Ber 4778
Ber 4778
Ber 4778
MEMOIRE MAGISTER
OPTION MICROONDES
Par
BEROUAL LOUARDI
Dans le cadre du projet de recherche national J2501/02/51/05: élaboration de modèles de simulation du maintien et de la mise à
poste des constellations de satellites.
Promotion : 2005/2006
Introduction générale
1
Introduction générale
impossible .Un problème sérieux se pose sur le plan numérique, dans l’étude d’un
mouvement général. Pour cela on applique l’algèbre des quaternions dans les commandes
appliquée aux satellites c’est la première méthode, la deuxième méthode c’est la commende
d’attitude par l’équation d’Hamilton (la commande optimale).
La première commande magnétique originale(commande optimal) a été appliquée au
satellite Tiros-Wheel lancé en janvier 1965 [5] pour lequel on pouvait, grâce à une minuterie
à bord, changer la polarité d'une bobine électromagnétique alignée suivant l'axe de spin de
manière à provoquer la précession de cet axe. Les instants de mise sous tension et le choix de
la polarité de la bobine étaient déterminés par application d'une méthode connue sous le nom
QOMAC, pour "Quarter Orbit Magnetic Attitude Control", Cette méthode consiste à inverser
la polarité du courant de la bobine en phase avec le champ magnétique terrestre et moyennant
un choix convenable de la phase du courant par rapport à l'instant de passage au noeud
ascendant de l'orbite, on pouvait générer un couple moyen dirigé suivant n'importe quelle
direction dans le plan orbital, augmentant considérablement les possibilités de la commande.
Ultérieurement et notamment pour le satellite SAS-3 et plusieurs satellites de la série
Atmospheric Explorer, il a été adopté un système de commande à retard (DCS ou Delayed
Command System) qui utilise la méthode QOMAC et dans lequel une série prédéterminée de
commandes de changement de polarité de la bobine (s'étendant sur une période de temps
relativement longue) était chargée dans une mémoire à bord du satellite lors d'un passage de
ce dernier visibilité de la station de contrôle. Ensuite, les commandes s'exécutaient de façon
automatique et aux instants prévus faisant évoluer l'attitude du satellite [5].
Malheureusement, lorsqu’ il s'agit de réduire au maximum le temps nécessaire à la
réalisation des manoeuvres, la méthode QOMAC n'est pas optimale au sens de 1a commande
en temps minimum puisque l'on ne peut commuter la bobine que tous les quarts d'orbite et que
l'on doit attendre au moins un tour d'orbite pour que le couple de commande moyen soit dans
la direction voulue. Cette attente risque d'être trop longue pour les opérations de changement
d'attitude qui exigent d'être exécutées en un temps relativement court, comme pour les
manoeuvres de correction d'orbite des satellites de navigation du réseau TRANSIT/NOVA,
pour lesquels Tossman (1977) puis Junkins et ses collaborateurs (1981) ont conçu une
commande optimale en temps minimum permettant de réaliser très rapidement la ré-
orientation de l'axe de spin au moyen d'une bobine alignée suivant ce même axe. Pour cette
commande, la commutation de la bobine est effectuée, non pas tous les quarts d'orbite, mais à
des instants déterminés par la résolution d'un problème d'optimisation non linéaire.
2
Introduction générale
Pour répondre à toutes ces questions nous vous présentons cette étude sur cinq
chapitres :
Le quatrirème chapitre aura trait à la commande optimale d’un satellite contrôlé par
des magnéto-coupleurs. Il import de savoir que cette option est couramment utilisée. Elle
donne jusqu'à l’heur actuel des résultas satisfaisants. Pour aborder ce chapitre nous
commencerons par cite les principaux critères de la commande optimale ; ce qui nous
permettre de formuler notre problème. Nous proposerons une solution une solution sur la base
de l’équation d’Hamilton. Cette solution sera illustrée avec des applications pratiques.
3
Introduction générale
4
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
1. Introduction
Les deux points importants sont la maîtrise de l’attitude (c'est à dire de l'orientation du
satellite ou mieux de son mouvement autour du centre d’inertie), et le contrôle de la
trajectoire, donc des paramètres orbitaux du véhicule spatial donc du mouvement du centre
d’inertie.
Le SCA est imposé à la fois par les spécifications propres à la mission et par les
perturbations agissant sur le satellite et modifiant en continu sa dynamique.
Pour le contrôle de l'attitude :
• la mesure de l'attitude, assurée par des senseurs embarqués.
• L'élaboration de lois de contrôle utilisées à bord.
• La mise en œuvre de la commande, par une logique informatique et de l'automatique
qui pilote des actionneurs.
Le système très complexe comporte :
Ils permettent notamment de restituer les vitesses angulaires et les angles définissant l'attitude.
• Détecteurs optique sont des capteurs de position angulaire, mesurant l’attitude par
rapport à une référence externe.
• Détecteurs inertiels à gyroscopes inertiels ou laser.
5
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
• Gyromètre.
• Accéléromètres.
• Magnétomètres.
• logique câblée.
• Logiciels embarqués éventuellement adaptables.
• Gestion des télécommandes et de la télémesure.
• Centrale d'ordres.
Organes de commande, autorisant une acquisition d'attitude et une réduction des vitesses
angulaires, permettant de maintenir une attitude ou d'en amortir les petites oscillations, de
changer un pointage, d'assurer un balayage, de stabiliser une phase propulsée etc...
1.2.3.2. Inertiels
1.2.3.3. Magnétiques
• Magnéto coupleurs.
• Utilisation de la dérivée du champ magnétique terrestre par vrillage de panneaux
solaires et interaction avec la pression de radiation photonique due à la lumière solaire
et frappant les générateurs solaires.
6
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
A partir de la phase d'injection assurée par le SCA du lanceur (appelé SCAR pour Ariane),
le SCA doit assurer en particulier :
• une manœuvre de "de spin" si nécessaire (réduction de la rotation axiale).
• La réduction des vitesses angulaires transverses (réduction de la nutation).
• Les acquisitions roulis - tangage et lacet par l'intermédiaire des acquisitions Terre et
Soleil en particulier.
• Eventuellement la manœuvre de retournement si le satellite est pointé à 180° de son
pointage nominal.
Le SCA contrôle également :
• le déploiement partiel ou total des panneaux solaires lorsque ceux-ci sont présents (GS
=
Générateurs Solaires).
• L'orientation des panneaux solaires Le déploiement d'autres équipements : antennes…
• Le pointage des charges utiles : antennes, instruments de prise de vues…
Le SCA participe à la stabilisation du véhicule notamment dans les manœuvres utilisant
des moteurs, en assurant l'orientation du vecteur poussée dans les séquences de maintien à
poste, de désaturation éventuelle des roues cinétiques ou à réaction.
Le SCA participe à la gestion du contrôle thermique du véhicule et à la mise en œuvre
correcte des équipements (Pointage d'antennes en TM-TC).
Ses performances en précision affectent la qualité des prises de vue pour les missions
d'observations de la Terre ou d'astronomie spatiale.
7
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
De même les expériences en micro gravité demandent un contrôle très strict des vitesses
angulaires, surveillance assurée par le SCA d'autant plus difficile que certains équipements
mobiles, sur ou dans la plate-forme, induisent des vibrations parasites (Moteurs des
enregistreurs, des caméras, des panneaux solaires, des éléments inertiels, etc…).
Naturellement les besoins dépendent de l'application et nous ne pouvons pas les passer
toutes en revue.
Citons quelques cas :
Comme Hipparcos qui mesure la distance stellaire par parallaxe sur l'orbite terrestre
L'attitude doit être restituée à 0.001" d'arc.
SOHO étudiant le Soleil présente une stabilité de pointage de l'ordre de 1" arc/15 mn.
La famille SPOT 1 à 3 pointe le sol à 0.15° et surtout pour obtenir une bonne qualité
d'image, la vitesse angulaire est maîtrisée à 0.001°/s.
Par exemple pour SPOT 4, l'usage d'un relais à système optique, impose un pointage précis à
0.1µrad, soit 25 fois plus précis que ses prédécesseurs.
Un pointage de l'ordre de 0.1° à 0.2° est nécessaire. Cependant un pointage plus fin
permet de gagner de la puissance, puisque le faisceau d'émission est plus réduit.
Un pointage de l'ordre de 1° est suffisant en général. Par contre comme la station est le
siège d'expériences scientifiques, notamment en microgravité de longue durée, un niveau de
8
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
Vu de la Terre, l'espace situé au-dessus de 200 km du sol terrestre paraît être le paradis
de la perfection mécanique, malheureusement c'est loin d'être le cas.
Les perturbations agissant sur un satellite donnent lieu à des couples ou forces
extrêmement faibles mais comme rien n'entrave les rotations, les résultats sont rapidement
significatifs et demandent la mise en œuvre de toutes les ressources en astuces mécaniques,
informatiques et techniques des automatismes possibles.
Dressons le bilan des perturbations, certaines affectant l'orbite d'autres l'attitude et
enfin quelquefois les deux. Seule est envisagée ici la liste de ces perturbations, laissant le soin
au lecteur de l'étude détaillée et précise de chacune.
Gravitationnelles, affectant l'orbite par une dérive des 2 paramètres orbitaux. (Argument
nodal du périgée) et (longitude vernale de la ligne des nœuds) et le mouvement autour du
centre d'inertie par le couple dû au gradient de gravité.
• Non-homogénéité de la Terre.
• Non-sphéricité.
• Attraction luni-solaire qui joue sur notamment l'inclinaison orbitale.
• Freinage atmosphérique résiduel qui se fait notamment sentir sur les orbites basses en
dégradant l'énergie mécanique ce qui conduit à une diminution du grand axe de l'orbite
par effet de traînée.
• Pression de radiation solaire qui agit sur les surfaces du véhicule, perturbant l'orbite et
générant, en particulier par l'intermédiaire des panneaux solaires, des couples
perturbateurs de l'attitude. Quelquefois ces couples sont exploités grâce à des volets ou
un vrillage des panneaux pour contrer d'autres perturbations du même ordre de
grandeur.
• Pression de radiation due à la lumière rediffusée par la Terre (albédo) ayant un effet
analogue au précédent mais d'un ordre de grandeur inférieur.
9
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
L'origine de ces perturbations est variée et la liste pourrait être longue. Citons les
principales:
• Mouvements d'appendices souples comme les GS (générateurs solaires) par exemple
ou des mâts porteurs d'instruments, etc…
• Couples et vibrations créées par des éléments moteurs mobiles dans la plate-forme.
• Moteurs des panneaux.
• Moteurs de caméras.
• Moteurs des enregistreurs.
• Gyroscopes.
• Couples parasites des moteurs de commande des éléments inertiels comme les roues
cinétiques dans le cas de moment cinétique.
• Fuites de gaz du système gaz froid.
• Ballottement de liquides dans les réservoirs.
4. Rappel de mécanique
La dérivée absolue du moment cinétique, calculé au centre d’inertie d’un système, est
égale au moment en ce point des forces extérieures agissant sur ce système.
• Notations :
G centre d’inertie Gx l’axe de roulis, Gy l’axe de tangage, Gz l’axe de lacet.
La matrice d’inertie du satellite calculée en G est exprimée dans le repère satellite Gxyz est :
10
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
IR 0 0
I = 0 IT 0 (1.2)
0 I L
0
r r r r
Ω( S / Ra ) = px + qy + rz (1.3)
Le moment total des actions extérieurs au satellite exprimé sur les axes satellite, noté:
C C
r x roulis
C = C y = C tan gage (1.4)
C z C lacet
H
r x
H = Hy (1.5)
Hz
Nous supposons que le satellite n’est composé que d’éléments assimilables à des
solides. Le moment cinétique d’un solide est en G :
H IR p
r x
H = H y = I Ω( S Ra ) = IT q (1.6)
H I r
z L
11
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
.
r Hx r r
dH . d I Ω( S Ra ) dH r r
( ) Ra = H y = ( ) Ra = ( ) xyz + Ω( S Ra ) ∧ H (1.7)
dt H. z dt dt
12
Chapitre 1 : Généralités sur le contrôle d’attitude d’un satellite
5. Conclusion
Tous les points qui ont été cités ne sont pas suffisants, on peut simplement calculé la
rotation absolue du satellite, exprimée en axes relatifs. Pour obtenir l’orientation il faut encore
un pas d’intégration et ce n’est pas le plus facile, car il fait intervenir le paramètre angulaire
.or l’expérience montre qu’aucun système d’angles n’est parfait et qu’il présente toujours au
moins une singularité géométrique, face à une orientation quelconque.
13
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
1. Introduction
Micro satellite de messagerie par exemple, acceptant une précision de pointage terre
de 5°.
Il sera modélisé sous la forme d’un solide de révolution S1 et d’un système de 2 mâts
transverses, pour bien mettre en évidence le rôle des inerties dans la stabilisation par gradient
de gravité.
En pratique le mât ne dispose que d’un seul côté qui devrait rester pointé vers le zénith.
14
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
Le satellite est sur orbite circulaire basse polaire d’attitude sol 470 km. Sur une orbite
polaire circulaire, le champ magnétique terrestre qui sera utilisé pour la stabilisation est assez
simple à modéliser.
Dans un premier temps , pour bien appréhender l’effet du seul gradient de gravité ,on ne
prend en compte que la gravité centrale newtonienne, sans perturbations d’orbite et pour les
forces extérieures créant des couples sur le satellite ,uniquement le couple dû au gradient de
gravité.
La mission du satellite requiert une position quasi invariable par rapport au sol Survolé
O Xa Ya Za est un repère galiléen, qu’il n’est pas utile de préciser outre mesure.
Le satellite S est en orbite, supposée circulaire, de rayon ro. On appelle Repère Orbital Ro le
repère d’origine S et d’axes XYZ.
Avec:
• X axe dit de roulis, unitaire de la vitesse orbitale, tangent à l’orbite.
• Y axe de tangage, unitaire du moment cinétique, normal à la trajectoire.
• Z axe de lacet, suivant la géocentrique, pointant le zénith.
On désigne par Sxyz le repère R, principal d’inertie pour le satellite, avec IR IT IL les
moments principaux d’inertie.
Pour un satellite stabilisé, devant garder ses axes quasiment fixes par rapport à ce repère
orbital R0 , nous sommes amenés à définir des angles particuliers, qui pour le cas d’espèce,
resteront petits voisins de 0, nous adoptons les angles de Cardan.
Les repères sont définis comme suit, après avoir indiqué que l’axe α est la projection sur
le plan horizontal X, Y de l’axe x (avec une singularité évidente pour θ =90°) la succession de
repères est:
Nous avons ainsi défini ces angles conventionnels, plus adaptés que les angles d’Euler, au
cas des petits angles, car ils sont toujours bien définis :
• roulis Φ mesuré autour de x (voisin de X lorsque les angles sont petits).
15
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
cos θ cosψ − cos φ sinψ + sin φ sin θ cosψ sin φ sinψ + cos φ sin θ cosψ
p = cosθ sinψ cos φ cosψ + sin φ sin θ sinψ − sin φ cosψ + cos φ sin θ sinψ (2.1)
− sin θ sin φ cos θ cos φ cosθ
Ce qui permet d’exploiter les résultats pour évaluer les conditions initiales ou les
angles de position en fonction du quaternion.
Le gradient de gravité a pour origine l’attraction différentielle qui s’exerce sur des
masses situées à des distances différentes du centre de la terre.
Le couple de gradient de gravité vaut exprimé en axes satellite :
16
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
( I L − IT )[2(q0 ² + q3 ²) − 1](q2 q3 + q0 q1 )
r r rr
Γ / xyz = 6ω0 ( I R − I L )[2(q0 ² + q 3 ²) − 1](q1q3 − q0 q2 )
2
(2.4)
2( I − I )(q q + q q )(q q − q q )
T R 3 2 0 1 3 1 0 2
Pour de petits angles en contrôle d’attitude notamment en ne gardant que les termes
d’ordre 1 :
3ω2(I − I )Φ
r rrr 02 L T
Γ/ xyz = 3ω0 (IR − IL)θ (2.5)
0
1.5.1. Généralités
17
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
V (r, λ, L) =
RT3 1
r2
(
g1 sinλ + g11 cosL cosλ + h11 sin L cosλ ) (2.6)
( )
3
∂V R
Br = − = 2 T g11 sin λ + g 11 cos L cos λ + h11 sin L cos λ = Bz
∂r r
( )
3
1 ∂V RT
BN = − = − g11 cos λ + g 11 cos L sin λ + h11 sin L sin λ (2.7)
r ∂λ r
( )
3
1 ∂V RT
BL = − = g 1 sin L − h11 cos L
r cos λ ∂L r 1
Nous commencerons par un modèle encore plus simple sans que cela altère les résultats
généraux de l'étude de contrôle d'attitude.
• Hypothèses
On assimile le champ magnétique terrestre à celui d'un dipôle magnétique placé suivant
l'axe Nord-Sud de la Terre et présentant ainsi une symétrie de révolution autour de l'axe de
rotation de la Terre.
18
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
r 2K r K r
H=− sin λZ + cos λN (2.8)
3 3
r r
• N est la direction locale du Nord (pour nous magnétique et géographique à la fois avec
la simplification adoptée).
1.5.3. Exemple de calcul des composantes de B dans le repère orbital local pour une orbite
héliosynchrone
• Hypothèses
• Remarque
La simple observation du dessin montre que pour une telle orbite, lorsque la trace est
montante (latitude croissante) -90°< β <0 et pour une trace descendante (latitude décroissante)
-180° < β <-90°.
19
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
De plus le lecteur se convaincra que le plan (E, N) est le plan horizontal (E est la direction de
locale de l'est). Il fera attention à l'angle b compté algébriquement dans les calculs de
projection.
La projection donne alors :
r r r
N = cos βX + sin βY
D’où les composantes du champ B magnétique en axes du repère orbital local (X, Y, Z.) :
20
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
Les équipements utilisés pour générer les couples électromagnétiques, et que l'on
désigne par le terme de "magnéto-coupleur", sont simples à réaliser, peu coûteux et
faciles à implanter à bord du satellite. En plus, ils ne consomment pas trop d'énergie
électrique et ils sont d'une grande fiabilité en ce sens que leur usage ne risque pas de panne
catastrophique.
Les magnétos coupleurs utilisés en pratique sont les barreaux aimantés et les bobines
électromagnétiques.
Les barreaux aimantés ou "barreaux à hystérésis" sont utilisés pour assurer le pointage d'un
axe du satellite suivant le vecteur induction magnétique terrestre tout au long de l'orbite. Leur
utilisation est très restreinte et ne peut intéresser que les satellites de petites dimensions
placées en orbite basse. Leur principal inconvénient est qu'ils ne peuvent fournir qu'une
commande "passive", entièrement tributaire du champ magnétique.
Les bobines électromagnétiques sont des magnéto-coupleurs «actifs» puisque l'on peut
changer l'intensité et le sens de leur dipôle magnétique à volonté, en modifiant respectivement
l'intensité et le sens du courant électrique qui les traverse. En outre, en choisissant
convenablement les instants et les durées de mise sous tension de la (ou les) bobine (s), on
peut arriver à générer des couples de commande dans la direction voulue, malgré la
dépendance envers le champ magnétique terrestre.
Les bobines peuvent être avec ou sans noyau ferromagnétique à moment dipolaire égal,
les bobines à noyau ont une masse plus faible et consomment moins de puissance que les
bobines à air. En contrepartie, les bobines à noyau ont généralement des dimensions réduites
alors que les bobines à air peuvent être enroulées sur la périphérie du corps principal ou bien
disposées dans le plan du générateur solaire déplorable.
Par ailleurs, en vue de réaliser une commande magnétique active, la mise sous tension
des bobines ne peut être faite de façon arbitraire mais, au contraire, elle doit obéir à des lois
de commande bien définies. Ces lois sont, en effet, étudiées et évaluées au sol en fonction de
la manoeuvre à effectuer, du modèle d'orbite et de champ magnétique et des divers paramètres
du satellite. Elles sont ensuite, soit implantées dans la mémoire du calculateur de bord, soit
envoyées depuis le sol (par télécommande) vers un calculateur ou une logique ciblée
commandant les bobines (Figure 2.5).
21
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
Télémesure Télécommande
Calculateur ou
Détecteur Générateur de
logique de couple
d’attitude
Mesures commande Ordres
Satellite
Modification de l’attitude Couple de commande
Couple de perturbateur
B (r, t )
r r rr x
B XYZ = B y (r , t ) (2.10)
B (r , t )
z
22
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
L'électronique de bord et les capteurs utilisés doivent élaborer des moments magnétiques, en
commandant les courants des bobines.
Un pseudo moment magnétique de commande est élaboré par le calculateur, par exemple en
loi proportionnelle dérivée:
.
mx K ρ x φ + K dx φ
→ .
m = m y = K ρyθ + K dy θ (2.11)
m K ψ + K ψ
z pz dz
M → → m B − mz B y
r x m∧ B 1 y z
M = M y = → = → m z Bx − m x Bz (2.12)
M
z B B mx B − m y Bz
Le vecteur champ magnétique terrestre calculé dans la base satellite en fonction des
paramètres angulaires et des composantes de B dans le repère orbital, est dans le cas des petits
angles de dépointage :
Bx 1 ψ −θ
→
B = B y = −ψ 1 φ (2.13)
B θ −φ 1
z
23
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
− By2 − Bz2 Bx By Bx Bz mx
→ → →1
M c = M ∧ B = → Bx B y − Bx2 − Bz2 B y Bz my (2.14)
B Bx Bz By Bz 2
− Bx − By mz
2
Ce couple de contrôle agissant sur le satellite est donné par ses composantes dans les
axes satellite. En dernier ressort c'est m (mx my mz) qui apparaît comme la commande.
Le moment total des perturbations extérieures autres que gravitationnelles sont :
M ρx
M ρ = M ρy (2.15)
M
ρz
Elle se fait par l'intermédiaire du moment magnétique des bobines des magnéto-
coupleurs de moment M.
On peut par exemple essayer une commande générée par des mesures gyrométriques et des
moments proportionnels aux vitesses angulaires relatives mesurées dans le repère satellite.
p − ω 0 p 21
→ →
→
Ω( S R) = Ω( S Ra ) − ω 0 Y = q − ω 0 p 22 (2.16)
r −ω p
0 23
mx p − ω 0 p 21
→
m = m y = K g q − ω 0 p 22 (2.17)
m r −ω p
z 0 23
Le rôle amortisseur de la commande apparaît grâce aux signes < 0 des termes
diagonaux de la matrice fonction de B, servant au calcul du moment de commande.
24
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
Ce gain pourrait si nécessaire, être différent sur les 3 axes, par exemple:
m x K gR ( p − ω 0 p 21 )
→
m = m y = K gT (q − ω 0 p 22 ) (2.18)
m K (r − ω p )
z gL 0 23
ΓpX
→
Γ p
= ΓpY
Γ
(2.19)
pZ
3. Le quaternion
p − ω0 p21
→ → → →→→
Ω( S R) = Ω(S Ra ) − ω0 Y = q − ω0 p22 / R = x y z (2.20)
r −ω p
0 23
25
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
Cette rotation est connue à bord du satellite grâce aux mesures gyrométriques.
Il est donc envisageable de générer des couples s'opposant à telle ou telle vitesse à contrôler.
L'évolution du quaternion et la rotation sont liés par les équations :
dq 1
= MSq (2.21)
dt 2
q0
c21 = 2(q1q2 + q0 q0 )
q
q = 1 Avec : c22 = 2(q0 + q2 ) − 1
2 2
(2.22)
q c = (q q − q q )
2 23
q 3 2 0 1
3
0 − p + ω 0 c21 − q + ω 0 c22 − r + ω 0 c 23
p − ω 0 c 21 0 r − ω 0 c 23 − q + ω 0 c22
MS = (2.23)
q − ω 0 c 22 − r + ω 0 c 23 0 p − ω 0 c21
r −ω + c q − ω 0 c22 − p + ω 0 c21
0 23 0
dp
+ ( I L − IT )qr = 6ω02 ( I L − IT )(q2 q3 +q 0 q1 )(2q0 + 2 q 3 −1) + Cx + ΓpX
2 2
IR (2.24)
dt
dq 2
+ ( I R − I L )rp = 6ω02 ( I R − I L )(q1q3 + q0 q2 )(2q0 + 2q3 − 1) + Cy + ΓpY
2
IT (2.25)
dt
dr
IL + ( IT − I R ) pq = 12ω02 ( IT − I R )(q2 q3 + q0q1 )(q1q3 − q0 q2 ) + Cz + ΓpZ (2.26)
dt
26
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
On propose :
• On prendre comme un vecteur d’état X à 7 coordonnées X= [p, q, r, q0, q1, q2, q3].
• D’écrire le système différentiel sous une forme canonique où F fonction vectorielle
ne dépend que des inerties, de la pulsation et de vecteur d’état X, ce qui rendra
l’adaptation plus facile pour d’autre application :
dX/dt= F(X)+BU
• B ne dépend que des inerties et U est le vecteur d’entrée du système, dont les trois
premières composantes sont les couples normalisés en axe satellite.
1 CX
I 0 0
r IR
0 1
0 CY
It I
1 CT
B =0 0 C =
Z
Il IL
0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
Le diagramme fonctionnel pourrait donc être le suivent et constituer un bloque unique avec
une entrée U et une sortie X.
U
B ÷ X
1/P
+
F(X)
27
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
• Résultas
q0 0.9211
q1 0
Pour le quaternion de base : q = = .
q2 − 0.3894
q
3 0
15
p
q
r
10
Instantenouse rotation(rd/s)
-5
-10
-15
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
time(s)
− .
Théoriquement, on calcule les coefficients du vecteur de rotation par la relation Ω = 2 q q .
Comme ce vecteur est une donnée intrinsèque qui dépend du quaternion (mouvement de la
base par rapport à l'autre), il est difficile de le calculer.
En ce qui concerne notre travail, nous avons calculé les paramètres p, q et r en
résolvant le système d'équations différentielles (2.24), (2.25), (2.26).
28
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
5. Equations de la navigation
Pour l’équation de navigation, les paramètres qui agissent à la vitesse sur chaque axe
sont l’altitude h et l’inclinaison i, en variant ces paramètres on obtient des solutions
différentes.
Les valeurs de l’altitude et de la longitude déterminent l’orbite où se trouve le satellite, donc
on va voir la variation de la vitesse de la fusée et du satellite sur les trois axes et ça pour
chaque orbite (L’orbite équatoriale, l’orbite incline, l’orbite polaire, l'orbite rétrograde).
ωenn =[ v E ( R0 + h) − v N ( R0 + h) − v E ( R0 + h ) ] (2.28)
g ln : Gradient de la gravité, g ln =[ g N gE gD ]
29
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
. (v v − v 2 tan i)
vR = f R − 2ΩvT sin i + R L T + gR
( R0 + h)
. vT
vT = fT + 2Ω(vR sin i + vL cos i) + (vL + vR tan i ) − gT (2.30)
( R0 + h)
. vT2 + vR2
v L = f − 2Ωv cos i − + gL
( R0 + h)
L T
Où :
R0 = 6378137.0 m.
g (h R ,T ,L) = g(0)/(1+hR,T,L/R0)2
g(0) = 9.780318 (1+5.3024 10 -3 sin2i -5.9 10 -6 sin22i) m/s2
5.2. Résultats
Chaque orbite a ses propres paramètres d’altitude et d’inclinaison, pour cela nous
trouvons des différents résultats pour chaque orbite, comme il est montré ci-dessous :
• L’orbite géostationnaire
8
Vr(Km/s)
6 Vt(Km/s)
Vl(Km/s)
Satellite GEOS-W
4
2
Speed(Km/s)
-2
-4
-6
-8
-10
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Time(s)
Figure 2.8. Les variations des vitesses de satellite pour une orbite géostationnaire.
30
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
• L’orbite héliosynchrone
10
Vr(Km/s)
8 Vt(Km/s)
Vl(Km/s)
Satellite RESURS-01
6
4
Speed(Km/s)
-2
-4
-6
-8
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Time(s)
Figure 2.9. Les variations des vitesses de satellite pour une orbite héliosynchrone.
• L’orbite inclinée
5
Vr(Km/s)
4 Vt(Km/s)
Vl(Km/s)
3 Satellite SRTM
1
Speed(Km/s)
-1
-2
-3
-4
-5
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Time(s)
Figure 2.10. Les variations des vitesses de satellite pour une orbite inclinée.
31
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
• Orbite elliptique
5
Vr(Km/s)
4 Vt(Km/s)
Vl(Km/s)
Satellite NOOA
3
2
Speed(Km/s)
-1
-2
-3
-4
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Time(s)
Figure 2.11. Les variations des vitesses de satellite pour une orbite elliptique.
Les courbes ci-dessus (Figure 2.8 - Figure 2.11), sont les solutions des équations
différentielles (2.30), représentant les variations de la vitesse du satellite (fusée), sur les
différents axes, durant le déplacement, de la terre vers l'orbite.
A chaque orbite correspond une vitesse de lancement laquelle diminue, pendant le
trajet. Arrivée à son orbite, le satellite doit avoir la vitesse adéquate pour pouvoir se maintenir
sur son orbite.
32
Chapitre 2 : Utilisation des quaternions d’attitude dans les magnéto-coupleurs
6. Conclusion
Dans ce chapitre, qui est consacré au contrôle actif d'attitude d'un satellite par le
système magnéto-coupleurs, nous avons appliqué, à ce système, la méthode du quaternion
d’attitude afin qu’il soit plus éloquent.
Le rôle des satellites est de surveiller la terre et de collecter les informations qui
servent à l’étude des phénomènes naturels et au développement de la communication. Pour
cela on a besoin de connaître des paramètres et de les maîtriser afin de les adapter aux
situations.
Ces paramètres sont: la position exacte, les coordonnées, la direction et le sens du
déplacement, le décalage de l’armature par rapport à un repère initial, la vitesse angulaire par
rapport à la terre et à elle-même et cela sur chaque axe (roulis, tangage, lacet) et les
accélérations.
Dans ce chapitre, nous étudions tous ces paramètres à partir de deux équations
différentielles:
• La première est l’équation du mouvement qui représente la variation de la position du
satellite et la position exacte à un temps connu t0.
• La seconde est l’équation de navigation qui exprime la vitesse angulaire sur chaque
axe.
La connaissance de tous ces paramètres permet de connaître approximativement l’attitude
et donne donc la possibilité de contrôler le satellite et de communiquer avec ce dernier.
33
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1. Introduction
L'idée principale des lois de commande est d'utiliser des déclencheurs de fixée le corps
en même temps que des taux de corps et des paramètres angulaires d'attitude de quaternion
pour la garantie de stabilité. La stabilité globale de la loi de rétroaction de quaternion est
habituellement prouvée par théorie de stabilité de Lyapunov. La plupart d'avantage important
de rétroaction de quaternion est donc garantie de stabilité sous la condition de grandes
manoeuvres non linéaires d'attitude d'angle. Ceci fait un contraste distinct à partir du cas en
utilisant des angles d'Euler pour la stabilisation d'attitude de rétroaction du satellite dans des
marges angulaires relativement plus petites.
La rétroaction de Quaternion est habituellement représentée dans une forme
proportionnelle régulière plus intégrale plus dérivée du contrôleur (PID) [14,15].
En d'autres termes, l'erreur intégrale cause l'accumulation des signaux de commande
et/ou de la saturation de déclencheur. En fait, le problème de saturation de déclencheur dû à la
commande intégrale a été une question classique dans la société d'automatique. Une approche
prometteuse pour réduire au minimum l'erreur intégrale est le prétendu contrôleur d'anti-
remontage (AWC - Anti-Windup Control) [16,17,18]. La conception d'AWC est motivée par
la nécessité de réduire l'effet intégral comme source primaire de saturation de déclencheur.
Dans les études précédentes, les lois de commande de rétroaction exprimées par des éléments
de quaternion ont été mises en application sous la forme de PID, mais pas beaucoup
d'attention a été prêtée au problème de saturation de déclencheur. Pour de grandes
manoeuvres d'angle à l'aide des déclencheurs à roues de réaction, le problème de saturation de
déclencheur doit être considéré comme souci pratique particulièrement sous des perturbations
externes.
Une autre approche pratique pour atténuer l'effet de saturation est le prétendu intégrateur
intelligent [19].
L'intégrateur intelligent est une modification de la commande intégrale originale. La
commande intégrale est manoeuvrée de façon à éviter la construction initiale du signal de
commande. En cette étude, les contrôleurs conventionnels pour la grande manoeuvre de
vaisseau spatial d'angle sont le modifier pour adapter à l'AWC et les arrangements intelligents
d'intégrateur. L'objectif de commande est grande manoeuvre gyroscopique d'attitude d'angle
sous la limite de saturation de déclencheur et la perturbation externe.
Les déclencheurs assumés dans cette étude sont des roues de réaction produisant du
couple de commande. Il est bien connu que les roues de réaction soient sujettes
34
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
b2
b1
La dynamique de rotation gyroscopique non linéaire du vaisseau spatial rigide est représentée
comme [20] :
.
−1
( J − CJ W C ) ω + ω × H + CuW = u ext (3.1)
H = Jω + CJ W Ω (3.2)
. .
Ω = J W−1uW − C −1 ω (3.3)
35
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
Ou :
J : la matrice d'inertie de satellite.
u w : le couple d’entrée.
u ext : couple externe .
H : vecteur total d'impulsion angulaire de système.
J w : la matrice d'inertie de roue.
Ω : vecteur de vitesse de roue dans l'armature de coordonnée de roue.
C : matrice du même rang 3x4 de la transformation du châssis à l'armature de roue.
ω=[ω1 ,ω2 , ω3 ]T : représente le vecteur des composants de vitesse angulaire de satellite.
On assume que le vecteur de couple de commande de roue est sujet à la limite de saturation
comme :
N δW > N
Cu W ≡ u = δ W − N < δW < N (3.4)
Wb
N δW < −N
Où N est le vecteur des limites de saturation des signaux d'entrée de commande à l'axe de
corps de satellite, et le δw est le vecteur des signaux de commande avant l'élément de
saturation suivant les indications de figure 3.2.
δW CuW=uWb
−Ν
D'une part, les rapports cinématiques pour des variables d'attitude de quaternion
satisfont [14,15] :
. −
1 1
q = [ω ]q + q 4ω
2 2
(3.5)
.
1
q 4 = − ω T q
2
36
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
−
Là où q=[q 1 ,q2 , q 3 ]T est le vecteur des éléments de quaternion et le [ω ] est une matrice
oblique symétrique qui contient les composants de la vitesse angulaire du satellite comme :
0 ω3 −ω2
−
[ω] = −ω3 0 ω1 (3.6)
ω2 −ω1 0
Les éléments de quaternion sont définis comme :
q i= li sin(φ/2) , i=1,2,3 , q 4= cos (φ/2) (3.7)
Où:
φ est la magnitude d'angle de la rotation du l’axe principal dans le théorème d’Euler.
li (1, 2,3) sont les composants d’axe principal au sujet du cadre de la référence.
Les éléments du quaternion satisfont :
2 2 2 2
q1 + q 2 + q 3 + q 4 = 1 (3.8)
Où :
q ei (i=1, 2, 3,4): quaternion d’erreurs.
q ci (i=1, 2, 3,4): quaternion de commande.
Note que les quaternions de l'erreur sont identiques à quaternions courant quand les
quaternions commandés sont [qc1, q c2, q c3, qc4]= [0, 0 ,0 ,1].
La dynamique de rotation dans l’équation (3.1) et de quaternion dans l’équation (3.5) sont
combinés ensemble pour construire des contrôleurs d'attitude de rétroaction de quaternion
comme présenté dans la sous-section suivante.
37
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
Une loi de commande de rétroaction pour la grande manoeuvre d'angle est construite
comme [9,10 ] :
Où :
D, K : sont des matrices du gain du contrôle.
γ: paramètre a introduit pour utiliser le terme de l'accouplement gyroscopique. Si γ est
égale à l'unité le terme de l'accouplement gyroscopique est complètement annulé par la loi du
contrôle, donc D est positif.
Pour le cas où les gains de la réaction sont mis à être :
~ ~
D = dJ , K = kJ (3.11)
~
Où : k , d 〉 0, J = J − CJW C −1
1 T −1 ~
V = ω K J ω + q12 + q22 + q32 + (q4 − 1)−1 ( V& < 0 Système stable) (3.12)
2
Dans la présence de trouble externe constant, le contrôleur dans l’équation (3.10) peut
être modifie en augmentant le terme du contrôle intégrant.
Où :
K : matrice du gain du réaction intégrante.
38
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
la fonction de Lyapunov peut être fait à négatif même sous la saturation de déclencheur. Dans
ce cas, le contrôleur a comme conséquence des taux angulaires d'un corps fini simple de
rétroaction. Une fonction de signe a été adoptée pour établir une loi globalement stabilisante
de commande. Le contrôleur, sans n'importe quelle rétroaction sur des fonctions d’erreur
d'attitude telles que des erreurs de quaternion, a été fait pour diminuer la fonction de
Lyapunov. Avec la commande de rétroaction sur des erreurs d'attitude comme les équations
(3.10) et (3.13), l'état de stabilité doit être établi d'une façon différente. Sous la limite de
saturation et le δw de notation dans la figure 3.2, la loi de commande dans l’équation (3.10) ou
l’équation (3.13) peut être généralisé plus loin comme :
N δW 〉 N
(3.14)
u Wb = δ W − N 〈δ W 〈 N
N δ W 〈− N
Pour l'analyse de stabilité par le contrôleur dans l’équation (3.10), trois cas différents sont
considérés.
Cas I : δw > N
Dans ce cas la commande est saturée à N, de sorte qu l’équation (3.15) peut être récrit
comme :
V& = ω T K −1 (−ω × H − N + Kq ) (3.16)
Avec :
δW = −ω × H + Dω + Kq > N (3.17)
39
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
Avec: ωTωxH=0
Donc :
V& = αω T (− N + Kq ) (3.18)
En d'autres termes, dans l'état d'inégalité par l’équation (3.19), V& pourrait avoir le
signe positif ou négatif. Cependant, pendant que l'entrée maximum positive de commande
continue à agir dessus, la vitesse angulaire tend à augmenter dans la direction négative plus
loin avec le quaternion décroissant. Si une telle situation continue, puis l'équation de
contrainte (équation (3.18)) ne peut pas être plus long valide. Ainsi la commutation dans le
signe dérivé de fonction de Lyapunov est prévue. De même, si la vitesse angulaire initiale est
positive, Puisque la vitesse angulaire continue à diminuer alors le changement dans la
fonction de Lyapunov est également prévue quand ω croise la ligne zéro.
Cas II : - N<δw<N
40
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
δW = −ω × H + Dω + Kq < − N (3.23)
V& = αω T ( N + Kq ) (3.24)
Pour les équations (3.22) et (3.23), il pourrait également y avoir deux cas différents
dépendant du signe d'ω, En d'autres termes :
1.308 0 0
J = 0 2.210 0 (Kg m2).
0 0 2.52
Dans cette étude, l'entrée constante de perturbation est assumée afin d'examiner
l'exécution de contrôleur de PID. L'importance de couple de perturbation est choisie pour être
0.113 (N m), beaucoup plus haut que le couple normal de perturbation, qui rend l'action
intégrale de commande efficace. Un système de commande à quatre roues de travers de
réaction est assumé. La matrice de cosinus de direction entre les roues et le corps de satellite
est donnée par :
41
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1/ 2 1/ 2 − 1 / 2 − 1 / 2
C = − 1 / 2 1 / 2 1 / 2 − 1 / 2
1 / 2 1 / 2 1 / 2 1 / 2
1
q1
q2
0.8 q3
q4
0.6
Quaternions
0.4
0.2
-0.2
-0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Time(min)
42
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1
ω1
0.8 ω2
ω3
0.6
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
Figure 3.4. Résultats de simulation des composants de vitesse angulaire de satellite pour
le contrôleur régulier PID (plus intégrale plus dérivée).
1.5 0.5
(Uwb)1 (Uwb)2
Control torque(N-m)
Control torque(N-m)
1 0
0.5 -0.5
0 -1
-0.5 -1.5
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
Time(min) Time(min)
1.5
(Uwb)3
Control torque(N-m)
0.5
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
43
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
3. Commande d’Anti-remontage
Pour les grandes manoeuvres gyroscopiques d'angle. La dernière limite d'équation ci-
dessus avec un gain (Ka) de rétroaction correspond à l'AWC. Quand le signal d'entrée (δw ) au
bloc non linéaire de saturation dépasse la limite de saturation, la limite d'anti-remontage agit
de réduire le niveau de signal au-dessous de la limite de saturation. Ainsi la période de l'état
saturé est également réduite pendant que le δw -uwb possède un signe vis-à-vis celui du δw . La
région potentiellement instable comme (Cas I) de la section précédente est principal
perfectionnement également réduit d'exécution. Dans la condition normale pour laquelle le
signal de commande (δw) est dans la limite de saturation, le contrôleur modifie dans
l’équation (3.26) commute de nouveau à la loi originale de commande de PID dans
l’équation (3.13).
La stabilité et l'exécution du système global comprenant le bloc d'AWC dépendent
évidemment de gain de rétroaction Ka, Intuitivement parlant, à mesure que Ka augmente,
l'action d'anti-remontage devient plus active. Selon l'étude de simulation, l'exécution d'AWC
s'est avérée être plutôt robuste en ce qui concerne la variation de K a, La représentation
graphique du contrôleur proposé avec l'élément d'AWC est présentée dans la figure 3.6.
Afin d'ajouter l'interprétation additionnelle pour l'AWC de la perspective différente,
nous prenons un exemple simple de manoeuvre d'axe. L'analyse a dérivé du cas simple d'axe
peut apporter de la perspicacité sur le cas gyroscopique entièrement non linéaire. Le
dynamique de rotation d'axe simple est décrit comme :
Jφ&& = u (3.27)
44
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
+N
qc CuW
PID δW
avec Satellite
AWC -N
+
-
−Ka∫
q.ω
s
δ (s) = [(k p + kd s + kI / s)φe (s) ± ka N / s] (3.29)
s + ka
Où δ (s) et φ (s) transformer de Laplace pour les variables δ (t) et φ (t), tandis que les ± N/s
représente le transformer de Laplace de l'intégrale de commande entrée saturée. Maintenant
l'équation ci-dessus implique AWC comme compensateur de liaison de phase en combinaison
avec le compensateur original de PID :
s
(3.30)
s + ka
45
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1
ω1 Without AWC
0.8 ω1 With AWC
0.6
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
46
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1
ω2 Without AWC
0.8 ω2 With AWC
0.6
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
1
ω3 Without AWC
0.8 ω3 With AWC
0.6
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
47
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1.5 0.5
(Uwb)1 With AWC (Uwb)2 With AWC
Control torque(N-m)
Control torque(N-m)
1 0
0.5 -0.5
0 -1
-0.5 -1.5
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
Time(min) Time(min)
1.5
(Uwb)3 With AWC
Control torque(N-m)
0.5
-0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
4. Intégrateur intelligent
qe
+ ξ
ξ&
∫ dt
-
-β S
+β
48
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
Une nouvelle variable ξ , ce qui dénotent le signal intégré d'erreur, peut être exprimé
comme :
qe si qe < β
ξ& = (3.31)
q − S (ξ − β ) si qe > β
e
Les paramètres de conception β et S ont été choisis par peu d'épreuves. La simulation
a été conduite pour choisir β et S qui produisent des réponses passagères satisfaisantes. La
zone morte β détermine l'excédent de région que l'intégrateur ramène à l'intégrateur régulier.
Le β plus grand implique donc que l'intégrateur intelligent est moins en activité comparé à
l'intégrateur régulier. Plus le paramètre S de pente mène à jeûner diminution de la limite
intégrale d'erreur grande.
Les résultats de simulation, il peut montrer que l'intégrateur intelligent réduit
efficacement le grand mouvement passager initial provoqué par la commande intégrale. Ainsi
on a partiellement éliminé un des inconvénients principaux de la commande de PID. Les
signaux de commande se comportent d'une manière semblable à AWC pendant qu'ils se
comprennent. Évidemment, ensemble différents paramètres de conception (β,S) peut avoir
comme conséquence différentes tendances dans des signaux de commande.
AWC et intégrateur intelligent s'avèrent être efficaces en réduisant la réponse
passagère significative due à la commande intégrale en présence de la perturbation
constante. l'AWC manipule directement l'importance du signal de commande essayant de
tenir le signal de commande dans la limite de saturation tandis que l'intégrateur intelligent
49
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1
ω1 With PID
0.8 ω1 With II
PID:plus integral plus derivative
0.6 II:intelligent integrator
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
50
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
0.4
ω2 With PID
ω2 With II
0.2 PID:plus integral plus derivative
II:intelligent integrator
Angular vilocities(rad/esc)
0
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
1
ω3 With PID
0.8 ω3 With II
PID:plus integral plus derivative
0.6 II:intelligent integrator
Angular vilocities(rad/esc)
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
51
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
1.5 0.5
(Uwb)1 With II (Uwb)2 With II
Control torque(N-m)
Control torque(N-m)
1 0
0.5 -0.5
0 -1
-0.5 -1.5
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
Time(min) Time(min)
1.5
(Uwb)3 With II
Control torque(N-m)
0.5
-0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Time(min)
52
Chapitre 3: Commande d'attitude de satellite avec la saturation de déclencheur
5. Conclusion
Le contrôleur de rétroaction pour des manoeuvres gyroscopiques d'attitude de satellite
de grand angle a été modifié par commande simple mais techniquement utile de inclure de
anti-remontage et intégrateur intelligent. L'étude de simulation a vérifié des avantages
pratiques de l'idée proposée. Les réponses transitoires excessives se sont améliorées jusqu'à
un degré significatif par commande d'anti-remontage et intégrateur intelligent. La saturation
est une question technique cruciale pour les déclencheurs à roues de réaction particulièrement
pour de grandes manoeuvres non linéaires d'angle de satellite. Par conséquent, les résultats de
ce chapitre fourniront les solutions pratiques aux contrôleurs conventionnels de PID étant
appliqués aux beaucoup de satellite.
53
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
1. Introduction
54
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
3. Formalisation du problème
55
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
dx
x& = = f (x , u ,t) (4.1)
dt
y = h (x , u , t) (4.2)
Le critère d’optimalité peut prendre en compte les valeurs initiale et finale de l’état du
processus, comme minimiser l’écart final par rapport à une consigne donnée, ou tenir compte
de l’ensemble des valeurs de l’état ou de la commande à chaque instant. Ce dernier cas
apparaît, par exemple, dans un problème de minimisation de l’écart par rapport à une
trajectoire donnée ou de minimisation de l’énergie totale consommée. La forme la plus
générale du critère à optimiser correspond à l’expression:
tf
J = g ( x0 , t 0 , x f , t f ) + ∫ r ( x , u , t ) dt (4.3)
t0
Le premier élément du membre de droite, appelé partie terminale privilégie dans le critère la
prise en compte des états initial et final.
Nous supposerons, dans la suite, l’optimisation décrite sous forme d'une minimisation
(maximiser une quantité revient à minimiser l’opposé).
• Le choix du critère est très important et une commande qui minimise un critère donné
n’est pas nécessairement intéressante si le critère est mal choisi ou ne tient pas compte des
contraintes physiques imposées au système.
Par exemple, pour un système linéaire sans contrainte, le choix d’un critère correspondant
à une réaction en temps minimum conduira par le calcul à une réponse instantanée imposant
un transfert d’énergie fini en un temps nul, c’est-à-dire une puissance infinie, a priori
irréalisable. Dans ce cas, le problème doit être modifié soit en changeant le critère, soit en
ajoutant des contraintes ou des limitations sur l’état ou la commande.
56
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Afin de simplifier la présentation des résultats, nous allons utiliser une quantité,
appelée Hamiltonien du système, définie par la relation :
∆
H ( x, u , λ , t ) = − r ( x, u , t ) + λT f ( x, u , t ) (4.4)
Mettant en œuvre à la fois le scalaire r utilisé dans le critère à minimiser (4.3) et le vecteur f
caractérisant l’état du système (4.1).
Le vecteur λ (t ) appelé vecteur adjoint constitue une variable intermédiaire.
Les équations canoniques de Hamilton s’écrivent :
∂H
x& = (4.5)
∂λ
∂H
λ& = (4.6)
∂x
Cette dernière relation permettant de définir le vecteur adjoint λ On peut alors écrire le
principe du maximum sous la forme simplifiée.
La commande optimale est celle qui maximise l’Hamiltonien, les contraintes et les conditions
terminales étant satisfaites.
57
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
C’est le transfert d’un système d’un état initial x (t 0 ) = x0 arbitraire à un état final
∫
t
=
f
J dt (4.7)
t 0
∫
t
J = dt , r = 1 , g = 0
f
t0
C’est le transfert d’un système d’un état initial x(t 0 ) = x0 à un état final spécifique en
t
= ∫
f
J u dt (4.8)
t 0
C’est le transfert d’un système d’un état initial x(t 0 ) = x0 à un état final spécifique en
∫
t
=
f 2
J u dt (4.9)
t 0
6. Conventions et définition
Cette configuration est définie sur la figure 4.1 On suppose que le satellite est un corps
rigide possédant une symétrie de révolution autour de son axe longitudinal de vecteur
unitaire Ẑ . On désigne par X̂ et Yˆ les vecteurs unitaires de deux axes principaux d'inertie
transverse et par Ι X , ΙY et Ι Z les moments d'inertie autour des axes X̂ , Yˆ et Ẑ
respectivement, sachant que l'on a :
58
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Ι Z / Ιt > 1 (4 .11)
Cette dernière inégalité garantissant la "stabilité naturelle" du satellite dans son mouvement
de rotation autour de l’axes Ẑ , que l'on appelle également "axe de Spin".
Pour commander le mouvement de rotation autour de l'axe Ẑ ainsi que l'orientation de cet
axe dans l'espace, le satellite dispose d'un système de contrôle d'attitude comprenant
essentiellement :
• Des senseurs solaires et/ou terrestres pour la détection et la mesure de l'attitude.
• Des bobines électromagnétiques pour la génération de couples de commande par
interaction avec le champ magnétique terrestre.
A titre indicatif, on a représenté sur la Figure 4.1, une bobine à air d'axe aligné avec Ẑ
et deux bobines à noyau disposées suivant les axes d'inertie transverse X̂ et Yˆ .
• Eventuellement un amortisseur de nutation pour maintenir l'axe longitudinal Ẑ (axe de
spin) au voisinage du vecteur moment cinétique du satellite.
• Par ailleurs, nous supposons que le satellite ne dispose pas de magnétomètre pour la
mesure du champ magnétique terrestre à bord et qu'il ne comporte pas d'appendices flexibles.
59
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Z axe de spin
Satellite
Bobine électromagnétique
Axiale
Amortisseur
de la
Nutation
Bobines électromagnétiques
Transverses
∧
∧ Υ
Χ Senseur terrestre
Senseur solaire
60
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
X̂ 50 : Vecteur unitaire situé dans le plan équatorial terrestre et dirigé suivant la direction du point
vernal 1950
• Le repère satellite dont les axes X̂ , Yˆ et Ẑ sont des axes principaux du véhicule et tel
• Le repère intermédiaire ou "repère despinné" qui est lié au satellite et dont les axesX̂ d ,
Ŷd ,
dϕ
ω= (4.12)
dt
Est appelé "vitesse de spin", et l'axe Ẑd = Ẑ "axe de spin".
Dans le cas présent, l'attitude sera définie par la position de l'axe de spin Ẑd dans le
repère inertiel Xˆ i , Yˆi , Zˆ i déduit de X̂ 50 , Ŷ50 , Ẑ 50 par une translation suivant le rayon vecteur centre
Terre-satellite.
Dans le cas général, cette position peut être déterminée par deux angles (figure 4.2) :
Notons que dans le cas particulier où Ẑd est aligné avec Ẑ50 (dans un sens ou dans l'autre),
l'ascension droite est indéterminée et la position de l'axe Ẑd sera alors définie soit par δ =+90 soit
par δ = -90.
61
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Ẑ 50
α : ascension droite de Z
Orbite
Terre T Yˆ50
Yˆd
Ẑ i
.
α
X̂ 50 Ẑ d X̂ d
Vers le point vernal ω
Equinoxe 1950
S δ
. Satellite Yˆi
δ α
X̂ i
62
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
r
Elles permettent de relier le vecteur rotation absolueω S du satellite aux angles d’attitude
r
dH r
= Γ (4.16)
dt
Où :
r
H : représente le moment cinétique du satellite
r
Γ : résultante des couples extérieurs appliqués .
r
dH
: désigne la dérivée absolue du vecteurH .
dt
r r
Sachant que l'on a : H = Ι ωS (4.17)
Ιt 0 0
Ι = 0 Ιt 0 (4.18)
0 0 Ι Z
63
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
r
Si l'on se place dans le repère despinné X̂ d Ŷd Ẑd la dérivée absolue du vecteur H s'écrit:
r
dH r& r r
Ri = H Rd + ωd × H (4.19)
dt
Avec
r
H = Ιt ω xd Xˆ d + Ιt ω yd Yˆd + Ι Z ω zd Zˆ d (4.20)
r
ωs = ω xd X d + ω yd Yd + ω zd Z d (4.21)
r
ωs = α& Z i − δ& X d + ϕ& Z d (4.22)
r r
ωd = ωs −ϕ& Zˆ d = α& Z i − δ& X d (4.23)
•
r
r dH
H =( ) / Rd (4.24)
dt
•
Ιt ω xd + ( Ι Z − Ιt ) ω yd ωzd + Ιt ω ydϕ& = Γxd (4.25)
•
Ιt ω yd + ( Ιt − Ι Z ) ωzd ωxd − Ιt ωxdϕ& = Γyd (4.26)
•
Ι Z ω zd = Γzd (4.27)
r r r
Où Γxd Γyd et Γzd sont les composantes du couple extérieur suivant le trièdre Ẑd Ŷd X̂ d .
64
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Dans le cas où l'évolution de l'attitude et de la vitesse de spin est lente et dans l'hypothèse
de l'existence d'un amortisseur de nutation à bord du satellite, on peut considérer que le vecteur
moment cinétique reste pratiquement porté par l'axe de spin Z d et que l'on a:
r
H ≈ ΙZ ϕ& Zˆ d (4.31)
H
θ
Rd : Repère
Lié au satellite
I
Ri : Repère
Inertiel
H H
Nutation négligeable
65
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Dans ces conditions, l'application du théorème du moment cinétique et l'utilisation des équations
cinématiques conduisent aux équations différentielles suivantes :
r
Le couple extérieur Γ résulte:
• Du couple de commande électromagnétique défini par la loi de Laplace:
r r r
Γ = Μ × Β
r
Μ : est le moment magnétique créé à bord.
r
Β : est le vecteur induction magnétique terrestre au point de l'orbite où se trouve le satellite.
• Des couples perturbateurs dus à l'environnement (couple dû au gradient de gravité,
aux frottements et au freinage aérodynamique, la pression de radiation solaire, etc...).
Dans ce qui suit, on néglige les couple perturbateurs devant le couple de commande et, de ce
fait, les composantes Γxd Γyd et Γzd du couple extérieur appliqué au satellite s'écrivent :
66
Chapitre 4 : Commande optimale sur un satellite contrôlé par magnéto-coupleurs
Γxd = Μ yd Β zd − Μ zd Β yd (4.36)
Γ yd = Μ zd Β xd − Μ xd Β zd (4.37)
Γzd = Μ xd Β yd − Μ yd Β xd (4.38)
Μ zd = Μy (4.41)
Dans ce qui suit et dans le but d’élaborer les lois de mise sous tension des bobines (i.e.
les lois, Μ x (t ) , Μ y (t ) et Μ z (t ) ).
L'évolution des angles d’attitude (α , δ ) et de la vitesse de spin ω = ϕ& sera décrite par le
modèle dynamique suivant:
Ι Z ω δ& = Μ zd Β xd − Μ xd Β zd (4.43)
Ι Z ω& = Μ xd Β yd − Μ yd Β xd (4.44)
67
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Pour réaliser une évolution de l'attitude, c'est-à-dire des deux angles α et δ , à vitesse
de spin ω constante, il suffit de générer un dipôle magnétique suivant l'axe de spinẐ . En
effet, soit :
r
Μ = Μ Zˆ = Μ Zˆ d (5.1)
Avec
Μ ≤ Μz (5.2)
Ou Μ z est le dipôle magnétique maximal que peut générer la bobine d'axe Nous avons
donc :
Μ xd = Μ yd =0 (5.3)
Μ zd = Μ (5.4)
Ι Z ω& = 0 (5.5)
Ι Z ω δ& = Μ Β xd (5.7)
Ce qui entraine :
ω0 = Ιz ω (5.9)
δ& = Μ Β xd / ω0 (5.11)
68
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Dans ce qui suit, on ne considérera que la deuxième possibilité et, de ce fait, les
équations décrivant le mouvement s'écrivent en faisant Μ zd =0 :
Ι Z ω δ& = − Μ xd Β zd (5.13)
Ι Z ω& = Μ xd Β yd − Μ yd Β xd (5.14)
Μx = ε Μ sin ϕ (5.17)
Μy = ε Μ cos ϕ (5.18)
Avec ε = ± 1 (5.19)
69
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Μ yd = 0 (5.20)
Μy = −ε Μ sin ϕ (5.23)
Avec ε = ± 1
70
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Μ
α& = − Β yd / (ω cos δ ) (5.24)
ω Ιz
Μ
δ& = Β xd / ω (5.25)
ω Ιz
ω : étant constante.
Sachant que les composantes Β xd et Β yd du champ géomagnétique sont des fonctions de t, α
71
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
[Β ]
∆
β = [β1 , β 2 , β 3 ] T = xd , Β yd , Β zd (5.26)
u = Μ / ω Ιz (5.27)
∆
x = [x1 , x 2 ] T = [α , δ ]T (5.28)
x& = u . f ( t , x ) (5.29)
Avec :
f1 ( t , x1 , x 2 ) = − β 2 / cos x2 (5.30)
f 2 ( t , x1 , x 2 ) = β1 (5.31)
x1 (t 0 ) = α 0 , x2 (t 0 ) = δ 0 (5.32)
x1 (t f ) = α f , x 2 (t f ) = δ f (5.33)
= ∫ 1 dt
tf
J = t f − t0 (5.34)
t0
Autrement dit de réaliser le recalage en temps minimum, sachant que l'on a la contrainte :
ΜZ
u ≤U = (5.35)
ΙZ ω
−U ≤ u ≤ +U (5.36)
72
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Ensuite, on écrit que la commande optimale doit maximiser H , ce qui donne en tenant
compte de la contrainte.
Quant aux variables adjointes, leur évolution est décrite par le système différentiel
∂H λ 1 ∂ β2 ∂ β1
λ& =− = u ( − λ ) (5.40)
∂ x1 cos x 2 ∂ x1 ∂ x1
1 2
∂H ∂ β2 λ 1 ∂ β1
λ& =− = u ( + β 2 tg x 2 ) −λ (5.41)
∂ x2 ∂ x2 ∂ x2
2 2
cos x2
∂β i (t )
( ) et 1 ≤ i ≤ 2 ,1 ≤ j ≤ 2
∂x j
x& = F ( t , x ) (5.42)
λ& = G ( t , x , λ ) (5.43)
Muni des condition initiales :
73
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
x ( t0 ) = [α 0 , δ 0 ] T (5.44)
l'allure de la trajectoire obtenue dans le plan ( x1 , x2 ) jusqu'à un certain temps maximal fixé à
l'avance. Si la trajectoire ne passe pas par l'état final désiré, ou même au voisinage de ce point,
on choisit un autre vecteur λ (t 0 ) et on recommence.
Il est facile de constater que l'on risque de faire plusieurs "essais" ou de choisir λ (t 0 )
avant de trouver une trajectoire convenable. Dans le but de restreindre le domaine des λ (t 0 )
Ce qui revient à choisir un angle γ compris entre 0 0 et 360 0 et tel que l'on ait :
λ 1 (t 0 ) = cos γ (5.46)
λ 2 (t 0 ) = sin γ (5.47)
δ& = − Μ xd Β zd / (Ι z ω ) (5.49)
ω& = ( Μ xd Β yd − Μ yd Β xd ) / Ι z (5.50)
En posant :
[Β ]
∆
β = [β 1 , β 2 , β 3 ] = , Β yd , Β zd
T
xd
(5.51)
74
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Μ yd
T
∆ Μ
u = [µ1 , µ 2 ] T
= xd , (5.52)
Ιz Ιz
x& 2 = − µ 1 β3 / x3 (5.54)
x&3 = µ 1 β2 − µ 2 β1 (5.55)
x (t 0 ) = [α 0 , δ 0 , ω 0 ] T (5.56)
[
x (t f ) = α f , δ f , ω f ] T
(5.57)
= ∫ 1 dt = t f − t 0
tf
J (critere temps min imum) (5.58)
t0
H = − 1 + λ 1 F1 + λ 2 F2 + λ 3 F3 (5.60)
F 1 (t , x , u ) = µ 2 β 3 / ( x3 cos x2 ) (5.61)
F 2 (t , x , u ) = − µ 1 β3 / x3 (5.62)
F 3 (t , x , u ) = µ 1 β 2 − µ 2 β1 (5.63)
µ1 ≤ Μ 2 / Ιz (5.64)
µ 2 ≤ Μ 2 / Ιz (5.65)
75
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
u = [µ 1 , µ 2 ]T (5.66)
Avec :
Μ 2
µ = sign (− λ 2 β / x3 + λ 3 β 2 ) (5.67)
Ιz
1 3
Μ 2
µ = sign [ λ 1 β / ( x3 cos x 2 ) − λ 3 β ] (5.68)
Ιz
2 3 1
∂H λ µ λ µ ∂β 3 ∂β 2 ∂β 1
λ& =− = ( 1 2 + 2 1) −λ µ +λ µ (5.69)
∂ x1 ∂x1 ∂x1 ∂x1
1 3 3 3 2
x3 cos x 2 x3
∂H ∂β 3 λ 1 µ2 λ µ ∂β 3 ∂β ∂β
λ& =− = −( + β 3 tg x 2 ) + 3 1 − λ3 ( µ 1 2 − µ 2 1 ) (5.70)
∂ x2 ∂x 2 x 3 ∂x 2 ∂x 2 ∂x 2
2
x 3 cos x 2
∂H λ µ
λ& =− = ( 1 2 − λ 2 µ 2 ) β 3 / x32
∂ x2
3
cos x 2 (5.71)
∂β i (t )
Le calcul des ( β i ) i = 1, 2, 3 et des dérivées ( ) et 1 ≤ i ≤ 2 ,1 ≤ j ≤ 2
∂x j
λ& = G ( t , x , λ ) (5.74)
Si l'on veut résoudre ce système par la méthode du choix du vecteur adjoint initial λ (t 0 ) et si
l'on se restreint aux vecteurs de module unité, il est nécessaire de déterminer deux paramètres
76
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
λ 3 (t 0 ) = cos γ 0 (5.77)
ω& = − Μ yd β1 / Ι z (5.79)
u = Μ yd / Ι z (5.80)
∆
x = [x1 , x 2 ] T = [α , ω]T (5.81)
x& = u f (t , x) (5.82)
Avec
f1 ( t , x ) = β 3 / x 2 cos δ (5.83)
f 2 ( t , x ) = − β1 (5.84)
77
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
En appliquant la même procédure d'optimisation qu'au section (2.1), on peut tracer les
trajectoires en temps minimum dans le plan (α , δ ) pour différentes valeurs du paramètre γ 0
choisi entre 0 0 et 360 0 . On se fixera une durée maximale (limite absolue) pour la réalisation
du recalage de l'état depuis (α 0 ,ω 0 ) et jusqu'à (α 1 , ω 1 ) sachant que la déclinaison δ restera
α& = − Μ xd β 3 / Ι z ω (5.85)
ω& = Μ xd β 2 / Ι z (5.86)
Si l'on pose :
u = Μ xd / Ι z (5.87)
∆
x = [x1 , x 2 ] T = [δ , ω]T (5.88)
x& = u f (t , x) (5.89)
Avec :
f1 ( t , x ) = − β 3 / x 2 (5.90)
f2 ( t , x ) = β 2 (5.91)
On obtient, encore une fois, un système d'état analogue à celui du paragraphe (2.1) et,
par conséquent, on peut appliquer la même procédure d'optimisation ; on calculera les
trajectoires optimales en temps minimum au départ de l'état initial (δ 0 , ω 0 ) en se fixant une
durée maximale pour atteindre l'état final (δ 1 , ω 1 ) à ascension droite a constante et égale
àα 0 .
78
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Le diagramme qui suit figure 5.2 résume la méthode de commande optimale en temps
minimum pour le recalage de l'attitude et/ou de vitesse de spin d'un satellite stabilisé par
rotation et équipé de bobines électromagnétiques.
X2
γ = γ + Δγ p1
p(T)
p0
X1
Non
p(t)=p 1
Oui
γ OPT
= γ
Topt=T
79
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
correspondantes en (α , δ ) , (α ,ω ) ou (δ , ω ) .
r
Dans le cas Μ // Ẑ , on choisira une trajectoire permettant d'approcher au mieux l'état
final (α 1 , δ 1 ) et on notera la durée du recalage ainsi que le profil de la commande qui permet
de le réaliser.
r
Dans le cas (Μ ⊥ Zˆ ) , l'optimisation se fera en 2 étapes :
contenter d'une trajectoire permettant de recaler l'un des deux angles d'attitude α et δ vers sa
valeur finale, sans que l'on puisse atteindre la valeur finale désirée pour la vitesse de spin ω
et en maintenant l'autre angle à sa valeur initiale.
′ ′ ′
α1 = α 1 , δ1 = δ 0 , ω1 ≥ ω 0
Ou bien :
′ ′ ′
α1 = α 0 , δ 1 = δ 1 , ω1 ≥ ω 0
80
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
Si le processus converge, autrement dit si l'état final est atteint avec une précision
satisfaisante, c'est la fin des calculs. Dans le cas contraire, il faudra revenir à la première
étape, choisir un autre état intermédiaire et recommencer le calcul des trajectoires. Il se pose
alors le problème du domaine atteignable de cette commande en temps minimum, ce domaine
étant lié, à priori, à l'attitude et à la vitesse de spin initiales, à l'orbite considérée et à la
position du satellite à l'instant initial.
Le satellite américain de navigation militaire NOVA a été lancé en 1981. Nous choisirons
ce satellite pour effectuer nôtre simulation. Ce satellite parcourt une orbite polaire basse
caractérisée par les paramètres suivants:
• Excentricité e=0.029192
• Inclinaison i=89.99°
Par ailleurs, ce satellite est stabilisé par une rotation autour de son axe longitudinal Z avec
une vitesse de spin W=φ’=5 tours/minute pour une inertie longitudinale de IZ=34 Kg.m2 et il
équipé d’une bobine électromagnétique d’axe Z et de dipôle magnétique maximal
MZ=70 A.m 2.
Une manœuvre typique de correction d’orbite exige la réorientation de l’axe de spin (en
81
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
α0=45.2° δ0=35.1°
α1=-45.0° δ1=-30.1°
82
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
50
40
30
20
10
Alpha(°)
-10
-20
-30
-40
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps(heures)
40
30
20
10
Delta(°)
-10
-20
-30
-40
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps(heures)
83
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
40
30
20
10
Delta(°)
-10
-20
-30
-40
-50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50
Alpha(°)
350
300
250
200
Alpha(°)
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Temps(heures)
84
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
40
30
20
10
Delta(°)
-10
-20
-30
-40
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Temps(heures)
40
30
20
10
Delta(°)
-10
-20
-30
-40
0 50 100 150 200 250 300 350
Alpha(°)
85
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
60
315°
État initial
40
0°
* 180°
20
45°
Delta(°)
80° 140°
-20
85° 132°
* 120° *
-40 90° État final 2
État final 1
-60
-100 -50 0 50 100 150 200 250 300 350
Alpha(°)
86
Chapitre 5 : La commande optimale en temps minimum d’attitude d’un satellite
5. Conclusion
87
Annexe A
1. Introduction
Cette note a pour but de montrer comment sur le plan informatique, on peut intégrer au
mieux les équations du mouvement d’un solide autour de son centre d’inertie (satellite en
particulier). C’est ce qu’on appelle les équations d’attitude, qui sont particulièrement utiles
dans la mise en place d’un SCA (Système de Contrôle d’Attitude) notamment dans le cas où
l’orientation peut être quelconque[8,9].
Le lecteur est certainement familiarisé avec le repérage de l’attitude d’un satellite dans
l’espace, à l’aide des angles soient :
• d’Euler : précessionψ, nutationθ, rotation propre ϕ
• de Cardan : lacetΨ, tangageΘ, roulisΦ
Ces deux repérages possèdent des indéterminations ou des non définitions d’angles
dans certaines configurations, de plus la mise sous forme canonique des équations du
mouvement s’avère très difficile voire impossible. Donc un problème sérieux se pose sur le
plan numérique.
L’algèbre des quaternions est le sous espace vectoriel, de l’ensemble des matrices
carrées d’ordre 4, engendré par la base ( e,i,j,k )
-Un quaternion avec les composants a, b, c et d peut également être exprimé comme
quatre nombres complexes du paramètre, avec une composante réelle q 0 et trois composantes
imaginaires q1 ,q2 et q3 ,comme suit:
q= q0 e + q 1 i + q 2 j + q 3 k (A.3)
Où : e= (1 0 0 0) i= (0 1 0 0) j= (0 0 1 0) k= (0 0 0 1)
1.. Le conjugué
q = q0 e + q1 i + q2 j + q3 k q = q 0 e - q1 i - q2 j - q 3 k
Conjugué (q.q’) = conjugué (q’).conjugué (q)
q quaternion pur ⇔ q = -q
2. Structure d’algèbre
i2 = j2 = k2 = -e e 2=e
i.j = -j. i= k
j.k = -k.j= i
k i= -i.k = j
3. Produit scalaire
q = q 0 e + q 1 i + q2 j + q 3 k q’= q 4 e + q 5i + q 6 j + q6 k
Donc:
q0 − q1 − q2 − q3 q4
q q0 − q3 q2 q5
q.q’= 1 . (A.4)
q q3 q0 − q1 q6
2
q − q2 q0 q7
3 q1
et :
4. Norme
q.q’=q.q’ (A.7)
q
Si : q ≠ 0 donc q -1 = (A.8)
q2
• Remarque
C’est des quaternions qui nous intéressent plus particulièrement pour représenter les
rotations en tant qu’isométries.
q un élément de S, posons :
p∈P ⇒ f(p) ⇒ qp q
θ θ
q = cos + k sin (A.10)
2 2
Ci-dessous la rotation d’angle θ et l’axe k qui transfert V en V’, nous aurons en termes
de quaternions:
V’= q V q
θ θ
q = (cos , k sin )
2 2
Annexe A
On établir donc une analogie simple entre les éléments de S et les rotations de l’espace
R3 d’axe k et d’angleθ.
1.2.3.1. Propriété
V3 = q3V2 q 3
V2 = q 2V2 q 2 ⇒ V 3 =q 3 q 2 q 1 V q1 q 2 q 3 = q V q (A.11)
V1 = q1V q1
θ θ
q = (cos , k sin )
2 2
La comparaison avec la figure précédente Figure 2.2, donnera directement l’axe de la rotation
et son angle θ, par :
b1 θ
cos = a
1 c et 2
k =
2
2 θ (A.12)
b1 + c 2 + d 3 d
2 2
sin = b12 + c22 + d 32
3 2
q = [q0 q1 q2 q3 ]
A = q1 X + q 2 Y + q 3 Z (A.13)
Cette dérivation est définie comme pour les vecteurs, par exemple par la relation :
dq . .
= q = q0 e + q1 I + q2 J + q3 K (A.16)
dt
En pratique la dérive d’un quaternion, comme le quaternion lui-même, n’a pas de lien
avec la base, puisque elle caractérise l’évolution d’une transformation géométrique
intrinsèque.
On veillera à ne pas confondre avec la dérivation d’un vecteur qui, elle est associée à
une base de référence, tout comme la vitesse.
• Exemple
.
dq θ θ θ
= (− sin e + 0 I + 0 J + cos k )
dt 2 2 2
La rotation instantanée du mouvement absolu, exprimée dans la base I J K est comme
suite :
. .
Ω= 2 q q = θ K
• Généralisation
i(t), j(t), k(t) est la base mobile déduite de la base [ I, J, K ] inertielle, par la rotation
géométrique associée à q(t).
Ω S Représentation en axes relatifs et Ω I représentation en axes inertiels, sont les
i(t ) = qI q
di . − (A.18)
= q I q + qI q
dt
.
Mais 2 q q est pur, donc en posant :
. .
pu 2 q q = 2 q q = Ω ∈ P
Rappelons que la rotation instantanée est une notion intrinsèque ne dépendant que du
mouvement et pas de la base d’expression du vecteur.
Il faut bien faire la différence entre le quaternion et le vecteur associé [9]. Ce sont les
expressions des quaternions ou des vecteurs qui changent avec la base.
Il faut bien comprendre que dans l’espace affine R3, le vecteur rotation est une donnée
intrinsèque. Donc si le quaternion q transforme la base des quaternions I J K (ou des vecteurs
X Y Z) en la base des quaternions i j k (ou des vecteurs x y z), alors le vecteur Ω devient Ω’
n’ayant pas changé de coordonnées et pour retrouver Ω intrinsèque, il faut effectuer la
rotation inverse de quaternion conjugué de q.
Donc exprimé dans la base mobile, le vecteur rotation, en tant que quaternion, a un quaternion
Ωs qui se déduit de Ω I par la rotation inverse de q donc par la rotation de quaternion
conjugué de q
. .
Ω S = Rq (Ω I ) = q 2 q q q = 2 q q
(A.21)
r r r r
Ω S = pi + qj + rk ⇒ Ω S = px + qy + rz
Où le vecteur rotation est exprimé, en tant que quaternion, dans la base de référence
relative i j k des quaternions de S et ensuite comme vecteur sur la base relative x y z de R3
Donc dans la base relative on a :
. r r r r
Ω S = 2q q = pi + qj + rk ⇒ Ω S = pi + qj + rk (A.22)
• Conclusion
pS
Ω S = 2q q = q S
.
• : Rotation absolue exprimée en axes mobiles i j k ou x y z liés
rS i , j ,k
au satellite.
Annexe A
x = Rq ( X ) = p11 X + p 21 Y + p 31 Z = qX q
Donc:
2(q0 2 + q12 ) − 1 2(q1q2 − q0 q3 ) 2(q1q3 + q0 q2 )
P = 2(q1q2 + q0 q3 ) 2(q0 + q2 ) − 1 2(q2 q3 − q0 q1 )
2 2
(A.28)
2(q1 q3 − q0 q2 ) 2(q2 q3 + q0 q1 ) 2(q0 + q3 ) − 1
2 2
Les équations en axes satellite sont les plus importantes dans les applications
pratiques, puisqu’ en mécanique il apparaît clairement que les axes satellite sont évidemment
mieux placés par rapport au corps que ceux du référentiel fixe.
Annexe A
2 pq + qq − rq
3 0 1
0 − p − q − r q0
. dq 1 1 p 0 r − q q1
q= = Ms.q= (A.30)
dt 2 2 q −r 0 p q2
r q − p 0 q3
0 − p −q −r
p 0 r − q
Donc : MS = (A.31)
q −r 0 p
r q − p 0
2.4. Equation du mouvement d’un satellite autour de son centre d’inertie [9]
r r r r
Ω = px + qy + rz (A.33)
r r
Ω (t=t0) = Ω 0 (A.34)
Équation d’évolution du quaternion d’attitude q et conditions initiales permettant le
calcul de q :
dq 1
= MS . q (A.35)
dt 2
La connaissance de q permet le calcul de la matrice de passage de la base fixe à celle
du satellite.
0 − p −q −r
p 0 r − q
MS = (A.36)
q −r 0 p
r −
q p 0
q (t=t0) =q 0 (A.37)
On peut aussi évaluer le vecteur rotation relatif du satellite par rapport à ce repère R, et
calculer alors la matrice MS qui permet de déterminer le quaternion d’attitude q du satellite
par rapport à R.
Si le repère R a une rotation instantanée connue dans le repère absolu par ses
composantes Ω X, ΩY, ΩZ, alors il faudra remplacer p, q, r par p *, q* ,r* dans le calcul de MS
puisque c’est l’attitude dans le repère relatif R qui est alors recherchée.
r r r
Ω ( Sat R )= Ω ( Sat Ra ) - Ω ( R Ra ) (A.39)
et :
p * p c11 c 21 c31 Ω X
*
q = q − c 21 c 22 c32 Ω Y (A.40)
*
r r c31 c32 c33 Ω Z
Annexe A
On peut être amené à suivre l’évolution d’un repère tournant à vitesse constante autour
d’un axe dit ∆.
On appelle ω la vitesse angulaire ∆ l’axe et p, q, r les composantes du vecteur rotation
instantanée Ω constant.
ω = p +q +r2 2 2
p
r 1
θ = ω (t − t ) et k = q ⇒ q (t) = q(t0).q(t-t0) (A.41)
0
ω
r
θ r θ
q (t − t 0 ) − cos + k sin
2 2
3. Rapport entre les quaternions et les angles d’Euler et les cosinus de direction [9,10]
cos θ cosψ − cos φ sinψ + sin φ sin θ cosψ sin φ sinψ + cos φ sin θ cosψ
= cosθ sinψ cos φ cosψ + sin φ sin θ sinψ − sin φ cosψ + cos φ sin θ sinψ (A.43)
− sin θ sin φ cos θ cos φ cosθ
1 1
q0= (1+ c11 + c 22 + c33 ) 2
(A.45)
2
Annexe A
1
q1= ( c32 − c31 ) (A.46)
4a
1
q2 = (c13 − c31 ) (A.47)
4a
1
q3= (c 21 − c12 ) (A.48)
4a
φ θ ψ φ θ ψ
q0 = cos cos cos + sin sin sin (A.49)
2 2 2 2 2 2
φ θ ψ φ θ ψ
q1 = sin cos cos − cos sin sin (A.50)
2 2 2 2 2 2
φ θ ψ φ θ ψ
q2 = cos sin cos + sin cos sin (A.51)
2 2 2 2 2 2
φ θ ψ φ θ ψ
q3 = cos cos sin + sin sin cos (A.52)
2 2 2 2 2 2
Annexe B
(2n-1) !!=(1)(3)(5)(2n-1).
m
p n (θ ) = S n , m p n , m (θ ) (B.2)
(2n − m)!!
1/ 2
m
(2 − δ m0 )( n − m)!
p n (θ ) = (B.3)
(n + m)! (n − m)!
et les P n, m (θ ) sont des coefficients de fonctions de Gauss que l’on peut obtenir à partir des
formules récurrentes suivantes :
P 0, 0 = 1
p n , n = sin(θ ) p n −1, n −1 (B.4)
p n , m = cos(θ ) p n −1, m − k n, m p n − 2, m
Avec
(n − 1) 2 − m
k n,m = pour n ›1 (B.5)
(2n − 1)(2 n − 3)
k n, m = 0 pour n=1
Le tableau A.2 donne les leurs des coefficients Sn,m calculés jusqu’à l’ordre n=3 et les
m
n 0 1 2 3
m
1 1 1
2 3/2 3 3/ 2
3 5/2 5 6/4 15 / 4 10 / 4
n m 0 1 2 3
0 1
1 cos(θ) sin(θ)
Xˆ d − sin α cos β 0 Xˆ i
ˆ
Yd = − cos α sin δ − sin α sin δ cos δ Yˆi (C.1)
Zˆ cosα cos δ sin α cos δ sin δ Zˆ i
d
r
Sachant que le vecteur rotation absolue du satellite ω S est définie
r
ω S = α& Zˆ i − δ& Xˆ i + ϕ& Zˆ d par :
(C.2)
Il vient, en utilisant la matrice de passage ci-dessus :
r
ω S = ω xd Xˆ d + ω yd Yˆd + ω zd Zˆ d (C.3)
Avec :
•
ω xd = − δ (C.4)
•
ω yd = α cos δ (C.5)
• •
ω zd = α sin δ + ϕ (C.6)
r r
ω d = ω s − ϕ& Ẑ d = ω xd Xˆ d + ω yd Yˆd + ω zd Zˆ d − ϕ& Zˆ d (C.7)
r
ω d = ω xd Xˆ d + ω yd Yˆd + (ω zd − ϕ& ) Zˆ d (C.8)
r
Le vecteur induction magnétique terrestre Β par rapport au repère inertiel
géocentrique Xˆ 50,Yˆ50,Zˆ50 S’écrit sous forme :
r
Β = Β x 50 Xˆ 50 + Β y 50 Yˆ50 + Β z 50 Zˆ 50 (C.9)
r
Pour déterminer les composantes β1 = Β xd , β 2 = Β yd , β 3 = Β zd de Β dans le repère despinné
Β xd β1 − sin α cos β 0 Β x 50
Β = β = − cosα sin δ − sin α sin δ cos δ Β y 50 (C.10)
yd 2
Β zd β 3 cosα cos δ sin α cos δ sin δ Β z 50
β1 − cos α − sin β 0 Β x 50
∂ β = sin α sin δ Β (C.11)
2 − cos α sin δ 0 y 50
∂α
β 3 − sin α cos δ cos α sin δ 0 Β z 50
β1 0 0 0 Β x50
∂ β = − cosα cosδ Β (C.12)
2 − sinα cosδ − sin δ y 50
∂δ
β 3 − cosα sinδ − sinα sin δ cosδ Β z 50
r
dH r
= Γ (C.13)
dt
Sachant que l'on a :
Ιt 0 0 ω xd Ιt ω xd
r 0 ω = Ιt ω
r
H = Ι ω S = 0 Ιt yd yd (C.14)
0 0 Ι Z ω zd Ι z ω zd
r
Si l'on se place dans le repère despinné X̂ d Ŷd Ẑ d la dérivée absolue du vecteur H s'écrit
r
dH r& r r
: Ri = H Rd + ω d × H
dt
r r r
Ιt ω& xd i j k (Ι Z − Ιt )ω yd ω zd + Ιtω yd ϕ&
r& r r
H Rd = Ιt ω& yd , ω d × H = ωxd ωyd (ωzd −ϕ&) = (Ιt − Ι Z )ω zd ω xd − Ιtω xd ϕ& (C.15)
Ι z ω& zd Ιtω Ιt ω ΙZωzd 0
xd yd
Annexe C
•
Ιt ω xd + ( Ι Z − Ιt ) ω yd ω zd + Ιt ω yd ϕ& = Γxd
•
Ιt ω yd + ( Ιt − Ι Z ) ω zd ω xd − Ιt ω xd ϕ& = Γyd (C.18)
•
Ι Z ω zd = Γzd
r r r
Où Γxd Γyd et Γzd sont les composantes du couple extérieur suivant le Trièdre Ẑ d Ŷd X̂ d .
Lors de ce travail, nous avons étudié deux procédures de commande d’attitude d’un
satellite. La première procédure est l’application de l’algèbre des quaternions pour la
commande d’attitude d’un satellite. Ces quaternions d’attitude conduisent à des solutions
expriment les rotations absolues en axe relatif.
Nous avons défini par I, J, K les quaternions de base de l’espace de référence absolu et ceux
i, j, k d’une base R mobile (satellite par exemple).
Nous rappelons également que la rotation instantanée ne concerne que le mouvement
de R par rapporte à Ra.
Le quaternion q représente une rotation axiale. Par exemple en mécanique classique, la
rotation géométrique permet de passer à l’instant t de la base I, J, K absolue à la base relative
i, j, k.
Si la base relative est mobile, la rotation est évolutive, tant par son angle que par son
axe de rotation.
Nous avons abordé l’utilisation des quaternions dans les magnéto-coupleurs et nous
sommes arrivé à deux concepts : la position du satellite par rapport au repère orbital résulte de
la rotation géométrique, et le mouvement instantané galiléen autour du centre d'inertie, est une
rotation axiale de vitesse angulaire donnée par la rotation instantanée Ω de composantes (p, q,
r) en axes absolus.
Nous avons aussi abordé l’utilisation des quaternions avec l’application aux
déclencheurs pour le contrôle d’attitude des satellites.
Nous avons opté pour une commande simple mais techniquement utile. Celle-ci a
consiste à induire l’anti-remontage et un intégrateur intelligent. Les simulations nos a permis
de vérifie les avantages pratique de l’idée proposée. Les réponses transitoires excessives se
sont améliorées jusqu'à un degré significatif par commande d’anti-remontage (AWC) et
intégrateur intelligent (II).
La deuxième procédure est l'application de la commande optimale (équation
d’Hamilton) en temps minimum et en boucle ouverte au contrôle d'attitude par magnéto
coupleurs des satellites stabilisés par rotation.
88
Conclusion générale
Nous avons appliqué le principe de maximum pour la définition des lois de commande
optimales et nous avons ramené la résolution du problème d'optimisation non linéaire avec
des conditions aux deux bouts à une recherche unidimensionnelle du vecteur adjoint initial.
A titre d'exemple, nous avons montré les performances de la commande magnétique
pour la réorientation de l'axe de spin à vitesse de spin constante d'un satellite de navigation en
orbite polaire.
Par ailleurs, nous avons constaté que l'hypothèse d'une nutation négligeable permet de
faciliter la recherche de la (ou les) trajectoires optimales et nous avons vérifié que l'action de
la commande magnétique reste suffisamment douce pour ne pas amplifier les vitesses
angulaires transverses du satellite.
Ce travail entré dans le cadre d’un projet de recherche nationale sur la mise et le
maintient à poste des satellites en cours au laboratoire d’électromagnétisme et
télécommunication. Les résultas obtenus représente à une partie du cahier de charges.
On peut relever deux points essentiels pour clore cette conclusion. Il nous a
particulièrement utile d’aborder l’algèbre des quaternions, il serait très utile sur ce point
d’approfondi le formalisme théorique du contrôle d’attitude en développant des travaux sur la
base de l’algèbre de Clifford.
89
Chapitre 2 :
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Chapitre 5 :
Chapitre 1 :
1.Introduction…………………………………………………………………………………..5
1.1. Rôle de SCA………………..……………………………………………...………5
1.2. Fonctions assurées………………………………………………………………...5
1.2.1. Des détecteurs………………………………………………………...…5
1.2.2. Electronique et informatique de bord …………………………………....6
1.2.3. Actuateurs ou actionneurs ……………………………………………….6
1.2.4. Des amortisseurs de nutation …………………………………………..7
1.3. Nécessite du SCA…………………………………………………………………..7
1.3.1. Maîtrise de l’attitude …………………………………………………….7
2. Exemple de spécification………………………………………………. …………………..8
2.1. Satellites scientifiques…………….…………….…………………………………8
2.2. Satellites d’imagerie……………………….………………………………………8
2.3. Satellites de télécommunications …………….……………………………………8
2.4. Satellite radio amateur ……………………….……………………………………8
2.5. Stations spatiales ………………………….………………………………………8
3. Rappelles succinctes sur les perturbations…………………………………………………..9
3.1. Perturbations externes……...……….………….…..……………………...…...…9
3.2. Perturbations internes………...………………….……………………..………..10
4. Rappel de mécanique………………………………………………………….…………...10
4.1. Théorème du moment cinétique ……..……………………………………………10
4.1.1. Calcul du moment cinétique H d’un solide ……..…….………………..11
4.1.2. Dérivation du moment cinétique ……….…………….………………..12
5. Conclusion…………………………………………………………………………………13
Chapitre 2 :
1. Introduction…………………………………………………………..….…………………14
1.1 Le satellite…………………….………………………………………………….14
1.2 L’orbite……………………….………..…………………………………………15
1.3 Repères-Nutation-Angles …………………………………………………………15
1.4 Gradient de gravité ……………………………………………………………….16
1.5 Champ magnétique terrestre …………………………………………………...…17
1.5.1. Généralités……..………………………………………………………17
1.5.2. Modèle simplifier du champ magnétique terrestre ………..……………18
1.5.3. Exemple de calcul des composantes de B dans le repère orbital local
Pour une orbite héliosynchrone ………………………………………..19
2. Control d’attitude par magnéto-coupleurs ………………………………………………...21
2.1 Le magnéto-coupleur ……………………………………………………………21
2.1.1. Notations et conventions ……………………………………………….22
2.1.2. Couple dû aux magnéto-coupleurs ……..………………………………23
2.2 Commande portant sur le moment magnétique …………………………………24
2.3 couple perturbateurs …………………………………………………………….25
3. Les quaternions ……………………………………………………………………………25
3.1 Equation d’évolution du quaternion ……………………………………………25
3.2 La rotation relative au repère orbital ……………………………………………25
4. Equations de mouvement………………………………………………………..…………26
4.1 Formulation du problème …………………………………………………………27
4.2. Présentation des résultas numérique ……………………………………………28
5. Les équations de navigation ……………………………………………………….………29
5.1. Equation de navigation exprimée par ses composantes ………………………....29
5.2. Résultats………………………………………………………………………….30
6. Conclusion ………………………………………………………………………………...33
Chapitre 3 :
1. Introduction…………………………………………………….……….………………….34
2. Grande manoeuvre d'angle……………………………………………………..…………..35
2.1. Dynamique et cinématique d'attitude ………………….…………………………35
2.2. Grande loi de commande de rétroaction d'angle ………………………………...35
2.3. Stabilité sous la saturation de déclencheur ………………………………………38
3. Commande d’Anti-remontage……………………………………………………………...44
4. Intégrateur intelligent………………………………………………………………………48
5.Conclusion……………………………………………………………………………….…53
Chapitre 4:
1. Introduction………………………………………………...………………………………54
2. Principaux critère. …………………………………………………………………………55
3. Formulation du problème………………………………..…………………………..……..55
3.1. Mise en équation…………………………………………………………………55
3.2 .Choix du critère d’optimalité …………………………………………….………56
4. Détermination de la commende optimal………...…………………………………………57
4.1 Equation canoniques d’Hamilton …………………………………………………57
5. Exemple d’application pratique importante……………..…………………………………57
5.1 Principaux critères d’optimisation …………………..……………………………57
5.1.1. la commande en temps minimum ……....………………………………58
5.1.2. La commande à consommation minimale …...…………………………58
5.1.3. La commande à énergie minimale ………………………………..……58
6. Conventions et définition…………………………………………………………….……58
6.1 Configuration générale de satellite ………………………………………………58
6.2 Définition de l’attitude ……………………………………………………………61
6.2.1. Repères de référence ………………………………………………...…61
6.2.2. Angles de définition de l’attitude ……………………………………….61
6.3. Équations du mouvement ………………………………………………………62
6.3.1. Equations cinématiques …………………….……………………..……62
6.3.2. Equations dynamiques ………………………………….....……………63
6.3.3. Cas ou la nutation est négligeable ……………………………………...64
6.3.4. Expression du couple extérieur ….…………………………………...…66
6.3.5. Modèle dynamique simplifier du mouvement ……...……..…..…………67
Chapitre 5 :
Conclusion générale……………………………………………………………………….…88
Annexe
Bibliographie
[1] A.Boufersada. Optimisation de la mise à poste d’un satellite de
télécommunications. Master Signal and Systems. April 2005 April 2005 Jijel
University Algeria
[6] G. Robert. Système de contrôle d’attitude et d’orbite d’un satellite. L’ecole de l’air
Marseille Cedex 13.1993.
[13] K.Bitting. Inertial navigation system analysis. Wiley interscience. New York
1971.
[14] Wie, B., & Barba, P. M. (1985). Quaternion feedback for spacecraft large
angle manoeuvres. Journal of Guidance, Control, and Dynamics,8, 360–365.
[15] Wie, B., & Weiss, H. (1989). Quaternion feedback regulator for spacecraft
eigen axis rotations. Journal of Guidance, Control, and Dynamics, 12, 375–380.
[16] Hanu, R., Kinnaert, M., & Henrotte, J. L. (1987). Conditioning technique, a
general anti-windup and bumpless transfer method. Automatica, 23, 729–739.
[17] Kothare, M. V., Campo, P. J., Morari, M., & Nett, C. N. (1994). A uni fied
framework for the study of anti-windup designs. Automatica, 30, 1869–1883.
[18] Wie, B., Heiberg, C., & Bailey, D. (2001). Rapid multi-target
acquisition and pointing control of agile spacecraft. Journal of Guidance,
Control, and Dynamics, 25, 96–104.
[19] Krikelis, N. J. (1980). State feedback integral control with intelligent integrators.
International Journal of Control, 32, 465–473.
[20] Robinett, R. D., et al. (1997). Lyapunov optimal saturated control for nonlinear
systems. Journal of Guidance, Control, and Dynamics, 20,1083–1088.
[21] S.R. Vadali, H. Schaub, K.T. Alfriend, Initial conditions and fuel optimal control
for formation .ying satellites, in: Proceedings of the AIAA.Guidance, Navigation and
Control Conference, No. AIAA 99-4265, Portland, OR, 1999.
de soin à l’élaboration de ce modeste travail et nous ont guidés sur le bon chemin, en
soutient et l’aide qu’il n’a jamais manqué de nous apporter, et pour nous avoir inspiré ce
partager son talent pédagogique et son expérience tout au long de la réalisation de ce travail.
Aussi nous remercions les membres de jury : Professeur B.Khaled, Professeur S.Fouzi
et Professeur F.Salim pour nous avoir honoré et d’accepter d’évaluer le présent travail.
Enfin, on exprime également nos amples remerciements à nos collègues ; ainsi que
tout les amies, qu’ils trouvent ici l’expression de notre amitié et sympathie.
Merci
Je dédie ce travail a :
@ Ma belle famille.
@ Mes amis.