Ii-5 Exergie

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II.

5 La notion d’exergie et l’équation exgergétique du travail


moteur

II.51 Exergie d’un système.

C’est ça capacité de produire du travail (ou d’en recevoir) à cause de son état de
déséquilibre avec l’ambiance dans laquelle il se trouve. Cette ambiance assimilée à
l’atmosphérique est considérée en général comme source de chaleur monotherme et
isobare ne fournissant aucun travail.
L’exergie est une fonction thermodynamique que nous désignons par le
symbole e. elle est positive ou négative selon que le travail est produit ou reçu par le
système au cours de la transformation qui l’amène à l’état d’équilibre avec l’ambiance.

II.52 Cas où e est positive (machines motrices)

e est alors l’expression du travail maximal produit par le système au cours


d’une transformation réversible l’amenant à l’état d’équilibre avec l’ambiance et sans
échange de chaleur avec aucune autre source que ambiance. Si la transformation étant
irréversible, la différence entre l’exergie et le travail du système constitue les pertes
dues aux irréversibilités.

II.53 Cas où e est négative (machines réceptrices)

e sera dans ce cas le travail minimal q’il faut effectué sur le système lors d’une
transformation réversible qui l’amène à l’état d’équilibre avec l’ambiance et sans
échange de chaleur avec aucune autre source que ambiance. Si la transformation étant
irréversible, les pertes de travail dues aux irréversibilités seraient la différence entre
le travail irréversible effectué sur le système pour le ramener à l’équilibre et la valeur
absolu de son exergie.

II.54 Fonction maximale de dQ qu’il est possible de récupérer sous forme de


travail mécanique.

Nous allons imaginer un cycle de Carnot entre fluide à température T au


moment où il subit l’action calorifique dQ et l’ambiance à la température T0 . on
suppose que l’ambiance constitue la source froide, on a :

T0 T  T0 Travail.mécanique
 rév.Carnot  1   
T T dQ

T  T0
D’où dQ représente le travail maximale obtenu au moyen de l’action
T
calorifique dQ.
II.55 Fraction de dh récupérée sous forme mécanique.

 dWm  dQ  d ( Ec  gz )  dh

Donc dh  dWm  d ( Ec  gz )  dQ (machines motrices)

dh  dWm  d ( Ec  gz )  dQ (Machines réceptrices)

 T  T0  T 
Donc dhr   dWm  d ( Ec  gz )   dQ  dhr  dh   0 dQ
 T  T 

 Cas général.

On a dh   dWm  d ( Ec  gz )  dQ est valable sans l’hypothèse sur le caractère


réversible ou irréversible de la transformation du fluide.

T 
d (Q  Wf )  Tds  dQ  Tds  dWf Donc dhr  dh  T0 ds   0 dWf
T 
T0 fixé :
On pose E  h  T0 s , E est une fonction d’état et dE  dh  T0 ds

T 
D’où dhr  dE   0 dWf
T 

On définit l’état standard de référence de telle sorte qu’un fluide se trouvant


dans cet état ne puisse plus effectuer de travail mécanique avec l’ambiance. Cet état
est donc défini par la température T0 et la pression p0 de l’atmosphère ambiante.
L’ambiance standard de référence est choisie pour les valeurs moyennes de T0 et p0.
T0=288°K et p0=1bar=750,06mmHg, E=E0.

Fonction exergétique
La fonction exergitique e est alors défini par :
e  E  E 0  h  h 0  T0 ( s  s 0 )

T0
de  dE  dh r  de  dWf
T

II56 Expression exergétique du travail moteur des machines.

 T  T0 
On a : dhr   dWm  d ( Ec  gz )   dQ
 T 
 T  T0  T
Donc  dWm  ( Ec  gz )   dQ  de  0 dWf
 T  T
Machines motrices :

2  T T 
Wm    dQ   0 dWf  D( Ec  gz )  De (II.12)
2T
0
1
 T  1 T

Machines réceptrices :

2 T T 
Wm     dQ   0 dWf  D( Ec  gz )  De (II.13)
2T
0
1
 T  1 T

Remarques :

- Transformations adiabatiques : dQ=0, la première intégrale est nulle de (II.12)


Donc :
Wm    0 dWf  D( Ec  gz )  De
2T

1 T

1 T 1 Tds Sont les pertes dues aux irréversibilités,


T0
dWf 
2 2

dWf
Donc ds  accroissement d’entropie correspond aux irréversibilités de
T
dWf survenus à la température T.

- Ecoulement d’un fluide entre deux sections 1 et 2 d’un conduit fixe ( (Wm  0)

2 T T 
de    dQ   0 dWf  D( Ec  gz )
2T
0
1
 T  1 T

2  T T 
de    0
dQ  T0 ds  D( Ec  gz )
1
 T 

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