Elisabeth Filhol
Elisabeth Filhol
Elisabeth Filhol
À mon avis l’un de plus beaux livres que nous avons lu pour le prix Roblès, à
côté de «HHhH» de Laurent Binet. L’auteur a un don de l’écriture surprenant pour un
premier roman. Le roman est écrit à la première personne, le pesonnage central Willie
a 25 ans et toute sa vie avait habité un lieu isolé quelque part dans les montaignes, qui
est une sorte de purgatoire pour les âmes coupables, même si leur faute souvent n’est
qu’imaginaire. Willie pour la première fois voit réelement le monde et la vie des
autres autour de lui et commence à se poser des questions sur la vie, sur son sens, sur
le bien et le mal, c’est le moment où l’action du roman commence réelement. La
narration plutôt statique au commencement devient de plus en plus dinamique et en
même temps elle prend une tournure surprenante en captivant le lecteur. Le language
des personnages est très laconique, familier et des fois même argotique, ce que ne
minimalise pas le charme de la narration. L’auteur a imaginé un monde iréel et dur
pour placer des personnages ordinaires aux histoires ordinaires, évoquant leur
malheur ordinaire, mais elle le fait d’une manière tout à fait exceptionnelle, en
éveillant et en soutenant la curiosité du lecteur en permanence par l’intermèdiaire
d’un style insolite.