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LE
MESSIE
SELON
LES PROPHÉTIES
DE LA BIBLE
par
Tony Alamo
La preuve absolue que Jésus est le seul

chemin qui mène au Royaume des Cieux
Les sources bibliques utilisées pour ce livre sont : la version

française de Louis Segond (édition 1910 et nouvelle version révisée
1978), de James Darby (1991) et d’Ostervald (1744 et révision de
1996), la version anglaise de King James, et les textes originaux en
araméen, hébreu et grec.
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
I. LES RÉFÉRENCES DU MESSIE . . . . . . . . . . . . . . . 16
II. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LA VIE

ET LE MINISTÈRE DU MESSIE . . . . . . . . . . . . . . . 31
III. LES PARADOXES PROPHÉTIQUES DANS LES

PROPHÉTIES CONCERNANT LE CHRIST . . . . . . 41
IV. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LES

SOUFFRANCES, LA MORT ET LA
RÉSURRECTION DU MESSIE LE CHRIST
A. PSAUME 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
B. ÉSAÏE 53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
V. LES PROPHÉTIES DÉCRIVANT LES

RÔLES DU MESSIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
VI. LA DIVINITÉ DU MESSIE LE CHRIST DANS

LES DEUX TESTAMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
VII. SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS,

PROPHÉTIES INDIRECTES DE L’ANCIEN
TESTAMENT RÉALISÉES PAR LE CHRIST . . . . . 87
2 LE MESSIE SELON LES PROPHÉTIES DE LA BIBLE
Le miracle le plus incroyable jamais publié : le récit
LE MESSIE
selon les Prophéties de la Bible
« Tous les prophètes rendent de Lui le témoignage » (Actes 10:43). « Dans
les écrits du livre il est écrit à Mon sujet » (Psaume 40:8, Hébreux 10:7).
INTRODUCTION
LE DRAME LE PLUS ÉTONNANT jamais offert à l’esprit de l’hom-
me – un drame écrit en prophéties dans l’Ancien Testament et sous forme de
biographie dans les quatre Évangiles – est le récit de la vie de Jésus, le Christ.
Un fait exceptionnel, entre autres, L’isole complètement. C’est le seul homme
dans l’histoire du monde qui ait eu des détails explicites donnés d’avance sur
Sa naissance, Sa vie, Sa mort et Sa résurrection ; ces détails contenus dans des
documents publiés des siècles avant Sa naissance, et que personne ne met ou
ne peut remettre en question, ces documents étaient largement disséminés
bien avant Sa naissance ; et tout individu peut comparer lui-même les vrais
documents historiques de Sa vie avec ces anciens documents bibliques et
découvrir qu’ils coïncident parfaitement. Le défi de ce miracle incontestable
est que ceci soit arrivé à un seul homme dans toute l’histoire du monde.1
Concentrons notre attention sur la merveille sans parallèle de ce prodige
littéraire. Songez un instant : qui aurait pu écrire d’avance la vie de George
Washington ou d’Abraham Lincoln, ou de n’importe quelle autre personne,
des centaines et des milliers d’années avant leur naissance ? Nulle part, dans
aucune littérature du monde, religieuse ou laïque, ce miracle étonnant de la
vie du Christ écrite d’avance n’a été reproduit. L’inspiration de ce portrait est
venue de la galerie céleste, non pas du studio d’un artiste humain. Ce miracle
de la vie écrite d’avance, du Messie et sa réalisation parfaite en la personne
1. Beaucoup de ceux qui étudient la Bible ont attiré l’attention sur ce même fait étonnant. Des
siècles avant la naissance du Christ, Sa naissance et Sa vocation, Ses souffrances et Sa gloire, étaient
toutes décrites à grand traits et en détail dans l’Ancien Testament. Le Christ est la seule personne
jamais née dans ce monde dont l’ascendance, l’heure de naissance, le précurseur, le lieu et la façon
de naître, l’enfance, la nature humaine, l’enseignement, le caractère, la carrière, la prédication, la
réception, le rejet, la mort, l’enterrement, la résurrection et l’ascension étaient écrits d’avance de la
façon la plus merveilleuse, des siècles avant Sa naissance.
« Qui pouvait tracer le portrait d’un homme pas encore né ? Assurément Dieu, et Dieu seul. Per-
sonne ne savait quand Shakespeare, Napoléon, ou même vous alliez naître. Néanmoins ici dans la
Bible nous avons le portrait le plus remarquable, le plus ressemblant d’un homme jamais réalisé ;
non pas par un seul artiste, mais par vingt voire vingt-cinq artistes, aucun d’entre eux n’ayant jamais
vu l’homme dont ils faisaient le portrait ».
LE MESSIE SELON LES PROPHÉTIES DE LA BIBLE 3
de Jésus de Nazareth est si étonnante que seule la prescience divine aurait

pu l’annoncer, et que seul le pouvoir divin aurait pu la réaliser. Comme
l’évidence complète est présentée, tout lecteur réfléchi sera d’accord pour
dire que « la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais
de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit-Saint » (2
Pierre 1:21).
Quatre grandes vérités démontrées par ce fait
Sans aucune variation ou aberration entre les prophéties de l’Ancien Tes-
tament sur la venue du Messie et leur réalisation dans le Nouveau Testament
par Jésus de Nazareth, le lecteur peut conclure instinctivement que la main
qui a tracé l’image de la prophétie a aussi modelé le portrait dans l’histoire ;
et la conclusion inévitable de ce miracle se présente en quatre parties :
(1) Ceci démontre que la Bible est la Parole de Dieu inspirée, car sans aide
l’homme n’est pas capable d’écrire ni de réaliser un tel prodige littéraire.
(2) Ceci démontre que le Dieu de la Bible, le seul qui connaisse la fin dès
le commencement, et qui seul possède le pouvoir de réaliser toute Sa parole,
est le vrai Dieu vivant.
(3) Ceci démontre que le Dieu de la Bible est à la fois omniscient, capable
de prédire le futur entrelacé autour d’innombrables hommes qui sont libres
de leurs actions, et tout-puissant, capable d’un parfait accomplissement de
Sa parole au milieu de l’incrédulité générale, l’ignorance et la rébellion des
hommes.
(4) Ceci démontre que Jésus de Nazareth, qui a réalisé aussi parfaitement,
aussi complètement les prophéties de l’Ancien Testament est en effet le Mes-
sie, le Sauveur du monde, le Fils du Dieu vivant.
Le Christ est le centre de l’histoire
Christ est considéré comme le centre de toute l’histoire ainsi que le thème
central de la Bible. Le Christ du Nouveau Testament est le fruit de l’arbre
de vie, Il est l’arbre de la prophétie, et Il est véritablement né de l’Esprit. Le
Christianisme rempli de l’Esprit et lavé dans le sang de Jésus est l’accomplis-
sement d’un plan dont les premiers traits avaient été esquissés plus de 1500
ans avant la naissance du Christ.
La prophétie réalisée est unique à la Bible
Le fait est que la prophétie réalisée se trouve uniquement dans la Bible.
Par conséquent, ceci est la preuve irréfutable de l’inspiration divine qui est
positive, absolue, et écrasante. Voici l’argument en bref : aucun homme, sans
l’aide de l’inspiration divine, ne peut prédire le futur, car c’est un mur impé-
nétrable, un vrai « rideau de fer » pour l’humanité tout entière. Seulement
un Dieu tout-puissant et omniscient peut prédire le futur infailliblement.

Alors, si l’on peut trouver une vraie prophétie (comme dans la Bible) qui se
serait réalisée, avec un laps de temps suffisamment grand entre la prédiction
et sa réalisation, et avec des détails assez explicites pour assurer que celle-ci
ne résulte pas de conjonctures fortuites, alors le cas est parfait et irréfutable.
Rappelez-vous, il y eut 400 ans entre les dernières prophéties messianiques
de l’Ancien Testament et leur réalisation dans le Christ des Évangiles.2 Main-
tes prophéties datent bien sûr de plus de 400 ans avant Jésus-Christ. Pendant
1100 ans, de l’âge de Moïse (1500 avant JC) à celui de Malachie (400 avant
JC), il y eut une succession de prophètes. La prophétie messianique prit
forme, et toutes ces prophéties ont parlé du Messie qui allait venir. Il y eut
aussi les prophéties sur le Christ annoncées à Adam et Ève dans le jardin
d’Éden et à beaucoup d’autres par la suite jusqu’à l’époque de Moïse.
Ces prophéties de l’Ancien Testament sont si détaillées et volumineuses,
et leur réalisation dans le Nouveau Testament est si complète qu’il n’y aurait
aucun incroyant honnête dans le monde si tout le monde étudiait la prophé-
tie messianique. Aucun des disciples ne douterait si la prédiction et sa réali-
sation étaient complètement comprises. Malheureusement nous n’avons pas
encore rencontré de critique ou sceptique honnête qui ait étudié avec soin
les prophéties centrées sur le Christ. C’est vraiment « Le Rocher des Âges de
Dieu, l’endroit inébranlable de la foi ».
La « prophétie » est la propre méthode de Dieu pour prouver Sa
vérité
Les leçons de la Bible sont tellement contraires à celles de toutes les
autres religions, et si importantes – elles nous disent que le destin éternel de
l’homme, son salut ou sa perdition, dépend de son acceptation du Christ et
de Ses commandements donnés dans la Bible (la version de Louis Segond,
la version anglaise de King James et les textes originaux en Hébreu, Ara-
méen, et Grec hellénique, la langue grecque qui était écrite et parlée par les
Juifs) – que nous avons le droit de savoir si la Bible est ou n’est pas un décret
divin, si elle est la Parole absolue et finale de Dieu, et si son message est
pleinement autorisé par le Tout-puissant. Si Dieu a donné la révélation de
Sa volonté dans la Bible, il n’y a aucun doute que de manière incontestable
Il démontrera aux hommes que la Bible est en vérité Sa volonté révélée. Le
2. La preuve parfaite de la longue période de temps qui s’est écoulée entre le dernier livre de
l’Ancien Testament et le premier livre du Nouveau Testament est la présence dans le monde de LA
VERSION DES SEPTANTE, une traduction de l’Ancien Testament en grec datant d’environ 200 avant
JC. Cette traduction a été commencée pendant le règne de Ptolémée II Philadelphe, environ 280
avant JC et a été achevée peu de temps après. Avec une TRADUCTION de tout l’Ancien Testament,
tel que nous le connaissons, réalisée plus de 200 ans avant Jésus-Christ, il est clair que les livres de
l’Ancien Testament qui ont été traduits sont encore plus anciens.
moyen qu’Il a choisi pour démontrer aux hommes que la Bible est Sa Parole
est un moyen que tous les hommes d’intelligence moyenne peuvent com-
prendre ; et ce moyen est l’annonce et la réalisation de prophéties spécifiques,
détaillées. C’est le sceau divin permettant à tous les hommes de savoir qu’Il
a parlé. Ce sceau ne peut jamais être falsifié ; il est attaché à la vérité dont
il témoigne – car sa capacité à prédire les actes des hommes, des individus
libres de leurs actes et intelligents, est un des attributs les plus incompréhen-
sibles de la divinité et une perfection exclusivement divine.
En mettant en question les faux dieux de l’époque d’Ésaïe, le vrai Dieu
déclara : « Présentez votre cause… produisez vos preuves… annoncez-nous
ce qui doit arriver… faites-nous entendre l’avenir. Annoncez les événements
futurs, et nous saurons que vous êtes des dieux » (Ésaïe 41:21-23).
Il y a de fausses religions comme l’islam et le bouddhisme qui ont essayé
de prouver de prétendus miracles, mais ni celles-ci ni aucune autre religion
dans l’histoire du monde ne se sont aventurées à formuler des prophéties,
sauf la Bible.
C’est la gloire particulière du Tout-Puissant, le Dieu omniscient, qui est
« l’Éternel, le Créateur » (Ésaïe 40:28), que de déclarer des « choses nouvelles,
avant qu’elles arrivent » (Ésaïe 42:9) et que cette gloire, Il ne la donne à aucun
autre : « Je suis l’Éternel, c’est là Mon nom, et Je ne donnerai pas Ma gloire
à un autre » (Ésaïe 42:8). Seul le vrai Dieu sait à l’avance et prédit le futur.
Et Il a choisi de limiter Ses prophéties aux pages des Écritures.3 Bien qu’il y
ait beaucoup d’autres sujets de prophétie divine dans la Bible – les Juifs, les
nations des Gentils qui entouraient Israël, les anciennes villes, l’Église, les
derniers jours, etc. – les perfections divines de la prédiction et sa réalisation
peuvent mieux être constatées dans le domaine des prophéties se référant au
Christ que dans n’importe quel autre.
Voici une affirmation qui montre que Dieu seul, uniquement dans la
Bible, fit de vraies prophéties : « Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ;
Je suis Dieu, et rien n’est semblable à Moi. J’ANNONCE DÈS LE COM
MENCEMENT CE QUI VIENT PAR LA SUITE et longtemps d’avance ce
3. Beaucoup ont essayé de prédire le futur mais personne, sauf la Bible n’a réussi. « La difficulté
extrême de formuler une prophétie qui se révèle exacte peut être vue dans cette fable connue
mais primitive, La prophétie de la mère Shipton. Il y a quelques années, elle apparut comme une
vieille pseudo-relique, et prétendit avoir prédit l’invention de la locomotive à vapeur, l’ascension
de Disraeli dans la politique anglaise, etc. Pendant des années j’ai essayé de découvrir et de révéler
ce qui me semblait être une grossière imposture, et j’ai finalement réussi… Je suis remonté jusqu’à
un certain Charles Hindley (originaire d’Angleterre) qui a reconnu être l’auteur de ce canular pro-
phétique – écrit en 1862 et non pas en 1448 – disséminé à un public crédule. Ceci est une preuve
étonnante de la perversité humaine, à savoir que les mêmes individus qui remettent en question
des prophéties vieilles de deux mille ans, acceptent, sans effort, un canular publié APRÈS les événe-
ments qu’il prétend avoir prédits, sans même en vérifier la date » (Dr. A. T. Pierson).
qui n’est pas encore accompli. Je dis : MON PROJET TIENDRA BON, ET
J’EXÉCUTERAI TOUT CE QUE JE DÉSIRE » (Ésaïe 46:9-10). (La déclara-
tion faite par Dieu que Lui seul peut faire et réaliser des prophéties se trouve
uniquement dans la Bible, et est répétée dans maints passages de la Bible.
Voir Ésaïe 45:1-7, 2 Timothée 3:16, 2 Pierre 1:19-21, Deutéronome 18:21-22,
Ésaïe 41:21-23, Jérémie 28:9, Jean 13:19.)
Remarquez la force immense de ce fait : Déclarer qu’une chose arrivera
bien avant son existence, et la faire arriver, ceci n’est que l’œuvre de Dieu.
L’élimination de « la réalisation fortuite » des prophéties
Les athées désespérés et les autres non-croyants, en essayant de trouver
un moyen de contourner le fait que les prophéties de l’Ancien Testament
se sont réalisées dans le Nouveau Testament ont dit que les réalisations
étaient « fortuites », des faits du « hasard » ou des « coïncidences ». Mais
quand de nombreux détails sont mis en évidence, une telle explication est
exclue. Un auteur déclare : « Il est concevable qu’une prophétie, articulée
à un moment donné, et qui exprime ce qui peut se produire d’une façon
générale, peut sembler être une prophétie authentique. Mais si la prophétie
offre plusieurs DÉTAILS de temps, de lieu et de faits qui l’accompagnent,
il est clair que la possibilité d’une réalisation fortuite, par une « série de
coïncidences », devient extrêmement minime, voire tout à fait impossible ».
Les prophéties de l’antiquité païenne faisaient attention à se limiter à une ou
deux et à s’exprimer dans les termes les plus généraux et ambigus possibles.
Donc, tout au long de l’histoire, sauf dans les prophéties de la Bible, il n’y
a pas un seul exemple de prédiction, exprimée dans un langage clair et
détaillé, qui puisse même prétendre avoir été réalisée. Supposons qu’il y
ait seulement 50 prophéties dans l’Ancien Testament (au lieu de centaines)
au sujet du premier avènement du Christ, donnant des détails sur le futur
Messie. Tous coïncident avec Jésus. Selon les calculs mathématiques et de
probabilité, la probabilité d’une réalisation fortuite est de moins d’une sur
1.125.000.000.000.000. Ajoutez maintenant seulement deux autres éléments
à ces 50 prophéties, et fixez le TEMPS et le LIEU auxquels elles doivent
se produire, l’immense improbabilité qu’elles se réaliseront par hasard
excède tout le pouvoir que des chiffres peuvent exprimer (ainsi que la
compréhension de l’homme). Il semble que cela suffirait à faire taire à jamais
ceux qui invoquent les arguments du hasard et à éliminer leurs chances de
contourner les preuves de la prophétie.
Observons de plus que beaucoup de prophéties au sujet du Messie sont de
telle nature que seulement Dieu pourrait les réaliser, telle que Sa naissance
d’une jeune vierge, Sa perfection sainte et sans tache, Sa résurrection et Son
ascension. Il n’y a que DIEU qui pourrait faire naître Jésus d’une vierge ou
Le ressusciter.
LE FUTUR MESSIE
DANS L’ANCIEN TESTAMENT il est dit clairement et constamment que,
« Le Messie viendra ». Des dizaines de fois on lit des promesses comme
« Voici, ton Roi vient à toi » (Zacharie 9:9) ; « Voici, le Seigneur, l’Éternel
viendra » (Ésaïe 40:10) ; « … et le Seigneur que vous cherchez viendra sou-
dain à Son temple » (Malachie 3:1) ; « L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du
milieu de toi, d’entre tes frères, un Prophète » (Deutéronome 18:15). Ésaïe
parla du « rameau [qui] sortira du tronc d’Isaï » (Ésaïe 11:1) sur lequel le
Seigneur ferait retomber l’iniquité de nous tous (Ésaïe 53:6). Les prophètes
d’antan parlaient du temps où « l’espérance de toutes les nations » viendrait
(Aggée 2:7, aussi Genèse 3:15, 49:10, Nombres 24:17, Psaume 2:6, 118:26,
Ésaïe 35:4, 62:11, Jérémie 23:5-6).
L’avènement du Christ est le thème central de la Bible
L’avènement du Christ, promis dans l’Ancien Testament et réalisé dans
le Nouveau Testament – Sa naissance, Sa perfection, Son œuvre, Sa prédi-
cation, Ses souffrances, Sa mort et Sa résurrection – constituent les thèmes
principaux de la Bible. Le Christ est le lien qui joint les deux Testaments.
L’Ancien Testament est révélé dans le Nouveau, et le Nouveau Testament est
caché dans l’Ancien.
Le lecteur moyen de la Bible peut comprendre
Le lecteur le plus moyen peut examiner les anciennes prophéties extraor-
dinaires relatives à la personne et à l’œuvre du Messie trouvées dans l’Ancien
Testament, il peut suivre le progrès graduel de ces révélations de la Genèse à
Malachie, et il peut retracer les prophéties au fur et à mesure qu’elles devien-
nent de plus en plus spécifiques et détaillées, jusqu’à ce que le visage entier
de Celui qui vient se manifeste. Alors, avec cette image claire à l’esprit, il peut
se tourner vers le Nouveau Testament et, en commençant avec Matthieu, voir
comment le personnage historique de Jésus de Nazareth correspond et coïn-
cide en tous points avec le personnage prophétique décrit par les prophètes.
Il n’y a pas de différence ni de divergence, et il est impossible qu’il y ait eu des
contacts ou des complicités entre les prophètes de l’Ancien Testament et les
narrateurs du Nouveau Testament. Observez que nous ne sommes pas sortis
de la Bible. J’ai tout simplement comparé deux portraits : celui qui est dans
l’Ancien Testament est le portrait d’un Christ mystérieux. Il est mystérieux
pour ceux qui sont charnels, mais le mystère est résolu lorsque l’on naît de
nouveau par l’Esprit, et ensuite qu’on recherche le Seigneur de tout son coeur
en étudiant la Parole de Dieu, la Bible. Lorsque nous naissons de nouveau

par l’Esprit, nous sommes capables, par le Saint-Esprit, de décrypter tous les
mystères non seulement de l’Ancien Testament mais aussi du Nouveau Testa-
ment. Tous ces mystères s’éclaircissent vraiment. Le Christ du Nouveau Tes-
tament a accompli toutes les prophéties de l’Ancien Testament le concernant,
mais une fois de plus, la pensée charnelle ne peut décrypter cela. Les faits
de la Bible sont mystérieusement obscurcis pour l’esprit charnel. L’âme et la
pensée spirituelles sont capables de décrypter tout ce qui vient du Seigneur.4
Christ était l’incarnation même de la Trinité. Son incarnation, Sa présence
ici sur la Terre et le Nouveau Testament tout entier témoignent de Sa divi-
nité accomplie, et de Son œuvre à travers et à l’intérieur de Son Église, Son
Corps, Son Épouse, ou la Nouvelle Jérusalem. Jésus est le Messie ! Il est aisé
pour le Chrétien né de l’Esprit et lavé dans le sang de Jésus de conclure que le
prophéties de l’Ancien Testament et leur accomplissement dans le Nouveau
Testament se fondent en une seule et même entité, Jésus, Son Corps, Son
Épouse, la Nouvelle Jérusalem, l’Église.
UN BREF RÉSUMÉ DES PROPHÉTIES
Traçons brièvement quelques-unes des similitudes exceptionnelles entre
la prédiction de l’Ancien Testament et la réalisation du Nouveau Testament.
L’œuvre de rédemption allait être accomplie par une personne, la figure cen-
trale dans les deux Testaments, le Messie promis. Comme « la semence de la
femme », Il devait écraser la tête de Satan (Genèse 3:15 et en même temps
Galates 4:4). Comme « la semence d’Abraham » (Genèse 22:18 et en même
temps Galates 3:16) et « la semence de David » (Psaume 132:11, Jérémie 23:5
et en même temps Actes 13:23), Il devait venir de la tribu de Juda (Genèse
49:10 et en même temps Hébreux 7:14).
Il devait venir à un moment précis (Genèse 49:10, Daniel 9:24-25 et en
même temps Galates 4:4), naître d’une vierge (Ésaïe 7:14 et en même temps
Matthieu 1:18-23 aussi Luc 1:27, 35), à Bethléhem de Judée (Michée 5:1 et
en même temps Matthieu 2:1, Luc 2:4-6). Des personnes importantes allaient
Lui rendre visite et L’adorer (Psaume 72:10 et en même temps Matthieu 2:1,
11). À cause de la colère d’un roi jaloux, des enfants innocents allaient être
tués (Jérémie 31:15 et en même temps Matthieu 2:16-18).
Il devait être précédé d’un messager, Jean-le-Baptiste, avant de commen-
cer Son ministère public (Ésaïe 40:3, Malachie 3:1 et en même temps Mat-
thieu 3:1-3 et Luc 1:17).
Il devait être un prophète comme Moïse (Deutéronome 18:18 et en même
4. 1 Corinthiens 2:6-14
temps Actes 3:20-22) ; avoir une bénédiction spéciale du Saint-Esprit (Psau-

me 45:8, Ésaïe 11:2-4, 61:1-3, Jean 3:34-36, Matthieu 3:16-17, Luc 4:15-19,
43). Il devait être prêtre de l’ordre de Melchisédek (Psaume 110:4 et en même
temps Hébreux 5:5-10). Comme « Serviteur de l’Éternel » Il devait être un
rédempteur fidèle et patient, pour les Gentils comme pour les Juifs (Genèse
17:5, Ésaïe 42:1, 6 et en même temps Matthieu 12:18, 21).
Son ministère allait commencer en Galilée (Ésaïe 9:1-2 et en même temps
Matthieu 4:12-17, 23) ; ensuite, Il allait entrer dans Jérusalem (Zacharie 9:9
et en même temps Matthieu 21:1-10) pour apporter le salut. Il devait entrer
dans le temple (Aggée 2:7, 9, Malachie 3:1-2 et en même temps Matthieu
21:12, 1 Corinthiens 3:16-17, 6:19, 2 Corinthiens 6:16-18, Éphésiens 2:18-22,
Apocalypse 3:20).
Son zèle pour le Seigneur est commenté dans les deux Testaments (Psau-
me 69:10 et en même temps Jean 2:15-17). Il devait enseigner par paraboles
(Psaume 78:2 et en même temps Matthieu 13:34-35) et Son ministère devait
être caractérisé par des miracles (Ésaïe 35:5-6 et en même temps Matthieu
11:4-5, Jean 11:47). Il serait rejeté par Ses frères (Psaume 69:9, Ésaïe 53:3 et
en même temps Jean 1:11, 7:5) et il serait « une pierre d’achoppement » pour
les Juifs et « un rocher qui fait trébucher » (Ésaïe 8:14, Romains 9:32-33 et en
même temps 1 Pierre 2:7-8).
Il serait haï sans raison (Psaume 22:7-21, Ésaïe 53, Zacharie 12:10, Psaume
69:5, Ésaïe 49:7 et en même temps Jean 15:18-25, Matthieu 2:13, 26:67-68,
27:28-44, Marc 8:31, Luc 4:28-29, 23:5, 10-11, Jean 8:37, chap. 19), rejeté par
les puissants (Psaume 118:22 et en même temps Matthieu 21:42-46, Jean
7:48-53), trahi par un ami (Psaume 41:10 et en même temps Jean 13:18, 21),
abandonné par Ses disciples (Zacharie 13:7 et en même temps Matthieu
26:31-56), vendu pour 30 pièces d’argent (Zacharie 11:12 et en même temps
Matthieu 26:15) et Son prix donné pour le champ du potier (Zacharie 11:13
et en même temps Matthieu 27:7). Il serait frappé sur la joue (Michée 4:14
et en même temps Matthieu 27:30), on Lui cracherait dessus (Ésaïe 50:6 et
en même temps Matthieu 27:30), on se moquerait de Lui (Psaume 22:8-9 et
en même temps Matthieu 27:28-31, 39-44) et on Le battrait (Ésaïe 50:6 et en
même temps Matthieu 26:67, 27:26, 30).5
Sa mort par la crucifixion est décrite en détail dans le Psaume 22 ; et la
signification de Sa mort, comme une expiation par substitution pour nos
5. Il est fort impressionnant de lire en parallèle la prédiction comparée à la réalisation. Par exemple,
comparez le livre d’Ésaïe 50:6 avec la réalisation du Nouveau Testament :
Prophétie : « J’ai livré Mon dos à ceux qui Me frappent, et Mes joues à ceux qui M’arrachaient la
barbe ; Je n’ai pas dérobé Mon visage aux ignominies et aux crachats ».
Réalisation : « Là-dessus, ils Lui crachèrent au visage, et Lui donnèrent des coups de poing ; et
d’autres Le giflèrent » (Matthieu 26:67).
péchés, est décrite dans Ésaïe, chapitre 53. Ses mains et Ses pieds seraient
percés (Psaume 22:17, Zacharie 12:10 et en même temps Jean 19:18, 19:37 et
Jean 20:25) ; néanmoins, pas un seul de Ses os ne serait cassé (Exode 12:46,
Psaume 34:21 et en même temps Jean 19:33-36). Il souffrirait de la soif
(Psaume 22:16 et en même temps Jean 19:28) ; on Lui donnerait du vinaigre
à boire (Psaume 69:22 et en même temps Matthieu 27:34) ; et Il serait compté
parmi les hors-la-loi (Ésaïe 53:12 et en même temps Matthieu 27:38).
Son corps serait enterré avec les riches (Ésaïe 53:9 et en même temps
Matthieu 27:57-60) mais ne connaîtrait pas de putréfaction (Psaume 16:10
et en même temps Actes 2:31).
Il serait ressuscité d’entre les morts (Psaume 16:10 et en même temps Mat-
thieu 28, Marc 16, Luc 24, Jean 20 et Actes 13:33), Il monterait à la droite de
Dieu (Psaume 68:19 et en même temps Luc 24:51, Actes 1:9 ; aussi Psaume
110:1 et en même temps Hébreux 1:3).
Ce bref résumé de la prophétie messianique de l’Ancien Testament et sa
réalisation dans le Nouveau Testament est bien sûr loin d’être complet ; ce
n’est qu’un aperçu, même si nous avons couvert beaucoup des points princi-
paux. Mais rappelez-vous, il y a réellement des centaines de prophéties dans
l’Ancien Testament qui parlent de l’avènement du Messie !
LE MESSIE QUI EST VENU
Le témoignage du Christ se rapportant au fait qu’Il a réalisé la pro-
phétie de l’Ancien Testament.
La vie du Christ était non seulement prédite dans l’Ancien Testament,
mais Jésus-Christ la connaissait et témoignait pleinement de ce fait dans le
Nouveau Testament. Ceci est un miracle en soi, et ne trouve de parallèle dans
aucune littérature au monde. Comme l’a dit notre Seigneur : « Vous sondez
les Écritures, parce que… ce sont elles qui rendent témoignage de Moi »
(Jean 5:39). Aucun personnage historique – César, Gladstone, Shakespeare,
ni aucun autre – n’a jamais pensé dire cela de la Bible ou de n’importe quel
autre livre. Aucun faux messie ne s’est non plus vanté d’avoir réalisé des pro-
phéties pour justifier ses prétentions.6
Le Chrétien né de l’Esprit est confronté a cette vérité énorme. Les Chré-
tiens nés de l’Esprit sont la seule et unique manifestation du Christ, du véri-
table salut, de l’œuvre de Dieu et de la présence de Dieu dans le monde.
6. Plus de quarante faux messies sont apparus à travers l’histoire de la nation juive et PAS UN
SEUL n’a réalisé une prophétie pour étayer ses déclarations. Au contraire, ils ont soutenu leurs
fausses déclarations avec des promesses de vengeance et des flatteries qui ont « satisfait » la vanité
nationale, et maintenant, sauf pour quelques étudiants en histoire, le souvenir de leurs noms s’est
évanoui, tandis que Jésus de Nazareth, le vrai Messie qui a réalisé TOUTES les prophéties, est adoré
par des centaines de millions de personnes.
Dieu a toujours rejeté les soi-disant « anciennes religions » parce que ce

sont en réalité d’anciennes hérésies. Le seul véritable moyen pour un être
humain d’aller au Paradis et d’éviter l’Enfer et le lac de feu est le salut en étant
né de nouveau par l’Esprit.
Jésus dit, avec calme : « Abraham, votre père, a tressailli de joie à la pensée
de voir Mon jour » (Jean 8:56) et « Moïse… a écrit à Mon sujet » (Jean 5:46).
Ensuite, pour démontrer le lien entre la prédiction de l’Ancien Testament
et sa réalisation dans le Nouveau Testament, Il dit dans Son Sermon sur la
Montagne qu’Il n’était pas venu « pour abolir la loi ou les prophètes… mais
pour [les] accomplir » (Matthieu 5:17).
La vie du Christ était unique : tout se déroulait selon le plan divin, tel
qu’il avait été annoncé dans l’Ancien Testament. C’est Lui qui était « envoyé »
par le Père pour réaliser toute Sa volonté, pour réaliser Son œuvre en tant
que rédempteur et pour réaliser toutes les prophéties faites à son sujet (Jean
3:16-17, 1 Jean 4:14, Hébreux 10:9).
Au début de Son ministère, après avoir lu aux gens dans la synagogue
de Nazareth l’importante prophétie messianique contenue dans Ésaïe
61:1-2 – quand tous les yeux étaient fixés sur Lui – Il déclara : « Aujourd’hui
cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc
4:16-21).
« C’est pourquoi, en entrant dans le monde, (le Christ) dit : Tu n’as voulu
ni sacrifice, ni offrande ; mais Tu M’as formé un corps. Tu n’as agréé ni
holocaustes, ni sacrifices pour le péché. Alors J’ai dit : Voici Je viens, – Dans
les écrits du livre il est écrit à Mon sujet – Pour faire, ô Dieu, Ta volonté »
(Hébreux 10:5-7).
En Lui parlant près du puits, la samaritaine dit à Jésus : « Je sais que le
Messie doit venir » – tous les lecteurs fervents de l’Ancien Testament le
savaient – « quand Il sera venu, Il nous annoncera toutes choses ». Ensuite le
Seigneur Jésus lui dit : « Je le suis, Moi qui te parle » (Jean 4:25-26).
Quand Pierre confessa sa foi en Jésus le reconnaissant comme étant le
Messie – « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16) – le Sei-
gneur Jésus reconnut la vérité de ce qu’il avait dit en lui répondant : « Tu es
heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont
révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:17).
Jésus cita le Psaume 110 pour s’identifier en tant que Fils de David – un
titre messianique – et aussi pour démontrer que David L’appelait Seigneur
(Matthieu 22:41-46). En prenant le titre de Fils de l’homme, Il S’identifia
avec ce titre messianique tel qu’il était utilisé dans le livre de Daniel (Daniel
7:13 et en même temps Marc 14:62 ; aussi Psaume 8). En prenant le titre de
Fils de Dieu Il S’identifia avec ce titre messianique tel qu’il était employé
dans le Psaume 2.
Presque tout ce que le Christ dit ou fit avait un lien avec les prophéties
de l’Ancien Testament. Ses miracles réalisèrent les prophéties de l’Ancien
Testament (Ésaïe 35:5-6) ; Son ministère était semblable à ce qu’Ésaïe
avait annoncé à Son sujet (Ésaïe 61:1-3, Ésaïe 42:1-4, Matthieu 12:17-21).
Ses souffrances et Sa mort à Jérusalem étaient conformes aux prophéties
(Psaume 22, Ésaïe 53). Quand Il parlait de Jean-le-Baptiste, le Christ attirait
l’attention sur le fait que Jean était Son précurseur, tout comme cela avait été
annoncé dans Ésaïe 40:3 et Malachie 3:1.
« Car c’est celui [Jean-le-Baptiste] dont il est écrit : Voici, J’envoie Mon
messager devant Ta face, pour préparer Ton chemin devant Toi » (Matthieu
11:10).
Et donc, notre Seigneur non seulement dit que Jean arriva pour réaliser la
prophétie, mais aussi que Jean était venu pour être le précurseur de Jésus !
Tandis qu’Il s’approchait de la croix, Il dit à Ses disciples : « Voici : nous
montons à Jérusalem ; et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet
du Fils de l’homme s’accomplira » (Luc 18:31). La veille de Sa crucifixion,
Il dit : « … ce qui est écrit doit s’accomplir en Moi : Il a été compté parmi
les malfaiteurs. Et ce qui Me concerne touche à sa fin » (Luc 22:37). Notez
le mot « doit ».
Pendant les heures cruciales de Son supplice, Jésus dit à Pierre (qui
s’apprêtait à défendre son maître par l’épée), « Penses-tu que Je ne puisse
pas invoquer Mon Père qui Me donnerait à l’instant plus de douze légions
d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures, d’après lesquel-
les il doit en être ainsi ? » (Matthieu 26:53-54). Alors en réprimandant les
foules, Il dit : « Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et
des bâtons, pour vous emparer de Moi… Mais tout cela est arrivé afin que
les écrits des prophètes soient accomplis » (Matthieu 26:55-56). Pendant Son
procès, lorsque le grand prêtre Lui fit prêter serment et lui demanda, « Es-Tu
le Messie, le Fils du Dieu ? » Jésus répondit, « JE LE SUIS » (Marc 14:61-62).
Après Sa résurrection, alors qu’Il parlait à deux de Ses disciples sur le
chemin d’Emmaüs, Il commença « par Moïse et par tous les prophètes »
et Il leur expliqua quelles sont « dans toutes les Écritures, les choses qui
Le regardent » (Luc 24:27). Et après, en se joignant aux disciples réunis, Il
leur dit, « Ce sont ici les paroles que je vous disais… qu’il FALLAIT que
s’accomplît tout ce qui est écrit de Moi dans la loi de Moïse, dans les pro-
phètes, et dans les psaumes » (Luc 24:44). Observez comment le Seigneur en
différentes occasions parla de la nécessité – « FALLAIT » – de la prophétie
de l’Ancien Testament de se réaliser en Lui : c’était nécessaire, parce que la

Parole de Dieu ne peut pas échouer, que le Dieu de la Parole ne peut pas
mentir, et que le Fils de Dieu qui réalise la Parole ne peut échouer. « L’Écri-
ture ne peut être abolie » (Jean 10:35).
Le Seigneur donna aussi à Ses disciples, après Sa résurrection, la CLEF qui
révèle la prophétie messianique dans l’Ancien Testament : « Et Il leur dit : Il est
ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu’Il ressuscitât d’entre les
morts le troisième jour, et que la repentance et la rémission des péchés fussent
prêchées en Son nom à toutes les nations » (Luc 24:46-47). Cette formidable
déclaration résume peut-être Ses enseignements pendant les quarante jours
où Il prêcha à Ses disciples, entre Sa résurrection et Son ascension.
Les Juifs de Son époque, et jusqu’à aujourd’hui, cherchèrent et cherchent
toujours un Messie régnant, triomphant, et ils n’ont pas réussi à voir dans
leurs propres Écritures que le Messie doit SOUFFRIR pour les péchés du
monde avant d’entrer dans Sa gloire. Pierre apporte le même témoignage
que le Saint-Esprit, par les prophètes de l’Ancien Testament quand il dit que
« d’avance, [le Saint-Esprit] attestait les souffrances du Christ et la gloire qui
s’ensuivrait » (1 Pierre 1:11).
Les apôtres et les auteurs du Nouveau Testament témoignent aussi
que Jésus le Christ réalisa les prophéties de l’Ancien Testament.
Beaucoup de personnes qui se disent chrétiennes n’ont jamais vécu l’expé-
rience de la naissance par l’Esprit. De nombreuses personnes vivent une vie
qui semble être une vie chrétienne, mais si elles ne sont pas nées de nouveau
par le Saint-Esprit elles ne sont pas Chrétiennes. Chacun d’entre nous doit
naître de nouveau par le Saint-Esprit, être lavé dans le sang de Jésus et être
baptisé. Christ et le Père doivent en effet vivre en chacun de nous par le Saint-
Esprit, ou nous ne pourrons en aucun cas entrer dans le Royaume des Cieux.
Le Nouveau Testament est l’accomplissement des prophéties et des promesses
de l’Ancien Testament. Jésus le Christ est le lien qui unit les deux Testaments.
Les premiers auteurs et les prédicateurs du Nouveau Testament virent ceci
clairement, et insistèrent constamment sur le fait que l’accomplissement des
prophéties de l’Ancien Testament est dans le Nouveau Testament.
Lorsque Matthieu raconta que le Christ était né d’une vierge (Matthieu
1:18-25), il dit que c’était la réalisation de la prophétie annoncée dans l’An-
cien Testament : « Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur
avait déclaré par le prophète : Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera
un Fils, et on Lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec
nous » (Matthieu 1:22-23, Ésaïe 7:14).
Lorsque le roi Hérode, dans une rage effroyable, fit tuer, en vain, tous les
enfants innocents dans le but de tuer le Christ enfant, Matthieu rappela que
même cet horrible massacre avait été annoncé d’avance par Dieu, qui le fit
écrire dans les Écritures comme une prophétie qui fut ensuite réalisée (Mat-
thieu 2:16-18 et en même temps Jérémie 31:15).
Dans des dizaines de passages des Évangiles, les évangélistes laissent
entendre ou déclarent que Jésus réalisa la prophétie de l’Ancien Testament.
Pierre exprima les convictions des autres disciples quand il fit sa grande con-
fession : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16).
Dans ce bref résumé il n’est ni nécessaire ni pratique d’énumérer chaque
exemple qui figure dans le Nouveau Testament où les auteurs se réfèrent à la
réalisation d’une prophétie de l’Ancien Testament. Mais nous voulons attirer
votre attention sur le fait que le thème principal, non seulement celui de
l’Évangile selon Jean (Jean 20:31), mais celui des QUATRE ÉVANGILES, est
de démontrer que Jésus de Nazareth est le Messie annoncé, le Fils de Dieu,
Celui qui devait venir.
« Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Messie,
le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie par Son nom » (Jean 20:31).
L’idée centrale de la démonstration de Jean dans son Évangile est de
montrer que Jésus a toutes les qualifications, qu’Il a la perfection et qu’Il
accomplit les œuvres du Messie – Jésus réalisa tout ce qui fut écrit au sujet
du Messie – donc, Il est le Messie.7
L’essence du sermon de Pierre le jour de la Pentecôte était un argument de
l’Ancien Testament visant à démontrer aux Juifs que Jésus de Nazareth, qu’ils
avaient crucifié avec leurs mains impies, mais que Dieu avait ressuscité des
morts, était le Messie que David avait décrit, et ce « Jésus de Nazareth…
Dieu L’a ressuscité… [et] fait Seigneur et Messie » (Actes 2:22-36).
Dans le deuxième sermon de Pierre dans le livre des Actes (Actes 3:12-26)
à la porte du temple, il finit et renforça l’argument et son appel en disant : « Et
maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance [rejeté et tué Jésus,
leur Messie], ainsi que vos chefs. Mais Dieu a de la sorte accompli ce qu’Il
avait annoncé d’avance par la bouche de Tous les prophètes, c’est-à-dire
les souffrances de Son Messie. Repentez-vous donc et convertissez-vous
pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3:17-19).
Même dans son sermon aux Gentils réunis dans la maison de Corneille,
Pierre dit : « Tous les prophètes rendent de Lui [Jésus] le témoignage que
7. Tous les apôtres ont fait très attention à cet argument de la prophétie : ce n’était pas seulement le
principal, mais presque l’unique argument utilisé dans le Nouveau Testament. Ils ont cru qu’il était
nécessaire de démontrer la correspondance merveilleuse entre les faits bien connus de la vie, la
mort et la résurrection du Christ et la prophétie de l’Ancien Testament, afin de pouvoir convaincre
chaque esprit raisonnable ; et donc c’était la méthode la plus souvent utilisée pour prêcher l’Évan-
gile, la base solide mais simple sur laquelle répondre à tous les arguments.
quiconque croit en Lui reçoit par Son nom le pardon des péchés [les péchés
avant salut] » (Actes 10:43).
Dans le sermon de Paul dans la synagogue d’Antioche il dit : « Et, après
qu’ils eurent accompli TOUT ce qui est écrit de Lui, ils Le descendirent de la
croix et Le déposèrent dans un sépulcre. Mais Dieu L’a ressuscité d’entre les
morts » (Actes 13:29-30).
La méthode de Paul pour prêcher l’Évangile aux Juifs est reflétée dans
les Actes 17:2-3 : « Et selon sa coutume, Paul… discourut avec eux d’après
les Écritures [Ancien Testament], expliquant et exposant qu’il fallait que le
Messie souffrît et qu’Il ressuscitât d’entre les morts ; et disant, que CELUICI,
JÉSUS, que moi je vous annonce, EST LE MESSIE ».
Lorsque Paul définit l’Évangile, par lequel les âmes sont sauvées, il fait le
lien entre la mort et la résurrection du Christ du Nouveau Testament et les
prophéties et les enseignements de l’Ancien Testament. « Je vous rappelle,
frères, l’Évangile que je vous ai annoncé… par lequel vous êtes sauvés… que
Christ est mort pour nos péchés, SELON LES ÉCRITURES [l’Ancien Testa-
ment] ; qu’Il a été enseveli, et qu’Il est ressuscité le troisième jour, SELON
LES ÉCRITURES » (1 Corinthiens 15:1-4).
On pourrait donner beaucoup d’autres citations pour démontrer que les
apôtres, auteurs et prêcheurs du Nouveau Testament ont constamment indi-
qué que Jésus le Christ vécut, souffrit, mourut et fut ressuscité réalisant ainsi
la prophétie de l’Ancien Testament.
Il nous faut entrer dans plus de détails, dans différentes catégories, pour
démontrer plus avant que « toutes les prophéties messianiques de l’Ancien Tes-
tament convergent sur Jésus de Nazareth dans une gloire éblouissante ». Nous
présenterons un résumé des documents volumineux dans ces sept titres :
I. LES RÉFÉRENCES DU MESSIE
II. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LA VIE ET LE MINISTÈRE
DU MESSIE
III. LES PARADOXES PROPHÉTIQUES DANS LES PROPHÉTIES
CONCERNANT LE CHRIST
IV. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LES SOUFFRANCES, LA
MORT ET LA RÉSURRECTION DU MESSIE LE CHRIST
V. LES PROPHÉTIES DÉCRIVANT LES RÔLES DU MESSIE
VI. LA DIVINITÉ DU MESSIE LE CHRIST DANS LES DEUX
TESTAMENTS
VII. SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS, PROPHÉTIES
INDIRECTES DE L’ANCIEN TESTAMENT RÉALISÉES
PAR LE CHRIST
I. LES RÉFÉRENCES DU MESSIE

Des références sont des témoignages, preuves écrites, telles que les lettres
de recommandation ou documents légaux, établissant le droit du porteur à
une position ou poste, telles celles qu’un ambassadeur présente de la part de
son gouvernement à une cour à l’étranger. Notre rédempteur miséricordieux,
lorsqu’Il est venu sur notre terre, a condescendu à présenter Ses « références »
de la cour céleste. Les faits suivants sont les références établissant que Jésus est
le Sauveur de nos âmes, c’est-à-dire le Sauveur de tous ceux qui viennent à Lui
pour être sauvés, remplis de Son Esprit et lavés dans Son Sang. Matthieu, dans
son premier chapitre, présente un bref résumé de Ses références : « Le livre de
la généalogie de Jésus-Christ, Fils de David, Fils d’Abraham » (Matthieu 1:1).
Pour atteindre par courrier une personne dans un monde rempli de
gens
Nous connaissons tous ce fait quotidien : on peut joindre n’importe qui
habitant n’importe où dans le monde et jouissant du service postal en lui
envoyant une lettre, en employant six ou sept spécifications précises. Par
exemple, si nous écrivons une lettre à :
LESTER B. SMITH
4143 Madison Ave.
Chicago, IL
USA
nous choisissons un homme parmi tant d’autres. Nous pouvons l’identifier
positivement et lui faire parvenir une lettre en choisissant parmi toutes les
nations de la terre, un pays où il habite – les USA ; et nous éliminons ainsi
toutes les autres nations. En choisissant dans le pays un État où il habi-
te – l’Illinois – nous éliminons tous les autres États du monde. En désignant
une ville – Chicago – nous éliminons toutes les autres villes du monde. En
donnant l’adresse correcte, celle de la maison à Chicago où il habite – 4143
Madison Avenue – nous excluons automatiquement toutes les autres mai-
sons du monde. Et en le nommant correctement – Lester B. Smith – non
seulement nous le distinguons de tous les autres individus qui peuvent
demeurer dans la même maison, mais nous éliminons aussi toutes les autres
personnes du monde !
De la même façon, en donnant un nombre suffisant de « spécifications »
concrètes dans l’Ancien Testament au sujet du futur Messie, Dieu nous a
permis de choisir un homme dans toute l’histoire, dans toutes les nations,
dans tous les peuples, et d’être absolument sûrs que cet homme unique est le
Messie ! Examinons avec soin Ses « références », Son « adresse ». Ces détails,
ces spécifications, ces éléments de Son « adresse », ont été donnés pour que
tous puissent savoir qui est le vrai Messie. A mesure que nous procédons à
l’énumération et à l’explication de ces prophéties – et leur effet cumulatif est
éblouissant – il deviendra clair qu’aucune autre personne dans l’histoire de
la terre ne pourrait réaliser toutes les prophéties messianiques – ni même un
très petit pourcentage d’entre elles – sauf JÉSUS DE NAZARETH.
(1) D’abord, Dieu élimina entièrement, en tant que parente immédiate du
Messie, toute la population mâle du monde – et en même temps Il spécifia
que le Messie viendrait en tant qu’homme et non en tant qu’ange, lorsqu’Il
promit que le sauveur futur serait « la semence de la femme ».
Dieu dit à Satan : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta
semence et sa semence [la semence de Dieu donnée pour la gestation du
Messie, le Fils de Dieu] ; celle-ci t’écrasera la tête, et tu Lui écraseras le talon »
(Genèse 3:15).
Celle-ci, la première des prophéties messianiques directes de la Bible,
est « la Bible embryonnaire, la somme de toute l’histoire et prophétie dans
une semence ». Car ici les prophètes de Dieu prédirent non seulement la
naissance vierge du Christ, mais aussi Ses souffrances pour l’humanité. Dieu
déclara : « tu Lui écraseras le talon » et – « Celui-ci [le Messie] t’écrasera la
tête » – Sa victoire finale et complète sur Satan et ses œuvres.
Dieu offrit des preuves remarquables dans la Genèse (4:1) que cette pro-
messe faite dans la Genèse (3:15) était bien comprise par Adam et Ève : car à
la naissance de son premier fils, Ève s’exclama avec joie : « J’ai mis au monde
un homme avec l’aide de l’Éternel ! » (Genèse 4:1). Lorsque son premier-né
vint au monde, Ève pensa que le sauveur promis était venu. Mais elle s’était
trompée quant à l’heure, l’endroit et beaucoup d’autres particularités qui
devaient être encore données. Beaucoup de siècles devaient passer avant
l’avènement du Messie. « Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a
envoyé Son Fils, né d’une [vierge]… afin de racheter… » (Galates 4:4).
(2) Ensuite, Dieu élimina les deux tiers des nations, en indiquant que le
Messie devait venir par Sem – non par Ham, ni Japhet – des fils de Noé. Au
tout début de l’histoire des nations, Dieu, par l’intermédiaire de Son prophète
Noé, S’identifia avec Sem d’une façon spéciale : « Béni soit l’Éternel, Dieu de
Sem… Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’Il [Dieu] habite dans
les tentes de Sem » (Genèse 9:26-27).
La réalisation finale de la prophétie dans la Genèse (9:27) est venue quand
la Parole éternelle, qui était avec Dieu et était Dieu (Jean 1:1), « a été faite
chair, et… a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons
contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père »
(Jean 1:14). Il est venu à Son peuple Israël, qui sont les descendants de Sem,
par Abraham (Genèse 11:10-27).
(3) Plus tard, un autre choix a été fait. Toutes les nations de la terre, des
centaines, ont été éliminées sauf une : la nouvelle nation initiée par Dieu
Lui-même quand il appela Abraham. Donc le Dieu de l’histoire divise les
nations en deux groupes : Juifs et Gentils (ceux qui croient en Dieu par Jésus-
Christ ou ceux qui ne croient pas en Dieu, c’est-à-dire qui ne croient pas en
notre Seigneur Jésus-Christ, notre sauveur), et Il met à part une petite nation,
les Juifs, par lesquels le Messie, Dieu incarné, doit venir sauver le monde.
« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays… dans le pays que Je te
montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et Je te bénirai… et tu seras une
source de bénédiction… et toutes les familles de la terre seront bénies en
toi (Genèse 12:1-3). « Je donnerai ce pays à ta postérité » (Genèse 12:7 ; voir
aussi Genèse 17:1-8, 15-19).
« Je le jure par Moi-même, dit l’Éternel… Je te comblerai de bénédic-
tions… et toutes les nations de la terre seront bénies en ta semence » (les
Juifs et les Gentils qui croient au Fils de Dieu, Jésus-Christ, et qui suivent ses
commandements) (Genèse 22:16-18).
Ici nous avons un phénomène de premier ordre : des archives qui remon-
tent à 1500 ans avant le Christ, dans lesquelles l’auteur offre de multiples
prophéties : que Dieu bénirait Abraham, lui donnerait la terre de Canaan,
et bénirait le monde par lui et par sa « semence ». Une grande nation a été
créée et a reçu sa propre terre dans un seul but : que le Messie vienne pour
et par eux, pour bénir tous ceux dans le monde entier qui croiraient en Lui !
La prophétie est un fait littéraire ; elle est dans la Genèse, sans modification,
depuis des milliers d’années. Sa réalisation est un miracle de tous les temps,
et elle est aussi précise et complète que la prophétie originelle. Car Dieu
non seulement avait fait à partir d’Abraham une grande nation, en donnant
Canaan aux Juifs sous la conquête de Josué, mais le Messie arriva en temps
voulu, et le monde a été béni incommensurablement par la semence d’Abra-
ham, Jésus-Christ (Galates 3:8, 16). « Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu
justifierait les nations par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à
Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi » (Galates 3:8).
« Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne
dit pas : Et aux semences, comme parlant de plusieurs ; mais comme parlant
d’un seul : Et à ta semence, qui est Christ » (Galates 3:16).
« Le livre de la généalogie de Jésus-Christ, Fils de David, FILS D’ABRA
HAM » (Matthieu 1:1).
Donc l’histoire messianique se révèle lentement dans l’Ancien Testament :

le Messie doit être « la semence de la femme », doit venir par Sem, et doit
être « la semence d’Abraham ». Ceci limite notre recherche du Messie : nous
savons maintenant que nous devons Le chercher dans la descendance juive,
en tant que descendant d’Abraham.
(4) Mais Abraham avait plusieurs fils, y compris Ismaël, son premier-né,
et Isaac. Donc un autre choix a dû être fait. Nous sommes informés mainte-
nant que le Messie devait venir par Isaac (Genèse 17:19, 21:12, Romains 9:7,
Hébreux 11:18 – « C’est par Isaac que tu auras une semence qui porte ton
nom »), et non pas par Ismaël, le père des Arabes modernes. Ceci limite la
lignée encore plus.
« L’Éternel lui [Isaac] apparut, et dit : … car c’est à toi et à ta descendance
que Je donnerai toutes ces terres [la terre promise], et Je tiendrai ainsi le
serment que J’ai prêté à ton père Abraham ; Je multiplierai ta descendance
comme les étoiles du ciel… et toutes les nations de la terre seront bénies en
ta semence » (Genèse 26:2-4).
La promesse est que le Sauveur du monde, le Messie, et toutes les
bénédictions résultantes à la race humaine, que nous pouvons recevoir en
croyant en Lui et en prouvant notre foi en faisant ce qu’Il nous demande de
faire, doivent venir par Isaac, le fils d’Abraham et Sarah (tous deux Juifs), et
non pas par Agar, la servante de Sarah, qui était égyptienne. Elle a enfanté
Ismaël, le père des peuples arabes. L’accent est mis sur ce fait car il est encore
souligné dans le Deutéronome 18:18, où la Parole infaillible de Dieu déclare
que le Sauveur du monde, Jésus le Messie, Dieu incarné, est venu sur la terre
comme un homme, un homme fait de chair, de sang et d’os,8 qui a été le plus
élevé parmi les Juifs, comme Moïse (Deutéronome 18:18).
Ce fait est aussi indiqué clairement dans le Nouveau Testament : « Qui
sont les Israélites… et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair,
le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement »
(Romains 9:4-5).
(5) Comme Isaac avait deux fils, la ligne messianique doit encore rétrécir.
La prophétie dit précisément que le Christ doit venir par Jacob, non pas
Esaü ; c’est à dire que le Messie ne pourrait pas être un Édomite (les descen-
dants d’Esaü).
« Et voici, l’Éternel… dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et
le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, Je te la donnerai à toi et à
ta descendance… et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en
ta semence » (Genèse 28:13-14).
8. Jean 20:27
« Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près. Une

Étoile surgira de Jacob, et un Sceptre [roi] s’élèvera d’Israël… Et Celui qui
sortira de Jacob dominera » (Nombres 24:17, 19).
(6) Mais Jacob avait douze fils : le Tout-Puissant devait donc faire encore
un autre choix. Un des douze, JUDA, est choisi. Donc, le Messie ne peut
pas venir de onze des douze tribus d’Israël. Il doit venir de Juda (Genèse
49:8-10).
« Cependant Il rejeta la tente de Joseph, et Il ne choisit point la tribu
d’Éphraïm ; Il préféra la tribu de Juda » (Psaume 78:67-68).
« Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un
prince » (1 Chroniques 5:2).
« Le sceptre [les rois] ne retirera point de JUDA, ni un législateur d’entre
ses pieds, jusqu’à ce que SHILO vienne ; et à Lui sera l’obéissance des peu-
ples » (Genèse 49:10).
En nous tournant vers le Nouveau Testament, nous lisons que Jésus notre
Seigneur « est sorti de Juda » (Hébreux 7:14, Apocalypse 5:5).
(7) Ensuite, parmi les milliers de familles dans la tribu de Juda, il faut faire
un autre choix : le Messie doit venir d’UNE lignée, celle de la famille d’Isaï,
le père de David. « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et le rejeton de ses
racines fructifiera, et l’Esprit de l’Éternel reposera sur LUI » (Ésaïe 11:1-2).
Le mot hébreu traduit dans ce passage par « rameau » apparaît dans un
seul autre passage de l’Ancien Testament (Proverbes 14:3) et contient l’idée
d’un « rejeton, tel qu’il pousse des racines d’une souche ». Le passage dans le
livre d’Ésaïe (11:1-2) est une déclaration claire que Dieu prendra un homme
insignifiant – une simple « souche » d’un arbre coupé – et lui greffera une
nouvelle vie. Isaï ne devint le chef d’une famille royale que lorsque Dieu le fit
père d’un roi (David) et le mit dans la lignée messianique !
(8) Comme Isaï avait huit fils, un autre choix devait être fait par le
Tout-Puissant ; le Messie doit être un descendant de DAVID, le fils cadet
d’Isaï. « J’élèverai ta semence après toi, Celui qui sera sorti de tes entrailles,
et J’affermirai Son règne. Ce sera Lui qui bâtira une maison à Mon nom, et
J’affermirai pour toujours le trône de Son royaume » (2 Samuel 7:12-13, 1
Chroniques 17:11-14, Psaume 89:36-38, Jérémie 23:5-6).
« L’Éternel a fait serment à David, en vérité Il n’y reviendra pas : C’est un
de tes descendants que Je mettrai sur ton trône » (Psaume 132:11). Dans
ce dernier passage cité (Psaume 132:11) nous voyons que le Seigneur non
seulement le promit à David ; Il confirma Sa promesse par un serment. Dieu
avait fait la même chose pour Abraham (Hébreux 6:13-18). Dans le Nouveau
Testament, nous lisons :
« Le livre de la généalogie de Jésus-Christ, FILS DE DAVID » (Matthieu

1:1).
« Il concerne Son Fils [Jésus-Christ notre Seigneur], né de la descendance
de David, selon la chair » (Romains 1:3, aussi Luc 1:30-33, Actes 2:30-32, 2
Timothée 2:7-8, Apocalypse 5:5, 22:16).
« Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant :
Fils de David ! aie pitié de nous ! » (Matthieu 9:27).
« Une femme cananéenne… Lui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de
David ! » (Matthieu 15:22).
Le public connaissait Jésus comme « le Fils de David » et donc L’ap-
pela de cette façon (Matthieu 9:27, 12:22-23, 15:22, 20:30-31, 21:9, 15, Marc
10:47-48, Luc 18:38-39).
Les Pharisiens savaient fort bien que le Messie devait être le Fils de David.
Quand Jésus leur demanda : « Que pensez-vous du Christ [le Messie] ? De
qui est-Il le fils ? Ils lui répondirent : De David » (Matthieu 22:41-46).
Il est clair que le Messie devait être le fils de David, par la chair – et Jésus
le fut.
Les documents généalogiques
À l’époque de la Bible, chaque Juif pouvait retracer sa généalogie, parce
que la généalogie de la population tout entière d’Israël était enregistrée (1
Chroniques 9:1). Ces documents étaient gardés dans les archives des villes
(Néhémie 7:5-6, Esdras 2:1) et faisaient partie du patrimoine national. Le
document généalogique de chaque Israélite constituait le titre de sa ferme ou
de sa maison – donc il avait un intérêt pécuniaire à conserver les documents
généalogiques de sa famille. Ces documents généalogiques nationaux ont été
gardés avec soin jusqu’à la destruction de Jérusalem, du temple et de l’État
juif en 70 après JC. Au cours de la vie de Jésus, personne ne s’est permis de
disputer le fait bien connu qu’Il venait de la maison et de la lignée de David,
parce que ceci était écrit dans les documents publics auxquels tout le monde
avait accès.
Avant que le roi Titus ne détruise Jérusalem en 70 après JC tous les docu-
ments généalogiques des Juifs ont été préservés intacts pour que l’authenticité
du Sauveur du monde, le Messie, puisse être préservée et communiquée à
nous qui sommes dans le monde, en particulier ceux qui deviennent membres
du Corps de Christ. Seuls ceux qui appartiennent au Corps de Christ sont de
véritables Chrétiens. Ils constituent la preuve de l’authenticité de la généalogie
du Seigneur Jésus-Christ, le Sauveur du monde, le Messie. Après la destruc-
tion de Jérusalem en l’an 70 après JC, les Juifs ont été dispersés partout dans le
monde et ne devaient plus revenir avant la fin des temps. Leur retour a eu lieu
en 1947 et 1948, et cela nous indique que Christ se tient a la porte du Paradis,
prêt à descendre, à revenir sur la terre. Nous sommes à la fin des temps, la fin
du monde ! La destruction de ce monde est proche. Ceux qui ont la capacité
de réfléchir et de comprendre ces choses ont déjà vu plusieurs manifestations
du commencement des douleurs dans le monde (Matthieu chap. 24).
Grâce aux généalogies de notre Seigneur Jésus-Christ dans les textes bibli-
ques, ainsi qu’aux centaines de prophéties accomplies, c’est un fait incontes-
table que personne dans ce monde et dans tout autre monde, ne peut être le
Messie, le Sauveur du monde à l’exception du Seigneur Jésus-Christ, qui est
le Fils unique du Tout-Puissant Dieu vivant, et qu’Il est aussi le Dieu vivant.
La Bible nous dit qu’Il est aussi la Parole de Dieu tout entière et que rien n’a
été créé qui n’ait été créé par Christ (Jean 1:3, 10).9 Cela inclut tout ce qui est
au ciel et tout ce qui est sur la terre.
Une autre grande prophétie dit que le Messie devait arriver avant l’an 70
après JC. Cela prouve également que tous ceux, aujourd’hui, qui prétendent
qu’ils sont le Messie sont des imposteurs, des fous ou n’ont pas lu et compris
la Bible.
(9) De plus, de tous les « nombreux fils » de David, le Messie doit recevoir
Son droit au trône de David selon la descendance royale de Salomon.
« Entre tous mes fils – car l’Éternel m’a donné beaucoup de fils – Il a
choisi mon fils Salomon pour le faire siéger sur le trône du royaume de
l’Éternel, sur Israël » (1 Chroniques 28:5, 29:24).
Dans le Nouveau Testament, Salomon se trouve dans la descendance
royale de David à Joseph (Matthieu 1:6).
(10) Il y a encore une « spécification » très importante au sujet de la des-
cendance du Messie qui est donnée : Il doit être né d’une vierge. Et comme
le Messie doit être le fruit des entrailles de David (Psaume 132:11) cette
vierge doit être une descendante directe du roi David.
« Écoutez donc, maison de David ! … le Seigneur Lui-même vous don-
nera un signe [un « signe » dans la Bible est une « merveille » ou un « mira-
cle »] ; Voici, une vierge deviendra enceinte, elle enfantera un Fils, et elle Lui
donnera le nom d’Emmanuel [Dieu avec nous] » (Ésaïe 7:13-14).10
Il est remarquable que chaque fois que la naissance du Messie est com-
mentée dans l’Ancien Testament, on fasse allusion à Sa mère – ou le sein
maternel – jamais à un père humain. Voir :
9. Psaume 33:6, Éphésiens 3:9, Colossiens 1:12-17, Hébreux 1:2-3 10. La nouvelle version anglaise
se trompe vraiment en traduisant le mot hébreu « almah » dans le livre d’Ésaïe 7:14 par « jeune
femme ». « Almah » se réfère toujours au mot « vierge » partout dans l’Ancien Testament. (Par exem-
ple dans l’Exode 2:8, le mot est employé pour jeune fille, la sœur de Moïse enfant.) Dans la version
des Septante « almah » est traduit par « parthenos », qui veut dire vierge en grec.
Ésaïe 49:1 : « L’Éternel M’a appelé dès le sein maternel ».

Ésaïe 49:5 : « Maintenant, l’Éternel parle, Lui qui M’a formé dès le sein
maternel pour être Son serviteur ».
Jérémie 31:22 : « Car l’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre, une
femme entourera l’homme ».
Psaume 22:10 : « Oui, Tu M’as fait sortir du sein maternel ».
Michée 5:2 : « Jusqu’au temps où enfantera celle qui doit enfanter ».
Revenons au Nouveau Testament ; nous trouvons que Jésus en effet est
né d’une vierge, une vierge qui était la descendante directe du roi David.
Après avoir énuméré les documents généalogiques allant d’Abraham jusqu’au
Christ, en employant la phrase souvent répétée « Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob » etc., en exposant la descendance par la génération
naturelle, nous arrivons enfin à la déclaration saisissante :
« VOICI comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, Sa mère,
était fiancée à Joseph ; avant leur union elle se trouva enceinte par l’action
du Saint-Esprit… car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle
enfantera un Fils, et tu Lui donneras le nom de JÉSUS, car c’est Lui qui sau-
vera Son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que
le Seigneur avait déclaré par le prophète : Voici que la vierge sera enceinte ;
elle enfantera un Fils et on Lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se tra-
duit : Dieu avec nous » (Matthieu 1:18, 20-23).
Nous dépendons d’une femme bonne, Marie, un homme bon, Joseph,
un bon médecin, Luc, un bon scribe, Matthieu, la parole d’un ange, et la
Parole de Dieu qui donna tant la prophétie que sa réalisation complète, pour
un récit honnête et précis de la naissance de Jésus (Matthieu 1:16-23, Luc
1:26-38, 2:1-20).
Voici en effet un signe – un MIRACLE – que seulement Dieu peut réali-
ser. Bien sûr, aucun prétendant messianique ne peut prétendre être né d’une
vierge. Et comme « toute vérité est en accord avec toute autre vérité dans
l’univers » il serait non seulement difficile, sinon impossible qu’un préten-
dant réunisse cinq bons témoins tels que Marie, Joseph, Luc, Matthieu et
l’ange du Seigneur pour qu’ils mentent en sa faveur, sans que la supercherie
soit découverte tôt ou tard. Nous pouvons dépendre du témoignage de ces
cinq témoins.11
Ceci au moins est clair : si Dieu a envoyé quelqu’un sur terre en le fai-
11. Une supercherie littéraire est presque impossible, car chaque mensonge se découvre tôt ou
tard, car il n’est PAS « en accord avec les autres vérités connues dans l’univers ». Les érudits, qui
connaissent l’histoire contemporaine, la géographie, la philologie, les coutumes et les usages de
l’époque, peuvent détecter facilement une supercherie littéraire, car elle ne correspond point aux
faits connus dans ces domaines.
sant naître d’une vierge, Celui-ci est le Messie : car voici un vrai « signe »,
un miracle d’origine divine qui ne peut être contrefait. Le Dieu qui offrit la
spécification dans le livre d’Ésaïe (7:14) la réalisa dans la naissance vierge
de Jésus. « Et l’Éternel me dit… Je veille sur Ma Parole, pour l’exécuter »
(Jérémie 1:12).
Rappelez-vous, cette chaîne messianique qui donne la descendance du
Messie a été formée à travers de nombreux siècles : d’Ève, à David, à Ésaïe, à
l’époque du prophète Michée. Elle a été élargie par les nombreux prophètes
qui ont parlé de façons diverses dans des endroits et à des époques différen-
tes. Et chaque fois que la prophétie a fait un choix particulier, il y avait un
nouveau danger, en parlant en termes humains, de choisir la mauvaise bran-
che, et quand Dieu parle, ce ne peut-être qu’absolument précis et juste.
Et c’était effectivement la « précision et la justesse absolue » : car quand
le Messie arriva Il réalisa justement TOUTES les particularités de Sa lignée
et fut en effet « la semence de la femme », « Fils de David, Fils d’Abraham »
(Matthieu 1:1). Aucune autre personne au monde, sauf Jésus de Nazareth, ne
pouvait réunir tous – ou même une part minuscule – de ces détails.
Prenons un exemple. Rappelez-vous, il n’y a pas deux personnes exacte-
ment pareilles dans le monde – pas même les vrais jumeaux. Supposons que
vous êtes « George Bardon ». Vous demeurez au 113 Smith Drive, Detroit,
Michigan. Vous mesurez 1 mètre 75 ; vous pesez 75 kilos. Vous êtes marié
et vous avez cinq enfants : trois fils et deux filles. Vous vendez des polices
d’assurances. Sur votre compte en banque vous avez $5.124.76. Bien sûr,
personne dans le monde ne possède TOUTES vos « particularités ». Il
est facile de voir que, si l’on donne assez de détails caractéristiques, l’iden-
tification est positive ; c’est la même chose avec la prophétie : si l’on donne
assez de détails, l’identification est positive. Tant de détails sur le Messie
furent donnés et chacun d’eux a été réalisé en Jésus de Nazareth, de sorte que
l’identification est positive.
(11) Pour que nous reconnaissions tous le Messie lors de Sa venue, l’en-
droit de sa naissance est donné. La prophétie nous a donné Son « adresse »,
le village où Il devait naître.
« Et toi, BETHLÉHEM Ephrata, toi qui es petite parmi les milliers de
Juda, de toi sortira pour Moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine
remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Michée 5:1).
De tous les continents, un est choisi : l’Asie ; de tous les États, un est
choisi : Israël. Toutes les provinces d’Israël sont éliminées sauf une : la Judée ;
toutes les villes de Judée sont éliminées sauf une : Bethléhem Ephrata – un
petit village qui à cette époque-là avait moins de mille habitants. Le prophète
indique un village insignifiant dans le monde, mais il parle infailliblement,

car le Dieu omniscient était la source de sa déclaration. Le prophète parla
clairement, aussi, avec la certitude absolue ; car lorsque le roi Hérode
demanda aux grands prêtres et aux scribes où le Christ devait naître, ceux-ci
lui répondirent : « À Bethléhem en Judée ; car il est ainsi écrit par le pro-
phète » (Matthieu 2:4-6, Jean 7:42).
Le drame de la prophétie réalisée
Jésus est né à Bethléhem en Judée (Matthieu 2:1) d’une façon tout à fait
merveilleuse. Peu de temps avant la naissance de Jésus, Marie demeurait au
mauvais endroit – c’est-à-dire, si son futur enfant devait bien être le Messie.
Notez maintenant la complexité de la providence de Dieu pour réaliser Sa
Parole. En 1923, à Ankara, en Turquie, on a trouvé une inscription sur un
temple romain (signalée par Sir William Ramsay, le fameux chimiste et
archéologue anglais) qui, quand elle a été déchiffrée, racontait que sous le
règne de César Auguste il y eut trois grandes collectes d’impôts. La deuxième
fut ordonnée quatre ans avant la naissance du Christ. La troisième, plu-
sieurs années après Sa naissance. C’est surtout la deuxième qui nous con-
cerne.
Les Juifs orgueilleux n’appréciaient point l’idée d’un impôt spécial, alors
ils envoyèrent une commission à Rome pour protester contre cet impôt.
Quirinius, le gouverneur local de la Syrie, n’avait pas l’autorité de résoudre
le problème. En ce temps-là, les communications étaient lentes, et les voya-
ges encore plus lents. La commission finit par échouer et les Juifs durent se
soumettre au recensement et à l’impôt. Mais d’ici à ce que les percepteurs
d’impôts arrivent à l’est, de village en village, et de province en province,
et après de longs délais provoqués par les protestations des Juifs, un délai
suffisant s’était écoulé, et dans le cours normal des événements, de sorte que
lorsque le recensement fut imposé en Judée, l’heure exacte de la naissance
de l’enfant Jésus était arrivé pour Marie !
Ni Marie, ni César, ni les percepteurs d’impôt romains ne déterminèrent
l’heure, ni ne contrôlèrent les évènements ; mais le Dieu qui règne sur le
monde avait Sa main invisible sur la roue, et Il déplaça littéralement « les
peuples du monde » et choisit tout jusqu’au jour-même, pour que Marie et
Joseph aient atteint Bethléhem juste à temps pour que Jésus, le Messie choisi,
puisse naître à l’endroit désigné, le lieu prédéterminé par le doigt infaillible
de la prophétie !
Aveugle celui qui ne peut voir ou ne veut pas voir ni l’esprit de l’Infini
qui a planifié tous ces détails, ni la main du Tout-Puissant qui a exécuté Son
plan parfait !
(12) En dernier lieu, pour identifier le Messie, l’HEURE de Son avène-

ment, tout comme l’endroit précis, est donnée. De toutes les générations de
l’histoire de la terre, le Messie devait venir quand Jésus est né ! Tous ceux
qui ont précédé Jésus sont éliminés ; tous ceux qui sont venus après Lui sont
disqualifiés ; et comme Jésus de Nazareth n’avait pas de « rival » important de
son vivant, le doigt de la prophétie LE désigne infailliblement.
Il y a trois prophéties générales qui parlent du moment précis de l’avène-
ment du Messie, et une plus précise :
(A) Le Messie doit arriver avant que la tribu de Juda ne perde son iden-
tité tribale.
« Le sceptre ne se retirera point de JUDA, ni [le bâton de] législateur
d’entre ses pieds, jusqu’à ce que SHILO vienne ; et à Lui sera l’obéissance des
peuples » (Genèse 49:10).12
L’identité tribale de Juda ne disparaîtra pas – comme celle des autres dix
tribus d’Israël – avant que vienne Shilo.
Pendant des siècles, les commentateurs juifs ainsi que chrétiens
croyaient que « Shilo » était un nom du Messie. Ce mot veut dire « paix »
ou « l’envoyé ».
Bien que la tribu de Juda, pendant ses soixante-dix ans de captivité à
Babylone, eut été privée de la souveraineté nationale, la tribu ne perdit
jamais son « bâton tribal », son identité nationale ; et elle avait toujours ses
propres « législateurs » (juges) même en captivité (Esdras 1:5, 8).
A l’époque du Christ, bien que les Romains fussent les seigneurs des Juifs,
ceux-ci avaient leur propre roi dans leur propre pays ; de plus, ils étaient
gouvernés principalement par leurs propres lois, et le Sanhédrin de la nation
exerçait encore son autorité. Mais en l’espace de quelques années, lorsque
Jésus avait douze ans et qu’Il apparut en public dans le temple (Luc 2:41-52),
Archélaüs, le roi des Juifs, fut détrôné et banni. Coponius fut nommé
Procureur romain, et le royaume de Juda, le dernier vestige de la grandeur
antérieure de la nation israélite, fut formellement annexé par la Syrie et en
devint une province. Pendant près d’un autre demi-siècle, les Juifs retinrent
l’apparence d’une structure gouvernementale provinciale, mais en 70 après
JC leur ville et leur temple furent détruits par les armées du général romain
Tite, et tous les vestiges de la souveraineté nationale juive disparurent. Mais
ce qui est remarquable est ceci : le Messie (Shilo) arriva avant que Juda n’ait
perdu son identité tribale, exactement tel qu’annoncé dans la Genèse 49:10 !
12. Le mot hébreu « shevet », qui est traduit par « sceptre » dans la version française de Louis
Segond et dans la version anglaise de King James, signifie « bâton », en particulier celui qui appar-
tenait à chaque tribu comme signe d’autorité. Chaque tribu possédait son propre « bâton » avec son
nom inscrit. Donc, le « sceptre » révèle leur identité en tant que tribu.
(B) Le Messie devait venir alors que le deuxième temple existait encore.
« J’ébranlerai toutes les nations ; et l’espérance de toutes les nations vien-
dront, et Je remplirai de gloire cette maison, dit l’Éternel des armées… La
gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit
l’Éternel des armées ; et c’est dans ce lieu que Je donnerai la paix, dit l’Éternel
des armées » (Aggée 2:7, 9).
Malachie confirme la prophétie dans le livre d’Aggée 2:7, 9 : « Et le Seigneur
que vous cherchez viendra soudain à Son temple » (Malachie 3:1). Cette pro-
phétie de Malachie, et aussi celle contenue dans le livre d’Aggée, ne pouvait
être réalisée après la destruction du temple en 70 après JC. Donc, si le Messie
devait venir, Il devait venir avant la destruction du temple. Dans le livre de
Zacharie (11:13) il est dit aussi que le Messie viendra avant la destruction du
temple juif, car cette prophétie-là parle des trente pièces d’argent jetées dans
la maison de l’Éternel pour le potier. Dans le Psaume 118, verset 26, la plume
prophétique nous informe que les gens qui devaient accueillir le Messie ne
diraient pas seulement « Béni soit Celui qui vient au nom de l’Éternel ! » mais
aussi « Nous vous bénissons de la maison de l’Éternel ». C’est-à-dire, les gens
dans la maison de l’Éternel Le béniront quand Il viendra.
Ceci a été magnifiquement réalisé dans la vie de Jésus. Quand Il s’appro-
cha de Jérusalem pour Son entrée triomphale, les gens dirent : « Béni soit
Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »
(Matthieu 21:9). Alors nous lisons que Jésus guérit nombre d’aveugles et de
boiteux dans le temple (Matthieu 21:14). Matthieu 21, verset 15, nous racon-
te que les enfants criaient dans le temple : « Hosanna au Fils de David ! »
Assurément, « par la bouche des enfants et des nourrissons, Tu as établi Ta
louange » (Psaume 8:3, Matthieu 21:16). Ainsi Dieu utilisa les enfants pour
réaliser Sa Prophétie annoncée dans le Psaume 118, verset 26, qui déclare
que le Messie devait être béni dans la maison de l’Éternel !
Il y a au moins cinq prophéties dans les Écritures sur l’avènement du Mes-
sie qui exigent qu’Il vienne lorsque le temple de Jérusalem existe encore.
Ceci est un fait très significatif, car le temple N’A JAMAIS été reconstruit
après sa destruction en 70 après JC. Ces cinq Écritures sont contenues dans
le livre de Aggée (2:7-9), Malachie (3:1), Zacharie (11:13), Daniel (9:26) et
le Psaume 118:26.
Donc, l’entrée publique de Jésus à Jérusalem et au temple, telle qu’elle
avait été décrite dans le Nouveau Testament, avait été arrangée d’avance et
fait partie du plan parfait qui annonça le Messie, Ses activités, y compris sa
venue. Ce plan se réalisa parfaitement à travers les actes de Jésus de Nazareth
quand Il arriva (Matthieu 21:1-16, Marc 11:1-10, Luc 19:29-40).
« Jésus entra dans le temple… Des aveugles et des boiteux s’approchèrent

de Lui dans le temple ; et Il les guérit… et des enfants… criaient dans le
temple : Hosanna au Fils de David ! » (Matthieu 21:12-15).
Deux autres Écritures fort intéressantes racontent cet épisode : quand
l’enfant Jésus fut amené au temple par Ses parents, tel que le raconte Luc
(2:25-32), et aussi, quand Jésus avait douze ans, « ils Le trouvèrent dans le
temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les questionnant. Tous
ceux qui L’entendaient étaient surpris de Son intelligence et de Ses réponses »
(Luc 2:46-47).
Après des années, voire des siècles d’attente, le Messie arriva tout à coup
dans Son temple ! (Malachie 3:1). Ensuite quelques années plus tard, Dieu,
dans un geste dramatique, détruisit le temple et la ville de Jérusalem, juste
comme Jésus l’avait annoncé. Et à l’endroit où se trouvait le vieux temple, il
existe maintenant un haut lieu païen, la Coupole du Rocher.13 La Providence,
avec ces faits importants, indique à tous les Juifs, à tous les peuples partout
dans le monde, que le Messie est déjà venu ! Le Messie devait venir il y a
2000 ans, avant que Dieu ne fasse détruire le temple par le général romain
Tite.
Soit Jésus de Nazareth est le vrai Messie, soit il n’y a pas de Messie, ni de
prophétie, ni de Parole de Dieu, ni de Dieu, ni de vérité objective. Si tel était
le cas, toute l’histoire, tout l’avenir, n’auraient aucun but, tel le bavardage
creux d’un idiot et sans but, comme le bois qui flotte sur les bords d’un
tourbillon fou.
(C) Le prophète Daniel, par l’Esprit-Saint, prédit les jours exacts, les années
et les mois de la naissance et de la mort du Messie. Quiconque prétendant
être le Messie qui serait né ou mort avant ou après ces dates annoncées par
Daniel serait un imposteur, parce que le Messie devait naître et mourir à ces
dates précises. En donnant la chronologie, de son époque jusqu’à l’avènement
du Messie (voir le paragraphe suivant), Daniel dit clairement que le Messie
viendra et qu’Il sera « retranché [sera tué comme sacrifice pour le pardon
de nos anciens péchés] » avant que « le peuple [les Romains] d’un chef qui
viendra détruira la ville [Jérusalem] et le lieu saint [le temple, la maison de
l’Éternel] » (Daniel 9:26). Ceci est une preuve de plus de la réalisation des
prophéties mentionnées plus haut de l’époque de Dieu, à savoir que Dieu
viendrait sur terre en incarnant Son Esprit sous une forme humaine, un
homme. Le prochain événement a trait au temps de la venue du Messie.
13. Jésus leur dit que le temple, le centre de leur adoration, voire le cœur et l’esprit même de leur
existence nationale, serait détruit, et qu’« il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée »
(Matthieu 24:2). Comme Jésus le vrai Prophète l’avait dit, cela se produisit – sans aucun doute plus
tôt que les disciples s’y attendaient.
(D) Le Messie devait venir 483 ans après une date précise à l’époque de
Daniel. Cette prophétie ferme qui annonce le MOMENT précis de l’avène-
ment du Messie est l’une des plus merveilleuses de toute la Bible. Elle établit
la date de l’avènement du Messie presque 500 ans avant qu’Il n’arrive. Voici
la prophétie :
« Prends donc connaissance et comprends ! Depuis la promulgation de la
parole disant de rétablir et de reconstruire Jérusalem jusqu’au MESSIE, LE
PRINCE, sera sept semaines et soixante-deux semaines ; la place [la ville]
et le fossé [et la muraille] seront rebâtis, et cela en des temps de trouble. Et
après les soixante-deux semaines, le Messie sera retranché [éliminé], et pas
pour Lui-même ; et le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le lieu
saint » (Daniel 9:25-26).
La date de « la promulgation de la parole disant de rétablir et de recons-
truire Jérusalem » fut le décret d’Artaxerxès en 444 avant Jésus-Christ, auto-
risant les Juifs à retourner en Israël et à reconstruire la ville de Jérusalem
(Néhémie 2:1-8).
Le mot hébreu, traduit par « semaines » (en grec « heptades ») dans l’Écri-
ture citée ci-dessus (Daniel 9:25-26) signifie « sept », et il est utilisé pour
« années », comme lorsque Jacob servit ses « semaines » pour ses épouses
(sept ans, une semaine, pour Léa et sept ans, une semaine, pour Rachel)14
(Genèse 29:27-28, Lévitique 25:8). Autrement dit, les « soixante-dix semai-
nes » (soixante-dix fois sept ans) déterminées prophétiquement pour Israël
et la ville sainte, avec les événements spécifiés (Daniel 9:24), constituent une
période de 490 ans.
Cette période est divisée en trois sections : La première est de sept
« semaines » ou sept fois sept ans – les 49 ans que le prophète détermina
pour la reconstruction de Jérusalem sous la direction de Néhémie, Esdras et
leurs associés (voir les livres de Néhémie et Esdras). L’histoire nous raconte
qu’il a fallu 49 ans pour cette reconstruction.
Une deuxième période de 62 « semaines », ou 434 ans, qui nous amène-
rait au temps du MESSIE. La troisième période, la 70ème « semaine », est une
période de sept ans quelque temps après l’avènement du Messie.
Maintenant nous nous intéressons particulièrement à la période de « la
promulgation de la parole disant de rétablir et de reconstruire Jérusalem »
au « Messie, le Prince », qui s’étend sur une période de 483 ans. Sir Robert
Anderson, dans son livre The Coming Prince, a fait les calculs, et a annoncé
ses résultats au monde.
Anderson débute avec le 14 mars 444 avant Jésus-Christ, la date de « la
14. Genèse 29:20-28
promulgation de la parole disant de rétablir et de reconstruire Jérusalem » ;

et il termine la période avec l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (qu’il
croit être l’époque à laquelle le peuple d’Israël a pris conscience du fait que
le Christ était le Messie. Il croit que c’est la présentation officielle du Messie
en tant que « Prince » en Israël [Matthieu 21:1-9, Zacharie 9:9]). Suite à des
recherches assidues et à des consultations avec des astronomes illustres,
Anderson offre ces résultats surprenants : « Dès 444 avant Jésus-Christ jus-
qu’en 32 après JC, il y a 476 ans ; 476 x 365 font 173.740 jours ; du 14 mars au
6 avril (le jour de l’entrée triomphale du Christ) il y a 24 jours, ajoutons 116
jours pour les années bissextiles (pour qu’une année soit bissextile, elle doit
être divisible par 4, à moins que l’année finisse en deux zéros, alors elle doit
être divisible par 400), et vous avez un total de 173.880 jours. Comme l’année
prophétique de la Bible est toujours de 360 jours, les 69 « semaines » de cette
prophétie dans le livre de Daniel (69 x 7 x 360) constituent 173.880 jours !
Et donc le temps donné par Daniel de « la promulgation de la parole disant
de rétablir et de reconstruire Jérusalem » au « Messie, le Prince » correspond
parfaitement – au jour précis ! » (Anderson).
C’est une vraie prophétie, aussi détaillée qu’une carte routière et sans
ambiguïté ; et c’est aussi une prophétie dont la vérité a été démontrée. C’est
un signe qui indique avec certitude que JÉSUS DE NAZARETH fut le « Mes-
sie, le Prince », qui fut « retranché [éliminé] » mais pas pour Lui-même.
Quand Jésus commença Son ministère public, Il déclara : « Le TEMPS est
accompli, et le royaume de Dieu est proche » (Marc 1:15). Le Messie devait
naître à un moment précis ; ça aurait pu être à n’importe quel siècle, n’im-
porte quelle année ; mais avec une certitude absolue, l’année précise, le mois
précis d’un événement remarquable de Sa vie était annoncé.
Cette prophétie merveilleuse a été faite dans la Bible pour que tout le
monde reconnaisse le Messie dès Sa naissance. La précision de la prophétie est
minutieuse ; la réalisation en est exacte. Une erreur serait fatale – mais tout est
en accord parfait : Jésus de Nazareth réalisa TOUTES les particularités quant
à son lignage, Son lieu de naissance et le temps de Sa naissance. Et n’est-il
pas encore plus remarquable que dans l’intervalle d’une génération après les
souffrances du Christ sur la croix, le temple fut détruit, le sacerdoce juif cessa
d’exister, les sacrifices ne furent plus pratiqués, les archives généalogiques des
Juifs furent détruites ainsi que leur ville et le peuple d’Israël fut chassé de sa
terre, vendu en esclavage, et dispersé aux quatre coins de la terre ! Depuis que
ces affreuses malédictions divines frappèrent la nation d’Israël, il est absolu-
ment impossible qu’un « Messie » vienne avec les « références » correctes, tel-
les que l’Ancien Testament l’exige, et telles que Jésus de Nazareth les présenta.
II. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LA VIE

ET LE MINISTÈRE DU MESSIE
(1) La nature divine et la perfection du Messie sont nettement tra-
cées par les prophètes dans des centaines de prophéties : Il sera sans
péché – aussi saint que Dieu.15 Il est vraiment Dieu incarné.
Le Messie doit être aussi juste que l’Éternel Lui-même (parce qu’Il est
Dieu) ; car Il sera le « Germe juste… on L’appellera L’ÉTERNEL NOTRE
JUSTICE (Jérémie 23:5-6). Le Messie doit être l’élu de Dieu dans lequel
Il prend plaisir (Ésaïe 42:1). Dans les écrits de Matthieu 3:17 on lit que le
Père dit de Jésus : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai trouvé Mon
plaisir ». Le Messie, pour Sa part, sera le serviteur obéissant du Seigneur qui
prendra « plaisir » à satisfaire la volonté de Dieu (Psaume 40:8). Le Seigneur
Jésus a rendu le témoignage qui suit : « Ma nourriture est de faire la volonté
de Celui qui M’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34, 6:38).
Le Messie sera oint par le Saint-Esprit d’une manière et à un degré qui
dépassent de loin n’importe quel homme ou hommes (« au-dessus de » Ses
compagnons, ce jour jusqu’à la Pentecôte, Psaume 45:8, Hébreux 1:9). Lisez
le passage remarquable dans le livre d’Ésaïe 11:2-5, qui nous raconte :
« L’Esprit de l’Éternel reposera sur Lui [version originale « en Lui »] :
Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de con-
naissance et de crainte de l’Éternel. Et Son plaisir sera la crainte de l’Éternel ;
et Il ne jugera pas d’après la vue de Ses yeux, et ne réprimandera pas selon
l’ouïe de Ses oreilles ; mais Il jugera avec justice les misérables… Et la justice
sera la ceinture de Ses flancs, et la fidélité, la ceinture de Ses reins ».
Dans le Nouveau Testament on lit que l’onction de Jésus par le Saint-Es-
prit se passa au moment de Son baptême, lorsque le Saint-Esprit descendit
sous la forme d’une colombe et arriva sur Lui (version originale « en Lui »)
(Matthieu 3:16). Il témoigna que « l’Esprit du Seigneur » arriva sur Lui
(version originale « en Lui ») (Luc 4:18), ce qui réalisa une prophétie sur
l’authenticité et le ministère du Messie dans le livre d’Ésaïe 61:1-3. Les gens
« Lui [Jésus] rendaient témoignage, et s’étonnaient des paroles de grâce qui
sortaient de Sa bouche » (Luc 4:22).
Le Messie doit être un homme sous l’emprise totale du Saint-Esprit de
Dieu le Père : « Il n’élèvera pas [Sa] voix et ne la fera pas entendre dans
les rues » (Ésaïe 42:2). Quand Il parlait, c’était le Père qui demeurait en
Lui qui parlait, de sorte que les mots humains provenant de Sa bouche,
15. Pour une lecture intéressante de la Bible, cherchez dans les Écritures qui aident à la compréhen-
sion du Messie : Psaume 40:7-11, 45:2-9, Ésaïe 11:2-5, 42:1-7, 53:7-9, 63:1-3.
ne se faisaient point entendre dans les rues. Nous devons être comme Lui.
« Les paroles que Je vous dis, Je ne les dis pas de Moi-même ; et le Père qui
demeure en Moi, c’est Lui qui fait les œuvres » (Jean 14:10) ; « Père, si Tu le
veux, éloigne de Moi cette coupe. Toutefois que ce ne soit pas Ma volonté,
mais La tienne, qui soit faite » (Luc 22:42) ; « Pendant ce temps, les disciples
Le priaient en disant : Rabbi, mange. Mais Il leur dit : J’ai à manger une nour-
riture que vous ne connaissez pas… Ma nourriture est de faire la volonté de
Celui qui M’a envoyé et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:31-32, 34). Donc,
encore une fois, ce n’est pas Sa voix que l’on entendait dans la rue, mais celle
du Père portée par le Saint-Esprit. La voix de Son Père – soit en colère, soit
autrement – c’était le Père. Le Père, le Fils, et le Saint-Esprit font un. Parce
que les hommes sont faibles Il leur promit Son pouvoir, le même pouvoir
qu’Il possédait et qui Lui permettait d’être fort jusqu’au point de pouvoir
suivre tous les commandements de Dieu sans pécher une seule fois. (Nous
possédons le même pouvoir par l’intermédiaire de Jésus-Christ, Son Père,
grâce au Saint-Esprit qui habite en nous.)16
Il permettra aux hommes d’être libres de leurs actions, bien que ses messa-
ges soient précis et fermes, les mêmes qu’hier, aujourd’hui et pour toujours.
Il permettra aux hommes de choisir entre le bien et le mal, de manière à ce
que l’homme choisisse ses propres conséquences ainsi que son destin. « Il ne
brisera pas le roseau cassé, et Il n’éteindra pas la mèche qui faiblit » (Ésaïe
42:3). Il prêchera le vrai message dans l’espoir qu’il soit accueilli, pour que
l’âme ne passe pas l’éternité aux enfers. Mais si quelqu’un veut descendre en
Enfer après avoir entendu le message de la vérité, Il ne les kidnappera pas
ni ne les éloignera de leur pensée non-chrétienne, comme les hommes mal-
veillants d’aujourd’hui font de leur mieux pour éloigner les chrétiens de leurs
pensées et de leurs œuvres chrétiennes. Les gens agiront soit en accord avec
la volonté du Père et ils iront au Paradis, ou alors ils feront ce qu’ils veulent
et ils iront éternellement dans un enfer terrible et infini. Le Messie persistera
alors à faire le bien, la volonté de Son Père ; Il aura le courage de réaliser Son
but et Il réussira, et Il aura aussi une fermeté dans Ses buts : « Il ne faiblira
pas, et Il ne sera découragé » (Ésaïe 42:4). Matthieu, en décrivant le ministère
de Jésus, dit que Jésus réalisa ce qu’Ésaïe dit de Lui :
« Afin que s’accomplisse la parole du prophète Ésaïe [par l’inspiration de
l’Esprit du Père] : Voici Mon Serviteur que J’ai choisi, Mon bien-aimé en qui
Mon âme a pris plaisir. Je mettrai Mon Esprit sur Lui et Il annoncera la jus-
tice aux nations. Il ne contestera pas, Il ne criera pas, et personne n’entendra
Sa voix dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et Il n’éteindra pas le
16. Luc 24:49, Actes 1:8, Romains 8:1-10, 37, Galates 5:16, Philippiens 4:13, 1 Jean 4:4
lumignon qui fume, jusqu’à ce qu’il ait donné la victoire à la justice. Et les
nations espéreront en Son nom » (Matthieu 12:17-21).
La compassion et la tendresse du Messie sont révélées dans une méta-
phore exquise d’une tendresse touchante : « Comme un berger, Il paîtra Son
troupeau ; par Son bras Il rassemblera les agneaux et les portera dans son
sein ; Il conduira doucement les brebis qui allaitent » (Ésaïe 40:11). Dans le
Nouveau Testament on peut trouver la compassion de Jésus dans les écrits de
Matthieu 9:36, 14:14, 15:32, et beaucoup d’autres passages. Dans le dixième
chapitre des écrits de Jean, le Christ est présenté comme le « bon Berger »
qui aime Ses agneaux et les soigne, et qui donnerait Sa vie pour eux (Jean
10:1-18). Cela ne veut pas dire qu’il ne déteste pas Satan, les démons, ainsi
que ceux qui les suivent sans jamais chercher la voie du repentir.
Le Messie sera « juste » et « humble » (Zacharie 9:9) « plus beau que les
fils des hommes » avec « la grâce » versée dans Ses lèvres et bénie par Dieu
toujours (Psaume 45:3). Il sera sans violence (aucune violence contre la
Parole de Dieu, seulement le reproche et le rejet du mal), Il aura une vie exté-
rieure sans tache – et sans tromperie – une vie intérieure innocente (Ésaïe
53:9, 1 Pierre 2:22). Il sera maltraité (Ésaïe 50:6, 53:7, Matthieu 26:67-68,
27:28-44, Luc 23:11, 35-37, Jean 19:1-3, 16-18). En lisant le Nouveau Tes-
tament, on apprend que Jésus est « humble de cœur [pour obéir à tous les
commandements du Père] » (Matthieu 11:29) ; et le Père témoigna de Lui :
« Tu as aimé la justice [en faisant toute la volonté de Dieu] et HAÏ l’iniquité ;
c’est pourquoi Dieu, Ton Dieu, T’a oint d’une huile de joie au-dessus de Tes
compagnons » (Hébreux 1:9). Quand le Seigneur Jésus fut crucifié, Il souffrit
humblement (obéissant à Dieu) toutes les injures, les insultes, les blasphè-
mes, la torture psychologique, la violence corporelle qu’on lui infligeait et Il
pria pour Ses agneaux qui ont fui (Matthieu 27:12-14, Luc 23:34) parce qu’ils
n’avaient pas été baptisés avec l’Esprit du ministère, « le baptême du Saint-Es-
prit » qu’ils avaient reçu le jour de la Pentecôte, selon les Actes 2:1-4.
En tant que maître, le Messie « ne se découragera point et ne se relâchera
point, jusqu’a ce qu’Il ait établi la justice sur la terre » et que les nations
« espèrent en Sa loi » (Ésaïe 42:4). Jésus, notre Seigneur et Sauveur, ne man-
qua pas de réaliser toutes les prophéties de l’Ancien Testament prouvant
qu’Il est le Messie et Juge de toutes choses. Il a aussi prouvé qu’Il est Dieu
lui-même, notre Seigneur et Sauveur, le Messie, en triomphant de la mort, de
l’Enfer et du sépulcre, par Sa résurrection d’entre les morts et Son ascension
au Paradis, et Sa capacité de donner Sa puissance à ceux qui croient en Ses
paroles et qui leurs obéissent, en Le laissant vivre en eux et en travailler à
travers eux. Ces derniers sont la continuation de la vie et de l’œuvre du Christ
sur la terre, « la continuation de la Parole incarnée ». Ses jugements sont

justes et par l’etude de Sa vie, les nations peuvent voir que Ses jugements sont
vrais, justes et équitables pour tous les hommes, les femmes et les enfants.
Il fut annoncé que le Messie s’exprimerait en « paraboles ». « J’énonce les
énigmes des temps anciens » (Psaume 78:2). Quand Jésus le grand maître
arriva, Il enseigna « comme quelqu’un qui a de l’autorité et non pas comme
leurs scribes » (Matthieu 7:29). Les scribes enseignèrent en citant ce que tel
et tel rabbin avait dit ; mais quand Jésus enseignait, Il partageait les Paroles
de Dieu et parlait avec finalité et assurance : « En vérité, en vérité, Je vous le
dis » (Jean 5:24, 6:47). De plus, de façon caractéristique le Christ enseignait
en paraboles : « Et Il ne leur parlait point sans paraboles, afin que s’ac-
complisse ce qui avait été annoncé par le prophète : J’ouvrirai la bouche
(pour parler) en paraboles » (Matthieu 13:34-35).
La lecture de l’Ancien Testament démontre clairement que lorsque notre
Messie, notre Seigneur et Sauveur viendrait, Il serait plus saint et plus sage,
la Vérité, et plus puissant que les hommes. Il est venu apporter la Puissance
et la Vérité. Il était et est toujours, aussi juste et vertueux que Dieu Lui-même
parce qu’Il est Dieu (Ésaïe 9:5, 44:6, Michée 5:1, Matthieu 1:23, Jean 1:1-3,
14, Apocalypse 19:13).17 De qui d’autre pourrait-il s’agir dans ce passage si
ce n’est de Jésus-Christ qui était « saint, innocent, sans souillure, séparé des
pécheurs, et élevé plus haut que les cieux » (Hébreux 7:26) ?
Le miracle de toute littérature : le portrait du Dieu-homme parfait
Maintenant on en vient au miracle de la littérature : le portrait du
Dieu-homme parfait, Jésus-Christ, dans le Nouveau Testament. Ce qui est
donné de façon abstraite dans l’Ancien Testament, la représentation du futur
Messie parfait, devient une réalité concrète en la personne de Jésus-Christ
dans le Nouveau Testament. Dans le Seigneur Jésus nous voyons Celui qui
est Amour, le plus élevé d’entre dix mille, la joie du Père Céleste.18
La divinité parfaitement équilibrée du Christ n’était pas déséquilibrée
par des excentricités ou des défauts humains. Ses perfections n’étaient pas
corrompues par l’orgueil, ni Sa sagesse troublée par une quelconque folie.
Sa justice n’était pas déformée par les préjugés, ni altérée par les caprices
égoïstes. Il possédait une dignité appropriée qui se confondait joyeusement
avec l’humilité de Dieu pour réaliser la volonté de Dieu. Il se préoccupait des
autres, avec zèle, patience, tact sans malhonnêteté, et sincérité sans péché.
Son autorité était juste, empreinte de douceur et de patience pour corriger
17. Mattieu28:18, Jean 10:30, 37-38, 12:44-45, 14:6-11, 20, 1 Timothée 3:16 18. Comparez le Christ
avec le rusé Mohammed qui feignait de recevoir un ordre divin pour absoudre ses péchés antérieurs
et autoriser ses crimes futurs. Comme le Seigneur Jésus était différent ! Il déclara : « Si je n’accomplis
pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas » (Jean 10:37).
et pour instruire ; Il avait aussi un grand pouvoir, ainsi qu’une haine pour
Satan, et une grande fermeté envers lui.
Il ne fut jamais vaincu, Il ne dut jamais rétracter une déclaration, offrir
des excuses, changer Ses prédications, confesser un péché ou une erreur, ou
demander des conseils à l’humanité. Il avait toujours la réponse exacte – la
volonté et la Parole de Dieu.
Il circula en faisant le bien, Il pria toujours, Il rendit gloire à Dieu et
le remercia pour toutes choses, Il n’était pas intéressé par l’accumulation
des choses matérielles. Il vécut et mourut dans une pauvreté temporaire,
cependant Il ne manqua jamais de rien jusqu’au moment où Il souffrit sur
la croix.
Ses miracles étaient tous bienfaisants et jamais pour une gloire vaine. Il
était le maître parfait qui vivait selon ce qu’Il enseignait. Il était l’un de nous
dans le vrai sens du terme : « le Fils de l’homme » ; néanmoins Il n’était pas
l’un de nous, car Il n’a jamais péché. Il venait du ciel, non pas de la terre, et
Il était le Fils unique de Dieu ; « Aucun homme n’a jamais parlé comme cet
homme » (Jean 7:46). Il était la preuve tangible que l’homme pouvait deve-
nir parfait par Sa présence avec le Père par l’Esprit, vivant et œuvrant dans
l’homme régénéré.
Lui qui dit : « Je suis la lumière du monde » (Jean 9:5), ouvrit aussi les
yeux de beaucoup qui étaient nés aveugles, pour que tous puissent voir qu’il
était le Messie et qu’Il avait donc le droit de le proclamer. Lui qui dit : « Je
suis la résurrection et la vie » (Jean 11:25), démontra que ceux-ci étaient des
mots sobres de vérité en ressuscitant Lazare des morts ! (Jean 11:43-44). Lui
qui dit : « Je suis le pain de vie [la Parole de Dieu] » (Jean 6:35), démontra
clairement qu’Il était tout ce qu’Il prétendait être en nourrissant cinq mille
personnes par le miracle symbolique de la multiplication de quelques pains
et d’un nombre encore plus petit de poissons (Jean 6:5-14). Si Jésus n’était
pas le vrai Messie, le Sauveur du monde, quel crime affreux contre l’hu-
manité cela serait, quelle folie impertinente, quel égoïsme impardonnable
que de faire de telles promesses et de tromper le peuple pour toujours.
Certainement une telle malfaisance ne pourrait venir de quelqu’un d’aussi
bon et miséricordieux que Jésus. Nous croyons et nous sommes sûrs qu’Il
est en effet le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui vint sur la terre pour être le
rédempteur de l’humanité.
On a écrit des livres, et bien d’autres seront écrits au sujet de la gloire du
Seigneur Jésus-Christ. Il suffit de dire en somme : Jésus est l’image précise
du Dieu invisible (Hébreux 1:3), la somme et substance de tout bien, Celui
en qui se trouvait toute la plénitude de la divinité dans un véritable corps
humain (Colossiens 2:9). Sa sainteté resplendissait avec un grand éclat ; Sa

beauté était aussi pure et complète que la gloire de Dieu. Son amour était
aussi dévoué et vrai que l’amour de Dieu – car dans toute l’histoire du monde,
l’humanité n’a jamais vu, sauf dans la mort du Christ, un Dieu-homme par-
fait mourant sous le poids sans parallèle d’une agonie non méritée. Le Christ
souffrant, royal et puissant et pourtant humble, supporta sans se plaindre le
poids du péché de la race humaine dans Sa mort expiatoire sur la croix.
(2) Les « miracles » surnaturels du Messie sont annoncés de façon
claire : Il doit prouver, en accomplissant des œuvres surnaturelles, qu’Il
est le rédempteur envoyé et choisi par Dieu. Comme œuvre « spéciale »,
Jésus, le Sauveur du monde, le Messie, Se substitua à nous, et S’offrit en
sacrifice pour payer la pénalité pour nos péchés selon la loi.
Tout le ministère du Messie doit BÉNIR le peuple. Comme Ésaïe l’avait
annoncé :
« L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur Moi ; car l’Éternel M’a oint pour
porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il M’a envoyé pour guérir ceux
qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prison-
niers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Éternel… pour leur
donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil,
un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des
térébinthes [arbres] de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à Sa
gloire » (Ésaïe 61:1-3).
Le Messie, en tant que Seigneur Dieu parmi le peuple, doit être le faiseur
de miracles par excellence :
« Voici votre Dieu… Lui-même viendra, et vous sauvera. Alors les yeux
des aveugles s’ouvriront, et les oreilles des sourds seront ouvertes. Alors le
boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car
des eaux jailliront dans le désert et des rivières dans le lieu stérile » (Ésaïe
35:4-6).
« Moi, l’Éternel, Je T’ai appelé pour la justice… et Je T’établis pour faire
alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux
des aveugles [éliminer la cécité spirituelle], pour faire sortir de prison le cap-
tif, et de leur cachot les habitants des ténèbres » (Ésaïe 42:6-7). Le pouvoir de
Satan est brisé par notre foi et l’obéissance à Dieu, par la puissance de Dieu
qui vit et travaille en nous.
Le Messie sera le SAUVEUR des nations pour le « salut jusqu’aux extrémi-
tés de la terre » (Ésaïe 49:6) ; comme une « lumière des nations » (Ésaïe 42:6,
11:10), et « le Rédempteur d’Israël » (Ésaïe 49:7).
Dans le Nouveau Testament, le Christ est le Sauveur des nations : « Car
Dieu a tant aimé le MONDE qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quicon-
que croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
Quand le prophète Siméon a vu l’enfant Jésus dans le temple, il savait
qu’Il était le Messie. Il a déclaré : « Seigneur… mes yeux ont vu Ton salut,
lequel Tu as préparé devant la face de tous les peuples, une lumière pour
éclairer les nations, et la gloire de Ton peuple, Israël » (Luc 2:29-32, 1:68-79,
Romains 3:29).
L’œuvre spéciale du Messie est de S’offrir, une fois pour toutes, âme et
corps, comme rançon, offrande et sacrifice, pour que les pécheurs puissent
être pardonnés de leurs anciens péchés, ainsi que ceux commis par igno-
rance, si ces péchés ne sont pas répétés (Ésaïe 53:4-6, 10, 12). C’est parce que
si vous vous rendez compte que vous vous êtes rendu coupable d’un péché
sans le savoir, vous vous en repentez, et si ensuite vous commettez ce même
péché, il ne s’agit plus d’un péché par ignorance mais d’un péché volontaire.
Si un péché volontaire est commis après avoir reçu le salut, il n’y a plus de
pardon pour un tel péché.19 Par ce sacrifice suprême de Lui-même, Il « écra-
sera » la tête de Satan (Genèse 3:15 et en même temps Hébreux 2:14, 1 Jean
3:8) ; et par cette grande œuvre de la rédemption Il établira un royaume qui
durera pour toujours (Daniel 7:14, Ésaïe 9:6, Luc 1:32-33).
En revenant au Nouveau Testament, nous constatons que l’identification
du Messie dans l’Ancien Testament avec le Christ du Nouveau Testament
est parfaite, quant à Sa perfection sainte, Ses « œuvres », et Son « œuvre »
spéciale sur la croix.
Les miracles que Jésus fit – Ses œuvres – étaient bien connus des gens de
Sa génération. Pierre, dans son sermon le jour de la Pentecôte, utilise le fait
que Jésus faisait des miracles comme la PREUVE qu’il était le Messie.
« Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme approuvé
de Dieu devant vous par les MIRACLES, les PRODIGES et les SIGNES que
Dieu a faits par Lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes…
Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait SEI
GNEUR ET MESSIE ce Jésus que vous avez crucifié [et que Dieu L’a ressus-
cité] » (Actes 2:22, 24, 36).
Dans les Évangiles nous lisons que Jésus bénit, sauva et aida tous ceux qui
furent en contact avec Lui : Il guérit les malades, purifia les lépreux, ouvrit
les yeux des aveugles, ressuscita les morts, donna à manger à ceux qui avaient
faim, marcha sur la mer de Galilée, et réalisa beaucoup d’autres miracles.20
Jean-le-Baptiste, après avoir été emprisonné par le roi Hérode, envoya
deux de ses disciples à notre Seigneur Jésus pour Lui demander : « Es-Tu
19. Hébreux 6:4-8, 10:26-29, 1 Jean 5:16-17 20. Marc 1:32, 34, 40-42, Jean 6:9-13, 19-21, 9:6-7, 11:43-44
Celui qui doit venir [le Sauveur du monde, le Messie], ou devons-nous

en attendre un autre ? » (Matthieu 11:2-3). En Lui posant cette question,
Jean-le-Baptiste a montré à Jésus qu’il n’était pas certain que Jésus était le
Sauveur du monde, le Messie. « Celui qui croira et qui sera baptisé sera
sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16:16). Jésus
répondit en rappelant à Jean et à ses disciples Ses ŒUVRES MIRACULEU
SES, les rassurant ainsi qu’Il était le Messie, la présence même de Dieu Tout-
Puissant, car seul le Messie, la présence même de Dieu Tout-Puissant,
pouvait accomplir ces œuvres, et seul le Messie, la présence même de Dieu
sur la terre, avait les paroles qui donnaient la vie éternelle. Et pourquoi ?
Parce qu’Il est la Parole, la Parole de Dieu, Dieu Lui-même.21
« Allez annoncer [ENCORE UNE FOIS] à Jean ce que vous entendez et
voyez : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont
purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle
est annoncée aux pauvres » (Matthieu 11:4-5). Et CES CHOSES SONT LES
MARQUES MÊMES DU MESSIE DANS L’ANCIEN TESTAMENT !
Finalement, après avoir guéri et béni le peuple avec bienveillance, le
Christ réalisa la grande œuvre qui Lui était réservée, cette œuvre qui Lui fut
pré-ordonnée avant la formation du monde (1 Pierre 1:18-20) : Il mourut sur
la croix, en S’offrant comme sacrifice expiatoire pour racheter l’humanité.
« Jésus-Christ, qui S’est donné Lui-même en rançon pour tous »
(1 Timothée 2:5-6).
« Jésus… par la grâce de Dieu, Il a goûté la mort pour tous » (Hébreux 2:9).
Le Christ « À la fin des siècles, Il a paru une seule fois pour abolir le péché
par Son sacrifice » (Hébreux 9:26).
Jésus Lui-même commanda au peuple de croire en Lui « à cause de ces
œuvres » (Jean 14:10-11). « Ne crois-tu pas que Je suis dans le Père et que le Père
est en Moi ? Les paroles que Je vous dis ne viennent pas de Moi-même ; le Père,
qui demeure en Moi, accomplit Ses œuvres. Croyez-Moi, Je suis dans le Père, et
le Père est en Moi. Sinon, croyez à cause de ces œuvres » (Jean 14:10-11).
Aucun imposteur ne peut avoir les SEPT preuves de son authenticité :
(1) Être né d’une vierge.
(2) Être aussi parfait que Dieu parce que Dieu était en Lui.
(3) Faire des œuvres « miraculeuses ».
(4) S’offrir en sacrifice pour la rédemption de l’humanité.
(5) Être ressuscité des morts.
(6) Monter au Ciel devant des centaines de témoins.
(7) Prendre Sa juste place à la droite de Dieu.
21. Jean 1:1-3, 10, 14, 1 Jean 5:7, Apocalypse 19:13
Ces sept conditions non seulement éliminent tous les faux « messies »,
mais aussi établissent clairement le fait que Jésus de Nazareth est le vrai
Messie, car Il a rempli toutes les sept !
Depuis ces vingt derniers siècles, Son Évangile est prêché littéralement
dans le monde entier, et des millions de Gentils, ainsi qu’un grand nombre
de Juifs, Lui ont fait confiance et Lui font confiance. Jésus est en effet le Sau-
veur universel, « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29).
Son amour entoure le monde (Jean 3:16) ; Son Évangile est pour toutes gens
(Marc 16:15) ; Il est le seul nom sous les cieux, donné parmi les hommes
« par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).
L’effet énorme et cumulatif des signes complémentaires
Nous avons tracé la lignée messianique à partir de Sem, en passant par
Abraham, Isaac, Jacob, Juda, Isaï, David – jusqu’à la naissance d’une vierge,
« la semence de la femme » à l’heure et à l’endroit annoncés – et nous avons
trouvé que tout a été parfaitement réalisé en la personne de Jésus de Naza-
reth, sans aucune erreur ! Nous avons vu aussi que comme toutes les archives
généalogiques furent détruites en 70 après JC aucun prétendant messianique
depuis ce temps-là n’a pu démontrer qu’il est le Messie.
Nous avons démontré que l’Ancien Testament annonce un Messie et qu’Il
serait un Dieu-homme parfait (Emmanuel, Dieu avec nous) avec un minis-
tère bienveillant caractérisé par les miracles de guérison, et que Sa grande
œuvre sera de s’offrir en sacrifice expiatoire pour racheter l’humanité (ceux
qui croient en Lui). Jésus de Nazareth, le Christ des quatre Évangiles, réalisa
tout cela parfaitement. L’effet cumulatif d’une réalisation après l’autre, sans
aucun échec, est stupéfiant.
Nous offrons un exemple pour démontrer que relativement peu de
« signes » distinctifs suffisent pour identifier un individu parmi des
milliards.
Identifier David Greenglass
Quand les autorités des États-Unis se sont mises sur la piste du traître
David Greenglass, qui avait passé des secrets atomiques aux Russes à la fin
de la Deuxième Guerre mondiale, il s’est enfui au Mexique. Ses alliés se sont
arrangés pour qu’il rencontre le secrétaire de l’ambassadeur russe à Mexico,
et ils prédéterminèrent trois signes par lesquels il devait s’identifier. (Les
mêmes instructions avaient été données à Greenglass et au secrétaire.) (1) Il
devait écrire une note au secrétaire et la signer « I. Jackson ». (2) Après trois
jours il devait se rendre sur la « Plaza de Colón » à Mexico, et (3) il devait res-
ter debout devant la statue de Christophe Colomb, (4) avec son majeur placé
à l’intérieur d’un manuel touristique. (5) Quand le secrétaire s’approcherait,

Greenglass devait dire que c’était une statue magnifique, et qu’il était de l’État
d’Oklahoma. (6) Ensuite le secrétaire devait lui donner un passeport. Cela va
sans dire, le plan a bien marché.22
Ils savaient – tous les hommes le savent – qu’avec un minimum de six
signes de reconnaissance, il serait impossible qu’un imposteur déçoive le
secrétaire, à moins qu’il n’ait appris quels étaient ces signes. Dieu a décidé
de nous donner non pas six mais des centaines de signes pour reconnaître le
Messie et a donné ces signes d’une telle façon (telle que la naissance vierge
et la résurrection du Messie) qu’aucun faux messie ne pourrait les imiter !
Tous ceux qui prennent le temps de considérer les faits, tels que nous les
présentons ici, arriveront à savoir qu’un Messie fut annoncé et que seul le
Jésus-Christ du Nouveau Testament pouvait être ce Messie.
Il suffit d’un moment de réflexion pour convaincre toutes les person-
nes raisonnables que Jésus, le Christ du Nouveau Testament, qui a réalisé
TOUTES ces centaines de prophéties concernant Son premier avènement,
est le seul homme (Dieu) de toute l’histoire qui puisse s’appeler le Messie
à juste titre ; et aucun autre livre que la Bible ne contient quoi que ce soit
de comparable aux prophéties messianiques.
22. Ces faits sont cités dans l’édition du 2 avril 1951 de The New Leader.
III. LES PARADOXES PROPHÉTIQUES DANS LES

PROPHÉTIES CONCERNANT LE CHRIST
L’Ancien Testament présente une énigme prophétique mystérieuse avec
des combinaisons étranges de prophéties au sujet du futur Messie qui sem-
blent parfois être conflictuelles et impossibles à réaliser. Nous les appelons
« les paradoxes prophétiques ». Nous définissons un « paradoxe prophé-
tique » comme au moins deux prophéties ou plus, contenant une contra-
diction apparente mais sans aucune réelle absurdité, et qui présentent une
énigme qui, sans la « clef » ou la réalisation, semble impossible à résoudre.
L’Ancien Testament contient de nombreux paradoxes prophétiques au sujet
du Christ qui étaient et sont encore à ce jour des mystères absolus, jusqu’à ce
que le Nouveau Testament les résolve dans le Christ. Ces paradoxes dans les
prophéties ont un élément d’obscurité et qui semblent être la SERRURE pour
laquelle seul le Nouveau Testament a la CLEF,23 et cette clef est Jésus-Christ.
Cette caractéristique extraordinaire de beaucoup de prophéties mes-
sianiques empêche les gens malveillants et les disciples fanatiques de les
réaliser – même s’ils essayaient. Car les prophéties, au moins dans quelques
cas, n’ont pas été complètement comprises jusqu’à ce que leur réalisation les
explique en les rendant claires (1 Pierre 1:10-11). Ces prophéties uniques
démontrent de manière absolue que le Dieu de la prophétie qui les a conçues
et le Dieu de la providence qui les a réalisées ne font qu’un.
Un autre trait étonnant au sujet de ces paradoxes prophétiques est la
manière simple, parfaitement normale dont elles ont été réalisées, provi-
dentiellement, même miraculeusement, dans la vie de Jésus-Christ dans le
Nouveau Testament. Il n’est pas nécessaire de forcer les faits ou les prophéties
pour qu’elles s’accordent.
Considérez un moment quelques-uns de ces contrastes « impossibles » :
Dieu viendra sur la terre pour naître comme un enfant. Le Messie sera engen-
23. Harry Houdini, peut-être le plus grand magicien de tous les temps, a donné une fois une
démonstration à Paris de son habileté à ouvrir les serrures. Un magicien de la région avait déclaré
pouvoir en faire autant. Et il dit au public que le lendemain il s’enfermerait dans une cage, fermée
à clef avec la serrure spéciale de Houdini. À l’insu de Houdini, le magicien français rusé avait un
complice qui avait obtenu la combinaison secrète de la serrure. Mais Houdini avait des soupçons et
donc cette nuit-là il changea la combinaison. Le lendemain, le magicien français s’enferma dans la
cage. À sa plus grande surprise, il ne put ouvrir la serrure. Il essaya, en vain, de déceler la nouvelle
combinaison au milieu des ricanements du public. Finalement, il dut prier Houdini de le libérer,
ce qu’il fit après un peu de spectacle. Ensuite, Houdini lui montra – ainsi qu’au public – la nouvelle
combinaison : F-R-A-U-D-E. Celui qui connaissait la combinaison était aussi celui qui pouvait l’ouvrir.
Celui qui donna les prophéties mystérieuses de l’Ancien Testament, comme une SERRURE, sait la
combinaison qui ouvre les mystères, et Lui seul les connaît. Jésus avait la « clef » dans Sa propre
personne et dans le ministère qui les ouvre ! Tous les faux « messies » sont des imposteurs !
dre par le Saint-Esprit (Jean 4:24), néanmoins Il est Lui-même Dieu (Dieu
dans un corps humain).24 Il sera un « Fils » en ce qui concerne le corps et aussi
en ce qui concerne la Trinité (c’est-à-dire Dieu le Père, Dieu le FILS et Dieu le
Saint-Esprit), néanmoins Il est le « Père Éternel » (Ésaïe 9:5), le Tout-Puissant
(Apocalypse 1:8). Celui qui est la véritable Parole de Dieu a choisi avec le Père
de venir vers le monde dans la chair dans le but de sauver nos âmes. Il est un
Dieu-homme de douleurs et Il connaît la souffrance. (Ésaïe 53:3). Il a fait
cela pour nous montrer qu’Il est le Seigneur, le Sauveur, le Souverain Sacri-
ficateur (Grand Prêtre), et Dieu Tout-Puissant, la présence même de Dieu,
« Emmanuel…Dieu avec nous »25 qui « compatit à nos faiblesses » (Hébreux
4:15) parce qu’Il était aussi Dieu venu dans la chair, car « Il a été tenté comme
nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4:15). Il nous
comprend et nous pouvons être en relation avec Lui maintenant parce qu’Il
est notre Dieu, notre Sauveur, notre Seigneur et notre Messie, mais Il est aussi
notre frère. Allant vers les Juifs, et rejeté par ceux-ci en tant que nation – Il
sera recherché par les Gentils et Il sera une « lumière des nations [Gentils] ».
Il sera un homme qui est Dieu, et Dieu qui est homme, sans péché, ayant un
ministère tout à fait bienveillant. Il sera « haï » – néanmoins Il sera loué et
exalté ; Il sera « tué » – mais Ses jours seront prolongés. L’affliction et la gloire,
l’agonie et le triomphe, l’humiliation et l’exaltation, la croix et la couronne se
mêlent tellement que les anciens interprètes Juifs ne pouvaient réconcilier ces
prophéties. Tout le tableau prophétique du futur Messie, avec sa réalisation,
est si original, si mystérieux, si simple et cependant si complexe, qu’il a été,
est, et doit toujours rester la merveille de toute la littérature.
Examinons dans de plus amples détails quelques-uns des nombreux para-
doxes prophétiques suivants dans les prophéties du Messie à venir.
(1) À propos de Sa naissance. Observez dans les prophéties suivantes
ces contrastes irréconciliables et étonnants : une vierge enfantera un fils,
quelque chose qui n’est jamais arrivé dans l’expérience humaine. Et ce fils
d’homme sera DIEU – « Dieu avec nous ». Engendré par Dieu, et toutefois
Dieu incarné !
« C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe ; Voici, une
vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle Lui donnera le nom
d’EMMANUEL » (Ésaïe 7:14).
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté
reposera sur Son épaule ; on l’appellera Merveilleux [en hébreu : miracle],
Conseiller, Dieu Puissant, Père Éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9:5).
24. Ésaïe 7:14, 9:5, Jean 1:1-3, 14, Philippiens 2:6-8, Hébreux 2:9-10, 14-18, I Timothée 3:16
25. Matthieu 1:23, Ésaïe 9:5, Michée 5:2
Pour réaliser ces prophéties étonnantes Dieu réalisa un « miracle biologi-

que » et le Christ fut conçu par le Saint-Esprit (Luc 1:35) et est né de la vierge
Marie, tel que l’annonce Matthieu 1:16-25. Pour réaliser ces deux prophéties
qui précèdent, annoncées 700 ans avant leur réalisation, Dieu, en la personne
de Son Fils, est venu sur la terre, et l’incarnation est devenue une réalité : « le
Fils du Très Haut » est devenu le Fils de Marie : Dieu manifesté dans la chair
(Luc 1:31-33, Jean 1:1-3, 14, 1 Timothée 3:16), et tout ceci bien que Marie
n’ait pas connu d’homme (Luc 1:34).
Non seulement le Messie devait être le DIEU-HOMME, né d’une vierge
(Ésaïe 7:14, 9:6), Il était, d’une manière mystérieuse, à la fois : la semence
de la femme (Genèse 3:15) ; le Fils de l’homme (Daniel 7:13) ; le Fils de
Dieu (Psaume 2:7) ; la semence d’Abraham (Genèse 22:18) ; et le « fruit » du
corps de David (Psaume 132:11). Mais comment Dieu peut-il être homme,
et homme être Dieu, et en même temps être le Fils de l’homme et le Fils de
Dieu ? Et comment une personne peut-elle être Dieu et toutefois être née
de Dieu ? Et comment peut-on être un « Fils de l’homme » et n’avoir point
de père humain ? Comment peut-il être la semence de la femme quand la
femme « n’a pas connu d’homme » ? Comment une personne pouvait-elle
être TOUT cela à la fois ? Merveille des merveilles, c’est ce que Jésus fut !
Le Seigneur Jésus a été, est, et sera toujours Dieu (Jean 1:1) ; Il fut homme
(Jean 1:14) ; Il naquit d’une vierge (Galates 4:4) ; Il fut « le Fils de l’hom-
me » – l’homme représentatif (Luc 19:10) ; Il fut le Fils de Dieu (Jean 3:16) ;
Il fut la semence d’Abraham et la semence de David (Matthieu 1:1). Regar-
dez ! Le Miracle de tous les âges : Jésus-Christ, l’homme parfait, toutefois
vrai Dieu ; Dieu Lui-même engendré, toutefois incarné dans une person-
nalité indivisible, unique et pleine d’amour ! Jean l’Évangéliste explique le
mystère suprême, appelé le « mystère de Dieu… et du Christ » (Colossiens
2:2, 4:3), avec ces mots :
« Et la Parole [qui était Dieu et existait avec Dieu, dans le sein du Père] a
été faite chair, et… a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du
Père » (Jean 1:1-2, 14, 18).
(2) Le lieu de Sa naissance. D’où est-il venu : de Bethléhem ? d’Égypte ?
de Nazareth ? Voici une autre série de prophéties complexes. La Prophétie
a annoncé : « De toi [Bethléhem] sortira pour moi Celui qui dominera sur
Israël » (Michée 5:1). Mais une autre Écriture a déclaré : « J’ai appelé Mon
Fils hors d’Égypte » (Osée 11:1, Matthieu 2:15). De plus il y avait une pro-
phétie orale généralement connue parmi le peuple d’Israël, comme celle des
prophètes : « Il sera appelé Nazaréen » (Matthieu 2:23), basée sur Ésaïe 11:1,
où le Messie est appelé le Rameau (hébreu, neh-tzer), qui signifie le séparé,

ou « le Nazaréen ».
Ces prophéties (au sujet du Christ) sont-elles contradictoires ? Pas du
tout quand on a résolu l’énigme au fil des événements de Sa vie divinement
ordonnée. Il est né à Bethléhem, comme Michée l’a annoncé ; peu après, Il
a été emmené en Égypte par Joseph et Marie, d’où Dieu l’a « appelé » pour
retourner en Terre Sainte après la mort de l’infâme roi Hérode (Matthieu
2:13-21). Et quand Joseph et Marie sont revenus en Israël avec l’enfant Jésus,
ils se sont installés à Nazareth, la ville où le Seigneur a été élevé.26 Donc, dans
Son ministère Il a été appelé « Jésus de Nazareth » (Luc 18:37, Actes 2:22).
N’est-ce pas étrange que, bien qu’Il soit né à Bethléhem, personne ne L’ait
jamais appelé « Jésus de Bethléhem », et bien qu’Il s’appelle « Jésus de Naza-
reth », tout le monde sait qu’Il est né à Bethléhem et non à Nazareth !
Étant de la descendance de Juda et né à Bethléhem, Il était en effet un
vrai « Nazaréen », un « séparé », vivant en Galilée au lieu d’être avec Ses
frères de Juda en Judée ! Exactement comme le Joseph d’antan avait été aussi
séparé (« nazir ») de ses frères à cause de son exil pendant de nombreuses
années en Égypte (voir Genèse 49:26, où le mot « séparé » dérive de la racine
hébraïque nazar).
Les références historiques de la vie de Jésus clarifient ces trois prophéties
apparemment contradictoires.
(3) Comment le Messie peut-il être le Fils de David… tout en étant le
Seigneur de David ?
Le Christ lui-même a posé cette question intéressante aux Pharisiens
quand Il leur a demandé directement :
« Que pensez-vous du Christ [le Messie] ? De qui est-Il le fils ? Ils Lui
répondirent : De David. Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par
26. Il y a un détail historique étonnant qui ajoute une intensité effarante à la compréhension de la
prophétie et de sa réalisation. Quand Joseph et Marie sont revenus d’Égypte en Terre Sainte, Joseph
était presque décidé à s’installer près de Bethléhem, en Judée : « Mais, ayant appris qu’Archélaüs
régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre… et il se retira dans le
territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que se réalise ce qui
avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen » (Matthieu 2:22-23). Dans un accès de
rage, juste avant sa mort, le roi Hérode changea son testament et plaça Archélaüs, le pire de ses fils,
sur le trône au lieu d’Antipas. C’est cette peur d’Archélaüs qui a amené Joseph à chercher une autre
résidence ; ensuite Dieu l’a amené à Nazareth ! Donc, Dieu, qui emploie la rage d’un homme pour
accomplir Sa volonté, a permis à la rage d’un roi irascible de réaliser Sa Parole ! (Voir Psaume 76:11.)
Cette tournure des événements concernant le lieu où Joseph, Marie et Jésus allèrent à Nazareth a
été annoncée par Dieu des centaines d’années avant, ce qui démontre que Dieu connaît toutes nos
décisions et qu’Il connaît la fin de toutes choses dès le commencement (Ésaïe 46:10). C’est de cette
façon que Dieu nous jugera le Jour du Jugement pour chaque mauvaise pensée, pour chaque mau-
vaise intention de notre cœur et pour les péchés pour lesquels nous ne nous sommes pas repentis
(Matthieu 12:36, 37, Romains 2:16, Hébreux 4:12-13).
l’Esprit, l’appelle-t-Il Seigneur, lorsqu’il dit : L’Éternel a dit à mon Seigneur :

Assieds-Toi à Ma droite, jusqu’à ce que Je fasse de Tes ennemis Ton marche-
pied ? Si donc David L’appelle Seigneur, comment est-Il son fils ? » (Mathieu
22:41-45, la citation du Christ vient du Psaume 110:1).
Est-il difficile de voir comment le Christ pouvait être le fils de David ainsi
que le Seigneur de David ? Pas du tout, quand on a la clef de l’énigme dans
les faits tels que le Nouveau Testament les présente. Le Christ a été le fils
de David dans le sens qu’Il était un descendant de David par la chair (Luc
1:32, Romains 1:3) ; et Il a été le Seigneur de David, car le Messie est Dieu :
Roi des rois et Seigneur de tous (Apocalypse 19:16). Le Messie est appelé
« L’ÉTERNEL NOTRE JUSTICE » dans le livre de Jérémie 23:6, et Il est
appelé « Seigneur » (Ha-adon) dans le livre de Malachie 3:1 et (Adoni) dans
le Psaume 110:1. Voir Ésaïe 9:5, Matthieu 1:23, Jean 14:8-10 – tous ceux-ci
sont des noms et titres se référant à Dieu dans l’Ancien et le Nouveau Testa-
ment. Il est évident que le Messie n’est pas seulement le Seigneur de David,
mais aussi le SEIGNEUR DE TOUS.
(4) Le droit du Messie au trône de David. Voici une énigme complexe,
difficile : si compliquée qu’il faudra un peu de concentration de la part du
lecteur pour suivre le problème et sa solution – mais ceci en vaudra bien la
peine.
Le Messie, la semence de David, doit être né d’une vierge, et toutefois
avoir un droit légal au trône de David en dépit du fait qu’un des descendants
de Salomon était un mauvais homme appelé Jeconia, de qui il était écrit
qu’aucun de ses descendants ne régnerait jamais en Judée (Jérémie 22:28-30),
et en dépit du fait qu’en Israël le droit au trône était transmis seulement par
la filiation mâle. Et voici que Jésus le Christ était né d’une vierge !
Il est parfaitement clair que le Messie héritera du « trône de David » (Ésaïe
9:6, Jérémie 33:15-17, Psaume 132:11, 1 Chroniques 17:11, 14). Mais, comme
Il devait naître d’une vierge, comment a-t-Il pu obtenir Son droit légal au
trône de David ? Et comment le barrage construit par le péché de Jeconia
a-t-il pu être contourné ? Qui peut démêler ces prophéties apparemment
confuses, sinon le Dieu omniscient qui a créé les prophéties étranges et qui
les a réalisées ? Rappelez-vous, le prophète Ésaïe déclara : « Voilà ce que fera
le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9:6).
Non seulement ce qui était apparemment impossible à résoudre le fut par
JÉSUS, LE MESSIE, mais Dieu nous a donné le récit entier de la manière
dont Il l’a fait dans les généalogies du Nouveau Testament. Dans la généa-
logie de Matthieu la généalogie du Christ par Joseph est donnée. Cette
généalogie montre que le Christ est « le Fils de David » – Lui donnant donc
le droit au trône de David – et aussi « le Fils d’Abraham » – en Lui donnant

le droit à la Terre Promise, la possession des territoires donnés à Abraham
et à sa descendance.27
Dans la généalogie de Matthieu, Joseph vient de la descendance ROYALE
du roi David par Salomon. Mais Joseph était aussi un descendant de David
par Jeconia (appelé également Koniahou et Jéconias) – donc, la succession
au trône par Joseph est exclue. La référence généalogique de Matthieu prend
soin de montrer que Jésus N’ÉTAIT PAS, par Joseph, « le fruit du corps de
David », c’est-à-dire, un descendant direct de David par Joseph.
Dans l’Évangile selon Luc 3:23-38 la généalogie du Christ est donnée
par Marie. (Héli était clairement le père de Marie, le beau-père de Joseph,28
verset 23). Dans la référence, le Christ est décrit comme étant LITTÉRA
LEMENT le « fruit du corps de David » par Sa mère Marie. Mais, et ceci est
important, bien que Marie fut issue d’une descendance ROYALE, celle de
David, elle n’avait pas DROIT AU TRÔNE, car elle était issue du roi David
par Nathan, tandis que les droits au trône devaient venir de la lignée de
Salomon (1 Chroniques 28:5-6). Donc, le mariage de Joseph avec Marie
avant la naissance du Christ était une nécessité absolue – et c’est justement
ce qui s’est passé !
« Voici comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, Sa mère, était
fiancée à Joseph, avant leur union elle se trouva enceinte par l’action du
Saint-Esprit… voici qu’un ange du Seigneur lui [Joseph] apparut en songe
et dit : Joseph, FILS DE DAVID, ne crains pas de prendre avec toi Marie,
TA FEMME, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit » (Matthieu
1:18-20).29
Donc, par Marie, Jésus-Christ a obtenu son ascendance directe du
roi David, et par le mariage de Marie à Joseph, qui était aussi un « fils de
David », Il a obtenu Son droit légal au trône de David, car Marie était la
femme de Joseph avant la naissance de Jésus, ce qui a fait de Joseph le père
légal de Jésus, Son père adoptif. Et donc, la prophétie au sujet de Jeconia a été
27. Il est intéressant de noter que dans Luc (3:38) la généalogie du Christ remonte à Héli (le père
de Marie) jusqu’à Adam et Dieu – donnant de cette façon au Christ un titre de propriété de toute
la terre, comme « Fils d’Adam » (Genèse 1:27-30, Hébreux 2:6-9, Apocalypse 5:1-10) ; et de « TOUTES
CHOSES » comme « le Fils de Dieu » (Hébreux 1:2). 28. Il est intéressant de noter que dans les
archives généalogiques de Matthieu, il est écrit que « Jacob engendra Joseph » (Matthieu 1:16) ;
c’est-à-dire, Jacob était le vrai père de Joseph. Mais dans les écritures de Luc il est écrit que « Joseph
était le fils de Héli » (Luc 3:23), le « fils » dans le sens qu’il est marié avec la fille de Héli. Ceci confor-
mément à la coutume juive (1 Samuel 24:17). 29. C’est une erreur de minimiser l’importance des
archives généalogiques de la Bible. Elles sont très importantes pour démontrer que Jésus de Naza-
reth est LE MESSIE et qu’Il a droit au trône de David. Aussi, la présence des archives généalogiques
dans le Nouveau Testament démontre l’importance que Dieu accorde à la PREUVE que Jésus est le
Fils de David, et démontre indirectement l’importance de tout le raisonnement basé sur l’accom-
plissement de la prophétie.
réalisée aussi, car Jésus-Christ N’EST PAS « la semence » – un descendant

direct – de Jeconia. Peut-on imaginer quelque chose de plus compliqué, et
toutefois résolu avec une telle précision ?
Joseph et Marie devaient être les parents (le père adoptif, et la mère) de
Jésus-Christ ; ils étaient les deux seules personnes de cette génération qui
pouvaient l’être, réalisant ainsi la prophétie du Messie. Et Joseph devait être
marié avec Marie avant la naissance de Jésus pour qu’Il obtienne Son droit
légal au trône de David par Joseph. En même temps, le Christ ne pouvait
pas être un enfant de Joseph à cause de l’interdit contre la descendance de
Jeconia. Joseph devait être marié avec Marie, néanmoins il ne pouvait « con-
naître » Marie comme sa femme qu’après la naissance de Jésus, car Il devait
naître d’une vierge ! Et la réalisation divinement ordonnée était parfaite dans
tous les détails !
(5) Le Messie devait être la « pierre angulaire principale » et le « rocher
qui fait trébucher ».
« Et Il sera… une pierre d’achoppement et un rocher qui fait trébucher les
deux maisons d’Israël [et le monde entier] » (Ésaïe 8:14).
« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissent est devenue la pierre principa-
le, celle de l’angle [de la Nouvelle Jérusalem, la vraie Église de Dieu, l’Épouse
du Christ] » (Psaume 118:22, Ésaïe 28:16).
La clef qui résout ce mystère est tout à fait simple : la foi ou le manque de
foi dans le Christ. Pour ceux qui ne croient pas, le Messie serait un « rocher
qui fait trébucher » et une « pierre d’achoppement ». Pierre explique le mys-
tère en montrant que tout dépend de l’attitude de l’individu envers le Christ,
soit la croyance, soit le manque de foi:
« Car il est dit dans l’Écriture : Voici, Je pose en Sion une pierre angulaire,
choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera pas confondu. L’honneur
est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les non-croyants, la pierre qu’ont
rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre principale, celle de l’angle,
et une pierre d’achoppement, et un rocher de scandale [un rocher qui fait
trébucher], ils s’y achoppent en désobéissant à la Parole » (1 Pierre 2:6-8,
Romains 9:32-33).
Comme Il le faisait souvent, le Seigneur Jésus a signalé la prophétie de
l’Ancien Testament, en La réalisant dans le Nouveau Testament. « Jésus leur
[aux Pharisiens] dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre
qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la [pierre] principale, celle de
l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est une chose merveilleuse
à nos yeux ? » (Matthieu 21:42), Le Seigneur a ajouté cette phrase significa-
tive : « Quiconque tombera sur cette pierre [en cherchant Sa miséricorde et
Sa grâce] s’y brisera [et ses espoirs en lui-même seront écrasés], et celui sur
qui elle tombera [en jugement] elle l’écrasera [l’écrasera complètement et
pour l’éternité] » (Luc 20:18).
Pour le croyant, le Christ est LA PIERRE ANGULAIRE PRINCIPALE et
Il est très précieux. Pour le non-croyant le Christ est LA PIERRE D’ACHOP-
PEMENT ou le ROCHER QUI FAIT TRÉBUCHER. Pour le croyant, le
Christ, le rocher, mène au salut éternel, pour l’autre, Il mène au jugement.
Ceux qui trébuchent sur le Christ par manque de foi, Le rejettent et sont
condamnés à être détruits éternellement.
(6) Rejeté par Israël (Ésaïe 53:3), le Messie devenait alors « une lumière
des nations [Gentils] » pour que Son « salut soit jusqu’aux extrémités de
la terre » (Ésaïe 49:5-6).
En ce qui concerne Sa race, Le Messie devait être un Juif, un « rameau »
qui sortira du tronc d’Isaï (Ésaïe 11:1, 10) ; et toutefois, les Gentils Le cher-
cheront (Ésaïe 11:10), chose inouïe, car il y a et il y a eu pendant des siècles
une animosité naturelle entre les Juifs et les Gentils. Mais cette inimitié s’ef-
face « dans le Christ » (Éphésiens 2:13-15).
Le voile de l’aveuglement spirituel qui couvre le cœur des Gentils sera
détruit pour les multitudes par la foi en la Parole de Dieu (Ésaïe 25:7), et le
manque de foi formera un voile sur le cœur de beaucoup de Juifs (mais pas
tous). Ésaïe avait annoncé que cet aveuglement était la malédiction divine
contre Israël parce qu’il a « méprisé et rejeté » son Messie. Ceci arrivera aussi
à beaucoup de Gentils à cause de leur rejet du Messie dans les derniers jours,
parce qu’ils connaissaient le Christ mais L’ont aussi rejeté.
« Rends insensible le cœur de ce peuple [Israël], endurcis ses oreilles,
et ferme-lui les yeux… qu’il ne se convertisse point et ne soit point guéri »
(Ésaïe 6:10).
« C’est peu que Tu sois Mon Serviteur… pour ramener les préservés d’Is-
raël : Je T’établis pour être une lumière des nations, pour porter Mon salut
jusqu’aux extrémités de la terre » (Ésaïe 49:6).
Vingt siècles d’histoire témoignent de la vérité de ces mots. Quand Rome
a crucifié Jésus et qu’Israël a rejeté leur Messie, un voile créé par leur man-
que de foi s’est posé sur le peuple d’Israël, et bien que quelques-uns croient
en Jésus le Seigneur qui les sauve, l’aveuglement se trouve encore dans le
cœur et dans l’esprit de la plupart des Israélites (2 Corinthiens 3:14-15).
L’Évangile a alors été donné aux Gentils (voir Actes 28:28), et l’Évangile glo-
rieux contenu dans les écrits de Jean 3:16 est prêché à tout le monde : Juifs
et Gentils. Que les Gentils fassent confiance à un Juif pour leur salut est bien
invraisemblable, mais c’est vrai. Que le même peuple qu’Il est venu bénir
L’ait rejeté paraît bien invraisemblable, mais c’est arrivé (Jean 1:11-12) ; et
que les Gentils qui n’étaient pas le peuple de Dieu soient devenus le peuple
de Dieu par la foi dans le Messie Juif paraît absurde – mais Dieu accomplit
ses œuvres de cette façon.
(7) Le Messie devait avoir une DOUBLE ONCTION : un ministère de
miséricorde en tant que Sauveur, et un ministère de jugement en tant que
roi à venir.
Comme le Christ, lors de Son premier avènement, est venu souffrir et
mourir pour racheter les péchés de ceux qui, parmi les peuples du monde,
se repentiraient, nous savons maintenant (bien que certains, parmi les Juifs
du temps de Jésus aient du mal à l’accepter) que Son rôle en tant que JUGE
et en tant que ROI se réalisera lors de Son second avènement.
Ésaïe, qui décrit avec l’éloquence du Saint-Esprit de Dieu les gloires du
royaume du futur Messie, caractérise aussi avec une précision d’historien
l’humiliation, le supplice et l’agonie, qui précédèrent le triomphe du Rédemp-
teur du monde, présentant d’un côté un roi glorieux, Dieu Lui-même, « Dieu
avec nous », Qui est tout-puissant ; et de l’autre, Celui dont le visage était
plus défait que quiconque, mourant et assoiffé, Ses os disloqués (Psaume
22). Comment peut-il être ce grand monarque divin, Celui qui restaurera à
nouveau la gloire du temple de Salomon, et en même temps être un sacrifice,
Celui qui porterait les péchés de ceux qui, parmi les peuples du monde, se
repentiraient de leurs péchés passés ?
Il est clair que des destins aussi fortement contrastés ne pouvaient se réa-
liser simultanément. Il n’y a qu’une réponse possible : dans le dessein divin
le plan de rédemption de Dieu doit être accompli à deux périodes différentes
(Son premier et Son second avènement).
Le Messie « souffrant » (et Son ministère de miséricorde) est souvent pré-
senté dans les mêmes écrits que Son œuvre en tant que juge et en tant que
roi. Dans le texte que nous citons ci-dessous, nous imprimons en MAJUS
CULES, la phrase qui décrit Son œuvre de juge à Son second avènement. Le
reste s’applique à Son premier avènement.
« L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur Moi ; car l’Éternel M’a oint pour
porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il M’a envoyé pour guérir ceux
qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers
la délivrance ; pour proclamer l’année de grâce de l’Éternel, ET LE JOUR DE
VENGEANCE DE NOTRE DIEU » (Ésaïe 61:1-2).
Le même mélange de prophéties décrivant l’œuvre du Messie lors des
deux avènements – Son humiliation et Son œuvre comme Rédempteur lors
de Son premier avènement, et Son œuvre pour amener ceux qui sont sauvés
dans Son royaume des cieux éternels lors de Son deuxième avènement – se
retrouve dans maints autres écrits, dans Zacharie 9:9-10, Michée 5:1-4, et
Daniel 9:24.
En étudiant les prophéties messianiques, il est important de déterminer
s’il s’agit du premier avènement ou du second, ou bien des deux.
Lorsque le Christ, dans la synagogue de Nazareth, a appliqué ces écrits
d’Ésaïe 61:1-2 à Lui-même (Luc 4:17-21), Il a terminé Sa lecture avec ces
mots : « pour proclamer l’année de grâce de l’Éternel ». Pourquoi ? Il NE
proclamera PAS le jour de vengeance de notre Dieu jusqu’à Son second
avènement.
Les anciens rabbins, en étudiant ces prophéties et d’autres semblables
concernant le Messie à venir, sont arrivés à la conclusion qu’il devrait y
avoir DEUX MESSIES : l’un, un Messie souffrant, l’autre, un conquérant,
un Messie juge. Ils n’ont pas vu cette grande vérité, exactement comme la
plupart des Israélites jusqu’à aujourd’hui, c’est-à-dire qu’il n’y a qu’UN MES-
SIE, le Seigneur Jésus-Christ, qui a deux tâches à accomplir : la première,
lors de Son premier avènement, « pour expier l’iniquité » et la seconde,
lorsqu’Il reviendra sur la terre lors de Son second avènement en tant que
Roi tout-puissant « pour amener la justice éternelle » (Daniel 9:24). Dans
le Christ, les nombreuses prophéties messianiques apparemment contra-
dictoires faisant mention de Son premier avènement ou de Son second
avènement, avec leurs buts différents, s’harmonisent pleinement. Ces deux
aspects du Christ sont en contraste dans des passages tels que dans les
chapitres 11 et 53 d’Ésaïe, le Psaume 22, 69, 72 et 89. Cette même vérité
est révélée complètement dans le Nouveau Testament dans des passages
tels que la Première Épître de Pierre (1:11), qui parle des « souffrances
du Christ », lors de Son premier avènement et de « la gloire qui suivrait »
lors de Son second avènement. Contrastez les écrits de Jean 3:16-17 avec
l’Apocalypse 19:11-21, Luc 9:56 avec Jude versets 14-15 et Luc 19:10 avec la
Seconde Épître aux Thessaloniciens 1:7-10.
(8) Le Messie sera un « sacrificateur [prêtre] sur Son Trône ».
« Ainsi parle l’Éternel des armées : Voici, un homme dont le nom est
le GERME… Il bâtira le temple de l’Éternel… [qui est le Corps du Christ,
l’Église, la Nouvelle Jérusalem]. Il sera [roi et] sacrificateur sur Son trône »
(Zacharie 6:12-13).
Dans le Psaume 110:4 le Messie est appelé un « sacrificateur pour toujours
à la manière de Melchisédek ». Il est le « Roi des rois, et le Seigneur des sei-
gneurs » (1 Timothée 6:15, Apocalypse 19:16). Dans le livre de Jérémie 23:5
le Messie est appelé « un Germe juste… [un] Roi. » Comment pouvait-Il être
un sacrificateur puisque les sacrificateurs venaient de la tribu de Lévi et le

Christ était de la tribu de Juda (Hébreux 7:14) ? Il ne pouvait pas venir de
deux tribus (Juda et Lévi).
Comment l’énigme fut-elle résolue ? Le Christ est un roi de la tribu de
Juda. Il sera assis sur Son trône sur terre lors de Son second avènement.
Le Christ est aussi un sacrificateur dont la prêtrise est modelée sur la prê-
trise d’Aaron dans laquelle les sacrificateurs offraient des sacrifices pour les
péchés du peuple (et le Christ S’est offert Lui-même pour l’expiation des
péchés une fois pour toutes comme on le voit dans le Psaume 22:16, Ésaïe 53
et Hébreux 9:26). Mais Il a été nommé sacrificateur à la manière de Melchi-
sédek (Hébreux 5:6, Psaume 110:4), qui avait été à la fois roi et sacrificateur
(Hébreux 7:1-2). Tout ce thème fascinant de la prêtrise s’explique complète-
ment dans l’Épître aux Hébreux, chapitres 7, 8 et 9. Donc, l’énigme se résout
dans le Christ !
(9) Le Messie, le Serviteur choisi par l’Éternel, serait un Dieu-homme
puissant qui plairait au Père Tout-Puissant, Son élu en qui Son âme prend
plaisir (Ésaïe 42:1) ; toutefois ce « saint Messie » serait « haï » par le peu-
ple d’Israël (Ésaïe 49:7).
Le livre d’Ésaïe (40:5) nous raconte que dans le futur Messie, la « gloire de
l’Éternel sera révélée, et toute chair à la fois (la) verra ». Ensuite, par contre,
on parle du Messie comme Celui qui serait « méprisé et rejeté des hommes »,
en Qui le peuple ne verra « aucune beauté » pour attirer son regard (Ésaïe
53:1-3).
Dans l’histoire de Jésus le paradoxe est expliqué. Le Père dit de Jésus, Son
bien-aimé : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai trouvé Mon plaisir »
(Matthieu 17:5). Néanmoins, la plupart du peuple L’a rejeté, et aucune pro-
phétie, sinon celles qui racontent Son rejet, n’a eu une réalisation plus triste.
Le rejet pathétique du Messie est raconté par Jésus Lui-même :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te sont
envoyés, combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants, comme une
poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! »
(Matthieu 23:37).
Ceux qui L’ont haï sans cause étaient plus nombreux que les cheveux de Sa
tête (Psaume 69:5, Jean 15:25). Le récit du Nouveau Testament nous informe
que « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:11).
(10) « Trente pièces d’argent » – Le prix du Christ ou le prix du champ
du potier ?
« Je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire, sinon, ne
le faites pas. Ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. L’Éternel
me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils M’ont estimé. Je pris
les trente pièces d’argent, et je les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le
potier » (Zacharie 11:12-13).
En effet des mots étranges que l’on aurait difficulté à comprendre ou à
concilier avec quelque événement spécifique de l’histoire, sinon pour la
réalisation annoncée dans le Nouveau Testament, où on lit que Judas
s’est engagé avec les principaux sacrificateurs pour trahir Jésus et Le leur
livrer : « Et ils lui payèrent trente pièces d’argent » (Matthieu 26:15). Quand
Judas s’est rendu compte de son crime odieux, il « rapporta les trente piè-
ces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens… Judas jeta les
pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux
sacrificateurs ramassèrent les pièces… Et après en avoir délibéré, ils ache-
tèrent avec cet argent le champ du potier… Alors s’accomplit la parole du
prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de Celui
qui a été estimé… et ils les ont donnés pour le champ du potier » (Matthieu
27:3-10).
Non seulement Judas, mais aussi la nation d’Israël a vendu Jésus et L’a ter-
riblement sous-évalué. Ils L’ont vendu pour trente pièces d’argent, le prix d’un
esclave mort (Exode 21:32) ; et ainsi les chefs Juifs ont exprimé leur haine et
leur mépris envers le Christ. Voici un exemple parfait du degré d’obscurité
de certaines prophéties qui se révèlent par leur réalisation.
Personne ne peut supposer que l’accord parfait de la prophétie de l’An-
cien Testament avec sa réalisation dans le Nouveau Testament, spécifiant la
somme exacte d’argent (trente pièces d’argent), soit accidentel. Il est encore
plus difficile de concevoir que la prédiction (réalisée plus tard) que cet
argent serait utilisé pour l’achat du champ du potier ait pu être faite sans
intervention divine. Dans la réalisation, toute l’obscurité est éliminée et
l’harmonie parfaite de la réalisation avec la prophétie est révélée. Elle a été si
parfaitement réalisée que tous peuvent voir que le même Dieu qui parla par
la voix du prophète, par l’intervention invisible de Son pouvoir tout-puis-
sant, qui s’étend même aux méchants, a ordonné les choses de telle manière
que lorsque Judas a jeté son argent et les principaux sacrificateurs ont acheté
le champ du potier, ils n’ont pas seulement réalisé la prophétie, mais ils ont
perpétué la commémoration de leur péché contre leur Messie et attiré la
vengeance de Dieu sur leur nation.
(11) Des souffrances horribles et la mort viendraient pour Celui qui a
toujours obéi à Dieu.
« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Mon Dieu !
Mon Dieu ! c’est pour cela que J’étais gardé » (Matthieu 27:46, araméen).
« Celui [le Christ] qui n’a point connu le péché, Il [Dieu] L’a fait devenir
péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu » (2 Co-
rinthiens 5:21).
(12) « Blessé » et « percé » – toutefois « pas un os brisé », prophétie
étonnante du futur Messie.
Il devait être blessé dans la maison de Ses amis (Zacharie 13:6), avec les
deux mains et les pieds percés (Psaume 22:17) – néanmoins de manière
mystérieuse pas un os du Messie souffrant ne devait être brisé. Dans les
Psaumes, Jéhovah dit du Messie : « Il garde tous Ses os, aucun d’eux n’est
brisé » (Psaume 34:21, Exode 12:46).
Dans la scène de la crucifixion, quand les Juifs craignaient que les trois
hommes qui devaient être crucifiés prennent trop de temps pour mourir, ne
permettant pas de descendre leurs corps des croix avant le Sabbat, ils ont
demandé à Pilate la permission de leur « briser les jambes » – pour accélérer
la mort, afin qu’ils puissent être descendus plus vite des croix (Jean 19:31).
« Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre
qui avait été crucifié avec Lui. Arrivés à Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne
Lui brisèrent pas les jambes ; mais un des soldats Lui perça le côté avec une
lance, et aussitôt il sortit de l’eau et du sang. Celui qui l’a vu en a rendu témoi-
gnage, et son témoignage est vrai ; et lui, il sait qu’il dit vrai… Cela est arrivé,
pour que l’Écriture soit accomplie : Aucun de Ses os ne sera brisé. Et ailleurs,
l’Écriture dit encore : Ils regarderont Celui qu’ils ont percé » (Jean 19:32-37).
Le miracle merveilleux de la providence divine : ils ont brisé les jambes de
deux crucifiés, mais PAS celles du troisième ; car la prophétie avait annoncé
qu’aucun de Ses os ne serait brisé (Psaume 34:21). Ils ont percé Ses mains, Ses
pieds et Son côté, et chaque fois que les armes sont entrées dans son corps,
elles sont allées entre ses os, mais elles ne les ont pas brisés.
(13) Du Messie qui devait être « retranché [tué, crucifié pour les péchés
du monde] » (Ésaïe 53:8, Daniel 9:26), et qui « s’est livré Lui-même à la
mort » (Ésaïe 53:12), il était aussi prédit qu’Il « montera, Il s’élèvera, Il
sera très haut placé » (Ésaïe 52:13) ; et Dieu « prolongera Ses jours, et la
volonté de l’Éternel s’effectuera par Lui » (Ésaïe 53:10), et Dieu dit qu’Il
Lui « assignerait une part avec les grands » (Ésaïe 53:12).
Et donc les faits glorieux de la mort expiatoire du Messie et Sa résurrec-
tion, annoncés prophétiquement dans un langage clair après qu’ils se sont
réalisés, mais obscurs avant leur réalisation, c’est un des paradoxes prophéti-
ques les plus émouvants de toutes les Écritures.
Dans le Nouveau Testament nous lisons que Jésus « s’est abaissé Lui-mê-
me, étant devenu obéissant jusqu’à la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi,
Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de
tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tous… fléchissent le genou et que toute
langue confesse que Jésus-Christ est le SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le
Père » (Philippiens 2:8-11).
L’homme L’a méprisé et L’a rejeté (Ésaïe 53:3), mais dans Son temps Dieu Le
fera « le plus élevé des rois de la terre » (Psaume 89:28). Les prophètes de l’An-
cien Testament et les lecteurs étaient perplexes au sujet de ce mystère (1 Pierre
1:10-11), mais tout s’est éclairci quand Jésus-Christ dans le Nouveau Testa-
ment est mort pour expier nos péchés et a été ressuscité le troisième jour.
IV. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LES

SOUFFRANCES, LA MORT ET LA
RÉSURRECTION DU MESSIE LE CHRIST
Une étude du : (A) Psaume 22 (B) Ésaïe 53
(A) Psaume 22
VOICI LE MIRACLE DU PSAUME 22 : la crucifixion était une coutume
romaine et grecque, inconnue des Juifs jusqu’aux jours de leur captivité (600
avant Jésus-Christ). Les Juifs exécutaient les condamnés en les lapidant.
Cependant, écrit mille ans avant l’époque du Christ, par quelqu’un qui
n’avait jamais vu ni entendu parler d’une telle méthode d’exécution que la
crucifixion, le Psaume 22 offre une représentation graphique de la mort par
crucifixion !
La nature messianique de ce psaume est acceptée universellement par les
lecteurs pieux.
Le Psaume 22 décrit quelqu’un – le Messie – qui meurt d’une mort ter-
rible, dans des circonstances très étranges. Le vieux document dit : « Une
bande de scélérats rôdent autour de Moi ; ils ont percé Mes mains et Mes
pieds. Je pourrais compter tous Mes os. Eux, ils observent, ils Me regardent »
(versets 17-18). La crucifixion à l’époque de David était inconnue parmi les
Juifs, toutefois le percement des mains et des pieds ensemble, avec le dés-
habillage – « compter tous les os » – signifie évidemment la crucifixion : les
crucifiés sont percés seulement aux mains et aux pieds, et déshabillés pour
être humiliés. UN FAUX MESSIE AURAIT-IL CHOISI D’ACCOMPLIR
CETTE PROPHÉTIE ? Pas un détail même infime de ce psaume ne s’est
révélé faux : comme pour Sa naissance et Son ministère, le document ancien
est une copie conforme dans les moindres détails, sans aucune erreur.
JÉSUS N’A JAMAIS DIT,  MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’ASTU
ABANDONNÉ ? 
Les quatre premiers Évangiles furent écrits en araméen et hébreu, non en
grec. Jésus et ses disciples parlaient l’araméen et l’hébreu et pas le grec. Ceci
est la traduction correcte des véritables paroles du Christ crucifié (ce que
Jésus s’est vraiment écrié) : « Mon Dieu, Mon Dieu, c’est pour cela que J’étais
gardé » (Matthieu 27:46, Texte original en araméen).
« Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième heure, il y eut des ténèbres
sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte :
Éli, Éli, lemana shabakthani ! … Quelques-uns de ceux qui étaient là l’en-
tendirent et dirent : Il appelle Élie » (Matthieu 27:45-47, Texte original en
araméen).
Toutes les versions des Évangiles ont retenu les mots de la langue d’ori-
gine mais en leur donnant un sens différent. Matthieu, selon la version du
Moyen-Orient (araméen), ne les traduit pas parce qu’il s’adressait à des
individus qui avaient vu Jésus et qui l’avaient entendu prêcher. Il semble
aussi probable que les écrivains qui ont suivi ne se sont pas entendus sur
leur sens exact quand ils les ont traduits en grec. L’araméen est une langue
très complexe, et ces écrivains ne comprenaient probablement pas la langue
aussi bien qu’ils auraient dû afin de bien l’exprimer dans les Écritures. Cette
expression, même de nos jours, n’est utilisée que par les gens de langue ara-
méenne d’Assyrie, qui parlent la même langue que les Galiléens de l’époque
de notre Seigneur. En araméen, cette phrase signifie : « Mon Dieu, Mon
Dieu, c’est pour cela que J’étais gardé [ceci était Mon destin – Je suis né
pour cela] ».
David n’a pas écrit ce verset du Psaume 22 (verset 2) en tant que pro-
phétie du Seigneur, mais à propos de lui-même (parce qu’il avait beaucoup
d’ennemis). David disait sottement que Dieu l’avait abandonné lui, et non
pas le Christ dans la plénitude de la divinité suspendue physiquement à la
croix. Cette partie du Psaume 22 n’était pas une prophétie de la mort du
Christ. Jésus n’a pas cité ce psaume. S’Il l’avait fait, Il l’aurait fait en hébreu
plutôt qu’en araméen, et s’Il l’avait traduit de l’hébreu, Il aurait utilisé le mot
araméen « nashatani », qui signifie « m’a abandonné », plutôt que le mot
« shabakthani », qui dans ce cas signifie « m’a gardé ». Même les soldats qui
se tenaient au pied de la croix n’ont pas compris ce que Jésus disait pendant
cette heure d’agonie et de souffrance. Ils croyaient qu’Il appelait Élie, parce
que le mot « Élie » en araméen est « Élia », qui est similaire à celui qu’on
utilise pour « mon Dieu », « Éli ».
Au cours de ces dernières minutes de souffrance Jésus observait la foule
qui était composée de rabbins, de prêtres, d’hommes et de femmes qui

étaient venus de Jérusalem pour Le voir souffrir et mourir. Quelques-uns
L’insultèrent. D’autres lui crachèrent au visage, l’injurièrent et disputaient
le fait qu’il était le Messie, le premier Dieu-homme, le premier homme en
qui le Dieu Triun vivait et œuvrait. Ils l’accusèrent d’être un malfaiteur et un
pécheur. Il était né pour cette heure afin qu’il puisse être témoin de la vérité
et ouvrir la voie pour que d’autres soient baptisés dans Sa mort. C’était Sa
destinée. Il n’y avait rien d’autre qui aurait pu donner une aussi glorieuse
victoire que la croix.
Les disciples et les femmes de Galilée qui Le suivaient n’ont jamais cru un
instant que Jésus avait dit que Dieu l’avait abandonné. Comment aurait-il
pu dire une chose pareille quand Il avait dit à Ses disciples que le monde
entier Le rejetterait, y compris eux, mais le Père serait toujours avec Lui
parce que le Dieu Triun était en Lui ? Jésus dit à Pierre : « Penses-tu que Je
ne puisse pas invoquer Mon Père qui Me donnerait à l’instant plus de douze
légions d’anges ? » (Matthieu 26:53). Il a aussi dit : « Mon Père, s’il n’est pas
possible que cette coupe s’éloigne sans que Je la boive, que Ta volonté soit
faite ! » (Matthieu 26:42). Ces mots, « Éli, Éli, lemana shabakthani », sont
utilisés encore de nos jours par les Assyriens lorsqu’ils souffrent et meurent
injustement. Plutôt que de se plaindre et d’être mécontents, ils s’en remettent
à Dieu parce qu’ils croient que tel est le désir de Dieu et qu’ils doivent subir
ces épreuves. C’est pourquoi, au Moyen-Orient les gens qui craignent Dieu
ne se suicident pas.30
Ils se sont moqués de Lui
Les versets 7 à 9 du Psaume 22 parlent de ceux qui L’ont injurié et qui
se sont moqués de Lui : « Tous ceux qui Me voient se moquent de Moi ;
ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête : Il se confie à l’Éternel, qu’Il Le
fasse échapper, qu’Il Le délivre, car Il prend Son plaisir en Lui ! » (Psaume
22:8-9).
Le Nouveau Testament nous dit comment le peuple s’est moqué du Christ
sur la croix (Matthieu 27:39-44), en employant presque les mêmes mots que
ceux qui ont été utilisés par le prophète : « Les principaux sacrificateurs, avec
les scribes et les anciens, se moquaient aussi de Lui, et disaient : … Il s’est
confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant » (Matthieu 27:41, 43).
30. Holy Bible from the Ancient Eastern Text, traduction en Anglais de George M. Lamsa, Harper Col-
lins Publishers, Idioms in the Bible Explained and a Key to the Original Gospels, traduction en Anglais
de George M. Lamsa, Harper Collins Publishers.
Son humanité, Sa soif, et Son exposition au mépris public

Dans le récit prophétique, on apprend d’autres détails étonnants : « Ils
ouvrent contre Moi leur gueule… Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous
Mes os se séparent ; Mon cœur est comme de la cire, il se fond dans Mes
entrailles. Ma force se dessèche comme l’argile, et Ma langue s’attache à Mon
palais ; Tu Me réduis à la poussière de la mort » (Psaume 22:14-16).
L’exposition du Messie au mépris public – « ils ouvrent contre Moi leur
gueule » (Psaume 22:14) – eut lieu à l’époque du Nouveau Testament, sur la
croix, quand les gens « s’étant assis… veillaient là sur Lui » (Matthieu 27:36).
Son extrême faiblesse, la transpiration et la soif, dans la chaleur impitoyable
d’un soleil cruel, sont prédites :
« Je suis comme de l’eau qui s’écoule… Ma force se dessèche comme l’ar-
gile, et Ma langue s’attache à Mon palais » (Psaume 22:15-16).
Le Nouveau Testament exprima Son humanité et Sa soif dans une seule et
simple déclaration : « Après cela, Jésus, qui savait que déjà tout était achevé,
dit, afin que l’Écriture soit accomplie : J’ai soif » (Jean 19:28).
Il est mort d’un cœur brisé
On pleure intérieurement, en pensant aux souffrances horribles du Mes-
sie, telle que la souffrance provoquée par les os qui se disloquent sous le
poids du corps, suspendu seulement par des clous dans les mains et dans
les pieds : « Tous Mes os se séparent » (Psaume 22:15). Ajoutez à cela un
supplice mental et spirituel si grands qu’ils ont littéralement brisé Son cœur :
« Mon cœur… se fond dans Mes entrailles » (Psaume 22:15). Enfin, Ses
souffrances ont été terminées par la mort : « Tu Me réduis à la poussière de
la mort » (Psaume 22:16).
Il y a des preuves du récit du Nouveau Testament que le Christ est mort
d’un cœur brisé. Lorsque le soldat romain « perça le côté [de Jésus] » (Jean
19:34) « aussitôt il sortit du sang et de l’eau » indiquant que le cœur avait
été déchiré (avant d’être percé par la lance romaine), sans doute à cause du
grand stress émotionnel dont le Christ souffrait. Le fluide lymphatique s’était
apparemment séparé du sang rouge, ce qui a produit « le sang et l’eau ». Le
mot « lymphe » dérive du Latin « lympha », qui signifie « eau » (voir aussi 1
Jean 5:6).
Le partage de Ses vêtements, Psaume 22:19 :
« Ils se partagent Mes vêtements ; ils tirent au sort Ma tunique ».
A cause du détail étonnant, dramatiquement réalisé, ceci est le joyau de
toute la prophétie. Le prophète divinement inspiré a été instruit par Dieu de
ce qui allait réellement arriver mille ans plus tard à propos de la crucifixion
avec des détails qui semblent si insignifiants que l’on se demande pourquoi
on en fait mention. C’est parce que Dieu a voulu que nous sachions qu’Il
(Dieu) a écrit la prophétie et qu’Il (Dieu) l’a réalisée.
Dans le récit de la crucifixion du Christ du Nouveau Testament, quand ils
ont « percé Ses mains et Ses pieds », ce détail supplémentaire, « insignifiant »
au sujet du partage des vêtements du Messie est mentionné. Les soldats
romains, ne connaissant pas Dieu et la prophétie, et ne sachant rien de l’im-
portance sacrée de ce qu’ils faisaient, ont parfaitement réalisé la prophétie
détaillée de Dieu !
« Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent Ses vêtements, et ils en
firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi Sa tunique,
qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Ils dirent
entre eux : Ne la déchirons pas, mais que le sort désigne celui à qui elle sera.
C’était afin que s’accomplisse l’Écriture : Ils se sont partagé Mes vêtements,
et ils ont tiré au sort Ma tunique » (Jean 19:23-24).
Et donc une prophétie obscure, cachée dans l’Ancien Testament pendant
mille ans, devient un témoignage clair, un miracle vivant qui démontre
encore une fois que ce que DIEU DÉCLARA dans l’Ancien Testament IL le
RÉALISA dans le Nouveau Testament. Cette prophétie suffit pour convaincre
le plus sceptique que les prophéties concernant le Messie dans l’Ancien Testa-
ment ont été réalisées par le Christ des Évangiles, en donnant de cette façon
une démonstration satisfaisante de l’origine divine des deux Testaments.
La résurrection du Messie
Ce Messie, aussi cruellement tué, sera secouru (Psaume 22:20), délivré
(Psaume 22:21), sauvé de la gueule du lion (Psaume 22:22). Sa prière sera
écoutée, « Tu M’as répondu ! » (Psaume 22:22). Le verset 22 est la fin d’une
section. Le verset 23 en commence une nouvelle ; et le Messie maintenant
délivré glorieusement, ressuscité, dit:
« Je publierai Ton nom parmi Mes frères, Je Te louerai au milieu de l’as-
semblée » (Psaume 22:23).
Le Nouveau Testament bien sûr donne d’abondantes preuves que bien que
le Christ soit mort, Dieu Le ressuscita des morts le troisième jour.
« Vous L’avez crucifié, vous L’avez fait mourir par la main des impies.
DIEU L’A RESSUSCITÉ, en Le délivrant des liens de la mort, parce qu’il
n’était pas possible qu’Il fût retenu par elle » (Actes 2:23-24).
Résumé
Les prophéties concernant le Christ dans ce chapitre sont si nombreuses
et si détaillées qu’il est impossible qu’elles aient été dictées par quelqu’un
d’autre que Celui pour qui toutes les choses sont pures et ouvertes, et qui
ordonne tout selon les conseils de Sa propre volonté. Les circonstances les
plus insignifiantes liées à la mort de notre Seigneur sont décrites avec autant
de précision que les plus importantes. Quoi de plus invraisemblable que de
voir le Messie crucifié quand la crucifixion n’était pas un châtiment juif mais
romain ? Et toutefois David dans ce Psaume a annoncé des siècles avant la
fondation de Rome et dix siècles avant la réalisation de la prophétie que tel
serait le cas !
B ÉSAÏE 53
CETTE PROPHÉTIE REMARQUABLE des souffrances et de l’exaltation
du Messie a été écrite 700 ans avant l’époque du Christ. Elle ressemble plus
à un résumé historique du récit de l’Évangile relatant les souffrances du
Christ et la gloire qui s’ensuivit qu’à une prophétie. Un autre commentateur
affirme : « Ceci semble avoir été écrit au pied de la croix du Golgotha. C’est
la chose la plus profonde et élevée qu’une prophétie de l’Ancien Testament
ait jamais accomplie. Il s’est surpassé ».
Ce chapitre est un mélange de paradoxes, de contradictions apparentes,
aussi nombreux que les versets du chapitre. En effet, il a été CONÇU pour
présenter une énigme prophétique que seulement la personne (et l’œuvre)
du Christ du Nouveau Testament peut résoudre. Il est une racine dans la
terre sèche, mais Il est fertile. Il n’a ni forme ni beauté, toutefois Il est le
Serviteur choisi de Dieu. Il est méprisé et rejeté des hommes, toutefois Il
est le Sauveur annoncé ; Il souffre jusqu’à la mort, toutefois Il survit ; Il n’a
pas de descendance [humaine], toutefois Ses descendants spirituels sont
innombrables, comme le sable de la mer. Les hommes voudraient L’enterrer
avec les brigands, toutefois Il est enterré avec les riches ; Il souffre de mal-
heurs incroyables, toutefois Il jouit de la prospérité ; Il est vaincu, mais Il
triomphe ; Il est condamné, toutefois Il sauve ceux qui sont condamnés. Ces
paradoxes sont restés un problème jusqu’à ce que la croix ait été montée, le
sépulcre ouvert, et que le Fils de Dieu qui est venu mourir soit monté aux
Cieux pour régner.
La prophétie commence par « VOICI MON SERVITEUR » et c’est le thè-
me de cette section entière, Ésaïe 52:13-53:12. Il s’agit d’une représentation
graphique du Messie souffrant.
Le Messie souffrant… « Le Serviteur de Jéhovah »
La première question à laquelle on doit répondre est : « De qui le prophète
dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? » (Actes 8:34). La seule ré-
ponse correcte possible est : cette prophétie parle d’un individu, LE MESSIE,
et il n’y a qu’une personne dans l’histoire du monde à laquelle elle corres-

pond : le Christ du Nouveau Testament.31
Laissez n’importe qui examiner avec soin le contenu de ce chapitre, et en-
suite lire ce qu’on dit de Jésus dans les Évangiles, et alors qu’il se tient debout
au pied de la croix, voir s’il n’y a pas une correspondance parfaite entre les
deux. En la personne de Jésus de Nazareth, seul dans toute l’histoire, mais
parfaitement en Lui, cette prophétie est devenue réalité.
Maintenant nous voulons attirer votre attention d’une manière plus dé-
taillée sur quelques-unes des merveilles prophétiques, les descriptions du re-
jet, des souffrances, de la mort, de la résurrection et de l’exaltation du Messie
dans ce chapitre. Nous signalons au fur et à mesure et à maintes reprises ce
phénomène curieux : quand Jésus de Nazareth est venu 700 ans plus tard, et
qu’Il est mort sur la croix, ces prophéties ont été réalisées avec une exacti-
tude étonnante, et une précision semblable à la certitude mathématique.
(1) L’EXALTATION étonnante du Messie, Ésaïe 52:13 :
« Voici, Mon Serviteur agira sagement ; Il montera, Il s’élèvera, Il sera très
haut placé ».
Avant de présenter l’ampleur de l’humiliation du Messie dans cette section
(Ésaïe 52:13-53:12), nous sommes assurés dès le début de Sa VICTOIRE fi-
nale et de Sa GLOIRE. Nous rappelons la nature progressive des mots « mon-
tera… s’élèvera… sera très haut placé ».
Ces mots indiquent la progression suivante : Il S’élèvera ; Il S’élèvera en-
core plus haut, Il se tiendra en haut. Et ceci est bien lié aux trois étapes princi-
pales dans la réalisation de la prophétie de Jésus de Nazareth après Sa mort :
c’est-à-dire, Sa RÉSURRECTION, Son ASCENSION, et Sa présence dans
l’EXALTATION à la DROITE DE DIEU.
31. Quelques non-croyants ont essayé d’interpréter ce chapitre comme une référence à « l’Israël souf-
frant », la nation, au lieu du « Messie souffrant », mais ces cinq faits démontrent que le thème d’Ésaïe
au chapitre 53 est LE MESSIE, non pas le peuple juif :
(1) Cette prophétie parle d’un INDIVIDU dans tout le texte. On lit : « Il s’élèvera » (Ésaïe 53:2), « Il
est méprisé… HOMME de douleurs » (Ésaïe 53:3), « Il fut blessé » (Ésaïe 53:5), et caetera, tout au
long du chapitre.
(2) Le verset 8 est définitif : le souffrant a été frappé pour les transgressions de « Mon peuple »
(Israël) ; et donc Il est un individu qui souffre POUR le peuple, donc, Il ne peut être « le peuple ».
(3) Il est un souffrant INNOCENT (Ésaïe 53:7, 9), ce qui ne pourrait pas être dit de la nation israé-
lite.
(4) Il est un souffrant VOLONTAIRE, qui « verse Son âme jusqu’à la mort » (Ésaïe 53:12) – de nou-
veau la représentation de la mort d’un individu, pas d’une nation. En plus, Israël en tant que
nation n’a jamais souffert volontairement, ou pour autrui.
(5) Il est un souffrant SOUMIS, qui « n’a pas ouvert la bouche » (Ésaïe 53:7), ce qu’on ne pourrait
jamais dire de la nation d’Israël. Ces mots ne pourraient pas être plus clairs pour les gens ouverts
à la vérité ; Ésaïe au chapitre 53 décrit un INDIVIDU soumis, volontaire, sans péché, qui souffre
pour Israël, le peuple de Dieu.
Ici on voit où le Messie est finalement arrivé – pour nous préparer, pour
ainsi dire, au choc de Son humiliation temporelle : le Serviteur du Seigneur
(après Ses souffrances) est vu s’élevant d’étape en étape ; et finalement Il at-
teint une hauteur incommensurable qui domine tout.
Le Nouveau Testament précise bien l’exaltation finale du Christ après Ses
souffrances et Sa mort :
« Ce Fils, qui est le rayonnement de Sa gloire et l’expression de Son être,
soutient toutes choses par Sa Parole puissante ; après avoir accompli la pu-
rification des péchés [par Sa mort expiatoire sur la croix], Il S’est assis à la
DROITE DE LA MAJESTÉ DIVINE DANS LES LIEUX TRÈS HAUTS »
(Hébreux 1:3).
Jésus-Christ, « Lui dont la condition était celle de Dieu, savait qu’il était
légitimement l’égal de Dieu. [Cependant]… Il s’est abaissé Lui-même, étant de-
venu obéissant jusqu’à la mort sur la croix. C’EST POURQUOI AUSSI, DIEU
L’A SOUVERAINEMENT ÉLEVÉ, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de
tout nom » (Philippiens 2:5-9, Matthieu 28:6, Actes 1:3, 9, Éphésiens 1:20-23).
(2) Les BRUTALITÉS infligées au Messie, Ésaïe 52:14 :
« Comme beaucoup ont été stupéfaits en Te voyant, – tellement Son
visage était défiguré plus que celui d’aucun homme, et Sa forme, plus que
celle d’aucun fils d’homme ».
Si l’exaltation du Messie (Ésaïe 52:13) est étonnamment « élevée », Ses souf-
frances sont encore plus étonnantes. Pendant les heures terribles précédant Sa
crucifixion, le Seigneur Jésus fut brutalement traité, frappé, flagellé, et mal-
traité de diverses façons. Et sur la croix, la couronne d’épines, les clous qui per-
çaient Sa chair tremblante, et l’agonie résultant de la crucifixion dans laquelle
chaque nerf, chaque muscle est devenu « une flamme de supplice » ont ajouté
à l’agonie mentale horrible et à la souffrance de l’âme, et L’ont tant affecté que
Son visage est devenu défiguré et qu’Il ne ressemblait plus à un homme. Ce
fait horrifiant est presque incroyable, mais il est clairement révélé par le Messie
dans l’Ancien Testament, et tout aussi clairement cité dans les passages sur les
souffrances et la mort de Jésus-Christ dans le Nouveau Testament.
« Alors Pilate fit prendre et flageller Jésus.32 Les soldats tressèrent une
couronne d’épines qu’ils mirent sur Sa tête »33 (Jean 19:1-2).
32. La flagellation même était violente, inhumaine. Le fouet était souvent fait de lanières de cuir
attachées à un manche. Parfois attachées aux extrémités des lanières il y avait des pièces de métal
ou de pierre aiguisées qui coupaient et lacéraient la chair de la victime, et transformait le dos en
chair ensanglantée. 33. Nous avons vu des épines dans les terres bibliques d’une longueur de
cinq à sept centimètres. Quand elles étaient sèches, elles étaient fort dures, pointues et aiguisées
comme des aiguilles. Une telle « couronne », si elle était pressée sur le front, déchirait la peau dans
de nombreux endroits et produisait une douleur horrible et un filet de sang, qui poissait et emmêlait
les cheveux, ce qui donnait au visage un aspect horrible.
« Là-dessus, ils Lui crachèrent au visage et Lui donnèrent des coups de

poing ; d’autres Le giflèrent » (Matthieu 26:67). « Ils Lui ôtèrent Ses vête-
ments et Le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne
d’épines, qu’ils posèrent sur Sa tête… et ils Le raillaient… Et ils… prenaient
le roseau et le frappaient sur Sa tête » (Matthieu 27:28-30).
Dieu a permis, et Jésus a enduré ces horribles souffrances non seulement
pour réaliser le plan prophétique, mais pour souffrir pour nous. Nous
demandons : Qui d’autre que le vrai Messie voudrait être un tel Messie ?
Avant la croix, mais en chemin vers elle, Son visage fut défiguré ; sur la
croix Son corps fut déformé, pour que la réalisation de la prophétie soit
achevée. La transpiration ensanglantée, les traces de la couronne d’épines,
les crachats sur le visage, et les coups sur la tête déformèrent Son visage ;
la flagellation, les coups, les clous qui perçaient Ses mains et Ses pieds, sa
dislocation sous le poids du corps sur la croix, et le coup de lance final qui
perça Son côté, déformèrent Son corps. Ajoutez l’angoisse mentale extrême
et le chagrin de l’âme, et le résultat c’est un homme si défiguré qu’Il ne res-
semblait plus à un homme. Combien Il a aimé, combien Il a payé pour notre
rédemption !
Alors que nous contemplons humblement l’intensité des souffrances
terribles du Sauveur, que notre cœur soit rempli de honte et de tristesse car
nos péchés en sont la cause, et ayons un amour plus grand et une gratitude
éternelle pour Lui qui a souffert tout cela pour nous.
(3) Un message qui se PROPAGERA et qui ÉTONNERA beaucoup de
nations, Ésaïe 52:15 :
« De même Il purifiera par l’aspersion beaucoup de nations [lavera les
péchés des peuples de nombreuses nations avec le sang précieux qu’Il a
répandu pour tous sur la croix] ; devant Lui des rois fermeront la bouche ;
car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils comprendront ce qu’ils
n’avaient pas entendu ».
Dieu a conçu une manière unique d’attirer l’attention, gagner les âmes,
et gagner la dévotion de l’homme. Lui-même, par Son Fils, a souffert si
durement, ce qui créa un tableau si horrible qu’il a IMPRESSIONNÉ TOUS
LES ÂGES. Le souvenir du Calvaire choque les plus endormis, affecte les
plus endurcis, réveille les plus léthargiques. Les hommes comprennent
maintenant l’amour de Dieu et aussi Sa sagesse : le CALVAIRE les révèle.
Les hommes voient la grâce de Dieu et aussi comment Dieu peut rendre
justice aux pécheurs qui croient. La grâce de Dieu est simplement Dieu dans
le Christ, Son pouvoir vivant dans les âmes leur permettant d’observer faci-
lement les commandements. « Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a fait
devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu »
(2 Corinthiens 5:21). Le CHOC produit par l’Évangile en amènera beaucoup
à croire.
(4) Un message qui NE SERA PAS CRU par Israël, Ésaïe 53:1 :
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? À qui le bras de l’Éternel s’est-il
révélé ? »
Si étrange que cela paraisse, bien que le message choquant d’un Messie
souffrant réveille en sursaut beaucoup de nations, il ne trouvera toutefois
que quelques croyants parmi le peuple même du Messie, les Juifs, et peu
de croyants parmi les Gentils. « Mais étroite est la porte et resserré le che-
min qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent » (Matthieu 7:14).
Dans le Nouveau Testament nous lisons la réalisation de cette prophétie :
« Malgré tant de miracles qu’Il [Jésus] avait faits devant eux, ils ne croyaient
pas en Lui, afin que soit accomplie la parole dite par le prophète Ésaïe : Sei-
gneur, qui a cru à notre prédication ? et à qui le bras du Seigneur a-t-il été
révélé ? » (Jean 12:37-38).
(5) En ce qui concerne la naissance surnaturelle et la croissance spiri-
tuelle du Messie, Ésaïe 53:2 dit ceci :
« Il [Jésus] s’est élevé devant Lui [le Père] comme un rejeton [une jeune
plante], comme une racine qui sort d’une terre aride [lorsque Christ est né,
il n’y avait pratiquement pas de sagesse ni d’intelligence spirituelle dans le
monde] ». L’Esprit est ce qui arrose et nourrit ceux d’entre nous qui sont
spirituels, pour que nous puissions vivre plus de la présence de Dieu pendant
que Christ grandit en nous.34 Christ est arrivé dans un monde de noirceur
sans eau ni nourriture spirituelle, une terre très aride.35 Il était le seul être
humain en qui la Trinité vivait à l’époque.36
La naissance du Christ était miraculeuse de plus d’une manière. L’un des
miracles de Sa naissance était le fait de naître d’une vierge. Notez aussi ce
paradoxe : Sa croissance surnaturelle, et toutefois naturelle – « Il s’est élevé »
(normalement, comme les autres êtres humains) toutefois tout se passera
« devant Lui », c’est-à-dire, le Messie grandira dans la présence de Jéhovah
dans sa vie. Il ne devra rien à Son environnement naturel, car le Messie sera
« un rejeton… qui sort d’une terre aride ». « Un rejeton » c’est-à-dire qu’Il
sera miséricordieux envers le monde de pécheurs s’ils se repentent, et patient
envers eux lorsqu’ils recherchent la croissance spirituelle. Le Messie était
une plante robuste et précieuse puisqu’il « n’y a sous le ciel aucun autre nom
34. Psaume 36:8-10, 46:5, Ésaïe 12:3, 44:3-5, 55:1, Jérémie 17:13, Ézéchiel 47:1-12, Jean 6:35,
7:37-39, 10:9, Apocalypse 21:6, 22:1-2, 17 35. Psaume 107:35-37, Ésaïe 32:2-3, 44:2-4, Osée 10:12
36. Matthieu 1:18-20, 23, 9:2-8, 12:18, 28, 15:30-31, Luc 2:40, 4:1, 5:24, Jean 1:4, 14, 16, 3:15-16, 34-36,
5:25-26, 6:33, 35, 47, 63, 10:30, 37-38, 11:25-26, 14:6, 8-11, Actes 10:38, Romains 8:29
qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés »
(Actes 4:12). Ceci Le rend plus précieux que toute autre personne dans le
monde. parce qu’Il est la seule source de la vie éternelle. Il est Le plus robuste,
croissant grâce aux soins attentifs du Père Céleste et sous le regard du monde
de l’époque. Dieu soit loué, nous avons le récit qui parle de Dieu présent en
Christ dans ce monde, et gloire à Dieu, les saints de Dieu qui sont encore
dans ce monde sont, à travers Christ, exactement comme Il était – d’exactes
reproductions du « Grain ». Il a dit « Celui qui croit en Moi fera aussi les
œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes » (Jean 14:12). C’est possible
parce que Dieu en Christ vit dans d’autres corps humains. La présence de
la Trinité est vivante et agit dans Ses saints jusqu’à ce jour, et il en sera ainsi
jusqu’à ce qu’Il revienne.
Encore une fois, Il croîtra au milieu de la pénurie spirituelle d’Israël,
dans un désert de dureté, de péché et de manque de foi, ce qui constitue les
ténèbres et l’aridité spirituelles.37 Mais ce sera un processus normal – « Il s’est
élevé [grandira] ». Il ne fera pas irruption dans le monde tout à coup, dans
une splendeur soudaine d’audace et de succès. Au contraire, Il se conformera
à la loi lente et silencieuse de la croissance de Dieu.
N’est-ce pas étonnant que Dieu ait annoncé la manière de Son avènement
sur la terre, et la « croissance » de Son enfance, ainsi que la spiritualité de
Son enfance ? Et, voici, quand le Messie est venu, tout a été réalisé exacte-
ment comme il avait été annoncé. Le Messie n’est PAS venu en tant que roi
adulte puissant, avec élan et splendeur ; ceci est réservé pour Son second
avènement.
Dans le Nouveau Testament nous lisons au sujet de l’enfant Jésus : « Or,
l’enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Il était rempli de sagesse, et la grâce
[qui est la Puissance, la vie] de Dieu était sur Lui (Luc 2:40).
(6) La génération du Messie ne verra pas et n’appréciera pas Sa gran-
deur, comme le prédit Ésaïe 53:2 :
« Il n’avait ni apparence, ni éclat pour que nous le regardions, et Son
aspect n’avait rien pour nous attirer ».
Quand le Messie est venu, le peuple, en cherchant un roi puissant et un
réformateur politique, fut déçu de Lui. Les hommes n’ont pas vu Sa beauté –
la beauté de la sainteté – ni compris Sa mission. Il ne S’est pas conformé à
l’ideal du monde.
En se trompant dans la lecture des prophéties, le peuple n’a rien trouvé
de charmant ni d’attirant en Lui, le Serviteur de Jéhovah. L’œuvre du Messie
lors de Son premier avènement, faisant de Lui « une offrande expiatoire »
37. Matthieu 12:42, Luc 11:24
était chose bien différente de l’idée qu’ils se faisaient de ce que le Messie

devait être.
C’est pourquoi :
(7) IL a été MÉPRISÉ et REJETÉ par les hommes, Ésaïe 53:3 :
« [Il est] méprisé et rejeté des hommes, homme de douleur et connaissant
la souffrance ; et nous avons détourné nos visages de Lui ; Il était méprisé, et
nous n’avons eu pour Lui aucune estime ».
« Rejeté des hommes » signifie également rejeté des hommes de haut
rang. C’est-à-dire, Il a eu peu d’hommes « importants », de position élevée,
peu d’hommes de distinction, pour Le soutenir et soutenir Son programme
avec leur autorité et leur influence.
Et donc il en était ainsi dans la vie de Jésus-Christ. Le récit suivant du
Nouveau Testament révèle ces faits :
Les Pharisiens (en parlant à certains de leurs partisans) dirent : « Est-ce
que vous aussi vous avez été séduits ? Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des
Pharisiens qui ait cru en Lui ? » (Jean 7:47-48, voir le contexte).
Qui sinon le Dieu infini, qui connaît la fin depuis le début, oserait con-
cevoir une prophétie comme celle-là, présenterait le Messie sans l’appui des
chefs du peuple ? Mais l’histoire a complètement confirmé la véracité de
cette prophétie.
(8) Le Messie sera connu en tant qu’HOMME DE DOULEUR, frappé
par Dieu, affligé, d’après Ésaïe 53:3-4 :
« … homme de douleur et connaissant la souffrance ; et nous avons
détourné nos visages de Lui… nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et
affligé ».
Ce qui est souligné ici, et qui s’est tout à fait réalisé, est que le Messie sera
un homme qui souffrira beaucoup dans Son coeur.
La douleur de Jésus ne provenait pas seulement de ce qu’Il souffrait des
maux de l’humanité avec compassion, mais aussi parce qu’Il a été rejeté alors
qu’Il était venu pour bénir. Sa douleur était accablante lorsque le peuple
L’a rejeté et a continué à vivre, perdu et condamné. Et Il a souffert encore
plus quand des hommes d’importance se sont détournés de Lui – « [ont]
détourné [leurs] visages de Lui ».38 Au lieu de L’estimer ils L’ont ignoré, « [ils
n’avaient] eu pour Lui aucune estime », ils l’ont traité comme un moins que
rien. « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:11).
Le pire est que le peuple a pensé qu’Il était « frappé de Dieu » – sans se
rendre compte qu’il souffrait pour les sauver, et qu’Il s’est permis « [d’être
une] malédiction » pour qu’Il puisse sauver ceux pour lesquels Il souffrait.
38. Matthieu 27:24, Jean 3:1-2
« Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédic-

tion pour nous – car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois »
(Galates 3:13, Deutéronome 21:23).
(9) Les SOUFFRANCES que le Messie A SUBIES POUR AUTRUI,
Ésaïe 53:4-6, 8, 10-12 :
« Certes, ce sont NOS souffrances qu’Il a portées, c’est de NOS douleurs
qu’Il s’est chargé [Ésaïe 53:4]… Il était blessé pour NOS péchés, brisé pour
NOS iniquités ; le châtiment qui NOUS donne la paix [de Dieu] est tombé
sur LUI, et c’est par SES meurtrissures que NOUS sommes guéris [Ésaïe
53:5]… l’Éternel a fait retomber sur LUI l’iniquité de NOUS tous [Ésaïe
53:6]… [Il était] frappé pour les péchés de MON PEUPLE [Ésaïe 53:8]…
[l’Éternel] a livré Sa vie en sacrifice pour le péché [Ésaïe 53:10]… Il se char-
gera de LEURS iniquités [Ésaïe 53:11]… Il a porté les péchés de beaucoup
d’hommes [Ésaïe 53:12].39
Le fait extraordinaire de ce chapitre est : les souffrances subies pour
autrui par le Messie. Ce chapitre merveilleux contient seulement douze
versets, mais il annonce quatorze fois la doctrine du sacrifice pour tout
péché humain. Toute cette section (Ésaïe 52:13-53:12) est imprégnée de cette
idée, et le mystère ne fut jamais résolu jusqu’à ce que le Seigneur Jésus soit
« devenu péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21) et qu’Il soit « mort pour
nos péchés » (1 Corinthiens 15:3).
Jéhovah « a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53:6). Le
Messie était le Rédempteur divin sur lequel sont retombés tous les rayons
enflammés du jugement qui seraient retombés sur l’humanité. Quelle
merveille est la grâce de Dieu qui a donné Son Fils pour l’expiation de nos
péchés ! Donc la croix est devenue tout de suite l’humiliation la plus pro-
fonde du Christ, et cependant Sa gloire la plus élevée – ainsi que le moyen
convenu d’apporter le salut aux hommes.
Lorsque le Seigneur Jésus est arrivé, Il a réalisé ces prophéties messiani-
ques par Sa mort expiatoire sur la croix : « Lui qui a porté nos péchés en Son
corps sur le bois » (1 Pierre 2:24).
(10) Le Messie souffrira VOLONTAIREMENT et sans se plaindre,
Ésaïe 53:7 :
« Il a été maltraité et affligé, et Il n’a pas ouvert la bouche, semblable à
l’agneau qu’on mène à la boucherie, a une brebis muette devant ceux qui la
tondent ; Il n’a pas ouvert la bouche ».
D’autres victimes expriment normalement des murmures ou des plaintes,
39. Quiconque essaie d’échapper à la vérité en ce qui concerne le sacrifice expiatoire du Messie pour
nos péchés n’y parviendra pas, malgré tous ses efforts, parce que l’auteur divin l’a montré si souvent
et de façon si différente.
surtout quand elles sont injustement maltraitées – mais pas le Messie souf-
frant. Il S’est volontairement soumis à Sa tâche convenue, à savoir « porter
nos péchés » et a été mené comme un agneau à la boucherie. Dans un silence
sublime et immense, le Messie souffrira jusqu’à la fin, parce que Jéhovah le
veut. Et ici nous contemplons le mystère insondable de l’amour infini.
Dans le Nouveau Testament, lorsque Jésus-Christ a été frappé, accusé
faussement, maltraité, qu’on s’est moqué de Lui, qu’on Lui a craché dessus,
qu’Il a été persécuté, malmené, flagellé et crucifié, il n’y avait aucun signe
de ressentiment, aucune accusation contre Ses bourreaux, aucune plainte,
sinon une prière.
Après que beaucoup de faux témoins se furent présentés contre Lui, le
grand prêtre dit : « Ne réponds-tu rien ? … [Mais] Jésus garda le silence »
(Matthieu 26:59-63).
Voici la prière de Jésus tandis qu’Il souffrait les supplices de la crucifixion :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).
Tout ce processus est si exceptionnel, si contraire à la nature et à l’expé-
rience humaine, qu’on ne peut que s’étonner, frappés par la prophétie étrange
et par sa réalisation encore plus remarquable.
(11) Quand le Messie sera sorti de prison et à Son jugement, Il N’AURA
AUCUN AVOCAT pour plaider Sa cause, aucun ami pour témoigner de
Son Innocence, Ésaïe 53:8 :
« Il a été emporté de la détention et du jugement ; et de Sa génération, qui
racontera ? »
Le Sanhédrin avait coutume, lorsque la peine de mort était encourue,
d’appeler ceux qui savaient quelque chose en faveur de l’accusé à se présenter
pour témoigner. Ceci n’a pas été fait pendant le procès contre Jésus de Naza-
reth, bien au contraire, Son simulacre de procès s’est déroulé en toute hâte
et en pleine contradiction avec leurs propres règles, et à l’encontre de toute
norme de droit et de justice.
Jésus dut comparaître, seul, non défendu devant la hiérarchie juive cor-
rompue et devant les représentants du pouvoir des Gentils, le plus important
de la terre à cette époque. Personne ne s’est présenté pour Le défendre. Judas
Le trahit ; Pierre Le renia en jurant ; et les autres disciples « L’abandonnèrent
et prirent la fuite » (Matthieu 26:56). Et plusieurs femmes qui avaient accom-
pagné Jésus pour Le servir pendant le temps de Son ministère « regardaient
de loin » quand Il fut crucifié (Matthieu 27:55). À l’heure où il avait le plus
besoin d’aide, en parlant en termes humains, PERSONNE NE L’A SOUTENU.
Plus tard, après les heures épuisantes, quand les souffrances avaient engourdi
Son corps brisé, il est vrai que Marie Sa mère, quelques femmes fidèles, et
Jean Son disciple bien-aimé « sont restés à côté » de la croix ; mais pendant
Son procès et les premières heures de Sa crucifixion Il fut abandonné – ab-
solument seul. Jamais dans l’histoire du monde il n’y a eu une personne aussi
complètement abandonnée par ses amis et ses proches que Jésus.
Jésus fut arrêté, non PAS par de vrais fonctionnaires, mais par une foule,
la populace : « … une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée
par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple » (Matthieu
26:47). Même Jésus commenta le manque de cohérence de leurs actions :
« Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons,
pour vous emparer de Moi. J’étais tous les jours assis dans le temple, J’ensei-
gnais et vous ne vous êtes pas saisis de Moi. Mais tout cela est arrivé afin que
les écrits des prophètes soient accomplis » (Matthieu 26:55-56).
De faux témoins ont été obligés de témoigner contre Lui « pour Le faire
mourir » (Matthieu 26:59) et Il fut jugé la nuit, une chose tout à fait illégale.
À la cour romaine, lorsque Pilate chercha en vain un motif pour Le con-
damner justement, il demanda au peuple : « Mais quel mal a-t-Il fait ? » Les
seules réponses obtenues ont été les cris insensés de la foule, incités par leurs
chefs : « Qu’Il soit crucifié ! … Qu’Il soit crucifié ! » (Matthieu 27:22-23).
Alors, lorsque Pilate vit que les mots de la raison et de la justice ne préva-
laient pas, et qu’un « tumulte » pire se développait, il se lava lâchement les
mains de l’affaire et leur livra Jésus pour qu’ils puissent Le crucifier (Mat-
thieu 27:22-26). Ceci fut la pire erreur judiciaire dans les annales de toute
l’histoire.
L’innocence du Christ fut non seulement attestée par Pilate : « Je ne trouve
point de crime en Lui » (Jean 19:6) – mais aussi par le prophète messianique
d’antan : « Il n’avait commis aucune violence, et… il n’y avait pas de fraude
dans Sa bouche » (Ésaïe 53:9).
(12) Au moment de Sa mort, l’humiliation du Messie devait finir ; les
hommes avaient « assigné Sa sépulture avec les méchants », mais la provi-
dence la Lui donna « avec les riches » Ésaïe 53:9 :
« On Lui avait assigné Sa sépulture avec les méchants, et dans Sa mort Il
a été avec les riches ».
Étant mort comme un criminel, normalement Son cadavre aurait dû
être jeté au-dessus du mur pour être brûlé comme les ordures dans les feux
de Topheth (à l’ouest de Jérusalem) ; mais quand Ses souffrances prirent
fin, aucune autre indignité ne fut permise sur Son corps inanimé. Et cette
coïncidence remarquable est vraiment merveilleuse si nous pensons que les
dirigeants juifs auraient donné à Jésus les mêmes funérailles déshonorantes
que celles accordées aux deux brigands, mais les autorités romaines livrèrent
Son cadavre à Joseph d’Arimathée, « un homme riche » (Matthieu 27:57-60),

qui l’inhuma dans son sépulcre dans son propre jardin. Et tout de suite, nous
voyons l’harmonie entre le récit de l’Évangile et les mots prophétiques qui ne
pouvait être que l’œuvre de Dieu qui inspire sa prophétie et sa réalisation,
étant donné qu’aucun plan humain n’aurait pu les harmoniser.
La raison donnée pour Son enterrement honorable, si différent de ce qui
avait été planifié ou décidé pour Lui par ses ennemis, est « qu’Il n’avait com-
mis aucune violence, et qu’il n’y avait pas de fraude dans Sa bouche » – autre
réitération de l’INNOCENCE absolue de la victime divine.
Lisez de nouveau très attentivement dans le Nouveau Testament le récit
des funérailles de Jésus pour en trouver la réalisation parfaite :
« Le soir venu, arriva un homme riche d’Arimathée nommé Joseph, qui
était aussi disciple de Jésus. Il se rendit chez Pilate et demanda le corps de
Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Joseph prit le corps, l’enveloppa
d’un linceul blanc et le déposa dans son sépulcre neuf » (Matthieu 27:57-60).
(13) Après que l’âme et le corps du Messie auront été offerts pour le
péché, Dieu « prolongera Ses jours » dans la RÉSURRECTION ; et Il
verra Sa descendance, les fruits de Son travail, Ésaïe 53:10 :
« Après avoir livré Sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une descen-
dance et prolongera Ses jours, et la volonté de l’Éternel s’effectuera par Lui ».
Après que le Messie S’est offert comme offrande expiatoire, Dieu « prolon-
gea Ses jours » dans la résurrection et Il « verra une DESCENDANCE » – les
âmes sauvées – comme le résultat de Son sacrifice.
La réalisation de ce paradoxe, comme nous l’avons déjà indiqué, se trouve
dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ, qui « est mort pour nos
péchés, selon les Écritures… [et] ressuscité le troisième jour, selon les Écri-
tures » (1 Corinthiens 15:3-4).
La résurrection du Messie est en harmonie avec les autres Écritures de
l’Ancien Testament, tel que le Psaume 16:10 : « Car Tu n’abandonneras pas
Mon âme au séjour des morts [enfer] ; et Tu ne permettras pas que Ton
bien-aimé voie la corruption [putréfaction] ».
En plus, la volonté de Dieu prospérera dans la main du Messie – le Messie
réalisera avec zèle la volonté de Dieu, et Il apportera en effet le salut et la
justice à Israël et aussi aux nations du monde (Ésaïe 42:4).
Le Nouveau Testament ne nous décrit pas seulement la glorieuse résur-
rection du Christ, mais aussi le commencement de Son ministère après Sa
résurrection – œuvrant à travers Ses disciples – par laquelle des multitudes
ont été sauvées.
Actes 2:41 : « Trois mille âmes » ont été sauvées et ajoutées à l’Église. Actes
4:4 : « beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole crurent, et le nombre

des hommes s’éleva à environ cinq mille ».
Pendant les vingt derniers siècles de l’histoire ecclésiastique, des millions
ont cru au Christ et ont été sauvés. Le Christ en effet a VU Sa DESCEN-
DANCE, et la volonté de Dieu prospère dans Sa main. L’Évangile du Christ,
après Son second avènement, finira par arriver au triomphe final et complet,
et ensuite « la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le
fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Vraiment, le chef
de notre Salut conduit « beaucoup de fils à la gloire » (Hébreux 2:10).
(14) Dieu non seulement sera « satisfait » du sacrifice du Messie, mais
aussi en connaissant le Messie, beaucoup seront JUSTIFIÉS, Ésaïe 53:11 :
« Il verra du fruit du travail de Son âme, et sera satisfait. Par la connais-
sance qu’ils auront de Lui, Mon Serviteur juste justifiera beaucoup d’hom-
mes, et Il se chargera de leurs iniquités ».
Ici on nous donne une prédiction de la vérité formidable, si pleinement
développée par Paul dans le Nouveau Testament, de la JUSTIFICATION
PAR LA FOI, le salut par la grâce – parce que le Christ est mort pour nos
péchés et a acheté la rédemption totale pour tous. Cette vérité de la justifica-
tion par la foi est la grande vérité centrale du Nouveau Testament.
« … justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient…
et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption
qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:22-24).
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi »
(Éphésiens 2:8-9, Romains 4:5-6, 5:15-19, Tite 3:5).
Pour que nous nous souvenions que TOUTE grâce accordée aux croyants
se base sur le sacrifice du Messie, on nous rappelle de nouveau qu’« Il se
chargera de leurs iniquités ». Il y a là une antithèse qui suggère l’idée de
l’échange ou de la substitution mutuelle ; ils recevront Sa justice, et Il portera
le poids lourd de leurs iniquités.
Ceci bien sûr est en accord avec le Nouveau Testament : « Celui [le Christ]
qui n’a point connu le péché, Il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin
que nous [pécheurs] devenions en Lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:21).
(15) Une CIRCONSTANCE étrange de la mort du Messie est décrite,
Ésaïe 53:12 :
« Il a été compté parmi les malfaiteurs, et… Il a porté les péchés de beau-
coup d’hommes, et… Il a intercédé pour les pécheurs ».
Tout comme la mention de la distribution des vêtements du Messie dans le
Psaume 22, nous avons ici un incident concomitant qui révèle le vrai DÉTAIL
dans la prophétie, qui la rend authentique ; car les détails de la prophétie sont
les signes qui tout de suite démontrent son origine divine – c’est-à-dire, si
la réalisation s’harmonise avec la prophétie. Il S’est permis, volontairement,
d’être inclus parmi les brigands, révélant encore une fois la volonté du Messie
de souffrir TOUT ce que le Père avait prévu pour Lui.
Il est intéressant de rappeler que le Christ-même cita ce passage des Écri-
tures (Ésaïe 53:12) juste avant Sa crucifixion :
« Car, Je vous le dis, ce qui est écrit doit s’accomplir en Moi : Il a été
compté parmi les malfaiteurs » (Luc 22:37).
Cette prophétie et sa réalisation deviennent un de ces accomplissements
remarquables des prophéties dans la passion de notre Sauveur, à savoir que
le Christ serait crucifié entre deux brigands (littéralement des « voleurs »,
Matthieu 27:38).
On a déjà beaucoup parlé des souffrances du Messie endurées pour nous
dans ce chapitre (Ésaïe 53). Dans le dernier verset de celui-ci, ce fait-là est de
nouveau souligné : « Il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et… Il a
intercédé pour les pécheurs ».
Ceux qui connaissent le Nouveau Testament se rappelleront beaucoup
de passages des Écritures qui ont signalé que le Christ est mort pour autrui.
Nous n’en citons que deux :
« Mais maintenant, à la fin des siècles, Il [le Christ] a paru une seule fois
pour abolir le péché par Son sacrifice… de même aussi le Christ, qui S’est
offert une seule fois pour porter les péchés d’un grand nombre » (Hébreux
9:26, 28).
« Le Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, Lui juste pour des
injustes, afin de vous amener à Dieu » (1 Pierre 3:18).
On a beaucoup écrit pour démontrer les merveilles de la prophétie mes-
sianique dans ce chapitre (Ésaïe 53), et la réalisation par la mort expiatoire
de Jésus-Christ comme elle est décrite dans le Nouveau Testament. Nous
croyons qu’en touchant les aspects importants, tel que nous l’avons fait, et
en attirant de nouveau l’attention sur ces phénomènes, ces miracles publiés,
la foi de beaucoup sera soit suscitée soit confirmée par le caractère surna-
turel des prophéties et aussi dans sa réalisation. Ceci démontre clairement
que les Écritures contiennent la marque de Leur auteur divin – la marque
du Paradis, l’empreinte de l’éternité. Donc, il est impossible d’imaginer que
quelqu’un puisse croire que la ressemblance (entre les faits et les détails les
plus minutieux de cette représentation prophétique dans Ésaïe chapitre 53,
annoncée des siècles avant Son avènement, et le récit de Sa vie, Sa mort et
Sa résurrection glorieuse, telles que narrées dans les Évangiles) puisse être le
fruit d’un simple hasard ou d’une pure coïncidence.
V. LES PROPHÉTIES DÉCRIVANT

LES RÔLES DU MESSIE
LE CHRIST L’OINT DU SEIGNEUR
Les deux mots « Christ » (Grec – « Christos ») et « Messie »
(Hébreux – « Ha-mashiah ») signifient « Celui qui est oint ».40 Depuis la
chute de l’homme, et la séparation d’avec Dieu qui en a résulté,41 l’humanité a
eu besoin d’un médiateur, un rédempteur qui puisse remplir les trois besoins
principaux de l’homme :
(1) Le péché a laissé l’homme dans des ténèbres spirituelles, ignorant de
Dieu ; à cause de ceci, l’homme a besoin de la connaissance de la Parole, de la
Volonté et des façons de faire de Dieu : donc, l’homme a besoin du Sauveur.
(2) Le péché a laissé l’homme coupable, perdu, séparé de Dieu ; donc, il a
besoin du pardon du péché, d’une restauration de l’âme juste et repentante,
de la restauration de la compagnie divine et un moyen d’éviter les tourments
des flammes éternelles de l’enfer. Pour ceci, l’homme a besoin d’un sacrifica-
teur (prêtre) céleste.
(3) Le péché, qui est une rébellion contre le gouvernement de Dieu, a
laissé l’homme avec une nature rebelle qui s’exprime dans son antagonisme
envers les autres. Comme l’homme est une créature déchue, il n’a pas seule-
ment besoin d’un roi, mais d’un roi divin, saint.
À l’époque de l’Ancien Testament, Dieu a satisfait ces trois besoins princi-
paux de l’humanité par le biais de Ses prophètes, sacrificateurs et rois choisis.
Mais tous les instruments humains sont imparfaits et échouent – donc Dieu
a conçu dès l’origine qu’Il offrirait le prophète, sacrificateur, sauveur et roi
parfait pour l’humanité dans Son Fils unique parfait et engendré par Lui
(Lui-même, Emmanuel, Dieu avec nous).
À l’époque de l’Ancien Testament, ceux qui remplissaient ces trois
rôles – prophètes, sacrificateurs et rois – étaient consacrés par une onction
d’huile ; prophètes (1 Rois 19:16) ; sacrificateurs (Exode 29:21, Lévitique
8:12), rois (1 Samuel 10:1, 16:12-13).
40. Pour des exemples de l’emploi de « oint » dans l’Ancien Testament, voir le Lévitique 4:3, 5,
Psaume 2:2, Daniel 9:24, 1 Samuel 2:10. Le mot « oint » apparaît le plus souvent dans le Lévitique,
les livres 1 et 2 de Samuel et dans les Psaumes. Le terme « Messie » (oint) est appliqué au principal
sacrificateur (Lévitique 4:3, 5, 16 et 6:15), qui était une représentation du Christ, notre Principal
Sacrificateur. Il apparaît 18 fois dans les livres 1 et 2 de Samuel, mais pas toujours avec la connotation
messianique. Il se trouve 10 fois dans les Psaumes, mais encore une fois, pas toujours avec le sens
messianique. Les Psaumes 2:2, 20:7, 28:8, 84:10, 89:52, 132:10, 17 sont messianiques. Les Psaumes
2:2 et Daniel 9:25, 26 sont les passages principaux qui font mention du futur Messie. 41. Genèse
2:16-17, 3:1-19, 6:5, 8:21, Job 15:14-16, 25:4-6, Psaume 14:1-3, 94:11, Ésaïe 53:6, 64:6, Jérémie 17:9-10,
Matthieu 15:19, Marc 7:21-23, Romains 3:23, 5:12-19, 8:7-8, I Corinthiens 15:21-22, 47, Galates 5:17,
19-21, Éphésiens 4:22, Colossiens 2:13, 3:5-7
(1) LE CHRIST COMME PROPHÈTE

Le prophète de l’Ancien Testament représentait Dieu pour la nation, et
livrait Ses paroles et Son message aux peuples. Quand le Messie arriverait,
Il représenterait Dieu parfaitement, complètement en personne, et aussi en
paroles, pour le peuple d’Israël et le monde. Quand Jésus est venu, Il a donné
la preuve qu’Il était le Prophète parfait de Dieu :
« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père,
est Celui qui L’a fait connaître [révélé, manifesté] » (Jean 1:18).
« Celui qui M’a vu a vu le Père… Ne crois-tu pas que Je suis dans le Père,
et que le Père est en Moi ? Les paroles que Je vous dis ne viennent pas de
Moi-même ; le Père, qui demeure en Moi, accomplit Ses œuvres » (Jean
14:9-10).
Comme prophète, le futur Messie sera comme Moïse
« Je leur susciterai du milieu de leurs frères un Prophète comme toi
[Moïse], Je mettrai Mes paroles dans Sa bouche, et Il leur dira tout ce que
Je Lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas Mes paroles qu’Il dira
en Mon nom, c’est Moi qui lui en demanderai compte » (Deutéronome
18:18-19).
Moïse était un serviteur obéissant de Dieu, et il a été choisi, parmi tous les
autres prophètes, pour représenter le ministère prophétique du futur Messie.
Dans ces faits significatifs, le Christ était un prophète « comme Moïse »,
Moïse était un LÉGISLATEUR, un LEADER, un ROI (chef), un SAUVEUR,
un PROPHÈTE (le porte-parole de Dieu), et un INTERCESSEUR pour le
peuple, avec lequel Dieu parla face-à-face ; donc il n’est pas apparu de pro-
phète comme Moïse en Israël (Deutéronome 34:10-12, Nombres 12:6-8). Il
était le seul homme de l’histoire juive qui ait exercé les rôles de prophète,
sacrificateur (prêtre) et roi en un seul ministère.
Quand ils ont vu le miracle de Jésus nourrissant cinq mille personnes avec
quelques pains et poissons, les gens en effet ont eu raison de dire (Jean 6:14) :
« Celui-ci est vraiment le PROPHÈTE qui doit venir dans le monde ». « Le
prophète » est aussi mentionné dans l’Évangile selon Jean 1:21.
Bien que Moïse fut grand, le Christ était infiniment plus grand. Moïse
comme « serviteur » était fidèle ; le Christ, comme « Fils », était le PRO-
PHÈTE parfait et omniscient (Hébreux 3:5-6), « qui a été fidèle à Celui qui
L’a établi » (Hébreux 3:2).
Pierre a résumé son sermon dans le temple par ces mots : « Moïse a dit :
Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme
moi ; vous L’écouterez en tout ce qu’Il vous dira. Mais quiconque n’écoutera
pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple » (Actes 3:22-23).
D’autres allusions ont été faites dans les deux testaments au ministère pro-
phétique du Christ. Ésaïe 61:1 et aussi Luc 4:18 font mention du ministère
prophétique du Christ, et les deux passages reflètent la même chose :
« L’Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu’Il M’a oint pour annoncer
de bonnes nouvelles aux pauvres ; Il M’a envoyé pour guérir ceux qui ont
le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés » (Luc 4:18).
(2) LE CHRIST COMME SACRIFICATEUR (PRÊTRE)
Le sacrificateur de l’Ancien Testament, choisi par Dieu, représentait le
peuple devant Dieu et offrait des sacrifices pour leurs péchés. Il avait aussi
un ministère de compassion pour « les ignorants et les égarés » (Hébreux
5:1-2). Ce sacerdoce, dont Aaron a été le premier grand sacrificateur, était
imparfait, car les sacrificateurs étaient pécheurs eux-mêmes et donc ils
devaient offrir des sacrifices pour leurs propres péchés et ensuite pour
ceux du peuple (Hébreux 5:3, 7:27-28, 9:7). En plus, leur sacerdoce a duré
très peu ; il a été interrompu fréquemment par la mort (Hébreux 7:23). Et
aussi, les offrandes qu’ils faisaient étaient simplement des symboles, « car
il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés »
(Hébreux 10:4).
Mais avec le CHRIST, le Grand Sacrificateur nommé par Dieu, nous avons
non seulement le Grand Sacrificateur parfait qui vit pour toujours, mais Il
s’est offert LUIMÊME pour nos péchés, l’offrande parfaite, l’expiation com-
plète, une fois pour toutes pour les péchés de l’humanité !
« Il nous convenait, en effet, d’avoir un Souverain Sacrificateur comme
Lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les
cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs [de l’ancienne
alliance], d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés,
ensuite pour ceux du peuple, car ceci Il l’a fait UNE FOIS pour toutes en
s’offrant LUIMÊME. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des
hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la
loi établit le FILS [notre Grand Sacrificateur], qui est parfait pour l’éternité »
(Hébreux 7:26-28, 9:11-14, 25-26).
Donc, par cette offrande parfaite sur la croix, le Christ « a amené à la
perfection pour toujours » ceux qui sont sauvés par la foi en Lui (Hébreux
7:23-28, 9:25-28, 10:10-14). La plupart de l’Épître aux Hébreux est dédiée
au fait que par Jésus le Christ, Dieu nous a donné Son SACRIFICATEUR
SOUVERAIN parfait, qui a fait l’offrande parfaite pour expier les péchés
du monde, et donc pour donner la vie éternelle à tous ceux qui L’acceptent
comme leur substitut et Sauveur. Le Messie a donné Son corps et aussi Son
âme comme offrande pour le péché et les pécheurs (Ésaïe 53:5, 10).42
La prêtrise d’Aaron présentait constamment au peuple ses besoins d’expia-
tion des péchés, et la rémission des péchés ne pouvait être obtenue que par
le versement du sang (Hébreux 9:22), mais la personne choisie pour repré-
senter le sacerdoce ÉTERNEL du Messie n’était pas Aaron, mais Melchisédek
(Hébreux chapitre 5-7, Psaume 110:4). Melchisédek comme le modèle du
Christ présente un sacerdoce invariable, éternel (Hébreux 7:3 : « Il demeure
sacrificateur à perpétuité »).
(3) LE CHRIST COMME ROI
« C’est Moi qui ai oint Mon roi sur Sion, Ma montagne sainte ! »
(Psaume 2:6).
Comme l’homme n’est pas seulement un individu, mais aussi une
entité sociale, il a besoin d’un ROI (gouvernement) pour superviser sa vie en
communauté. Donc Dieu, qui a régné d’abord sur le peuple d’Israël par les
patriarches, ensuite par les « chefs » (dirigeants, comme Moïse et Josué) et
plus tard par les « juges », a fini par consentir à leur donner des ROIS. Dans
le Messie de Dieu nous avons le ROI parfait – le « Roi des rois et le Seigneur
des seigneurs » qui aura un règne juste et salutaire.
« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où Je susciterai à David un Germe
juste, un Roi, qui régnera et prospérera, et exercera le jugement et la justice
sur la terre… et voici le nom dont on L’appellera : L’ÉTERNEL NOTRE JUS-
TICE » (Jérémie 23:5-6).
« L’Esprit de l’Éternel reposera sur Lui [le Messie]… Il jugera… avec justi-
ce » (Ésaïe 11:2, 4, Zacharie 9:9, 2 Samuel 7:12-17, 1 Chroniques 17:11-14).
Dieu a choisi trois grands hommes pour représenter l’œuvre du Messie
comme prophète, sacrificateur et roi : Moïse comme prophète, Melchisédek
comme sacrificateur, et David comme roi.
Le mot « oint » se trouve dix-huit fois dans le livre de Samuel, le livre
qui raconte la vie de David. Anne, la mère de Samuel, a l’honneur d’être la
première à employer le mot « oint » en faisant mention de Celui qui vient ;
et on parle du Messie comme le Roi oint de Dieu.
42. Dans un certain sens, Le Messie a été oint pour être comme un lépreux, quand Il a porté les
péchés du monde. Vraiment, Il est « devenu le péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21). Ésaïe 53:4 sug-
gère ceci. La version française de James Darby (et la version anglaise de King James) se lit comme
suit « … nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ».
Dans le cas du Messie c’était pour NOS péchés, et non pour les Siens, qu’Il a souffert autant. La
grâce merveilleuse, c’est que le Christ a en fait accepté de souffrir une exécution pour nous, pour nos
péchés, sans qu’Il n’en ait jamais commis aucun. On pourrait conclure que le Christ, l’oint de Dieu,
n’était pas oint seulement pour être le Prophète, Sacrificateur et Roi de Dieu, mais qu’Il avait aussi
une « onction » pour être l’offrande du péché, et qu’Il est vraiment devenu PÉCHÉ pour nous. Pour
une telle grâce, un tel amour, chaque croyant doit Le remercier éternellement.
« L’Éternel… donnera la puissance à Son Roi, et Il relèvera la force de Son

Oint » (1 Samuel 2:10).
L’avènement du Messie comme roi fait habituellement référence à Son
second avènement, quand Il établira Son royaume, règne de la justice (Ésaïe
11:1-9, Michée 4:1-5).
Beaucoup de Psaumes parlent du Messie comme le futur Roi (Psaume
2, 45, 47, 72). Dans le Psaume 2 nous voyons le couronnement du Messie
comme Roi sur le Mont Sion (Psaume 2:6), et comment il reçoit les nations
en héritage (Psaume 2:8). Dans le Psaume 45 nous voyons la majesté et la
beauté du Roi, et Son épouse glorieuse. Dans le Psaume 47 nous voyons le
Messie comme DIEU, et Son couronnement comme Roi de la terre (Psaume
47:2, 7). Le Psaume 72 nous donne l’image la plus complète dans le livre des
Psaumes du futur royaume du Messie et de Son règne de justice.
(1) Le Messie est identifié comme étant le fils du roi (Psaume 72:1)
(2) La justice parfaite du Messie le Roi (Psaume 72:2-4)
(3) Le règne complet du Messie le Roi (Psaume 72:5-7)
(4) Le domaine universel du Messie le Roi (Psaume 72:8-11)
(5) La compassion divine du Messie le Roi (Psaume 72:12-14)
(6) Le règne du Messie le Roi produit la prospérité matérielle et
spirituelle (Psaume 72:15-17)
(7) La louange parfaite de Dieu, l’Éternel pendant le règne du
Messie le Roi (Psaume 72:18-19)43
43. Le Messie est aussi présenté comme le Sacrificateur-Roi : « Un Sacrificateur sur Son trône »
(Zacharie 6:13). Il est certain que le message à Josué dans le livre de Zacharie 6:12-13 regarde
au-delà de Josué vers le Messie, car il y a des déclarations dans le passage qui peuvent être réalisées
uniquement par Celui qui est plus grand que l’homme.
« Ainsi parla l’Éternel des armées, en disant : Voici l’homme dont le nom est le Rameau » (Zacha-
rie 6:12), identifiant de cette façon avec certitude le message comme messianique ; « Il sort d’une
terre desséchée » (Ésaïe 53:2), ayant une croissance naturelle toutefois surnaturelle pour un enfant ;
« Il bâtira le temple de l’Éternel » (Zacharie 6:13), que le Christ fait même maintenant (Ephésiens
2:21-22) ; « Et Il portera la gloire » (Zacharie 6:13), « une gloire comme celle du Fils unique venu
du Père [plein de grâce et de vérité] » (Jean 1:14) ; « Il s’assiéra et régnera sur Son trône » (Zacharie
6:13), comme Roi et Sacrificateur, à la manière de Melchisédek (Psaume 110:2, 4) ; « et le conseil
de paix sera entre eux deux » (Zacharie 6:13), en tant que Roi le Messie amènera la paix (Psaume
72:7, 46:10), et en tant que Sacrificateur Il amènera la paix par le sang de Sa croix (Ephésiens 1:7,
Colossiens 1:20).
Dans le livre de Jérémie 30:21 se trouve un autre passage messianique remarquable, qui donne
un témoignage semblable. Le Messie sera le Roi-Sacrificateur : Il « régnera » sur le peuple, et Il « s’ap-
prochera de Moi [Dieu] » (Jérémie 30:21) comme MÉDIATEUR parfait (1 Timothée 2:5).
En nous tournant vers le Nouveau Testament nous voyons que le « Lion de la Tribu de Juda, le
rejeton de David » (Apocalypse 5:5) – le Christ comme Roi – est aussi Celui qui a « un sacerdoce non
transmissible » (Hébreux 7:24-28).
Le Nouveau Testament témoigne que Jésus est le Messie, l’Oint de

Dieu
Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ est clairement présenté comme
étant le Prophète oint de Dieu (Jean 17:8), qui communique au peuple les
mots de Dieu, comme le Sacrificateur oint de Dieu, « qui, par l’Esprit éternel,
S’est offert Lui-même sans tache à Dieu, [pour purifier] votre conscience »
(Hébreux 9:14), et comme le futur « ROI DES ROIS, ET SEIGNEUR DES
SEIGNEURS » de Dieu (Apocalypse 19:16).
Dans l’Épître aux Hébreux 1:9 le Christ est perçu comme l’Oint de Dieu :
« Tu as aimé la justice, et Tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi… Ton Dieu T’a
OINT avec une huile d’allégresse, de préférence à Tes compagnons ».
Nous avons fait mention de Luc 4:18, où le Christ dit qu’Il était l’Oint pour
prêcher l’Évangile aux pauvres dont Ésaïe avait parlé (Ésaïe 61:1).
Dans l’Apocalypse 1:5 Jésus est présenté comme le prophète, sacrificateur
et roi : « … et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle [Prophète], le pre-
mier-né d’entre les morts, et souverain [Roi] des rois de la terre. À Celui qui
nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par Son sang [Sacrificateur] ».
Et aussi dans l’Épître aux Hébreux 1:1-3 le Christ est présenté comme
Prophète, Sacrificateur, et Roi : « Dieu, dans ces derniers temps, nous a
parlé par le Fils [Prophète]… après avoir accompli la purification des péchés
[Sacrificateur], Il S’est assis [comme Roi] à la droite de la Majesté divine dans
les lieux très hauts ».
 VOICI  LE  GERME  DE DIEU

D’autres maîtres de la Bible ont signalé le quadruple emploi remarquable
du nom messianique « le GERME » dans l’Ancien Testament et l’emploi fré-
quent de « Voici », à propos du Messie de Dieu. « Voici » est employé comme
l’« Ecce Homo » de l’Ancien Testament. Considérés ensemble, ils présentent
un portrait parfait du CHRIST tel qu’Il est décrit dans les quatre Évangiles.
Les extraits des Écritures qui utilisent les mots « Voici » et « Germe » sont
les suivants :
(1) Comme ROI
« VOICI, les jours viennent, dit l’Éternel, où Je susciterai à David un
GERME juste, un ROI, qui régnera et prospérera » (Jérémie 23:5).
« VOICI, ton Roi vient à toi » (Zacharie 9:9).
Ceci correspond à l’Évangile selon Matthieu, où le Christ est présenté
comme ROI.
(2) Comme SERVITEUR DE L’ÉTERNEL

« VOICI, Je ferai venir Mon SERVITEUR, le GERME » (Zacharie 3:8).
Ceci correspond à l’Évangile selon Marc, où le Christ est présenté comme
le SERVITEUR DE L’ÉTERNEL.
(3) Comme FILS DE L’HOMME
« Ainsi parle l’Éternel des armées : VOICI, un HOMME, dont le nom est
GERME » (Zacharie 6:12).
Ceci correspond à l’Évangile selon Luc, où le Christ est présenté comme
l’idéal et l’HOMME représentatif.
(4) Comme le FILS DE DIEU
« VOICI votre DIEU ! » (Ésaïe 40:9).
« En ce jour-là, le GERME de l’ÉTERNEL deviendra magnificence et
gloire » (Ésaïe 4:2).
Ceci correspond à l’Évangile selon Jean, où le Christ est présenté comme
le FILS DE DIEU – oui, DIEU MÊME dans la chair.
Ces quatre emplois de « GERME » sont les seuls quatre endroits dans
les Écritures hébraïques (sauf dans Jérémie 33:15, qui est une répétition de
l’idée contenue dans Jérémie 23:5-6) où le Messie est désigné par le titre « le
Germe ». Plusieurs fois le Messie est présenté dans l’Ancien Testament par le
mot « Voici » – comme pour LUI porter une attention spéciale.44
AUTRES NOMS DÉSIGNANT LE MESSIE DANS L’ANCIEN TESTAMENT
Il y a de nombreux noms pour désigner le Messie dans l’Ancien Testa-
ment ; nous ne faisons mention que de quelques-uns.
« Le Serviteur de l’Éternel »
Dans Ésaïe, le Messie est appelé fréquemment « le Serviteur de l’Éternel »,
ou « Mon Serviteur » (Ésaïe 42:1, 52:13). Comme « le Serviteur de l’Éternel
[Jéhovah] », Il est l’exemple de la justice et de la vraie humilité, le maître et le
rédempteur de l’humanité. Il réalise toute la volonté de Dieu ; donc, Il est:
44. Le Professeur Godet dit : « Comme un peintre doué, qui voudrait immortaliser pour une famille
l’image complète du père illustre, éviterait quelconque essai visant à combiner dans un seul portrait
les insignes de tous les offices qu’il avait occupés en le représentant dans le même portrait comme
général et magistrat, comme homme de science et comme père de famille ; mais préférerait peindre
quatre portraits différents. Ainsi le Saint-Esprit, pour conserver pour l’humanité l’image parfaite de
Celui qui est son représentant choisi, Dieu incarné, a employé des moyens pour imprimer dans
l’esprit des auteurs des Évangiles, quatre images différentes ».
TOUS ces quatre récits de la vie du Christ Le présentent comme le MESSIE – le parfait Prophète
de Dieu, le Sacrificateur, le Roi et le Fils de Dieu – et toutefois chacun met l’accent sur un aspect
différent. Dans Matthieu Il est ROI ; dans Marc Il est le SERVITEUR DE JÉHOVAH ; dans Luc Il est le FILS
DE L’HOMME ; et dans Jean Il est le FILS DE DIEU.
Le second Adam – l’Homme parfait

Le second Israël – le Serviteur parfait
Le second Moïse – le Prophète parfait
Le second David – le Roi parfait
Le second Souverain Sacrificateur – le Souverain Sacrificateur parfait.
Les buts de Dieu pour l’humanité, qui se sont manifestés par la création
d’Adam, le choix d’Israël, l’élévation de Moïse, la nomination d’Aaron, et
l’appel de David, sont menés à leur réalisation complète par et à travers le
Christ.
Le « Berger »
Ésaïe voit le Messie comme « le Serviteur de l’Éternel » (Ésaïe 42:1, 52:13) ;
Ézéchiel Le voit comme « le Berger d’Israël » (Ézéchiel 34:23, 37:24 – dans
ces versets, « David » signifie « la semence de David », qui est le Christ ; et le
mot « Berger » signifie Jésus).
Le Christ, le vrai bien-aimé du Père, était Dieu et aussi le vrai Berger (la
Parole, la porte du Paradis. Voir Jean chapitre 10 – cela montre que Dieu
donna Sa vie à ceux qui veulent avoir la vie).
D’autres noms et titres du Messie
Il est aussi la « Pierre », ou le « Rocher » (Ésaïe 8:14), la « Pierre Angulai-
re » (Ésaïe 28:16), le « Clou » (Ésaïe 22:21-25), « l’Arc de Guerre » (Zacharie
10:4), « Shilo » (Genèse 49:10), « l’Étoile » (Nombres 24:17).
Le nom « JÉSUS » dans l’Ancien Testament
Le nom JÉSUS est réellement caché dans l’Ancien Testament, et se trouve
une centaine de fois dans la Genèse jusqu’au livre d’Habakuk. Chaque fois
que l’Ancien Testament emploie le mot SALUT, en particulier avec le suf-
fixe hébreux qui signifie en français « ma », « ta », ou « Sa », avec très peu
d’exceptions (quand le mot est employé dans un sens impersonnel), il est le
même que YESHUA (Jésus) employé dans l’Évangile selon Matthieu 1:21.
Voici exactement ce que l’ange dit à Joseph : « … elle enfantera un Fils, et
tu Lui donneras le nom de YESHUA [SALUT], car c’est Lui qui sauvera Son
peuple de ses péchés ».
Examinons quel effet cela a dans quelques passages de l’Ancien Testament.
Dans le Psaume 9:15, David dit : « Je suis dans l’allégresse à cause de Ton
salut ». Ce qu’il a dit vraiment était : « Je suis dans l’allégresse à cause de
Ton YESHUA [JÉSUS] ». Et dans le livre d’Ésaïe 12:2-3, nous avons quelque
chose de vraiment merveilleux. Le SALUT est mentionné trois fois, présen-
tant trois aspects de Jésus et Son salut. Nous les donnons tels qu’on les lit en
hébreu, avec Jésus comme incarnation et personnification du mot « Salut » :
« Voici, Dieu est mon YESHUA [référence à Jésus dans Sa pré-incarna-

tion, existence éternelle (Jean 1:1)] ; j’aurai confiance, et je ne craindrai pas ;
car Jéhovah, l’Éternel est ma force et mon cantique, et Il a été mon YESHUA
[Jésus, la Parole devenue chair (Jean 1:14)]. Et vous puiserez de l’eau avec joie
aux fontaines de YESHUA [Jésus crucifié, les eaux du salut qui coulent du
Calvaire (Jean 7:37, 39, 4:10, 14)] » (Ésaïe 12:2-3).
VI. LA DIVINITÉ DU MESSIE LE CHRIST

DANS LES DEUX TESTAMENTS
La double nature du Messie
Pour bien saisir la personne du Messie, il est nécessaire de comprendre
qu’Il a une DOUBLE NATURE mais qu’il s’agit d’une seule personnalité : Il
est vraiment Dieu et homme parfait ; ou plutôt Il est le Dieu-homme, Dieu
et l’homme ne font qu’un, une personnalité indivisible. Son humanité se voit
dans des noms tels que Fils de l’Homme, Fils de David, et Fils d’Abraham. Sa
divinité se voit dans des noms tels que Fils de Dieu, Dieu, Seigneur, Jéhovah,
El et Elohim. Le but de l’étude en cours est de présenter ce fait d’importance
capitale : la Bible révèle que le Messie (le Christ) est DIEU MANIFESTÉ
DANS LA CHAIR.
La divinité du Christ présentée dans l’Épître aux Hébreux, chapitre 1
Dans les six premiers versets de l’Épître aux Hébreux, chapitre 1, ces dix
faits sont présentés au sujet du Christ, qui prouvent et établissent tous le fait
de Sa divinité, car aucun de ces faits ne pourrait être postulé pour un simple
homme.
(1) Le Christ (Le Messie) est appelé « le FILS » de Dieu à la différence des
« prophètes » qui n’étaient que des hommes, bien qu’ils fussent des hommes
inspirés (Hébreux 1:1-2) : « [Dieu, qui a] parlé à nos pères par les prophè-
tes… dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ».
(2) Le Christ est « héritier de toutes choses » (Hébreux 1:2). Il est le Fils,
donc, Il est héritier.
(3) Il (Jésus) a créé les mondes (l’univers) (Hébreux 1:2). Ceci démontre
non seulement Sa préexistence, mais Le révèle comme Celui qui a créé le
monde (Jean 1:1-3) ; « Toutes les choses ont été faites par Lui [le Christ]… »
(Jean 1:3).
(4) Il est identifié avec la GLOIRE de Dieu tout comme la brillance du
soleil est identifiée avec le soleil : « Ce Fils, qui est le rayonnement de Sa
GLOIRE » (Hébreux 1:3).
(5) Comme le Fils de Dieu Il est identifié exactement avec le pouvoir de

Dieu comme l’impression d’un sceau reproduit exactement le sceau : « l’ex-
pression [l’image exacte] de Son être » (Hébreux 1:3).
(6) Lui (le Messie, Jésus) est Celui qui soutient cet univers vaste, presque
infini, qui est, bien sûr, l’œuvre d’un Dieu tout-puissant : « Il soutient toutes
choses par Sa Parole puissante » (Hébreux 1:3) ; « Car par Lui [le Christ] ont
été créées toutes les choses… et toutes choses subsistent par Lui » (Colos-
siens 1:16-17).
(7) SEUL le Christ réalisa la rédemption de l’humanité. Aucun homme
pécheur, ni même un homme parfait, ne pourrait racheter une race de mil-
liards de pécheurs égarés. Cela exige un sacrifice infini pour expier pour un
monde de pécheurs. « … après avoir accompli [PAR LUIMÊME] la purifi-
cation des péchés » (Hébreux 1:3).
(8) Il occupe maintenant la position la plus haute dans l’univers à la droite
du Père, en partageant avec Dieu le Père le trône éternel. « Il S’est assis à la
droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Il est
évident que le Christ, l’Agneau de Dieu, partage le trône éternel, dans Apo-
calypse 22:1 : « le trône [au singulier] de Dieu et de l’Agneau ».
(9) Il est bien supérieur aux anges : « [Il est] devenu d’autant supérieur aux
anges » (Hébreux 1:4).
(10) Encore une fois, la relation Père-Fils du Père et du Messie est éta-
blie. Même les anges ont reçu l’ordre de L’adorer (le Messie), « Que tous les
anges de Dieu L’adorent ! » (Hébreux 1:6). Rappelez-vous, seulement DIEU
doit être adoré (Matthieu 4:10). « Tu es Mon Fils… Et encore : Je serai pour
Lui un Père, et Il sera pour Moi un Fils [le témoignage du Père au Fils] »
(Hébreux 1:5).
Dans le reste du premier chapitre de l’Épître aux Hébreux (avec les Écri-
tures de l’Ancien Testament d’où proviennent les citations de ce premier
chapitre), nous découvrons ce fait impressionnant : Le Messie est appelé par
les trois principaux noms (titres) de Dieu utilisés dans l’Ancien Testament et
par les deux principaux noms de Dieu dans le Nouveau Testament.
Dans l’Épître aux Hébreux 1:8, Dieu le Père, en parlant à Dieu le Fils (le
Messie) L’appela DIEU. Ce huitième verset est une citation du Psaume 45:7,
où le nom principal de Dieu en hébreu, « Elohim », est employé à propos du
Messie : « Ton trône, ô Dieu [Elohim], est éternel ».
Dans l’Épître aux Hébreux 1:10, Dieu le Père, toujours en parlant au FILS
et à son sujet (le Messie), L’appelle SEIGNEUR. Ceci est une citation du Psau-
me 102:26-28. Ces versets font allusion à JÉHOVAH ; voir le Psaume 102:17,
20, 22-23. Citons maintenant ce passage du Nouveau Testament : « Toi, Sei-
gneur, Tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de

Tes mains ; ils périront, mais Tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vête-
ment ; Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais Toi, Tu
restes le même, et Tes années ne finiront point » (Hébreux 1:10-12).
Observez que dans ces versets (Hébreux 1:10-12) :
(1) Le Père (comme dans l’Épître aux Hébreux 1:8) parle encore au Fils.
(2) Le Père dit que le Fils est le Créateur de l’Univers : « Les cieux sont
l’ouvrage de Tes mains » (Hébreux 1:10).
(3) Le Père dit du Fils qu’Il est ÉTERNEL, INVARIABLE. L’Univers
vieillira comme un vêtement, mais Il dit du FILS (le Messie) : « Tes
années ne finiront point » (Hébreux 1:12).
L’auteur de l’Épître aux Hébreux ajoute deux commentaires inspirés con-
cernant le Messie:
(1) « Et auquel des anges a-t-Il [Dieu le Père] jamais dit : Assieds-Toi à
Ma droite, jusqu’à ce que Je fasse de Tes ennemis Ton marchepied ? »
(Hébreux 1:13) – en démontrant de nouveau la position exaltée du
Messie à la droite de Dieu.
(2) « … jusqu’à ce que Je fasse de Tes ennemis Ton marchepied » (Hébreux
1:13), assurant ainsi toute la VICTOIRE ÉTERNELLE du Messie.
Comme Dieu le Père a témoigné avec autant d’insistance dans ce chapitre
au sujet de la divinité du Christ, et nous a donné 15 déclarations qui révèlent
la DIVINITÉ DU MESSIE, ce serait une folie que de vouloir nier cette vérité
fondamentale. En effet, notre salut éternel dépend de notre acceptation de
cette vérité de la divinité du Christ : « Car si vous ne croyez PAS que Je suis
[l’Éternel, Jéhovah], vous mourrez dans vos péchés »45 (Jean 8:24).
Les déclarations de l’Ancien Testament au sujet de la divinité du
Messie
En retournant aux prophéties de l’Ancien Testament et en les comparant
avec leur réalisation dans le Nouveau Testament, nous découvrons que :
(1) Jéhovah appelle le Messie Son « Égal ».
« Épée, réveille-toi contre Mon berger, contre l’homme qui est Mon com-
pagnon, dit l’Éternel des armées » (Zacharie 13:7).
Dans le Nouveau Testament, le Christ a dit la même chose : « Moi et le
Père, nous sommes un » (Jean 10:30).
Paul, inspiré par le Saint-Esprit, témoigne dans l’Épître aux Philippiens
(2:5-6) que le Christ est « égal avec Dieu ». « Jésus-Christ, Lui dont la condi-
tion était celle de Dieu, savait qu’il était légitimement L’ÉGAL DE DIEU ».
45. Le Christ emploie ici les mots « JE SUIS » ce qui est le sens du nom JÉHOVAH (Exode 3:14), S’iden-
tifiant ainsi comme le JÉHOVAH de l’Ancien Testament.
(2) Dans Ésaïe 9:5 nous avons une annonce de l’humanité, la divinité
et la royauté du Messie.
Des noms qui sont donnés à Dieu sont aussi donnés au futur Messie, ce
qui est évident sauf pour ceux qui refusent de voir.
« Car un enfant est né [l’humanité du Messie], un fils nous est donné
[Sa Filiation dans la Trinité]… on l’appellera Merveilleux, Conseiller, DIEU
PUISSANT, PÈRE ÉTERNEL » – les deux noms de Dieu – « Prince de la
paix ».
Rappelez-vous, les noms tels qu’ils sont utilisés en hébreu expriment ce
que la personne EST ; être appelé quelque chose signifie être cette chose-là.
Donc quand le Messie est appelé « DIEU PUISSANT » cela veut dire qu’Il
EST Dieu Puissant.
(3) Le Messie est appelé DIEU (EL, ELOHIM) dans l’Ancien Testament.
Les Écritures suivantes démontrent que le Messie est appelé DIEU : « Dis
aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Voici, le Seigneur, l’ÉTERNEL, vient
avec puissance » (Ésaïe 40:9-10). Nous avons parlé du Psaume 45:7 où le
Messie est appelé DIEU : « Ton trône, ô DIEU, est éternel ».
Dans le Psaume 47:8-9 on nous parle du second avènement du Mes-
sie : « Car DIEU est Roi de toute la terre… DIEU [Elohim] règne sur les
nations ». Il est tout à fait clair que ce sera le Messie (le Christ) qui régnera
sur les nations (1 Corinthiens 15:24-25, Apocalypse 11:15, 19:16).
(4) Le Messie est aussi appelé l’Éternel dans l’Ancien Testament.
Dans Zacharie 2:14 nous lisons que l’Éternel a dit : « Voici ! Je viens et JE
DEMEURERAI AU MILIEU DE TOI ». « Car L’ÉTERNEL, le Très-Haut…
est un grand Roi sur toute la terre » (Psaume 47:3). (Le contexte démontre que
ceci est un psaume messianique, annonçant le second avènement du Christ).
Dans Jérémie 23:5-6 nous lisons que le Messie sera appelé « L’ÉTERNEL
NOTRE JUSTICE ».
Dans le Psaume 102:17 on nous dit : « Il se montrera dans Sa gloire ».
Dans Zacharie 14:9 nous lisons que « l’ÉTERNEL sera Roi de toute la terre ».
Et pour démontrer qu’il s’agit de L’ÉTERNEL EN PERSONNE qui est Roi,
nous voyons dans les versets 3-4 du même chapitre que « L’ÉTERNEL paraî-
tra… Ses pieds se placeront en ce jour-là sur le Mont des Oliviers ». Dans le
livre de Zacharie 12:10 il n’y a pas de doute quant au sens : « Ils tourneront
les regards vers Moi, CELUI QU’ILS ONT TRANSPERCÉ » – une référence
bien sûr au Messie crucifié.
Dans une prophétie tout à fait claire dans le livre d’Ésaïe 40:3, le Messie est
appelé L’ÉTERNEL et aussi DIEU : « La voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin de l’ÉTERNEL, aplanissez dans le lieu stérile une route

pour notre DIEU ». Ce passage d’Ésaïe est cité dans le Nouveau Testament,
et sa réalisation dans le Christ et dans Jean-le-Baptiste, Son précurseur (Mat-
thieu 3:1-3) y est montrée.
Dans le livre de Sophonie 3:14-15 et aussi celui d’Ésaïe 12:6 nous appre-
nons que c’est Jéhovah Lui-Même, le « Dieu saint » d’Israël, qui sera au
milieu d’eux : « Le Roi d’Israël, L’ÉTERNEL, est au milieu de toi » (Sophonie
3:14-15).
Que l’ÉTERNEL DES ARMÉES est un des titres du Messie, cela nous le
voyons clairement en comparant le livre d’Ésaïe 6:1-3, 9-10 avec celui de Jean
12:40-41, et celui d’Ésaïe 8:13-14 avec celui de 1 Pierre 2:5-8.
(5) Jésus dans le Nouveau Testament a affirmé être le grand « JE
SUIS » de l’Ancien Testament.
Le Seigneur dit de Lui-même dans le livre d’Ésaïe 43:10 : « Vous êtes Mes
témoins, dit l’Éternel, vous et Mon serviteur que J’ai choisi, afin que vous
connaissiez, et que vous Me croyiez, et que vous compreniez que MOI, JE
SUIS LE MÊME ».
Il est donc significatif que le Christ dans le Nouveau Testament ait affirmé
également dans l’Évangile selon Jean 4:26, 8:24, 13:19. « … afin que… vous
croyiez que MOI, JE SUIS [MÊME] » (Jean 13:19). Jésus employa fréquem-
ment la phrase « JE SUIS » au sujet de quelque révélation spéciale de Sa
personne ou œuvre :
« JE SUIS le bon Berger » (Jean 10:14),
« JE SUIS la Porte » (Jean 10:9),
« JE SUIS la Lumière du monde » (Jean 8:12),
« JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14:6).
(6) Les Titres de Dieu, Ha-adon et Adoni, sont donnés au Messie dans
l’Ancien Testament.
« Voici, J’enverrai Mon messager ; il préparera le chemin devant Moi ; et
le Seigneur [Ha-adon] que vous cherchez viendra soudain à Son temple »
(Malachie 3:1).
Le « messager » qui a préparé le chemin pour l’avènement du Seigneur
(Ha-adon) était Jean-le-Baptiste ; et le Seigneur pour lequel il a préparé le
chemin était le Messie – Jésus de Nazareth.
« Parole de l’Éternel à mon Seigneur [Adoni] : Assieds-Toi à Ma droite,
jusqu’à ce que Je fasse de Tes ennemis Ton marchepied » (Psaume 110:1). Le
jour de la Pentecôte, Pierre cita ce passage dans son sermon pour démon-
trer que Jésus de Nazareth est le Messie et qu’Il est aussi Dieu. (Voir Actes
2:34-36, Matthieu 22:41-45, où Jésus Lui-même démontre aux Pharisiens

que le Messie n’est pas seulement le Fils de David, Il est aussi son Seigneur.)
(7) L’Ancien Testament enseigne aussi la PRÉEXISTENCE DU MESSIE.
Dans le livre des Proverbes 8:22-31 on nous parle de la préexistence du
Messie : « L’ÉTERNEL me possédait au commencement de Son activité,
avant Ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établi depuis l’éternité, dès le
commencement, avant l’origine de la terre ». Il n’y a pas de doute que cette
description de la « Sagesse » personnifiée est vraiment une description du
Messie éternel.
Le Nouveau Testament enseigne aussi la préexistence du Christ, la Parole
éternelle : « Au commencement ÉTAIT la Parole, et la Parole… était au com-
mencement avec Dieu » (Jean 1:1-2).
(8) L’Ancien Testament présente le Messie comme « la GLOIRE DE
L’ÉTERNEL » – une phrase qui signifie Dieu.
« Alors la GLOIRE DE L’ÉTERNEL sera révélée, et toute chair à la fois la
verra » (Ésaïe 40:5, aussi 40:3-4, qui démontrent que ce verset 5 est messia-
nique).
Dans le Nouveau Testament, nous apprenons l’incarnation du Messie :
« Et la Parole a été faite chair, et… a habité parmi nous, pleine de grâce et
de vérité ; et nous avons contemplé Sa gloire, une GLOIRE COMME CELLE
DU FILS UNIQUE VENU DU PÈRE » (Jean 1:14).
La divinité du Christ enseignée dans le Nouveau Testament
Nous avons montré ci-dessus, dans l’Épître aux Hébreux au chapitre 1,
que le Nouveau Testament enseigne complètement la divinité du Christ (le
Messie). Cette leçon de la divinité du Christ se retrouve dans tout le Nouveau
Testament et peut être observée dans les nombreuses déclarations directes
et dans des centaines d’allusions. Voici quelques allusions à la divinité du
Christ :
(1) Son pouvoir de pardonner le péché (Marc 2:10) ;
(2) Son droit de recevoir l’adoration (Matthieu 2:11, 8:2, 14:33, Jean
1:1-18) ;
(3) Ses pouvoirs surnaturels (voir tous Ses miracles, annotés dans les
Évangiles, par ex. Matthieu 9:25, 10:1, Marc 2:10-12, 3:5, 10-11,
Jean 11:41-44) ;
(4) Sa vie divine, sans péché (Hébreux 7:26, 1 Pierre 2:22, 1 Jean 3:5,
aussi Luc 18:19, où notre Seigneur enseigna, directement, que per-
sonne ne devait L’appeler bon à moins qu’ils n’admettent qu’Il est
Dieu, car « Nul n’est bon, sinon un seul, Dieu ») ;
(5) Sa mort expiatoire qui démontre Sa divinité – car personne sauf

Dieu ne pourrait expier pour l’humanité (Hébreux 2:9) ;
(6) Sa résurrection corporelle qui démontre Sa divinité (Romains
1:4) ;
(7) Les maintes promesses qu’il fit, et que Dieu seul peut tenir (Mat-
thieu 11:28-29, Matthieu 28:19-20, Jean 14:2-3) ;
(8) Le fait que les hommes doivent Lui faire confiance exactement
comme ils font confiance au Père (Jean 14:1-3) ;
(9) Le fait qu’Il est le Créateur et l’Appui de l’univers (Jean 1:1-3, Colos-
siens 1:16-17) ;
(10) Le fait qu’Il possède tous les traits de Dieu : omniprésence, omnis-
cience, omnipotence, etc. (Matthieu 28:18, 20, Jean 3:13, 14:23,
16:30).
Quelques déclarations directes attestant la divinité du Christ
Jean 1:1-3 : « la Parole était Dieu ».
Notez le témoignage étonnant de la divinité du Christ dans l’Évangile
selon Luc 1:68 et 1:76. Voir aussi Jean 20:28, Romains 9:5, 1 Corinthiens 2:8,
Colossiens 1:14, 17, 1 Timothée 6:14-16, Tite 2:13, Hébreux chapitre 1.
LA TRINITÉ
Le fait que le Messie devait être DIEU, et aussi être envoyé par Dieu, est un
mystère résolu dans la leçon de la Trinité : Dieu est un seul Dieu, qui existe
en trois personnes – le Père, le Fils (le Messie) et le Saint-Esprit.
« Le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » (1 Jean 4:14).
Voici quelques références au sujet de la Trinité :
(1) Dans la Genèse 1:1 le mot « Dieu » (Elohim) est au pluriel, suivi par
un verbe (créa) qui est au singulier – donc suggérant qu’un SEUL Dieu est
fait de plusieurs personnes.
(2) Dans le Deutéronome 6:4 le mot pour « un » (Dieu) est « echad »,
qui est le mot employé pour une unité composée, pas une unité absolue.
Ceci (echad) est utilisé dans la Genèse 2:24, Adam et Ève (un homme et sa
femme) seront une (echad) chair – deux personnes en « une » (Genèse 11:6,
Juges 20:1).
(3) Il y a beaucoup de déclarations directes au sujet de la Trinité dans
l’Ancien Testament, tel que dans le livre d’Ésaïe 42:1, 48:11-12, 16-17, 61:1,
63:7-10, Zacharie 2:14-15, Nombres 6:24-27 (notez le singulier « Mon nom »
dans les Nombres 6:27, qui suit l’emploi triple du nom l’ÉTERNEL dans les
Nombres 6:24-26).
(4) Beaucoup d’Écritures suggèrent que Dieu est Triun, le Père, le Fils et le
Saint-Esprit, comme dans Genèse 1:2-3, où « L’Esprit de Dieu se mouvait au-
dessus des eaux. Et Dieu [la Parole] dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière
fut [Christ a créé toutes choses, même la lumière] ». Ce passage montre
Dieu le Père, Dieu l’Esprit, qui se mouvait au-dessus de l’abîme, et Dieu le
Fils, la Parole,46 qui a créé toutes choses.47 Genèse 1:26 révèle le fait que Dieu
est plus qu’un, quand Dieu dit « FAISONS l’homme à NOTRE image, selon
NOTRE ressemblance » (indiquant que Dieu est la combinaison de 3 parties,
que Dieu est pluriel mais un). Ceci est encore révélé dans (Genèse 11:7, où
Dieu, le Saint-Esprit, et le Fils, la Parole, dit « Allons ! DESCENDONS, et là,
CONFONDONS leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns
des autres ».48
(5) La Trinité est clairement enseignée dans le Nouveau Testament (Mat-
thieu 3:16-17, 28:19-20, Jean 14:16, 2 Corinthiens 13:14, Éphésiens 4:4-6,
Hébreux 9:14, Apocalypse 1:4-5).
VII. SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS, PROPHÉ

TIES INDIRECTES DE L’ANCIEN TESTAMENT RÉA-
LISÉES PAR LE CHRIST
La Bible est unique dans ses SYMBOLES et REPRÉSENTATIONS du
futur Messie aussi bien que dans ses prophéties distinctes et définies.49
Un « symbole » ou une « représentation » peuvent être définis comme une
illustration, créée divinement, de la vérité spirituelle. Une personne, un lieu,
une chose, un événement ou une série d’événements, devient, par la pres-
cience et la planification divines, une leçon de choses, une IMAGE – avec
une correspondance de détails – de sa réalisation. Dieu et le Christ, Satan
et l’Antichrist, les croyants et les non-croyants, la véritable vie chrétienne
46. Jean 1:1-3, 10, 14, I Jean 5:7, Apocalypse 19:13 47. Psaume 33:6-9, Jean 1:1-2, I Corinthiens 1:24,
8:6, Éphésiens 3:9, Colossiens 1:13, 15-17, Hébreux 1:2-3, 10, 2:10, Apocalypse 4:11 48. Genèse 3:22,
Ésaïe 6:8 49. La Bible est unique, sans parallèle – sans même un concurrent sérieux – sous toutes
ses formes. (1) Elle seule, de tous les livres du monde, contient des prophéties authentiques. (2) la
Bible seule contient un système complexe de « représentations » dans l’Ancien Testament, réalisées
dans le Nouveau Testament, tel qu’observé dans ce chapitre. (3) La Bible seule contient le récit des
miracles authentiques, crédibles, pleinement attestés par des témoins adéquats. (4) De tous les
livres du monde, la Bible seule présente le Dieu-homme Parfait (le Messie). (5) La Bible seule, de
tous les livres d’histoire des nations, représente ses personnages sans préjugé, tels qu’ils sont, avec
leurs faiblesses et leurs échecs aussi bien que leurs points forts. (6) La Bible seule, de tous les livres
anciens, s’harmonise avec tous les faits de la nature et les vraies découvertes scientifiques dont elle
parle, même si elle fut écrite des siècles avant l’époque scientifique moderne. (7) Quoiqu’elle fut
écrite par une quarantaine d’auteurs humains, la Bible contient une UNITÉ étonnante qui révèle la
supervision de son auteur divin.
et le monde, sont les sujets des symboles et des représentations bibliques.

Même si on ne trouve pas de prophétie directe, les prédictions indirectes
qui parlent du Christ (à travers les symboles et représentations) peuvent être
retrouvées clairement dans toute la Bible. Comme c’est vrai ! Les symboles et
représentations du Christ – les images prophétiques qui donnent des prédic-
tions indirectes – abondent dans l’Ancien Testament. Nous pourrions écrire
un livre de quelques centaines de pages et à peine aborder le vaste domaine
des symboles et représentations bibliques. Dans notre espace limité, nous
ne pouvons que suggérer quelques-unes des merveilles de ce domaine de
recherche et d’étude biblique.
La crucifixion du Christ a peut-être été le plus souvent évoquée par les
symboles et représentations de la Bible qui annoncent et préfigurent le sacri-
fice du Fils de Dieu. Chaque agneau pascal tué (avec les cérémonies con-
comitantes de l’aspersion du sang de l’agneau sur le linteau des portes et le
repas de l’agneau rôti – Exode 12:1-13),50 chaque offrande apportée à l’autel
et sacrifiée (Lévitique chap. 1-6) et toute autre offrande de sang présentée,
depuis le feu sur l’autel d’Abel jusqu’à la dernière Pâque de la semaine de la
Passion, pointaient, tel un doigt de feu, en direction de la croix du Calvaire !
Et là nous voyons des milliers de prophéties (prédictions indirectes) qui con-
vergent et illuminent la croix d’une lumière éblouissante. Regardez où vous
voulez dans l’Ancien Testament vous trouverez des portraits du CHRIST.
Dans la Genèse (particulièrement riche en prophéties indirectes du
Christ) ADAM est présenté comme le chef de la création de Dieu – une
représentation du Christ chef de la nouvelle création (1 Corinthiens
15:45-49). L’ARCHE était le seul moyen de sauver les gens du jugement du
déluge (Genèse chap. 6-9) ; le Christ est « l’Arche du Salut » ; tous ceux qui
par la foi viennent à Lui sont sauvés du déluge futur du jugement de Dieu
contre le péché. L’offrande d’ISAAC est une représentation particulièrement
riche (Genèse chap. 22) de l’offrande de Jésus par Son Père. La vie de JOSE
PH – bien-aimé de son père, mais haï et rejeté par ses frères (Genèse chap.
37) – est une peinture étonnante, avec plus de 100 traits concomitants, du
Seigneur Jésus-Christ, qui aussi était aussi le bien-aimé de Son Père, mais
fut haï et rejeté par Ses frères. Joseph a été envoyé aux Gentils en Égypte, où
il se maria, et a trouvé le moyen de nourrir les foules et de les sauver de la
destruction (Genèse chap. 39-47) ; le Christ aussi, rejeté par Ses frères (les
Juifs), a été prêché aux Gentils – et les foules ont été sauvées et nourries par
50. Quand l’agneau pascal était rôti, une broche traversait son corps dans le sens de la longueur et
une autre dans le sens de la largeur, d’épaule à épaule ; chaque agneau pascal était donc transpercé
sur une croix. De la même façon, lorsque Moïse a élevé le serpent d’airain (Nombres 21) il n’était pas
sur une perche mais sur une hampe de drapeau – c’est-à-dire, une croix.
Lui avec le Pain de la Vie. Joseph finit par se révéler à ses frères – et devint
aussi celui qui les sauva. Ainsi, le Christ, dans les derniers jours, Se révélera
à Israël et Il en sauvera beaucoup (Zacharie 12:10, Romains 11:25-26).
Dans l’Exode, nous voyons non seulement l’AGNEAU PASCAL (déjà
mentionné, Exode 12) mais la vie et le ministère de MOÏSE comme repré-
sentation extraordinaire du Christ. Moïse, au début rejeté par ses frères, s’en-
fuit vers un pays de Gentils, où il se marie ; plus tard, lorsqu’il revient pour
libérer Israël, il est accepté comme leur chef, et les fait sortir de la maison de
la servitude (Égypte) dans une victoire surprenante. Cette représentation du
Christ est saisissante, car elle parle du rejet du Christ par Israël, lors de Son
premier avènement, Son acceptation ultérieure et son règne sur Israël (Actes
7:22-37, surtout le verset 35).
La vie de DAVID, dans les livres de Samuel 1 et 2, est aussi une représen-
tation de la vie du Messie. David était un berger quand il était adolescent ;
d’abord il a été rejeté par Saül, qui a essayé de le tuer ; plus tard David a été
accepté par la nation, oint, et couronné comme leur roi. Et donc il devient
une REPRÉSENTATION du plus grand David qui était d’abord le « BON
BERGER » qui a donné Sa vie pour Ses brebis ; plus tard Il régnera en tant
que ROI.
AARON et MELCHISÉDEK représentent le Christ comme SOUVERAIN
SACRIFICATEUR ; MOÏSE et SAMUEL (et le reste des prophètes) sont des
représentations du Christ en tant que Grand Prophète.
Le Christ expliqua que le SERPENT D’AIRAIN, élevé devant le peuple
était un moyen de délivrance du jugement de mort qui tombe sur eux à cause
de leurs péchés (Nombres 21:5-9), comme un SYMBOLE DE SON ŒUVRE
DE RÉDEMPTION ET DE SALUT PAR SA CROIX (Jean 3:14-18).
JONAS, avalé par la baleine, en passant par l’expérience de « la mort et
de la résurrection », et ensuite prêchant aux Gentils, est la représentation
de Celui qui resta « trois jours et trois nuits » dans le cœur de la terre, et
qui sortit – comme Jonas – par la résurrection (Matthieu 12:40, où le Christ
Lui-même fait de l’expérience de Jonas une représentation de Lui-même,
dans la mort et la résurrection).
Le TABERNACLE (Exode chap. 25-31, et chap. 35-40) est un des sym-
boles les plus larges et significatifs de tous. Son sacerdoce, ses offrandes, ses
meubles, son ordre – tous sont des symboles du CHRIST et de la façon dont
le croyant accède à la présence de Dieu par le Christ.
(1) L’autel d’airain symbolise l’expiation par le sang.
(2) La cuve de purification représente la sanctification par « le lavage d’eau
par la Parole » (Éphésiens 5:26).
(3) La table avec le pain est un symbole du Christ, la nourriture et la force

de Son peuple.
(4) Le chandelier d’or, avec ses sept branches, est une représentation du
Christ, la lumière du monde.
(5) L’autel des encens représente la prière et les supplications qui s’élèvent
vers le trône de Dieu (Apocalypse 8:3).
(6) Le lieu de la miséricorde dans le saint des saints (le lieu très saint),
représente le Christ comme seul moyen de justification et d’accès à la
présence de Dieu. (Luc 18:13, où la prière du publicain, « Ô Dieu sois
apaisé envers moi, qui suis un pécheur », peut être paraphrasée, « Ô
Dieu, rencontre-moi au siège de la miséricorde ».)
(7) L’arche, dans le saint des saints, symbolise le Christ comme notre
représentant et médiateur à la droite de Dieu. L’arche était faite
de bois, couverte d’or pur (Exode 25:10-11). Ceci nous représente
l’humanité (le bois) et la divinité (l’or pur) du Christ. Dans l’arche
il y avait trois objets : « une urne d’or contenant la manne, ainsi que
le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’alliance [la loi] »
(Hébreux 9:4). Ce sont des représentations et des symboles du Messie
comme le pain descendu du Paradis, de Sa résurrection, et de Son
observation parfaite de la loi. Dans SON cœur la loi reste toujours
intacte. Il y a aussi une représentation de ceux qui ont été sauvés
par la foi en Jésus-Christ. Si nous voulons être les Fils de Dieu nous
devons avoir en nous ce qui suit :
(A) Le Pain de la Vie qui est Jésus-Christ. Son nom est « la Parole
de Dieu » (Apocalypse 19:13).
(B) Par les persécutions, nous sommes éprouvés par le feu ;
nous devenons comme l’or en ne reniant pas la Parole de
Dieu, quelle que soit l’intensité des flammes. En continuant
à croire et à obéir à la Parole de Dieu nous devenons aussi
purs que l’or.
(C) Le bâton d’Aaron était une branche sans aucune racine ;
toutefois, elle a bourgeonné et fructifié. Autrement dit, si le
Christ est en nous, nous observons les commandements de
Dieu. Donc, le Christ habite et travaille en nous. Le Christ
est la résurrection ; nous aussi serons ressuscités parce que
Celui qui est la Vie ne meurt jamais. Donc, nous vivons
pour toujours au Paradis quand nous rendons l’âme. Notre
corps charnel est la branche morte, mais notre âme immor-
telle vit pour toujours au Paradis à cause du Pain de la Vie,
qui est le Prince de la Vie, qui est le « JE SUIS », l’Alpha,

l’Oméga, le commencement et la fin (Jean 6:35, 8:58, Actes
3:15, Apocalypse 22:13).
(8) Le Tabernacle même nous parle de l’incarnation : le Christ qui habite
parmi Son peuple (Jean 1:14).
Les planches, les soubassements, les rideaux, les couvertures, TOUT ce
qui est lié au tabernacle et à son service, symbolisent le CHRIST d’une façon
ou d’une autre.
Les FÊTES DU SEIGNEUR, dans le Lévitique chapitre 23, constituent une
révélation splendide et progressive de l’œuvre du Christ pour Son peuple et
du déroulement du plan de Dieu, à travers le Christ, surtout en ce qui con-
cerne Israël.
Et donc l’histoire merveilleuse des SYMBOLES et REPRÉSENTATIONS
dans l’Ancien Testament se révèle, en nous donnant des révélations magnifi-
ques et compréhensibles du futur Messie, de Sa personne et de Son œuvre.
Les représentations du Messie dans l’Ancien Testament ouvrent une
porte à la compréhension plus complète du Messie, le Christ, de Dieu.
L’Épître aux Hébreux montre clairement que ces représentations étonnantes
dans l’Ancien Testament NE sont PAS le résultat d’une simple coïncidence,
mais qu’elles étaient conçues divinement pour nous donner des portraits
du Christ et de Son offrande sur la croix (Hébreux chap. 5-10). En effet,
on nous dit que Moïse, lorsqu’il allait construire le tabernacle, a été averti
par Dieu « de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la monta-
gne » (Hébreux 8:5). Pour ainsi dire, DIEU conçut les modèles – des vies
d’hommes, des institutions comme le tabernacle et son adoration, et des
événements de l’histoire d’Israël – pour servir d’illustrations « des choses
célestes ».
CONCLUSION
Nous croyons que nous avons établi ce qui suit :
(1) Non seulement il y a une prophétie véritable dans la Bible, et unique-
ment dans la Bible, mais cette prophétie (2) DÉMONTRE sans aucun doute
que Jésus de Nazareth, le personnage central du Nouveau Testament, est le
Messie annoncé dans l’Ancien Testament ; (3) que ce Messie (le Christ) est
DIEU manifesté dans la chair ; (4) que la Bible est la Parole de Dieu ; (5) que
le Dieu de la Bible est le seul vrai Dieu ; et (6) que le salut de l’âme humaine
dépend entièrement de la confiance dans le Christ et en ce qu’Il a fait sur la
Croix en tant que Rédempteur pour le salut éternel de l’humanité.
De plus, comme ces grands faits ne sont pas seulement vrais mais aussi
DÉMONTRABLES par les preuves décrites dans ce livre, il est du devoir de
chaque personne non seulement de croire au Christ pour son salut, mais
encore de se soumettre au Seigneur et de vivre pour Lui. Puisque la Bible
nous dit que le destin éternel de l’homme dépend de la confiance dans le
Christ (« Celui qui croit au FILS a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas
au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » [Jean
3:36]), ce devrait être notre désir le plus fervent de partager avec les autres ces
faits, et de leur faire savoir qu’« Il n’y a sous le ciel aucun autre NOM donné
parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés » (Actes 4:12).
 MAIS CES CHOSES SONT ÉCRITES AFIN QUE VOUS CROYIEZ QUE
JÉSUS EST LE MESSIE, LE FILS DE DIEU, ET QU’EN CROYANT, VOUS
AYEZ LA VIE LA VIE ÉTERNELLE PAR SON NOM  (Jean 20:31).
Si vous voulez avoir la vie éternelle, dites cette prière :
Mon Seigneur et mon Dieu, aie pitié de mon âme de pécheur.51 Je crois
que Jésus-Christ est le Fils du Dieu vivant.52 Je crois qu’Il est mort sur la
croix et a versé Son sang précieux pour le pardon de tous mes péchés.53
Je crois que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts par le pouvoir du
Saint-Esprit54 et qu’Il est assis à la droite de Dieu en ce moment-même et
qu’Il écoute la confession de mes péchés et cette prière.55 J’ouvre la porte
de mon cœur et je T’invite à y entrer, Seigneur Jésus.56 Lave-moi de tous
mes péchés dans le sang précieux que Tu as versé pour moi sur la croix
du Calvaire.57 Tu ne me rejetteras pas, Seigneur Jésus. Tu me pardonneras
mes péchés et sauveras mon âme. Je le sais car Ta Parole, la Bible, le dit.58
Ta Parole dit que Tu ne rejetteras personne, moi y compris.59 Donc, je sais
que Tu m’as entendu, et je sais que Tu m’as répondu, et je sais que je suis
sauvé(e).60 Et je Te remercie, Seigneur Jésus, d’avoir sauvé mon âme, et
je continuerai de Te montrer ma reconnaissance en faisant ce que Tu me
commandes et je ne pécherai plus.61
Maintenant que vous êtes sauvé(e), Dieu vous commande de vous immer-
ger complètement dans l’eau, pour le baptême au nom du Père, du Fils et du
Saint-Esprit. Suivez tous les commandements de Dieu et vivez.
51. Psaume 51:7, Romains 3:10-12, 23 52. Matthieu 26:63-64, 27:54, Luc 1:30-33, Jean 9:35-37,
Romains 1:3-4 53. Actes 4:12, 20:28, Romains 3:25, 1 Jean 1:7, Apocalypse 5:9 54. Psaume 16:9-10,
Matthieu 28:5-7, Marc 16:9, 12, 14, Jean 2:19, 21, 10:17-18, 11:25, Actes 2:24, 3:15, Romains 8:11,
1 Corinthiens 15:3-7 55. Luc 22:69, Actes 2:25-36, Hébreux 10:12-13 56. 1 Corinthiens 3:16,
Apocalypse 3:20 57. Éphésiens 2:13-22, Hébreux 9:22, 13:12, 20-21, 1 Jean 1:7, Apocalypse 1:5,
7:14 58. Matthieu 26:28, Actes 2:21, 4:12, Éphésiens 1:7, Colossiens 1:14 59. Matthieu 21:22, Jean
6:35, 37-40, Romains 10:13 60. Hébreux 11:6 61. Jean 5:14, 8:11, Romains 6:4, 1 Corinthiens 15:10,
Apocalypse 7:14, 22:14
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La preuve absolue que Jésus est le seul

Les sources bibliques utilisées pour ce livre sont : la version

I. LES RÉFÉRENCES DU MESSIE . . . . . . . . . . . . . . . 16

II. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LA VIE

III. LES PARADOXES PROPHÉTIQUES DANS LES

IV. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LES

V. LES PROPHÉTIES DÉCRIVANT LES

VI. LA DIVINITÉ DU MESSIE LE CHRIST DANS

VII. SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS,

Le miracle le plus incroyable jamais publié : le récit

de Jésus de Nazareth est si étonnante que seule la prescience divine aurait

un Dieu tout-puissant et omniscient peut prédire le futur infailliblement.

en étudiant la Parole de Dieu, la Bible. Lorsque nous naissons de nouveau

temps Actes 3:20-22) ; avoir une bénédiction spéciale du Saint-Esprit (Psau-

Dieu a toujours rejeté les soi-disant « anciennes religions » parce que ce

de l’Ancien Testament de se réaliser en Lui : c’était nécessaire, parce que la

I. LES RÉFÉRENCES DU MESSIE

Donc l’histoire messianique se révèle lentement dans l’Ancien Testament :

« Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près. Une

« Le livre de la généalogie de Jésus-Christ, FILS DE DAVID » (Matthieu

Ésaïe 49:1 : « L’Éternel M’a appelé dès le sein maternel ».

indique un village insignifiant dans le monde, mais il parle infailliblement,

(12) En dernier lieu, pour identifier le Messie, l’HEURE de Son avène-

« Jésus entra dans le temple… Des aveugles et des boiteux s’approchèrent

promulgation de la parole disant de rétablir et de reconstruire Jérusalem » ;

II. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LA VIE

sur la terre, « la continuation de la Parole incarnée ». Ses jugements sont

humain (Colossiens 2:9). Sa sainteté resplendissait avec un grand éclat ; Sa

Celui qui doit venir [le Sauveur du monde, le Messie], ou devons-nous

à l’intérieur d’un manuel touristique. (5) Quand le secrétaire s’approcherait,

III. LES PARADOXES PROPHÉTIQUES DANS LES

Pour réaliser ces prophéties étonnantes Dieu réalisa un « miracle biologi-

où le Messie est appelé le Rameau (hébreu, neh-tzer), qui signifie le séparé,

l’Esprit, l’appelle-t-Il Seigneur, lorsqu’il dit : L’Éternel a dit à mon Seigneur :

le droit au trône de David – et aussi « le Fils d’Abraham » – en Lui donnant

réalisée aussi, car Jésus-Christ N’EST PAS « la semence » – un descendant

un sacrificateur puisque les sacrificateurs venaient de la tribu de Lévi et le

IV. LES PROPHÉTIES CONCERNANT LES

qui était composée de rabbins, de prêtres, d’hommes et de femmes qui

Son humanité, Sa soif, et Son exposition au mépris public

et il n’y a qu’une personne dans l’histoire du monde à laquelle elle corres-

« Là-dessus, ils Lui crachèrent au visage et Lui donnèrent des coups de

était chose bien différente de l’idée qu’ils se faisaient de ce que le Messie

« Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédic-

Son cadavre à Joseph d’Arimathée, « un homme riche » (Matthieu 27:57-60),

4:4 : « beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole crurent, et le nombre

V. LES PROPHÉTIES DÉCRIVANT

(1) LE CHRIST COMME PROPHÈTE

« L’Éternel… donnera la puissance à Son Roi, et Il relèvera la force de Son

Le Nouveau Testament témoigne que Jésus est le Messie, l’Oint de

 VOICI  LE  GERME  DE DIEU

(2) Comme SERVITEUR DE L’ÉTERNEL

Le second Adam – l’Homme parfait

« Voici, Dieu est mon YESHUA [référence à Jésus dans Sa pré-incarna-

VI. LA DIVINITÉ DU MESSIE LE CHRIST

(5) Comme le Fils de Dieu Il est identifié exactement avec le pouvoir de

gneur, Tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de

Préparez le chemin de l’ÉTERNEL, aplanissez dans le lieu stérile une route