Histoire Urbanisme Et Architecture
Histoire Urbanisme Et Architecture
Histoire Urbanisme Et Architecture
urbanisme et architecture
introduction
L'histoire de l'urbanisme
commence au Néolithique, lorsque les
hommes cessent d'être des nomades
chasseurs-cueilleurs pour se fixer
en un lieu. Ils développent alors l'agricu
lture et l'élevage, puis des activités
différenciées et un réseau d'échanges
de services au sein d'une communauté,
et enfin se dotent d'institutions de
pouvoir civil, militaire et
religieux. La ville est le lieu qui rassembl
e cette communauté d'intérêts
la ville de l'antiquité:
Dans les petits royaume grecs isolés par le relief et en lutte les uns avec
les autres, les rassemblements humains se font surtout dans des
forteresses, tels Thyrinthe et Mycènes. Certaines deviennent peu à peu
des villes, comme Athènes ou Sparte. La ville haute – l'acropolis – où se
trouvent les temples, reste le lieu refuge ; la ville basse est dédiée aux
activités commerciales et à la vie civile sur l'agora. De nouveaux quartiers
se développent par spécialisation professionnelle, tels ceux du
Céramique (pour les forgerons et potiers) et du Pirée (pour le commerce
et la construction navale) à Athènes. Au début, les villes s'agrandissent
de manière anarchique, sans plan préconçu, au gré des aspérités du
terrain. Avec Hyppodamos de Milet apparaît le tracé géométrique des
villes (vers – 500) : des rues se coupant à angle droit, des secteurs
regroupant les habitants selon leur classe sociale (prêtres, guerriers,
artisans...). Pour ces nouvelles villes grecques, le centre n’est plus ni
l’acropole, ni l’agora, mais la mer, autour de laquelle se forme
l’échiquier des rues. Ce type de villes se retrouve aussi dans les villes de
Grande Grèce fondé par les émigrants (Agrigente, Naples...) et le modèle
ainsi se répand. Plus tard, les Romains exporteront partout ce modèle
géométrique. On retrouve la même trame dans nos villes aujourd'hui
Rome
«La Ville», Rome : le rite légendaire de sa fondation est un
héritage étrusque ( consultation des auspices, tracé,
consécration par des sacrifices...)
La cité aux sept collines, avec son style de vie déjà confortable,
possède très vite un grand pouvoir d'attraction. C'est à l'origine
un village qui se transformera peu à peu en cité, puis en
quelque sorte en «ville mondiale» (monde romain s'entend) ;
tous les habitants de l'Empire romain auront la citoyenneté
romaine. L'Urbs se confond dés lors avec l'Orbis. Le monde est
unifié, pourvu de garnisons, entouré de murs (le
limes) et parcouru de routes comme une seule et même ville. Le
décor de la cité est en rapport avec son prestige et avec le
souhait des dirigeants de garantir au peuple romain «le pain et
les jeux» : lieux de pouvoir, lieux de spectacles, thermes,
adduction d'eau, assainissement, arcs de triomphe...
Les cités romaines restent basées sur le modèle grec, avant de
connaître une période de déclin liée aux invasions barbares du
IIIe siècle.
la ville médiévale
La Reconstruction d'après-guerre
donnera libre cours à la nouvelle conception d'habitat modern
e. Les banlieues, aujourd’hui dites « à risque », se
constituent à cette époque. Dans les années 70' les villes
nouvelles s’inspirent des principes du
Corbusier, avec la recréation des zones séparées, l’agora, le
centre commercial et les
espaces verts.
La ville moderne est en effet confrontée à une explosion
démographique sans
précédent. Il faut loger, faire travailler, donner du
loisir à des millions d'hommes et de femmes, et faciliter
les échanges.
Ces espaces suburbains sont, eux aussi, appropriés par la
bourgeoisie et les nouvelles classes moyennes supérieures,
durant les « trente glorieuses », qui abandonnent le
coeur des villes aux immeubles de bureau. Les populations
ouvrières sont finalement chassées encore un peu plus loin, vers
les nouveaux grands ensembles.
La ville post-moderne
du XXI ème siècle