Protocoles de La Couche Physique
Protocoles de La Couche Physique
Protocoles de La Couche Physique
NORMES ET PROTOCOLES
Thème : Protocoles de la couche
physique
Présenter par :
4 Conclusion 16
5 Bibliographie 17
1
1 Introduction
Un réseau informatique (en anglais, data communication network ou DCN) est un ensemble
d’equipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un filet (un
réseau est un ”petit rets”, c’est-à-dire un petit filet1), on appelle noeud l’extrémité d’une con-
nexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou équipements (un ordinateur,
un routeur, un concentrateur, un commutateur). La mise en place de ce dernier a été rythmé
au fil des ans par plusieurs modeles . Mais pour un souci de communication à grande echelle
avec notament l’avenement de l’Internet, il a fallu mettre en place des modéles ”Standarts”
de communication devant être implémenter par les équipements des dit réseaux (des normes
et des protocoles). La définition de ces standarts passant par des ”normes” définies par des
organismes dediés à cette tâche. C’est dans cette optique qu’a été conçu le modéle OSI. Notre
travail sera cependant axé sur l’étude de la couche physique de ce modéle plus precisément
les différents protocoles qui y interviennent. Ainsi nous allons partir d’une vue d’ensemble du
modele OSI, suivi par une présentation plus compléte de la couche physique ses particularités,
ensuite nous présenterons les différentes normes utilisées au niveau cette couche, et enfin nous
présenterons quelques protocoles les plus utilisés au niveau de cette couche.
2
2 Place de la couche physique dans un Réseau
2.1 Rappel sur le model OSI
Le modèle OSI (de l’anglais Open Systems Interconnection) est une norme de communica-
tion, en réseau, de tous les systèmes informatiques. C’est un modèle de communications entre
ordinateurs proposé par l’ISO (Organisation internationale de normalisation) qui décrit les
fonctionnalités nécessaires à la communication et l’organisation de ces fonctions. Il s’organise
en 7 couches comme illustrer ci aprés.
Elle normalise les signaux envoyés sur le support (analogique / numérique, voltage, op-
tique etc. . . ) ainsi que le type et la longueur des câbles, les connecteurs utilisés.
Les supports filaires permettent de faire circuler une grandeur électrique sur un câble
généralement métallique.
Figure 3: RJ-45
3
Figure 4: RJ-45
Les supports aériens désignent l’air ou le vide, ils permettent la circulation d’ondes
électromagnétiques ou radioélectriques diverses
Les supports optiques permettent d’acheminer des informations sous forme lumineuse.
Figure 5: RJ-45
Bruit : ajout indésirable d’énergie à un signal causé par des sources d’énergie se trouvant
à proximité
Latence : retard de transmission causé par le temps de déplacement d’un bit dans le
média et la présence de circuits électroniques dans le cheminement
4
2.7 Techniques de transmission
La transmission de bit peut être réaliser suivant:
5
Figure 9: Codage Non return to zéro
Les problémes rencontrés ici sont:
3. Code Bipolaire
6
4. Code Biphase ou Manchester
Le signal change au milieu de l’intervalle de temps associé à chaque bit. Au milieu de
l’intervalle il y a une transition de bas en haut pour un ”0” (front montant) et de haut
en bas pour un ”1” (front descendant).
Les protocoles et les opérations des couches OSI supérieures sont exécutés dans des logiciels
conçus par des développeurs et des ingénieurs informaticiens.
7
d’un fil ou d’un canal commun, parfois appelé l’éther. Ainsi, Ethernet est conçu à l’origine
pour une topologie physique et logique en bus (tous les signaux émis sont reçus par l’ensemble
des machines connectées). Chaque pair est identifié par une clé globalement unique, appelée
adresse MAC, pour s’assurer que tous les postes sur un réseau Ethernet aient des adresses
distinctes sans configuration préalable.
3.1.3 Collisions
Une technologie connue sous le nom de CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access with
Collision Detection, ou écoute de porteuse avec accès multiples et détection de collision) régit
la façon dont les postes accèdent au média. Au départ développée durant les années 1960 pour
ALOHAnet à Hawaı̈ en utilisant la radio, la technologie est relativement simple comparée à
Token Ring ou aux réseaux contrôlés par un maı̂tre. Lorsqu’un ordinateur veut envoyer de
l’information, il obéit à l’algorithme suivant :
Procédure principale
Une station qui détecte une collision émet sur le média un signal de collision appelé ” jam
signal ” (une séquence de 4 à 6 octets)
En pratique, ceci fonctionne comme une discussion ordinaire, où les gens utilisent tous
un médium commun (l’air) pour parler à quelqu’un d’autre9. Avant de parler, chaque
personne attend poliment que plus personne ne parle. Si deux personnes commencent à
parler en même temps, les deux s’arrêtent et attendent un court temps aléatoire. Il y
a de bonnes chances que les deux personnes attendent un délai différent, évitant donc
une autre collision. Des temps d’attente en progression exponentielle sont utilisés lorsque
plusieurs collisions surviennent à la suite.
Comme dans le cas d’un réseau non commuté, toutes les communications sont émises
sur un médium partagé, toute information envoyée par un poste est reçue par tous les
autres, même si cette information était destinée à une seule personne. Les ordinateurs
connectés sur l’Ethernet doivent donc filtrer ce qui leur est destiné ou non. Ce type de
communication ” quelqu’un parle, tous les autres entendent ” d’Ethernet était une de ses
faiblesses, car, pendant que l’un des nœuds émet, toutes les machines du réseau reçoivent
et doivent, de leur côté, observer le silence. Ce qui fait qu’une communication à fort débit
entre seulement deux postes pouvait saturer tout un réseau local.
8
De même, comme les chances de collision sont proportionnelles au nombre de transmet-
teurs et aux données envoyées, le réseau devient extrêmement congestionné au-delà de
50 % de sa capacité (indépendamment du nombre de sources de trafic). Suivant le débit
utilisé, il faut tenir compte du domaine de collision régi par les lois de la physique et
notamment la vitesse de propagation finie des signaux dans un câble de cuivre. Si l’on
ne respecte pas des distances maximales entre machines, le protocole CSMA/CD devient
inopérant et la détection des collisions ne fonctionne plus correctement.
3.1.4 Topologie
Historiquement Ethernet utilisait des bus sur câbles coaxiaux, surtout de type 10BASE5
puis 10BASE2. Il fut ensuite adapté en 10BASE-T pour utiliser des topologies physiques en
étoile sur câbles à paires torsadées, les pairs étant raccordés à des concentrateurs (hubs), ce qui
ne change toutefois rien à la nature d’Ethernet: la topologie logique reste le bus, le médium
reste partagé, tout le monde reçoit toutes les trames, il n’y a toujours qu’un seul segment, tout
le monde voit les collisions12.
9
3.2.2 Fonctionnement
La couche PMD (Physical layer Medium Dependent), génère et reçoit les signaux sur le
médium, précise les types de connecteurs, les caractéristiques de raccordement des stations
sur l’anneau, etc. Elle se décline en F-PMD, Fiber-PMD, pour le FDDI, et en T-PMD,
twisted Pair-TMPD, pour CDDI sur des câbles cuivres en paires torsadées catégorie 5.
La couche PHY (Physical Layer Protocol), est indépendante du médium. La norme décrit
l’interface permettant à la couche MAC de transmettre et de recevoir des trames, ainsi
que le codage et le décodage des données.
La couche MAC (Medium Access Control), décrit à la fois les services, les trames et les
algorithmes du protocole FDDI. La longueur (MTU) d’une trame FDDI ne peut excéder
4 500 octets.
Les champs de la trame FDDI que l’on retrouve dans le jeton sont les suivants.
10
3.5 La norme RS-422
Conçu pour remplacer la norme RS-232 par des taux de transfert de données plus élevés, RS-
422 est une norme de communication de données utilisée avec les ordinateurs Apple Macintosh.
RS-422 prend en charge plusieurs connexions et prend en charge les communications RS-232C.
3.6 ADSL
3.6.1 Présentation
L’ADSL (de l’anglais Asymmetric Digital Subscriber Line) est une technique de commu-
nication numérique (couche physique) de la famille xDSL. Elle permet d’utiliser une ligne
téléphonique, une ligne spécialisée, ou encore une ligne RNIS (en anglais ISDN pour integrated
services digital network), pour transmettre et recevoir des données numériques de manière
indépendante du service téléphonique conventionnel (analogique). À ce titre, cette méthode
de communication diffère de celle utilisée lors de l’exploitation de modems dits ” analogiques
”, dont les signaux sont échangés dans le cadre d’une communication téléphonique (similaire
au fax, c’est-à-dire sur des fréquences vocales). La technologie ADSL est massivement mise en
œuvre par les fournisseurs d’accès à Internet pour le support des accès dits ” haut-débit ”.
3.6.2 Fonctionnement
3.7 VDSL
3.7.1 Présentation
Le VDSL (de l’anglais very high-speed rate digital subscriber line signifiant ligne de
transmission numérique à très haute vitesse) est une technologie de télécommunication de type
xDSL (les signaux transmis sur une paire de cuivre, simultanément et sans interférence avec la
voix téléphonique). Elle permet d’atteindre des débits de 13 à 55,2 Mbit/s dans un sens et de
1,5 à 8 Mbit/s dans l’autre ou, si l’on veut en faire une connexion symétrique, un débit de 34
Mbit/s. Le VDSL est un protocole de couche 1 (Physique) selon le modèle OSI.
Dans sa version 2 (VDSL2), cette technologie permet d’atteindre des débits de 100 à 200
Mbit/s selon la distance. Le VDSLpeut être utilisé en réseau simple et aussi pour le raccorde-
ment à l’internet.
11
3.7.2 Interférence avec les appareils téléphoniques
Comme l’ADSL, le VDSL doit être isolé des appareils de téléphonie (répondeurs, etc.). Sou-
vent, le modem VDSL sert lui-même de filtre, s’intercalant entre la prise murale et le réseau
téléphonique. S’il existe d’autres périphériques téléphoniques sur la ligne, il faut les isoler par
un filtre VDSL. En pratique, un filtre ADSL fait très bien l’affaire.
3.8 VDSL2
Le VDSL2 (de l’anglais Very-high-bit-rate digital subscriber line 2) est un protocole de trans-
mission de données à haut débit vers un abonné à travers une paire de fils de cuivre. VDSL2
est le successeur du VDSL. Parmi les améliorations notables, le débit maximal théorique passe
de 34 à 100 Mbit/s en full-duplex, et la distance entre l’utilisateur et le DSLAM est portée à
3 500 mètres. Elle permet d’obtenir une bande passante de 100 Mbit/s à 500 mètres sur une
simple paire de câbles de cuivre (en symétrique) de section 4 ou 6/10, comme celle utilisée
actuellement avec l’ADSL (25 Mbit/s à la source).
3.9 USB
3.9.1 Definition et Topologie
3.9.2 Présentation du protocole
L’USB est un système permettant de connecter une large gamme de périphériques à un or-
dinateur, notamment des dispositifs de pointage, des écrans et des produits de stockage de
données et de communication. Ce document explique ce que fait le système USB et com-
ment il est utilisé. Le détail technique couvre la structure logique du système, plutôt que les
caractéristiques électriques ou logicielles.
Traditionnellement, le matériel informatique tel que les imprimantes et les souris étaient
branchés sur des prises situées sur le panneau arrière d’un PC, chaque connecteur étant assez
spécialisé dans ses applications. Par exemple, les souris utilisent un connecteur dédié à la
transmission de données en série, tandis que les imprimantes utilisent généralement un câble
de données parallèle, et les moniteurs ont leur propre fiche spéciale. Ce système était tout à
fait adapté lors de sa mise en œuvre a été utilisé pendant de nombreuses années
Cependant, les récents développements technologiques ont créé des problèmes pour de nom-
breux utilisateurs de PC avec ce système. Il existe aujourd’hui une vaste gamme d’équipements
périphériques, notamment des scanners, des appareils photo numériques, des dispositifs de
pointage spécialisés, des modems à haut débit, qui ont tous besoin de leur propre connexion au
PC. Si les prises parallèles et série mentionnées ci-dessus peuvent effectivement être utilisées par
de nombreux appareils différents, elles ne peuvent pas être partagées par plus d’un appareil à la
fois, et nous pouvons donc rapidement manquer de place pour brancher un nouveau matériel.
12
Figure 16: Standarts USB
3.9.4 Topologie
Le Universal Serial Bus est un réseau de pièces jointes connecté à l’ordinateur hôte. Ces
pièces jointes sont de deux types : les fonctions et les concentrateurs. Les fonctions sont les
périphériques tels que les souris, les imprimantes, etc. Les hubs agissent essentiellement comme
un double adaptateur sur un point d’alimentation, en convertissant une prise, appelée port,
en plusieurs ports. Les hubs et les fonctions sont collectivement appelés des périphériques.
En ce qui concerne les fonctions, les hubs sont en outre comme des doubles adaptateurs car
bien que le système entier soit physiquement dans la topologie en étoile vue dans la figure 1(a),
logiquement le système agit comme une topologie en bus. Cela signifie que les signaux semblent
voyager le long d’un seul ensemble de câblage, appelé le bus, jusqu’à l’hôte et est accessible par
toutes les fonctions, comme l’illustre la figure suivante.
13
un agencement en gradins, mais la topologie du bus s’applique toujours.
La taille maximale des paquets pour les transferts de données est de 8 octets
Ne peut avoir que deux points d’extrémité autres que le point d’extrémité zéro
Cette simplification rend ces dispositifs plus faciles, et donc moins coûteux, à concevoir et
à mettre en œuvre.
14
Comme le suggère le nom de Universal Serial Bus, la transmission de données dans le bus
se fait sous forme de série. Les octets de données sont décomposés et envoyés sur le bus un bit
à la fois, le bit le moins significatif en premier, comme l’illustre la figure suivante.
15
4 Conclusion
En définitive, il ressort de notre travail que la couche physique revêt une importance capitale
dans les communication dans un réseau informatique; sans elle , il n’ya tout simplement pas
de réseau. Elle représente les connections physiques entre les équipements du réseau (Filaire,
aérienne, optiques). Il etait question pour nous tout au long de ce document de présenter
quelques protocoles (ou ensemble de normes) qui sont utiliser au niveau de la couche physiques.
Nous nous sommes principalement attardés sur les protocoles Ethernet, FDDI, RS-499, RS-232,
USD, VDSL,VDSLS, ADSL etc... Mais il en existent de nombreux autres.
16
5 Bibliographie
https://docs.oracle.com/cd/E19253-01/816-4554/ipov-10/index.html
http://www.usb.org
http://www.rennes.supelec.fr/ren/fi/elec/docs/usb/usb.html
http://www.abcelectronique.com/acquier/usb.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/VDSL2
https://fr.wikipedia.org/wiki/VDSL
2-physique-liaison.pdf
La couche physique.pdf
https://grivelstudies/home/module1/chapitre/4
https://fcit.usf.edu/network/chap2/chap2.htm
https://en.wikipedia.org/wiki/RS-232
https://en.wikipedia.org/wiki/RS-449
https://en.wikipedia.org/wiki/I.430
https://en.wikipedia.org/wiki/I.431
https://en.wikipedia.org/wiki/IEEE 802.3
https://en.wikipedia.org/wiki/USB
https://en.wikipedia.org/wiki/Bluetooth
https://en.wikipedia.org/wiki/RS-232
https://en.wikipedia.org/wiki/RS-449
https://www.killmybill.be/fr/cest-quoi-technologie-adsl/
17