06 Pratique Et Controle de La Paie PDF
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paie
Conforme aux nouvelles dispositions du SCF
aspects juridique, fiscale et comptable
Contenu
1 L’Aspect juridique de la paie .................................................................................................... 4
1.1 Les différentes contreparties du travail ........................................................................... 4
1.1.1 Le Salaire de Base ..................................................................................................... 4
1.1.2 Les indemnités .......................................................................................................... 4
1.1.3 Les primes ................................................................................................................. 4
1.1.4 L’intéressement ........................................................................................................ 4
1.2 Les pratiques les plus courantes: ..................................................................................... 4
1.3 Les rubriques de paie ....................................................................................................... 5
1.3.1 Les rubriques de base ............................................................................................... 5
1.3.2 Les rubriques fixes .................................................................................................... 5
1.3.3 Les rubriques variables ............................................................................................. 5
1.4 Les Documents de Paie..................................................................................................... 6
1.4.1 Relevé hebdomadaire collectif de pointage ............................................................. 6
1.4.2 Relevé Individuel des Heures Supplémentaires ....................................................... 6
1.4.3 Relevé Mensuel Individuel De Pointage ................................................................... 6
1.4.4 Relevé Mensuel Collectif de Pointage ...................................................................... 7
1.4.5 Bulletin de paie ......................................................................................................... 7
1.4.6 Décompte de rappel ................................................................................................. 7
1.4.7 Arrêt de compte ....................................................................................................... 7
1.4.8 Solde de compte ....................................................................................................... 7
1.4.9 Livre de Paie ............................................................................................................. 8
1.5 Calcul de La Paie ............................................................................................................... 9
1.5.1 Salaire de Base.......................................................................................................... 9
1.5.2 Primes et indemnités.............................................................................................. 10
1.5.3 Retenue sécurité sociale......................................................................................... 13
1.5.4 Retenue IRG ............................................................................................................ 13
1.5.5 Décompte de Rappel .............................................................................................. 16
1.5.6 Arrêt de Compte ..................................................................................................... 17
1.5.7 Solde de compte ..................................................................................................... 18
1.6 Codification de la paie .................................................................................................... 20
2 L’Aspect parafiscale de la paie ............................................................................................... 21
2.1 Déclaration Sociale ......................................................................................................... 21
4.8 Contrôle des déclarations fiscales et de versement des retenues IRG et des taxes sur la
formation professionnelle et l’apprentissage ............................................................................ 30
5 L’Aspect comptable de la paie................................................................................................ 31
5.1 Éclaircissement ............................................................................................................... 31
5.2 Classification ................................................................................................................... 31
5.3 Règles d’Evaluation ........................................................................................................ 31
5.3.1 Règles d’évaluation Initiale..................................................................................... 31
5.3.2 Règles d’évaluation A la clôture ............................................................................. 32
5.3.3 A l’ouverture de l’exercice suivant ......................................................................... 33
5.4 Traitement et Enregistrement Comptable ..................................................................... 34
5.4.1 Comptabilisation initiale......................................................................................... 34
5.4.2 Charge à payer ........................................................................................................ 34
5.4.3 Produit à recevoir ................................................................................................... 35
5.4.4 Cas particuliers ....................................................................................................... 36
1.1.4 L’intéressement
Qui récompense l’effort collectif du personnel au cours de l’exercice. Il est fonction du résultat
bénéficiaire réalisé.
Constituent les assises de la paie d’un travailleur et sont déterminés à partir du classement du
poste ; le programme informatique prend en compte la valeur de ce classement au regard de la
grille des salaires
Permettent la prise en compte des dispositions permanentes ou durables dans le temps et liées
à la situation du travailleur aux familials et professionnel.
Permettent la prise en compte des dispositions temporaires, variant aussi bien en droit qu’en
valeur
Le pointage est l’opération qui consiste à s’assurer de la présence effective sur les lieux de
travail, de chaque employé de l’entreprise. Le pointage est individuel. Il est réalisé
quotidiennement au niveau de l’ensemble des services de l’entreprise sous la responsabilité de la
ligne hiérarchique.
Le pointage donne lieu à l’établissement d’un document sur imprimé normalisé; Ce support
permet le pointage quotidien de l’ensemble des travailleurs
Le décompte des heures supplémentaire est l’opération qui consiste à indiquer les heures
supplémentaires accomplies par un travailleur.
Le pointage des heures supplémentaires est individuel. Il comprend par période hebdomadaire
les heures accomplies avec indication de leurs majorations.
Le relevé mensuel individuel de pointage est l’opération qui consiste à décrire l’activité
mensuelle d’un travailleur et la détermination des droits qui lui sont ouverts au regard de son
activité. Par activité, il est entendu :
- ABSENCES REMUNEREES
- ABSENCES NON REMUNEREES
- TOTAL DE L’EGALITE / EQUIVALENCE DES HEURES EN JOUR OUVRABLE
Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant l’organisation
adoptée par l’entreprise
Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant l’organisation
adoptée par l’entreprise
Ces redressements peuvent concerner des rappels de promotion, d’avancement avec effet
rétroactif, de régularisation à la suite d’une erreur sur la paie, d’un changement de situation
professionnelle, de famille etc…
Les cas de suspension de la relation de travail entraînant l’établissement d’un arrêt de compte
sont : la mise en disponibilité, le congé sans solde, le détachement sans solde, l’accomplissement
du service national et les périodes de maintien ou d’entretien dans la cadre de la réserve, la
privation de liberté
Les cas de cessation de la relation de travail entraînant l’établissement d’un solde de tout compte
sont : la nullité ou l’abrogation du contrat de travail, l’arrivée à terme du contrat de travail à
durée déterminée, la démission, le licenciement, l’incapacité totale de travail telle que définie
par la législation, le licenciement pour compression d’effectif, la cessation d’activité légale de
l’entreprise, la retraite, le décès.
Le solde de tout compte est obligatoirement daté et signé par l’intéressé et le responsable de la
structure concernée. La signature par l’intéressé doit être précédée de la mention manuscrite
« reçu pour solde de tout compte, atteste qu’un exemplaire de cet état m’a été remis le ……… »
Le livre de paie, dont la tenue par l’employeur est obligatoire, en application du décret exécutif
n° 96.98 du 6.03.1996, comprend les éléments suivants :
Il est tenu constamment à jour, sans rature, surcharges ou apostilles. Il est présenté ou
communiqué à l’inspecteur du travail territorialement compétent et à toute autorité habilitée à
en demander communication.
La durée de conservation du livre de paie est fixée à dix (10) années à partir de la date de leur
clôture.
NB : Les entreprises recouvrant dans leur mode de gestion aux supports informatiques doivent
compléter le livre de paie par lesdits supports, ce dernier ne reprenant dans ce cas pour ces
entreprises et pour chaque élément de rémunération, y compris les retenues légales, que son
montant global.
Exemple pratique : Soit un salarié recruté le 12 d’un mois N qui reçoit un salaire de base de
12.100 DA ; Durant cette période, soit du 12 au 30, sa présence serait, par exemple de 90,00
heures. Son salaire se présente comme suit :
La loi en vigueur, dispose que la durée légale hebdomadaire de travail peut être répartie sur
cinq (5) ou six (6) jours ouvrables.
Dans Le cas d’une répartition sur cinq (5) jours, le salaire mensuel est calculé sur une moyenne
de 22 jours déterminée suivant la formule ci-après :
Exemple pratique : Soit un salarié recruté le 12 d’un mois N et qui reçoit un salaire de base de
12.100 DA ; Durant cette période, soit du 12 au 30, sa présence serait, par exemple de 12 jours.
Son salaire se présente comme suit :
12.100 x 12 = 6600.00
22
Dans Le cas d’une répartition sur six (6) jours, le salaire mensuel est calculé sur une moyenne
de 26 jours déterminée suivant la formule ci-après :
6 jours x 52 semaines = 26
12 mois
Exemple pratique : Soit un salarié recruté le 12 d’un mois N et qui reçoit un salaire de base de
12.100 DA ; Durant cette période, soit du 12 au 30, sa présence serait, par exemple de 14 jours.
Son salaire se présente comme suit :
12.100 x 14 = 6515.38
26
Important : les montants sont arrondis au dinar. Le chiffre supérieur à 50 centimes est arrondi
au dinar supérieur.
NB. Certain logiciel de paie détermine le salaire mensuel sur une base calendaire. Le salaire de
base, dans ce cas d’espèce, est calculé sur une moyenne de 30 jours calendaires. Cette pratique
est généralement utilisée pour le calcul des primes et indemnités
Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit un salaire de base de 12.100 DA qui s’absente
durant 8 heures ou une journée, représentant une retenue de 558.47 DA. La ventilation du
salaire est opérée comme suit :
Rubrique indexée au salaire de base dont le montant horaire est exprimé en taux. Le
montant de celle-ci est calculé comme suit :
Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une prime de rendement individuel fixée à 10 %
d’un salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois considéré, 144 heures. Sa
prime est calculée comme suit :
Rubrique indexée au salaire de base dont le montant mensuel est exprimé en taux. Le
montant de celle-ci est calculé comme suit :
Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une indemnité de travail posté fixée à 15 % d’un
salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois considéré, 173.33 heures. Son
indemnité est calculée comme suit :
SB : 12.100 x 15 % x 26 ou 22 = 1815.00
26 ou 22
NB : le nombre théorique est déterminé suivant l’organisation du quart (continu, semi continu)
Rubrique non indexée au salaire de base dont le montant journalier est exprimé en valeur.
Le montant de celle-ci est calculé comme suit :
Exemple pratique : Soit un salarié qui perçoit une indemnité journalière de panier de 80.00 DA
et qui a travaillé durant un mois considéré, 20 jours ouvrables. Sa prime est calculée comme suit
80.00 x 20 = « 1600.00 DA
Le congé annuel est défini comme un droit, d’aucune prescription, reconnu à tout travailleur de
bénéficier d’un repos rémunéré.
Le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail sans que la durée globale ne
puisse excéder 30 jours calendaires par année de travail, ce qui nécessite un calcul rigoureux en
cas de fractionnement pour se maintenir dans cette limite de 30 jours calendaires.
Un congé supplémentaire ne pouvant être inférieur à 10 jours par année de travail est accordé
au travailleur exerçant dans les wilayas du sud.
La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés à des travaux
particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes particulières aux plans
physiques ou nerveux.
L’indemnité de congé annuel est égale au produit d’un douzième de la rémunération perçue par
le travailleur au cours d’une période de référence fixée par la loi du 1er juillet de l’année N au
30 juin de l’année N+1.
En règle générale, cette rémunération est assise sur l’assiette SS c'est-à-dire sur le salaire de base,
les primes et indemnités soumises à cotisation à la sécurité sociale.
Exemple pratique : Soit un salarié qui perçoit une rémunération annuelle de 180000 DA ; Il
ouvre droit à 30 jours calendaires de congé et en demande 15 jours. Son indemnité est calculée
comme suit :
Branche Taux
Retraite 6.75
Total 9
La détermination des éléments du salaire soumis à cotisation de sécurité sociale relève des
prérogatives exclusives de la CNAS.
Exemple : soit un travailleur qui perçoit un salaire de base de 12.100 DA, une indemnité de
transport de 750.00 DA. Ses gains sont de 12.850 DA (SB + Transport) mais l’assiette de
sécurité sociale est de 12.100 DA (SB).
12.100 x 9 = 1089.00 DA
100
En application des dispositions contenues dans le « barème de l’impôt sur le revenu global »,
édité par le Ministère des Finances, Direction de la législation fiscale, pour déterminer le
revenu constituant l’assiette de l’IRG, il est tenu compte :
- des rémunérations principales
- augmentées des rémunérations accessoires ainsi que des avantages en nature
accordés (nourritures, logement, habillement, chauffage et éclairage dont
l’estimation est faite par l’employeur.
Si cette rémunération est basée sur un tarif mensuel, il convient d’appliquer directement le
barème de l’IRG.
Exemple : soit un travailleur célibataire qui perçoit un salaire journalier de 400,00 DA. Il a
travaillé au cours d’un mois considéré pendant 18 jours ouvrables soit 400,00 x 18 = 7200,00
DA. La retenue IRG conformément au barème est déterminée comme suit
18 26
Exemple : soit un travailleur marié qui perçoit un salaire horaire de 85,00 DA. Il a travaillé au
cours du mois de septembre 2005 pendant 150 heures soit : 85,00 x 150 = 12750,00 DA. La
retenue IRG conformément au barème est déterminée comme suit
150 173,33
Les rubriques concernées peuvent être le salaire de base, les primes et indemnités cotisables, les
primes et indemnités imposables, les retenues SS et IRG
Le salaire de base est calculé par différence entre l’ancien et le nouveau salaire lorsque celui-ci
est l’objet d’un redressement. Si cette différence est négative, dans le cas d’un trop perçu,
l’écriture de la somme correspondante doit être précédée du signe (-) moins.
Exemple :
Octobre N Octobre N
Ces rubriques sont calculées par différence. Il s’agit de toutes les rubriques imposables à l’IRG et
soumises à retenue de sécurité sociale. Par exemple : heures supplémentaires
Cette rubrique enregistre la retenue de sécurité sociale. Elle est calculée soit par différence ou
par sommation des rappels cotisables.
Ces rubriques sont calculées par différence. Il s’agit de toutes les rubriques qui ne sont pas
soumises à retenue de sécurité sociale mais imposables à l’IRG. Par exemple : Indemnité de
transport, panier, etc…
Cette rubrique enregistre les rappels de retenue de l’IRG. Cette retenue n’est pas calculée par
différence comme il est indiqué pour les rubriques précitées. La règle relative à l’imposition des
rappels est la suivante :
- Les rappels sont divisés par le nombre de mois auxquels ils s’appliquent.
- La retenue à effectuer est obtenue en multipliant par ce nombre de mois, la
différence d’impôt calculée en ajoutant, de façon fictive, le rappel ainsi ramené
au mois, au salaire, faisant l’objet du même paiement ou ayant donné lieu au
paiement le plus récent.
- Pour le calcul du nombre de mois, toute période inférieure à quinze (15) jours
est considérée comme nulle, toute période égale ou supérieure à quinze (15)
jours est comptée pour un mois entier.
Un arrêt de compte permet de constater l’exécution des obligations nées de la relation de travail
à l’occasion d’un départ temporaire.
Le calcul des éléments d’un arrêt de compte est identique à celui du bulletin de paie (salaire de
base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue IRG)
L’arrêt de compte est conjointement signé, par l’intéressé et par le responsable habilité.
- Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations. Dans ce cas,
l’arrêt de compte est en faveur du travailleur,
- Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits. Dans ce cas
l’arrêt de compte est en faveur de l’entreprise.
L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une personne
habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou espèces).
Le montant réglé est porté au débit du compte « acomptes sur salaire » qui devra figurer sur
l’ordre de paiement.
La ventilation de l’arrêt de compte et la retenue de l’avance sont ensuite prises en compte dans le
traitement de la paie du mois considéré. Le net à payer au traitement, sera nul.
L’arrêt de compte est traité comme indiqué ci-dessus. Le net présente dans ce cas d’espèce, un
solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues par le travailleur est porté
au débit d’un compte « créances à récupérer » que la structure RH aura la charge de
mouvementer.
Les modalités de remboursement sont convenues avec l’intéressé qui s’engage par écrit sur la
durée, le montant, le mode de règlement. Il souscrit à cet effet, la déclaration suivante figurant
au verso de l’imprimé « arrêt de compte »
DECLARATION D’ENGAGEMENT
Je déclare par ailleurs, que tout manquement au règlement des sommes dues entraînerait
l’obligation de rembourser immédiatement le montant intégral.
Un solde de tout compte permet de constater l’exécution des obligations nées de la relation de
travail à l’occasion d’un départ définitif.
Quel que soit le motif de départ d’un travailleur, il ne peut avoir pour effet la perte de la
rémunération due pour le travail exécuté.
Le calcul des éléments d’un solde de tout de compte est identique à celui du bulletin de paie
(salaire de base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue IRG).
En gains : l’indemnité de congé si l’intéressé n’a pas épuisé ses droits et tout autre
avantage prévu par la réglementation (prime de départ à la retraite, indemnité de
licenciement, gratification etc…)
En retenues : prêts, frais de formation, charges diverses (loyer, téléphone)
Le solde de tout compte est conjointement signé, par l’intéressé et par le responsable habilité.
Il ne peut être dénoncé passé un délai de deux (2) mois après signature
Comme pour l’arrêt de compte, le solde de tout compte peut relever deux (2) situations :
- Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations. Dans ce cas, le
solde de tout compte est en faveur du travailleur,
- Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits. Dans ce cas le
solde de tout compte est en faveur de l’entreprise.
L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une personne
habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou espèces).
Le montant réglé est porté au débit du compte « acomptes sur salaire » qui devra figurer sur
l’ordre de paiement.
La ventilation du solde de tout compte et la retenue de l’avance sont ensuite prises en compte
dans le traitement de la paie du mois considéré. Le net à payer au traitement, sera nul.
Le solde de tout compte est traité comme indiqué pour l’arrêt de compte. Le net présente dans ce
cas d’espèce, un solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues par le
travailleur est porté au débit d’un compte « créances à récupérer » que la structure RH aura la
charge de mouvementer.
Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration suivante figurant au verso de
l’imprimé « solde de tout compte »
DECLARATION D’ENGAGEMENT
Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire arriverait en justice.
C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le juge pourra
estimer le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les intérêts dits moratoires.
code paiement : indique le mode selon lequel sera opéré le versement de la paie;
code des rubriques de paie : nomenclature des éléments des gains et des
retenues de paie
Par prestations à caractère familial, il est entendu les prestations servies à raison de la
situation familiale et les primes versées à l’occasion d’un événement à caractère familial,
notamment :
Par indemnités représentatives de frais, il est entendu notamment les primes et indemnités
de panier, de véhicule, certains frais d’outillage ou vestimentaires lorsqu’ils sont exigés pour
l’accomplissement du travail, les frais de déplacement, de transport, les frais de mission,
ainsi que les prestations en nature de la sécurité sociale.
Par indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d’isolement, il est entendu
notamment les primes versées à des travailleurs soumis à deux, au moins, des contraintes
suivantes :
au fonds national de péréquation des œuvres sociales est fixée à 34,5% de l’assiette soumise
pour tous les secteurs de l’activité nationale.
Dans le cas d’une application automatique, c’est la chaîne paie, à partir du code des rubriques
de paie qui détermine l’assiette de calcul permettant la liquidation des cotisations dues par
l’entreprise, les travailleurs, le fonds des œuvres sociales de l’organisme employeur.
La contribution du fonds des œuvres sociales est prélevée d’office par l’employeur sur le
montant de la contribution obligatoire de l’entreprise au financement des œuvres sociales.
Le calcul des retenues est opéré sur l’assiette du mois au titre duquel la rémunération est
allouée, y compris les rappels et autres avantages se rapportant à des périodes antérieures.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur un imprimé
mis à la disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et d’un état des
mouvements des salariés.
Ces deux documents dûment complétés selon les indications exigées, datés et signés, doivent
parvenir à l’organisme de sécurité sociale, au plus tard le 30 du mois suivant.
Le défaut de règlement des cotisations et de déclaration, dans les délais prescrits, sont passibles
de sanctions.
La déclaration annuelle des salaires incombe à la DRH ; Cette déclaration renseigne l’organisme
de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours de l’exercice (Nom et prénoms,
n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications des montants annuels versés aux salariés,
des dates d’entrée et de sortie.
Elle est réalisée sur support magnétique mis à la disposition de l’entreprise par l’organisme de
sécurité sociale puis transférée sur disquette.
2.7 Sanctions
Le défaut de versement des cotisations entraîne une pénalité constituée par une majoration du
montant des cotisations dues de 5%. Les cotisations principales sont majorées de 1% par mois de
retard supplémentaire.
Le défaut de déclaration entraîne une pénalité égale à 10% du montant des cotisations
correspondant à l’année civile écoulée majorée de 2 % par mois de retard.
3.1 Définition
L’impôt sur le revenu global, par abréviation IRG, est une contribution directe, sans contrepartie
pécuniaire, retenue à la source aux travailleurs salariés ou assimilés liés à leur employeur par
un contrat de travail qui consacre le lien de subordination.
3.3 Liquidation
L’impôt sur le revenu global est obtenu en appliquant à la base imposable, la retenue figurant au
barème mis à la disposition des employeurs par l’administration fiscale.
La situation matrimoniale à prendre en considération est celle existant au premier jour du mois
au cours ou au titre duquel, selon le cas, la rémunération est allouée.
Ainsi, pour la rémunération payée en février mais se rapportant au mois de janvier, la situation
matrimoniale à prendre en considération est celle existant au 1er janvier.
Par contre, la retenue à opérer sur un rappel dû à raison d’une période passée, sera calculée en
fonction de la situation matrimoniale existant au premier jour du mois au cours duquel ce
rappel est effectivement payé.
Les rémunérations taxables, ramenées au mois, sont arrondies à la dizaine de dinars inférieure
Les retenues de l’IRG correspondant aux rémunérations taxables sont arrondies à la dizaine de
centimes la plus voisine
Lorsque la rémunération est basée sur un tarif mensuel, la retenue est opérée directement
suivant le barème IRG.
Par rémunération basée sur un tarif mensuel, il est entendu celle qui correspond à un travail
effectif à temps complet, fourni pour le compte d’un même employeur. Le travailleur doit avoir
été occupé par l’employeur pendant la totalité de l’horaire de travail pratiqué par celui-ci.
En cas d’absence de quelques heures ou de quelques jours, l’IRG à retenir doit correspondre à la
rémunération perçue dans le mois, sans mensualisation.
Par contre, lorsqu’un salarié ne travaillant qu’à temps partiel, perçoit une rémunération
forfaitaire mensuelle brute, le tarif mensuel doit être reconstitué en fonction de la période de
travail effectif correspondant à cette rémunération forfaitaire.
Lorsque la rémunération est basée sur un tarif journalier, la retenue est opérée comme suit :
Lorsque la rémunération est basée sur un tarif horaire, la retenue est opérée comme suit :
- multiplier par 173,33 la rémunération allouée et diviser le produit ainsi
obtenu par le nombre d’heures auxquelles s’applique cette rémunération,
- Déterminer d’après le barème IRG, la retenue correspondant à la rémunération
ainsi ramenée au mois,
- Diviser par 173,33 la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le quotient
obtenu par le nombre d’heures auxquelles s’applique la rémunération.
On entend par rappel, toute somme quelle que soit sa nature payée à titre de complément d’une
somme de même nature déjà perçue.
Les rappels sont divisés par le nombre de mois auxquels ils s’appliquent, la retenue à effectuer
est obtenue en multipliant par ce nombre de mois la différence d’IRG calculée en ajoutant de
façon fictive le rappel ainsi ramené au mois, au salaire faisant l’objet du même paiement ou
ayant donné lieu au paiement le plus récent.
Pour le calcul du nombre de mois, toute période inférieure à 15 jours est considérée comme
nulle, toute période égale ou supérieure à 15 jours est comptée pour un mois entier.
Rémunération accessoire
Il est entendu par rémunération accessoire, les indemnités, primes, gratifications et autres qui
sont attribuées en plus de la rémunération principale, même si la personne qui les verse est
distincte de celle qui paye la rémunération principale.
Les primes de rendement, gratification ou autres, d’une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs, ainsi que les sommes versées à des personnes
exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité d’enseignement, de
recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre vacataire, sont considérées comme des
mensualités distinctes et soumises à la retenue à la source de l’IRG aux taux de 15% sans
application d’abattement.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau avis de
versement établie sur un imprimé mis à la disposition de l’employeur par la recette fiscale du
lieu d’imposition (imprimé série G n° 50).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé précité, datée et
signée, doit parvenir à la recette, au plus tard le 20 du mois suivant.
Le défaut de règlement des retenues IRG, dans les délais prescrits sont passibles de sanctions.
La déclaration est élaborée sur la base des états édités par la DRH.
Elle n’est accompagnée d’aucun règlement, Elle doit parvenir à la recette fiscale du lieu
d’imposition sociale au plus tard le 31 janvier de chaque année de l’exercice écoulé dûment
datée et signée par le responsable habilité.
3.7 Sanctions
Tout employeur qui n’a pas fait les retenues nécessaires ou qui a opéré des retenues insuffisantes
doit verser le montant des retenues majorées de 25 à 100%. Cette majoration demeure en
totalité à la charge de l’employeur.
Tout employeur qui, en utilisant des manœuvres frauduleuses, s’est soustrait ou a tenté de se
soustraire en totalité ou en partie à l’assiette ou à la liquidation de l’IRG est tenu au versement
du montant de l’impôt éludé ou compromis, majoré de 100 %.
Cette majoration demeure à sa charge en totalité. Il peut en outre être passible d’une amende
pénale.
La récidive dans le délai de cinq ans entraîne de plein droit le doublement des sanctions pénales
pour l’infraction primitive.
Le défaut de paiement des impôts dans les délais réglementaires donne lieu, à la charge de
l’employeur tenu d’effectuer ce versement, à une pénalité de 3 % par mois de retard, limitée à
un maximum de 100 % quel que soit le nombre de mois de retard. Chaque mois commencé
étant calculé comme mois entier.
Ces deux taxes sont dues lorsque l’employeur n’a pas consacré un montant au moins égale à 1 %
de la masse salariale annuelle aux actions de formation professionnelle continue, et un montant
au moins égale de 1 % de la masse salariale annuelle aux actions d’apprentissage.
Ce contrôle est accompli d’une façon générale à « priori » ou à « posteriori » sur l’ensemble des
actes réalisés au sein de la structure.
Le contrôle par sondage est réalisé conjointement par le DRH et par le responsable de la
structure. Il s’exerce annuellement sur un certain nombre de structures et porte sur un
échantillon d’actes de gestion.
Le contrôle approfondi est effectué par la DRH, dans le cadre de la fonction « Audit » ; il porte
sur un éventail aussi large que possible d’actes de gestion.
Le contrôle à distance est effectué par la DRH sur la base des informations introduites dans le
fichier informatique
Le contrôle multidisciplinaire est effectué dans le cadre d’une équipe (finances, RH, moyens
etc...) Il est exercé par la Direction générale.
- Les anomalies mineures (1er degré) sont celles qui découlent d’une erreur
matérielle ou d’inattention
- Les anomalies plus importantes (2ème degré) sont celles qui découlent d’une
négligence ou de méconnaissance de règles et de procédures
- Les anomalies graves (3ème degré) sont celles qui résultent d’une interprétation
de la réglementation
- Les anomalies très graves (4ème degré) sont celles qui relèvent des dépassements
de la réglementation ou qui sont de nature à perturber la gestion des ressources
humaines.
Ce document est élaboré à chaque opération de contrôle effectuée. Il est établi et diffusé auprès
des différents responsables concernés.
L’état des anomalies est le document qui accompagne le rapport de contrôle. Toute anomalie
décelée doit obligatoirement recevoir les suites qu’il convient.
L’état consigne donc dans une première partie, les anomalies relevées, dans une seconde partie,
les redressements effectués sur place et/ou des justifications apportées, enfin, dans une
troisième partie, le suivi des redressements.
Le bilan annuel résume l’ensemble des opérations de contrôle réalisées au cours d’un exercice.
Les anomalies constatées sont classées par fonction, par famille, par degré. Il est diffusé à la
hiérarchie et à la Direction Générale.
Sont des documents qui déclenchent une opération financière correspondant soit à un ordre de
paiement ou de retenue. Ils doivent en conséquence être considérés comme des chèques à blanc
impliquant obligatoirement et impérativement le visa ou la signature du responsable habilité.
- Vérifier que les imprimés ont été convenablement établis au niveau approprié
(pointage journalier, reports des absences selon leur nature, leurs justifications
Ainsi chaque mois, sur la base des états de paie, le responsable de structure doit procéder au
versement des sommes qui sont dues à la caisse de sécurité sociale, dans les délais
réglementaires, à savoir au plus tard le 30 du mois suivant.
Il doit par ailleurs chaque année, au plus tard le 30 janvier de l’année suivante, souscrire une
déclaration annuelle du personnel.
Ainsi, chaque fin de mois, sur la base des états de paie, le service du personnel doit procéder au
versement des sommes qui sont dues à la recette fiscale du lieu de rattachement, dans les délais
réglementaires, à savoir au plus tard le 20 du mois suivant.
Toutes les fins d’années, également, il adresse une déclaration annuelle du personnel, avant le
30 janvier de l’année suivante.
A l’instar des obligations sociales, les responsables de structure sont tenus de souscrire aux
déclarations et au versement des impôts dans les délais prescrits.
5.1 Éclaircissement
Les comptes 63 : Charges de personnel Enregistrent (par leur débit) les charges de toute
nature relatives au personnel, consécutives à l’exécution des contrats de travail conclus avec
l’entreprise, et bénéficiant directement ou indirectement aux salariés. Les charges de personnel
inscrites au compte 63 regroupent :
5.2 Classification
Le compte 63 « Charges de personnel » est un compte de regroupement et non
d’imputation.
Le compte 63 « Rémunérations du personnel » est donc débité par le crédit des comptes
ouverts à chacun des tiers bénéficiaires :
5.3.1.2 Indemnités
Toutes les rémunérations, pour le montant des droits acquis à la clôture, qui n’ont pas
encore été comptabilisées sur l’exercice, constituent des charges à payer à créditer au compte
428 « Personnel – charges à payer » par le débit du compte 631 « Rémunérations du personnel
». (Exemple : dettes de l’entité envers son personnel au titre des congés à payer ou des
gratifications à accorder qui ne sont pas comptabilisées à la clôture).
Les charges sociales salariales et les charges fiscales correspondantes doivent aussi être
enregistrées et portées au crédit des comptes 438 « Organismes sociaux - charges à payer » et
448 « Etat - charges à payer ».
Elles sont fixées par l’employeur. A la clôture de l’exercice, elles sont à comptabiliser en
charges à payer et non en provision.
Pour plus de détails sur l’enregistrement des charges à payer sur primes (hors
participation qui est concernée par le compte de charge 633)
Il convient d’enregistrer les droits acquis de l’exercice et les droits acquis afférents aux
exercices antérieurs.
Les droits acquis doivent être estimés sur la base de l’indemnité qui sera probablement
versée au moment de la prise de congés.
c- Les indemnités
Elles doivent être comptabilisées en charges à payer dès lors qu’elles correspondent aux
droits acquis par les salariés mais non encore comptabilisés sur l’exercice.
Les charges sociales et fiscales correspondantes doivent aussi être enregistrées et portées
au débit des comptes 438 « Organismes sociaux - produit à recevoir » et 448 « Etat - produit à
recevoir ».
Cela peut être, par exemple, le cas d’absences du salarié pour maladie non constatée sur
la fiche de paie ou d’heures supplémentaires payées à tort.
Versement au salarié
Augmentation de la provision
Diminution de la provision