Normes Relatives À L'eau, L'assainissement Et L'hygiène en Milieu Scolaire Dans Les Environnements Pauvres en Ressources
Normes Relatives À L'eau, L'assainissement Et L'hygiène en Milieu Scolaire Dans Les Environnements Pauvres en Ressources
Normes Relatives À L'eau, L'assainissement Et L'hygiène en Milieu Scolaire Dans Les Environnements Pauvres en Ressources
l’assainissement et
l’hygiène en milieu scolaire
dans les environnements
pauvres en ressources
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y
figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de
position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni
quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent
des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l'objet d'un accord définitif.
La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces
produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé,
de préférence à d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale
indique qu’il s’agit d’un nom déposé.
L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier
les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est
diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l'interprétation et de
l'utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l'Organisation mondiale de la
Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation.
Les opinions exprimées dans la présente publication n’engagent que les auteurs cités
nommément.
Résumé ..............................................................................................v
Remerciements................................................................................ ix
Abréviations et acronymes............................................................. xi
1 Introduction ..........................................................................1
1.2 Justification................................................................2
iii
3.3 Rôles, responsabilités et liens intersectoriels
aux niveaux districal et local ...................................14
Bibliographie ...................................................................................63
v
savoir. Les fillettes et les enseignantes en pâtissent plus que les
garçons, puisque l’absence de sanitaires les contraint à rester chez
elles pendant leurs règles.
vii
R e m e r c i e m e n ts
John Adams
Maître de conférences invité, École de médecine tropicale de
Liverpool, Royaume-Uni
Jamie Bartram
Directeur, Global Water Institute, École Gillings de santé publique
Université de Caroline du Nord, Chapel Hill, États-Unis
Ancien coordonnateur, Unité Eau, assainissement et santé
Siège de l’OMS, Genève, Suisse
Yves Chartier
Ingénieur de santé publique, Unité Eau, assainissement et santé
Siège de l’OMS, Genève, Suisse
Jackie Sims
Administrateur technique (retraité), Unité Eau, assainissement et
santé Siège de l’OMS, Genève, Suisse
Therese Dooley
Conseillère principale, Section eau, environnement et
assainissement
Division des programmes, UNICEF
New York 10017, États-Unis
Hazel Jones
Chargée de programmes adjointe
Centre pour l’eau, l’ingénierie et le développement
Université de Loughborough
Leicestershire, Royaume-Uni
ix
Kinoti Meme
Directeur de l’éducation et de la formation
Lifewater International
San Luis Obispo, CA 93403, États-Unis
Dinesh Shrestha
Administrateur chargé de l’eau et de l’assainissement
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
Genève, Suisse
xi
1 Introduction
1
ou d’externats. Tous les établissements dont il est question dans ce
document ont pour point commun de manquer cruellement de
ressources pour la réalisation de projets de développement des
infrastructures.
1.2 Justification
Comme on le verra à la section 2, l’installation dans les écoles
d’équipements d’approvisionnement en eau salubre,
d’assainissement, d’hygiène et de gestion des déchets a des
retombées positives. Elle permet notamment :
• de réduire la charge de morbidité parmi les élèves, le personnel
et leurs familles ;
• d’offrir à des enfants en bonne santé de meilleures conditions
d’apprentissage dans un environnement sain ;
• de favoriser l’égalité des sexes pour ce qui est de l’accès à
l’éducation et des besoins en matière d’hygiène ;
• de favoriser l’éducation sanitaire des ménages et de la
collectivité et la promotion d’environnements sains ;
• d’enseigner aux élèves de bonnes pratiques d’hygiène qu’ils
pourront suivre toute leur vie.
Introduction 3
environnement sain en milieu scolaire. Elles peuvent être appliquées
dans différents types d’écoles. Deux grandes catégories
d’établissements — les externats et les internats — ont été retenues
pour illustrer les problèmes liées à la création de conditions
adéquates en matière d’approvisionnement en eau, d’assainissement
et d’hygiène en milieu scolaire.
Externats
Internats
Les internats accueillent des enfants qui, pour des raisons diverses,
sont dans l’impossibilité de rentrer chez eux tous les jours. Les
enfants dorment, se lavent et prennent leurs repas à l’école. Il est par
conséquent primordial de veiller à ce que les installations
d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène soient
adéquates. En effet, les élèves mangent et dorment dans des espaces
collectifs et utilisent les mêmes sanitaires et équipements d’hygiène,
ce qui accroît le risque de transmission de maladies. Il existe
cependant des solutions pour fournir de l’eau salubre à tous les
enfants dans de bonnes conditions d’assainissement et d’hygiène.
Introduction 5
2 I m p o r ta n c e d e l ' e a u s a l u b r e ,
de l'assainissement et de
l'hygiène
7
2.2 Facultés d’apprentissage
Le manque d’hygiène et les problèmes d’assainissement peuvent
influer de diverses manières sur les facultés d’apprentissage des
enfants. Ainsi, les helminthiases, qui touchent des centaines de
millions d’enfants d’âge scolaire, peuvent perturber le
développement physique et cognitif des enfants. Elles entraînent de
surcroît des douleurs et un sentiment général d’inconfort, des
carences nutritionnelles, de l’anémie, ainsi que des lésions des tissus
et des organes. L’exposition prolongée aux contaminants chimiques
présents dans l’eau (plomb et arsenic, par exemple) peut aussi
diminuer les capacités d’apprentissage. Les maladies diarrhéiques,
les infections paludéennes et les helminthiases contraignent un
grand nombre d’enfants à s’absenter de l’école. Les mauvaises
conditions environnementales qui règnent dans les salles de classe
peuvent elles aussi rendre l’enseignement et l’apprentissage très
difficiles. Les enseignants touchés par la maladie sont moins
performants et plus souvent absents, ce qui a une incidence directe
sur le processus d’apprentissage. Enfin, les problèmes
d’apprentissage que rencontrent les élèves ne font que compliquer la
tâche des enseignants.
11
Tableau 1 Principales mesures à prendre pour assurer la mise en
œuvre des normes d’hygiène et d’assainissement aux
niveaux national, districal et local
Mesures Niveau national Niveau districal Niveau local
(écoles et
communautés)
1 Examiner les Sensibiliser les Mobiliser les
politiques existantes principales parties enseignants, les
et s’assurer qu’il prenantes à l’importance élèves, les familles
existe un cadre de l’eau, de et d’autres parties
national de politique l’assainissement et de prenantes locales
générale qui favorise l’hygiène dans les afin de créer un
de meilleures écoles. environnement
conditions sanitaires scolaire sain et
dans les écoles. durable.
2 S’assurer qu’il existe S’assurer qu’il existe au Créer une instance
des organismes niveau du district un compétente chargée
nationaux organisme ou un service de superviser
compétents chargés compétent chargé de l’application des
de fixer les normes et veiller au respect des normes dans l’école.
d’en suivre normes. Essayer
l’application. d’intégrer toutes les
entités et organisations
œuvrant dans le district
dans le domaine de
l’eau, de
l’assainissement et de
l’hygiène en milieu
scolaire.
3 Examiner les normes Veiller à ce que le cadre Définir un ensemble
nationales et les réglementaire national d’objectifs, de
compléter au besoin. trouve son pendant dans politiques et de
S’assurer qu’il existe des recommandations procédures pour
un cadre adaptées visant à mettre en œuvre les
réglementaire faciliter la mise en œuvre normes et/ou les
efficace de nature à des normes au niveau lignes directrices
encourager et à du district. nationales, en tenant
faciliter l’application Utiliser les lignes compte des
des normes. directrices pertinentes en conditions locales.
cas d’absence de Définir les modalités
normes. de mise en œuvre
des politiques et des
procédures.
Mise en œuvre 13
Tableau 1 suite
Mesures Niveau national Niveau districal Niveau local
(écoles et
communautés)
9 Fournir des matériels Bien former et informer Dispenser des
de formation et les enseignants, les conseils et des
d’information adaptés chefs d’établissement et formations au
à divers types les agents de personnel, aux
d’environnement vulgarisation. élèves et à leurs
scolaire. parents.
S’assurer que les
programmes de
formation des
enseignants sont
judicieux.
• Élèves
– Respecter les procédures relatives à l’utilisation et à
l’entretien des équipements de distribution d’eau,
d’assainissement et d’hygiène.
– Observer les règles d’hygiène appropriées.
– Participer à la conception et à la construction des
installations.
– Participer activement au nettoyage et à l’entretien des
installations (par le biais de clubs pour la santé en milieu
scolaire, par exemple).
• Enseignants
– Surveiller l’état des installations scolaires
d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène
et l’usage qui en est fait.
– Organiser les travaux d’entretien des installations.
– Dispenser aux élèves une éducation sanitaire afin de les
encourager à adopter, à l’école comme chez eux, des
comportements appropriés.
Mise en œuvre 15
– Assurer la coordination avec les services locaux de salubrité
de l’environnement et des travaux publics et les autres
administrations compétentes afin de bénéficier d’un soutien
technique suffisant.
– Suivre la mise en œuvre des lignes directrices sur l’eau,
l’assainissement et l’hygiène en milieu scolaire, dans le
cadre de leurs activités courantes de suivi et d’inspection.
– Dispenser une formation aux enseignants, aux chefs
d’établissement et aux autres membres du personnel des
écoles.
• Secteur de la santé
– Fixer des orientations concernant les aspects de la
conception, de la construction et de l’entretien des
installations scolaires qui touchent à la salubrité de
l’environnement.
– Surveiller la situation en matière d’hygiène du milieu et de
santé de l’enfant.
– Fournir des services sanitaires adaptés (supplémentation en
micronutriments, traitement contre les helminthiases,
promotion de l’hygiène, campagnes de vaccination ou
inspections sanitaires).
– Dispenser aux enseignants, aux élèves et aux parents une
formation et des conseils sur l’eau, l’assainissement et
l’hygiène.
Mise en œuvre 17
administrations locales. En tout état de cause, cette entité doit être
composée de représentants des parents, du corps enseignant et, le
cas échéant, des élèves. Il peut s’agir d’une structure existante
(association de parents et d’enseignants, comité communautaire
pour l’éducation) ou d’une structure distincte (comité pour la santé
en milieu scolaire). Il est souhaitable que cette entité noue des liens
solides avec l’administration locale chargée de la salubrité de
l’environnement, et invite régulièrement les responsables concernés
à assister à ses réunions.
Mise en œuvre 19
Encadré 1 L’arbre à problèmes
L’« arbre à problèmes » est une méthode simple qui permet de cerner
les problèmes, leurs causes et leurs effets, puis de définir des objectifs
réalistes et adaptés aux conditions propres à chaque école. Il s’agit
d’un exercice de groupe qui se déroule en plusieurs étapes.
1. Le groupe examine les principaux aspects de la situation en
partant du constat que les objectifs définis en matière
d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène pour
l’établissement considéré n’ont pas été atteints. Chaque problème
est noté en grosses lettres sur une petite fiche (de la taille d’une
carte postale).
2. Le groupe discute ensuite des causes de chaque grand problème,
en se posant la question « Pourquoi ? ». On procède de même
pour chacun des problèmes secondaires recensés, jusqu’à ce que
les participants se soient mis d’accord sur les causes profondes de
chacun d’entre eux. Tous les problèmes secondaires sont notés en
grosses lettres sur des fiches ou des cartes qui sont ensuite
scotchées au mur et disposées de manière à rendre compte des
liens entre les différents problèmes secondaires et avec le
problème principal. On obtient ainsi un « arbre à problèmes ».
3. L’étape suivante consiste à définir des solutions. Le groupe
examine les options envisageables pour chacun des problèmes
secondaires. Il faut ensuite vérifier que les solutions avancées
peuvent effectivement contribuer à résoudre les grands
problèmes, en se posant la question de savoir quels seront leurs
effets. Certaines des solutions proposées devront probablement
être abandonnées parce qu’elles ne sont pas matériellement
envisageables au vu des conditions observées, ou parce qu’elles
n’auront pas suffisamment d’impact sur les grands problèmes.
4. Une fois que le groupe s’est mis d’accord sur un certain nombre
de solutions réalistes, il faut définir des objectifs. Pour chaque
objectif, le groupe peut débattre et convenir d’une stratégie (en
d’autres termes, de la marche à suivre pour atteindre les
objectifs), des responsabilités des différents intervenants
(répartition des tâches), du calendrier, des ressources et moyens
nécessaires.
Mise en œuvre 21
existantes ou à en construire de nouvelles. Il peut s’avérer
nécessaire de mettre en place à l’échelle locale des mécanismes
rémunérateurs lorsque le financement institutionnel des
interventions n’est pas garanti.
Mise en œuvre 23
Les enseignants peuvent contribuer utilement à la promotion de
l’hygiène, notamment en dispensant à leurs élèves une éducation
sanitaire et en montrant l’exemple. Les échanges entre les écoles et
les familles — dans le cadre de rencontres parents-enseignants, par
exemple — doivent être mis à profit pour promouvoir le respect des
règles d’hygiène à l’école comme à la maison.
4.1 Introduction
Le présent document a été conçu pour servir de point de départ à
l’élaboration de normes nationales. Les lignes directrices, les
indicateurs et les notes d’orientation présentés dans cette section
visent à compléter les normes et les lignes directrices nationales
existantes et à faciliter l’élaboration de normes, de politiques et de
procédures applicables dans tous les établissements scolaires.
Lignes directrices
Indicateurs
25
des interventions (quantité d’eau disponible ou ratio élèves/cabines
de toilettes).
Notes d’orientation
Les lignes directrices et les indicateurs ont pour but d’aider à fixer
des objectifs pour créer des conditions d’hygiène adéquates à long
terme. L’Encadré 2 décrit les mesures de base qui peuvent être
prises à titre provisoire pour protéger la santé dans les
établissements scolaires jusqu’à ce que les conditions voulues
puissent être réunies dans le long terme.
Lignes directrices 27
4.2 Lignes directrices
Ligne directrice 1
Qualité de l’eau
L’eau utilisée pour la consommation, la cuisine, l’hygiène personnelle, le
nettoyage et la lessive est suffisamment saine pour l’usage auquel elle est
destinée.
Lignes directrices 29
La filtration à l’aide de bougies filtrantes en céramique et les autres
méthodes applicables à petite échelle peuvent être utilisées pour le
traitement de l’eau dans les écoles qui ne sont pas raccordées à un
réseau d’adduction d’eau. La filtration est également bien adaptée
aux besoins des installations raccordées à des réseaux d’adduction
d’eau qui ne sont pas de qualité constante (OMS, 2002).
Ligne directrice 2
Quantité d’eau
De l’eau est disponible à tout moment en quantité suffisante pour la boisson,
l’hygiène personnelle, la préparation des repas, le nettoyage et la lessive.
Lignes directrices 31
Ligne directrice 2 : Notes d’orientation
Lignes directrices 33
petite quantité de cendres de bois (sauf s’il y a un risque
d’obstruction du système d’évacuation des eaux usées).
Ligne directrice 4
Promotion de l’hygiène
La promotion permanente de l’hygiène garantit une utilisation et un entretien
corrects des installations de distribution d’eau et d’assainissement. Les
installations contribuent à l’amélioration des pratiques d’hygiène.
Lignes directrices 35
Ligne directrice 4 : Notes d’orientation
1. Éducation à l’hygiène
L’éducation à l’hygiène doit être une composante essentielle de la
formation des enseignants. Des cours de remise à niveau doivent
leur être dispensés régulièrement afin qu’ils restent vigilants et bien
informés.
Ligne directrice 5
Toilettes
Des cabines de toilettes accessibles, privées, sûres, propres et
culturellement adaptées sont mises à la disposition des élèves et des
membres du personnel en nombre suffisant.
Lignes directrices 37
cabine de toilettes et un urinoir (ou 50 cm de mur urinoir)
pour 50 garçons et une pour les membres du personnel
masculin.
Des urinoirs séparés pour les filles et les femmes ainsi que pour les
garçons et les hommes ont été utilisés avec succès dans certains
pays (voir notamment DeGabriele, Keast et Msukwa, 2004). Ils sont
Les toilettes des garçons et des filles doivent être aménagées dans
des blocs sanitaires distincts ou séparés par un mur plein (pas de
cloisons légères) et avoir des entrées séparées. Les portes doivent
descendre jusqu’au sol.
Lignes directrices 39
établissements préscolaires, il est préférable que les sanitaires soient
aménagés dans des locaux adjacents aux garderies, car les très
jeunes enfants ont généralement besoin d’être accompagnés aux
toilettes.
Lignes directrices 41
toilettes devienne un geste systématique pour les élèves comme
pour les enseignants. On peut construire des dispositifs efficaces à
faible coût avec des matériaux locaux (OMS, 1997b) (voir la ligne
directrice 3).
Ligne directrice 6
Lutte contre les maladies à transmission vectorielle
Les élèves, le personnel et les visiteurs sont protégés contre les vecteurs de
maladies.
Lignes directrices 43
rongeurs et les mouches, ou, dans les internats, utilisation de
moustiquaires imprégnées d’insecticide).
Les bâtiments scolaires et, dans toute la mesure possible, les abords
immédiats de l’établissement doivent être exempts de toute matière
fécale, afin d’empêcher les mouches et d’autres vecteurs
mécaniques de transmettre des agents pathogènes (OMS, 1997b).
Ligne directrice 7
Nettoyage et élimination des déchets
L’environnement scolaire est propre, sûr et régulièrement entretenu.
Lignes directrices 45
doivent en aucun cas être mêlés aux déchets provenant des bureaux
et des salles de classe (OMS, 2003b).
Tous les systèmes d’évacuation des eaux usées doivent être couverts
de manière à éviter tout risque de prolifération de vecteurs de
maladies et de contamination directe.
2. Des précautions sont prises pour éviter tout contact entre les
aliments crus et les aliments cuits.
Lignes directrices 47
Si les employés des services de restauration ont un rhume, la grippe,
la diarrhée, des vomissements ou des infections de la gorge et de la
peau, ou s’ils ont souffert de diarrhée ou de vomissements au cours
des 48 heures précédentes, ils ne doivent pas manipuler les aliments,
sauf si ces derniers sont conditionnés. Tous les cas d’infection
doivent être signalés, et les membres du personnel malades ne
doivent pas être pénalisés pour en avoir fait état.
Les lieux de préparation des repas doivent être nettoyés avec la plus
grande méticulosité. Les surfaces utilisées doivent être nettoyées
avec du détergent et de l’eau salubre, puis rincées ou essuyées avec
un chiffon propre lavé régulièrement. Les déchets organiques
doivent être rapidement évacués, dans la mesure où ils constituent
des réservoirs potentiels de bactéries et peuvent attirer les insectes et
les rongeurs. Les ordures doivent être conservées dans des poubelles
couvertes et évacuées rapidement dans de bonnes conditions de
sécurité. Voir la ligne directrice 7.
Lignes directrices 49
Les plats cuisinés et les aliments périssables ne doivent pas être
conservés à température ambiante pendant plus de deux heures. Ils
doivent être préparés ou livrés frais tous les jours. Il faut couvrir
tous les produits alimentaires afin de les protéger contre les
mouches et la poussière.
51
Ligne directrice 1 Qualité de l’eau
Liste de contrôle 53
Ligne directrice 3 Installations de distribution d’eau et
accès à l’eau
Liste de contrôle 55
Ligne directrice 5 Toilettes
Liste de contrôle 57
Ligne directrice 7 Nettoyage et élimination des déchets
Liste de contrôle 59
Glossaire
61
Bibliographie
63
Agence européenne pour l’Environnement(AEE)/Organisation
mondiale de la Santé (OMS) (2002). Children’s health and
environment: a review of evidence. Office des publications
officielles des Communautés européennes, Luxembourg.
Disponible à l’adresse :
http://www.who.int/phe/health_topics/children/en/index.htm
l
OMS (2001). Cinq clés pour des aliments plus sûrs, affiche.
WHO/SDE/PHE/FOS/01. OMS, Genève. Disponible à
l’adresse : http://www.who.int/foodsafety/consumer/en
OMS (2004a). First adapt then act! A booklet to promote safer food
in diverse settings. SEA-EH-546. Bureau régional OMS de
l’Asie du Sud-Est, New Delhi. Disponible à l’adresse :
http://www.who.int/foodsafety/consumer/5keys/en
Bibliographie 65
Reed RA, Shaw R (2008). Sanitation for primary schools in Africa.
Water, Engineering and Development Centre,
Loughborough University, Royaume-Uni. Disponible à
l’adresse : http://wedc.lboro.ac.uk/publications/index.php
Bibliographie 67