Problème 1: Étude D'un Réducteur
Problème 1: Étude D'un Réducteur
Problème 1: Étude D'un Réducteur
Soit un solide (S1), qui est constitué de deux cylindres (C1) et (C2), supposés engrenage droite et arbre
respectivement.
y1 C1
C2
B C x1
z1
10.H 2.H
FIGURE 1
(S1) est un solide d’axe de révolution (B,x1) homogène (même répartition volumique et même matériaux), de masse
m, et se compose de :
(C1)=engrenage: Cylindre plein, de rayon « 5r », d’hauteur «2H», de centre de masse C et de masse «m1 ».
(C2)=arbre : Cylindre plein, de rayon « r », d’hauteur «10H», et de masse «m2 ».
z0
z1
y1
y0
x0
Le solide (S2), homogène de masse « M », du même matériau et de même forme que (S1), avec un seul
changement géométrique [le paramètre « r » est remplacé par « R »], c'est-à-dire, que les rayons de l’arbre et
de l’engrenage du solide (S2), qui ont été changés.
B-Cinématique (Fig.2):
R0(O,x0,y0,z0) est un repère lié au bâti (S0), R1(B,x1,y1,z1) est un repère lié au solide (S1), et R2(O,x2,y2,z2) est
un repère lié au solide (S2).
(S1) est en liaison pivot PARFAITE avec (S0), tel que :⃗⃗ (S1/S0)= ̇ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗ .
(S2) est en liaison pivot PARFAITE avec (S0), tel que :⃗⃗ (S2/S0)= ̇ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗ .
« P », est un point de contact situé au milieu de la ligne de contact entre les deux solides (S1) et (S2), tel
que : ⃗⃗⃗⃗⃗ =-5r.⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ =5R.⃗⃗⃗⃗ . On donne aussi : ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ =11.H.⃗⃗⃗⃗
1- Calculer la vitesse de glissement de (S1) par rapport à (S2) au point P.
2- Donner la vitesse de rotation du pivotement et de roulement du (S1) par rapport à (S2).
3- Si on suppose que, le mouvement de (S1) par rapport à (S2) se fait sans glissement, trouver la relation qui
existe entre ̇ et ̇ .
4- On garde la même condition du non glissement de (S1) par rapport à (S2), et on suppose que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = .⃗⃗⃗⃗ (G2,
centre de masse de (S2)):
4-1- Calculer : { } ,{ } et { }
C- Cinétique (Fig.2):
On donne [IO(S2)](x0,y0,z0)=[ ].
On suppose qu’à l’entré du réducteur, un moteur (Mot) exerce un effort sur le solide (S 2), par le torseur
⃗
suivant :{ } ={ }, et la sortie de ce réducteur, un mécanisme (Rec) applique un couple résistant sur
⃗⃗⃗⃗
(S1), qu’on le note par le torseur suivant:
⃗
{ } ={ }. On suppose aussi qu’il n’y a pas de glissement entre les deux solides au point « P », à cet
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
effet : { } ={ }.
⃗
1- Donner l’expression des torseurs des liaisons pivot de (S0 sur S1) et (S0 sur S2), dans la base (x0,y0,z0).
2- Faire le bilan des efforts appliqués à (S1), puis à (S2).
3- On suppose que les composantes suivant x0, des efforts de liaisons pivot sont négligeables.
Appliquer le PFD sur (S1) puis sur (S2), et trouver les composantes des efforts de liaison du réducteur (les efforts des
liaisons pivot et les efforts au point de contact P)
4- Calculer les puissances des efforts appliqués à (S1) dans son mouvement par rapport à R0, et les puissances
des efforts appliqués à (S2) dans son mouvement par rapport à R0.
5- En appliquant le théorème d’énergie cinétique à (S1) et à (S2), retrouver les équations du mouvement de (S1)
et (S2).
Butées de masses
négligeables (S1)
C . B. C .
P . P .
O. OO.. A. A (S2)
O .
y0 y0
z0 x0 z0
x0
(S0)
Représentation technologique du réducteur
z0 z0
z1 z2
y1 y2
y0 y0
x0 x0
FIGURE 2
A- Géométrie de masse :
On se propose de calculer la matrice d’inertie de la came (S1) et du galet (S2), et de localiser le centre de masse de
(S1).
La came (S1) est homogène, et se compose de deux demi-cylindres (voir Figure 1), (C1) et (C2) :
(C1) demi cylindre d’axe (B,z) , de rayon r1, de hauteur « h », et de masse m1 tels que : r1=2R et m1= 4M.
(C2) demi cylindre d’axe (A,z) , de rayon r2, de hauteur « h », et de masse m2, tels que :r2=R, m2=M, ⃗⃗⃗⃗⃗ et
les points « A » et « B » sont à la mi-hauteur des deux demi-cylindre.
Le galet (S2) est un disque homogène, de rayon « R/4 », d’axe (C,z) et de masse « m » (voir Figure 2).
déterminer.
3- Calculer la matrice d’inertie d’un disque (S2) homogène, de masse « m », de rayon « R/4 » et d’axe (C,z)
(Voir Figure 2) : [ ] ⃗ . On donne :
B- Cinématique et Cinétique :
Pour transformer le mouvement de rotation de (S1) par rapport à (S0) en mouvement de translation de (S2) par rapport
à (S0), la fourche (S3) de masse négligeable est intercalée entre (S2) et (S0) (voir Figure.3) : par une liaison pivot
parfaite avec (S2) d’axe (C,z0), et d’une liaison glissière avec (S0) d’axe (O,y0). La came (S1) est en liaison pivot
parfaite avec (S0) d’axe (B,z0), et en contact ponctuel avec (S2) au point « I ».
On suppose que R3(C,x0,y0,z0) repère lié à (S3), R2(C,x2,y2,z0=z2) repère lié à (S2), R1(B,x,y,z) repère lié à (S1) et
R0(O,x0,y0,z0) supposé Galiléen lié à (S0).
On pose : (x0,x)=(y0,y)=α , (x0,x2)=(y0,y2)=β , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ Où : « α », « β », « r »
y0 y0
et « λ » sont des variables de temps et « L » est une constante. x x2
y y2
α β
On schématise les paramètres de rotation par la figure suivante : α β
x0 x0
z0=z z0=z2
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Dans ce problème on s’intéresse au mouvement de (S2) par rapport au secteur circulaire de (S1).
1.1. { ( ⁄ )} et { ( ⁄ )} , en déduire { ( ⁄ )} ,
1.2. { ( ⁄ )} et { ( ⁄ )}
1.3. { ( ⁄ )} , { ( ⁄ )}
2. Dans quelle condition peut-on avoir un mouvement de (S2) par rapport à (S1) sans glissement ?
3. Calculer les énergies cinétiques suivantes : T(S1/S0) et T(S2/S0).
C- Dynamique et Energétique:
On donne les efforts appliqués à (S1), (S2) et (S3) dans leurs mouvements par rapport à (S0).
⃗
L’effet du moteur: { } { },
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
L’action du contact de (S2) sur (S1) : { } { },
⃗
⃗⃗⃗⃗
L’effet du ressort (R): { } { },
⃗
⃗⃗⃗⃗
L’action du récepteur (Rec): { } { },
⃗
4. En appliquant le Principe Fondamental de la dynamique appliqué à (S1) dans son mouvement par rapport à
(R0), donner les « 6 équations » qui lient les efforts de liaisons.
5. En appliquant le Principe Fondamental de la dynamique appliqué à (S2) dans son mouvement par rapport à
(R0), donner les « 6 équations » qui lient les efforts de liaisons.
6. En appliquant le Principe Fondamental de la statique appliqué à (S3) dans son mouvement par rapport à
(R0), donner les « 6 équations » qui lient les efforts de liaisons.
7. En déduire les efforts de liaisons : X01, Y01, Z01, L01,M01, X21,Y21, X32, Y32, Z32, L32, M32, X03, Z03, L03, M03,
N03.
8. Calculer la puissance des efforts extérieurs appliqués à (S2) dans son mouvement par rapport à (R0).
9. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique appliqué à (S2) dans son mouvement par rapport à (R0),
trouver l’équation du mouvement du mécanisme.
y y
z (C1)
2R h/2 2R
A B
R x z A,B
R
(C2)
h
R/4
z2
C
x2
y0 y0
P P
(S3) O
(S0) (S0)
(S2)
C
C
I I
z0
(S1)
(S1) α
B Moteur
(S0) x0 z0
(S0)
La partie de géométrie de masse propose le calcul des matrices d’inertie et les centres de masse des solides
(S1) et (S3).
A-Géométrie de masse :
1- En supposant que le solide (S1) est un disque de masse « m » , de rayon « R » et d’origine « D ». Calculer :
[ ] ⃗ , en déduire : [ ] ⃗ tel que : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ .
B-Cinématique :
Le mouvement du mécanisme est décrit par les paramètres de positions et les liaisons (supposées parfaites)
suivantes :
Liaison pivot d’axe (A, x0) entre le bâti (S0) et le plateau (S1), tel que : θ(t)=(y0,y)=(z0,z).
Liaison glissière d’axe (B, x0) entre le bâti (S0) et le piston actionneur (S2), tels que : ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ où « d » une constante.
Liaison pivot d’axe (O, z0) entre le bâti (S0) et l’essuie-glace (S3), tel que : β(t)=(x0,x3)=(y0,y3).
Liaison linéaire annulaire d’axe (C,x3) entre (S3) et (S2), tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ . où « G », le centre de masse de
(S3).
Le point de contact « I » est localisé par : ⃗⃗⃗⃗ ⃗ , où « r » est une constante et (y1,u)=(z1,v)=φ(t)
z1 y z0 y0
v u y1 α x1 z y x3
φ θ y3 β
φ α θ β
y1 x y0 x0
x1 z1=z x0=x z0=x
On lie les repères suivants aux solides (S0), (S1), (S2) et (S3) :
5- Calculer : { ( ⁄ )} , { ( ⁄ )}
C-Cinétique et Dynamique:
9- Trouver : { ( ⁄ )} et { ( ⁄ )}
10- En déduire : { ( ⁄ )} et { ( ⁄ )}
D-Energétique:
On suppose que la masse du piston actionneur (S2) est négligeable et « R0 » un repère Galiléen.
Nous allons considérer par la suite, les torseurs des efforts extérieurs suivants :
⃗
Le moteur (Mot) applique un couple au solide (S1) défini par: { } { },
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
Le ressort (R) applique un effort axial sur (S2): { } { },
⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
L’effort résistant des vitres sur l’essuie-glace: { } { }
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
L’effort du contact entre (S2) et (S1) : { } { }
⃗
12- Donner la forme des torseurs de liaisons suivantes :
entre (S1) et (S0) en « D » dans la base (x0,y0,z0).
entre (S2) et (S0) en « B » dans la base (x0,y0,z0).
entre (S3) et (S2) en «C » dans la base (x3,y3,z3).
entre (S3) et (S0) en « O » dans la base (x0,y0,z0).
13- Combien est-il le nombre des inconnues du mécanisme ? Combien d’équations peut on chercher ?
14- Appliquer le « PFD » à (S1), et lister les 6 équations.
15- Appliquer le « PFS » à (S2), et lister les 6 équations qui en résultent.
16- Appliquer le « PFD » à (S3), et lister les 6 équations qui en résultent.
17- Résoudre les 18 équations et donner les expressions des efforts inconnus du mécanisme.
18- Calculer les puissances des efforts extérieurs appliqués au mécanisme {S1+S2+S3}.
19- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au système {S1+S2+S3}, trouver l’équation du mouvement
du mécanisme.
y1
y
y1
α
x1 z1 D
α x1
z=z1 x
D R
L
x3
z3
O
x3
(S3)
Ressort (R)
(S0)
La forme des solutions
(S2) technologiques de la
liaison linéaire annulaire
B C et pivot est négligeable
I
devant la taille de la tige.
α
Moteur D y0
L
(S1)
(S0)
z0 x0 O
(S0)
y3
A - Géométrie de masse :
Le Gyroscope (3) est un solide homogène de révolution d’axe (O,z3), de masse « m3» composé de deux cylindres
creux coaxiaux S’ et S’’ de masse m’ et m’’ et de centre de masse G’ et G’’ respectivement ( voir Figure 2).
0- Calculer le centre de masse G du gyroscope (3)= {S’+S’’}. On pose pour la suite : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ où zG une
constante à déterminer.
1- Calculer la matrice d’inertie de S’ au point G’ dans la base (x3,y3,z3) : [ ] . En déduire :
⃗
[ ] ⃗ .
2- Calculer la matrice d’inertie de S’’ au point G’’ dans la base (x3,y3,z3) : [ ] ⃗ . En déduire :
[ ] ⃗ .
3- Déduire la matrice d’inertie du solide 3 au point O dans la base (x3,y3,z3) : [ ] ⃗ Pour la
R0(O,x0,y0,z0) est un repère lié au bâti (0) et supposé Galiléen, R1(O,x1,y1,z1) est un repère lié au solide (1), et
R2(O,x2,y2,z2) est un repère lié au solide (2) et R3(O,x3,y3,z3) est un repère lié au solide (3).
- (1) a une liaison pivot parfaite avec (0), d’axe (O,x0) tel que :
- (2) a une liaison pivot parfaite avec (1), d’axe (O,y1) tel que :
- (3) a une liaison pivot parfaite avec (2), d’axe (O,z2) tel que :
C - Dynamique
On suppose que les masses des deux armatures (1) et (2) sont négligeables et que ̇ soit très grande
pour avoir ̇ et ̇
x1 3
̇ ⃗
2 O
z2 =
y0 A G
z3
y1 =
y2 1
z0 z1
0
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z0 x1 y2
z1 x2 y3
α β
y1 z2 x3
α β
y0 z1 x2
x0 = x1 y1 = y2 z2 = z3
R1
’’
S x3
R2 h1 h2
x3
r
O z3
A
y3 G’ G’’ z3
y3 A
Soit le solide (S) de masse « m » qui se compose de deux solides (S1) et (S2) collés et définis comme suit
(Figure1) : (S1) un cylindre plein de distribution massique volumique « ρ » constante, de rayon « R », de
hauteur « 2R » et de centre « O ».(S2) : une membrane cylindrique (surface cylindrique) de distribution
massique surfacique « σ » constante, collée sur la surface latérale du cylindre (S1), avec un rayon « R », et
une hauteur « 2R ».
Partie 2 : Cinématique.
Pour mesurer expérimentalement le coefficient de frottement entre deux solides, nous proposons le banc
d’essai (Figure 2).
On suppose que les éléments de construction (T1) et (T2) ont une masse négligeable et n’ont aucun effet
cinétique sur le dispositif expérimental, par conséquent on peut admettre que (T1)U(S)=(S) et
(T2)U(S3)=(S3), tels que : (S0) le bâti supposé fixe, et (S3) une table de masse « M », de centre de masse
« G3 ».
- Pivot entre (S0) et (S) d’axe : (A,x0), paramétrée par l’angle (⃗⃗⃗ ⃗ ) ⃗⃗⃗ .
- Glissière entre (S0) et (S3) d’axe (C,z0), paramétrée par le déplacement « λ », tel que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ,où « H » une constante et « P » un point de contact entre (S) et (S3).
On donne : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ où « a » ,« b » , « c » sont des constantes.
Le moteur est fixe sur le bâti (S0) et sert à donner un mouvement de rotation au solide (S) suivant l’axe
(A,x0). Le vérin est encastré sur le bâti (S0) et sert à donner un mouvement de translation pure au solide (S3)
suivant l’axe (C,z0).
On considère R0(A,x0,y0,z0) un repère lié à (S0), R(O,x,y,z) lié à (S) et R3(G3,x0,y0,z0) lié à (S3).
Partie 3 : Cinétique.
On définit par la suite, le système (E) comme étant {S+S3}, et que la matrice d’inertie de (S) s’écrit sous la
forme :
[ ] ⃗ [ ]
On suppose que « R0 » soit un repère Galiléen, et la condition du roulement sans glissement n’est pas
vérifiée.
Nous allons considérer par la suite, les torseurs des efforts suivants :
⃗
Le moteur (Mot) applique un couple au solide (S) défini par: { } { },
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗
Le Vérin (V) applique un effort axial sur (S3): { } { },
⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
L’effort du contact entre (S3) et (S) : { } { }
⃗
2-Montrer que la forme du torseur d’effort de (S0) sur (S) au point « A », a la même forme qu’au point
« O » dans la base (x0,y0,z0).
Pour la suite du problème, nous supposons que le mouvement de (S) par rapport à (S3) se fait sans
glissement et que |Z3|=f.|Y3| (où f : coefficient de frottement).
3-Faire le bilan des efforts extérieurs appliqués à (S), puis au système (E).
O =⃗⃗⃗⃗
Moteur
A
⃗⃗⃗ P (S3)
x (S1) (S0)
B
R
C (T2)
(S2)
O 2R Vérin
z (S0)
y
g
S1 y1
y0 x1
I
C α r* Mr
S2 Table
O G Xr
z1=z0 x0 A L Nr
S0
S0
Figure.1.
A - Géométrie de masse :
8- Sans calculer, montrer que la matrice d’inertie du disque (S1) en C dans la base (x1,y1,z1) s’écrit
sous la forme : [ ]⃗ ⃗ ⃗ [ ].
B – Cinématique:
11- En faisant la fermeture géométrique entre les points O, A, I et C, trouver x(t) et λ(t) en fonction
de « », « t », « R », « e ».
12- Donner la condition sur l’espacement minimal « L » entre la table et la glissière (voir figure.1).
13- Calculer les torseurs suivants : { } et { }
14- Montrer que la vitesse de glissement de la table par rapport à l’excentrique est suivant y0.
15- Préciser dans un schéma, au point du contact I, le plan tangent commun (π) et le vecteur unitaire
normal (n). En déduire la vitesse de pivotement et la vitesse de roulement de la table par rapport à
l’excentrique.
C – Cinétique:
D - Dynamique
On suppose que le ressort (r*) applique une force équivalente ponctuelle à la table au point A, donnée
par : ⃗ et que la force ponctuelle appliquée par l’excentrique sur la table est sous la forme : ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ .
On donne aussi le couple appliqué par le moteur sur l’excentrique: , et la charge résistante extérieure
appliquée sur la table au point G, est donnée par une force: ⃗ et un moment : ⃗
19- Exprimer les torseurs de liaisons pivot et glissière dans la base (x 0,y0,z0) aux points O et G
respectivement.
20- Donner le torseur d’efforts extérieurs appliqués à (S1) : { ̅ } .
21- Donner le torseur d’efforts extérieurs appliqués à (S2) : { ̅̅̅ } .
22- Donner les 6 équations issues du PFD appliqué à (S1).
23- Donner les 6 équations issues du PFD appliqué à (S2).
24- Calculer les efforts des liaisons glissière et pivot en fonction de X12.
25- Donner les deux valeurs de X12. En déduire l’équation du mouvement du système.
E – Energétique :
(S1) est constitué d’un cylindre (Cy) et d’un disque(D), considérés respectivement, un arbre et un plateau.
(S1) est un solide d’axe de révolution (C,z1) homogène et de même matériaux, de masse m et se compose de :
6- Calculer la matrice d’inertie du cylindre (Cy) au point Gc dans la base (x1,y1,z1) : [IGc(Cy)](x1,y1,z1). En déduire
[IC1(Cy)](x1,y1,z1)
7- Calculer la matrice d’inertie du disque (D) au point C1 dans la base (x1,y1,z1) : [IC(D)](x1,y1,z1). En déduire
[IC1(S1)](x1,y1,z1). (donner les composantes de la matrice en fonction de m, r, et h)
8- Déduire, en utilisant un changement de base, la matrice d’inertie du solide (S2) au point C2 dans la base
(x2,y2,z2): [IC2(S2)](x2,y2,z2). (Figure 2).
R0(O,x0,y0,z0) est un repère lié au bâti (S0), R1(C1,x1,y1,z1) est un repère lié au solide (S1), et R2(C2,x2,y2,z2)
est un repère lié au solide (S2).
(S1) est en liaison pivot glissant parfaite avec (S0), tel que : ⃗⃗ (S1/S0)= ̇ ⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗ .
(S2) est en liaison pivot parfaite avec (S0), tel que : ⃗⃗ (S2/S0)= ̇ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗ .
« I », est un point de contact des deux solides (S1) et (S2), tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =R.⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ =λ.⃗⃗⃗⃗ . (λ est une
constante).
5- Donner l’expression de la vitesse de glissement ⃗ de (S2) par rapport à (S1) au point I.
6- Donner la vitesse de rotation de (S2) par rapport à (S1) et déterminer la vitesse de roulement et la vitesse de
pivotement
7- Si on suppose que, le mouvement de (S2) par rapport à (S1) se fait sans glissement, trouver la relation entre ̇
et .̇
8- On garde la même condition du non glissement de (S2) par rapport à (S1), et on suppose que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = .⃗⃗⃗ (G1,
centre de masse de (S1)) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = .⃗⃗⃗⃗ (G2, centre de masse de (S2))
4-3- Donner le Centre Instantané de Rotation (CIR) du mouvement de (S2) par rapport à (S1).
On suppose qu’à l’entré du variateur, un moteur (Mot) exerce un effort sur le solide (S2), présenté par le torseur
⃗
suivant : { } ={ }, et à la sortie, un mécanisme (Rec) applique un couple résistant sur (S 1), qu’on
⃗⃗⃗⃗
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⃗
le note par le torseur suivant: { }. On suppose que l’action de contact du solide (S2) sur (S1)
} ={
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
est représentée par le torseur { } ={ }, on pose , ( f est le coefficient de la loi
⃗
de coulomb). Le contact entre (S1) et (S2) est maintenu par la pesanteur et une force ⃗⃗⃗ appliquée à un point
P de l’axe de révolution du solide (S1).
6- Donner l’expression des torseurs de la liaisons pivot de (S0 sur S2) et de la liaison pivot glissant de (S0 sur
S1), dans la base (x0,y0,z0).
7- Faire le bilan des efforts appliqués à (S1), puis à (S2).
8- Appliquer le Principe Fondamental de la Dynamique sur (S1) puis sur (S2), et trouver les composantes des
efforts des liaisons (les efforts des liaisons pivot et pivot glissant et les efforts au point de contact I)
9- Calculer les puissances des efforts appliqués à (S1) dans son mouvement par rapport à R0, et les puissances
des efforts appliqués à (S2) dans son mouvement par rapport à R0.
10- En appliquant le théorème d’énergie cinétique à (S1) et à (S2), retrouver les équations du mouvement de (S1)
et (S2).
11- Déterminer la durée T de la phase de glissement entre le solide (S1) et (S2), si l’on considère que pendant
cette phase et sont constante.
x1
(D)
(Cy)
r
C1 GC z1
y1 R
(Cy
)
r
C x
2 2
z
R
2
1-Géométrie de masse :
On suppose que (S1), (S3) et (S4) sont des solides de masse m1, m3 et m4 respectivement et qui sont
homogènes, ayant une distribution de masse surfacique.
Les repère R1(O,x,y,z), R3(O’,x3,y,z3) et R4(G4,x,y4,z4) sont liés à (S1), (S3) et (S4) respectivement, tel que :
G4 le centre de masse de (S4).
y y
x3 x4
2r1 G4 h
O’ h3
2r3 2R
y
x 2R3
O
Solide (S1) Solide (S3) Solide (S4)
2-Cinématique :
1. Déterminer l’axe de rotation (Δ2/1), ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et les vecteurs de roulement et pivotement en A et B.
2. Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec T point d’intersection de AB et de l’axe (O,y) à
l’instant t.
3. Déterminer les surfaces engendrées par (Δ2/1) dans le mouvement de (S2) par rapport à (S1).
Quelle est la valeur de la vitesse de glissement en E. Donner ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3-Cinétique :
1. Calculer le torseur cinétique du mouvement de la bille (S2) en mouvement par rapport à (S1) au point G.
On note G le centre de masse de la bille (S2).
2. Calculer le torseur cinétique du mouvement de la bille (S3) en mouvement par rapport à (S1) au point G3.
3. Calculer l’énergie cinétique du mouvement de la bille (S2) en mouvement par rapport à (S1).
4. Calculer l’énergie cinétique du mouvement de la bille (S3) en mouvement par rapport à (S1).
4-Dynamique :
Nous appliquons par la suite à (S3) une poussée – et un couple moteur
1. Calculer le torseur dynamique du mouvement de la bille (S2) en mouvement par rapport à (S1) au point
G.
2. Calculer le torseur cinétique du mouvement de la bille (S3) en mouvement par rapport à (S1) au point G3.
3. Faire les bilans de force (choix judicieux des systèmes ou/et de solides), pour appliquer le PFD et déduire
les efforts de liaisons.
Que peut-on déduire ?
4. Calculer la puissance de chaque force de liaisons.
5. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, trouver l’équation du mouvement du système.
6. Expliquer brièvement les différentes étapes à suivre (sans faire de calculs) pour recalculer les efforts de
contact, si on libère le solide (S4) en lui appliquant un couple récepteur .