1 EEP - GM 2020 - Chap1&2 PDF

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E.E.

P : Electrotechnique et
Electronique de puissance

Classe : 1ère année Génie Mécanique


A.U : 2019 - 2020

Cours EEP- 1er année GM 1


Métier : Electromécanicien

Electromécanicien

Nature du travail Compétences requises

Installer : assure le câblage Multi compétent


Des moteurs et des variateurs électricien pour le câblage
mécanicien pour remplacer les roulements
de vitesses d'un arbre de transmission

Capable d'adaptation
Entretenir pour prévenir

Trouver l'origine Maîtrise de l'anglais


de la panne technique

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Electrotechnique - Introduction.

 L'électrotechnique est l'étude des


applications techniques de l'électricité,

ou encore,

 La discipline qui étudie la production, le


transport, le traitement, la transformation et
l'utilisation de l'énergie électrique.
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 L'électrotechnique a un champ d'application
extrêmement vaste, elle concerne de très
nombreuses entreprises industrielles, dans les
domaines de la production et du transport de
l'énergie électrique ( EDF, Areva, Siemens, Alstom,
Alcatel, General Electric, etc. ), dans les
équipements électriques ( Leroy Sommer, Legrand,
Schneider Electric, Bosch, Valéo, etc. ), dans les
transports utilisant des moteurs électriques ( SNCF,
RATP, Alstom, etc. ), en électronique de puissance (
ST Microelectronics, Safran (ex Sagem), etc. ), et
également dans des domaines plus inattendus
comme l'aérospatial ( EADS, etc. ).

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Chapitre 1 :
Sources d’énergie électrique
1/ Sources d’énergie:
1-1) Définition de l’énergie :
 Un corps possède de l’énergie lorsqu’il fournit du travail ou de la
chaleur.
1-2) Différentes formes d’énergie :
L’énergie peut se présenter sous diverses formes :
 L’énergie mécanique : elle se présente sous 02 formes
Cinétique : si les corps sont en mouvement (ex: eau qui
tombe d’un barrage).
Potentielle : si l’énergie est en réserve (ex: eau stockée
dans un barrage)
 Nucléaire
 Solaire au photovoltaïque (rayonnement solaire)
 Eolienne (vent)

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1-3) Unité de l’énergie :
 L’énergie se mesure en joules, elle est notée (W)

 D’autres unités sont aussi utilisées

 La calorie : 1 cal =4,18J

 La thermie : 1Th = 10^6 cal

 Le wattheure : 1Wh = 3600 j

 Le kWh : 1kWh = 10^3 Wh

1-4) Différentes sources d’énergie :


 Le soleil, le bois, le charbon, le pétrole, le gaz, les
matériaux nucléaires, les réserves d’eau, le vent…

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2/ production de l’énergie électrique :
2.1/ Expérience
Lorsqu’on approche
un aimant d’une
bobine connectée
sur un galvanomètre
(ou lampe) ,on
détecte un courant
électrique créé dans
la bobine.
Le sens de ce
courant dépend de
la façon dont on
déplace l’aimant .
Figure 1 : principe de génération d’électricité

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 Expérience 2 :
A l’aide d’un moteur d’une perceuse, on fait tourner un aimant droit
devant une bobine, et à laide d’un oscilloscope, on visualise la
tension électrique alternative aux bornes de la bobine.
Quant l’aimant tourne, il apparait une tension alternative aux bornes
de la bobine. Cette expérience reproduit ce qui se passe dans la
dynamo d’un vélo.

2-2) Conclusion :
 La production d’électricité est tout simplement, une conversion, une
transformation de l’énergie mécanique (liée au mouvement) en
énergie électrique.
 La tension alternative est une tension induite; l’aimant source de
champ magnétique, est appelé inducteur, la bobine aux bornes
de laquelle la tension induite est recueillie, s’appelle induit.

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2-3) Définition de l’alternateur :
Un alternateur est un appareil qui convertit l’énergie
mécanique de rotation en énergie électrique.
Il produit une tension périodique alternative.
2-3-1) Constitution d’un alternateur :
 Rotor : au rotor nous avons l’inducteur (ou excitation)
c’est un électroaimant alimenté en courant continu par
l’intermédiaire de balais de charbons (faibles
puissances) ou sans balais (pour les grandes
puissances) c’est le rotor qui vu le champ tournant.
On peut avoir à 1 paire de pôles ou à plusieurs pôles.
 Stator

Formé de 03 bobines décalées de 2π/3 dans l’espace.

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Le principe de génération de tensions alternatives triphasées est
donné par la figure 3 (a), quant à la figure 3(b) elle illustre le schéma
du rotor et stator d’un alternateur.

 L'alternateur fournit une ligne trifilaire


(signal triphasé) dont les tensions sont des
sinusoïdes déphasées de 120°et dont la
valeur efficace est de 20kV.
La fréquence des tensions est de 50Hz ;
cette fréquence (f) est fixée par la vitesse
de rotation de la turbine (n) et le nombre
Exemple : n=1500tr/min et
des pôles (P) de l’alternateur selon la relation : p= 2 donc f = 50Hz.
f = p x n : Avec : f en Hz (Hertz), n en trs/s (tours/seconde)

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 V1(t) = V.√2.sin(2πft)
 V2(t) = V.√2.sin(2πf t - 2π/3)
 V3(t) = V.√2.sin(2πf t – 4π/3)
 Avec V = 20kV

3/ Alternateur sans balais :


 L’excitation des alternateurs pose un problème lié aux balais de
charbons qui s’usent et dégagent des débris (ou poussières de
charbons) pouvant endommager des circuits électriques internes vu
le caractère conducteur de ces débris ; de plus leur maintenance est
très fréquente ce qui entraine l’arrêt de la production de l’énergie.
 La solution adoptée, surtout pour les gros alternateurs, est le
système d’excitation sans balais (brushless) qui permet d’assurer
l’excitation sans avoir recours à des contacts glissants.

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Chapitre 2: CIRCUITS MONOPHASÉS ET PUISSANCES
ÉLECTRIQUES EN RÉGIME SINUSOÏDAL
1/ Lois de base et conventions des circuits électriques :
1.1 : Loi des mailles :
La loi des mailles est utilisé pour 1.2 Loi des nœuds :
Incontournable également pour
de l’étude des circuits électrique s.
l’étude des circuits électriques,
Ainsi , la loi des mailles s’écrit : la loi des nœuds s’écrit : « la
« la somme des tensions somme des courants orientés à
Orientées le long d’une maille de un nœud de circuit est nulle»
circuit électrique est nulle »

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1.3 Convention générateur : 1.4 Convention récepteur :
Lorsqu’un dipôle électrique Lorsqu’un dipôle électrique n’est
représente le générateur de tension pas générateur, on le dit récepteur
d’un circuit électrique, on oriente et on oriente naturellement ses
naturellement ses grandeurs grandeurs électriques en «
électriques en « convention convention récepteur ». On
générateur». On retiendra la retiendra la représentation de la
représentation de la figure suivante. figure suivante.
En convention générateur, la En convention récepteur, la
puissance électrique associée au puissance électrique s’écrit
dipôle s’écrit : p = u .i également : p = u .i
• Si p=u .i > 0 ; on dit que le dipôle • Si p=u .i > 0 ; on dit que le dipôle
fournit de la puissance au reste du reçoit de la puissance du reste du
circuit. circuit
• Si p=u .i <0 ; on dit que le dipôle • Si p=u .i <0 ; on dit que le dipôle
reçoit de la puissance du reste du fournit de la puissance au reste du
circuit. circuit.

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2. Récepteurs électriques linéaires :
 Il existe trois types de récepteurs électriques dits « linéaires » : les
résistances, les inductances (ou selfs) et les condensateurs (ou
capacités). On résume les relations , courant/tension, générales de
ces dipôles de base, naturellement en convention récepteur, autour
de la figure 4.

 Résistance : u(t) = R . i(t) (loi d’Ohm) ; R en Ohm (Ω).


 Inductance : u(t)= L di(t)/dt ; L en Henry (H)
 Condensateur : i(t)= C du(t)/dt ; C en Farad (F)

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3. Régime continu et régimes variables
3.1 Régime continu :
 On parle de régime (permanent) continu dès lors que les grandeurs
électriques (courants et tensions) d’un circuit sont indépendantes du
temps. Dans ce régime particulier, les inductances représentent des
court-circuits et les condensateurs des circuits ouverts. En continu
les résistances sont donc les seuls récepteurs linéaires. On résume
les caractéristiques à retenir des régimes continus, tout
particulièrement les caractéristiques énergétiques, par la
présentation classique de l’association« générateur/récepteur» faite
dans la figure 5.

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3.2 :Régimes variables :
 Les régimes transitoires: Ce sont les évolutions particulières
des grandeurs électriques qui apparaissent lors des
modifications brutales des caractéristiques d’un circuit
électrique. En général ils ne se produisent pas de façon
répétée, sinon on parle de régime entretenu périodique.
 Les régimes périodiques: Ils se caractérisent par le fait que les
grandeurs électriques sont périodiques. La durée de répétition
s’appelle la période (T en s), son inverse est appelé la
fréquence (f en Hz).
4. Valeurs caractéristiques des régimes périodiques quelconques

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5. Le régime sinusoïdal et sa représentation complexe :
5.1 Le régime sinusoïdal
 C’est en régime sinusoïdal que les transformateurs, les machines
tournantes, etc., ont un fonctionnement optimum. C’est également
en régime sinusoïdal qu’on peut transporter l’énergie électrique
sous très haute tension grâce à l’utilisation des transformateurs. Ce
régime correspond à la plus grande partie des configurations
rencontrées dans le domaine de l’énergie électrique et donc de
l’électrotechnique. Il est impératif d’en maîtriser parfaitement les
notions et les méthodes d’approche qui sont incontournables pour
aborder les chapitres suivants.

Cours EEA - 1er année GM - 2017 18


5.2 Représentation complexe
 Rappel : (on pose j2=-1, le nombre complexe unité)

 Spécificité de l’électrotechnique
En considérant la tension u(t), comme tension d’alimentation d’un
système de charges, on considérera souvent cette tension comme
étant à l’origine des phases. On écrit ainsi de façon classique une
tension sinusoïdale de référence sous la forme :

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 Par ailleurs, la grande majorité des récepteurs électriques sous
tension sinusoïdale sont des récepteurs à tendance inductive. Ainsi,
dans la plupart des cas, le courant i(t) traversant un dipôle est en
retard par rapport à la tension u(t). On écrira alors par convention
les courants sous la forme

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5.3 Application de la notation complexe aux dipôles linéaires
communs : Notions d’impédance :
On représente autour de la figure 10 l’application de la notation
complexe aux dipôles linéaires rencontrés en électrotechnique :

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6. Les puissances électriques :
 En physique, une puissance représente une quantité d’énergie par
unité de temps. Son unité est le Watt (1 W  1 J/s). En règle
générale, la puissance qui motive les systèmes de conversion
d’énergie est la puissance moyenne des systèmes, on l’appelle
aussi puissance active. Le concept de puissance est un outil
indispensable en électrotechnique, il permet d’ailleurs souvent
d’avoir une vision globale des systèmes et de résoudre facilement
certains problèmes par la technique du bilan de puissances. Outre
la définition théorique de la puissance dite active, on retiendra la
formulation pratique énoncée autour de la figure suivante et faisant
apparaître directement la notion de facteur de puissance.

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6.1 :Puissance électrique en régime continu :
 Le régime continu représente le cas le plus simple de calcul de
puissance électrique puisque le facteur de puissance vaut 1. Le seul
récepteur passif étant la résistance, on peut résumer l’expression
des puissances en continu aux informations de la figure ci dessous.

6.2 :Puissances électriques en régime alternatif sinusoïdal


 En régime alternatif sinusoïdal, on s’intéresse toujours à la
puissance moyenne consommée par les récepteurs électriques. On
parle, pour la nommer, de puissance active. Pourtant on distinguera
plusieurs autres types de puissance électriques, qui correspondent
à des notions liées aux aspects technologiques de la distribution de
l’énergie électrique.
Cours EEP - 1er année GM 24
 On s’intéresse au cas général d’un dipôle sous la tension

Et parcouru par le courant

On distingue alors les puissances suivantes :


 La puissance instantanée: C’est le produit courant tension à tout
instant : p(t) = v(t) · i(t).
Après simplification du produit, on trouve :

 La puissance fluctuante. C’est la partie variable de la puissance


instantanée :
 La puissance active. C’est la valeur moyenne de la puissance
instantanée :

 C’est la puissance qui correspond à un travail physique effectif,


son unité est le Watt (W).

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 La puissance apparente :
C’est le produit des valeurs efficaces : S = V · I Cette puissance est
souvent appelée « puissance de dimensionnement », elle est la
grandeur caractéristique de l’isolation et de la section des
conducteurs, c’est-à-dire des dimensions des appareillages. Son
unité est le Volt-Ampère (VA).

Arrété le -21-01-2020

 La puissance réactive :
C’est la puissance sans effet physique en terme de travail qui
correspond à la partie « réactive » du courant. Elle n’est définie
qu’en régime sinusoïdal et s’écrit :

Son unité est le Volt-Ampère-Réactif (VAR).


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 Une fois ces puissances sont définies, il est impératif de savoir par
cœur les définitions et les relations résumées sur la figure suivante:

 6.3 :Puissance apparente complexe :


On montre que:la puissance est uniquement une expression
calculatoire

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Puissances associées aux dipôles communs.

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7. Théorème de Boucherot et triangle des puissances :
7.1 Théorème de Boucherot :
 La puissance active d’un système est la somme des
puissances actives des éléments le constituant, de même pour
la puissance réactive et la puissance apparente complexe. En
revanche, c’est faux en ce qui concerne la puissance
apparente.
 C’est le théorème incontournable qui régit les raisonnements portant
sur les diverses puissances en électrotechnique. On résume ce
théorème autour de la figure 17.

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7.2 Triangle des puissances:

 La représentation de la conservation des puissances sous la forme


de triangles des puissances est donnée par la figure 18.

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