Chapitre 5 Les Moteurs Asynchrones Triphases
Chapitre 5 Les Moteurs Asynchrones Triphases
Chapitre 5 Les Moteurs Asynchrones Triphases
I. Définition :
On appelle « machines électrique » les convertisseurs d’énergie électrique bases sur les lois de
l’électromagnétisme.
Les courants qui circulent dans les bobinages du stator d'un moteur asynchrone créent un
champ magnétique tournant a la même fréquence que le courant. La vitesse de rotation de ce
champ est appelée vitesse synchrone ; elle est proportionnelle à la fréquence de
l'alimentation électrique du moteur, comme pour les moteurs synchrones.
Le rotor tourne à une vitesse généralement différente de celle du champ tournant. Du fait
de cette différence de vitesse, le flux magnétique intercepté par le rotor varie, produisant une
tension induite dans les conducteurs des circuits rotoriques (cage ou enroulements). Ces
circuits étant en court-circuit, il y circule des courants qui tendent à s'opposer à la variation
de flux (loi de Lenz), donc à réduire la différence de vitesse.
L'interaction de ces courants et du champ magnétique crée un couple électromécanique T em
entrainant la rotation du moteur.
III.3 Rotor :
Le rotor du moteur asynchrone triphasé peut être « à cage d’écureuil » ou bobiné.
Le rotor ne posséde aucune liaison électrique avec le stator. Le rotor constitue un circuit électrique
fermé ou se crée des courants induits qui entrainent la mise en rotation du rotor. Le rotor tourne à
la vitesse de rotation n qui est inférieure à la vitesse synchrone.
On dit que le rotor glisse par rapport au champ magnétique tournant, on parle alors de glissement
qui dépend de la charge.
On définit le glissement par :
g = ( ns - n ) / ns = (Ωs - Ω) / Ωs ( sans unité ou en %)
IV. symboles :
V. caractéristiques électriques :
V.1 détermination du couplage : étoile ou triangle
A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau d’alimentation
l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit en triangle soit en étoile.
Plaque signalétique
Exemple :
Puissance active :
-Le moteur absorbe une puissance active donnée par :
Avec Vs est la tension simple , Is est le courant de ligne et φs est le déphasage entre courant et
tension
-Une partie de cette puissance est dissipée en pertes Joule au stator (pjs ) et en pertes fer dans le
stator ( pfs ) , le reste traverse l’entrefer ; c’est la puissance électromagnétique (ou la puissance
transmise).
Une partie de puissance transmise de rotor est dissipée en pertes joules au rotor dans
l’enroulement rotorique, le reste est transformé en puissance mécanique.
De la puissance mécanique, on soustrait les pertes mécaniques pour arriver à la puissance utile