TD Electrostatique INSA
TD Electrostatique INSA
TD Electrostatique INSA
Département STPI
1ere année
ÉLECTROSTATIQUE
Exercices de TD
4. le vecteur unitaire →
−
n normal au plan (ABC)
B
β a
c
γ C
α
A b
1. Quelles sont les coordonnées des atomes A1 , A2 et A3 , plus proches voisins de l’atome placé en O
−−→ −−→
2. Quel est l’angle formé par les vecteurs OA1 et OA2 ?
−−→ −−→ −−→
3. Calculer le volume du parallélépipède (rhomboèdre) construit sur les vecteurs OA1 , OA2 et OA3 par le
produit mixte de ces trois vecteurs.
4. Soit le plan P passant par les points A(a, 0, 0), B(0, a, 0) et C(0, 0, a), déterminer les cosinus directeurs
de la perpendiculaire à ce plan, ou, en d’autres termes, les composantes du vecteur unitaire orthogonal à ce
plan.
1
SÉANCE 1
1 Les coordonnées cylindriques
1. Exprimer les vecteurs unitaires → −
eρ ,→
−
eθ et →
−
ez associés aux coordonnées cylindriques en fonction des vec-
→
− →
− →
−
teurs unitaires ex , ey et ez des coordonnées cartésiennes. Vérifier qu’ils sont orthogonaux.
2. Retrouver les éléments de longueur, de surface et de volume pour les coordonnées cylindriques.
2. Retrouver les éléments de longueur, de surface et de volume pour les coordonnées sphériques.
R−H
→
− θ1
ez
O →
−
ey
O y
6. Vérifier le résultat en remarquant que le volume de la calotte correspond à la différence entre le volume
d’une portion de sphère et celui d’un cône.
2
SÉANCE 2
1 Les opérateurs différentiels
Soit le champ de vecteurs →
−
r =x→
−
ex + y →
−
ey + z →
−
ez . On note r le module de →
−
r c’est-à-dire r = ||→
−
r ||.
−−→
1. Calculer grad (r) en coordonnées cartésiennes.
−−→ 1
2. Calculer grad en coordonnées cartésiennes.
r
→
−
r 1
3. Toujours en coordonnées cartésiennes, calculer div . En déduire ∆ .
r3 r
2 Définition du gradient
On rappelle que l’expression de la différentielle d’une fonction scalaire U est :
∂U ∂U ∂U
- en coordonnées cartésiennes : dU = dx + dy + dz ;
∂x ∂y ∂z
∂U ∂U ∂U
- en coordonnées cylindriques : dU = dρ + dθ + dz ;
∂ρ ∂θ ∂z
∂U ∂U ∂U
- en coordonnées sphériques : dU = dr + dθ + dϕ .
∂r ∂θ ∂ϕ
→
−
1. Rappeler l’expression générale du vecteur déplacement élémentaire dl en coordonnées cylindriques puis
en coordonnées sphériques.
−−→ → −
2. En utilisant la définition du gradient : dU = grad U. dl , donner l’expression du gradient en coordonnées
cylindriques puis en coordonnées sphériques.
−−→ −−→ 1
3. Calculer grad (r) puis grad en utilisant désormais les coordonnées sphériques.
r
−→ −−→
4. Calculer rot grad U , où U est un champ de scalaires. En déduire une condition générale pour qu’un
champ de vecteurs dérive d’un potentiel scalaire. (Cela revient à montrer que tout champ de vecteurs qui est
le gradient d’un champ de scalaires a un rotationnel nul.)
→
− 1 ∂ (ρAρ ) 1 ∂Aθ ∂Az
div A = + +
ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z
→
−
Indice : On partira de la définition de l’opérateur Nabla ∇ en coordonnées cylindriques et on n’oubliera
→
− →
− →
−
pas de dériver les vecteurs dans le calcul du produit scalaire div A = ∇. A .
3
SÉANCE 3
1 Étude d’un champ de force
→
−
On considère le champ de vecteur F de composantes Fx = 2Kxz ; Fy = Kyz ; Fz = Fz (x, y) où K est une
constante.
→
− −−→
1. Déterminer Fz (x, y) afin que ce champ de force dérive d’une énergie potentielle U telle que F = −grad U ,
→
−
sachant que le vecteur F est nul en O.
2. Calculer U (x, y, z) en prenant le plan xOy comme origine des énergies potentielles.
→
−
3. Calculer la circulation de F le long de l’hélice d’équation paramétrique : x = R cos θ ; y = R sin θ ;
z = hθ entre les points M1 (θ = 0) et M2 (θ = 2π). On se souviendra que la force est conservative.
C
•
→
−
eθ →
−
er
A• • •B
M
RA
→
− RB
e y•
O →
−
ex
4
SÉANCE 4
1 Propriétés de la circulation d’un champ de vecteurs
→
−
On considère un champ électrostatique E (x, y) = Ky →
−
ex + Kx→
−
ey , avec K une constante fixée.
• • →
−
E F 4. Calculer la circulation de F suivant [AB].
5
SÉANCE 5
1 Invariances et symétries
Préciser le système de coordonnées le mieux adapté puis prévoir la direction et les variables dont dépendent
les effets vectoriels générés en un point M quelconque par :
q1 • • q2 1. q1 = q = q3 = −q2 = −q4
2. q1 = q = q3 = −q2 ; q4 = −2q1
•
3. q1 = q = −q2 ; q3 = −q4 = 2q1
q4 • • q3
A x2 + y 2 si x2 + y 2 + z 2 ≤ R2
(
%(x, y, z) =
0 si x2 + y 2 + z 2 > R2
Cette répartition correspond à une sphère chargée avec une densité volumique non-homogène qui dépend
de la distance à l’axe Oz. En coordonnées cylindriques, le champ généré par cette répartition est :
→
−
E = Eu (u, θ, z)→
−
eu + Eθ (u, θ, z)→
−
eθ + Ez (u, θ, z)→
−
ez
→
−
1. Quelles sont les invariances de ce système ? Simplifier l’expression de E donnée au-dessus.
2. Analyser les plans de symétrie du système et prévoir la direction du champ électrostatique généré par
→
−
cette distribution de charge en un point M quelconque. Simplifier à nouveau l’expression de E .
6
Pour aller plus loin
On considère un cylindre de hauteur H et de rayon R centré sur l’origine O d’un repère orthogonal et
chargé avec une densité superficielle de charge non-homogène σ = σ0 sin2 θ.
3. Quels sont les plans de symétrie du système passant par le point M et comment se simplifie l’expression
→
−
de E dans les cas suivants :
a. M est situé dans le plan (xOy)
b. M est situé sur l’axe (Ox)
c. M est situé sur l’axe (Oz)
7
SÉANCE 6
A chercher avant la séance - Non-traité en TD
Le cuivre porte le numéro atomique Z = 29, sa masse atomique est 63, la densité du cuivre massif est de
9. Le nombre d’Avogrado est 6, 02 × 1023 .
2. Quelle est la proportion d’électrons à enlever pour que la charge totale de ce volume de cuivre atteigne
0,1 µC ? (Cette charge est très forte en électrostatique.)
3. On répartit uniformément ces 0,1 µC au sein d’un fil cylindrique de longueur 1 m et de rayon 1 mm.
Calculer la densité volumique de charge ρ ?
4. On répartit uniformément ces 0,1 µC à la surface d’un fil cylindrique de longueur 1 m et de rayon 1
mm. Calculer la densité surfacique de charge σ ?
1 Distribution volumique
On considère la distribution volumique de charge suivante :
2
% 1+ar
0 si r ≤ R
%(r) = R2
0 si r > R
Dans ces expressions, %0 , a et R sont des constantes et r désigne la distance de l’origine O au point M .
Calculer la charge totale correspondant a cette distribution en fonction de ρ0 , a et R.
2 Distribution surfacique
On considère une sphère de rayon R, portant une charge totale donnée par la distribution surfacique
suivante, en coordonnées sphériques : σ(r, θ, ϕ) = σ0 sin θ. Donner l’expression de σ0 si on veut que la sphère
porte une charge totale égale à Q.
3 Distribution linéique
Soit une file d’ions espacés d’un intervalle constant a, portant chacun une charge +ne où n est un nombre
entier et e est la charge élémentaire. Estimer la densite linéique de charge λ dans ce cas, en fonction de a, n et e.
A x2 + y 2 si x2 + y 2 + z 2 ≤ R2
(
%(x, y, z) =
0 si x2 + y 2 + z 2 > R2
4. Calculer la charge totale Q portée par la sphère en fonction de A et R. On pourra, au choix, faire ce
calcul en coordonnées cylindriques (u, θ, z) ou en coordonnées sphériques (r, θ, ϕ).
8
SÉANCE 7
A chercher avant la séance - Non-traité en TD
1. Quel est le rapport entre la force de gravitation et la force électrostatique qui s’exercent entre
deux particules de masse m et m0 et de charges respectives q et q 0 ? On rappelle que la constante de
gravitation est G = 6, 67×10−11 (SI). Donner l’unité de G dans les unités de base du Système International.
2. Que devient ce rapport dans le cas de deux protons dont la masse est mp = 1, 672 × 10−27 kg et la
charge est e = 1, 6 × 10−19 C ?
3. Quelle devrait être la masse de deux sphères de cuivre portant chacune une seule charge élémen-
taire e = 1, 6 × 10−19 C afin que la force de gravitation et la force électrostatique soient de même intensité ?
Force électrostatique
1. Deux particules ponctuelles portant deux charges positives égales, q, sont supposées maintenues immo-
biles en A et B. On appelle O le milieu du segment [AB] et on définit un repère orthonormé formé par un
vecteur unitaire →−
ex selon la direction du segment [AB] et un vecteur unitaire → −
ey orthogonal à [AB].
Où faut-il placer une charge q 0 dans le plan médiateur de [AB] pour que la force électrostatique F à laquelle
elle sera soumise soit maximale ? Donner l’allure de la variation de F dans le plan médiateur le long de l’axe Oy.
2. Une charge ponctuelle de 8q = 8 × 10−9 C est placée à une distance d = 6 cm d’une charge ponctuelle
de −4q = −4 × 10−9 C.
a. Quelle est la force qui s’exerce sur chacune des charges ?
b. Quelle est la force résultante sur une charge ponctuelle q, placée à mi-distance des deux premières charges ?
c. Où doit-on placer cette dernière charge afin que la force résultante soit nulle ?
1. Analyser les plans de symétrie du système et prévoir la direction du champ électrostatique généré par
ces trois charges en un point M situé sur l’axe (Oz).
2. Calculer la valeur du champ électrostatique généré par ces trois charges ponctuelles en un point M
situé l’axe (Oz).
3. Justifier que le module du champ électrostatique admet un maximum sur l’axe (Oz).
9
SÉANCE 8
1 Calcul direct du champ électrostatique dans des cas simples
Calculer le champ électrique créé en un point de son axe :
3. Déduire de la question précédente le champ créé par un plan infini uniformément chargé
On fera, dans chaque cas, une étude détaillée des propriétés de symétrie du champ électrostatique.
A −q
•
a a
→
−
ey
B •C
−q • • −
O →
ex +q
On considère un cylindre de hauteur H et de rayon R centré sur l’origine O d’un repère orthogonal et
chargé avec une densité superficielle de charge non-homogène σ = σ0 sin2 θ.
H
6. Discuter la cohérence du résultat quantitativement en z = 0 puis qualitativement en z = .
2
10
SÉANCE 9
Quand l’électrostatique sert en biologie
Soit un fil rectiligne infini, uniformément chargé avec une densité de charges linéique −λ, négative. Ce fil
est orienté suivant l’axe z. On se propose de calculer le champ électrique et le potentiel électrostatique générés
par ce fil en tout point M de l’espace situé à une distance ρ de l’axe du fil.
1. Analyser les invariances du système, choisir le système de coordonnées le mieux adapté et donner les
→
−
variables dont dépend le champ électrique E .
→
−
2. Décrire tous les plans de symétrie contenant M et en déduire l’orientation du champ électrique E .
→
−
3. En utilisant le théorème de Gauss, établir l’expression du champ électrique E en tout point M de
l’espace.
5. Une molécule d’ADN, constitue un exemple concret de fil uniformément chargé négativement. Le long
de la double hélice, chaque nucléotide porte un ion phosphate négatif de charge −e = −1, 6 × 10−19 C.
Les interactions électrostatiques gouvernent des processus biologiques fondamentaux tels que le repliement
de l’ADN au sein des chromosomes. Nous supposerons ici que la molécule d’ADN est rectiligne. Calculez sa
densité linéique de charge sachant que la distance entre deux nucléotides est de d = 0, 34 nm.
6. Donnez l’expression de la force électrostatique que ressent un ion positif de charge +e, situé à une
distance ρ, de l’axe de la double hélice d’ADN.
7. Cet ion, au sein d’une solution biologique, est soumis en permanence à une agitation provoquée par
l’ensemble des collisions aléatoires qu’il effectue avec les molécules de la solution. Ceci se traduit par une force
de direction aléatoire au cours du temps dont la valeur est de l’ordre de 10−14 N. Calculez la distance critique
ρc , en deçà de laquelle la valeur absolue du module de la force électrostatique exercée par la molécule d’ADN
sur cet ion sera supérieur au module de la force aléatoire d’agitation. On donne 0 = 8, 85410−12 F.m−1 .
11
SÉANCE 10
Plan infini uniformément chargé
Soit un plan infini, infiniment mince et uniformément chargé, avec une densité de charges superficielle +σ,
positive. La perpendiculaire à ce plan est orientée suivant l’axe z. On se propose de calculer le champ électrique
et le potentiel électrostatique générés par ce plan en tout point M de l’espace situé à une distance z de ce plan.
1. Analyser les invariances du système, choisir le système de coordonnées le mieux adapté et donner les
→
−
variables dont dépend le champ électrique E .
→
−
2. Décrire tous les plans de symétrie contenant M et en déduire l’orientation du champ électrique E .
→
−
3. En utilisant le théorème de Gauss, établir l’expression du champ électrique E en tout point M de
l’espace.
4. Tracer sur un graphe les variations du module du champ électrique en fonction de z (pour les z positifs
et les z négatifs).
6. La surface d’un capteur recouverte d’une couche moléculaire extrêmement fine (quelques nanomètres)
constitue un exemple concret de plan uniformément chargé positivement. On estime que la densité superfi-
cielle de charge est de l’ordre de 20 mC.m−2 . Donner l’expression de la force électrostatique que ressent un
ion négatif de charge −e, situé à une distance z, au-dessus de la surface de ce capteur.
12
SÉANCE 11
1 Plaque infinie uniformément chargée en volume
Soit une plaque infinie d’épaisseur e et uniformément chargée en volume avec une densité constante %
positive. La perpendiculaire à ce plan est orientée suivant l’axe z.
→
−
ez
e →
−
ex →
−
ey
%
1. Analyser les invariances du système, choisir le système de coordonnées le mieux adapté et donner les
→
−
variables dont dépend le champ électrique E .
→
−
2. Décrire tous les plans de symétrie contenant M et en déduire l’orientation du champ électrique E .
→
−
3. En utilisant le théorème de Gauss, établir l’expression du champ électrique E en tout point M de
l’espace à l’intérieur et à l’extérieur de la plaque.
5. Tracer les variations du module du champ électrique et du potentiel en fonction de z (pour les z positifs
et les z négatifs).
2 Sphères chargées
Soit une sphère de rayon R portant une charge Q positive uniformément répartie.
1. Analyser les invariances du système, choisir le système de coordonnées le mieux adapté et donner les
→
−
variables dont dépend le champ électrique E .
→
−
2. Décrire tous les plans de symétrie contenant M et en déduire l’orientation du champ électrique E .
13
On considère à présent que la charge Q est uniformément répartie en volume.
14
Pour aller plus loin - Autour du théorème de Gauss
Soit une charge ponctuelle Q située sur l’origine O D• •C
d’un repère orthonormé et quatre points A, B, C et
D formant un carré de côté 2R. Les coordonnées de
ces points sont : A• •B
→
−
ez
A(R; −R; R),
B(R; R; R), O
C(−R; R; R) et • →
−
→
− ey
D(−R; −R; R). ex
D0 • • C0
On considère également les points A0 , B 0 , C 0 et D0 ,
symétriques des points A, B, C et D par rapport au
plan (xOy). A0 • • B0
1. À l’aide d’un raisonnement astucieux basé sur le théorème de Gauss, donner sans aucun calcul mais en
→
−
la justifiant la valeur du flux Φ du champ E généré par cette charge ponctuelle à travers la surface du
carré ABCD.
Cette intégrale n’est pas soluble sous cette forme. On effectue donc un changement de variable pour passer
en coordonnées cylindriques. Il faudra donc substituer x et y en fonction de ρ et ϕ, avec la définition de
ϕ des coordonnées sphériques. La difficulté à présent est d’exprimer le domaine d’intégration carré en
→
−
coordonnées cylindriques. Le plus simple est de se baser sur le flux de E à travers la surface du triangle
π
rectangle pour lequel ϕ varie de 0 à .
4
3. En utilisant les indices donnés dans le paragraphe précédent, montrer que le flux peut s’écrire :
Z ϕ= π4 Z R
ρ= cos ϕ Q Rρdρdϕ
Φ=8
ϕ=0 ρ=0 4πε0 (ρ + R2 )3/2
2
4. Dérouler le calcul de l’intégrale et après avoir posé X = cos ϕ, montrer que l’on obtient :
" √
2
#
X=
−X dX
Z
2Q π 2
Φ= − √ √
πε0 4 X=1 1 − X2 1 + X2
5. Continuer le calcul, effectuer un nouveau changement de variable Y = X 2 puis reconnaître la primitive
d’une fonction trigonométrique pour terminer le calcul et retrouver le résultat de la question 1.
R
6. Si la charge n’était plus située à l’origine du repère mais au point de coordonnées (0; 0; ), trouverait-on
2
un résultat égal, supérieur, ou inférieur au précédent ? Pourquoi ?
7. Quelle serait la valeur numérique du flux si la charge était localisée sur le point A0 ? Pourquoi ?
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SÉANCE 12
Champ créé par un cylindre de révolution - Méthode des équations locales
On considère un cylindre de révolution d’axe Oz de rayon R, de longueur infinie et portant une densité
de charge constante % = %0 . On se propose d’utiliser la forme locale du théorème de Gauss pour calculer la
valeur du champ électrique en tout point M de l’espace.
1. Analyser les invariances du système, choisir le système de coordonnées le mieux adapté et donner les
→
−
variables dont dépend le champ électrique E .
→
−
2. Décrire tous les plans de symétrie contenant M et en déduire l’orientation du champ électrique E .
3. En utilisant la forme locale du théorème de Gauss, calculer, à une constante C1 près, l’expression du
→
−
champ électrique E en tout point M situé à l’intérieur du cylindre.
4. En utilisant la forme locale du théorème de Gauss, calculer, à une constante C2 près, l’expression du
→
−
champ électrique E en tout point M situé à l’extérieur du cylindre.
5. Connaissant grâce à l’analyse des symétries la valeur du champ sur l’axe, déterminer la valeur de la
constante C1 et donc l’expression finale du champ électrique à l’intérieur du cylindre.
À présent, on considère que le même cylindre porte une densité de charges non-homogène % = Arn .
7. En utilisant la forme locale du théorème de Gauss, calculer, à une constante C1 près, l’expression du
→
−
champ électrique E en tout point M situé à l’intérieur du cylindre.
8. En utilisant la forme locale du théorème de Gauss, calculer, à une constante C2 près, l’expression du
→
−
champ électrique E en tout point M situé à l’extérieur du cylindre.
9. Connaissant grâce à l’analyse des symétries la valeur du champ sur l’axe du cylindre, déterminer la
valeur de la constante C1 .
12. À partir d’une équation locale, calculer le potentiel électrique à l’intérieur du cylindre. Pour déterminer
les constantes d’intégration, on fixera V (r = R) = 0.
1. une plaque infinie d’épaisseur e, chargée en volume de manière uniforme (traitée en séance 11)
16
SÉANCE 13
Etude de conducteurs sphériques
Une sphère conductrice isolée, de rayon R, est entourée d’une deuxième sphère conductrice creuse égale-
ment isolée et neutre, dont le rayon intérieur est 2R et le rayon extérieur 4R. La sphère intérieure est chargée
avec une charge totale Q.
S3
S1 S2
4R
R
2R
3. Calculer, en utilisant le théorème de Gauss, le champ électrostatique dans l’espace compris entre les
deux sphères, c’est-à-dire pour R ≤ r ≤ 2R.
6. Retrouver ce résultat en calculant le potentiel V (r) à l’extérieur de cette sphère, c’est-à-dire pour r ≥ 4R.
17
SÉANCE 14
1 Plaques conductrices en équilibre
On considère deux plaques conductrices de surface S et d’épaisseur e. Elles sont séparées d’une distance
d. d et e sont très petits par rapport à S, on peut donc utiliser les propriétés d’invariance et de symétrie de
plaques infinies.
1. La plaque 1 porte une charge totale Q, tandis que la plaque 2 est neutre. On appelle q la charge portée
par la face de la plaque 1 en regard avec la plaque 2. Déterminer les charges portées par les différentes surfaces
en fonction de q et Q. En déduire les densités de charges associées.
2 Condensateur
Soit un condensateur formé de deux armatures
sphériques conductrices en influence totale, l’une
contenant l’autre. L’armature intérieure porte initia-
lement une charge Q. Lorsqu’on fait varier le potentiel
auquel est porté l’armature extérieure en découlera-t-
il une variation :
18
.
−−→ ∂V →
− ∂V →
− ∂V →
− −−→ ∂V →
− 1 ∂V →
− ∂V →
− −−→ ∂V →
− 1 ∂V →
− 1 ∂V −
gradV = ex + ey + ez gradV = eρ + eθ + ez gradV = eρ + eθ + e→
ϕ
∂x ∂y ∂z ∂ρ ρ ∂θ ∂z ∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ
→
− ∂Ex ∂Ey ∂Ez →
− 1 ∂ (ρEρ ) 1 ∂Eθ ∂Ez →
− 1 ∂ r2 Er 1 ∂ (sin θEθ ) 1 ∂Eϕ
19
div E = + + div E = + + div E = 2 + +
∂x ∂y ∂z ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z r ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ
−→→− ∂Ez ∂Ey →
− −→→− 1 ∂Ez ∂Eθ →
− −→→− 1 ∂ ∂Eθ →
−
rot E = − ex + rot E = − eρ + rot E = (sin θEϕ ) − er +
∂y ∂z ρ ∂θ ∂z r sin θ ∂θ ∂ϕ
∂Ex ∂Ez →
− ∂Ey ∂Ex →
− ∂Eρ ∂Ez →
− 1 ∂ ∂Eρ →
− 1 1 ∂Er ∂ →
− 1 ∂ ∂Er −
− ey + − ez − eθ + (ρEθ ) − ez − (rEϕ ) eθ + (rEθ ) − e→
ϕ
∂z ∂x ∂x ∂y ∂z ∂ρ ρ ∂ρ ∂θ r sin θ ∂ϕ ∂r r ∂r ∂θ
∂2V ∂2V ∂2V 1 ∂ ∂V 1 ∂2V ∂2V 1 ∂2 1 ∂ ∂V 1 ∂2V
∆V = + + ∆V = ρ + 2 + ∆V = (rV ) + 2 sin θ + 2 2
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 ρ ∂ρ ∂ρ ρ ∂θ2 ∂z 2 r ∂r2 r sin θ ∂θ ∂θ r sin θ ∂ϕ2