Cahier TP MDC 1 L2
Cahier TP MDC 1 L2
Cahier TP MDC 1 L2
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
TRAVAUX PRATIQUES
MATERIAUX DE CONSTRUCTION 1 - L2
Programme expérimental :
TP1 : Masses volumiques du ciment, sable et gravier (apparente et absolue) ;
TP2 : courbes granulométrique du sable et du gravier ;
TP3 : La teneur en eau et foisonnement du sable ;
TP4 : Porosité du sable et gravier ;
TP5 : Equivalent de sable ;
TP6 : Coefficient volumétrique du gravier ;
TP7 : Essai de consistance et de prise du ciment ;
TP8 : Essai non destructifs.
Elaboré par :
Dr : BENMAMMAR MOHAMMED
TP Matériaux de construction Licence 2 (MDC1- L2) 2019/2020
TRAVAUX PRATIQUES
MATERIAUX DE CONSTRUCTION 1
En raison de l’utilisation de produits salissants, la blouse en coton est obligatoire ainsi que les chaussures de
sécurité.
Avant de quitter la salle de TP, chaque groupe devra nettoyer soigneusement son poste de travail (matériel
utilisé et paillasse). Un état des lieux et du matériel est réalisé en fin de séance. N’oubliez pas que
l’utilisation d’un matériel non entretenu peut être une source d’erreurs dans les mesures.
Afin de maintenir le laboratoire et le matériel dans un état correct de fonctionnement, suivez les consignes
données par l’enseignant (e).
Toute casse de matériel devra être immédiatement signalée et sera sanctionnée.
Il est formellement interdit de vider du ciment, du sable, du mortier, du béton... dans les éviers. Des poubelles
sont à votre disposition.
Toute absence non justifiée sera accompagnée d’une note 0.0 pour la séance manquée.
A la fin du chaque séance de TP, chaque groupe de travail rendra un document intitulé « Compte rendue de
1
TP MDC1 ». Ce document devra être la synthèse des résultats et des observations que vous aurez obtenues
lors des différentes séances. Tout rapport rendu en retard sera sanctionné et refus (0 points).
L’essentiel de votre travail devra y figurer. Ce document de synthèse comportera obligatoirement une
introduction, un corps (compte rendu de manipulations, analyse des résultats obtenus...) et une conclusion.
1. PRENEZ SOIN DU MATERIEL ET DES LOCAUX
2. TRAVAILLEZ AVEC RIGUEUR ET APPLICATION
TP Matériaux de construction Licence 2 (MDC1- L2) 2019/2020
TP N° 1 : Masse Volumique
NF EN 1097-6 (2001)
1. But de l'essai :
Cet essai a pour but de permettre de connaître la masse d'une fraction granulaire lorsque par exemple on
élabore une composition de bétons. Ce paramètre permet, en particulier, de déterminer la masse ou le volume
des différentes classes granulaires malaxées pour l'obtention d'un béton dont les caractéristiques sont
imposées.
2. Détermination de la masse volumique apparente :
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube du matériau pris
en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de la particule ainsi que les vides entre
particules.
La masse volumique apparente d'un matériau pourra avoir une valeur différente suivant qu'elle sera
déterminée à partir d'un matériau compacté ou non compacté.
Elle se mesure conformément à un mode opératoire précis à l’aide d’un récipient de 1 dm3 en versant
lentement le sable entre les 2 mains à 10 cm au-dessus du récipient qui est arasé à la règle. Le contenu est
pesé.
Elle est comprise entre 1 400 kg/m3 et 1 600 kg/m3 pour les granulats roulés silico-calcaires.
-
Recommencer avec de nouvelles quantités de ciment. Jusqu'à que ce produise le débordement tout
autour.
- Araser à la règle, et peser le contenu (figure2).
c- Résultat
- Connaissant la masse de gravier, sable, ciment et le volume du récipient calibré, on peut calculer
la masse volumique apparente :
𝑀
𝜌=
𝑉
𝜌 : Masse volumique (g/cm3, kg/dm3 ou t/m3)
𝑀 : Masse (g, km ou t)
𝑉 : Volume (cm3, dm3 ou m3)
Cette méthode est très simple et très rapide. Elle utilise du matériel très courant de laboratoire. Toutefois sa
précision est faible.
3.1.1. Mode d’opératoire
- Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d'eau.
- Peser un échantillon sec M de granulats (environ 300 g) et l'introduire dans l'éprouvette en prenant
soin d'éliminer toutes les bulles d'air. 3
- Le liquide monte dans l'éprouvette. Lire le nouveau volume V2 (figure3)
Pour opérer dans de bonnes conditions, utiliser une éprouvette graduée en verre de 500 cm3 de volume. La
lecture des niveaux V1 et V2 doit se faire en bas du ménisque formé par l'eau. En effet, celle-ci a tendance à
remonter sur les bords de l'éprouvette sur une hauteur de 1 à 2 mm, ce qui fausse bien sûr la lecture des
volumes si la lecture est effectuée en haut du ménisque.
Dans le cas de liants et corps réagissant avec l’eau On utilise le benzène qu’on ne laisse pas le corps
déborder.
3.3.1. Mode opératoire :
Même principe que pour l’éprouvette graduée ; mais il faut introduire une quantité de matériaux
telle que le liquide arrive au droit de la graduation supérieur. Comme cette quantité n’est pas 4
toujours connue a priori (de l’ordre de 60g pour un ciment), il faut procéder ainsi figure 5 :
- Mettre du benzène jusqu’en V1 voisin de zéro. Noter V1, en valeur algébrique (négatif au-dessous
de repère). Peser le tout, soit M1
- Introduire le corps étudié jusqu'à ce que le niveau du liquide soit dans la partie utile de la graduation
supérieure. Bien chasse les bulles d’air ; et noter V2. Peser soit M2.
- D’où la masse volumique :
𝑀2 + 𝑀1
𝑉2 − 𝑉1
4. Travail demandée
- Déterminer la masse volumique apparente de Gravier, sable et ciment ;
- Déterminer la masse volumique absolue Gravier et sable ;
- Interpréter vos résultats et comparer avec la littérature ;
- Une conclusion.
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TP N° 2 : Analyse granulométrique
EN NF 933-1 (1997)
1. Introduction
La qualité des constructions en béton dépend beaucoup de la composition granulométrique, le gravier et le
sable destinés aux bétons doivent comprendre des grains de diverses grosseurs, afin de réduire autant que
possible les vides.
L’analyse granulométrique est la première des recherches caractérisant les granulats en déterminant la
grosseur des grains qui les constituent, et le pourcentage des grains de chaque grosseur.
2. Définitions :
On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 125 mm, de
provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection : • des mortiers, des bétons, • des couches de
fondation, des couches de base et de roulement des chaussées, • et des assises et des ballasts de voies ferrées.
Les granulats sont appelés fillers, sablons, sables, gravillons, graves ou ballast suivant leurs dimensions.
Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes d et D des granulats
rencontrées (Norme NFP18-101) :
Les fines 0/D avec D ≤ 0,08 mm,
Les sables 0/D avec D ≤ 6,3 mm,
Les gravillons d/D avec d ≥ 2 mm et D ≤ 31,5 mm,
Les cailloux d/D avec d ≥ 20 mm et D ≤ 80mm,
Les graves d/D avec d ≥ 6,3 mm et D ≤ 80 mm,
Le granulat est dit de classe d/D lorsqu’il satisfait aux conditions suivantes :
Le refus sur le tamis D est compris entre :
1 et 15% si D> 1.56 d,
1 et 20% si D ≤1.56 d
L’essai consiste à classer les différents grains constituants l’échantillon en utilisant une série de tamis,
emboîtés les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas.
Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiale du matériau. Les pourcentages
ainsi obtenus sont exploités sous forme graphique.
5. Matériels utilisés
- Série de tamis de maillage métallique carré compris entre d et D, avec un fond et un couvercle. Les tamis
sont de dimensions 0.063 mm ; 0.125mm ; 0.250 mm ; 0.500 mm ; 1 mm ; 2 mm ; 4 mm ; 8 mm ; 16 mm
; 31.5 mm ; 63 mm. Pour les essais nécessitant des tamis particuliers, on utilise la série qui croit de 101/20
environ 1.12.
- balance de précision à ± 0,1%
- Etuve ventilé
5.1.Préparation de l’échantillon
Il est nécessaire que l’échantillon soit sec, en pratique on utilise pour le séchage une étuve à 105 °C, la masse M à
préparer pour des granulats de masse volumique entre 2 et 3 t/m3 doit être prise selon le tableau suivant :
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6. Mode opératoire
- Emboîter les tamis utilisés les uns sur les autres, les dimensions croissantes de bas en haut, on prévoit en
dessous un récipient à fond plein pour recueillir les éléments fins et en dessus un couvercle pour éviter la
dispersion des poussières.
- Verser le granulat (séché à l’étuve) sur le tamis supérieur, mettre le couvercle et faire agiter manuellement
ou mécaniquement puis prendre tamis par tamis et agiter manuellement
- Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce refus Faire de même jusqu’au
dernier tamis. Le dernier (récipient a fond plein) est ajouté sur la balance aux refus précédents.
- Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des différents refus
cumulés …
- Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de l'échantillon m1.
- Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai. Le pourcentage des
tamisât cumulés sera déduit.
7. Tracé de la courbe granulométrique :
Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisât cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
- en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique.
- en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
- La courbe doit être tracée de manière continue.
8. Interprétation des courbes
La forme de la courbe granulométrique obtenue apporte les renseignements suivants :
- Les dimensions d et D du granulat,
- La plus ou moins grande proportion d'éléments fins,
- La continuité ou la discontinuité de la granularité.
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9. Travail demandé
- Présenter vos résultats, remplir la feuille d’essai et tracer la courbe.
- commenter vos résultats avec une conclusion
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TP N° 3
Partie 1 : La teneur en eau
1- But de l'essai :
L'eau de gâchage réellement utilisée est par conséquent égale à la quantité d'eau théorique moins l'eau
contenue dans les granulats. Il faut par conséquent disposer de moyens pour mesurer combien il y a d'eau dans
les granulats. Il y’a deux possibilités pour mesurer la teneur en eau :
- Sécher le matériau humide complètement,
- Faire entrer l’eau absorbée dans une réaction chimique.
2- Définition :
La teneur en eau d'un matériau est le pourcentage (%) d’eau (en masse) par rapport au matériau sec.
𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒
𝑊= 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑒𝑐
𝑥 100
𝐸 𝑀ℎ −𝑀𝑠
𝑊= =
𝑀𝑠 𝑀𝑠
3- Principe.
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Trois procédés peuvent être utilisés pour la mesure de la teneur en eau in situ et/ou au laboratoire.
3.1.Séchage à l’étuve -NF EN 1097-5 Partie 5- :
Placer une quantité déterminée du matériau humide à tester dans une boîte à pétri numérotée préalablement et
tarée,
- Peser l’ensemble et l’introduire dans une étuve
pendant 24 heures sous une température de
105°Celsius,
- Après dessiccation, on pèse l’ensemble une seconde
fois,
- déduire les masses humide et sèche de l’échantillon
et calculer la W.
Le carbure de calcium réagit au contact de l’eau pour donner de l’acétylène : C 2Ca + H 2O C 2 H 2 + CaO
Pour ce faire, on utilise le ‘’Speedy’’.
- Placer une quantité déterminée du matériau humide à tester dans l’appareil,
- Mettre du carbure de calcium dans le couvercle de l’appareil. Fermer en évitant que l’échantillon
humide ne se mette au contact du carbure avant que le speedy ne soit fermé hermétiquement,
- Retourner l’appareil et l’agiter pour que l’échantillon mouillé et carbure se mélangent dans le
récipient étanche. Il se dégage de l’acétylène en quantité d’autant plus grande qu’il y a d’eau dans
le matériau humide ; la pression créée dans le récipient croît alors avec la teneur en eau,
- Un manomètre commandé par la pression interne est gradué directement en %, donne ainsi par
simple lecture la W.
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4. Travail demandé
Déterminer la teneur en eau des granulats (gravier et sable) par la méthode de séchage en étuve ventilée.
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TP N° 3
Partie 2 : FOISONNEMENT DU SABLE
1. Définition et But de l’essai.
Au contact de teneurs en eau faibles, le volume d’un échantillon de particules fines pulvérulentes a tendance
à s’accroître. Sur la majeure partie des chantiers qui fabriquent leurs bétons in situ et dont les matériaux
granulaires utilisés ne sont pas toujours à l’abri des intempéries
(stockage à ciel ouvert), le dosage volumétrique des sables humides
amène dans la confection des bétons un manque d’éléments fins. Ceci
a des conséquences néfastes sur la qualité des bétons fabriqués.
L’objectif est donc de déterminer ce manque en vue de le combler lors
de la préparation du mélange.
La masse volumique apparente d'un granulat dépend de la forme et de
la granulométrie des grains ainsi que le degré de compactage et de
l'humidité.
La valeur apparente est utilisée dans le cas ou l'on effectue les dosages
en volume des différentes composantes du béton.
Cette méthode toutefois présente des risques certains à cause du foisonnement. Le graphique ci-contre donne
le foisonnement du sable en fonction de la teneur en eau.
2. Principe.
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L’essai consiste à mesurer la variation de la masse volumique apparente d’un échantillon de sable en fonction
de l’accroissement progressif de sa teneur en eau. Les résultats sont portés sur un graphique en vue de tracer
la courbe de foisonnement du sable testé. Matériel utilisé. le même matériel utilisé pour la mesure de la masse
volumique apparente d’un agrégat.
Le foisonnement est donc la variation de volume apparent en fonction de la teneur en eau
𝑉
On définit le coefficient de foisonnement égal au rapport : 𝑉
0
Avec :
V : volume apparent du sable humide
V0 : volume apparent du sable sec
Le foisonnement peut également être défini par la courbe donnant de la masse volumique apparente du sable
(ρ) en fonction de sa teneur en eau 𝜌 = 𝑓(𝑤)
3. Mode opératoire.
Peser 2 kg de sable sec (w = 0%) et mesurer sa masse volumique apparente (moyenne de 3 essais), Ajouter
1% d’eau soit 20 g à l’échantillon sec (2000 g) et bien mélanger. Mesurer la nouvelle masse volumique
apparente, Refaire l’opération pour les valeurs de teneur en eau suivantes : 2%, 3%, 4%, 5%, 7%, 10%. (14
kg de sable pour l’ensemble des essais)
4- Travail demandé
- dans un tableau établir les résultats de chaque masse volumique avec sa teneur en eau.
- Tracer la courbe de la variation de foisonnement 𝜌 = 𝑓(𝑤)
- Calculer le coefficient de foisonnement
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TP N° 4 : Porosité du gravier
1. Définition et but
Toutes les roches présentent dans une proportion plus ou moins grande, des fissures ou des petits vides, qui
renferment souvent de l’eau. Certain cavités communiquent (directement ou non) avec l’extérieur elles
constituent la « la porosité ouverte le autres composent la « porosité fermé » figure 1.
C’est la porosité ouverte qui est la plus importante en construction, car l’eau
peut pénétrer dans ces pores et geler en faisant éclater la roche. Porosité
entrain souvent gélivité. Il important donc de caractériser la quantité de vides
par une valeur numérique qui traduira (du moins sous cet angle) la plus ou
moins bonne qualité du matériau.
Dans ce but : On appelle « porosité » d’un granulat ou d’une roche le des vides contenus dans l’unité de
volume de matière :
2. Principe :
L’essai consiste à saturer en eau la porosité ouverte des grains constituant le matériau granulaire. L’immersion 14
du matériau dans une solution aqueuse, permet sa saturation. A froid, l’essai nécessite du temps. En vue
d’accélérer le phénomène on augmente progressivement la température de l’eau. Le gradient thermique
provoque dans le temps la dilatation de l’air présent dans les pores. Ce gaz quitte plus facilement les pores
pour y être substitué par l’eau liquide. Ainsi l’eau sature plus rapidement la totalité des vides.
𝑀1 − 𝑀0
𝑝= 𝑥 100
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥
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𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑀0
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 = =
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 𝜌
𝑀1 −𝑀0
Donc 𝑝= 𝑥𝜌𝑥 100
𝑀0
Notons qu’à défaut de valeur plus précise de la Mva, nous pouvons prendre la valeur de 2.7 g/cm3.
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4. Travail demandé
- Déterminer la porosité de granulat réalisé au sein du laboratoire.
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TP N° 5 : Equivalent de sable
NF EN 933-8 Partie 8
1- OBJECTIF :
Mesurer la propreté du sable en déterminant le pourcentage d’éléments fins contenus dans le sable (NF P18-
598). Déterminer la masse volumique absolue du sable.
2- MATERIEL :
Matériel spécifique pour l’essai d’équivalent de sable (figure 1)
- Tamis de 5 mm et fond.
- Eprouvettes en plexiglas avec deux traits repères.
- Entonnoir pour introduction du sable
- Réglette et piston taré
- Réservoir de solution lavante (1)
- Tube laveur métallique plongeant.
- Machine d’agitation
- Chronomètre
- Piston taré à masse coulissante de 1 kg
Matériel spécifique pour la détermination de la masse volumique absolue
- Pycnomètre.
- Matériel commun 16
- balance avec une précision de 0,1 g
ℎ2
𝐸𝑆𝑣 = 100𝑥
ℎ1
ℎ2
𝐸𝑆𝑝 = 100𝑥
ℎ1
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60 ≤ 𝐸𝑆𝑝 < 70 Sable légèrement argileux de propreté admissible pour béton de qualité
70 ≤ 𝐸𝑆𝑝 ≤ 80 Sable propre : Convenant Parfaitement pour les bétons de haute qualité.
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𝐸𝑆𝑝 > 80 Sable très propre : l’absence presque totale de fines argileuses risque d’entraîner
un défaut de plasticité du béton.
1 :La solution lavante utilisée permet de séparer les éléments fins argileux. Celle-ci est préparée à partir d’une
solution concentrée dont la composition est la suivante :
- 111 g de chlorure de calcium anhydre,
- 480 g de glycérine à 99% de glycérol,
- 12 à 13 g de solution aqueuse à 40% en volume de formaldéhyde.
La solution concentrée est stockée en doses de 125 cm3 dans des flacons en polyéthylène. La solution lavante,
utilisée dans l’essai s’obtient en diluant une dose de 125 cm3 de solution concentrée dans 5 litres d’eau
déminéralisée.
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TP N° 6 : Coefficient volumétrique
NF EN 933-3 Partie 3
1. Généralité
Les grains d’un gravier se distinguent par leurs formes ; Les uns se rapprochent de la sphère ou du cube : ils
sont excellents ; d’autre se présentent en aiguilles ou en plaquette : ils donnent de mauvais bétons.
Le « coefficient volumique » est une grandeur numérique, qui permet de caractériser un grain ou un granulat,
et dont la valeur donne une idée précise sur la forme de l’élément considéré et possibilité d’emploi.
2. Définition
2.1. On appelle « plus grande dimension d’un grain » la plus grande
distance, N, séparant deux plans tangents aux grains. C’est, en général, le
diamètre de la plus petite sphère circonscrite au grain (figure 1
2.2.Le coefficient volumique d’un grain » est le rapport du volume ν du grain
au volume
𝑁3 𝜈 𝜈
𝑉 = 𝜋. Sphère de diamètre N : 𝐶 = 𝑉 = 𝑁3
6 𝜋.
6
2.3.Le « coefficient volumétrique moyenne » d’un granulat n’est pas la moyenne des coefficients
volumétriques des grains d’un échantillon : cela entrainerait un travail considérable, pour un
résultat imprécis. C’est le quotient de la somme des volumes des grains d’échantillons par la
somme des volumes des sphères définie ci dissous :
18
∑𝜈
𝐶𝑚𝑜𝑦 =
𝑁3
∑𝜋 .
6
3. Mode d’opératoire
3.1.Détermination pratique du coefficient volumétrique moyen d’un granulat.
3.1.1. Pour avoir ∑ 𝜈 , il suffit de mettre les grains dans une éprouvette graduée contenant
un volume V1 d’eau, si le volume croit jusqu'à V2, on a ∑ 𝜈= V2- V1 (voire figure
1partie droite).
𝑁3
3.1.2. Pour avoir ∑ 𝜋 . , on ne
6
calcule pas le volume de
sphère pour chaque grain ;
on ne mesure même pas la
distance (N ou d) avec
précision. On se sert plus
simplement d’in calibre
(figure 3).
Pour utiliser ce calibre on recherche la plus grande encoche qui retienne le grain : le nombre porté en face de
cette encoche est le volume (ecm3) de sphère correspondant à ce grain.
D’où le processus suivant :
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- Préparer 250 g minimum de l’échantillon du granulat (séchage, tamisage avec un tamis de 5 mm,
et ne garder que le refus),
- mettre dans une éprouvette graduée de 1000 cm3, une quantité d’eau V1 d’environ 500 cm3.
Noter V1
- présenter successivement chaque grain dans les encoches du calibre, et noter les volumes des
sphères trouvées comme il est dit ci-dessus (2.2). noter le nombre des sphères correspondant à
chaque des volumes portés su calibre.
- Au fur et à mesure du passage au calibre, placer les grains dans l’éprouvette contenant l’eau : le
niveau montera, et quand la totalité de l’échantillon aura été utilisée, on lira le nouveau volume
V2.
- Les calculs
a- ∑ 𝜈= V2- V1
𝑁3
b- ∑ 𝜋 .
6
- Multiplier les nombres de sphères trouvées en 3 ci-dessus par les volumes correspondants.
- Faire le total des produits obtenus
c- Coefficient volumétrique moyen.
Ces calcules seront utilement faits sur une fiche, qui pourra être, par exemple, celle de la figure 3.
19
1. Généralité
L’attention des utilisateurs est de plus en plus attirée par les propriétés des mortiers et des bétons à l’état frais,
avant la prise et le durcissement. Les caractéristiques du mortier et du béton sont fondamentales et varient
avec la nature du liant, le dosage en eau et le mode de préparation. La pâte de ciment de consistance normalisée
a une résistance spécifiée à la pénétration d’une sonde normalisée. L’eau nécessaire à une telle pâte est
déterminée par des essais de pénétration sur pâte à quantités d’eau différentes, L’état pâteux intermédiaire
entre liquide et solide est caractérisé par sa consistance qui peut être molle, plastique ou bien ferme. L’essai
de consistance doit être réalisé suivant les prescriptions ordinaires, c’est à dire à 20°C ± 1°C et à une
hygrométrie supérieure à 65%.
2. Définition et But de l’essai
La présence de régulateur de prise dans la masse des liants hydrauliques offre à ces derniers, après gâchage,
une prise qui commence après quelques heures. Il est donc nécessaire de connaître le temps de début de prise
des liants hydrauliques en vue de déterminer le temps disponible pour la mise en oeuvre in situ des mortiers
et des bétons dont ils sont confectionnés. Les essais se font à l’aide de l’aiguille de Vicat qui donne deux
repères pratiques : le début de prise et la fin de prise.
3. Principe
L’essai consiste à suivre la transformation d’état d’un matériau visqueux, facile à travailler à l’état d’un
matériau durci (plus difficile voire impossible à travailler). Le temps de début de prise est déterminé à l'instant 20
où l'aiguille de Vicat (S= 1 mm2, masse = 300 g) ne s'enfonce plus jusqu'au fond d'une pastille de pâte pure
de ciment à consistance normalisée. En effet, pour chaque liant utilisé, il y’a une teneur en eau nécessaire qui
donne à la pâte une consistance dite ‘’normale’’. La détermination de cette teneur en eau est en fait un préalable
à la mesure de la prise. L’appareil de Vicat est utilisé à la fois pour la détermination de la consistance normale
ainsi qu’à la mesure du temps de début de prise.
4. ESSAI DE CONSISTANCE (EN 196-3).
4.1.Matériel utilisé
- Salle climatisée : L’essai doit se dérouler dans une salle, dont la température est de 20°C± 1°C et
dont l’humidité relative est supérieure à 90%. A défaut d’une telle humidité relative, l’échantillon
testé pourra, entre deux mesures, être entreposé dans de l’eau maintenue à 20°C± 1°C,
- Malaxeur normalisé : avec une cuve de 5 litres de contenance et d’une
pale de malaxage pouvant tourner à 2 vitesses (dites lente 140 tr/mn et
rapide 285 tr/mn),
- Appareil de VICAT (du nom de l’ingénieur français). L’appareil est
composé d’un moule tronconique (h=40 mm d1= 70 mm et d2= 80 mm)
et d’une tige coulissante équipée à son extrémité d’une sonde de Φ = 10
mm,
- Balance précise à 0,1 g près,
- Chronomètre précise à 0,1 s près.
4.2.Mode opératoire
- la pâte est alors rapidement introduite dans le moule tronconique posé sur une plaque de verre, sans
tassement ni vibration excessifs. Il faut enlever l’excès de pâte par une mouvement de va-et-vient
effectué avec une truelle maintenue perpendiculairement à la surface supérieure du moule. Puis
l’ensemble est placé sur la platine de l’appareil de vicat. (figure 3
21
Matériel utilisé. C’est le même appareil qui est utilisé (dans les mêmes conditions) à l’exception de la sonde
qui cisaille l’échantillon, le diamètre est beaucoup plus petit ( Φ = 1.13 mm). Mode opératoire. une fois la pâte
à consistance normale obtenu, on procède au changement de la sonde de vicat par l’aiguille de vicat et on
l’amène à la surface de l’échantillon et relâchée sans élan (sans vitesse). L’aiguille alors s’enfonce dans la
pâte. Lorsqu’elle est immobilisée (ou après 30 s d’attente), relever la
distance d séparant l’extrémité de l’aiguille de la plaque de base.
- recommencer l’opération à des intervalles de temps 22
convenablement espacés (~ 10-15 mn) jusqu’à ce que d
= 4mm ± 1mm.
- cet instant mesuré à 5 mn près est le temps de début de
prise pour le ciment testé.
Il est recommandé de reporter les résultats obtenus sur un graphique (minimum 3 points) en vue de
déterminer le temps de début de prise avec précision.
TP Matériaux de construction Licence 2 (MDC1- L2) 2019/2020
1. OBJECTIF
Estimer la résistance du béton à l’état durci par des essais non destructifs.
2. MATERIEL
balance,
matériel de nettoyage (brosses, chiffons..),
Scléromètre
Ultrason
3. MODE OPERATOIRE
3.1. Scléromètre :
Le scléromètre est un appareil qui mesure la " dureté au choc " du béton au voisinage de la surface (Indice
sclérométrique). Cet indice, reporté sur un abaque, permet de déduire la résistance à la compression du béton
testé.
Le scléromètre comporte sur sa face cylindrique :
Une règle de mesure avec index.
23
Un bouton poussoir à l’opposé de la règle de
mesure.
Un abaque permettant le calcul de la résistance du
béton à partir de l’indice sclérométrique.
Libérer la sonde sclérométrique en pressant dessus
Placer la sonde à l’endroit de la mesure
Presser l’appareil jusqu’à déclanchement de la
projection de la masselotte.
Presser le bouton poussoir.
Tout en maintenant le bouton poussoir enfoncé,
relâcher la pression exercée sur la sonde (La sonde
reste bloquée et on peut relâcher le bouton
poussoir).
- de texture grossière,
- de porosité élevée ou des armatures affleurantes.
La préparation de la surface consiste à éliminer tout enduit ou peinture adhérant ou poncer si cette surface
est constituée d’une couche superficielle friable. Toute trace d’eau sur la surface doit être essuyée.
Il convient de ne pas effectuer l’essai à moins de 3 à 4 cm des bords de l’élément testé.
Il est nécessaire de faire une série de 27 mesures sur chaque zone d'essai.
Pour une surface :
24
La lecture :
La lecture de l’indice sclérométrique reportée sur l'abaque, qui tient compte de la position de l'appareil,
donne les valeurs de la résistance à la compression du béton.
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Le principe de la méthode consiste à mesurer le temps mis par une onde à parcourir une distance donnée,
déterminer la vitesse de sa propagation et évaluer la résistance à partir de cette vitesse.
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La vitesse est le rapport entre la distance séparant les transducteurs (émetteur et récepteur) et le temps de
propagation de l’onde.
TRAVAIL DEMANDE
- Déterminer la résistance d’une éprouvette de béton en utilisant le scléromètre et l’ultrason.
- Commenter les résultats.
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1. OBJECTIF
Déterminer la résistance à la compression des éprouvettes de béton de forme cylindrique (16x32) cm (EN
12390-3).
Déterminer la résistance en flexion des éprouvettes de béton de forme prismatique (10x10x40) cm (NF EN
12390-5)
2. MATERIEL
- balance,
- matériel de nettoyage (brosses, chiffons...),
- Presse mécanique
- Didactique
3. MODE OPERATOIRE
3.1.Essai de Compression
- Surfacer les éprouvettes
- Essuyer toute humidité excessive de la surface de l'éprouvette avant de la positionner dans la
machine d'essai (Tous les plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et toutes particules
ou corps étrangers retirés des surfaces de l'éprouvette qui seront en contact avec eux).
- Positionner les éprouvettes cylindriques de façon que le chargement s'effectue 26
perpendiculairement au sens de coulage.
- Centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur
- Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0,2 MPa/s à 1,0MPa/s (en
moyenne 0,5 MPa/s).
- Appliquer la charge sans choc et l'accroître de façon continue à la vitesse constante sélectionnée
jusqu'à la rupture de l'éprouvette.
- La charge maximale (F) et la contrainte de compression (fc) obtenues doit être enregistrée.
- Nettoyer les abords de la presse à la fin de la manipulation.
𝐹
𝑓𝑐 = Avec :
𝑠
- Mode de rupture :
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Cet essai permet de déterminer la résistance en flexion des éprouvettes de béton durci. Il s’applique
uniquement aux éprouvettes prismatiques.
La charge doit être appliquée de manière continue et sans choc avec une vitesse constante dans la plage 0,04
MPa/s à 0,06 MPa/s.
La résistance en flexion est donnée par l’équation suivante :
Avec : 27
𝑓𝑐𝑓 : est la résistance en flexion, en mégapascals (newtons par millimètre carré)
𝐹 : est la charge maximale, en newtons ;
𝑙 : est l’écartement entre les rouleaux d’appui, en millimètres ;
𝑑1 et 𝑑2 sont les dimensions latérales de l’éprouvette, en millimètres ;
TRAVAIL DEMANDE :
- Déterminer la résistance à la compression du béton.
- Evaluer le type de rupture.
- Comparer les résultats obtenus avec ceux des essais non destructifs.
- Déterminer la résistance à flexion du béton.
- Commenter les résultats.
Bonne chance