Choix Des Projets Investissement Financement
Choix Des Projets Investissement Financement
Choix Des Projets Investissement Financement
D’EXPERTISE ET DE GESTION
ANNEE ACADEMIQUE
2019-2020
MODULE
Chargé de Cours
Saïdou ADELABOU
Consultant en gestion des Projets
et des Collectivités Locales
Tél : 97-93-55-19 § 68000015
1
I- OBJECTIFS DU COURS
Permettre aux apprenants de cerner le concept de projet et des concepts
analogues
Permettre aux apprenants de pouvoir identifier et participer efficacement à
l’élaboration d’un projet
Rendre les apprenants capables de faire l’analyse financière des projets
Permettre aux apprenants de pouvoir opérer des choix d’investissement et de
financement
Amener les apprenants à se familiariser avec les sources de financement
endogènes et exogènes des projets
II- METHODES PEDAGOGIQUES
Participatives faisant appel
Au brainstorming
Aux travaux de groupe
Aux études de cas
III- EVALUATION ACADEMIQUE
Contrôle continu
Travaux de groupe
Devoir et Examen final
IV- DUREE : 20 HEURES
V- CONTENU DU COURS « ANALYSE ET GESTION DE PROJETS »
2
- Distinction entre projet, programme et plan
- Les étapes du cycle d’un projet
- Les sources d’identification des projets
SEQUENCE 2 : la gestion des équipes de projet
- Définition
- Principaux problèmes liés à la gestion de projets
- Rôles décisionnels du gestionnaire de projet
- les fondamentaux du management de projets
SEQUENCE 3- Etude de faisabilité des projets
- Etude de marché
- Etude technique
- Etude institutionnelle et organisationnelle
- Etude financière
- Etude socioéconomique
SEQUENCE4 : Choix des investissements et analyse financière des projets
- Définition du concept d’investissement
- Eléments de coûts et bénéficies des projets
¤ Coûts/bénéfices tangibles, intangibles, secondaires.
¤ L’actualisation
- Notions de coefficient de composition et de coefficient d’actualisation
- Calcul du cash-flow
- La valeur actuelle nette ou le bénéfice actualisé
- le délai de récupération
- Le taux de rentabilité interne
¤ Compte d’exploitation prévisionnel
SEQUENCE 5 : Financement des projets
- Sources endogènes
- Sources exogènes
- Modes de financement des projets
- Difficultés de mobilisation de ressources
3
INTRODUCTION- IDENTIFICATION ET DEFINITION DU PROBLEME
Quelles que soient la taille et la nature d’une organisation, d’un projet, son
management est un processus continu de prise de décisions. Ces décisions sont
généralement des choix d’alternatives de solution aux problèmes qui se posent à
l’organisation. Ainsi, la qualité des solutions apportées aux différents problèmes
dépend de la qualité de la gestion. Cela suppose une compréhension préalable de
chaque problème.
Le problème peut être défini comme étant un écart entre la condition actuelle et
la condition préférée. C’est la différence entre ce que l’on a et ce que l’on désire.
Dans ces définitions, on observe qu’il y a la notion de l’état actuel dans lequel
on ne souhaite pas être, qui est l’existant, et la notion de l’état dans lequel on souhaite
être qui est l’objectif.
En effet, on n’a pas de problème tant qu’on est satisfait de la situation dans
laquelle on se trouve et tant qu’on n’est pas conscient de la possibilité d’une meilleure
condition. Ainsi le problème est la différence entre la situation actuelle et les résultats
escomptés.
Nous avons dit plus haut que le management est un processus continu de prises
de décisions. Qu’est-ce que la prise de décision ?
4
La prise de décision est alors le processus qui conduit à privilégier une option entre
deux ou plusieurs options en vue d’atteindre un objectif donné. Elle fait intervenir
quatre éléments : 1- un but ou un objectif ; 2- des options ; 3- des conséquences ; 4- un
choix.
Tous les gestionnaires, tant les cadres inférieurs et intermédiaires que les cadres
supérieurs, prennent des décisions. C’est pourquoi on peut répartir ces dernières en
trois grandes catégories : les décisions stratégiques, les décisions tactiques et celles
opérationnelles.
Les décisions tactiques, parfois appelées gestionnelles, sont ordinairement le fait des
cadres intermédiaires. A l’instar des décisions stratégiques, elles visent surtout à
harmoniser les activités de l’organisation avec l’environnement extérieur de celle-ci.
En règle générale, les décisions tactiques se rapportent à une fonction particulière de
l’organisation (telles la production, la commercialisation….etc.
Les décisions opérationnelles, aussi appelées techniques, sont du ressort des cadres
inférieurs. Elles se rattachent à une activité bien précise au sein de l’organisation et
touchent la transformation des intrants (ressources) en extrants (produits ou services).
Le modèle rationnel qui nous intéresse ici décrit le processus de prise de décisions en
trois phases et neuf étapes. Il porte sur la manière de prendre une décision et fournit
aux gestionnaires des indications quant à la meilleure façon d’atteindre leur objectif.
5
La première phase, celle d’analyse, vise à définir avec précision le problème ou la
possibilité en cause. Un problème dénote une situation dans laquelle on ne peut
atteindre les objectifs fixés.
Troisième étape : la collecte des faits pertinents liés au problème : après la définition
du problème, l’étape suivante consiste logiquement à recueillir le plus d’informations
sur le problème. Ces données aideront à cerner les différentes options possibles ainsi
qu’à étudier les avantages et les inconvénients de chaque option.
Quatrième étape : l’analyse des faits- cette étape consiste essentiellement à effectuer
une brève analyse des données et des renseignements obtenus à l’étape précédente. Elle
revêt de l’importance parce qu’elle permet de distinguer les renseignements ayant de
l’intérêt de ceux qui n’en n’ont pas et de séparer les faits des opinions ou des
hypothèses. Cette étape permet à tout décideur de tirer les renseignements dont il
dispose d’une manière qui rende une meilleure analyse.
6
Cinquième étape : l’exploration des options possibles- tout décideur doit éviter de
retenir la première ou la deuxième option trouvée, simplement pour se débarrasser de
son problème. C’est ainsi que la prise de décision en groupe revêt toujours beaucoup
plus d’importance car on examine nombre d’éléments reliés à options possibles.
Sixième étape : l’évaluation des options possibles- au cours de cette étape, il faut
peser le pour et le contre de chaque option en examinant sa faisabilité, ses avantages et
ses inconvénients. Parmi les éléments à considérer, mentionnons le caractère réaliste et
pratique de chaque option.
La troisième phase, celle de la mise en œuvre- elle a pour but premier de résoudre le
problème dans les faits. Il s’agit alors d’exécuter la décision qui a été prise et de
vérifier qu’elle a effectivement permis de résoudre le problème ou de tirer avantage de
l’occasion qui se présentait. Cette phase englobe deux étapes :
Huitième étape : l’exécution de la décision- la phase de mise en œuvre exige la
participation de nombreux acteurs. Puisque l’exécution des décisions nécessite l’effort
collectif, il est essentiel d’élaborer des plans d’actions détaillés indiquant toutes les
étapes à franchir ;
Neuvième étape : l’évaluation de la décision et le suivi- le processus de résolution
d’un problème demeure inachevé tant que l’on n’a pas vérifié que la situation a bel et
bien été corrigée par une évaluation et un suivi efficaces. Le fait d’exécuter une
évaluation et un suivi permet d’examiner les actions accomplies avec succès et celles
ayant entraîné des difficultés et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Cette étape
du processus se rattache au contrôle de gestion et revêt une importance toute
particulière pour les décisions semblables que les cadres auront à prendre
ultérieurement.
7
SEQUENCE I : GENERALITES SUR LE CONCEPT DE PROJET
Le thème "projet" peut se définir comme ce que l’on se propose de faire ; but
que l’on veut atteindre ; première pensée ; première rédaction destinée à être amendée.
Un projet peut être défini comme étant un genre d’activités qui donnent
prépondérance aux objectifs immédiats et sont conçues en vue d’une mise en œuvre
des ressources et la recherche des méthodes permettant d’atteindre cet objectif.
Un projet peut être une opération, une mission, une entreprise unique qui
requiert une organisation spéciale pour accomplir un objectif défini par son envergure,
son coût, son temps, sa qualité.
8
Comme on peut le constater, ces définitions mettent l’accent sur les préalables à
l’initiation d’un projet qui sont :
l’existence des objectifs préalablement fixés et que l’on veut atteindre grâce au projet ;
En effet, le projet est considéré comme un outil de management rationnel parce qu’il
permet l’utilisation efficiente des ressources est déterminée par le fait que l’existence
d’un projet ne se justifie que par l’existence d’un problème. Ainsi les ressources sont
utilisées pour résoudre les problèmes concrets objectivement identifiés. La qualité des
effets d’un projet sur la population cible dépendra de la définition accordée au
problème que l’on veut résoudre par le projet.
Le projet met en relation un sujet, un objet et des moyens et répond à la triple question
QUI ? QUOI ? COMMENT ?
Le sujet, c’est la personne ou l’ensemble de personnes qui s’organisent en
connaissance de cause pour résoudre le (s) problème (s) par elles identifiés : ce sont les
acteurs du projet.
L’objet constitue ce sur quoi porte le projet. Il permet de savoir de manière précise le
domaine d’action, la nature et l’importance du projet.
Les moyens mis en œuvre pour réaliser un projet sont ce avec quoi on exécute le projet/
Ce sont les moyens humains, matériels, techniques et financiers.
9
en fonction des secteurs d’activités ;
En fonction de la taille ;
On distingue les projets d’Etat (publics) et les projets privés, les projets
individuels et les projets coopératifs.
Ce sont les classifications les plus courantes. On peut les présenter de diverses
manières : suivant la nature des biens et services produits ou suivant le type de
consommation auquel le produit donne lieu.
Suivant la nature des biens et services produits : nous avons les projets de
production de biens matériels(les projets agricoles, les projets miniers, industriels,
artisanaux) et les projets de production de services (les projets de transport, de
construction de logements sociaux, de santé, d’enseignement).
10
Nous distinguons des projets économiques et des projets sociaux ou culturels.
Les macro-projets qui sont d’envergure plus grande avec une incidence
sur les grands agrégats macroéconomiques de la nation
les régionaux
11
RELATION ENTRE PROJET-PROGRAMME ET PLAN DE
DEVELOPPEMENT
Un programme est davantage orienté vers l’atteinte d’un objectif que vers la réalisation
d’un produit spécifique. Un programme est de plus longue durée, certains pouvant
avoir un caractère permanent.
Quelle que soit leur nature, les projets présentent au certain nombre de
caractéristiques communes :
12
Contraintes rigoureuses et d’importance variable selon le type et l’importance du
projet : performance, qualité (normes), délais (échéances diverses), coût ;
Cycle de vie dynamique : les projets prennent naissance dans l’émergence d’un
besoin et se termine par la livraison d’un bien et service perçu comme satisfaisant
ce besoin, cycle itératif constitué de phases ;
Implication de nombreux intervenants : intérêts différents, disciplines différentes,
cultures différentes, organisations différentes ;
Contexte d’incertitude relative : environnements PESTEL (politique, économique,
social, technologique, écologique, légal) ;
Autonomie : bien que dépendant d’une structure (ministère par exemple) n’est pas
influencé par cette dernière en matière de prise de décision ;
Homogénéité : un projet est de nature complexe de par les différentes phases qui le
composent et doivent suivre un cheminement logique afin d’assurer une bonne
cohérence. Ces dernières doivent constituer un tout homogène caractérisé par des
interventions actives et ordonnées ;
Spatialité : géographiquement, un projet doit être localisé. Cette localisation permet
de mieux appréhender son contexte dans la mesure où le projet évolue dans un
environnement global multidimensionnel et complexe.
Tous les projets se caractérisent par un cycle de vie qui prend sa source dans
l’émergence et l’identification d’un besoin et qui se termine par la livraison d’un bien
ou service perçu comme satisfaisant ce besoin. Plusieurs représentations de ce cycle
existent. Il peut comprendre six, cinq et même quatre phases.
Le schéma général d’analyse d’un projet précise les grandes étapes d’un projet
depuis les objectifs fixés par le planificateur jusqu’au contrôle de fonctionnement des
investissements qui ont été mis en place.
Le processus d’analyse peut être considéré comme un cycle parce que chacune
des phases se trouve en étroite liaison avec la phase précédente et la phase suivante.
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La notion de cycle est également à retenir en ce sens que le projet dans son
ensemble doit lui-même engendrer de nouveaux projets soit au titre d’expansion des
activités existantes soit au titre de la promotion et la création de nouveaux projets.
Le nombre de phases dans le cycle de vie du projet varie selon les auteurs. On
peut avoir :
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Phase: 3 Instruction : Détermination de tous les aspects détaillés d’un projet
sur la base d’une étude de faisabilité, examen interne au service de la communication
sur l’opportunité du projet et sur sa cohérence avec les politiques sectorielles.
Phase: 6 Evaluation
Analyse des résultats et des effets (impacts) du projet pendant ou après sa mise
en œuvre en vue de sa réorientation éventuelle et / ou de la formulation de
recommandations pour l’orientation des projets semblables à l’avenir. Au cas où la
convention prévoit plusieurs phases de mise en œuvre du projet, le lancement d’une
nouvelle phase dépendra en principe des résultats de l’évaluation de la phase
précédente.
15
DESIGNATION PLANIFICATION REALISATION TERMINAISON
60%
20%
5% 15%
Ces étapes se distinguent pas le degré de précision de plus en plus élevé des
données et aussi par leurs coûts.
Le respect de ces étapes est important pour éviter d’engager des frais pour une
étude de faisabilité qui s’avère souvent très coûteuse alors que des études préliminaires,
moins coûteuses pourraient conclure à l’abandon pur et simple du projet.
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- études des importations : projet de substitution aux importations pour
satisfaire une demande existante et prouvée.
- étude des compétences disponibles : les moyens humains qui se sont déjà
constitués en main d’œuvre ou en talents de gestion, par exemple en fabrications
artisanales ou en production d’articles manufacturés peuvent suggérer la possibilité
d’autres productions demandant des compétences comparables.
Des projets préparés dans le passé, mais qui n’ont pas été exécutés deviennent
souvent réalisables lorsque le marché se développe ou que les industries connexes
évoluent.
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SEQUENCE II- . ETUDE DE FAISABILITE D’UN PROJET
Le domaine de la préparation d’un projet est toujours délicat à délimiter car les
études à entreprendre peuvent fortement varier d’un projet à l’autre. La préparation
comprend toutes les étapes nécessaires pour amener un projet au stade où il a été
reconnu réalisable du point de vue technique, économique, juridique et financier, et où
il devient possible de l’évaluer.
La démarche de l’étude d’un projet est beaucoup plus itérative que linéaire.
I- L’ETUDE DE MARCHE
Elle est fondamentale dans la réussite ou l’échec du projet. L’étude de marché procède
ainsi qu’il suit :
1- Analyse de la demande
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- quelle est la qualité exigée ou quelles sont les normes de qualité ?
- quand achète-t-on ?
En tout état de cause, le produit ou service proposé doit répondre à une demande non
satisfaite ou mal satisfaite.
2- Analyse de l’offre
A- Le produit
Il s’agit de donner les caractéristiques du produit, ses forces et ses faiblesses par
rapport aux autres produits concurrents.
B- Le prix
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C- La distribution (Place)
Cela concerne les circuits de distribution à choisir pour faire parvenir le produit aux
clients Un analyse des forces et faiblesses de ces réseaux de distribution.
Les études techniques d’un projet sont très variées et méritent une attention
particulière de la part des ingénieurs et des techniciens qui seront chargés de la
préparation du projet. Un certain nombre d’aspects devront être ainsi examinés :
Pour fabriquer un produit, il y a sûrement plus d’un procédé. Il faudra éviter de faire
appel à des procédés qui risquent d’être rapidement dépassés par les progrès
techniques
20
- La localisation relève aussi en partie des études techniques.
Les responsables des études techniques auront enfin à dresser un calendrier des
travaux de construction, prévoir les causes éventuelles de retard et les remèdes à y
apporter.
- La gestion de la production
Il s’agira de voir quand est-ce qu’il faut produire ? A quel rythme ? etc mais aussi
comment gérer les stocks et la qualité ?
21
- les aspects liés au planning des activités du projet dans ses différentes phases de
mise en place, de mise en œuvre.
IV- L’ETUDE FINANCIERE
C’est une partie qui sera abordée en détails dans la séquence IV ci-dessous.
V- L’ETUDE SOCIOECONOMIQUE
L’analyse économique de projet constitue le sous-dossier économique de l’étude de
faisabilité Son objectif est de développer les avantages et les coûts d’un projet en se
plaçant du point de vue de la collectivité. L’étude doit également porter sur la
compatibilité du projet avec les us et coutumes des bénéficiaires du projet. Par ailleurs
il faudrait examiner l’impact du projet en termes de création d’emplois, de distribution
de revenus, d’amélioration des connaissances et éventuellement d’effets néfastes sur
l’environnement.
Une séquence est consacrée à ce chapitre.
L’étude de faisabilité apparaît donc comme une étape incontournable dans le processus
de mise en place d’un projet. Les différentes études qui la composent doivent être
menées soigneusement pour apprécier la faisabilité du projet dans tous ses aspects.
Elle permet également d’étudier les techniques alternatives, de les comparer afin de
pouvoir faire un choix judicieux de la meilleure solution.
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LE SQUELETTE DU PROJET
1 2 3
8 9 4
7 6 5
23
SEQUENCE III- ANALYSE FINANCIERE DES PROJETS
Nous avons dit dans le déroulement du cours, qu’un projet économique est un
projet dont on peut mesurer la rentabilité financière et économique, dont on peut faire
le rapport entre les coûts et les bénéfices.
Une fois les études préliminaires terminées, il s’agira d’évaluer les coûts et les
bénéfices du projet (analyse micro-économique) et d’examiner l’impact de celui-ci sur
l’économie nationale (analyse macro-économique) car le projet est, comme nous
l’avons vu, un élément de changement qui génère des flux :
Dans un projet, l’investissement est pris au sens large, c’est à dire économique
et non au sens strict comptable.
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Le montant total des investissements comprend entre autres :
Ces dépenses sont faites pour permettre au projet de voir le jour ; leurs effets
portent sur toute la vie du projet c’est pourquoi on les considère comme un
investissement à plus d’un an.
25
2 les immobilisations incorporelles
Ce sont des décaissements pour acquérir des brevets et licences, pour reprendre
un fonds de commerce…
Ce sont des dépenses à faire pour pouvoir entrer dans une société (par exemple
souscrire à des parts sociales, acheter des actions …) pour aider le personnel (prêt à
accorder pour une durée supérieure à un an …)
5 les provisions
6 le fonds de roulement
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Le montant du fonds de roulement à prévoir peut être estimé
approximativement :
- soit en le calculant à partir des stocks (par exemple 2/3 du stock prévu au
bilan).
En comptabilité générale, les charges sont classées par nature dans les comptes
de la classe 6
- matières premières
- emballage
- petit outillage
- pièces de rechange
- sous-traitance générale
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- locations et charges locatives
- primes d’assurances
- frais de télécommunication
- frais bancaires
- rémunérations d’intermédiaires
- cotisations
- droits d’enregistrement
28
- quote-part de résultats sur opération faite en commun
- charges sociales
- escompte accordé
- autres intérêts
- pertes de change
29
- dotations aux amortissements d’exploitation
Les flux financiers qui entrent sont des ressources financières. Ont peut
distinguer :
Ils peuvent être générés par des activités. Ce seront des bénéfices mis en
réserve si le projet fait des résultats positifs.
30
Les dons, les subventions d’équipement et provisions (pour imprévus, risques,
hausse des prix …) sont intégrés dans les capitaux propres.
Si les organismes font des dons, ils entrent dans les capitaux propres. S’ils
accordent des crédits pour une durée supérieure à un an, ce sont des emprunts à moyen
terme (1 à 5 ans) ou à long terme (durée > à 5 ans).
Si les capitaux sont empruntés auprès des Banques celles-ci exigent des
garanties (aval, hypothèques) et une rentabilité suffisante qui permette au projet de
rembourser à l’échéance prévue les crédits et de payer intérêts.
Les recettes d’exploitation sont classer dans les comptes de la classe 7 et concernent :
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- ventes de marchandises (projet commercial)
Comme il y a des décalages dans le temps entre les entrées d’argent provenant
des ventes et les sorties d’argent entraînées par les dépenses de fonctionnement, il y a
des problèmes de trésorerie. C’est pourquoi il est normal que les activités soient
financées par des crédits à court terme obtenus des fournisseurs (effets à payer) ou
accordés par des organismes financiers. (découverts, facilités de caisse…)
Les crédits à court terme permettent au projet de fonctionner, car ils financent
le cycle d’exploitation d’un projet de production.
Exemple 1
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- durée de remboursement : 5 ans
Exemple 2
- différé : 2 ans
33
Années Capacité Remboursemen intérêts Annuités
restant t du principal
34
4 500 250 50 300
L’ACTUALISATION
Les biens diffèrent entre eux de trois façons : par leur nature physique, par leur
situation dans l’espace et par leur situation dans le temps.
Entre deux marchandises à la fois identiques et diverses, deux postes de radio par
exemple, le rapport de prix est susceptible d’exprimer les différences techniques ou
matérielles qui distinguent les deux appareils.
Pour des biens disponibles à des moments différents de temps, on conviendra que pour
son utilisateur, une voiture automobile disponible immédiatement diffère
économiquement de la même voiture disponible dans un an. La différence dans la
valeur d’usage entre les deux biens tient à la plus grande préférence que le sujet
éprouve pour le présent. Les différences dans les valeurs d’usage du temps se
traduisent sur le marché par un prix du temps. La voiture disponible aujourd’hui a plus
de valeur que la même voiture disponible dans un an.
Pour le même bien, le prix de la disponibilité future est généralement inférieur au prix
de la disponibilité immédiate.
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La notion de valeur temporelle est simple car il est avant tous nécessaires de
faire la différence entre la valeur actuelle des ressources et leur valeur future.
On connaît tous le fameux proverbe qui dit : "un tiens vaut mieux que deux tu
l’auras : l’un est sûr, l’autre ne l’est pas"
Ex : Vous êtes appelé à faire l’analyse financière d’un projet. Ledit projet
rapporte un total de 100.000 F de revenus pas an sur les 5 ans d’exploitation.
Année 1 – 100.000
Année 2 – 100.000
Année 3 – 100.000
Année 4 – 100.000
Année 5 – 100.000
Total ?
A B C
1 6.000 1.000 0
2 5.000 2.000 0
36
3 4.000 3.000 4.000
On peut cependant venir à bout de la difficulté dans les deux cas en recourant à
un système de prix.
Dans les problèmes d’investissement, le prix qui joue le rôle fondamental est le
taux d’intérêt, lien comptable entre le présent et l’avenir alors que le bien investi est
leur lien physique.
Si, par exemple, le taux d’échange s’établit entre une tonne de ciment
disponible tout de suite et 1,08 tonne disponible dans un an, nous dirons que le taux
d’intérêt annuel applicable au transfert de la disposition de ciment dans le temps est :
1,08 - 1 = 0,08 = 8%
Sur le marché des capitaux, "une unité monétaire disponible tout de suite"
s’échange contre « 1 + i unités monétaires dans un an ».
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i est le taux d’intérêt annuel du moment. Celui-ci varie avec la nature du bien
considéré. Il peut se bonifier ou se détériorer avec le temps.
L’INTERÊT SIMPLE
Crédit : 100.000
Durée : 3 ans
0 100.000 10.000
1 100.000 10.000
2 100.000 10.000
Intérêt 30.000
TOTAL dû 130.000
38
Exemple
L’INTERET COMPOSE.
L’intérêt simple est rarement utilisé par les banques et les autres organismes de
prêt car il représente un désavantage pour le prêteur.
Total dû 133.100
39
Si vous comparez le total dû pour l’intérêt simple avec celui pour l’intérêt
composé, vous vous rendez compte que ce dernier est beaucoup plus à l’avantage du
prêteur et qu’il reflète la valeur réelle de l’argent prêté.
Exemple
Exemples
2°) 139.876 9% 3 -
Formule
(1 + i)n x V A
Plutôt que de chercher la valeur future d’un capital nous cherchons à connaître
la valeur actuelle (A) d’une somme d’argent reçue dans le futur.
A= 1 x F
(1 + i)n
40
Exemples
1.238.407 8% 20 ans -
Ceci explique pourquoi la valeur actuelle des revenus futurs est inférieure à sa
valeur indiquée sur les billets ou les pièces de monnaies.
1) Faites la différence entre les bénéfices bruts et les coûts bruts pour
chaque année. Vous obtenez ainsi le cash-flow de cette année là.
41
ANALYSE DE LA RENTABILITE
a- Calcul du cash-flow
En effet, si ce résultat est positif après déduction de toutes les charges réelles, on peut
conclure à la viabilité du projet. On pourra néanmoins examiner dans quelle mesure les
ressources dégagées par le projet de façon cumulative (cash-flow notamment) permet
de faire face aux principales dépenses.
Eléments
Ventes
- Charges H.A.
- Amortissement
- Impôts
+ Amortissement
+ Valeur résiduelle ou
valeur nette comptable
= Cash-Flow
42
Cash-Flow sur emprunt uniquement ou financement mixte
Eléments
Ventes
- Charges H.A.
- Amortissement
- Intérêt de
l’emprunt
- Impôts sur le
bénéfice
+ Amortissement
=Cash-Flow
+Valeur résiduelle
-Amortissement de
l’emprunt
=Flux Nets de
Trésorerie
43
Cash-Flow sur Crédit-bail
Eléments
Ventes
- Charges
- Loyer
=Résultat Avant
Impôt
- Impôts
=Résultat
d’exploitation
=Flux Nets de
Trésorerie
Lorsque le projet est financé sur emprunt, il est important de calculer ce taux
qui indique aux bailleurs de fonds la vitesse avec laquelle les fonds pourraient être
remboursés.
44
Pour calculer le délai de récupération, ou divisera le montant total de
l’investissement par le bénéfice brut moyen annuel en faisant ainsi la moyenne
arithmétique des différences entre les recettes et les dépenses d’exploitation annuelles
durant toute la duré de vie du projet, en ne prenant en compte que les dépenses réelles à
l’exclusion de tout amortissement.
La valeur actuelle nette ou le bénéfice actualisé est égal à la somme des recettes nettes
actualisées moins la somme des dépenses actualisées plus la valeur nette comptable ou
la valeur résiduelle actualisée à l’année n.
𝑛 𝑛
−t −t
𝑉𝐴𝑁 = − ∑ It(1 + i) +∑ 𝐂𝐅 t (1 + i) +VNC/VR (1+i)-n= 0
𝑡=0 𝑡=0
Si nous avons :
- Ii = Investissement de l’année i
45
SEQUENCE IV- CHOIX DES INVESTISSEMENTS
1- Définition
- L’investissement est une dépense consentie par une entreprise pour acquérir des
biens matériels ou immatériels dans le but d’améliorer sa rentabilité.
L’investissement matériel peut être assimilé à un placement de capitaux en vue d’en
retirer le meilleur revenu ou la meilleure rentabilité.
2- Eléments caractéristiques d’un investissement matériel
a- Capitaux investis : il s’agit de la masse de capitaux nécessaires à l’acquisition
de biens et à toutes les dépenses induites par cette acquisition (frais de
transport, d’installation, de formation etc.. ) : ces dépenses peuvent être
réalisées en une ou plusieurs fois.
b- Cash-flow : c’est la recette nette d’impôt générée en fin d’exercice par
l’investissement ; il est appelé aussi capacité ou marge brute d’autofinancement
et est calculé pendant toute la durée la durée de vie du projet.
c- Durée de vie : elle est de deux sortes à savoir la durée de vie du projet qui est la
durée pendant laquelle le projet génère des revenus et la durée de vie du
matériel qui est la durée de vie fiscale pendant laquelle le matériel est amorti.
d- Valeur résiduelle nette : elle désigne la valeur de revente probable du bien ,
déduction faite des impôts éventuels.
3- Mesure de la rentabilité financière d’un investissement
On apprécie la rentabilité d’un projet d’investissement par comparaison de
divers flux de capitaux investis d’une part et capacité d’autofinancement et
valeur résiduelle d’autre part. ces flux sont actualisés à intérêts composés à
l’époque de l’investissement initial.
En vue d’apprécier la rentabilité d’un investissement on a recours à l’un des
critères suivants :
- Valeur actuelle nette (VAN) : c’est-à-dire la différence entre les rentrées
nettes supplémentaires et les capitaux investis actualisés à un certain taux(
généralement le taux de rentabilité des capitaux sur le marché) ;
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Si la VAN est > 0 alors l’investissement est rentable ;
Si la VAN est < 0 alors l’investissement n’est pas rentable ;
Si la VAN est égal à 0, il y a compensation des dépenses et des recettes.
- Taux interne de rentabilité (TRI) : c’est le taux pour lequel les valeurs
actualisées des recettes et des dépenses se compensent. Soit i le taux
d’actualisation des capitaux sur le marché :
Si t>i alors l’investissement est rentable ;
Si t<i alors l’investissement est non rentable.
-
A- Financement sur Fonds Propres
TRAVAIL A FAIRE:
47
0 1000.000 1.000.000
1 500.000 100.000
100.000
2 400.000
3 300.000 400.000
4 250.000
700.000
700.000
5 250.000
TRAVAIL A FAIRE :
48
TRAVAIL A FAIRE :
Commenter
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SEQUENCE IV- : LE FINANCEMENT DES PROJETS
* le budget national
Le budget national est constitué de recettes propres de l’Etat car mobilisé à partir des
taxes fiscales, douanières, des recettes d’exportation, des prélèvements divers.
Bien évidemment, les possibilités qu’offre cette source de financement sont limitées
du fait des contraintes budgétaires elles-mêmes, car en plus des investissements-
50
projets, elle doit servir à beaucoup d’autres affectations (salaires, participations aux
organisations internationaux, règlement de la dette…)
le crédit bancaire : les opérations de crédit par les banques reposent sur les
ressources dont elles disposent. Ces ressources proviennent :
Pour la banque, les dépôts à vue présentent une incertitude plus grande que les dépôts
à terme du fait que les déposants sont susceptibles de les retirer à tout moment. Par
contre, les dépôts à terme sont plus sûrs en raison de leur caractère contractuel marqué
notamment par la fixation à l’avance de la date de l’échéance.
2- Des crédits commerciaux : ils sont obtenus par la banque en faisant appel aux
marchés financiers (acceptation bancaire ….) lignes de crédit externe à taux
concurrentiels et remboursables sur une longue période reçus des bailleurs de
fonds ou des gouvernements.
51
recouvrer tout ou partie de ses fonds en cas de faillite ou de sa disparition
physique.
Elles s’opèrent à travers les circuits de financement endogènes informels dont les plus
importants sont représentés par la finance informelle qui comprend les économies
classiques comme les aides familiales ou d’amis, l’héritage, l’épargne sociétaire.
- L’épargne sociétaire est fondée sur une solidarité communautaire et régie par
une contrainte d’appartenance qui s’impose aux individus au sein d’un système
de réciprocité et de redistribution (par exemple dans le cadre de la réalisation
d’une infrastructure communautaire).
L’efficacité relative de la finance informelle par rapport aux banques se trouve dans
ses caractéristiques essentielles qui sont la proximité, la souplesse et la simplicité.
52
On note dans cette rubrique :
- Les marchés financiers : les transactions sur ces marchés ont pour support des
titres susceptibles d’être détenus par tous les agents économiques. On peut
distinguer entre le marché des obligations (créances à long terme ) et le marché
des actions (bourse). En ce qui concerne le premier, les modalités de
rémunération et de remboursement sont fixées au moment de l’émission des
titres. Dans le second type de marché, l’incertitude est totale quant au rendement
et à la plus-value en capital. C’est pourquoi on l’appelle aussi « marché des
capitaux à risque ».
Une coopération serait dite bilatérale lorsqu’elle met en présence deux pays et
concerne une coopération d’un Etat à Etat dans le cadre de ce que l’on appelle l’aide
53
publique au développement. Exemple : la coopération Allemagne-Bénin, la
coopération nippo-béninoise. Cette forme de coopération est parfois privilégiée par les
pays donateurs, car les retombées politiques et économiques sont plus directes et plus
évidentes.
- La KFW et la GTZ
- La DANIDA
- Le fonds Kowéitien
- Le Fonds d’Abou-Dhabi
- Le Fonds Saoudien
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Nigéria, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique
(FAGACE), le Fonds Communautaire de Développement (FCD), le Fonds
de Solidarité et d’Intervention pour le Développement de la Communauté
(FOSIDEC), le Fonds de Coopération, de Compensation et de
Développement de la CEDEAO.
Les ONG sont des institutions intervenant de plus en plus dans la coopération
bilatérale décentralisée qui met en présence deux collectivités locales de deux
pays (coopération de collectivité locale à collectivité locale). De nos jours, ce
type de coopération bilatérale décentralisée se réalise à travers le jumelage de
deux villes ou par le biais d’une ONG en accord avec les populations à la base
d’une autre ville ou d’un autre village.
La décision d’investir est en général une décision grave et dans la plupart des cas la
dépense engagée pour l’investissement est irréversible. Pour décider du choix d’un
investissement, l’entrepreneur dispose de critères tels que le bénéfice actualisé, le taux
de rentabilité interne et de critères économiques et comptables qui permettent
d’effectuer une comparaison entre les sommes à engager et l’intérêt qu’il en retirera.
55
Après avoir pris la décision d’investir, il appartiendra à l’entrepreneur de choisir entre
les modes de financement suivants : fonds propres ou capitaux propres, emprunts
entièrement, financement mixte, crédit-bail.
* Capitaux propres
-d’une part des actions privilégiées sur le montant desquelles la société doit verser un
certain pourcentage de dividendes préalablement à toute distribution autres actions.
Souvent en contrepartie de cet avantage les porteurs de telles actions n’ont pas droit de
vote aux assemblées générales ;
-d’autre part, des actions ordinaires qui donnent droit de vote aux assemblées et au
paiement de dividendes après rémunération des actions privilégiées.
Les réserves représentent tous les bénéfices que l’entreprise conserve à sa disposition.
Elles sont constituées dans un but de précaution mais également pour
l’autofinancement d’investissements futurs.
On peut distinguer :
56
- Et d’autres types de réserves qui peuvent être constituées au
titre de renouvellement des immobilisations et des stocks….
Le report à nouveau est constitué par tout ou partie des bénéfices réalisés au cours
des exercices antérieurs et qui n’ont pas fait l’objet d’une distribution ou d’une
inscription en réserve. Le report à nouveau peut être négatif lorsque l’entreprise a
enregistré des pertes au cours des exercices antérieurs. Les sommes inscrites au report
à nouveau sont un élément de gage des créanciers de l’entreprise et notamment de ses
actionnaires.
*Les dettes à long et moyen terme : ce sont des emprunts à plus d’un an qui peuvent
la forme d’obligations qui sont des emprunts donnant lieu à émission de titres auprès
du public. Si c’est un emprunt pur et simple, l’entreprise devra payer des intérêts et
apporter des garanties nécessaires.
L’emprunt à long terme est conditionné par une rentabilité durable et il est remboursé
sur les résultats futurs. C’est pourquoi, avant d’envisager un emprunt, il faut s’assurer
de la rentabilité des investissements correspondants, rentabilité qui doit fournir à
l’entreprise des ressources suffisantes pour assurer le remboursement des emprunts
contractés. Les capitaux d’emprunt ne doivent pas être trop importants par rapport aux
capitaux propres.
*Le financement mixte est un financement qui comporte à la fois un financement sur
fonds propres et un financement sur emprunt.
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matériel à un prix convenu à l’issue du contrat. Le contrat du leasing ne peut être
interrompu pendant la durée du contrat sauf en cas de non paiement des loyers.
Il y a toutes sortes de difficultés qui émailler la vie d’un projet. Elles se situent
en particulier au niveau de la mise en œuvre de l’accord de financement et de
l’exécution du projet. Quelques exemples suffiront à évoquer ces difficultés :
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E- Perspectives
L’un des rôles essentiels de la coopération pour le développement est d’aider les pays
en développement à mettre en place des systèmes efficaces pouvant leur permettre de
mobiliser, de répartir et de surveiller les mouvements de capitaux de manière
productive et durable afin que l’aide mais aussi les capitaux privés financent le
développement de manière efficiente et contribuent à reculer la pauvreté tout en
favorisant le développement durable.
Dans la perspective d’une lutte efficace contre la pauvreté, les Etats bénéficiaires de
l’aide doivent désormais élaborer des cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté.
Ces documents constitueront pour chaque pays le référentiel unique d’intervention des
partenaires au développement et sa mise en œuvre est l’entière responsabilité des
Etats. C’est pourquoi des réflexions sont en cours pour que l’appui des partenaires au
développement se fasse désormais sous forme d’aide budgétaire en lieu et place des
traditionnels aide-projets. C’est là l’un des nouveaux défis de la coopération au
développement qui suppose des changements au niveau des structures et des
procédures budgétaires dans nos Etats pour renforcer notamment l’obligation de rendre
compte.
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BIBLIOGRAPHIE
LYN SQUIE ET H.G. VANDER TAK Analyse Economique des projets BIRD
OCDE Manuel d’analyse des projets industriels dans les pays en voie de
développement- I.M.D. Little et J.A. Mirrless (OCDE 1969)
14- Analyse économique des projets L. Squire, H.G.Van der Tak (B.I.R.D. 1975)
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15- Guide pratique pour l’examen des projets de J.R. Hansen (ONUDI 1978)
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