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YahiamessaoudNacera HamegChahrazad

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DU GENIE ELECTRIQUE ET D’INFORMATIQUE


DEPARTEMENT D’ELECTROTECHNIQUE

Mémoire de Fin d’Etudes


de MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et Technologies
Filière : Electrotechnique
Spécialité : Réseaux Electriques

Présenté par
YAHIA MESSAOUD Nacera
HAMEG Chahrazad

Thème
MODELISATION, SIMULATION ET
REALISATION D’UN REDRESSEUR MIXTE
POUR LE REGLAGE D’EXCITATION D’UN
ALTERNATEUR DE PETITE S PUISSANCES.

Mémoire soutenu publiquement le 06/07/ 2017 devant le jury composé de :

Mr Mustapha ZAOUIA
Maître de conférences classe A, U.M.M.T.O, Président

Mr Hakim DENOUN
Maître de conférences classe A, U.M.M.T.O, Encadreur

Mr Nabil BENYAHIA
Maître de conférences classe A, U.M.M.T.O, Co - Encadreur

Mr Rabah KHALDI
Maître Assistant classe A, U.M.M.T.O, Examinateur

Mr Arezki FEKIK
Doctorant, U.M.M.T.O, Examinateur
Ce mémoire de master été proposé et dirigé par Monsieur H.
Denoun. Ce mémoire est pour nous l’occasion de vous
témoigner notre profond respect et notre immense
reconnaissance. On tient à remercier chaleureusement N.
BenYahia notre Co-promoteur pour son implication direct
dans la réalisation de nos travaux. Ses conseils et ses
orientations ont été précieux.

Nous remercions le président et les membres de jury pour


l’honneur qu’ils font en examinant notre travail.

Enfin, Que l’ensemble du personnel du département


d’électrotechnique et ses étudiants ainsi que ceux et celles qui
ont contribués de près ou de loin à la réalisation et la
finalisation de ce mémoire trouvent ici notre profonde
gratitude.

2
Dédicaces
A mes parents pour leur soutien inconditionnel ses
encouragement, et bien sûr pour m’avoir permis de réaliser mes
études dans les meilleures conditions.

A mes chères sœurs et frères je leur souhaite le meilleur toujours.

A mes nièces et mes neveux.

A toute la famille Yahia Messaoud.

A ma binôme Chahrazad avec qui j’ai partagé ce travail.

Et enfin

A tous mes amis.

A tous ceux qui me sont chers.

Nacera
3
Dédicaces
A mes parents pour leur soutien inconditionnel ses
encouragement, et bien sûr pour m’avoir permis de réaliser mes
études dans les meilleures conditions.

A mes chères sœurs et frère je leur souhaite le meilleur toujours.

A mes nièces et mon neveu.

A toute la famille Hameg.

A ma binôme Nacera avec qui j’ai partagé ce travail.

Et enfin

A tous mes amis.

A tous ceux qui me sont chers (dj).

Chahrazad

4
4
Notations utilisées

5
Notations utilisées

A : Constante de la tension en dents de scie ;

A’ : Constante de tension co sinusoïdale ;

a0,a1, a2 et b0:Constantes de polynôme de la fonction transfère final ;

C(p) : Fonction de transfère de régulateur ;

D : Entrée de l’arduino ;

D1 : Sortie de l’Arduino ;

D1,D2, D3, D4 : Diodesutilisées pour les redresseurs ;

D2 et D4 : Entrées de l’arduino pour les signaux A et B ;

D3 et D5 : Sorties de l’arduino pour les signaux A et B ;

E : Force Contre électromotrice

G0 : Gain statique ;

G0ch : Gain statique de la charge ;

Gd: Gain statique dans la commande linéaire ;

Gr : Gain statique du redresseur ;

GR : Gain statique du régulateur ;

I : Courant à la sortie de l’alternateur ;

ie : Courant d’entréedu redresseur (courant de source) ;

ie-ref : Courant d’entrée du redresseur de la référence ;

is : Courant de sortiedu redresseur ;

6
Ki, Kp : Coefficientde régulateur PI ;

L :Bobine (self) de la charge ;

M : Masse qui va se brancher à la masse de la carte du passage par zéro ;

m : Masse qui va se brancher à la masse de l’arduino ;

M1 : Masse du redresseur ;

m1 : Masse de l’Arduino ;

P : Operateur ;

PI : Régulateur proportionnel intégral ;

R : Résistance de la charge ;

R1 et R2 : Résistances de 330Ω ;

r: Résistance interne du bobinage de l’alternateur ;

S : Source continue de 5V ;

T1,T2,T3, T4 :Thyristorsutilisés pour les redresseurs ;

T1: Entrée du redresseur ;

Tq : Période de l’ondulation de la tension de sortie du redresseur ;

U : Tension à la sortie de l’alternateur ;

U(p) :Fonction de transfère ;

Ve : Tension d’entrée (tension de source) ;

VL : Tension aux bornes de la bobine de charge ;

VR : Tension aux bornes de la résistance de charge ;

Vs : Tension de sortie (tension au borne de la charge) ;

7
Yref : Fonction de transfère de référence ;

α : Constante de temps due à l’amorçage des thyristors (angle d’amorçage) ;

τ : Constante de temps due à la bobine de lissage ;

τch : Constante de temps due à la charge ;

τr: Constante de temps due au redresseur ;

τR : Constante de temps due au régulateur ;

ψ : Angle de commutation ;

4N35 : Opto-coupleur ;

5V : 5V de l’arduino ;

8
Liste des figures

9
Liste des figures

Chapitre I : Généralités
Figure I.1 : Schéma d’excitation d’un alternateur…………………………………………... 19

Figure I.2 : Schéma symbole d’un redresseur………………………………………………. 20

Figure I.3 : Schéma d’un redresseur non commandé……………………………………….. 20

Figure I.4 : Représentation graphique de la tension de sortie du redresseur non commandé. 20

Figure I.5 : Schéma d’un redresseur tout thyristor…………………………………………..21

Figure I.6 : Représentation graphique des tensions, des courants de la source et de la charge
(R, L) et la commande d’un redresseur tout thyristor pour α = 10°……………...22

Figure I.7 : Représentations graphique des tensions et des courants de la source et de la


charge (R, L) et la commande du redresseur tout thyristor pour α = 90°……….. 22

Figure I.8 : Représentations graphique des tensions et des courants de source et de la charge
(R, L) et la commande du redresseur tout thyristor pour α = 120°……………....23

Figure I.9 : Schéma d’un redresseur a pont mixte…………………………………………...24

Figure I.10 : Représentation graphique des tensions, de courant de la source et de la charge


(R, L) et la commande du redresseur mixte pour un angle de 10°…………….. 25

Figure I.11 : Représentation graphiques des tensions, des courants de la source et de la


charge (R, L) et la commande du redresseur mixte pour un angle de 90°……..25

Figure I.12 : Représentations graphique des tensions, des courants de source et de la charge
(R, L) et la commande du redresseur mixte pour un ongle de 120°…………...26

10
Figure I.13 : Schéma bloc d’un régulateur proportionnel intégral PI………………………..27

Figure I.14 : Schéma générale d’un système asservi linéaire en boucle ouverte…………….27

Figure I.15 : Schéma général d'un système asservi linéaire en boucle fermée……………....28

Figure I.16 : Microcontrôleurs……………………………………………………………….28

Figure I.17 : Brochage du PIC16F871……………………………………………………….29

Figure I.18 : Carte Arduino UNO…………………………………………………………....30

Figure I.19 : Carte Arduino MEGA………………………………………………………….31

Figure I.20 : Présentation de la carte Arduino……………………………………………….31

Chapitre II : modélisation, régulation et simulation


Figure II.1 : Diagramme fonctionnel du convertisseur……………………………………... 38

Figure II.2 : Commande linéaire (a) et cosinus (b) d’un redresseur………………………....39

Figure II.3 : Schéma bloque du système à simuler…………………………………………..40

Figure II.4 : Représentation du modele de la charge (R, L)………………………………....42

Figure II.5 : Schéma bloc du system sans régulateur (convertisseur et charge)……………. 44

Figure II.6 : Schéma du système à étudier sans régulateur…………………………………. 47

Figure II.7 : Représentation graphique du courant de charge………………………………. 47

Figure II.8 : Schéma du système à étudier avec régulateur………………………………….48

Figure II.9 : Représentation graphique du courant de charge et sa référence avec


régulateur……………………………………………………………………………………..48

11
Chapitre III : Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure III.1 : Photographie de la carte des passages par zéro de la tension alternative……..52

Figure III.2 : Représentation graphique des tensions de sortie de la carte et au borne des deux
diodes sur l’oscilloscope……………………………………………………....53

Figure III.3 : Circuit suivi pour avoir les mêmes signaux sur l’Arduino……………………54

Figure III.4 : Le branchement de l’auto-coupleur…………………………………………...54

Figure III.5 : Photographie de l’alimentation de la carte du passage par zéro……………....54

Figure III.6 : Les signaux d’entrées et sorties de l’Arduino………………………………....56

Figure III.7 : Circuit électrique du décalage de la tension d’entrée………………………....57

Figure III.8 : Représentation graphique de la tension décalée……………………………....57

Figure III.9 : Photographie de la carte du redresseur………………………………………..58

Figure III.10 : Circuit finale du branchement de tous les composants……………………... 59

Figure III.11 : Branchement de l’Opto-coupleur…………………………………………… 59

Figure III.12 : Photographie réel du circuit finale de commande du redresseur…………….60

Figure III.13 : Les signaux qui traversent les deux thyristors……………………………….60

12
Sommaire

13
Sommaire
Introduction Générale……………………………………………………………………... 17

Chapitre I : Généralités

I.1. introduction ……………………………………………………………………………. 19

I.2. excitations des alternateurs …………………………………………………………… 19

I.3. système d’excitation…………………………………………………………………… 19

I.3.1. redresseur non commandé ………………………………………………………….. 20

I.3.2.redresseur commandé ………………………..…………………….………………….21

a) redresseur a pont tout thyristor ………………………………………………………... 21

b) redresseur a pont mixte…………………………………………………………………... 24

I.4. réglagede la tension d’excitation …………………………………………………….. 26

I.4.1 les régulateurs ………………………………….....……………………………...……27

I.4.2. commande en boucle ferme et en boucle ouverte ………………………………….. 27

I.5. le microcontrôleur ……………………………………………………………………. 28

 Les avantages de microcontrôleurs …………………………………………………… 29


 Les défauts des microcontrôleurs …………………………………………………….. 30

I.6.carte arduino …………………………………………………………………………. 30

 Différente carte Arduino ………………………………………………………………. 30


 Les constitutions de la carte arduino UNO………………………………………….. 31
 Les bonnes raisons pour choisir arduino ……………………………………………. 32

I.7. conclusion ……………………………………………………………………………... 33

14
Chapitre II : Modélisation, Régulation et Simulation.
II.1.Introduction …………………………………………………………………………… 35

II.2. Modélisation et Dimensionnement du système ……………………………………… 35

II.2.1. Modélisation de redresseur …………………………………………………………35

II.2.2.Modélisation de la charge(R, L)……………………………………………………...40

II.2.3.Dimensionnement du régulateur PI ………………………………………………… 42

II.3.Simulation du système………………………………………………………………....45

II.4.Conclusion …………………………………………………………………………….. 47

Chapitre III : Réalisation pratique et résultat expérimentaux.


III.1.Introduction …………………………………………………………………………... 49

III.2.Réalisation de la carte des passages par zéro de la tension alternative……………... 49

 Schéma et composants …………………………………………………………... 49


 Développement et réalisation …………………………………………………… 49

III.3.Réalisation de la carte du redresseur ………………………………………………... 55

 Schémas et composants………………………………………………………… 55
 Développement et réalisation du redresseur mixte……………………………... 57

III.4. Conclusion …………………………………………………………………………... 59

Conclusion générale ………………………………………………………………………. 61

Référence bibliographique ………………………………………………………………… 63

Annexe…………………………………………………………………………………….. 66

15
Introduction générale

16
Introduction générale

Les générateurs synchrones (alternateurs) sont les machines les plus utilisées pour la
génération de l’énergie électrique, aussi bien pour des réseaux de grandes puissances
interconnectés que pour les réseaux autonomes des systèmes embarqués ou de secours.
Aujourd’hui, les utilisateurs de ces machines sont de plus en plus exigeant sur les
performances dynamiques lors des perturbations des réseaux ou lors des variations de charge.
Pour cela, les constructeurs ne cessent d’améliorer ces machines en intervenant sur les
paramètres de conception (géométrie des pièces polaires, des amortisseurs, etc.) et aussi sur le
système d’excitation. Ce dernier à très peu évolué depuis de nombreuses années sauf l’apport
des régulateurs numériques à base de microcontrôleurs qui se sont contentés d’apporter
essentiellement une souplesse sur le réglage du correcteur mais pas une révolution sur les
performances dynamiques. Pour franchir une étape dans l’amélioration de ces régimes
dynamiques, il est nécessaire de rechercher de nouvelles solutions sur les structures
d’excitation et dans les lois de commande. Ces deux éléments ont une influence importante
sur le comportement dynamique d’un alternateur[4].
Notre travail consiste à la modélisation, simulation et la conception d’un système
d’excitation pour un alternateur de faible puissance. Ce système sera constitué d’un redresseur
double alternance semi-commandé (monophasé).
Le travail que nous a réalisé au sein de laboratoire de recherche LATAGE de la faculté de
génieélectrique et d’informatique de l’Universitémouloud maamri de tizi ouzou. Au tour de
trois chapitres :

Le premier chapitre sera consacré aux généralités et définitions, nécessaire pour


comprendre l’intérêt et les méthodes de réglage de la tension d’excitation.
La modélisation, régulation et simulation du système à étudier fait l’objet du deuxième
chapitre

Dans le troisièmechapitrenousprésentons le dispositif expérimentalréalisé au sein de


notre laboratoire. Il s’agit d’un redresseur mixte monophasé commandé par arduino.
L’architecture de cette carte et le kit de développement, leurs algorithmes de commande et
autre carte réalisées sont détaillées dans ce chapitre. Les résultats expérimentant sont
présentés et analysés.
La conclusion générale viendra synthétises les résultats obtenus, tirer les principaux
renseignements

17
Chapitre I
Généralités

18
Chapitre I Généralités

I.1. Introduction
Ce chapitre, ce divise en trois parties; la première partie sera consacré à l’étude d’un système
d’excitation et l’intérêt du réglage de ce dernier. Tandis que dans la seconde partie sera consacrée
aux convertisseurs qui sont utiliser pour les systèmes d’excitations, la dernière étape ce focalisera
sur l’étude des différents moyens de réglage de la tension d’excitation.
I.2. Excitation des alternateurs
La valeur de la tension induite dans un enroulement d’alternateur dépend de trois facteurs :
- la vitesse de rotation de l’alternateur,
- l’intensité du champ magnétique,
- la longueur du conducteur placé dans le champ magnétique.
Etant donné que la vitesse de rotation de l’alternateur doit demeurer constante et que la
longueur du conducteur est fixée, le facteur déterminant est l’intensité du champ magnétique.
L’intensité du champ magnétique ou densité des lignes de force dépendent du courant
d’excitation, qui lui-même dépend de la tension d’excitation (loi d’Ohm). C’est donc dire qu’en
faisant varier le courant d’excitation (ou la tension), on peut faire varier la tension aux bornes de
l’alternateur. Le système d’excitation de l’alternateur est la source du courant continu créant le
champ dans l’alternateur figure (I.1) [12] [4].

is I R

Vs r E U

Figure I.1 : Schéma d’excitation d’un alternateur.

I.3.Système d’excitation
L’excitation des alternateurs des GE (générateurs électriques) de petite puissance est assurée
généralement par des solutions basées sur l’électronique de puissance en particulier, les
redresseurs. Dans notre étude, nous nous contentons d’étudier un système d’excitation, basé sur
un redresseur monophasé. Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs,
sont des convertisseurs d'électronique de puissance qui assurent directement la conversion
alternatif-continu figure (I.2) [2]. Alimentés par une source de tension alternative monophasée, ils
permettent d'alimenter en courant continu le récepteur branché à sa sortie. On utilise un
redresseur chaque fois que l’on a besoin de tension continue, alors que l'énergie électrique est
disponible en alternative. L’énergie électrique est presque toujours générée et distribuée sous la
seconde forme (tension alternative), les redresseurs ont un très vaste domaine d'applications [12].
On distingue deux types de redresseurs :

19
Chapitre I Généralités

Tension Tension
a alternative continue

Figure.I.2 : Schéma symbole d’un redresseur.

I.3.1. Redresseur non commandé


Ce type de redresseur figure (I.3) permet d'obtenir en sortie une tension redressée dont la
valeur moyenne est fixée (non réglable) figure (I.4). Ce dispositif est réalisé à partir de diodes
quine permettent pas de faire varier la tension continue de sortie [7]. De plus, ils sont
irréversibles, c'est-à-dire que la puissance ne peut être transmise que du côté alternatif vers le côté
continu [3].

is

D1 D2 R
ie
Ve Vs
L
D4 D3

Figure.I.3 : Schéma d’un redresseur non commandé [3].

Figure.I.4 : Représentation graphique de la tension de sortie pour un redresseur non commandé


[3].
Les redresseurs a diode sont simple à mettre en œuvre, néanmoins, ils présentent beaucoup
d’inconvénients ; la tension de charge est incontrôlable, lorsque les paramètres de la source et de
la charge sont fixes.

20
Chapitre I Généralités

I.3.2. Redresseurs commandé


Comme pour les redresseurs à diodes, ces dispositifs permettent d'obtenir un courant continu
dans la charge. Cependant, la tension moyenne aux bornes de la charge. Ce réglage peut être
effectué en fonction du signal de commande envoyé sur les gâchettes des thyristors. Nous
constatons que la tension de sortie peut être fortement ondulée. Il est alors important de lisser le
courant destiné à la charge [7]. Il y a deux types de redresseur commandé.
a) Redresseur a pont tout thyristor
b) Redresseur à pont mixte

a) Redresseur a pont tout thyristor


La structure du convertisseur statique de la figure (I.5) Annexe A figure (A.2), est la même
que pour le pont à diodes. Branchée sur le réseau de distribution monophasé, ce système fournit
une tension redressée double alternance. La différence vient des interrupteurs semi-conducteurs
qui vont permettre de contrôler la valeur moyenne de la tension de charge. En effet, les thyristors
peuvent bloquer une tension positive et son entrée en conduction qui peut être retardée par
rapport aux diodes. La conséquence sera donc visible sur les formes d’onde de la tension
redressée figure (I.6) jusqu’à la figure (I.12)[7][3]. Le paramètre de réglage est l’angle α (angle
de retard à l’amorçage) qui représente l’écart entre le début de conduction d’une diode (placée au
même endroit que le thyristor) et l’amorçage du thyristor :

is

T1 T2 R
ie
Ve Vs
L
T3 T4

Figure .I.5 : Schéma d’un redresseur tout thyristor [3].


Pendant l’alternance positive, les thyristors T1 et T4 sont amorcés à ωt = α par ce que ils sont
polarisé en directe, ainsi la charge est connectée à l’entrée, ces derniers continuent à conduire
jusqu’à ωt = π + α, et ils se bloquent par l’amorçage de T2 et T3 pendant l’alternance négative
(T2et T3 sont polarisés en directe tandis que T1 et T4 sont polarisés en inverse) Le courant de
charge est transféré de T1 et T4 vers T2 et T3, d’où la continuité du courant.

21
Chapitre I Généralités

Figure .I.6 :Représentation graphique des tensions, des courants de la source et de la charge
(R, L) et la commande du redresseur tout thyristor pour α = 10°.

Figure .I.7 : Représentations graphique des tensions et des courants de la source et de la


charge (R, L) et la commande du redresseur tout thyristor pour α = 90°.

22
Chapitre I Généralités

Figure .I.8 : Représentations graphique des tensions et des courants de source et de la charge
(R, L) et la commande du redresseur tout thyristor pour α = 120°.

On remarque que lorsque l’angle d’amorçage devient de plus en plus important, la tension
moyenne décroit, voir figure(I.6) jusqu’à figure(I.8).
On remarque également que la tension de charge s’inverse, ce qui influence négativement sur
la valeur de la tension moyenne, ce qui nous a conduits à opter pour un redresseur mixte.

23
Chapitre I Généralités

b) Redresseur à pont mixte


Un pont mixte est formé pour la moitié avec des thyristors et la moitié avec des diodes.
Comparé au redresseur à pont tout thyristors figure (I.8).Annexe A figure (A.3)
L'existence d'un courant interrompu dans la charge implique toujours la conduction simultanée
de deux interrupteurs électroniques.
is

T1 T2 R
ie
Ve Vs
L
D1 D2

Figure.I.9 : Schéma d’un redresseur a pont mixte [3].


Pendant l’alternance positive, le thyristorT1 est amorcé, ce dernier entraine la conduction de la
diode D2 à ωt = α, ainsi la charge est connectée à l’entrée, ces derniers continuent à conduire
jusqu’à ωt = π +α, et ils se bloquent par l’amorçage de T2 et la conduction de D1 pendant
l’alternance négative. Le courant de charge est transféré de T1 et D2 vers T2 et D4, d’où la
continuité du courant [3].

24
Chapitre I Généralités

Figure.I.10 : Représentation graphique des tensions, de courant de la source et de la charge


(R, L) et la commande du redresseur mixte pour un angle de 10°.

Figure.I.11 : Représentation graphiques des tensions, des courants de la source et de la charge


(R, L) et la commande du redresseur mixte pour un angle de 90°.

25
Chapitre I Généralités

Figure.I.12 : Représentations graphique des tensions, des courants de source et de la charge


(R, L) et la commande d’un redresseur mixte pour un ongle de 120°.
L’intérêt du redresseur mixte réside dans le fait que la tension moyenne qu’on peut obtenir aux
bornes de la charge est relativement important en comparaison avec le redresseur tout thyristor.
On peut constater cet intérêt sur la figure (I.10) jusqu’à (I.12).

I.4.Réglage de la tension d’excitation


Les objectifs de la commande sont nombreux et très variés. Mais de manière générale, le
problème consiste toujours à calculer la fonction de transfert G(p) du régulateur.
Il est facile de régler la valeur de la tension induite dans un générateur. Il suffit de faire variée
l’intensité du courant d’excitation au moyen d’une résistance variable intercalée en série avec les
bobines excitatrices. Cette résistance variable porte le nom de rhéostat d’excitation. Il est
nécessaire de réguler la tension de sortie, en controlant la tension d’excitation au moyen d’un
régulateur [4].

26
Chapitre I Généralités

I.4.1. Les régulateurs


Le regulateur est un système permettant de générer l'action voulue à appliquer à l'entrée de l'organe
de commande afin de faire atteindre à la sortie du système à commander des objectifs définis en termes
de durrée et de la forme du régime transitoire ainsi que la valeur finale.
Il existe plusieurs types de régulateurs, il y a des régulateurs tout ou rien et d’autres a action
continue.les régulateurs tout ou rien ne disposent pas d’un signal de sortie continue, alors que
pour la sortiedes régulateurs a action continue il est prévus un signal continue (tension ou
courant) qui peut en permanence prendre toutes les valeurs intermédiaires entre une valeur
initiale et une valeur finale.
Dans notre cas, on a choisi un régulateur à action continue, c’est un PI : proportionnel intégral
figure (I.13). On a opté pour ce régulateur, car il présente beaucoup d’avantages; simplicité et
facilitée de dimensionnement [3].
L’equation de ce regulateur est :
𝐾𝑖
𝐶 (𝑝) = 𝐾𝑃 + (I.1)
𝑃

KP +
-

1

𝑃 Ki
+
-

Figure.I.13:Schéma bloc d’un régulateur proportionnel intégral PI [3].

I.4.2. Commande en boucle fermée et en boucle ouverte


On dit que le système de commande fonctionne en boucle ouverte figure (I.14), lorsqu'il ne
reçoit aucune information sur la sortie à commander. On dit qu'il fonctionne en boucle fermée
figure (I.15), lorsqu'il dispose d'une information sur la sortie à contrôler. Dans ce cas, il travaille
par comparaison entre la sortie à commander et la grandeur de référence à lui faire atteindre.

Figure.I.14 : Schema generale d’un système asseri lineaire en boucle ouverte [3].

27
Chapitre I Généralités

Figure.I.15 : Schéma général d'un système asservi linéaire en boucle fermée [3].
Pour contrôler, mesuréou modifie les signaux et les informations électriques on utilise des
composants électroniques qui sont assemblés sous forme de circuits parmi ces éléments on
distingue les microcontrôleurs.

I.4. Le microcontrôleur
C’estuncircuit programmable capable d’exécuter un programme et qui possède des circuits
d’interface intégrés avec le monde extérieur [6] figure (I.16).
Un microcontrôleur est un composant réunissant sur un seul et même silicium un
microprocesseur, divers dispositifs d'entrées/sorties et de contrôle d'interruptions ainsi que de la
mémoire, notamment pour stocker le programme d’application.

Figure.I.16 : Microcontrôleurs [6].

Il existe plusieurs familles de microcontrôleurs (Atmel,Micro-chip et Motorola) se


différenciant par la vitesse deleur processeur et par le nombre de périphériques qui les
composent. Toutes ces familles ont un point commun c’est de réunir tous les éléments essentiels
d’une structure à base de microprocesseur sur une même puce. Voici généralement ce que l’on
trouve à l’intérieur d’un microcontrôleur [6].

28
Chapitre I Généralités

Figure.I.17 : brochage du PIC16F871 [6].

 Un processeur (C.P.U.),
 Des bus,
 De la mémoire de donnée (RAM et EEPROM),
 De la mémoire programme (ROM, OTPROM, UVPROM ou EEPROM),
 Des interfaces parallèles pour la connexion des entrées / sorties,
 Des interfaces séries (synchrone ou asynchrone) pour le dialogue avec d’autresunités,
 Des timers pour générer ou mesurer des signaux avec une grande précisiontemporelle.

 Les avantages du microcontrôleur


L’utilisation des microcontrôleurs pour les circuits programmables à plusieurs pointsforts et
bien réels. Il suffit pour s’en persuader, d’examiner la spectaculaire évolutionde l’offre des
fabricants de circuits intégrés en ce domaine depuis quelques années.
Nous allons voir que le nombre d’entre eux découle du simple sens.
 Tout d’abord, un microcontrôleur intégré dans un seul et même boîtier ce
qui,avant nécessitait une dizaine d’éléments séparés. Il résulte donc une diminution
évidente de l’encombrement en matériel et du circuit imprimé.
 Cette intégration a aussi comme conséquence immédiate de simplifier le tracé du
circuit imprimé puisqu’il n’est plus nécessaire de véhiculer des bus d’adresses etde
données d’un composant à un autre.
 L’augmentation de la fiabilité du système, puisque, le nombre des composants
diminuant,le nombre des connexions composants/supports ou composants/circuits
imprimés diminue.

29
Chapitre I Généralités

 Réalisation des applications non réalisables avec d’autres composants.

 Les défauts des microcontrôleurs


Comme tout matériel le microcontrôleur a des défauts, et parmi ses de inconvénients on
site :
 Le microcontrôleur est souvent surdimensionné devant les besoins de
l’application.
 Investissement dans les outils de développement.
 Écrire les programmes, les tester et tester leurs mises en place sur le matériel qui
entoure le microcontrôleur.
 Incompatibilité possible des outils de développement pour des microcontrôleurs de
même marque.
I.5. Carte Arduino
Le système Arduino est une carte électronique basée autour d’un microcontrôleur et de
composante minimum pour réaliser des fonctions plus au moins évoluées bas coût, elle possède
une interface USB pour la programmée. C’est une plateforme open-source qui est basée sur une
simple carte à microcontrôleur de la famille AVR. C’est un environnement de
développementintègre pour écrire, compilé et transférer n’importe quel programme vers la carte
microcontrôleur [1].
 Les différentes cartes Arduino
Des cartes Arduino il en existe beaucoup, peut-être des centaines toutesdifférentes parmi eux :
- La carte Arduino UNO
Cette carte électronique figure (I.18) peut être autonome et fonctionner sans ordinateur :

Figure.I.18 : Carte Arduino UNO [8].

- La carte Arduino MEGA

30
Chapitre I Généralités

La carte Arduino méga figure (I.19), est une carte qui offre toute les fonctionnalités des
précédentes mais avec des options en plus ; on retrouve notamment un nombre d’entrées et de
sorties plus importante ainsi que plusieurs liaisons séries en revanche le prix est plus
élevée[1][8] [5].

Figure.I.19 : Carte Arduino MEGA [1]

 Les constitutions de la carte Arduino UNO


La carte Arduino UNO R3 figure (I.20)est une carte microcontrôleur basée sur l’Atmega328
du fabricant Atmel AVR.
Voyons quel sont ces point important, et a quoi ils servent [1]

Figure.I.20 : Presentation de la carte Arduino [9].


 Port USB : sert a la fois a l’alimentation et au transport des données.
 LED de teste connecté a D13.
 LED x2 activation Rx et Tx.
 Masse (GND).
 14 entrées/sorties numériques D0 a D13.
 Entrées Rx et sorties Tx, serie asynchrone utulisées par le port USB.

31
Chapitre I Généralités

 LED témoin d’alimentation.


 Bouton reste .
 Microcontroleur ATMEL.
 Entrées analogiques A0 a A5.
 Reprise alimentation externe Vin.
 Masse GND 0V x2 connecteurs.
 5V régulé/500mA, 3.3V régulé/50mA.
 Connecteur alimentation externe.

 Les bonnes raison de choisir Arduino


Il existe pourtant dans le commerce une multitude de plateforme qui permettent de faire la
même chose. Notamment les microcontrôleurs mais y a plus de raisons pour choisir la carte
Arduino [1] :
 Pas cher !
 Environnement de programmation clair et simple.
 Multiplateforme : tourne sous Windows, Macintosh et Linux.
 Nombreuses librairies disponibles avec diverses fonctions implémentées.
 Logiciel et matériel open source et extensible.
 Nombreux conseils, tutoriaux et exemples en ligne (forums, site perso
etc...).
 Existence de « shield » (boucliers en français) : ce sont des cartes
supplémentaires qui se connectent sur le module Arduino pour augmenter les
possibilités comme par exemple : afficheur graphique couleur, interface Ethernet,
GPS, etc...
Par sa simplicité d'utilisation, Arduino est utilisée dans beaucoup d'applications comme
l'électronique industrielle et embarquée, le modélisme, le domestique mais aussi dans des
domaines différents comme l'art contemporain ou le spectacle [1]
L’Arduino permet de programmer des circuits électroniques qui interagissent avec le milieu
qui les entoure. Connectés notamment à des capteurs sonores, thermiques, de mouvement, ces
circuits électroniques peu coûteux, dénommés microcontrôleurs, peuvent en retour générés des
images, actionner un bras articulé, envoyer des messages sur Internet, etc. Des dizaines de
milliers d'artistes, de designers, d'ingénieurs, de chercheurs, d'enseignants et même d'entreprises
l'utilisent pour réaliser des projets incroyables dans de multiples domaines:Prototypage rapide de
projets innovants utilisant l'électronique, Arduino facilitant l'expérimentation en amont de la
phase d'industrialisation;Production artisanale d'objets numériques et de machines-outils à
faiblecoût dans la perspective d'une culture d'appropriation technologique favorisant le bricolage
et la débrouille;Captation et analyse de données scientifiques (environnement, énergie, etc.) à des
fins éducatives, de recherche ou d'appropriation citoyenne;Spectacle vivant, grâce aux
nombreuses fonctions d'interaction offertes par Arduino, il est possible de créer des performances
de VJing, utiliser le mouvement des danseurs pour générer en temps réel des effets sonores et
visuels dans un spectacle;Installations d'arts numériques, Arduino permettant de réaliser des
œuvres d'art interagissant de manière autonome avec le public;Mode et design textile, plusieurs
stylistes et designers investissant ce domaine créatif en exploitant les possibilités offertes par
l'intégration de l'électronique notamment dans des vêtements ; Projets pédagogiquesà destination

32
Chapitre I Généralités

d'étudiants, de professionnels ou du grand public selon les porteurs de ces initiatives : écoles
supérieures, centres de formation spécialisée [5].
Pour notre étude on va choisir un Arduino au lieu d’un microcontrôleur, parce que ce dernier a
plus de défauts que d’avantages.

I.6. Conclusion
Dans ce chapitre, le principe des circuits électriques utilises pour l’excitation des alternateurs
sont présents. En suit, nous avonsparlé sur les systèmes d’excitation et les différents moyens de
réglage. Le but de ce chapitre est de fournir une base théorique utile pour l’interprétation des
résultats expérimentaux.

33
Chapitre II
Modélisation, Régulation et
Simulation

34
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

II.1. Introduction

On a vu dans le chapitre précédent l’étude des déférents moyens de réglage de la tension


d’excitation, ce qui nous a conduits à la deuxième partie de notre étude qui se divise en deux
parties, la première se focalisera sur la modélisation et le dimensionnement de la charge et du
convertisseur (redresseur), tandis que la seconde partie consiste à la simulation des systèmes
d’excitation.

II.2. Modélisation et Dimensionnement du système

La modélisation et le dimensionnement du système, consiste à étudier les différent composant qui


le constitue.

II.2.1. Modélisation du redresseur

L’alimentation du circuit d’excitation de l’alternateur a besoin d’une tension continue, pour


cela on utilise un convertisseur statique afin de redresser la tension du réseau.

Le redresseur est un pont mixte contenant deux thyristors et deux diodes, les diodes
conduisent si elles sont placées en direct tandis que les thyristors conduisent lorsqu’on les excite
avec un courant qu’on appelle courant de gâchette. Ces impulsions sont délivrées par un
générateur d’impulsion espacé d’un angle α qu’on appelle angle d’amorçage [3] [10].

On peut agir sur l’angle d’amorçage α selon la tension moyenne redressée qu’on veut obtenir.

La fonction de transfert du pont est du premier ordre de la forme :

Vs Gr
 (II.2)
Ve 1  Tp

Avec : T = α + τ

Néanmoins, il est à préciser que généralement, la constante de temps du convertisseur est


négligeable (2 à 3ms) dans une étude théorique [13]. Par conséquent, on assimile la fonction de
transfert du convertisseur a un gain pur note Gr. le diagramme fonctionnel du redresseur est
donne par la figure (II.1) [12].

35
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

Gr/(1+𝜏𝑟 𝑝)

FigureII.1 :Diagramme fonctionnel du convertisseur.

En régime permanant et en conduction continue la valeur moyenne de la tension de sortie 𝑢̅ est


imposée par la tension de commande.VS En effet, on a :

VS = u0 cosα (II.3)

Les chutes de tension internes sont considérées incluses dans celles de la charge. Le bloc de
commande appelé allumeur est un générateur d’impulsions, de commande des thyristors,
synchronisé sur le réseau à partir d’une tension continue de commande 𝑣𝑒 issue du régulateur
précédent.

36
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

Figure.II.2 : Commande linéaire (a) et cosinus (b) d’un redresseur[13].

Ve  A    (II.4)

Ve  A’ cos  (II.5)

Vs  u0 cos  Ve / A    (II.6)

u0Ve
Vs  (II.7)
A'

Dans le cas sinusoïdal on a « linéarisé » la caractéristique de transfert et on définira un gain


statique 𝐺0 par :

Ve
G0  (II.8)
A

𝐺0 : Constant quelle que soit 𝑣𝑒

Cette commande linéaire donc la fonction de transfert statique du convertisseur ce qui en fait
tout son intérêt. En régime dynamique, le système est bien évidemment échantillonné et non
linéaire. Cependant si l’on admet que le fonctionnement est continu, que les durées de
commutation des interrupteurs sont négligeables vis-à-vis de la période des tensions
d’alimentation, que les courants sont suffisamment lisses pour que leurs valeurs instantanées
restent proches des valeurs moyennes et que la bande passante de la régulation est faible vis-à-vis
de la fréquence de commande, alors le système peut encore être assimilé à un amplificateur de
gain 𝐺0 déterminé en régime permanant. Lorsque celui-ci n’est pas constant une linéarisation
autour du point de fonctionnement peut s’imposer comme dans le cas de la commande linéaire
précédente [10].

37
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

is-ref
Régulateur Redresseur Système d’excitation
 1 R p  G0 G0 ch is
GR   1   ch p
+  p  1 r p
-

Figure.II.3 : Schéma bloque du système à simuler.

Le gain et alors défini par :

Vs
G0  (II.9)
Ve

Vs  u0 sin   (II.10)

D’où :

u0
G0  sin (II.11)
A

Avec la commande linéaire

Ve   A. (II.12)

u0
D’où Gd  sin (II.13)
A

38
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

u0
Ce gain varie avec le point de fonctionnement entre les valeurs 0 et . Il faudra choisir une
A
valeur intermédiaire, ou la valeur maximale, pour fixer le correcteur en fonction de la plage de
tension utilisée effectivement. Dans le cas de la commande cosinus le problème n’existe pas
puisque la linéarisation est déjà opérée.

Cependant le système étant échantillonné, il existe un retard entre l’instant ou la tension


𝑣𝑒 varie et celui ou son effet se fait sentir. Ce retard est variable de 0 à Tq, période
Tq
d’ondulationde la tension de sortie du redresseur. On définit alors un retard moyen τ  ou τ
2
est une constante de temps statistique que l’on introduit dans la fonction de transfert, qui devient
alors :

G0
G s  (II.14)
1 r p

Redresseur
G0
1 r p

II.2.2. modélisation de la charge (R,L)

la charge utiliser dans notre étude est une charge (R, L), la variation du courant est donnee par
l’equation suivante

Ldi
Vs  t   Ri  t   (II.15)
dt

1
is  t   Vs  t   Ri  t  dt
L
(II.16)

is R L

VR VL
Vs

Figure.II.4 : Representasion du modele de la charge (R, L).

39
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

De la figure (II.2) on a :

Vs  VR VL (II.17)

Alors :

VL  Vs  VR

De l’equation de (II.16)et la figure (II.2):

1 1
is  t    V  VR  (II.18)
p L 

on a

VR  Ri  t 

on remplace 𝑉𝑅 dans l’equation (II. 29) on aurra :

1 1 
is  t   
p L
Vs  Ris  t   

Alors:

1 1 1 1
is  t   Vs  Ris  t 
pL pL

Donc:

1 1 1 1
is  t   Ris  t   Vs
pL pL

D’ou :

 11  11
is  t  1  R  Vs
 pL  pL

Cela implique :

40
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

1 1
is  t  pL
 (II.19)
Vs 1 1
1 R
pL

𝑃𝐿
On multiplie et en devise par :
𝑅

1
is  t 
 R (II.20)
Vs pL
1
R

De l’équation (II. 20) la fonction de transfert de la charge est comme suite :

G0 ch
Gch  p   (II.21)
 ch p  1

1 L
Tel que : G0 ch  et  ch 
R R

˜ is I
˜ Vs U
=

Figure.II.5 :Schéma bloc du system sans régulateur (convertisseur et charge)

II.2.1. Dimensionnement du régulateur PI

Lastructuregénéraled'unrégulateurproportionnelintégral,noté PI,estcomposéedelafonction
proportionnelleetdelafonctionintégralemisesenparallèle.Safonctiondetransfertestdonnée par
l’équation suivante :

Ki
C  p   KP 
p

Alors :

41
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

pK P  K i  1 
C  p   K 1   (II.22)
p  Tp 

Avec :

K  KP , T  K P / Ki

L'avantageprincipald'unrégulateurPI
estqu'ilannulel'erreurstatiquegrâceàlafonctionintégrale et non pas en utilisant les coefficients Kp et
Ki. En effet, il calcule la commande u(t) à injecter au système en intégrant la grandeur d'erreur
ε(t). Ainsi, le signal de commande augmente tant que le signal d'erreur est non nul, la commande
u(t) ne cesse de croître tant que l'erreur entre la sortie y(t) et la référence yref(t) n'est pas nulle [3].
La fonction de transfert de la boucle fermée est donnée par :

C  pG  p
G pf  p   (II.23)
1 C  pG  p

Alors :

  1 
 K 1    G  p 
 Tp  
Gbf  p    (II.24)
  1 
1   K 1    G  p 
  Tp  

Qui montre que le régulateur PI ajoute un zéro à la fonction de transfert en boucle fermée. Celui-
ci peut éventuellement être utilisé pour compenser un pôle de la fonction de transfert du système
à commander, simplifiantainsil'ordredutransfertenbouclefermée.Ilexistedoncdeuxméthodes pour
déterminer les paramètres Kp et Ki du régulateur [3].

1. La méthode par compensation de pôle: Cette méthode se déroule en deux étapes, elle
consiste, dans une première étape, à utiliser le zéro du régulateur (-Ki/Kp) pour compenser
un pôledusystèmeàcommander.Ellepermetainside simplifierl'ordredelafonctiondetransfert
en boucle ouverte. Cette compensation donne la première équation permettant de calculer
les deuxparamètres Kp et
Ki.Dansunesecondeétape,oncalculelafonctiondetransfertenboucle fermée, et on détermine
une seconde équation permettant de calculer le deuxième coefficient du régulateur [10].

42
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

2. La méthode par placement de pôle de la boucle fermée : Cette méthode consiste à


déterminer la fonction de transfert en boucle fermée directement [3]. Les deux paramètres
Kp et Ki
sontalorsdéterminésafind'imposerdeuxpôlesdudénominateurdelafonctiondetransfert de la
boucle fermée.

En boucle ouverte on a :

KP  Ki  G0
Gbo  p    p  (II.25)
p  K P  T  p  1/ T 

On impose :

Ki 1
 (II.26)
KP T

Alors la fonction devient :

K P G0
Gbo  p   (II.27)
Tp

Qui en boucle fermée donne :

K P G0
1
Gbf  p   T  (II.28)
p  P 0 1  Tbf p
K G
T

T
Avec : Tbf  la constante de temps de la boucle fermée.
K P G0

La constante de temps Tbf de la fonction de transfert en boucle fermée dépend du gain KP


T
du régulateur. Elle peut donc imposée arbitrairement. Si on impose Tbf  (α étant un nombre

réel positif quelconque), alors :

43
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

T T 
Tbf   ⇒ Kp  (II.29)
K pG0  G0

De l'équation (II.7), on déduit l’expression de 𝐾𝑖 donnée par :


Ki 
G0T

Finalement, les paramètres du régulateurs sont dans ce cas donnés par :


KP  (II.30)
G0


Ki  (II.31)
G0T

II.3. Simulation du système

Dans cette partie de notre travail on se focalisera sur la simulation de notre système et le résultat
quand va obtenir.

La figure (II.6) et la figure (II.8) représentent les schémas blocs de nôtre système à étudier,
qu’on va réaliser lors du chapitre suivant

 le schéma bloc de nôtre système sans le régulateur.

˜ is I
is
+
˜ Vs U
is-ref - =

Capteur

44
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

Figure.II.6 : Schéma bloc du système à étudier sans régulateur.

Figure.II.7: Représentation graphique du courant de charge et le courant de référence sans


régulateur.

La figure (II.7) represente le graphe du courant de charge et le courant de reference qu’on lui
impose.
On remarque dans cette figure que le courant de charge ne suit pas le courant de reference qu’on
lui a imposee.

 le schéma bloc de notre système à étudier avec un régulateur.

˜ is I
is
+ Commande ˜ Vs U
is-ref - Rapprochée
=

Capteu
r

Figure.II.8 :Schéma bloc du système à étudier avec régulateur.

45
Chapitre II Modélisation, Régulation et Simulation

Figure.II.9 : Représentation graphique du courant de charge et de référence avec régulateur.

La figure (II.9) represente le graphe du courant de charge et le courant de reference qu’on lui
impose avec regulateur. On remarque que le courant de charge suit le courant de reference qu’on
lui a imposee et cela est due au regulateur qu’on a ajouté.

II.4. Conclusion

Dans ce chapitre,nous avons présenté la modulisation et le dimensionement du redresseur mixte


double alternance. Nous avons également simuler ce dernier en variant le courant de reference de
la charge. Apres simulation du circuit de commande on a remaquer qu’il y a une defference entre
les deux circuits (avec et sans regulateur), on a pu constater aussi que si on insert un regulateur
on obtiendra le resultat voulu.

46
Chapitre III
Réalisation pratique et
résultats expérimentaux

48
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

III.1.Introduction

Dans ce chapitre, la commande d’un redresseur mixte sera présentée. Dans cette partie, ses
différentes cartes électroniques réalisées seront présentées (carte des momentsdu passage par zéro
et la carte du redresseur mixte).

III.2.Réalisation de la carte des passagespar zéro de la tension alternative

Le redresseur mixte utiliser pour alimenter le circuit d’excitation de l’alternateur est contrôlé
par des angles d’amorçages qui sont retardés pas la commande. Ce retard sert à faire varier la
tension moyenne aux bornes de la charge. Ce retard est imposé par la carte de commande qui
reçoit au préalable des signaux (de la carte électroniqueillustrée dans la figure …) indiquant le
passage par zéro de la tension d’alimentation (source de tension alternative).

Pour la carte de passage par zéro est une carte électronique, elle est utilisée dans le but de
visualiser les moments ou la tension alternative passe par zéro.

 Schéma et composants

Pour la réalisation de la carte des moments du passage à zéro, on a utiliséle circuit de la


figure(C.1) sur le Protus. (AnnexeC)

Les composants utilisés pour la carte des moments du passage à zéro de la tension
sont présentés dans la figure (C.1). (Annexe C)

 Développement et réalisation

Tous les composants précédents on les a utilisés sur le protus afind’aboutir au circuit
magnétique figure (C.3) qui a été développé au laboratoire de LATAGE (Annexe C).

Après avoirassemblait tous les composants électroniques sur le protus on a fini par avoir la carte
en 3Dde la figure(C.4) (Annexe C)

Les composants électroniques on les a soudés sur la carte au laboratoire de recherche


LATAGE de la faculté de Génie Electrique et d’Informatique qui se situe au département
d’ELECTROTHECNIQUE

49
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure.III.1: Photographie de la carte des passages par zéro de la tension alternative.

On a étudié la continuité de tout le circuit,Après avoir soudé tous les composants,et on a fait
les essais sur la carte de passage par zéro.Alors on a utilisé l’oscilloscope pour visualisé les
tensions des deux sorties de la carte et les tensions redressées au borne des deux diode
figure(III.2).

Jaune : La tension de la sortie A.

Bleu : La tension de la sortie B.

Rouge : La tension à la sortie de la diode D1.

Vert :La tension à la sortie de la diode D2.

50
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure.III.2 : Représentation graphique des signaux des sorties de la carte et les tensions au
borne des deux diodes sur l’oscilloscope.

Les tensions redressées sont mesurées aux bornes des diodes D1 et D2, elles servent à détecter
le passage à zéro de la tension alternative alimentant le redresseur de puissance (mixte).

Avant d’injecter ces signaux issus de la carte de passage par zéro, on a prévu des Opto-
coupleur pour protéger la carte Arduino.

51
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure.III.3 :Circuit suivi pour avoir les mêmes signaux sur l’Arduino.

On a utilisé un opto-coupleur afin d’avoir les mêmes signaux que ceux à la sortie de la carte des
passages par zéro, on les a placé comme le montre la figure (III.4).

5V
R1 D

4N35

M R1 m

Figure.III.4 : Le branchement de l’Opto-coupleur entre la carte du passage par zéro et l’Arduino.

52
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure.III.5 : Photographie de l’alimentation de la carte du passage par zéro.

Après avoir utilisé le programme qui suit sur le logiciel Arduino :

53
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Les signaux visualisés des deux entrés (D2 et D4) et les deux sorties (D3 et D5) de la figure.III.1
sont les suivants :

Jaune : La tension de l’entrée de l’Arduino D2.

Bleu : La tension de l.l’entrée de l’Arduino D4.

Rouge : La tension à la sortie A.

Vert :La tension à la sortie B.

Figure.III.6 : Les signaux d’entréeset sorties de l’Arduino.

On remarque que les signaux des deux sortie de la carte de passage par zéro A et B (jaune et
bleu) de la figure(III.2)sont les mêmes que les signaux des entrées de l’Arduino D2 et D4 (rouge
et vert). Grace aux deux Opto-coupleurs utilisés dans le circuit.

III.3.Réalisation de la carte du redresseur

Un redresseur également appelé convertisseur AC/DC, est distingué a alimenté une charge,
qui nécessite une tension ou un courant continue.

 Schémas et composants

Apresavoir réalisé la carte des passages par zéro, on passera àla carte du redresseur et pour la
réalisé on va utiliser le circuit suivant sur le protus :

Les composants utilisés pour le redresseur sont dans l’Annexe D.2.


54
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Pour avoir une tension inferieur ou égale à 2.5V, on a utilisé un diviseur de tension qui se
compose de deux résistances R6 et R7. Tandis que pour décaler la tension de 2.5V vers le haut
(car la carte Arduino ne peut pas tolérer la partie négative de notre signal et une tension
supérieureà 5V), on a utilisé R10, R11 et C1 plus le diviseur de tension figure(III.7).

Figure.III.7 :Circuit électrique du décalage de la tension d’entrée.

Afin de visualiser la tension d’entrer (qui a était réduite à 2.5 V et décaler) on branchera une
borne de l’oscilloscope vers la résistance R7et l’autre borne vers la masse.

Figure.III.8 : Représentation graphique de la tension d’entrée décalée.

55
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

On remarque que la tension d’entrée visualisée sur l’oscilloscope est décalée de 2,5V vers le haut
et cela est dû au diviseur de tension.

 Développement et réalisation du redresseur mixte

Tous les composants précédents on les a utilisé sur le protus afin d’aboutir au circuit électrique de
la figure(D.3) de l’annexe .D. qui a été développé au laboratoire de LATAGE.

Apres avoir assemblait tous les composants électroniques sur le protus on a fini par avoir la carte
en 3Dde la figure(D.4) de l’annexe D.

Figure.III.9 : Photographie de la carte du redresseur.

Après toutes les étapes qu’on a effectués pour la réalisation de la carte du redresseur mixte, on a
abouti à la carte de la figure(III.9).

56
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Excitation
Redresseur
is
ie

˜
Ve Vs
˜
=

Carte passage par zero


Arduino

Figure.III.10 :Circuit finale du branchement de tous les composants.

Pour brancher l’auto-coupleur entre l’Arduino et le redresseur, on a utilisé le branchement de la


figure(III.11).

S
R1 T1

4N35

M1 R1 M1

Figure.III.11 :Branchement de l’auto-coupleur entre l’Arduino et le redresseur.

57
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

Figure.III.12 : Photographie réel du circuit finale de commande du redresseur.

On autilisé le même programme l’Arduino que celui utiliser dans l’essai précédant. Et pour
visualiser les deux signaux aux bornes des deux thyristors de la figure(III.10).

Les signaux illustrés en figure (III.13), représentent les signaux imposés à l’entrée des drivers des
thyristors (MOC 3021).

Figure.III.13 :Les signaux qui traverse les deux thyristors.

On remarque que les deux signaux qui sont imposer à l’entrée des drivers deux thyristors (U1 et
U2) de la figure(III.13) sont les mêmes que les signaux aux deux sorties de l’Arduino de la
figure(III.6).

58
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux

III.4. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons pu réaliser les différentes cartes (carte de passage par zéro et la
carte du redresseur). Nous avons aussi fait les différentes expériences sur ces dernières les cartes
électronique).

Nous avons également testé les différentes cartes et vérifié les signaux d’entrée (passage par
zéro) et ceux de sortie (commande des thyristors).

59
Conclusion générale

60
Conclusion générale

L’objectif principal de ce projet de fin d’étude était l’étude, simulation et conception d’un
redresseur mixte pour contrôler la tension d’excitation d’un alternateur de petite et moyen
puissance. Pour ce faire, ce mémoire a été subdivise en trois chapitre en plus de l’introduction
et conclusion générale.

Dans le premier chapitre des généralités sur le principe et l’intérêt du réglage de la tension
d’excitation son exposé.

Le deuxième chapitre a été consacré à la modélisation, dimensionnement et à la simulation


de system d’excitation.

Le troisième chapitre est dédié à la réalisation de redresseur mixte ainsi que la commande a
ce dernier.

Dans ce modeste travail, nous avons réaliser un redresseur à thyristor (mixte) pour une
régulation de la tension d’excitation d’un alternateur de petite puissance. Effectivement, nous
avons réalisé l’essentiel de ce travail en particulier le circuit de puissance, le circuit de
commande et le programme, qui est aussi de gérer la régulation du courant d’excitation. Nous
avons également effectue des essais sur les différentes cartes réaliser.

Ce travail peut être persévéré dans son volet régulation en dimensionnant le régulateur des
courant d’excitation ainsi son implémentation sur la carte Arduino.

61
Références
Bibliographiques

62
[1] S .BELKAD. Al F .HETTAL septembre 2015, mémoire de fin d’études: Imtementation
d’algorithmes DSP sur la carte Arduino pour un signal ECG, S

[2] KH .OURAMDANE mai 2015. Mémoire présenté à l’école de génie de l’université du


Québec : Modélisation et optimisation du système d’excitation du groupe turbo-alternateur de
la simulation analogique d’Hydro-Québec.

[3] R .MENSOURI. Cours sur les systèmes Asservis linéaires continus.

[4] AM .BARAKAT novembre 2011. Thèse de Docteur de l’université de Poitiers :


contribution a l’amélioration de la régulation de tension des générateurs synchrone nouvelle
structures d’excitations associées à des loi de commande ∞.

[5] D.BOURSLIA. Al. M.SAYAD septembre 2015. Mémoire de fin d’étude de master
professionnel étude et réalisation d’un suiveur de soleil à base d’une carte Arduino
Mega ? UMMTO.

[6] JUILLOT GUILLAUME 2 septembre 2003 : la programmation des ATMEL AVR.

[7] B.ABDELKRIME. Al. H. GUEZOULI octobre 2014. Mémoire de master: étude et


réalisation d’une carte de commande à base d’un microcontrôleur PIC 16F877 pour ponts
redresseurs triphasés a thyristors. Université Abou-Bekr Belkaid Tlemcen.

[8] SINON LONDRAULT (ESKINON) : arduino : premiers pas en informatique embarqué.


Edition de 19 juin 2014.

[9] Novembre 2006 : Initiation à la mise en œuvre matérielle et logicielle de l’arduino « atelier
Arduino ».

[10] S.OURABIA al F.TAMINE 1993. Mémoire de fin d’études : étude théorique et


expérimentale d’un système de commande d’un moteur à courant continu. Université Mouloud
Maamri Tizi-Ouzou.

[11] P.Kundur. "Power System Stability and Control", New York: McGraw-Hill

63
Inc., 1994.

[12] Haj agos, L.M; Basler, M.J. "Recommended practice for excitation system
Models for power system stability studies". Changes to IEEE 421.5 Power
Engineering Society General Meeting 2005 IEEE.

[13]

64
Annexes

65
ANNEXES

Annexe A :

Figure A.1 : Circuit utiliser pour simuler notre système global sans régulateur (sur le Matlab).

66
ANNEXES

Figure A.2 : Circuit du redresseur tout thyristor sur le Matlab.

Figure A.3 : Circuit du redresseur mixte sur le Matlab.

67
ANNEXES

Annexe B :

Figure B : Circuit utiliser pour simuler notre système global avec régulateur (sur le Matlab).

68
ANNEXES

Annexe C

Figure C.1 : Circuit électrique de la carte de passage par zéro sur le Protus.

69
ANNEXES

Annexe C.2 :
R1 = R2 = 2.2 KΩ.

R3 = R4 = 1 KΩ.

R5 =R6 = 2.2 KΩ.

R7 = R8 = 10 KΩ.

R9 = R10 = 1.2 KΩ.

D1, D2, D3 et D4 sont des diodes 1N4001.

Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des transistors BC548.

C1 et C2 sont des condensateurs électroniques.

Un transformateur abaisseur 220V/18V.

Les bornés J1, J2, J3, J4, J5 et J6 sont pour le transformateur.

Les bornés PHP et NP sont pour la tension d’entrée.

Les bornés PHS et NS sont pour le secondaire du transformateur.

Le borné M pour la masse.

Les bornés A et B pour les sorties.

VDD est pour la tension continue de 5V.

70
ANNEXES

Figure C.3 : Circuit magnétique de la carte de passage par zéro sur le Protus.

Figure C.4 : Visualisation de la carte de passage par zéro en 3D sur le Protus.

71
ANNEXES

Annexe D

Figure D.1: Circuit électrique de la carte du redresseur sur le Protus.

72
ANNEXES

Annexe D.2 :

R1 = R2 = 0.33 KΩ

R3 = R4= 2.2 KΩ

R5 = R16 = 0.1 Ω

R6 = 100 KΩ

R7 = R9 = R12 = R13 = R14 = 1 KΩ

R8 = 50 Ω

R10 = R11 = 470 KΩ

C1 = 10 μF

D1 et D2 : sont des diodes 1N5408.

U1 et U2 : Sont des thyristors T107D1.

U3 et U4 : Sont des drivers MOC3021.

U5 : c’est un amplificateur LM741.

Q1 et Q2 : Sont des transistors BC548.

Q3, Q4 et Q5 : Sont des transistors 2N390

73
ANNEXES

Figure D.3 : Le circuit magnétique du redresseur sur le Protus.

Figure D.4 : Visualisation du redresseur en 3D sur le Protus.

74
Résumé

Résumé

Les générateurs synchrones (alternateurs) sont les machines les plus utilisées pour la
génération de l’énergie électrique, aussi bien pour des réseaux de grandes puissances
interconnectés que pour les réseaux autonomes des systèmes embarqués ou de secours.
Aujourd’hui, les utilisateurs de ces machines sont de plus en plus exigeant sur les
performances dynamiques lors des perturbations des réseaux ou lors des variations de charge.
Pour cela, les constructeurs ne cessent d’améliorer ces machines en intervenant sur les
paramètres de conception (géométrie des pièces polaires, des amortisseurs, etc.) et aussi sur le
système d’excitation. Ce dernier à très peu évolué depuis de nombreuses années sauf l’apport
des régulateurs numériques à base de microcontrôleurs qui se sont contentés d’apporter
essentiellement une souplesse sur le réglage du correcteur mais pas une révolution sur les
performances dynamiques. Pour franchir une étape dans l’amélioration de ces régimes
dynamiques, il est nécessaire de rechercher de nouvelles solutions sur les structures
d’excitation et dans les lois de commande. Ces deux éléments ont une influence importante
sur le comportement dynamique d’un alternateur.

Notre travail consiste à réaliser un redresseur à thyristor (mixte) pour une régulation de la
tension d’excitation d’un alternateur de petite puissance. Effectivement, nous avons réalisé
l’essentiel de ce travail en particulier le circuit de puissance, le circuit de commande et le
programme, qui est aussi de gérer la régulation du courant d’excitation. Nous avons
également effectue des essais sur les différentes cartes réaliser.

Mots clé: Excitation des alternateurs, redresseur, régulateur, Arduino, logiciel Protus.

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