les lois du service public (ou lois de ROLLAND) : mutabilité, égalité, continuité.
MOTS VOISINS
ORGANISMES
ENA (1945) - Conseil d'Etat - Collectivités locales - Grands Corps (Cour des
Comptes, Inspection des Finances...)
CHIFFRES
- 12 % de la population active.
- 40 % du budget de l'Etat.
- 1991 : 3,5 millions de personnes employées par l'Etat dont 1 million d'enseignants et
500 000 militaires.
IDEES
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- Administration et société :
. problème de non-relation entre ceux qui ont le pouvoir de décider et ceux qui
disposent des informations nécessaires.
Appareil à la disposition de l'Etat pour faire prévaloir sa volonté dans l'ordre interne.
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LA NOTION DE BUREAUCRATIE
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LA COMMUNICATION
DEFINITIONS
2. La communication est le processus par lequel les idées ou les données transitent
d'un individu ou d'un groupe à un autre.
HISTORIQUE
- Hermès chez les Grecs ou Mercure chez les Romains : Dieu messager des
Olympiens. Fils de Zeus et de Maia, guide des voyageurs et des âmes mortes, il est
surtout la personnification de l'habileté et de la ruse. Ses attributions sont multiples:
dieu du vol et du mensonge, patron des orateurs et des commerçants, inventeur des
poids et mesures, des premiers instruments musicaux, il est aussi le dieu berger et le
dieu de la santé.
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Cf la route de la soie: réseau de pistes caravanières qui, depuis l'Antiquité jusqu'à la fin
de la "paix mongole", assura les liaisons entre l'Occident et l'Orient. Au-delà du
commerce, elle permit la diffusion de l'hellénisme en Asie centrale et du bouddhisme
en Chine.
Presse écrite:
. 1438: invention de la presse à imprimer et d'une encre qui permettait l'impression des
deux faces du papier par Johannes Gensfleich Gutenberg (1400- 1468, Allemagne).
. Entre 1919 et 1939: ère des grands journaux, succès des quotidiens illustrés,
diversification des contenus, apparition de périodiques.
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. De la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à 1970: des journaux redeviennent des
maîtres à penser; naissance des hebdomadaires.
la radio
La télévision
. Premières expériences fin XIXe siècle; début XXe siècle: retransmission des images.
Evolution d'Internet:
. 1969: Arpanet est créé par le département de la Défense aux EU pr faire des
recherches sur la communication en réseaux.
. 1973: premiers liens européens: des bases de l'armée de l'air amér. sont reliées par
Arpanet en Angleterre et en Norvège.
. 1994: explosion du World Wide Web; dvpt des activités commerciales sur Internet.
. 1999 : tél portables avec messagerie internet; la net economy: fusions et acquisitions
en série; la capitalisation boursière des Internet Cies dépasse celle des grandes
entreprises indus traditionnelles; les start up.
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NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION
- vidéocassette, vidéodisque
AUTEURS, THEORICIENS :
- Harold LASSWELL (1948) : Le champ de la communication peut être défini par les
cinq termes de la question : "Qui dit quoi, par quel canal, à qui et avec quels effets ?",
c'est à dire : émetteur, contenu, medium, audience, effets.
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- M. WOLFENSTEIN et N. LEITES (1950) : Le contenu latent de la communication
fait appel à des données non quantitatives, par exemple d'ordre esthétique,
psychanalytique ou anthropologique.
- W. BREED (1955) : Etudes sur les prises de décision dans les mass media.
IDEES.
- L'histoire de la communication humaine n'est pas seulement une rupture (entre une
communication matérielle et une communication informatique, etc.), mais le
développement accéléré d'un héritage.
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d'interlocuteurs et assurent l'unilatéralité, qui prévaut d'autant plus dans la diffusion de
masse que ses effets sont cachés aux détecteurs usuels.
- La communication n'est déjà plus seulement une affaire entre l'Homme et l'Homme,
mais entre des systèmes Homme-matériels. L'idée de communication comme
conversation ou concertation est en danger de prendre beaucoup de retard, à la fois
conjointement sur la diffusion et sur la robotique.
- Communication politique : les dirigeants sont très attentifs à la façon dont ils sont
perçus.
- Ces nouveaux usages vont-ils encourager un repli sur soi et une consommation
passive ?
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- L'homme communicant sera-t-il victime des techniques ou une société meilleure va-
t-elle naître ?
- Les régions en voie de développement sont en général caractérisées par une extrême
dissociation entre les réseaux de communication de masse et les réseaux traditionnels
de la communication. Les mass media y diffusent des messages élaborés en grande
partie dans les sociétés industrielles avancées (SCHRAMM, 1964).
- "L'élite sans pouvoir" désigne l'ensemble des vedettes et des idoles des mass media
qui fournissent des objets d'identification aux différents groupes sociaux. (F.
ALBERONI, 1963).
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- problème de la désinformation
- C'est par la pensée que l'Amérique domine, au moins autant que par l'économie. La
domination économique ne pourrait s'accomplir sans la domination conceptuelle.
Preuve que ces technologies de l'esprit sont des technologies politiques. Lucien Sfez
(auteur de Critique de la communication, Seuil, Paris, 1992)
ENJEUX
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L'ETAT
DEFINITION.
- L'Etat est une société politique qui n'existe qu'à travers trois éléments : la population,
le territoire et un pouvoir politique.
Notions voisines :
- Etat-Nation
- Le clan, la tribu, la nation (qui sont des phénomènes naturels, alors que l'Etat est un
produit de l'intelligence humaine)
- Anarchisme, communisme.
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ORGANISMES.
- Nationaux :
- législatifs (parlement)
- judiciaires
- militaires (armée)
- Internationaux :
- Union européenne.
CITATIONS
- Max WEBER : "Il s'agit d'une institution dont la direction administrative dispose
d'un pouvoir normatif garanti par le monopole de la contrainte physique légitime, qui
s'exerce sur une population, dans un territoire limité".
- ENGELS : "L'Etat et sa structure sont les moyens dont se dote la classe possédante
pour garder ses privilèges et exploiter".
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IDEES.
- On peut se demander si le concept d'Etat est adapté à tous les peuples, c'est-à-dire s'il
existe des peuples qui peuvent vivre sans le modèle étatique.
- Une société sans Etat est-elle possible, comme le préconisent les anarchistes ?
- L'Etat permet d'encadrer le pouvoir politique : il en est le support, l'alibi, l'arbitre (si
la Politique divise les hommes, l'Etat délimite le cadre de cet affrontement).
- La notion d'Etat est conçue pour ennoblir le pouvoir en le détachant des passions
humaines, mais il peut n'être qu'un déguisement destiné à légitimer la domination du
gouvernant.
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L'ARMEMENT NUCLEAIRE
DEFINITIONS :
- armes nucléaires tactiques dites "du champ de bataille" ; portée inférieure à 500 km.
- armes atomiques, à hydrogène, à neutrons (qui tuent les êtres vivants, mais laisse
intactes les infrastructures).
PERSONNALITES :
- Albert EINSTEIN
- GADDIS (The long peace) : armes nucléaires, facteur de stabilité des relations
internationales pendant la guerre froide.
2. apparition des "rough states", Etats rebelles aux normes internationales (ex : Corée
du Nord, Irak, Israël, Pakistan, ...)
- Général GALLOIS.
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LIEUX (Etats possédant l'arme nucléaire)
- Inde, Pakistan
Note : Ukraine, Biélorussie, Kazakhstan ont renoncé aux armes qu'ils détenaient après
l'effondrement de l'URSS.
HISTOIRE :
- 1947 (plan Charioteer) et 1949 (Plan Trojan) : Destruction des principales villes
d'URSS.
- Stratégies américaines :
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B) Concept de maîtrise des armes nuléaires (Depuis 1968)
. rencontres multilatérales
. espaces extra-atmosphériques,
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. le Pacifique-sud (traité de Rarotonga - 1985)
6.- Traité "cut off" : permettre de recueillir des informations sur les trafics de matières
fissibles.
7. Essais nucléaires :
ATTITUDE DE L'ONU :
- Conseil de sécurité : pour une limitation volontaire de leurs armements par les Etats.
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- les armes nucléaires ne sont pas illicites dans leur principe.
IDEES :
(Langage dynamique)
- élément de la souveraineté.
- ce sont des armes "disproportionnées" en ce sens qu'elles tuent aussi bien les
combattants que les non-combattants.
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SUJET DE DISSERTATION
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ECOLOGIE
DEFINITION
- Terme proposé, en 1866 par HAECKEL pour désigner la science qui étudie les
rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent : c'est donc au départ une
discipline biologique dont les applications pratiques sont nombreuses :
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- 1988 : Aucun député écologiste à l'Assemblée Nationale (Conséquence du scrutin
majoritaire).
. "Ecologiser" l'économie.
61
. Un ministère "gadget".
ORGANISMES
- ECOROPA
- GREENPEACE
PERSONNALITES
- René DUMONT
- Antoine WEACHTER
CITATIONS
- "Riches et pauvres, nord et sud, est ou ouest, tous les pays sont à la fois responsables
et victimes de la destruction du milieu naturel" (G. RUFFOLO)
- "L'avenir du monde vivant doit passer avant l'exploitation aveugle de la terre" (V.
GISCARD D'ESTAING - 1984).
62
PROGRES
DEFINITIONS
2. Changement graduel de quelque chose, d'une situation, etc... par amélioration ou par
aggravation.
3. Développement de la civilisation.
(Musique) suite de fugues à partir du moment où les parties, ayant fait leur entrée,
commencent à se lier.
REFERENCES.
63
* ENCYCLOPEDIE : L'idée de progrès semble avoir eu pour les anciens moins
d'importance que pour les modernes. L'idéal politique de PLATON et de beaucoup de
ses concitoyens était la stabilité ; le progrès dans la nature ne fut vaguement conçu que
par HERACLITE qui admit plutôt le changement incessant.
* LUCRECE n'a fait qu'esquisser dans son "De rerum natura" une théorie du progrès
naturel et social.
* Mais c'est surtout aux XVIIIème et XIXème siècles que l'idée du progrès universel a
fait son chemin :
64
- KANT et LAPLACE formulent leur théorie "de la nébuleuse", que COMTE adopte
et dont Herbert SPENCER fait la base de son système évolutionniste.
- Le progrès (s'il existe) est-il indéfini ? et, par définition, ne doit-il pas avoir un terme
assignable ?
- Le progrès est-il continu ? et toute période d'évolution positive n'est-elle pas suivie
d'une régression ?
- Limites du progrès
- Progrès et raison.
65
- Progrès et Liberté ; existentialisme, déterminisme, fatalisme.
NOTIONS VOISINES
- Philosophie des Lumières : XVIIIème siècle : foi aveugle dans le progrès (qui
subsiste largement aux XIXème et XXème siècles).
CITATIONS
66
- Victor HUGO : "Ni despotisme, ni terrorisme, nous voulons le progrès en pente
douce" (Les misérables).
- Gustave LEBON : "Le véritable progrès démocratique n'est pas d'abaisser l'élite au
niveau de la foule, mais d'élever la foule vers l'élite" (Hier et demain).
- Ernest RENAN : "Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de
départ un respect profond du passé (Souvenirs d'enfance et de jeunesse).
- VOLTAIRE : "Si les imbéciles veulent encore du gland, laisse les en manger, mais
trouve bon qu'on leur présente du pain" (Dictionnaire philosophique).
- LAMARCK : "Dans tout ce que la nature opère, elle ne fait rien brusquement"
(Philosophie zoologique).
67
INFORMATIQUE
ORIGINE : Mot français forgé de toutes pièces dans les années 60.
MOTS VOISINS :
PROBLEMES POSES :
68
Au plan culturel : Logique anglo-saxonne incorporée dans le matériel (ex : Hardware,
software). Les mots sont porteurs d'idéologie. Or, apprendre l'Anglais est quasiment
indispensable pour les techniciens : Cet impérialisme culturel engendre une politique
de défense de la langue française : (AGULF) Association Générale des usagers de la
Langue Française.
Plusieurs grandes firmes ont été mises en cause pour piratage (1989 : TDF, Paribas ;
1990 : France Distribution Système (Groupe Bolloré).
Depuis l'affaire ATT (1982), la justice américaine n'avait plus engagé de bataille anti-
trust contre un des géants de l'industrie. A travers Microsoft, la justice s'attaque aux
nouveaux monopoles.
Mais la puissance de Microsoft est menacée sur les secteurs de l’Internet et des
produits domestiques connectés à Internet (agenda, téléviseurs, téléphones portables)
qui feront l’avenir des nouvelles technologies (cf unions AOL / Time Warner et
Vodafone / Vivendi)
69
Problème des réseaux pédophiles, de la pornographie, des trafics internationaux, de la
propagande néo-nazie, etc.
Protection des données sur Internet : Directive européenne (Octobre 1993) conçue
pour protéger les données sur les réseaux informatiques. Conflit transatlantique à ce
propos, puisque absence d'une solution de compromis. Les USA refusent un afflux de
poursuites judiciaires de la part de consommateurs européens en colère (ex : Des
Suédois poursuivent une grande compagnie aérienne américaine).
Développement de la surveillance des salariés, des lieux publics, grâce aux progrès
de l'informatique.
ORGANISMES.
70
- ERAM (European Research Consortium for Informatics and Mathematics -1988)
- IIE - (Institut d'informatique d'entreprise, créé en 1968) : C'est une école publique
d'ingénieurs informaticiens en formation initiale.
SOCIETES
- IBM - Leader mondial (60% du marché) - 1917 - Thomas WATSON - 1er fabricant
de micro-ordinateurs dans le monde - CA 1993 : 2447 Mds.F, soit plus du quart du
PIB de la France.
- 68 Mds de F de CA en 1997/98 (+ 31 %)
71
PROJETS ET TEXTES
- Loi du 6 janvier 1978 (art. 1er : "L'informatique ne doit porter atteinte ni à la vie
privée, ni aux droits et libertés de chacun").
- Enquêtes sur les pratiques culturelles des Français (cf. vulgarisation de l'outil
informatique) chaque année par les ministères de la culture et de la communication.
- 1985 : Le Premier ministre, Laurent FABIUS, lance le plan "Informatique pour tous"
; échec : choix de THOMSON, firme française nouvellement nationalisée qui
abandonne brusquement la filière micro.
IDEES
- Systèmes experts apparaissant aujourd'hui sur le marché ainsi que des logiciels qui
amplifient les capacités de raisonnement humain.
Stratégie Microsoft :
- Nom de code "Compétence 2000", objectif : imposer les logiciels de Microsoft dans
tout le système éducatif français.
72
- Programme "Graine de Multimédia" (écoles maternelles).
1. Plus d'une personne sur quatre (26 %) vit désormais dans un foyer équipé d'un
micro-ordinateur.
2. La moitié des Français ne veulent pas d’ordinateur, mais 80% disent que tout le
monde va être obligé de "s’y mettre" !
3. Le taux d'équipement est supérieur à 60 % dans les milieux des cadres et
professions intellectuelles supérieures et dans les milieux les plus introduits
dans la vie culturelle
4. 10,7% des foyers sont connectés à Internet. (moyenne européenne 15,4%)
5. 3 internautes sur 4 sont des hommes ; 2 sur 3 habitent des villes de + de
100.000 habitants
6. les retraités et les sans-emploi représentent 24% des internautes, les cadres-
supérieurs 33%
73
personnelles dans le cadre du droit européen, tout en protégeant la vie privée et la
liberté individuelle de chacun.
Origine du mot : bug en anglais signifie cafard, en référence aux insectes qui créaient
des problèmes techniques dans les tous premiers ordinateurs. Le mot a été repris et
francisé.
Pour une question d’économie de mémoire certaines horloges internes ont été
programmés sur 2 chiffres au lieu de 4 donc on devait passer de 1999 à 1900.
Depuis le milieu des années 90, des milliards de dollars (400 à 600 milliards) ont été
utilisés pour résoudre ces problèmes.
La facture payée par les clients et non par les vendeurs de logiciels, dont l'activité a
même bénéficié de ce sinistre attendu, devrait faire réfléchir les utilisateurs. Mais la
réaction de colère face au scandale n’a pas eu lieu.
74
JEUNESSE
DEFINITIONS
2. Fait d'être jeune, ou, pour un groupe, d'être formé de personnes jeunes.
3. Ensemble de traits physiques et moraux, propres aux personnes jeunes, mais dont
certains peuvent subsister chez celles qui ne le sont plus : vigueur ; verdeur.
- Jeunesses (nf pluriel) : Groupement de jeunes organisés en vue d'une certaine fin (ex
: mouvements de scouts, Jeunesses communistes, Jeunesses hitlériennes, Jeunesses
Musicales).
CITATIONS
- "Cédez moi vos vingt ans , si vous n'en faites rien" . Paul de LACRETELLE.
- "Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours
de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux".
Ancien Testament (Ecclésiaste).
THEMES DE REFLEXION
- Jeunesse et société.
- Immaturité de la jeunesse.
- Jeunes de la rue.
75
- Jeunesse et associations (ex : Jeunesse agricole chrétienne, Jeunesse française,
Jeunesse ouvrière chrétienne).
B. Crise de civilisation.
1. La jeunesse de l'après-guerre.
2. Le problème de l'auto-organisation.
Le mythe de la jeunesse.
E. Les étudiants.
76
F. Les modèles culturels.
77
GUERRE
DEFINITIONS
- Lutte armée et homicide présentant une certaine amplitude, et se déroulant dans une
certaine durée de temps, entre des collectivités organisées ayant une autonomie
politique au moins relative. Par extension : toutes formes de conflits ou de luttes.
Etymologie : Mot d'origine francique (donc barbare). Latin : "Bellum" (Casus belli,
belligérant, belliqueux).
. conflits intra-étatiques
. conflit territorial,
- selon la localisation
78
- selon la finalité
- la guerre commerciale
- la guerre linguistique
- la guerre culturelle : sorte d'impérialisme pour imposer sa culture et son mode de vie
(cf. USA)
- guerres mondiales : guerres totales qui ont mis en jeu tout l'appareil politique,
économique, technique et militaire de nombreuses nations réparties en deux camps
(lère et 2e guerre mondiale)
- guerres plus limitées dans l'espace : affrontement armé de pays ayant entre eux des
querelles particulières mais souvent soutenus politiquement et économiquement par
des Etats plus importants (points chauds de la guerre froide).
79
TYPOLOGIES DES GUERRES
La guerre totale serait née de la Révolution, toutes les classes sociales étant touchées
(et non seulement les pauvres).
- Guérilla : forme ancienne de guerre (Les jacqueries) de harcèlement, mais qui a pris
une importance stratégique aux temps modernes (décolonisation, socialisme).
FONCTIONS DE LA GUERRE
- fonction économique
- fonction politique
- fonction culturelle
80
- hétérogénéité du système international,
- 1949 : OTAN.
81
- sur le début de la guerre : ultimatum avec délai
- sur les répercussions des hostilités sur les résidents ennemis, les biens ennemis et le
traitement des blessés et prisonniers.
- la guerre atomique.
THEORICIENS :
- BOSSUET, J. de MAISTRE : La guerre est une "loi divine". Or, par définition, un
jugement de Dieu toujours juste.
- PLATON, ALAIN : "Les passions humaines (haine, vengeance) sont seules causes
de guerre".
82
CITATIONS
- GROTIUS : "C'est le devoir de ceux qui ne sont pas engagés dans une guerre de ne
rien faire qui puisse renforcer la puissance de qui soutient une mauvaise cause ou qui
puisse entraver l'action de qui mène une juste guerre".
- Hippolyte TAINE : "La guerre est le coup de fouet qui empêche une nation de
s'endormir"- in "Les origines de la France contemporaine".
- Charles PEGUY : "Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre" in "Eve"
1914.
- Adage Latin : "Si vis pacem, para bellum" (Si tu veux la paix, prépare la guerre).
"La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire, à exécuter notre
volonté".
"La guerre est une pulsion naturelle et aveugle du peuple, la libre activité de l'âme du
chef de guerre, le pur entendement politique du gouvernement".
"En aucun cas, la guerre n'est un but par elle-même. On ne se bat jamais,
paradoxalement, que pour engendrer la paix, une certaine forme de paix.
- Maréchal DE SAXE : "La guerre est une science couverte de ténèbres dans
l'obscurité desquelles on ne marche point d'un pas assuré. Toutes les sciences ont des
principes et des règles ; la guerre n'en a point".
- DE GAULLE : "La guerre se mène contre ses ennemis, la paix contre ses alliés".
83
- Roger CAILLOIS : "La guerre contribue à affaiblir ou fortifier les nations et à créer
les empires ou à les dissoudre".
IDEES BREVES.
- La guerre, lutte pour une domination entre deux ou plusieurs entités politiques, mais
aussi exorcisme des crises et dissensions que connaissent ces groupes sociaux.
- La guerre de masse, meurtrière, n'est-elle pas due à une incapacité de nos sociétés à
symboliser et à médiatiser la violence ? (MARCUSE : Société thanatocratique).
- Une armée moderne suréquipée perd le plus souvent, dans une guerre de résistance
patriotique (Décolonisation, Viêt-nam, Afghanistan). Observation : les deux contre-
exemples que sont la guerre des Gaules et la guerre du Golfe.
- La guerre ne suspend pas les relations entre Etats belligérants. Elle leur donne une
dimension supplémentaire : celle de la violence.
84
LA FRANCOPHONIE
DEFINITION.
Origine : mot forgé en 1880 par ONESIME RECLUS, géographe qui avait eu l’idée
de classer les populations du monde en fonction de critères linguistiques. Apparu en
1962 dans la revue "Esprit", popularisé ensuite. Cela prouve que le mot comme la
notion sont récents.
CHIFFRES.
Le Français se situe au 9e rang des langues les plus utilisées. On compte aujourd'hui
un peu plus de 131 millions de francophones à travers le monde, soit 2,5 % de la
population mondiale. L'Europe regroupe 21 % de la population francophone,
l'Amérique 4 %, et l'Afrique 75 %.
En Amérique du nord, c'est au Canada que vit la plus forte minorité de population
francophone, soit 6,5 millions de locuteurs. Sur le reste du continent américain,
départements d'outre mer français (Guadeloupe, Martinique, Guyane) exceptés, les
communautés francophones sont présentes en Louisiane et en Haïti.
85
Au Moyen-Orient, le Liban demeure le pivot de la Francophonie, avec environ
800.000 locuteurs.
Enfin, en Asie, c'est dans la péninsule indochinoise que les francophones sont les plus
nombreux (environ 500.000 au Vietnam et 5 % de la population au Laos).
Ainsi, on peut remarquer que l’usage de la langue française dépasse largement le cadre
de la France).
ORGANISMES.
Ils sont de plus en plus nombreux, avec des effectifs croissants et de nouveaux
domaines d'action. Cependant, malgré le regain d'intérêt pour la francophonie dont ils
témoignent, ils sont critiqués pour leur inefficacité. Ils seraient incapables de faire face
à la demande des pays francophones. La France cache mal son manque de volonté
politique, alors qu'elle devrait y jouer un rôle moteur. En voici une liste (non
exhaustive) suivant leur apparition dans le temps.
86
8. Sommets de la Francophonie (le premier en 1986, le dernier à Hanoï en 1997. 41
pays ont assisté au premier, 49 au dernier). C'est la réunion des chefs d'Etat
francophones.
11. Délégation générale à la langue française (créée en 1989, placée auprès du Premier
ministre mais rattachée au ministère de la Culture).
Depuis1986 une volonté politique s'est fait jour, au Sommet de Hanoi, en novembre
1997, M. Boutros Boutros-Ghali a été élu secrétaire général de la Francophonie. Il
reprend les attributions du président du C.P.F. et du secrétaire général de
l'Organisation intergouvernementale de la Francophonie, agissant en tant que
secrétariat des instances. Il sera, selon les termes du président de la République
française à Cotonou, "le visage et la voix" de la Francophonie qu'il représentera sur la
scène internationale et qu'il mènera en coordonnant l'action des différents opérateurs
(porte-parole politique et représentant officiel de la communauté francophone).
87
Les sommets de la francophonie (rencontre des chefs d’Etat et de gouvernements
francophones) ont été créés en 1986 (Paris) puis ont suivi Québec (1987), Dakar
(1989), Chaillot (Paris 1991), Ile Maurice (1993), Cotonou (1995), Hanoï (1997).
PERSONNALITES.
2. Monde arabe : l'ancien président tunisien Habib BOURGUIBA, qui avait appelé en
1963 à la constitution d'un "Commonwealth à la française".
3. Asie : Le Prince SIHANOUK. Dès 1962, il plaide pour l'organisation générale des
"parlant français".
4. Amériques :
Québec : J.L. ROY, journaliste, écrivain, qui a pris part aux institutions francophones.
CITATIONS.
" La mission de la France est de pratiquer la coopération avec les Etats du monde,
avant tout, ceux d'Afrique, dont nous sommes solidaires par l'idéal, la langue, la
culture. " C. De Gaulle, 1962. " Qu'est-ce que la francophonie ? Ce n'est pas une
machine de guerre montée par l'impérialisme français " L. Sedar Senghor, 1966.
88
IDEES
Quel est l’avenir de la langue française ? Autrefois langue diplomatique, elle reste
encore aujourd’hui parlée par une population plus grande que celle des ressortissants
français. Mais la tendance est à la baisse, car son usage limité rend son apprentissage
irrationnel.
89
LA TELEVISION
ORGANISATION
En France, on part d'un système d'Etat pour aboutir à un système mixte avec la loi de
juillet 1982 affirmant la liberté de communication audiovisuelle.
1985 : La Cinq et M 6
3. actuellement, le CSA.
90
La télévision peut être considérée comme un trait de la civilisation actuelle orientée
vers le progrès technique et le divertissement, la culture, le cinéma, la musique et les
arts, etc.
POLITIQUE ET TELEVISION
- Elle est un moyen privilégié de s'adresser aux masses, mais elle peut conduire à une
dépolitisation : logique commerciale et logique démocratique s'affrontent. La diffusion
des débats parlementaires en permanence sur les réseaux satellitaires peut être un outil
de communication en faveur de la repolitisation.
91
- Son influence sur l'opinion publique est cependant critiquable (exposition sélective
aux médias, rôle des leaders d'opinions). Tout dépend finalement de la réaction du
téléspectateur ; la manière dont les émissions et leur contenu sont présentés devient un
élément très important dans l'étude de l'impact des images sur le psychisme des
individus (on cherche à les faire réagir dans un sens ou dans un autre).
92
LA POPULATION
DEFINITIONS
1. Ensemble des personnes résidant habituellement dans un pays, une province, une
ville, une zone géographique donnée.
EVOLUTION HISTORIQUE.
THEORIES :
93
- Thèse nataliste : le progrès technique repousse les limites de la rareté et le
dynamisme d'une population jeune stimule fortement la production.
- Urbanisation et densité.
- Famille nucléaire.
NOTIONS A CONNAÎTRE
ancienne ou l’Empire Ottoman. Pour les pays industrialisés, état civil et recensements
réguliers depuis le XIXè s. Pour la Chine moderne dès 1953 et la majorité des pays
d’Afrique à partir de la décennie 1975-1985.
1er recensement national en France : 1801. Fréquence ; tous les cinq ans jusqu’en
1936, puis tous les six à huit ans (1946/1954/1962/1968/1975/1982/1990/1999).
94
Service d’études démographiques en France : l’INED (Institut National d’Etudes
Démographiques) crée en 1945.
Au plan mondial : le Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de
population rassemble et étudie les données au niveau mondial. Crée en 1967, siège à
New York.
Principaux indicateurs :
Indice synthétique de fécondité : entre 1,3 enfants par femme (Italie) et 8 ,5 (Rwanda)
Pyramide des âges : en général 3 groupes : les moins de 15 ans, les 15-65 ans, les plus
de 65 ans.
95
CITATIONS
L’Ancien Testament : " Faîte le relevé de toute la communauté d’enfants d’Israël selon
leur famille et leur maison paternelle, au moyen d’un recensement nominal de tous les
mâles comptés par tête. Depuis l’âge de 20 ans et au-delà, tous les israélites aptes au
service, vous les classerez selon leurs régions… " (IV, Livre de Moïse)
96
NATIONALISME
DEFINITIONS :
97
MOTS VOISINS :
PERSONNALITES :
CITATIONS
- "Si vous avez résolu d'être patriote, vous serez obligatoirement royaliste, la
raison le veut" Charles MAURRAS.
- "Le peuple argentin a été choisi par Dieu pour porter aux nations la parole de
Dieu" Eva PERON.
NATION
DEFINITIONS
98
- LITTRE : Réunion d'hommes habitant un même territoire, soumis ou non à un même
gouvernement, ayant depuis longtemps des intérêts assez communs pour qu'on les
regarde comme appartenant à la même race. Tous ceux d'une même nation qui vivent
en pays étranger.
ORGANISMES
- ONU (1945) remplaçant la SDN (1919-1947) - UNICEF : Fonds des Nations Unies
pour l'Enfance (FISE) - H.C.R. : Haut Commissariat des Nations Unies pour les
Réfugiés (UNHCR).
IDEES
1. L'idée de Nation.
- Nécessité pour la nation de parfaire sans cesse l'image qu'elle veut donner d'elle-
même, sous peine de disparaître (faire preuve de sa supériorité - cf. : oeuvres, art,
droit, science).
- S'affirme parfois avec d'autant plus d'intransigeance que son assise concrète est
faible.
- L'idée de nation favorise son agencement politique en socialisant le pouvoir qui s'y
exerce. Ce pouvoir y trouvera sa légitimité et sa plus ferme assise.
99
2. Toute construction nationale passerait par :
. Reconnaissance extérieure.
. Constitution du parti.
3. L'idéologie de la Nation-Etat
4. Nationalisme.
100
Conséquences : mutations sociales.
CITATIONS
1. "Quand la foi fléchit, quand la raison hésite, un pogrom ou une guerre restaure à
point l'unité menacée. Férue de son autonomie, la nation ne se confie qu'à une autorité
tirée d'elle". J. HAESAZERT (Essais de sociologie. 1939).
-"L'esprit donne l'idée d'une nation, mais ce qui fait sa force sentimentale, c'est la
communauté de rêve". André MALRAUX (La tentation de l'Occident).
2. Les nations ont été "créées graduellement sous des influences diverses, celles de
leur organisation originelle, du climat, du sol de la région, des lois, des coutumes, des
manières, des événements, accidents ou incidents extraordinaires de leur histoire et du
caractère particulier de leurs citoyens illustres" - DISRAELI - The Spirit of Wigghism
- 1836.
"Une nation est une âme, un principe spirituel ... C'est l'aboutissement d'un long passé
d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Avoir des gloires communes dans le passé ,
une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir
en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple" - RENAN-
Qu'est-ce qu'une nation ? - 1882.
" La nation existe par elle-même ; (...) La royauté française avait été si hautement
nationale que le lendemain de sa chute, la nation a pu tenir sans elle." - RENAN.
101
EGALITE
DEFINITIONS
2. Egalité : identité.
5. Egalité mathématique
* EGAL
- D' Alembert dans l'Encyclopédie : "Le terme égal exprime, dit-on, un rapport entre
deux ou plusieurs choses qui ont la même grandeur, la même quantité ou la même
qualité. Les choses égales sont celles dont l'une peut être substituée à l'autre sans
aucune altération.
Je crois, pour moi, que toutes les définitions ne sont pas plus claires que la chose
définie et que le mot égal présente à l'esprit une idée plus précise et plus nette que tout
autre mot ou phrase synonyme qu'on voudrait faire servir à l'expliquer".
* EGALITARISME.
102
* EGALITAIRE.
- isonomie : notion grecque de l'égalité dans le domaine politique : "égalité des droits
dans un gouvernement démocratique".
2 - Egalité et liberté
- Liberté toujours hiérarchisante (le libre choix et la libre volonté de l'individu peuvent
s'opposer à l'égalité).
3 - Egalité et individu
4 - Egalité et inégalités
103
- Notion d'inégalités : moderne
--> indique que les sociétés industrielles seraient caractérisées par un système de
stratification multidimensionnelle.
5 – Egalité et dignité
GRANDES INSTITUTIONS.
- CEDH
- Amnesty international
- UNESCO, UNICEF.
104
- Christianisme : affirmation que tous les hommes sont fils de Dieu.
- Révolution française.
- ONU et décolonisation.
105
LA PROTECTION SOCIALE
DEFINITIONS :
Ø l’Etat-Providence :
- S’oppose à la notion d’Etat-gendarme selon laquelle l’Etat reste cantonné dans des
fonctions non économiques avec toutefois un devoir de prise en charge des activités
non rentables.
Ø la protection sociale :
- le "risque" familial
- le risque "dépendance" centré sur les personnes âgées qui ont perdu
leur autonomie.
- Les systèmes de protection sociale les plus développés sont ceux des pays européens.
Ø La Sécurité Sociale :
107
- L’Etat force donc les individus à être prévoyants. Ce choix de société est organisé par
l’Etat, car lui seul dispose de la crédibilité et de la force nécessaire pour assurer
l’ensemble de la population.
- Existence d’une morale sociale qui oblige à venir en aide aux plus faibles. Nouvel
objectif de la protection sociale = corriger les inégalités par la solidarité entre membres
d’une société.
108
Ø Le modèle Bismarckien :
- Chancelier allemand Bismarck est un précurseur avec ses lois sociales votées dans
les années 1880 (pour contrer les députés social-démocrates élus au Reichstag en
1877) = loi pour l’assurance maladie (1883), loi pour l’assurance accidents du travail
(1884) et loi pour les assurances invalidité et vieillesse (1889).
Ø Le modèle Beveridgien :
- Rapport de Lord Beveridge publié en 1942 : "Social Insurance and Allied Services" :
nouvelle philosophie de la protection sociale (lutter contre l'ignorance, le taudis,
l'oisiveté, la maladie)
- Règle des 3 U : universalité (toute la population doit être couverte), unité (une seule
assurance nationale gérée par l’Etat), uniformité (droits équivalents pour tous).
109
prestations sociales comme d’un droit sans autre condition que la citoyenneté et la
résidence).
Régime libéral (privilégie marché plutôt que l’Etat pour allocation des ressources),
- Premières lois sociales : loi sur les accidents de travail ( 1898 ), loi sur les assurances
sociales ( 1928 et 1930 ), loi sur les allocations familiales, financées par des
versements patronaux ( 1932 ).
- Après deuxième guerre mondiale : Pierre Laroque, conseiller d’Etat est maître
d’oeuvre du système français.
- Réforme Jeanneney en 1967 : séparation des risques par création d’une caisse
nationales pour chacun d’eux.
Ø Le financement :
110
- Prépondérance des cotisations sociales assises sur la masse salariale (80%) = 1760
milliards de F en 1995 (contre 672 en 1981).
· Retraites : 1er poste de dépenses de la Sécurité Sociale ( 980 milliards en 1995, soit
42,7% des prestations sociales ). Système français = par répartition + régimes
complémentaires. Ce système = pacte social, solidarité entre générations. Nécessité de
réformer le système car blocage : vieillissement population ( 2050, 30% de la
population française sera senior ; 2020, on aura 1 actif pour 1 retraité )
· Dépenses de santé : 760 milliards en 1995. 9% du PIB en 1992 = proportion des pays
européens ( 60% supérieures à celles de l’Angleterre. "Trou de la Sécu" = nécessité de
contrôler dépenses + objectif d’égalité des citoyens face à la santé n’est pas toujours
atteint. Plan Juppé (1996-1997) : Parlement vote une loi annuelle de financement de la
Sécurité Sociale qui fixe ONDAM (Objectif National d’Evaluation des Dépenses
111
d’Assurance Maladie), enveloppe annuelle de dépenses pour les médecins, filières de
soins, carte vitale, agences régionales hospitalières ).
· Famille : 220 milliards versés par CNAF (Caisse Nationale d’Allocations Familiales)
et 30 milliards au titre de la maternité. Erosion car baisse de la démographie.
· Chômage : 125 milliards en 1995 soit env. 8% des dépenses de Protection Sociale.
Assurance chômage créée par l’accord interprofessionnel du 31/12/1958 ( n’appartient
pas à la Sécurité Sociale ). Gérée au niveau national par Unedic qui regroupe
partenaires sociaux. Forte progression liée à l’augmentation du taux de chômage.
· Aide Sociale : = "Filet de Sécurité" pour non assurés et personnes à bas revenus.
"Héritière" de la charité, devoir de la collectivité envers les plus faibles. Financée par
l’impôt. Se compose d’une aide gérée par les collectivités territoriales ( aide médicale,
aide aux personnes âgées, aide sociale à l’enfance) et des Minima Sociaux.
6.- l’Allocation de Parent Isolé (4293 F max. pour un parent avec un enfant, 1073 F
suppl. par enfant),
7.- l’Allocation d’Assurance veuvage (dégressive sur 3 ans, 3144 F la 1ère année),
Depuis l'ordonnance Juppé du 24 avril 1996, rôle central des ARH (agences régionales
de l'hospitalisation)
LA CRISE DE L’ETAT-PROVIDENCE :
113
- En situation de crise économique : recettes du système diminuent ( car basées sur le
revenu du travail ) et prestations augmentent ® régime déficitaire ( - 42 milliards de F
en 1997 )
114
- Création de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) par Michel Rocard en 1990 =
1er impôt direct qui pèse sur les ménages. 7,5% en 1998, a rapporté 353 milliards de F
en 1999. Avantages de la CSG : universalité (s’applique à tous les reveus : du travail,
de remplacement, de l’épargne..), et progressivité en fonction de ces revenus (équité) :
vise à subventionner prestations non-contributives, relevant de la solidarité nationale.
- Protection se réoriente dans une certaine mesure vers protection des plus vulnérables,
lutte contre la précarité (pour compenser effets des assurances professionnelles) =
politiques d’insertion : RMI, politiques de la ville, politique d’insertion professionnelle
des jeunes, zones d’Education prioritaire etc.
- D’autres avaient suggéré que protection sociale se reconcentre exclusivement sur les
plus pauvres et que les frais augmentent pour les autres (nécessitant des assurances
privées) : cela est injuste (car ce sont les travailleurs qui financent le système) et
pourrait mettre en danger cohésion sociale.
115
CITATIONS
- "Toute personne qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la
situation de l ’économie et de l’emploi, se trouve dans l’incapacité de travailler a le
droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence". Préambule de
la Constitution de 1946
116
L'EMPLOI
DEFINITIONS
3. Dans le sens comptable , l'emploi est une utilisation des ressources que sont les
biens et services.
ORGANISMES :
- ASSEDIC - UNEDIC
- ANPE
117
- Ministère de l'emploi
QUELQUES CHIFFRES.
- chômage : contenu à grand peine depuis 1986, le chômage a repris à partir de mai,
puis de juin 1991 pour aboutir en décembre 1991 à 2,8 millions de personnes en
situation de chômage. 12,5 % en 1997 - Baisse en 1998.
- 1995 : 3.300.000.
- 1997 : 2.997.000.
- en fonction du sexe : les femmes sont plus "touchées" que les hommes (femmes :
14,4 % contre hommes : 10,7 %)
- en fonction de l'âge : les jeunes sont beaucoup plus "touchés" que les autres (1996).
Taux de chômage des :
118
. 25-49 ans : 11, 4 %
15 % des ouvriers
1.- Effondrement du secteur primaire (4,8 % des actifs), stagnation puis baisse de la
part du secteur secondaire (25,4%) , essor du secteur tertiaire (69,8 %).
2.- L'inadéquation entre les besoins du marché de l'emploi et la formation entraîne une
pénurie de main d'oeuvre qualifiée dans certains secteurs.
3.- L'inadaptation des niveaux de diplômes avec les qualifications réclamées est
endémique ; mais, par ailleurs, chaque année, 120.000 jeunes des 800.000 qui arrivent
sur le marché du travail n'ont pas de qualification.
119
6.- Segmentation du marché du travail : il existe un marché primaire (main d'oeuvre
qualifiée, stable, protégée) avec des perspectives de carrière, et un marché secondaire
avec des caractéristiques opposées.
7.- L'emploi n'est plus nécessairement synonyme d'un niveau de vie "acceptable" :
Emergence des "workings poors" (15 % des salariés en France () - L'emploi n'est
plus automatiquement un moyen d'intégration - Fracture sociale.
- Alternance emploi/ chômage, mais le chômage doit être envisagé comme un temps
(fini) de l'existence de chaque individu et être géré comme tel. Dans ce contexte, le
seul vrai problème est le chômage de longue durée (39,1 % des chômeurs le sont
depuis plus d'un an, et 21,8 %, depuis plus de 2 ans) et ce d'autant plus qu'il touche des
catégories plus défavorisées.
120
- Exacerbation des oppositions et clivages existants - Et ce, d'autant plus que certains
proposent comme solution au chômage la mise en place d'une politique de "préférence
nationale".
2. traitements économiques :
- Politique libérale : toute la pensée libérale repose sur une hypothèse implicite de
plein emploi. Le chômage est une conséquence naturelle et temporaire du jeu de
121
marché. Ce déséquilibre se corrige de lui-même par les mécanismes automatiques du
marché. Il faut donc mettre en place les conditions d'un marché concurrentiel et
améliorer l'efficacité du travail.
122
LA MONDIALISATION
Sommaire
• 1 Définitions
o 1.1 Mondialisation et globalisation
o 1.2 Mondialisation
1.2.1 Mondialisme
o 1.3 Conceptions de la mondialisation
1.3.1 Conception unitaire
1.3.2 Conception conflictuelle et pluraliste
• 2 Historique
o 2.1 Avant le XVIIe siècle
o 2.2 Le XIXe siècle : essor de la révolution industrielle
o 2.3 Les chaos du « court XXe siècle »[13]
• 3 Aspects de la mondialisation contemporaine
o 3.1 Aspects économiques
3.1.1 Pays riches
3.1.2 Nouveaux pays industrialisés
3.1.3 Pays pauvres
o 3.2 Aspects financiers
o 3.3 Aspects culturels
3.3.1 Une certaine marginalisation des États
3.3.2 Un rôle en devenir des acteurs transnationaux
o 3.4 Aspects humains et sociaux
3.4.1 Migrations
3.4.2 Inégalités de revenus
3.4.3 Tourisme
o 3.5 Aspects écologiques
• 4 La mondialisation au XXIe siècle
o 4.1 Échanges de biens matériels
123
o 4.2 Mondialisation de l'information
o 4.3 Changement de représentation
• 5 Notes et références
• 6 Voir aussi
o 6.1 Liens internes
o 6.2 Liens externes
o 6.3 Bibliographie
La Mondialisation
Définitions
124
internationale.[1] . Il désigne initialement le seul mouvement d'extension des marchés
des produits industriels à l'échelle des blocs géopolitiques de la Guerre froide.
Longtemps cantonné au champ académique, il se généralise au cours des années 1990,
d'une part sous l'influence des thèses d'émergence d'un « village global » portées par le
philosophe Marshall McLuhan, et surtout par le biais des mouvements
antimondialistes et altermondialistes, qui attirent, par leur dénomination même,
l'attention du public sur l'ampleur du phénomène.
Le lecteur de ces lignes doit donc garder à l'esprit que les termes globalization et
mondialisation et les sens qui leur sont attribués reflètent toujours le point de vue et le
courant de pensée des énonciateurs.
Mondialisation et globalisation []
La distinction entre ces deux termes est propre à la langue française. Le mot anglais
(US) original est globalization, repris par la plupart des autres langues. En Anglais, les
différentes approches globalization/mondialisation sont explorées par différent
courants de pensées. Le terme anglophone globalization couvre largement le même
débat que la différence sémantique francophone. Comme dans le monde francophone,
différentes personnes donneront différents sens aux termes, mettant l'accent sur la
125
dimension économique, culturelle ou politique, en fonction de leur appartenance,
consciente ou non, à tel ou tel courant de pensée.
D'un point de vue étymologique, monde (univers) et globe sont suffisamment proches
pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans leur emploi initial en
langue française (1964 pour le premier, 1965 pour le second).
La différence sémantique peut s'envisager sous un autre angle. Certains voient dans le
terme globalisation la simple transposition du terme anglais en français, globalisation
étant synonyme de mondialisation. D'autres voient une différence de nature entre les
deux termes et considèrent la globalisation comme une étape après la mondialisation,
qui la dépasserait et consisterait en une dissolution des identités nationales et
l'abolition des frontières au sein des réseaux d'échange mondiaux.
Mondialisation []
126
des distances significatives à l'échelle de la planète. Elle consiste en l'interdépendance
croissante des économies et contribue à l'expansion des échanges et des interactions
humaines[5].
La genèse du terme explique que ce processus soit le plus souvent envisagé sous le
seul aspect de la mondialisation économique, développement des échanges de biens et
de services, accentuée depuis la fin des années 1980 par la création de marchés
financiers au niveau mondial. Toutefois s'y ajoutent :
127
Mondialisme
Si la mondialisation est un processus qui se traduit dans les faits, le mondialisme est
une idéologie. Celle-ci affirme le caractère inéluctable de la mondialisation et son
incompatibilité avec la structure de l'État-nation, son caractère inhérent à vouloir
apporter la paix définitive par l'instauration d'un gouvernement mondial passant par un
humanisme. Le mondialisme en tant que tel ne constitue cependant pas une idéologie
constituée. On le retrouve au sein d'idéologies plus vastes, allant du néolibéral à
l'internationalisme d'extrême-gauche.
Conceptions de la mondialisation []
Selon la conception unitaire, la mondialisation évoque la notion d’un monde uni, d’un
monde formant un village planétaire, d’un monde sans frontière. Ceci dans une
approche géographique, idéologique ou économique. Cette conception est soutenue
par des organisations internationales ou institutions internationales (notamment le
FMI, l’OMC et autres), par le courant idéologique notamment le mondialisme. Elle est
également partagée par quelques analystes[11].
128
civilisation mondiale, gouvernance mondiale, économie mondiale, voire même citoyen
mondial sont de plus en plus utilisées.
Cette conception présenterait selon ses tenants l’avantage d’appréhender un peu plus
clairement les éléments divers de ce phénomène aux multiples aspects alors que la
première s’articulerait autour d’un seul point. Du fait d’être défendue par les
129
altermondialistes, cette conception est généralement vue comme une théorie
économique et sociale proche du socialisme, notamment parce qu'elle prend la défense
des plus pauvres. La vision de l'altermondialisme est davantage de coopération que de
mise en concurrence des populations.
Historique
Les hommes du XVIIe siècle ou des siècles antérieurs avaient des représentations du
monde différentes des nôtres. La terre était peuplée de moins de 700 millions
d'habitants. On ne peut donc pas vraiment parler de mondialisation.
130
• La Chine lançait entre 1415 et 1433 des expéditions vers l'Afrique (amiral
Zheng He) beaucoup plus audacieuses que les expéditions de Christophe
Colomb .
L'étude des échanges de biens de ces époques incite à penser que l'historiographie du
XIXe siècle a sous-estimé l'importance des échanges matériels et culturels entre
civilisations éloignées jusqu'à la fin du Moyen Âge. Par exemple :
131
recevons trois éducations différentes ou contraires : celles de nos pères, celles de nos
maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées
des premières ».
132
Dans le domaine culturel, la multiplication des récits de voyage ou des modes comme
le japonisme montrent la montée en puissance dans l'imaginaire européen d'autres
cultures, elles-mêmes souvent mises à mal par la colonisation. Jules Verne fait faire à
Philéas Fogg Le Tour du monde en quatre-vingts jours, grâce au génie technique
européen. À cette époque cependant, le mondialisme trouve sa première expression
d'ampleur sur le socle du marxisme avec la fondation des Internationales.
Les débuts du XXe siècle sont marqués par une méfiance croissante à l'égard des
échanges mondiaux, entraînant le repli de nombreux pays sur eux-mêmes au détriment
du processus de mondialisation.
• La plupart des pays érigent alors d'importantes barrières douanières dans le but
de protéger leur économie. Ce brusque cloisonnement des échanges matériels et
financiers est un facteur essentiel de la crise des années 1930, qui marque le
point d'arrêt quasi-total de la mondialisation.
133
La mondialisation militaire vue des États-Unis : répartition géographique du
commandement Interarmées de Combat. Cette présence globale permettant la
projection de la puissance armée, sous la forme la plus adaptée à l'action requise par la
géostratégie et la tactique, forme la base de l'ensemble des interventions militaires
depuis 1947. Ce déploiement contribue pour beaucoup pour l'opinion publique
mondiale dans la perception d'un Empire américain.
Alors que le terme est déjà utilisé, ce n'est que vers 1971 que les échanges de biens
retrouvent, en part du PIB mondial, leur niveau de 1910 et que reprend véritablement
la mondialisation économique. Appuyée sur la baisse des coûts de transport, celle-ci
désigne essentiellement le développement des échanges en biens manufacturés entre
pays riches et nouveaux pays industrialisés (Corée du Sud, Taiwan, Brésil,
Argentine…), qui représentent 80% du commerce mondial. Au sein du COMECON, la
planification favorise de même d'importants échanges de biens, largement en isolation
vis-à-vis du reste du monde.
134
Au début des années 1980, de vastes zones géographiques (Afrique, essentiel de
l'Asie) ainsi que les secteurs primaire (agriculture) et tertiaire (services) restent hors du
processus de mondialisation économique, tandis que les flux de population restent
faibles. Par ailleurs, l'amélioration des flux d'information ainsi que l'assouplissement
des lois portant sur l'investissement étranger favorisent la mise en place de marchés
financiers d'échelle internationale.
Aspects économiques
Article détaillé : Mondialisation économique.
Durant ces deux dernières décennies, la mondialisation n'a pas été porteuse de
croissance en Europe. Elle aurait plutôt été génératrice d'iniquités et de dégâts
environnementaux. Malgré cet échec, le dogme néo-libéral sur les vertus du libre
échange continue à être relayé par la plupart des économistes comme si la théorie des
avantages comparatifs de Ricardo s'appliquait au monde actuel.
136
empêche la lutte des classes et risque à terme de détruire les protections sociales mises
en place dans les États développés.
Jusqu'à la crise asiatique, les nouveaux pays industrialisés semblaient les grands
gagnants de la mondialisation économique. Profitant d'une main d'œuvre qualifiée et à
faible coût, ils ont bénéficié d'investissements très importants en provenance des pays
riches comme l'aide financière apportée au Japon par les États-Unis après la seconde
guerre mondiale, ce qui leur a permis de construire une économie moderne et un
système de formation solide, de sortir de la pauvreté. La crise asiatique a cependant
montré l'étendue de leur dépendance à l'égard de marchés financiers prompts à
l'emballement spéculatif comme à la panique.
Le bilan de la mondialisation économique pour ces pays est ainsi très contrasté, avec
d'un côté des pays, comme la Corée du Sud ou Taiwan définitivement classés parmi
les pays riches, d'autres, Thaïlande, Philippines, ont du mal à se remettre de la
volatilité des investissements, et d'autres encore bénéficient très largement de la
mondialisation au niveau du pays, mais avec une répartition très inégale de ces gains
(Brésil, Chine).
Pays pauvres
Au niveau économique, les pays les plus pauvres restent largement en dehors du
processus de mondialisation. Celui-ci requiert en effet des institutions stables, un
respect du droit, de la propriété privée, une absence de corruption ainsi qu'un certain
développement humain (santé et éducation) que ne présentent pas la plupart de ces
pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture, reste dominée par les
stratégies protectionnistes des pays riches, sauf pour les cultures propres aux pays
pauvres.
Aspects financiers
Article détaillé : Mondialisation financière.
137
Après la deuxième guerre mondiale les marchés financiers étaient réglementés
nationalement et cloisonnés. Sous l'influence des différents acteurs mais aussi du FMI
et de la Banque Mondiale ("consensus de Washington") les marchés ont subi une triple
évolution dite "les trois D": déréglementation (abolition des contrôles des changes et
des restrictions aux mouvements de capitaux) , désintermédiation ou accès direct des
opérateurs aux marchés financiers sans passer par des intermédiaires et
décloisonnement (éclatement des compartiments qui existaient). À partir de la fin des
années 1970 un marché intégré des capitaux s'est peu à peu mis en place à l'échelle
mondiale.
Au-delà des aspects géographiques c'est donc une nouvelle logique financière qui s'est
instaurée, c'est pourquoi les spécialistes parlent plutôt de "globalisation" financière que
simplement de mondialisation. On peut dire qu'aujourd'hui une sphère financière
globalisée existe eu sein de l'économie mondiale.
La mondialisation introduit une explosion sans précédent dans l'Histoire des flux
financiers à l'échelle du monde, qui est engendrée en grande partie par les facilités
d'échanges informatiques sur la Toile.
• La volatilité des marché s'est accrue, entraînant une instabilité des taux
d'intérêts et des taux de change ;
138
• Les risques systémiques engendrés soit par des pertes économiques importantes
ou par une perte de confiance se transmettent plus facilement à l'ensemble de
l'économie (théorie des dominos) provoquant alors des difficultés financières,
des faillites, l'effondrement du prix de certains actifs, etc.
Une régulation mondiale semble pour l'instant inaccessible : faut-il mettre en place une
taxation comme le préconise James Tobin ? Peut-on réformer les institutions
internationales ? Faudra-t-il une crise systémique majeure pour que les États trouvent
un terrain d'entente ?
Aspects culturels
139
relativisme et l'affirmation de la supériorité d'une culture sur les autres, se sont
développés de manière concomitante.
La catégorie Rayonnement culturel contient d'autres articles sur le sujet des types de
rayonnement culturel.
140
phénomènes tant que les relations internationales ne sont pas réglées par d'autres règles
que l'intérêt des États.
Au niveau européen, il faut noter l'existence d'une certaine volonté d'harmoniser les
comptabilités nationales, en vue de définir une typologie normalisée des agents
économiques en unités institutionnelles et en secteurs institutionnels.
Des ONG (organisations non gouvernementales) tentent de combler ce vide, mais elles
manquent de légitimité pour prétendre représenter les citoyens du monde, et sont
souvent marquées par des idéologies partisanes.
De leur côté les syndicats ont compris l'intérêt d'aborder la question du travail selon
une approche mondialisée, en se regroupant dans une Confédération syndicale
internationale.
Migrations
Article détaillé : migration humaine.
141
durable reste le sort des plus défavorisés, déplacés par les guerres, ou l'apanage des
mieux formés à la recherche de la meilleure rémunération pour leurs compétences.
Inégalités de revenus
Article détaillé : Inégalités de revenu.
Encore, cette inégalité de revenus ne doit pas cacher le fait qu'elle reflète le plus
souvent des différences considérables dans les modes de vie.
Tourisme
Article détaillé : tourisme.
La hausse de niveau de vie et la baisse des coûts de transport ont largement contribué à
l'extension du tourisme international, qui passe de 25 millions de personnes en 1950 à
500 millions en 2000. Toutefois, le tourisme international est essentiellement composé
de ressortissants de pays riches visitant d'autres pays riches (les pôles récepteurs et les
pôles émetteurs). Le tourisme en direction des pays pauvres est le plus souvent
concentré sur un petit nombre de localisations, avec un effet assez faible sur le
développement d'ensemble du pays d'accueil.
Aspects écologiques
Les risques écologiques sont également en partie globalisés et menacent les grands
équilibres. Certains aspects des crises écologiques prennent une dimension mondiale,
notamment le changement climatique et ses différentes caractéristiques : effet de serre,
risque de perturbation des courants marins, perte de biodiversité, déforestation, etc.
142
Poussés par les ONG, les dirigeants du monde se réunissent lors de sommets de la
Terre pour définir des politiques de développement durable. Ces politiques ont des
transpositions sur les territoires et les entreprises, cherchant à croiser les trois aspects
que sont l'environnement, le social, et l'économique.
• la faiblesse des coûts de transport au regard des écarts des coûts de production
(au sens économique du terme), qui touche les biens matériels,
• la baisse des coûts de communication au niveau mondial, qui touche la
diffusion sous forme numérique des informations.
Ce processus trouve sa contrepartie dans la volonté des pays les plus riches de
diminuer les droits de douane existant entre eux ainsi que ceux portant sur leurs
produits dans les pays moins industrialisés. Les négociations du GATT puis de
l'Organisation mondiale du commerce voient ainsi une diminution considérable des
143
barrières douanières ainsi que l'élargissement de ce processus à l'agriculture et aux
services.
Mondialisation de l'information
144
indien, danses d'Amérique du Sud…) n'est plus le privilège d'une élite. Elle fait
prendre conscience de la diversité des cultures au niveau mondial.
Changement de représentation
Le philosophe Michel Foucault parle d'épistémè pour une conception du monde. Notre
époque correspondrait selon lui à un nouvel épistémè, qu'il qualifie d'hypermodernité.
L'historien René Rémond pense qu'il existe des cycles dont les caractéristiques sont le
changement des représentations du monde, conduisant à de nouvelles représentations
sociales, le changement des modes de diffusion de l'information et de la connaissance,
la lecture scientifique des textes fondamentaux, et la remise en honneur de la culture
antique…
Par exemple, la Renaissance du XIe siècle fut une période de remise en honneur des
auteurs grecs et latins et de changement de conception du monde (rotondité de la
terre) ; la Renaissance des XVe et XVIe siècles étendit la redécouverte de la culture
antique à l'art et aux techniques, et apporta l'imprimerie. Le siècle des Lumières vit un
changement important de représentation du monde avec la fameuse « révolution
copernicienne ». Notre époque voit aussi apparaître des représentations du monde
différentes avec les nouvelles théories cosmologiques, l'apparition d'internet, etc.
Notes et références
145
5. ↑ La mondialisation : faut-il s'en réjouir ou la redouter?
6. ↑ (voir Culture, Diversité culturelle, Culture et mondialisation)
7. ↑ La mondialisation comporte enfin des dimensions culturelle, politique et
environnementale plus vastes... La mondialisation : faut-il s'en réjouir ou la
redouter ?
8. ↑ Le Nouvel Observateur – 24/30.05.07>>
9. ↑ Cet article traite de ces théories "conceptionelles"Mondialisation : deux
expressions contradictoires
10. ↑ Le monde : pluriel et singulier
11. ↑ Mondialisation : deux expressions contradictoires
12. ↑ La mondialisation -- processus qui donne, selon la définition des
dictionnaires, aux diverses activités et aspirations une "extension qui intéresse
le monde entier" -- a commencé depuis bien longtemps. Des milliers d'années
avant que n'apparaisse la racine du mot -- "monde" ou "globe"... Qu'est-ce que
la mondialisation? Cet article est conseillé pour la datation du phénomène
13. ↑ Eric Hobsbawm, l'Âge des extrêmes : le court XXe siècle (1914-1991), 1994
14. ↑ Voir les dossiers de la mondialisation parus dans Le Monde diplomatique de
janvier-février 2007.
15. ↑ Mondialisation : les mots et les choses - Éclairages politiques
16. ↑ Si la mondialisation a créé des richesses sans précédent, les laissés-pour-
compte ont été pareillement nombreux. Ceux qui ont tiré le plus grand profit de
la mondialisation sont les pays industrialisés... Le fossé s'est également élargi
entre pays riches et pays pauvres, de même qu'entre nantis et indigents d'un
même pays.Qu'est-ce que la mondialisation ?
17. ↑ Voir par exemple : Management du risque. Approche globale. AFNOR. 2002.
18. ↑ La diminution du coût des communications et des transports a favorisé l'essor
de la croissance économique…Qu'est-ce que la mondialisation ?
146
• Monde (univers)
• Mondialisme
• Hypermodernité | Épistémè | Michel Foucault ;
• Hypermonde
• Universalisme ;
• La Crise mondiale aujourd'hui (livre de Maurice Allais), la Mcdonaldisation de
la société (livre de George Ritzer), La grande confusion
• Mondialisation financière ;
• Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
• Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) ;
• Libéralisme ;
• Mondialisation commerciale
• Libre-échange ;
• Organisation des échanges internationaux
• Internationalisation ;
• Hyperglobalisme ;
• Protectionnisme ;
• Mercantilisme ;
• OMC;
• Mondialisation institutionnelle ;
• Mondialisation démocratique ;
• Économie géographique ;
147
Sur les mouvements anti / altermondialistes
• Antimondialisation ;
• Altermondialisation ;
• ATTAC ;
• CADTM.
148
NOTE DE CULTURE GENERALE
Préparation ENA
149