2 Méthodologie de L
2 Méthodologie de L
2 Méthodologie de L
II2 Le questionnaire :
Notre enquête est réalisée par questionnaire. C’est
un outil de collecte de données primaires
bien adapté aux recherches quantitatives puisqu’il
permet de traiter de grands échantillons et
d’établir des relations statistiques ou des
comparaisons chiffrées (Thiétart et coll, 1999).
II-2-1 Organisation du
questionnaire :
L’organisation du questionnaire doit être bien
soignée afin de faciliter son administration. Le
questionnaire de notre recherche est structuré en
trois principales parties : • L’introduction du
questionnaire • Le corps du questionnaire •
L’identification de l’entreprise
II-2-1-1 L’introduction du questionnaire :
Nous avons envoyé avec le questionnaire une lettre
d’accompagnement (Annexe 2.A). Elle
sert d’introduction, et définit le thème de notre
recherche ainsi que l’objectif. Elle comprend
également des indications relatives au remplissage
du questionnaire et insiste sur l’anonymat
des réponses.
II-2-1-2 Le corps du questionnaire : La dynamique
du capital
immatériel :
Cette partie est divisée en différents blocs de
questions représentant chacun une variable
latente à identifier. (Annexe 2.B)
II-2-1-3 L’identification de l’entreprise :
Cette partie représente les questions relatives à
l’identification de l’entreprise en termes de
raison sociale, effectifs, adhésion au programme de
mise à niveau, qualité du répondant.
II-2-2 Choix de l’échelle :
L’échelle de Likert à 5 options est préconisée dans
notre cas pour affecter des scores à chaque
indicateur représentant une variable latente. Les
répondants donnent leur opinion sur les
propositions tout à fait d’accord à pas du tout
d’accord pour les trois variables explicatives.
Pour les trois autres variables, les répondants
doivent donner leur opinion sur le degré
d’importance des différentes notions dans leurs
entreprises de faible à élevé.
II-2-3 le pré-test du
questionnaire :
Pour évaluer la formulation des questions, le
questionnaire a été pré-testé dans un premier
temps auprès d’une trentaine d’étudiants de master
en gestion qui l’ont rempli sans manifester
de difficultés particulières.
II3 Mode d’administration du questionnaire :
La difficulté qui se pose dans notre cas est le
nombre élevé d’entreprises de notre échantillon.
La méthode des équations structurelles est souvent
utilisée en gestion surtout en marketing et
en GRH. Le nombre de questionnaires remplis est
très important : en marketing on a recours à
cette méthode pour l’analyse des comportements et
des attitudes des consommateurs et en
GRH l’analyse consiste dans le comportement des
employés et par conséquent la collecte de
données est assez simple à réaliser.
Dans notre cas, nous avons besoin d’un nombre
important de dirigeants d’entreprises
dispersées sur tout le territoire tunisien, ce qui
n’est pas toujours facile vu la disponibilité des
dirigeants et les contraintes de distance et
d’emplacement des entreprises de notre population
mère.
Nous optons pour le choix de la voie postale pour
l’envoie des questionnaires. La particularité
de ce mode d’administration réside dans le fait
qu’il est autoadministré par les sujets sollicités
et il élimine la contrainte d’emplacement des
entreprises.
Même si les entreprises tunisiennes ont acquis une
certaine expérience avec l’internet, le
recours à ce moyen reste toujours peu utilisé par le
personnel et nous manquons d’information
sur les adresses mails des différentes entreprises
figurant dans la liste donnée par le bureau de
mise à niveau.
L’administration du questionnaire a été donc
réalisée au début par voie postale ; pour cela
nous avons envoyé 300 lettres contenant les
questionnaires aux différents dirigeants des
entreprises de notre échantillon. Nous avons inséré
dans chaque envoie une lettre
d’accompagnement afin d’expliquer la nature de
l’enquête ainsi qu’une enveloppe affranchie
portant notre adresse permettant aux répondants de
remplir le questionnaire et de l’envoyer
sans subir de charges supplémentaires.
Le problème qui s’est posé est que le taux de
réponses est faible (28%) : le nombre de
questionnaires reçus et valides est de 84 seulement
après le premier envoi et deux relances.
Nous n’avons pas atteint le seuil de 100 que nous
attendons au début. Pour cette raison, nous
avons terminé l’enquête par le face à face. Ce qui
n’était pas aussi facile car il est parfois
impossible de rencontrer le dirigeant et lui donner
le questionnaire. Nous le laissons auprès
des secrétaires au même parfois au bureau d’ordre
et nous faisons le va et vient pour le
récupérer. En fin de compte nous avons pu
collecter en totalité 144 réponses.
Section III : Présentation des analyses de
données :
Dans cette section, nous présentons les différentes
analyses à effectuer dans la suite de notre
travail. Après avoir défini les outils statistiques que
nous utilisons, nous traitons en premier
lieu l’analyse en composantes principales (ACP)
comme outil exploratoire des données et un
instrument de purification des différents
indicateurs de mesure. Puis, nous traitons l’analyse
factorielle confirmatoire pour vérifier et valider
notre modèle. Enfin, les tests des relations des
différentes variables du modèle global sont
analysés.
III1 Choix des outils de traitement statistique :
Les différents traitements statistiques effectués
dans notre recherche sont réalisés par deux
logiciels SPSS (version 15.0) et AMOS (version
7.0).
SPSS est un logiciel statistique de gestion et
d’analyse de donnée. Il est convivial et souple
dans l’exécution des différents traitements
statistiques. Nous utilisons ce logiciel au niveau de
notre première analyse en composantes principales
ACP.
Le travail par SPSS est complété par un deuxième
logiciel AMOS qui sert pour l’analyse
factorielle confirmatoire AFC ainsi qu’aux
différents tests de relations entre les différentes
variables du modèle. Il est aussi un logiciel
convivial et simple à utiliser car il se base sur une
analyse graphique qui permet de spécifier le
modèle et les relations entre les indicateurs
II. Méthodologie
Cette étude qualitative a pour objectif de proposer
des éléments de réponse de
manière raisonnée et raisonnable à la
problématique de l’écart existant entre la valeur
comptable et la valeur boursière des entreprises, et
d’explorer si certains indicateurs de
performance non-financiers permettent d’expliquer
cet écart. La question de la valorisation
du capital immatériel constitue le fil conducteur de
ce travail.
Pour se faire, les avis de plusieurs professionnels
ont été récoltés via un questionnaire. Celuici a été
construit sur base du cadre théorique et des
hypothèses posées. Les résultats de ce
questionnaire combiné à l’analyse d’informations
publiées par cinq sociétés permettront de
dégager des propositions de solution.
1. Administration du questionnaire
Le but du questionnaire est de recueillir les
opinions de spécialistes actifs dans la
valorisation d’entreprises.
Les cibles du questionnaire ont donc
principalement été les analystes financiers, les
gestionnaires de fonds, les consultants spécialisés
en finance mais aussi les CEO/CFO de
grandes sociétés cotées en bourse. Pour atteindre
ces cibles, le questionnaire a été envoyé à
une centaine d’entreprises.
Au travers de ce questionnaire, nous avons voulu
tester de manière indirecte les hypothèses
de départ afin de confirmer ou d’infirmer, dans un
premier temps, ce qui est ressorti de la
revue de littérature et dans un second temps
d’orienter la recherche de solutions.
2. Description du questionnaire
Le questionnaire est divisé en trois parties.
La première partie tente de déterminer si les états
financiers sont la source majeure
d’informations dans le cadre d’une valorisation. La
seconde partie chercher à définir si des
informations ou indicateurs non-financiers sont
utilisés pour évaluer des entreprises. Et la
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troisième partie demande aux répondants d’évaluer
la communication des entreprises de
façon plus générale (ses raisons, ses freins, son
contenu, etc.). Les questions sont ordonnées
de façon à ce que les experts interrogés se
positionnent d’abord sur la pertinence des
informations qui sont utilisées, ensuite sur l’utilité
d’éléments non-financiers existants et enfin
sur des composants nécessaires à mettre en place
pour améliorer la communication sur les
actifs intangibles.
Les répondants ont généralement le choix entre
plusieurs réponses (« tout à fait d’accord »,
« partiellement d’accord » et « pas d’accord ») afin
qu’ils puissent nuancer leur opinion et ne
peuvent choisir qu’une seule proposition de
réponses par question. Dans certains cas
cependant, plusieurs options peuvent être choisies.
Deux questions ouvertes sont également
posées afin que les professionnels puissent
davantage étayer leur choix de réponse.
Finalement, pour chaque question, il est demandé
de répondre selon qu’on soit dans le cas
de figure des entreprises de n’importe quel secteur
ou du secteur des biotechnologies.
3. Description de la méthode de recherche
En plus du questionnaire, nous avons analysé les
informations extra-financières
communiquées par cinq entreprises du secteur des
biotechnologies, spécialisées dans le
domaine médical, afin de dégager les indicateurs
de performance non-financiers ou le type
d’informations non-financières qui sont fournis.
Autrement dit, il s’agit de voir dans quelle
mesure les démarches et initiatives prises par ces
entreprises, quant à la nature des
informations divulguées sur leurs immatériels, ont
permis de mieux les valoriser aussi bien du
point de vue des marchés que du point de vue
purement comptable.
Les données relatives au « Cours sur Actif Net »
(Price-to-Book ratio) ont été récoltées via
Bloomberg. Les « Cours sur Actif Net » sont ceux
du 31 janvier 2018, c’est-à-dire après que les
informations financières et non-financières aient
été publiées pour l’année 2017.
4. Description des répondants
Sur l’ensemble des questionnaires qui ont été
envoyés, 18 personnes y ont répondu. Ces
18 personnes sont composées de : 2 auditeurs, 1
responsable des finances et des opérations,
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3 consultants, 4 analystes, 1 contrôleur de gestion,
1 directeur, 1 risk manager, 1 portfolio
manager et le restant des personnes qui n’ont pas
indiqué leur fonction. Davantage de
précisions sur ces répondants sont données en
annexe.
Sur ces 18 personnes, les réponses de 12 d’entre-
elles ont été retenues, les autres n’étant pas
considérées comme exploitables et pertinentes
dans le cadre de cette étude.