Ouachouache Abd El Krim PDF
Ouachouache Abd El Krim PDF
Ouachouache Abd El Krim PDF
MINISETRE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
BADJI-MOKHTAR-ANNABA UNIVERCITY
UNIVERSITE BADJI-MOKHTAR-ANNABA
Conception d’un moule d’injection
des pièces en M.P
DEVANT LE JURY
Année 2018/2019
SOMMAIRE
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Les tableaux
Les figures
Fig. (I.1) : Domaines d’application des plastiques ...................................................................05
Fig. (I.2): Répartition de la production mondiale de plastique[1]............................................06
Fig. (I.3): La constitution d'un polymère [3].............................................................................07
Fig. (I,4): Structures des chaines moléculaires. [5]...................................................................08
Fig. (I.5): Morphologie des thermoplastiques [5].....................................................................09
Fig. (I.6): Morphologie des thermodurcissables.......................................................................10
Fig. (I.7): États des polymères [5].............................................................................................11
Fig. (II.8): presse d’injection. [7]..............................................................................................18
Fig. (II.9): Déroulement du cycle d’injection. [7]....................................................................18
Fig. (II.10): phase de plastification [8].....................................................................................19
Fig. (II.11) : phase de remplissage. [8].....................................................................................19
Fig. (II.12) : phase de compactage. [8].....................................................................................20
Fig. (II.13) : phase de refroidissement et d’éjection de la pièce [8].........................................21
Fig. (II.14) : Déroulement d’un cycle d’injection [9]...............................................................21
Fig. (II.15) : Cycle du moulage par injection. [9].....................................................................22
Fig. (II.16): Presse à injecter les thermoplastiques. [9]............................................................23
Fig. (II.17) : Cylindre de plastification et moule. [3]...............................................................24
Fig. (II.18): La structure de presse d'injection. [8]...................................................................25
Fig. (II.19): Schéma d’une presse à injecter électrique à vis de plastification. [3]..................26
Fig. (II.18): L’unité de plastification. [8]..................................................................................27
Fig. (II.19): L’unité d’injection. [8]..........................................................................................28
Fig.(II.20): pots d’injection. [9]................................................................................................29
Fig.( II.21): Vis de plastification. [9]........................................................................................30
Fig. (II.17): Schéma d’une mono vis avec trois zones..............................................................31
Fig. (II.18) : les différentes phases de transformation de polymère dans le système vis
fourreau. [10].............................................................................................................................32
Fig. (II.19): la buse. [10]...........................................................................................................33
Fig. (II.20): différents types des buses d’injection. [9].............................................................34
Fig. (II.21): buses d’injection....................................................................................................35
Fig. (II.22): centre de gravité de la pièce. [9]...........................................................................35
fig. (II.23): Méthode de calcul. [10]..........................................................................................36
Fig. (II.24) : seuil d’injection....................................................................................................37
Fig. (II.25): Un des trois colliers chauffants spéciaux..............................................................38
Fig. (II.26): Présentation du moule. [9]....................................................................................39
Fig. (II.27): Groupe de fermeture à genouillères. [9]...............................................................40
Fig. (II.29): Groupe de fermeture mixte. [9]............................................................
Sommaire
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail a tout ma famille et partullierement a
mon père et mère, ainsi qu’a tout mes amis et en qualité de remerciements
je tiens a remercier vivement Mr (Mekhalfa Slimen) mon professeur
consultant pour avoir d’érige ce travail sans oublier les professeur de
département mécanique et économie et sécurité de travail et enfin j a
associe a ces remerciements avec qui j’ai en l occasion de travailler
durant mon stage pratique de fin d’études et tous ceux qui m ont facilite
l accès dans les déférant services et m ont guide dans mes recherches
de renseignements que touts ces personnes trouvent ici ma parfaite
considération.
Introduction générale
CHAPITRE I
GÉNÉRALITES SUR
LES MATIERES
PLASTIQUES
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
1. Introduction
4
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
Fig. (I.2): Répartition de la production mondiale de plastique. [1]
5
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
6
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
Tab (I.2): Représentation et dénomination des quatre polymères synthétiques les plus
utilisés. [1]
I. 3.2. Classification:
Les polymères sont constitués de la répétition d’un grand nombre de motifs élémentaires :
les unités monomères. Dans le cas ou les macromolécules ne contient qu’un type de
monomères, il s’agit d’un homopolymère. Si les unités constitutives sont nombreuses, on
parle alors de copolymère.
il existe plusieurs types de copolymères :
- les copolymères alternés (chaine A-B-A-B-A-….)
- les copolymères séquencés (chaine A-A-A-B-B-B-….)
- les copolymères statistiques (chaine A-B-B-A-B-A-B-A-A-….). [4]
I.3.3. Structures:
La structure du polymère représente la façon dont les longues chaines moléculaires de
base sont reliées entre elles pour former le matériau. La disposition des chaines entre elles
ainsi que la densité des points de liaison vont modifier profondément les caractéristiques
macroscopiques du polymère.
Un polymère peut adopter trois structures moléculaires, présentées dans la (fig. I.4)
1- linéaire : La macromolécule se présente sous la forme d'une longue chaine ;
2- branchée : Une longue chaine sur laquelle viennent s'embrancher des chaines de longueur
variable, en général plus petites ;
3- en réseau : Les chaines sont reliées entre elles en plusieurs points formant un réseau
7
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
I.3.4. Thermoplastiques
Les thermoplastiques sont des solides généralement souples, formés de chaines distinctes
bien compactées et plus ou moins linéaires.
Ils présentent la particularité de s’écouler à la chaleur, ce qui facilite leur mise en forme.
Ils sont repartis en trois grandes familles : les amorphes, cristallins et les semi-cristallins.
Cette morphologie (fig. I.5) a une influence importante sur les propriétés des polymères
thermoplastiques [5].
I.3.4.1. Polymères amorphes:
Dans un polymère amorphe, les chaînes se présentent sous la forme de pelotes
statistiques (fig. I.5). Les chaînes sont enchevêtrées et on note l’absence de structure
ordonnée. Quand on chauffe un polymère amorphe, il subit une transition douce de l’´etat
solide à l’´etat fluide, il n’y a donc pas de température de fusion. En effet, la structure des
chaînes de macromolécule en pelote compacte et désordonnée empêché une transition brutale
entre les états solide et liquide. Cependant, une brusque variation de mobilité moléculaire est
observée à une température appelée température de transition vitreuse notée Tg. [5]
I.3.4.2. Polymères cristallins
Un polymère purement cristallin, quand à lui, présente des chaînes qui s’arrangent de
façon ordonnée. Contrairement aux amorphes, les cristallins possèdent une température de
fusion notée Tm. Cependant, un polymère totalement cristallin n’existe pas en réalité. Il reste
toujours des défauts ou bien l’extrémité des chaînes qui ne peuvent adopter une structure
cristalline. [5]
I.3.4.3. Polymères semi-cristallins
Les semi-cristallins présentent à la fois une partie amorphe ou les chaînes moléculaires sont
désordonnées et une partie cristalline ordonnée (fig. I.5). Ils présentent donc à la fois une
température de transition vitreuse (correspondant à la mobilité de la phase amorphe) et une
température de fusion (pour laquelle la phase cristalline se liquéfie). On a donc toujours Tg <
Tf.
Les polymères semi-cristallins peuvent être caractérises par leur taux de cristallinité ce qui
représente la fraction massique ou molaire d’unités structurales cristallisées par rapport à la
totalité des unités présentes. [5]
8
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
Avantages Inconvénients
Amorphe Cristallin
I.3.5. Thermodurcissables:
Les thermodurcissables ou thermodurcis ont une structure en réseau tridimensionnel, ce
qui rend leur fusion impossible. La rigidité ainsi que la stabilité thermique du polymère est
liée au taux de réticulation, c'est à dire à la densité de points de liaison entre les chaines
macromoléculaires.
9
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
Avantages Inconvénients
10
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
11
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
12
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
13
Chapitre I Généralités sure les matières plastiques
I.9. Conclusion :
Actuellement, le plastique est devenu l'un des matériaux les plus importants dans le
domaine de la plasturgie et de manière significative dans tous les domaines, car il contient les
propriétés physiques et mécaniques.
14
CHAPITRE II :
PROCEDE DE PRODUCTION
PAR INJECTION
THERMOPLASTIQUE
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
II.1. Introduction :
Dans la fabrication des pièces mécaniques il existe plusieurs procédés d’usinage, parmi
ce procédé on a l’injection thermoplastique.
L’injection est aujourd’hui l’un des procédés les plus utilisés pour la mise en forme des
polymères avec l’extrusion et le soufflage (30% des polymères transformés). Il est
généralement utilisé pour la production de très grandes séries pour l’automobile ou
l’électroménager par exemple ou pour des séries plus réduites en aéronautique. Le procédé
d’injection permet d’obtenir une productivité élevée avec une très bonne reproductibilité
des pièces. [7]
De ce fait, le principe du procédé de moulage par injection consiste à injecter et
transformé une matière de polymères thermoplastiques, préalablement chauffée est injectée
dans un moule. Le polymère se solidifiant dans le moule créera un solide épousant la forme
et les dimensions de l’empreinte du moule.
L’objectif de ce chapitre est présenter le procédé d’injection des thermoplastiques, et
leur déroulement de cycle d’injection plus les caractéristiques d’une presse et la
construction de structure. Et la façon dont nous de contrôle dans les paramètres de procèdes
d’injection.
16
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Le procédé de moulage par injection est très répandu dans le domaine de la plasturgie
car il permet de fabriquer des pièces techniques de manière contrôlée et avec des cadences
élevées. Lors d'une opération de moulage par injection, la fabrication de chaque pièce passe
par quatre phases principales:
17
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
18
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
19
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
20
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
La presse d’injection est une machine qui permet d’obtenir des pièces en plastique
injecté sous pression dans un moule (monté sur la presse). L’injection du plastique se fait
généralement à haute pression et à température supérieure à la température de transition
vitreuse. A cet état la matière n’est plus solide mais n’est pas aussi liquide. Elle est à l’état
visqueux entre les deux états liquide et solide. La matière peut être injectée dans le moule et
la matière plastique prend la forme de l’empreinte du moule. Après refroidissement, la
pièce est éjectée du moule. Le refroidissement se fait par circulation d’eau froide dans le
circuit de refroidissement du moule.
21
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Une presse à injecter, ou machine d’injection moulage, est constituée de deux unités
principales : l’unité d’injection, ou de plastification, et l’unité de moulage (moule et
système de fermeture) (Fig.II.10). Le plus souvent, les différences notables entre les types
de machines concernent l’unité de plastification. Notons qu’il existe des presses verticales
bien que les presses horizontales soient les plus fréquentes. Parmi ce type de machines,
deux grands groupes se distinguent : les presses hydrauliques et les presses électriques.
Elles présentent chacune des particularités plus ou moins intéressantes et adaptées à
certaines fabrications.
22
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Une machine d’injection fermeture (dans laquelle est fixé le moule) et une unité de
commande. transforme les granulés solides en polymère fondue pour l'injecter en
unité de fermeture, à laquelle le moule est fixé.la (fig. II.11) illustre les parties principales
d'une presse à injection. Dans le cas des thermoplastiques, le moule est régulé généralement
à une température voisine de la température ambiante afin de figer la matière plastique le
plus vite possible. [8]
23
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
24
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Fig. (II.12): Schéma d’une presse à injecter électrique à vis de plastification. [3]
25
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
II.6.Composants de la machine:
II.6.1. Le bâti :
C'est ce qui supporte l'ensemble des organes nécessaires, moteur électrique, pompe
hydraulique, réservoir d'huile, les canalisations, toutes les électrovannes et les distributeurs.
La forme et la position du bâti, on distingue trois types de presse:
Presse horizontale, Presse verticale, Presse universelle [8]
Sous cette désignation on comprend la partie de l'unité d'injection, qui est en contact
direct avec la matière plastique à transformer et avec le moule. Ses rôles sont de ramollir la
matière plastique de l’homogénéiser de la doser et de l’injecter dans le moule [8]
1 – Granulés, 2 – Vérin d’injection, 3– Moteur de d’alimentation, 4 – Vis sans fin, 5 –
Foureau chauffant, 6 – Buse d’injection, 7 – Clapet, 8 – Trémie
26
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Les presses à pot d’injection ont presque totalement disparu, sauf dans le cas des très
faibles capacités d’injection (quelques grammes à 20 g), et elles sont alors très simplifiées,
le dispositif de plastification se limitant à un cylindre chauffé, équipé d’un piston de
refoulement.
Le pot d’injection avait comme rôle essentiel de diviser les masses de granulés à
plastifier, pour accélérer leur mise en température. En outre leur conception devait éviter
les formes donnant des angles morts, favorisant la stagnation de la matière, celle-ci étant
susceptible de se décomposer à la longue, et de se détacher des parois pour venir altérer
l’aspect de surface des objets moulés. Il fallait rechercher un chauffage rapide ; le
démontage devait être aisé en vue de faciliter le nettoyage ; les pertes de charge devaient
rester acceptables, mais étaient inévitablement importantes (50 à 70 % de la pression en
bout de piston d’injection ou pression d’injection). [9]
27
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
28
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
de compression prévu est adapté à la matière traitée ; la pression en bout de cylindre qui en
résulte n’est pas suffisante pour obtenir un moulage correct par transfert direct dans le
moule. Cette dernière opération doit être effectuée en faisant fonctionner la vis comme un
piston, grâce à un mouvement de translation fourni par un vérin hydraulique. [9]
Dans un premier temps, la matière entrainée par la vis avance sans changement
important de volume et l’on peut adopter un tracé avec noyau cylindrique (fig. II.16 a).
Lorsque la température du plastique croit, on entame la phase de compression et
l’échauffement s’accélère ; l’on donne alors au noyau de vis une forme tronconique
réduisant progressivement la section d’écoulement. Dans cette zone, l’air et les gaz
véhiculés sont refoulés vers la trémie, grâce à l’élévation de la pression.
Les proportions de la figure 16 a correspondent à une vis pour polyamides. Avec le
polyéthylène basse densité, une zone de compression de longueur D/2 convint bien, mais
l’on peut également utiliser une vis dont le noyau est tronconique sur toute sa longueur (fig.
II16 b) Le pas de la vis est généralement constant et à un seul filet. Les petits pas assurent
le travail mécanique le plus élevé et donnent les plus fortes pressions, mais aussi les plus
petits débits A égalité de pas, une vis à plusieurs filets fournit une pression plus élevée,
mais un débit plus réduit car les filets supplémentaires occupent une partie du volume
disponible. Par contre, la surface d’échange thermique est accrue est la résistance
mécanique de la vis est améliorée. [9]
Une faible profondeur de filet accroit les pertes par frottement et augmente les
échanges thermiques entre plastique et cylindre mais le débit est amoindri ; on l’utilise pour
29
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
les fortes pressions et les matières rigides. Les fortes profondeurs de filet conduisent à des
pressions plus faibles et des débits importants ; elles conviennent pour les plastiques
souples (polyéthylène basse densité). Le débit peut encore être augmenté par une vitesse de
rotation plus élevée et une vis plus longue. Avec des plastiques à faible coefficient de
conductivité, il faut faire appel aux filets peu profonds.
Le chemin parcouru par le plastique est proportionnel au diamètre et à la longueur de
la vis. Plus la vis est longue, plus le travail mécanique cédé au plastique sous forme de
chaleur est important ; cependant une vis trop longue peut amener la décomposition de la
matière et, si elle est trop courte, le malaxage est insuffisant et la température obtenue non
homogène. On utilise couramment des longueurs de vis de 15 à 20 diamètres et plus.
Les taux de compression varient de 2 à 4 selon la nature des matières. Les vitesses
de rotation des vis s’étaient entre 10 et 500 rpm (révolution par minute) le plus souvent.
Avec des plages de 10 à 100 rpm pour les plus gros diamètres de vis et 50 à 500 rpm, pour
les plus petits diamètres. Les vis actuellement en service ont des diamètres de 18 à 220 mm.
La commende en rotation est de plus en plus souvent réalisée par des moteurs
hydrauliques lents, ayant l’avantage de fournir un réglage de vitesse continu, avec
accouplement direct sur la vis. Les moteurs électriques, également utilisés, nécessitent
l’emploi de réducteurs ou de boites de vitesses. [9]
Une zone d’alimentation : dans laquelle les granulés de polymère sont convoyés et
compactés dans le chenal de la vis. C’est ici que la profondeur du chenal est la plus
grande, et elle reste constante.
Une zone de compression : de forme tronconique, les granulés vont y être
progressivement fondus par action conjuguée des colliers chauffants et du cisaillement de
la matière. La profondeur du chenal diminue progressivement pour atteindre sa valeur
minimale en zone de pompage. Les deux premières zones d’une vis permettent de plastifier
la matière.
Une zone de pompage : dans cette dernière partie la profondeur demeure constant, le
polymère est mis en pression et s’homogénéise.
La longueur de la vis : une vis est généralement définie par le rapport entre sa
longueur fixée (L) et son diamètre nominal (D). En général ce rapport oscille autour de
L/D. [9]
30
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Fig. (II.18) : les différentes phases de transformation de polymère dans le système vis
fourreau. [10]
II.6.2.6. La buse:
Le refoulement de la matière plastique dans un moule relativement froid et à travers
des sections d’écoulement relativement faible (afin de limiter les déchets) doit s’effectuer
dans un temps relativement court, en vue d’éviter une solidification prématurée, cela exige
l’emploi d’une pression élevée et l’on définit la pression d’injection comme étant la
pression maximale atteinte à l’extrémité du cylindre de plastification pendent que la vis
piston refoule le plastique dans les cavités de moule.
31
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Une fois plastifiée, la matière est introduite avec une très grande vitesse dans le
moule. [10]
Elle doit assurer un contact étanche avec le moule durant son est généralement sphérique
ou tronconiques ou plans. Elle doit également présenter une surface de contact réduite avec
le moule afin de limiter le refroidissement.
32
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
33
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
34
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Le point d’équilibre idéal est le centre de gravité de l’empreinte. L’équilibre des forces
dans un outil doit être réalise avec soin et l’injection de la matière. Placée au point
d’équilibre.
∑ s s1 s2 s3 s4
II.6.4. seuil
Le seuil est le passage par lequel la matière pénètre dans l’empreinte. La forme, la
position et la dimension des seuils influent sur l’écoulement et sur l’orientation qui
condition la résistance aux sollicitations mécanique et les risques de déformation au
refroidisement.
Les formes les plus utilisées sont : alimentation capillaire (pin point), section
rectangulaire, section V en demi-cercle.
Beaucoup de moules présentent des sections très voisines de celle calculées à l’aide
de la formule de SOMER FIELD.
S = 0.35 × M
Avec S (mm²) section des entrée
M (g) masse de matière injectée dans l’empreinte
La longueur des seuils doit être la plu petite possible. [3]
35
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
36
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
II.7. Le moule
II.7.1. Définition :
Le moule est l’outil utilisé en injection des matières plastiques, qui remplit plusieurs
fonctions et il a pour but de donner à la matière une forme finale nommée pièce ou article.
Un moule est constitué principalement de composants illustrés par les figures suivantes :
Le Corps et la cavité du moule sont chacun montés et partagés sur deux parties du
moule mobile et fixe.
Les matériaux utilisés pour la fabrication des moules d’injection de
thermoplastiques sont principalement des aciers choisis selon le procédé de fabrication
retenu pour le moule et les conditions d’utilisation (sollicitations, interactions avec les
polymères...). [11]
La conductivité thermiques des aciers dépend de la composition et de la charge en
éléments d’alliages [F] et varie environ entre 15 et 40W.m−1.K−1. Le choix des aciers pour
moules d’injection ne doit cependant pas dépendre uniquement des propriétés thermiques
mais aussi de la résistance mécanique et à la corrosion. L’augmentation des propriétés
mécaniques se traduit par l’ajout d’éléments d’alliage qui peuvent être nuisibles aux
propriétés thermiques (par exemple le chrome utilisé pour la résistance à la corrosion a
tendance à faire diminuer la conductivité thermique).
A la fin de l’injection du polymère fondu dans la cavité du moule, on obtient la pièce
sous sa forme complète. Pour l’éjecter, on doit actionner l’arbre d’éjection (Fig.II.26), qui
porte le plateau, cette dernière porte la pièce vers l’arrière en retrouvant sa position initiale.
37
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
38
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
39
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
40
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
41
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
42
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
43
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Un moule doit pouvoir expirer. En effet, l’air et les gaz (vapeur d’eau, etc.) emprisonnés
dans les empreintes peuvent s’opposer au cheminement du flux de matière. Les pièces
présentent alors des porosités, les gaz portés à haute température peuvent même provoquer
des brûlures à la surface des pièces. Pour facilite l’évacuation des gaz, il est bon de prévoir
des évents généralement disposés dans les plans de joint ou le long de broches. Ils ont
généralement les dimensions suivantes.
44
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Les évents sont généralement usinés après les premiers essais du moule. L’état de
surface doit permettre l’évacuation facile de la matière au moment du démoulage ; sans
cela, les évents cessent
II.7.6 L’éjection :
45
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
46
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Pour des zones très chaudes mais disposant de peu d’espace pour permettre la mise en
place d’une circulation de fluide (par exemple les noyaux étroits), le refroidissement peut
être effectué en utilisant des fontaines ou des inserts de matériaux très conducteurs (cuivre,
bronze ou béryllium par exemple) en contact à l’autre extrémité avec un canal éloigné de la
surface [12].
II.7.9.1. Circulation du fluide
Le fluide circule dans les canaux, la réalisation de ce circuit set peu couteuse, les
canaux sont réalises par perçage. On à deux déférant de montage :
Montage en série
Montage en parallèle
47
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
48
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Fig. (II 43) Temps de refroidissement dans le moulage par Injection des
thermoplastiques. [7]
49
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
L = Lo (1 + α Ө Δ Ө) ……………………………………………………. (II.8)
L = Longueur à chaud
Lo = Longueur initiale
α Ө = Coefficient de dilatation thermique en C˚¯¹ ou K¯¹
Δ Ө = Elévation de la température en C˚ ou K
α Ө = 12.10⁻⁶C˚ pour l’acier des outillages.
Sachant que <<q >> est une énergie égale au produit de la puissance P (Watt) par temps t.
La capacité massique c’est la fonction du matériau Acier : C 0.136 Wh/kg.k
P = mc Δ Ө /t ……………………………………………………………. (II.10)
P = puissance watt [w].
Exemple
Donner la puissance électrique nécessaire pour chauffer 130 kg d’acier en 30 min de 20° à
160° ?
30 min = 0.5 h
AN: P = 130 0.136 140 / 0.5
P = 4950.4 [w]
Pression de moulage = force total applique sur le moule /surface total……. (II.11)
Surface totale de moulage = surface de 1 empreinte × nombre d’empreintes.
Les moules peuvent être chauffés par circulation de fluide (vapeur, eau, huile). La
méthode de chauffage la plus simple et la mieux adaptée est le chauffage par résistances
électriques. Les résistances électriques sont des colliers ou des éléments soit logés dans
des plateaux chauffant, soit, mieux encore, incorporés dans le moule. Dans ce dernier cas, il
est bon, pour diminuer les pertes de chaleur par conduction, d’isoler le moule des plateaux.
Le chauffage de chaque partie du moule doit Etre contrôlé par une régulation de
température efficace : régulation électronique commandée par des thermocouples logés
dans les parties correspondantes du moule. Il est cependant nécessaire de vérifier
régulièrement (au moins une fois par jour) la température des surfaces moulantes à l’aide
de sels fusibles ou d’un pyromètre parfaitement étalonné.
51
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
52
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
53
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
L’état cristallin correspond à un état ordonné et compact des chaînes moléculaires. Cet
état est caractérisé par l’absence de transition vitreuse mais l’existence d’un point de
fusion. La cristallisation n’est jamais complète en pratique (irrégularités structurales,
lenteur du réarrangement, enchevêtrement des chaînes de la phase amorphe). Les
polymères semi cristallins présentent donc
un taux de cristallinité X qui est fonction de la vitesse de refroidissement et du polymère lui-
même (0 ≤ X ≤ Max) et peuvent présenter un comportement amorphe si la vitesse de
refroidissement est suffisamment élevée.
54
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
Une formule généralement admise relie, pour les matières thermoplastiques renforcées de
fibres de verre, le temps total de cycle t (en secondes) à l’épaisseur e (en millimètres) de la
pièce :
[25]
t ≈ 2.5 e² ……………………………………………… (II.21)
II.12.9 Poids de la pièce
Le Poids de la pièce est fonction de la masse de la pièce sur la masse volumique. On peut
déterminer le poids de la pièce matière plastique
V′ ∶ volume pièce cm³ masse de la pièce g / masse volumique g/cm³ ..................(II.22)
V′ m′ /ρ′ m/p ⇒ m v ρ ………………………………..(II.23)
55
Chapitre II Procède de production par injection thermoplastique
II.13. Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons étudié la presse d’injection avec indication de ses
composants et son mode de fonctionnement. Nous avons découvert la procédure de
fabrication des pièces plastiques, en notant le déroulement du cycle d’injection. Dans le
prochain chapitre de ce mémoire on va suivre comment fabriquer une pièce par injection
thermoplastique par une presse d’injection.
56
CHAPITRE III
CONCEPTION D’UN
MOULE D’INJECTION
Chapitre III Conception de moule
III.1. Définition :
Pour vos besoins personnels ou ceux de votre entreprise, les gobelets en plastique sont la
réception causant beaucoup de dégât à notre nature bien que celle-ci soit déjà bien
endommagée.
Pour ce faire, nous vous proposons aujourd’hui des alternatives pour utiliser des récipients
moins polluants mais tout aussi pratiques.
58
Chapitre III Conception de moule
Le gobelet avec couvercle : idéal pour y contenir votre café, thé ou toute autre boisson
chaude. Il convient aussi aux milkshakes, cocktail ou autre…etc.
Pour faire un bon geste auprès de notre nature, il existe différentes idées de recyclages.
Parmi elles, vous pouvez créer un lustre à l’aide de gobelets en plastiques : facile et très
simple à réaliser. Vous pouvez en faire un lustre pour la chambre de vos enfant ou autre.
59
Chapitre III Conception de moule
III.1.2.Dessin de la pièce
60
Chapitre III Conception de moule
. Présentation
le produit S-injection est spécialisée dans l’injection de pièces plastiques.
Elle produit des gobelets en plastique non jetables en polypropylène
61
Chapitre III Conception de moule
1. a/ Polypropylène
1. b/ Propriétés physiques
1.c/Applications:
62
Chapitre III Conception de moule
Pour l'alléger tout en renforçant sa rigidité, il peut être moulé comme du carton
ondulé ; appelé polypropylène alvéolaire (PPA). Il peut aussi avoir une structure en nid
d'abeille (honeycomb en anglais).
Le polypropylène expansé est utilisé en aéromodélisme pour construire les petits
modèles (moins d'un mètre d'envergure). Grâce à ses propriétés mécaniques (légèreté,
souplesse et mémoire de forme), il permet de créer des modèles très résistants aux chocs, et
faciles à réparer (collage rapide à la colle cyanoacrylate).
Dans les domaines de l'électrotechnique et de l'électronique, le polypropylène à de
nombreuses applications. Par exemple comme isolant dans les transformateurs, pour les
gaines des fils et câbles et en tant que diélectrique de condensateurs à films plastiques et de
condensateurs de puissance.
1.d/Avantages et inconvénients :
1.e/Commerce
63
Chapitre III Conception de moule
64
Chapitre III Conception de moule
1.f/Additionnel Propretés :
65
Chapitre III Conception de moule
fig. (III-1) le moule 3D
- Épaisseur : 340 mm ;
- Largeur : 445 mm ;
- Hauteur : 395 mm.
66
Chapitre III Conception de moule
67
Chapitre III Conception de moule
fig (III.3) partie fixe
68
Chapitre III Conception de moule
fig(III.3) vu de dessous de la moule en (A-C-E )
69
Chapitre III Conception de moule
III-3-a/coupe (A-A):
fig.(III.4) coupe (A-A)
fig.(III.5) sous en coupe (F-F):
70
Chapitre III Conception de moule
III-3.b/coupe(C-C)
fig.(III.6) Coupe (C-C)
fig.(III.7). Coupe (E-E)
71
Chapitre III Conception de moule
comme les orifices d injection sont des orifices standards dépendants surtout de la
machine d injection .
nous avons choisi de calculer les orifices de refroidissement qui tiennent surtout compte
de matière et de ses caractéristiques thermiques
le calcule consiste a déterminer les points suivants
t cycle =A+Cv+tr+B
s = épaisseur de la pièce en mm
Ti = température d injection
p =Pm 3600/T
Q = P (Hi - Hm )
voir courbe
D =Q /ρΔt
RRQ:
73
Chapitre III Conception de moule
III.5.APPLICATION NUMIRIQUE :
d' ou : Tr : 35 s
st =19757.93 mm²
D1 = 57.32 L/h
v =( 57.32 × 4 )/ {( 3600)×(0.01)²×(1000)}
la vitesse de fluide
v = 0.63 m/s
74
Chapitre III Conception de moule
75
Chapitre III Conception de moule
76
Chapitre III Conception de moule
77
Chapitre III Conception de moule
78
Chapitre III Conception de moule
79
Chapitre III Conception de moule
Bibliographie
80
Bibliographie
Bibliographie
[2] Thomas Giroud: « Mesure et calcul des contraintes résiduelles dans les pièces
injectées en thermoplastiques avec et sans fibres de renfort ». Mécanique
[physics.med-ph]. Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2001. Français.
[5] HADEF Saddek: « Étude de l’influence des conditions d’injection sur la qualité des
pièces injectées en matière plastique », mémoire de magister, département de
mécanique, université de Biskra, 2012.
[6] AHMED HAMADI: « Conception générale des moules pour injection plastique »,
mémoire du diplôme d’ingénieur, département de mécanique, université de M’sila,
2003.
[8] Gassou Mostafa et Rahmani Ahmed : «Etude de la qualité des pièces fabriquées en
moulage par injection», mémoire master professionnel, département de mécanique,
UKM Ouargla, 2013
[9] J-P. Trotignon, J. Verdu, A. Dobracginsky, and M. Piperaud: Précis de Matières
plastiques : Structures-Propriétés, Mise en oeuvre, Normalisation. AFNOR, 1996, FRA
[11] R.Nunn : « The reciprocating screws process », injection Molding Handbook, 1986
[12] G. Menges and P. Mohren : How to make injection molds. Hanser Publishers, 1993.
81
Bibliographie
[14] J-F. Agassant, P. Avenas, J-P. Sergent, B. Vergnes, and M. Vincent : « La mise en
forme des matières plastiques». Technique & Documentation, 3eme édition, 1996.
[16] P. Devos : « L’injection sous haute pression des polymères thermoplastiques». Cours
Ecole des Mines d’Albi, 2000
82
Sommaire
83