Rapport
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Rapport
L’agence d’électrification rurale <<AER>> est créée par le décret n° 98/022 du 24 Décembre
1998. L’AER est un établissement Public Administratif, doté de la personnalité juridique, et de
l'autonomie financière. Son siège est fixé à Yaoundé et possède des antennes régionales.
L’AER est placée sous la tutelle technique du ministre chargé de l’électricité Et sous la tutelle
financière du ministre chargé des finances.
A. Les missions de l’AER
L’AER a pour mission :
- D’approuver les plans et les projets d'électrification rurale initiés par les
Collectivités Territoriales Décentralisées ;
- D’élaborer les projets d'appel d’offre ;
- De s’approprier et de vulgariser les l’énergies renouvelables ;
- De proposer toutes mesures susceptibles d’attirer les investisseurs dans le domaine de
l’électrification rurale au Cameroun ;
- De collecter des informations relatives aux diverses opportunités d’investissement dans le
domaine de l’électrification rurale et de les diffuser auprès des milieux intéressés ;
- De mettre en place une banque de donnée de projets à la disposition investisseurs
concernés ;
- D’accueillir, d'assister et d'orienter les investisseurs dans toutes les étapes de la mise
sur pied des projets d'électrification rurale ;
- De réaliser des enquêtes et des études débouchant sur des solutions techniques
économiquement applicables en milieu rural dans le respect de standards et normes
homologués ;
- D’élaborer les dossiers techniques, en liaison avec les administrations
concernées, pour le compte des communautés rurales, des opérateurs du
secteur et d'autres partenaire en vue des financements nécessaires à
l’électrification rurale ; …
B. L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
a) Le conseil d’administration
b) La direction générale
L’agence est placée sous l’autorité d’un directeur général, éventuellement assisté par un
directeur générale adjoint, tous deux nommés par décret du président de la république.
La direction générale est chargée de la gestion et de l’application de la politique générale de
l’agence, sous le contrôle du conseil d’administration à qui il rend compte de sa gestion.
La direction générale comprend :
- Une direction administrative et des ressources humaines ;
- Une direction des études et travaux.
c) Organigramme de l’AER
- Conseil d’administration
PCA
représentants des
représentant des
représentant représentant du collectivités
représentant PM représentant PRC représentant MINEE représentant MINFI usagers de
MINDDEVEL personnel territoriales
l’électricité
décentralisées
- Direction générale
CONSEIL
D'ADMINISTRATION
DIRECTION
GENERALE
ANTENNES REGIONALES
C. CONCLUSION
A. DEFINITION
faire passer d'une tension à l'autre grâce aux transformateurs. Il doit aussi
stabilité de l'ensemble.1
1
Source : Wikipédia
Les réseaux sont classés selon le niveau de tension donné par la norme
française UTE C 18-510 en cinq domaines qui sont illustré dans le tableau ci- dessous.
Les tensions normalisées les plus courantes sont indiquées dans le tableau suivant :
Tableau 2: Tensions normalisées
63 kV
Haute tension B Réseau de répartition De 100 à 150
90 kV
(HTB) MVA
110 kV
225 kV Haute tension B Réseau de De 500 à 1 500
380 kV (HTB) Transport MVA
Si les réseaux doivent assurer le transit d’une certaine puissance, ils doivent le faire
avec une sécurité suffisante. Or, les appareils qui les composent sont sujets à des
perturbations, les lignes et postes sont soumis à toute sorte d’agressions externes,
telles que la pluie, la pollution, la foudre, le choc d’engins divers.
On augmente la sécurité d’alimentation :
Soit par des lignes ou appareillages plus solides ;
Soit par des circuits plus nombreux.
De toute façon, augmenter la sécurité est très onéreux. Il y a donc un compromis
entre le coût d’investissement supplémentaire et la valeur de ceux qu’il permet de
sauver. Ce compromis n’est certainement pas le même suivant les types de réseaux
et d’usagers. Il conduira donc à des topologies de réseaux différentes
appareillage simple.
Poste source
Ces sont les ouvrages d’alimentation des réseaux de distribution HTA. Ils sont
raccordés au réseau HTB 90 kV ou 110 kV dans les zones de forte densité de
consommation.
Chaque poste source est équipé d'au moins deux transformateurs HTB/HTA qui
se secourent mutuellement. Si un transformateur se retrouve hors service, l'ensemble
de la charge du poste est repris par le deuxième transformateur, ce qui limite
2
Société nationale de transport de l’électricité
considérablement le temps de coupure de la clientèle. Ils bénéficient d’équipements
de surveillance, et de protection. Le poste-source contribue :
Le réseau HTA
Les postes de transformation sont placés dans des cabines maçonnées, étroites
et hautes, de construction simple ou même portés par les poteaux (poste sur
poteaux).
- Un transformateur,
- Des appareillages de coupures et de protection moyenne et basse tension
- Un tableau de comptage dans les postes d’abonné
- Poste d’intérieur
On peut citer :
▪ Les postes maçonnés ou préfabriqués
▪ Les postes en cellules préfabriquées
Ici, les puissances sont comprises entre 100 et 1250 KVA.
- Poste d’extérieur
Il on distingue :
Postes préfabriqués :
▪ En bas de poteau : de 100- 250 KVA
▪ Poste compact : de 160-1250 KVA
Postes maçonné traditionnel :de 160 à 1250 KVA
Les postes sur poteaux : puissance 25-50-100-160 KVA :
Le rôle des supports est de maintenir les câbles électriques nus à une distance
minimale de sécurité du sol et des obstacles environnants, afin d’assurer la sécurité
des personnes et des installations situées au voisinage des lignes.
Les supports sont classés en deux groupes : les supports d’alignement et les
supports d’ancrages (supports d’arrêt et d’angle). Ils sont caractérisés par leur hauteur
En fonction de leur nature, les supports possèdent des avantages et des inconvénients :
- Poteau bois :
▪ Avantages : léger, flexible, faible coût.
▪ Inconvénients : effort disponible en tête faible (305 daN).
▪ Utilisation : réseaux BT et HTA, régions givrées etc.
- Poteau béton :
▪ Avantages : grande gamme de caractéristique, pas d’entretien.
▪ Inconvénients : fragile, lourd (0,7 à 2 tonnes), peu flexible.
▪ Utilisation : réseau MT, BT.
- Poteaux HEA métalliques :
▪ Avantages : facilité de mise en œuvre et d’ascension. ▪ Inconvénients :
coût, entretien périodique (peinture).
▪ Utilisation : éclairage public (supports tubulaires), ligne MT, BT.
➢ Armements
Les armements en nappe-voûte NV1, NV2, NW. Ils sont utilisés comme armements des
Les armements alternés, ils sont généralement utilisés dans des agglomérations et ils
peuvent être utilisé en système suspendu ou rigide. Leur utilisation permet de
restreindre l’espace qu’occupent les conducteurs.
Les armements en drapeau, ils sont également utilisés dans des agglomérations près
▪ Type :
Isolateurs rigides (ou en tiges) formés d’un bloc de verre ou de porcelaine
scellé sur une ferrure (utilisation MT).
Isolateurs suspendus composés de plusieurs éléments associés en
chaînes articulés (MT, HT, THT).
- Autres accessoires :
Protection contre les surtensions : éclateurs, parafoudres
Autres équipements : œillets à rotule ou logement de rotule (ball-socket)
etc.
➢ Parafoudres
Ils sont placés sur les réseaux HTA aériens, devant chaque transformateur
HTA/BT et à chaque descente aero-souteraine.
Figure 7:Parafoudre
➢ Éclateurs à cornes
Les éclateurs sont constitués de 2 électrodes en forme de cornes, l’une reliée à
la terre, l’autre au conducteur sous tension, ils protègent les matériels contre les
surtensions de trop forte amplitude en écoulant le courant correspondant à la terre.
L’éclateur est un dispositif de protection placé en ancrage qui est utilisé sur les
réseaux aériens HTA pour la protection des transformateurs afin de limiter la
surtension qui peut apparaître aux bornes de l’appareil.
Figure 8: éclateur
➢ Disjoncteur
Il est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa tension
assignée (tension maximale du réseau qu'il protège). Il opère à la fois :
C’est l’appareil de protection capital d’un réseau HT, car capable d’interrompre
un court-circuit et donc d’éviter l’endommagement du matériel connecté sur le
réseau.
L'exploitant doit disposer d'un grand nombre de fusibles de rechange pour les
différents calibres.
➢ Interrupteur
➢ Conducteur
Les conducteurs utilisés pour les réseaux aériens HTA sont des conducteurs nus
en aluminium ou en alliage d’aluminium-acier et doivent répondre aux règles les
concernant.
- Unités de production
- Batteries de condensateurs
2 X 25 MVAR sur la barre 90 KV de Oyomabang, Logbaba et Bekoko;
NB: Le schéma " Conduite des réseaux HTA Douala-Souza" est le plus récent
a) Le Contexte Géographique
La boucle du DJA est constituée des localités situées dans les départements
du HAUT-NYONG et du DJA-ET-LOBO respectivement dans les régions de l’EST et le
SUD Cameroun. Cette zone englobe les arrondissements de MESSAMENA, LOMIE,
SOMALOMO, DIMAKO, NGOYLA, MESSOK, DJA (MINDOUROU) dans LE HAUT-NYONG
et SANGMELIMA, DJOUM, MINTOM dans le DJA-ET-LOBO. (Voir annexe 1)
➢ ECONOMIE
- Le Secteur Primaire
(i) Les activités Les régions de l’Est et du sud sont essentiellement agricoles. Le cadre
naturel présenté plus haut donne aux deux régions deux zones de végétations (forêt et
savane) propices à une agriculture variée. Les deux zones permettent de développer les
cultures de rente et les cultures vivrières. Ces dernières sont pratiquées sur de petites
superficies avec un outillage manuel, d’abord pour la consommation familiale, mais les
surplus sont vendus, permettant de faire face aux besoins monétaires des familles
(habillement, santé scolarité, transport, etc.).
L’avenir des cultures pérennes est incertain du fait de l’abandon des anciens
mécanismes des prix au producteur. La principale société d’exportation de café CFSO
basée à Abong-Mbang a fermé. La Société Camerounaise de Tabac (société d’économie
mixte) principal intervenant de la filière Tabac a été liquidée. Quelques coopératives et
opérateurs privés ont pris le relais des activités de tabac (SETAC, SETEC, YOUBI). A
l’instigation des agents de développement, on assiste actuellement à un regain
d’intérêt pour les plantations de palmiers à huile et cacaoyers.
(ii) L’élevage : La végétation et le climat de l’Est et du sud Cameroun sont favorables au
développement de l’élevage de bovins, ovins et caprins. (iii) Le secteur forestier : Les
régions de l’Est et du sud sont le lieu de l’exploitation forestière par excellence au
Cameroun. On dénombre au moins 70 essences en exploitation. Les grandes
multinationales y sont installées : Les groupes Thanry, Bolloré, Green Valley,
Vastelegno, Alpicam etc. exploitent chacun une ou plusieurs Unité Forestière
d’Aménagement (UFA). La principale inquiétude réside dans le fait d’une accélération
de l’exploitation au détriment du reboisement. Actuellement, hormis le PNDD, toute la
forêt de l’Est est morcelée en UFA et des licences sont attribuées pour l’exploitation.
Le potentiel minier : Près de Malam dans le Sud du Haut-Nyong, 440 millions de tonnes
de minerai de fer avec une teneur de 60% ont été identifiés. On note également du
nickel et le cobalt dans la zone de Lomié qui intéresse les investisseurs américains de la
société GEOVIC. D’autres minerais comme le zinc, le cuivre, le plomb, le Nickel, du
chrome et du cobalt ont été identifiés dans la vallée du Dja. Pour le moment, l’or est le
seul minerai exploité de manière clandestine et artisanale.
- Le Secteur Tertiaire Le secteur tertiaire est largement représenté par les services
administratifs (éducation, santé, forces de l’ordre, douanes, agriculture, environnement,
finances, cadastres, etc.), les hôtels, le petit commerce, les télécommunications et le
transport.
Ici, nous allons recenser les ouvrages existants et ceux qui sont en projet :
a) Ouvrages existants
- Ligne 30 kV Bertoua- Abong Mbang : traverse les communes de DIMAKO ET DOUME
- Les producteurs autonomes :
b) Ouvrages en projet
C. CONCLUSION
L’ouvrage électrique dans la région étudiée est embryonnaire voir insuffisant pour
desservir les populations.
CHAPITRE 4 :
DIMENSIONNEMENT DE LA LIGNE
Critère de conception
On établit un bilan des puissances pour déterminer la puissance appelée (ou absorbée) sur
réseau, en calculant successivement :
- La puissance installée
Le calcul de la puissance installée revient à évaluer le besoin énergétique de nos
localités, or le besoin en énergie d’une localité ne saurait être estimé sans avoir définir
l’identité du consommateur.
Ceci requiert la connaissance d’un certain nombre de données techniques, économiques et sociales
relatives à la localité notamment :
▪ Les activités
▪ La population
▪ Les infrastructures
▪ La superficie
Mais dans le cas de ce projet, On a utilisé une estimation des puissances en fonction
du nombre de ménages d’une localité et du niveau (standing) du ménage. Suivant le tableau
ci-dessous
Tableau : définition du taux de ménage d’un niveau en fonction du nombre de ménage dans la
localité
Nombre de ménage Haut standing (%) Moyen standing (%) Bas standing (%)
Inférieur à 100 0 15 85
Supérieur à 100 5 15 80
Puissance unitaire 8 4 1
(KW)
Pn = P0(1,03) n
Avec :
Les lignes HTA de notre projet ont déjà été définies. Connaissant déjà la section, il s’agira
pour nous d’allonger les lignes et de vérifier si le conducteur existant va répondre aux contraintes
électriques avec augmentation de la nouvelle charge. Nous allons donc procéder en comparant :
➢ Méthodologie
Le courant nominal circulant dans la ligne est donné par la formule IN=PT/√3*U*cosϕ
Et le courant admissible par le câble de section S (mm²) peut s’écrire par la formule : I = K*S0,62 ; K est
un coefficient en fonction de la nature du câble.
Tableau 4: Tableau donnant les coefficients K
Nous allons maintenant vérifier que la ligne peut supporter les courants de court-circuit
➢ Méthodologie
Par la méthode des impédances, ce courant est déduit directement par la formule suivante :
Icc= U / (Zcc×√3)
Pour la ligne
R= r*L ; Lw= x*L
▪ Commentaire
La chute de tension engendrée par le câble le long de la ligne doit être inferieure a la chute de
tension prévue par la norme (5%).
c) Postes électriques
Les postes électriques utilisés sont les postes sur poteaux.
Le choix des transformateurs se fera en fonction de la puissance maximale qu’auront les localités qui
seront desservies par celui-ci. Les puissances de transformateurs de types H61 sont : 250 KVA-160
KVA -100 KVA -50 KVA -25 KVA.
C. RÉSULTATS
CHAPITRE 5:
GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
INTRODUCTION
✓ Pour convertir d'une façon continue l'énergie qui n'est pas sous forme électrique en
énergie électrique.
✓ Pour transporter l'énergie électrique sur de longues distances.
✓ Pour transformer l'énergie électrique sous des formes spécifiques soumises à des
contraintes bien déterminées.
Les éléments principaux d’un réseau peuvent être classés en trois sous-systèmes [1] :
✓ Production (génératrices).
✓ Transport, répartition et distribution (lignes).
✓ Utilisation (consommateurs).
Pour étudier un réseau d’énergie électrique complexe, des modèles ou schémas équivalents
de ces principaux composants (générateurs, différents types de transformateurs, lignes et charges)
sont établis.
a) Modèle du générateur
Le générateur est considéré comme le cœur du réseau électrique. Il assure la production de l’énergie
est modélisé comme une source de tension constante qui injecte de la puissance active et réactive
Figure 5.1: Modèle d’Un générateur utilisé dans l’étude de l’écoulement de puissance
constante. Aussi, le générateur est caractérisé par deux limites de puissance réactive et. Lorsque
l’une de ces limites est atteinte, la puissance reste inchangée et la tension au nœud n’est plus fixe.
La ligne de transmission de l’énergie électrique située entre les nœuds et est généralement
représentée par le schéma équivalent par phase de type comme indiqué sur la figure 4.2
La charge électrique est souvent modélisée sous forme d'une impédance qui consomme de la
puissance active et réactive constantes (figure 4.3). Cette charge représente souvent des postes
MT/BT.
Le jeu de barres de référence est choisi parmi ceux où un générateur est connecté. Le rôle de
ce jeu de barres est de fournir la puissance supplémentaire nécessaire pour compenser les pertes de
transmission, car celles‐ci ne sont pas connues d’avance. En plus, ce jeu de barres sert de référence
pour les phases des tensions. Par convention, ce jeu de barres est identifié par le jeu de barres °1,
dont le module et la phase de tension sont toujours spécifiés. Par conséquent, les puissances et sont
inconnues, du fait que et ne sont pas spécifiées d’avance.
Chaque jeu de barres du système dont le module de tension est maintenu constant est
considéré comme un jeu de barres à tension contrôlée ou jeu de barres générateur. Ce type de jeux
de barres est connecté avec un générateur. Au niveau de ce jeu de barres, et sont des grandeurs
spécifiées (connues). Donc, n’est pas connue à l’avance étant donné qu’est inconnue.
Tous les jeux de barres du réseau dont l’injection des puissances actives et réactives est
donnée, sont considérés comme des jeux de barres de charge. Pour ce type de nœud, les puissances
active et réactive sont connues et la procédure de l’écoulement de puissance donne les valeurs de et
auparavant inconnues.
Le tableau I.1ci-dessous donne les variables connues et inconnues pour chaque type de jeu de
barres.
Variables Variables
Type du jeu de barres connues inconnues
Charge (P, Q) P, Q |V|, δ
Contrôle (P, V) P, |V| Q, δ
Référence (slack/swing bus) |V|, δ P, Q
Tableau 5.1: Les variables au niveau des différents types de jeu de barres
L’étude de l’écoulement de puissance est une étape primordiale de toute analyse sérieuse
d’un réseau électrique. En effet, elle nous permet de calculer les grandeurs d’un réseau en régime
permanent équilibré à savoir les modules et phases des tensions en tout point du réseau. A partir de
ces dernières, on peut calculer les courants dans les lignes de transport, les puissances actives et
réactives transitées et les pertes de puissances provoquées lors du transport d’énergie électrique.
Cette analyse est très importante pour les études, la planification et l’exploitation d’un réseau
électrique.