Franck Kvaskoff - Et Je Le Vois S Accomplir, 51p

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FRANCK 

KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 

 
 
 
Et je le vois 
 
s’accomplir 
 

 
 
 
 
 
 
Franck Kvaskoff 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 

Copyright © 2013  ‐ 2020 Franck Kvaskoff 
 
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Première publication en 2013. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 

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 La Sainte Cène 
 
 Le Jeûne 
 
 Le vrai visage de satan 
 
 Les « Que » de la Bible 
 
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 Le Saint Esprit 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 

 
BIOGRAPHIE 
 
 
 
Franck est devenu chrétien né de nouveau en 1986 à Brisbane en Australie à l’âge de 22 ans. 
C’est en 2006 dans le sud de la France que Dieu lui a fait part de Son désir de l’utiliser pour 
répandre Son Évangile. Franck commence alors à étudier sérieusement la Bible, et à écrire 
ses premières études bibliques. Ce n’est que 7 années plus tard qu’il crée le ministère The 
Real Good News en Australie ainsi que La Vraie Bonne Nouvelle en France, après avoir reçu 
une solide formation avec le Saint Esprit. 
Franck ne se considère pas comme un écrivain, mais simplement comme un chrétien qui 
raconte ce qu’il vit dans sa vie personnelle. Ses livres sous formes d’études bibliques sont 
bien souvent agrémentés d’anecdotes de sa vie où il n’hésite pas à révéler ses erreurs de 
parcours ; on y découvre également parfois des situations avec sa famille. C’est une 
personne qui met une emphase importante sur le fait d’aimer son prochain. C’est pourquoi 
Franck aime prier pour guérir les malades, mais également enseigner les gens afin de les 
aider à entrer dans une autonomie en Jésus. Son but principal est de voir une Église qui 
utilise tout ce que Dieu lui a donné, mais également de voir le plus de monde possible 
passer par la nouvelle naissance. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 

C ombien de chrétiens aujourd’hui peuvent dire qu’ils voient les choses 
s’accomplir dans leurs vies lorsqu’ils prient? 
 
Je vois malheureusement plus de personnes qui prient pour les mêmes choses 
sans avoir  de  résultat que  le  contraire.  Pourtant ce  n’est  pas  ainsi que Dieu 
a  prévu les choses pour ses enfants. 
La plupart du temps c’est à cause d’un manque de connaissance que l’on ne 
voit  pas  les  choses  s’accomplir  dans  nos  vies.  Il  y  a  néanmoins  d’autres 
paramètres  qui entrent également en jeux. 
 
Dans cette  étude vous allez  pouvoir apprendre  et comprendre ce  que vous 
devez  modifier  afin  de  voir  vos  prières  s’accomplir,  et  cela  dans  tous  les 
domaines  de  votre  vie.  Vous  apprendrez  également  que  voir  les  choses 
s’accomplir  est  plus  un  mode  de  vie,  plutôt  qu’une  méthode  à  mettre  en 
place. En entrant dans ce  mode de vie avec Dieu, vous allez cette fois voir les 
choses pour lesquelles vous  priez, s’accomplir. 
 
Lorsque  l’on  fait  un  constat  négatif  ou  qui  n’est  pas  satisfaisant  dans  sa 
vie  personnelle, la règle est la suivante : 
 
 « Si je veux changer mon résultat, je vois changer ma manière de faire, 
et  si  je  veux  changer  ma  manière  de  faire,  alors  je  dois  changer  ma 
manière de penser ». 
 
Je vois beaucoup de gens qui ont les mêmes résultats depuis de nombreuses 
années parfois. Semaine après semaine, mois après mois, année après année, 
ils vivent  dans  la  même  déception,  la  même  frustration  parfois,  parce  que 
le  résultat ne change pas. Le problème vient du fait que ces mêmes personnes 
ne  changent pas leur manière de faire, ni leur panière de penser, et c’est pour 
cela  que les choses ne changent pas dans leurs vies. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Cela peut paraitre simple et évident, mais beaucoup de chrétiens sont dans ce 
cas. 
Si  vous  avez  une  certaine  manière  de  penser  en  ce  qui  concerne 
l’accomplissement de vos prières, et que vous n’avez pas de résultat depuis des 
années, vous devez changer votre manière de penser et par effet, votre manière 
de faire et de parler changeront aussi. Si vous écoutez certains enseignements, 
que vous les mettez bien en pratique depuis des années, et que rien ne se passe 
de bien concluant en termes de résultat dans l’accomplissement de vos prières, 
vous devez changer les enseignements que vous écoutez, car manifestement ils 
ne sont pas bons. 
Cela peut paraitre un peu radical. Oui je vous le confirme, c’est tout à fait radical ! 
Comprenez  que  nous  ne  sommes  pas  dans  une  religion  censée,  simplement 
améliorer notre quotidien. Nous sommes là pour comprendre qui nous sommes, 
connaitre notre potentiel, savoir l’utiliser, et voir son aboutissement. 
 
Ceci  n’a  rien  d’une  plaisanterie.  Comme  nous  le  disions  plus  haut,  c’est  une 
manière  de  vivre.  C’est  la  manière  de  vivre  que  Dieu  a conçu  pour  nous.  Il  l’a 
pensée dans toute sa perfection, puis lorsque Jésus a quitté le ciel pour venir sur 
terre, il est venu avec la vie que Dieu a prévu pour nous afin de l’offrir à ceux qui 
voudront l’adopter. 
 
 
J’ai souvent remarqué que les choses les plus populaires chez les chrétiens sont 
celles  qui  apportent  un  bénéfice  pour  soi.  On  le  voit  très  facilement  dans  les 
livres, les divers enseignements, les réseaux sociaux, dvd, etc. Il y a toujours un 
énorme engouement, du moment  qu’il  y a quelque chose  à  recevoir pour  soi‐ 
même comme un bon travail, des finances, un conjoint, etc... Tous ces sujets sont 
très populaires chez les chrétiens. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, 
pas du tout. Je pense simplement que les choses ont besoin d’être remises en 
bon ordre. 
 
Lorsque par contre, on propose des sujet comme : aider son prochain, parler de 
la bonne nouvelle de Christ, étudier la Bible, etc… alors, l’engouement retombe 
comme un soufflet au fromage. 
 
Ce  qui  me  frappe  le  plus  c’est  dans  les  librairies  chrétiennes.  En  Australie,  on 
trouve  de  grandes  librairies  de  plusieurs  centaines  de  mètres  carrés,  avec  des 
rayons de toutes sortes, des livres sur presque tous les sujets. Il y a même parfois 
un petit restaurant dans le magasin pour s’assoir et lire ou parler entre amis. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
C’est pratiquement toujours le même schéma, le rayon des Bibles par exemple 
est sur seulement 2 ou 3% du magasin. Les livres d’études de la Bible sont sur 
environ  8  ou  10%  de  la  totalité  des  offres  littéraires.  Par  contre  tout  le  reste, 
c’est‐à‐dire plus de 80% des livres ne sont que des titres qui promettent de nous 
aider à atteindre tel ou tel but dans notre vie, et qui vont améliorer notre vie. 
 
Sur les réseaux sociaux, on constate la même popularité pour les slogans  comme 
: « Dieu va  te donner ceci ou cela » ou « Tu vas recevoir  une  bénédiction » ou 
encore « Tes problèmes vont être terminés ». 
Je ne suis pas du tout contre ces choses ou ce genre de thèmes, mais il doit y 
avoir un équilibre. 
 
Ne  vous  méprenez  pas,  toutes  ces  choses  sont  bonnes  car  Dieu  nous  les  a 
données : la bénédiction dans tous les domaines, un bon travail, le meilleur des 
conjoints,  nos  besoins  essentiels  pourvus.  Mais  il  faut  que  tout  soit  au  même 
niveau.  Notre  engouement  doit  être  du  même  niveau  quel  que  soit  le  sujet 
biblique, qu’il concerne notre propre vie ou celle des autres que nous pouvons 
aider. Nous devons aimer les autres autant que nous nous aimons nous‐mêmes. 
Nous reviendrons sur ce point un peu plus tard. 
 
Lorsque  Dieu  me  donne,  c’est  bien  sûr  pour  moi  en  premier,  mais  je  dois 
également partager de ce que j’ai reçu. 
Combien de Chrétiens nés de nouveau ne parlent pratiquement jamais de Jésus 
autour d’eux ? 
 
Une grande majorité malheureusement ! 
 
Combien de Chrétiens ayant reçu une guérison par la prière, prient à leur tour 
pour les autres ou manifestent le désir d’apprendre à prier pour les autres ? 
 
Bien peu malheureusement ! 
 
Il  serait  très  facile  de  trouver  d’autres  exemples  qui  montrent  que  peu  de 
chrétiens partagent de ce qu’ils ont reçu. 
 
Ce qu’il faut retenir de cela c’est que Dieu nous a donné, certes pour nos propres 
vies, mais nous devons également donner aux autres. Je ne parle pas du tout ici 
de donation financière, mais simplement de continuer à laisser couler le flot que 
l’on reçoit de Dieu dans nos vies. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Beaucoup trop de chrétiens ont des attitudes égoïstes. Cela démontre que l’on 
n’a pas bien compris l’amour que Dieu a pour nous. 
 
Certains pourront me dire : « Franck, comprendre l’amour que Dieu a pour moi 
n’a rien à voir avec le fait d’être généreux avec les autres ». 
 
C’est  pourtant  la  première  étape  pour  voir  les  choses  s’accomplir  dans  sa  vie. 
Sans  cela,  je  ne  peux  aucunement  donner  d’une  manière  efficace  aux  autres. 
C’est parce que je vais comprendre, connaitre et expérimenter l’amour que Dieu 
a pour moi que je vais pouvoir aimer efficacement les autres. Je dois apprendre 
à laisser Dieu m’aimer. 
 
1 Jean 4:19  (BFC) Quant à nous, nous aimons parce que Dieu nous a aimés le 
premier. 
 
Jean nous dit ici que c’est parce que nous avons connu l’amour que Dieu a pour 
nous que nous pouvons aimer en retour. 
Non  seulement  aimer  Dieu  en  retour,  mais  également  aimer  les  autres.  Cela 
revient à dire que je ne peux pas donner ce que je n’ai pas reçu auparavant. 
Pour comprendre l’amour que Dieu a pour moi, je vais devoir savoir ce qu’il a fait 
de moi, mais également ce qu’il a fait pour moi. 
 
On a l’habitude en tant que chrétien d’entendre plus ou moins les mêmes choses 
à ce sujet. À force de les entendre, cela devient une douce musique à laquelle je 
ne prête presque plus attention. La plupart de ces phrases se résument en ceci : 
« Jésus est mort sur la croix pour toi » ou « C’est par son sang que tes péchés sont 
pardonnés », et encore « Dieu a donné son Fils unique pour toi ». 
Nous  avons  tous  entendu  ce  genre  de  phrases  pendant  des  années,  mais 
malheureusement elles ne produisent pas l’effet attendu, car il est bien rare de 
trouver une personne qui enseigne ces choses un peu plus en profondeur. 
 
Oui bien sûr que Jésus est mort pour mes péchés, bien sûr que c’est parce que 
son sang a été versé que mes péchés sont pardonnés. Mais le fait de s’arrêter là 
va considérablement réduire les choses à leur plus simple expression. 
Si je venais vers vous, et que je vous propose d’acheter pour €150, un téléphone 
mobile qui a une valeur de 100€, est‐ce que vous l’achèteriez ? 
 
De toute évidence non bien sûr. 

Pourquoi ? 

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ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Tout simplement parce que vous ne voudriez pas payer une chose pour un prix 
qui  est  au‐dessus  de  sa  valeur.  Eh  bien,  pensez‐vous  que  Dieu  est  moins 
intelligent qu’un être humain ? Bien sûr que non, cela tombe sous le sens. Alors 
pensez‐vous que Dieu aurait payé un prix « surévalué » pour notre rachat ? La 
réponse est là aussi : Non bien sûr ! Il a dû payer avec la vie de son fils. 
 
Si nous avançons un peu plus profondément nous pouvons nous apercevoir 
que Jésus est la Parole de Dieu. 
 
Jean 1 : 1‐5 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la 
Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été 
faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, 
et  la  vie  était  la  lumière  des  hommes.  La  lumière  luit  dans  les  ténèbres,  et  les 
ténèbres ne l’ont point reçue. 
 
Cette parole est Jésus. Lorsqu’il était sur terre, Jésus a pu dire qu’il était Dieu. Il 
est venu en tant que Fils car il était dans un corps humain, mais en même temps, 
Jésus est Dieu, il le dit lui‐même. 
 
Jean 14:10 Ne crois‐tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les 
paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi‐même ; et le Père qui demeure en 
moi, c’est lui qui fait les œuvres. 
 
Jean 10 :30 Moi et le père nous sommes un. 
 
Si Jésus est Dieu, alors Dieu a donné sa propre vie pour racheter les humains de 
la perdition dans laquelle ils étaient. 
Dieu a donné Sa vie, et beaucoup de souffrances pour moi. 
 
Souvenez‐vous de notre exemple : pensez‐vous que Dieu aurait payé un prix trop 
élevé pour vous ? 
Est‐ce que vous commencez maintenant à réaliser, à comprendre combien Dieu 
vous aime ? 
S’il a payé mon rachat de Sa propre personne, mais alors qu’elle est ma valeur ? 
Dieu ne m’a pas racheté pour un prix trop élevé, non pas du tout, il a payé le 
juste  prix  pour  moi.  Ma  vie  a  donc  autant  de  valeur  que  celle  de  Dieu.  Nous 
sommes  à  bien  des  années  lumières  de  pouvoir  nous  douter  de  la  valeur  que 
nous avons aux yeux de Dieu. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Si  vous  posiez  cette  question  à  10  chrétiens :  « D’après  toi,  que  représente  la 
croix, qu’est‐ce qu’elle fait ressortir ? ». 
Plus de 8 personnes vont vous répondre quelque chose comme : « La croix est là 
pour  pardonner  mes  péchés »,  ou  « La  croix  c’est  Jésus  qui  est  mort  pour  me 
sauver ». 
Pourtant,  ce  n’est  pas  cela  qui  ressort  réellement  en  premier.  La  croix  fait 
ressortir en tout premier ma valeur. Repensez à tout ce qui s’est passé sur cette 
croix, toutes les souffrances physiques et morales que Jésus a dû endurer, puis 
sa  mort…  voilà  votre  valeur,  voilà  combien  vous  valez,  voilà  le  prix  de  votre 
personne. 
 
La croix est là pour me montrer ma valeur aux yeux de Dieu. 
 
Dieu  a  payé  le  juste  prix,  il  ne  nous  a  pas  surévalués.  Nous  sommes  plus 
qu’important pour Lui, c’est primordial de le comprendre. Ceci va vous aider à 
savoir qui vous êtes, à connaitre la valeur énorme qu’est la vôtre et à construire 
votre identité. 
 
Souvent j’entends parler de notre valeur en Christ, mais Jésus est mort pour tous 
les humains, personne n’était  né de  nouveau avant sa mort.  Il a  donc  payé ce 
prix pour tous les êtres humains, pas seulement pour les chrétiens bien sûr ! 
 
Romains 5:8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous 
étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 
 
Cette immense valeur qui est la nôtre n’est donc pas arrivée après notre nouvelle 
naissance. C’est tous les êtres humains qui ont cette même valeur immense. 
Voilà  quelle  est  votre  valeur,  que  vous  soyez  né  de  nouveau  ou  pas,  cela  ne 
change en rien votre valeur. 
 
 
Ce  point  étant  maintenant  éclairci,  nous  pouvons  avancer  dans  l’identité  que 
nous avons lorsque nous sommes en Christ, c’est‐à‐dire nés de nouveaux. 
 
Dieu  nous  aime,  c’est  un  fait,  il  nous  aime.  C’est  lorsque  je  vais  commencer  à 
comprendre cet amour qu’il a pour moi que je ne pourrais pas faire autrement 
que de le redonner aux autres. 
 
Je  me  souviens  que  lorsque  j’ai  commencé  à  comprendre  ma  valeur,  mais 
également quel genre d’amour Dieu a pour moi, un sentiment très fort de pureté 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
et de sainteté a commencé à se développer en moi. Oh bien sûr, je ne suis pas 
devenu pur et saint dans toutes mes actions, mais c’est bien à cause de cela que 
je me suis rendu compte de ce changement en moi. C’est lorsque je me loupais, 
lorsque  je  faisais  une  erreur,  que  j’ai  commencé  à  m’apercevoir  que  ce 
sentiment  était  en  moi.  Ce  qui  ne  m’aurait  pas  gêné  en  temps  normal, 
commençait  à  me  poser  problème,  j’avais  un  désir  de  mieux  faire,  de  mieux 
vivre, parce que je me sentais aimé de Dieu, je commençais à comprendre ma 
valeur. Non pas ma valeur uniquement aux yeux de Dieu, mais ma  valeur tout 
simplement dans sa réalité. Dieu ne s’est pas dit : « Tiens, je vais considérer que 
les humains ont telle valeur ». Non ce n’est pas une lubie de Dieu en ce qui nous 
concerne, c’est réellement le prix que nous valons : la croix. 
 
Plus je vais comprendre l’amour que Dieu a pour moi, plus je vais avoir un désir 
de sainteté en moi. C’est à cela que vous pourrez voir que vous commencez à 
comprendre combien Dieu vous aime. 
Ces sentiments  naissants  vont  me  pousser à  me repentir,  c’est‐à‐dire  changer 
ma  manière  de  penser.  (Pour  plus  de  détails  à  ce  sujet,  voir  mon  étude :  « La 
repentance »). 
 
1 Jean 2:24 Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en 
vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous 
demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. 
 
Lorsque  l’on  est  né de  nouveau,  on  a pour  habitude  d’entendre  que nous 
sommes « en Christ ». Cependant nous sommes non seulement en Christ, mais 
également en Dieu Lui‐même. De la même manière que Dieu est en moi par son 
Esprit, je suis en Lui aussi par mon esprit. 
 
Je me souviens la première fois que j’ai dit cela à ma femme Christine, elle était 
dans la cuisine, je suis venu près d’elle et je lui ai dit : « Tu sais, je crois que le 
Saint  Esprit  vient  de  m’apprendre  encore  une  nouvelle  chose ».  Souvent  elle 
sourit  car  elle  sait  que  lorsque  je  viens  pour  lui  parler  de  choses  spirituelles, 
parfois la discussion dure un peu parce que je suis un peu long à expliquer : je 
donne beaucoup de détails, et je montre le processus dans son entier. Elle est 
aussi bien souvent étonnée et même un peu réticente, surtout si je n’ai pas un 
passage  biblique  pour  prouver  ce  que  je  dis.  Mais  ce  jour‐là,  elle  m’a  écouté 
lorsque je lui ai dit que non seulement Dieu habite en nous par son Esprit, mais 
que  nous  sommes  également  en  Dieu  par  notre  esprit.  Je  me  souviens  de  sa 
réaction comme si c’était hier. Elle me répond : « Nous habitons en Dieu ? Je ne 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
pourrais  jamais  penser  une  chose  pareille,  ça  me  semble  très  orgueilleux. 
Comment peut‐on habiter en Dieu, nous des êtres humains !?!». 
Ce jour‐là je n’avais pas remarqué ce verset de 1 Jean 2 :24 pour le lui donner. 
C’est bien des mois  plus tard  que j’ai trouvé ce passage qui confirmait dans la 
Bible ce que le Saint Esprit m’avait enseigné. 
Tout  cela  pour  dire  que  la  plupart  des  chrétiens  qui  ne  connaissent  pas  ce 
passage, ne se doutent pas un seul instant que Dieu est en eux, mais qu’ils sont 
également en Dieu. 
 
Les choses ne sont plus du tout les mêmes lorsque l’on réalise cela. 
Pourquoi ? 
Parce que ce n’est pas du tout la même position. Pour bien comprendre ce fait, 
il est important de bien dissocier mon âme de mon esprit (pour plus de détails 
voir mon étude « Diriger tout mon être avec mon esprit »). 
Si Dieu habite en moi, je vais recevoir de Lui car il me donne, il me parle. Je suis 
donc  soumis  à  son  intervention  en  moi,  c’est‐à‐dire  que  je  vais  pouvoir  parler 
avec Lui, poser des questions, etc… Je vais voir ce qu’il me montrera. 
Par contre si Dieu habite en moi, et qu’en plus j’habite en Lui, il y a un paramètre 
supplémentaire très important. Jésus en parle dans ce passage, car c’est ce qu’il 
vivait avec son père. 
 
Jean 5:19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le 
dis, le Fils ne peut rien faire de lui‐même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; 
et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 
 
Si je suis en Dieu, je vais pouvoir observer mon Père agir, je vais le voir dans sa 
nature, dans son entier. 
C’est un peu comme lorsque l’on connait une personne, que l’on parle avec elle, 
que l’on fait des activités ensemble, ou que l’on travaille avec cette personne. 
Avec ce genre de relation, on va pouvoir parler, apprécier et se réjouir ensemble. 
Cela pourrait durer quelques années. Puis un jour cette personne m’invite chez 
elle. Je vais alors la voir dans son propre environnement, je vais la voir agir. Je 
percevrais alors une image d’elle plus personnelle et intime. C’est exactement la 
même chose lorsque je réalise que je suis en Dieu comme Dieu est en moi. Je 
vais pouvoir « le voir faire ». 
 
Tous les chrétiens nés de nouveau et remplis du Saint Esprit sont en Dieu, mais 
tous ne le savent pas. Si je ne le sais pas, cela ne me servira à rien, car je ne vais 
pas tirer avantage de cela. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Je dois dire que je ne suis pas encore arrivé à un résultat qui me satisfait pour 
voir  « Dieu  faire ».  Je  pense  que  j’apprendrai  toute  ma  vie  dans  ce  domaine… 
mais quelle différence ! 
 
Comment cela se traduit dans la pratique ? 
 
C’est en priant que je vais voir « Dieu faire », que je vais l’entendre, le regarder 
avec  mon  esprit.  Je  ne  suis  pas  seul  dans  ce  processus,  car  le  Saint  Esprit 
m’accompagne. Bien sûr il ne faut pas compter son temps pour vivre de telles 
expériences. Jésus passait des nuits entières à prier et regarder son Père faire. 
 
Luc 6:12 En ce temps‐là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa 
toute la nuit à prier Dieu. 
 
Croyez‐vous que Jésus a uniquement parlé pendant toute la nuit ? 
Bien sûr que non ! 
Il a regardé, entendu, et aussi parlé. 
 
Je  me  souviens,  il  y  a  environ  20  ans,  j’ai  entendu  le  pasteur  de  l’église  dans 
laquelle  j’allais  dire  que  David  Yongi  Cho  priait  régulièrement  pendant  5  à  6 
heures par jour. Lorsque j’ai entendu cela, je me suis dit : « Cet homme est un 
extra‐terrestre ! C’est impossible ! Comment peut‐il prier pendant 5 ou 6 heures 
? » Cela me paraissait totalement inaccessible. À cette époque les  moments de 
prière que j’avais étaient plus des monologues qu’autre chose, je  parlais tout le 
temps. J’avais l’impression qu’il fallait que je parle tout le temps.  Aujourd’hui j’ai 
compris que si je faisais cela c’est parce que je n’étais pas capable  d’entendre Dieu 
me  parler,  car  personne  ne  me  l’avait  enseigné.  J’étais  très  content de moi 
lorsque j’arrivais à prier pendant 30 minutes. Mais aujourd’hui  ce n’est plus la 
même approche, je ne compte plus mon temps, car même si ce  n’est  pas  une 
histoire  de  durée,  il  faut  tout  de  même  un  certain  temps  afin  d’arriver  à 
certains buts. Aujourd’hui il m’est arrivé plusieurs fois de me  surprendre et voir 
que  j’étais  là  avec  mon  Père,  à  parler  avec  Lui,  à  l’écouter,  à  Lui  poser  des 
questions, à le regarder faire, cela depuis plusieurs heures. 
Je  ne  dis  pas  cela  pour  montrer  un  score  quelconque,  car  c’est  totalement 
ridicule, mais simplement pour montrer qu’avec un peu de pratique, on arrive à 
des degrés d’intimité profonde avec notre Père dans le ciel. 
 
Il  est  donc  très  important  de  comprendre  ma  position  en  Christ.  Car  c’est 
uniquement grâce  à  la  connaissance  de  cette  position  que  je  vais  pourvoir  en 
tirer le plus grand avantage. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Dieu vous aime, il est amoureux de vous. Je comprends que cela peut paraitre 
un peu bizarre, surtout pour un garçon. On a ce genre de pensée lorsque l’on n’a 
pas une bonne connaissance de Dieu. Dieu n’est ni homme ni femme, car il est 
Esprit. C’est notre conception humaine qui nous pousse à voir Dieu comme un 
homme,  car  on  l’appelle  notre  Père.  Mais  pourtant  Dieu  n’est  pas  homme,  ni 
masculin, il est Dieu, point. 
Dieu est Esprit, il est comme un ensemble de masculin et de féminin. 
 
Vous allez me dire : « Mais alors pourquoi on l’appelle notre Père ? » 
Dieu est notre Père car nous sortons de Lui, il est notre créateur, voilà pourquoi 
nous appelons Dieu « Notre père », parce qu’il nous a régénérés en Christ. 
 
Comprenez‐vous  un  peu  mieux  maintenant  que  votre  Père  dans  le  ciel  soit 
amoureux de vous ? 
Et c’est parce que vous allez sentir cet amour en vous, que vous allez pourvoir 
comme le stocker en vous et en même temps le déverser sur les autres. 
Beaucoup trop de chrétiens s’épuisent à aimer Dieu, mais comment aimer si je 
n’ai pas moi‐même pas connu le vrai amour ? C’est tout simplement impossible ! 
Je ne peux pas donner ce que je n’ai pas préalablement reçu, c’est une règle. 
Alors ces mêmes chrétiens s’épuisent, forment des résolutions qu’ils n’arrivent 
jamais  à  tenir,  tout  cela  pour  finir  dans  une  frustration  qui  reste  inavouée  la 
plupart du temps. 
 
Alors  comprenez  quelle  est  votre  position,  comprenez  que  vous  devez  vous 
laisser  aimer  par  Dieu,  et  votre  amour  pour  Lui  grandira  tout  seul  sans  aucun 
effort de votre part. C’est sur cette base de relation que Dieu construit avec nous. 
Ne dites pas que vous n’arrivez pas, ne dites pas que vous êtes nul, ne dites pas 
non plus que c’est trop difficile pour vous. Vous avez autant de valeur que Dieu 
Lui‐même, c’est Lui qui en a décidé ainsi. Votre potentiel est plus qu’énorme ! 
 
C’est lorsque j’ai compris qui je suis, et quelle est ma position qu’une stabilité et 
une assurance inébranlables s’emparent de moi. Il peut m’arrive n’importe quoi, 
je sais qui je suis, je connais ma position. Qui va me faire trembler ? Qui va me 
diminuer ? Qui va me faire culpabiliser ? Qui va me faire croire que Dieu est déçu 
ou en colère contre moi parce que j’aurais fait telle ou telle chose ? 
Personne ! Absolument personne ! 
 
Une fois que ma position et ma valeur sont bien claires pour moi et que j’ai cette 
assurance que Dieu m’aime quoi qu’il arrive, quoi que je fasse, quoi que je dise, 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
et que je vis une relation d’amour profond avec Lui, alors je vais pouvoir travailler 
sur l’autorité qu’il m’a donnée. 
 
C’est un fait également très important et même crucial que de savoir que j’ai une 
autorité spirituelle qui m’a été donnée par Dieu. 
Lorsque je parle autour de moi, je m’aperçois que  cela reste  une notion assez 
floue  pour  une  majorité  de  chrétiens.  La  plupart  des  chrétiens  restent  sur  ces 
bénédictions  exceptionnelles  de  Dieu  dont  nous  avons  parlé,  et  se  contentent 
d’un miracle tous les 3 ou 4 ans dans leurs vies. 
 
Le fait le plus parlant est de voir qu’à chaque fois qu’une personne me contacte, 
‐ souvent parce qu’elle a vu une de mes vidéos où je prie pour les malades dans 
la rue ou ailleurs, et que les gens sont aussitôt guéris – c’est souvent pour une 
situation où l’on me demande de prier pour un problème physique. 
Je  demande  toujours  si  la  personne  est  née  de  nouveau  et  remplie  du  Saint 
Esprit. Le plus souvent on me répond que oui. 
Alors je continue en lui demandant si elle pratique la prière d’autorité, ou si elle 
sait comment prier avec autorité. La plupart du temps on me répond : « Oui bien 
sûr ! ». Et je demande : « Mais dans ce cas pourquoi avez‐vous besoin de moi ? ». 
La réponse est presque toujours la même : « Je prie avec autorité, je sais faire, 
mais c’est mieux si vous pouviez le faire vous‐même ». Ce qui revient à dire que 
ces personnes ne savent pas se servir de leur autorité en Christ, car dans le cas 
contraire elles auraient vu la guérison se manifester après leur prières. 
Après  ce  genre  de  réponse  je  leur  dit  toujours :  « Si  vous  saviez  utiliser  votre 
autorité vous auriez dû voir un résultat ». 
 
Cela montre malheureusement que beaucoup de chrétiens, pasteurs y compris 
ne sont pas assez humbles ou vrais pour dire « Non Franck, je ne sais pas faire, 
je voudrais apprendre ». Car je leur réponds toujours en leur disant que je peux 
faire  bien  mieux  que  de  prier  pour  eux,  je  peux  leur  apprendre  à  prier  avec 
succès. Mais je dois dire qu’au moins 90% des gens ne veulent pas apprendre, 
car ceux‐là continuent de me  dire qu’ils préfèrent  que je prie moi‐même pour 
eux. 
Bien sûr que si une personne qui vient vers moi et qui à cause de sa souffrance 
ne  peut  pas  se  concentrer  pour  prier  efficacement,  je  vais  aussitôt  prier  pour 
elle,  mais  je  parle  là  de  personnes  qui  sont  tout  à  fait  capable  de  prier  sans 
problèmes,  et  sont  en  parfaite  condition  pour  apprendre.  Ce  sont  ces  mêmes 
personnes qui se plaignent sans arrêt de ne pas avancer spirituellement, de ne 
pas voir grand‐chose se passer dans leurs vies de positif. Ces personnes sont ce 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
que  j’appelle  des  « assistés  spirituels ».  Leur  premier  réflexe  est  toujours  le 
même que dans la société. Je suis malade donc je vais aussitôt voir un médecin. 
Une  fois  chez  le  médecin,  on  me  donne  une  liste  de  médicaments  à  avaler  la 
plupart du temps. Ensuite je vais à la pharmacie acheter les médicaments. Puis 
je rentre chez moi, j’avale le traitement et souvent je m’allonge et j’attends que 
le traitement fasse effet. Puis au bout de 6 ou 8 jours, si le mal est toujours là je 
retourne voir le médecin lui disant : « Docteur je suis toujours malade ». Alors, 
parfois  le  médecin  change  le  traitement  ;  là  je  retourne  acheter  d’autres 
médicaments,  et  je  rentre  chez  moi  avaler  le  traitement,  puis  j’attends  que  la 
maladie passe. 
 
Voyez‐vous dans cet exemple, le point qui revient à chaque situation est le fait 
de rester passif du début jusqu’à la fin. Le médecin fait les choses pour moi, le 
pharmacien fait les choses pour moi, et ensuite je t’attends dans la souffrance 
que la maladie veuille bien partir. Je suis passif du début à la fin ! 
 
Ce que j’appelle les chrétiens assistés, sont exactement dans la même démarche. 
Souvent c’est le pasteur qui remplace le médecin, et ce sont les frères et sœurs 
qui remplacent le pharmacien. 
Dès  qu’un  problème  surgit,  ils  restent  passifs  jusqu’à  la  fin.  Ils  appellent  le 
pasteur : « Priez pour moi, ça ne va pas ! ». Ou alors ils laissent un message sur 
des réseaux sociaux disant : « Priez pour moi ça ne va pas ! ». (Encore une fois je 
ne parle pas ici de personnes qui ne sont pas en état de prier elles‐mêmes car 
elles ne peuvent pas se concentrer dans la prière). 
Et  ces  mêmes  chrétiens  vivent  exactement  comme  des  non  chrétiens  dans  la 
société,  ils  sont  passifs  et  demandent  assistance  sans  jamais  rien  faire  eux‐ 
mêmes.  Je  voudrais  préciser  ici,  que  je  n’ai  rien  contre  la  médecine  bien  au 
contraire.  Je  dis  simplement  que  lorsque  l’on  est  né  de  nouveau  et  rempli  du 
Saint Esprit, il y a bien plus puissant que la médecine : La parole de Dieu qui est 
en  nous.  Je  ne  critiquerai  jamais  non  plus  un  chrétien  qui  se  rend  chez  un 
médecin, car chacun agit selon ses propres convictions. 
J’ai  pris  cet  exemple  pour  montrer  que  trop  souvent  il  n’y  a  des  chrétiens  qui 
agissent comme des gens qui veulent recevoir sans jamais provoquer les choses 
avec ce que Dieu leur a donné. 
 
Pour  utiliser  mon  autorité,  cela  demande  une  action  de  ma  part, ce  n’est 
sûrement pas en restant dans une attitude passive et assistée que mon autorité 
va s’activer. Cela parait évident. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Pourtant il n’y a aucun autre choix si vous voulez voir les choses s’accomplir dans 
votre vie, vous devez comprendre et accepter que vous ayez reçu une autorité 
spirituelle.  Comment voulez‐vous obtenir quelque chose que vous n’avez pas les 
moyens  de  réaliser  vous‐même,  sans  une  autorité,  sans  un  droit,  c’est  tout 
simplement impossible. 
 
Prenons le cas de notre société. L’argent apporte des droits. Le droit d’acheter 
ce que bon me semble du moment que je possède la somme nécessaire. Parfois 
c’est  mon  âge  qui  me  donnera  une  autorité  pour  acheter  une  voiture  par 
exemple.  D’autres  fois  c’est  mon  statut  professionnel  qui  va  me  donner  une 
autorité  sur  d’autres  personnes.  Sans  autorité  je  ne  pourrais  jamais  obtenir 
quelque chose que je ne peux pas moi‐même accomplir. 
Vous  allez  me  dire :  « Mais  Franck,  lorsqu’une  personne  me  fait  un  cadeau, 
j’obtiens une chose sans avoir aucune autorité ! ». 
 
Oui vous avez raison, c’est tout à fait exact ! 
 
Cela  arrive  très  souvent  dans  nos  vies  spirituelles  d’ailleurs.  Dieu  nous  fait 
beaucoup  de  « cadeaux ».  Il  arrive  parfois  que  des  chrétiens  reçoivent  une 
guérison,  voient  une  chose  s’accomplir  dans  leur  vie  pour  laquelle  ils  ont  prié 
sans utiliser leur autorité. Oui c’est choses existent, je les appelle des « cadeaux 
de Dieu ». 
Comme nous le disions un peu plus haut, le problème est que la plupart de ces 
mêmes personnes pensent que, parce que cela a fonctionné une fois, alors cela 
doit toujours fonctionner de cette manière. 
 
Si  les  choses  devaient  fonctionner  toujours  de  cette  manière,  nous  n’aurions 
aucune raison d’exercer notre foi, puisque tout arriverait sans vraiment grande 
conviction.  Ce  sont  des  «  cadeaux  de  Dieu  ».  C’est  parce  qu’il  nous  aime 
tellement  que  Dieu  parfois  accomplit  des  choses  dans  la  vie  des  gens  sans 
l’intervention de leur foi en Christ. Ne me demandez pas quels sont ses critères 
de choix, je ne les connais pas, je pense que seul Dieu les connait. Ces cadeaux 
sont  là  pour  nous  aider  à  activer  notre  foi,  pour  nous  aider  à  voir  que  le 
surnaturel existe dans notre vie. 
 
Je ne compte plus les fois où des personnes sont venues vers moi en me disant : 
« Je ne comprends pas, la dernière fois tout a bien fonctionné, mais là rien ne se 
passe,  pourtant  je  n’ai  rien  fais  de  moins  que  la  dernière  fois…  je  ne  vois  rien 
s’accomplir ! ».  C’est  tout  à  fait  normal,  la  dernière  fois  vous  aviez  reçu  un 

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cadeau de Dieu. Il a fait cela pour vous montrer comment faire, maintenant c’est 
à vous de jouer ! 
 
Ces cadeaux de Dieu dans nos vies sont bien sûr très agréables, on aimerait bien 
que les choses continuent ainsi pour toujours. Mais ces cadeaux ont un but bien 
précis : nous aider à utiliser toute notre autorité en Jésus Christ. Ces actions de 
Dieu ne sont pas là pour nous laisser nous reposer sur nos lauriers et entrer dans 
un confort charnel. 
Voilà  pourquoi  beaucoup  sont  comme  frustrés,  sans  l’avouer.  Il  y  a  beaucoup 
plus de gens dans ce cas que nous pourrions le croire. On en veut à Dieu sans le 
lui dire. On ne lui fait plus vraiment confiance. On doute lorsque l’on prie pour 
qu’une  chose  s’accomplisse  dans  notre  vie.  Ou  bien  pour  certains,  on  ne  prie 
même plus, à quoi bon… Peut‐être Dieu est en colère contre moi parce que j’ai 
fait tel ou tel péché. 
 
C’est dans cet état de pensée que se trouve plus de la moitié de l’Église de Christ 
dans le monde aujourd’hui. J’allais dire « quelle tristesse », mais ce n’est même 
pas cela, je dirais plutôt « quel gâchis ! » 
 
Si vous vous êtes retrouvé dans ces descriptions, relevez‐vous, car vous avez la 
solution à portée de main en étudiant ce texte. 
Trop de chrétiens pensent encore aujourd’hui que Dieu agit comme du temps de 
la piscine de Bethesda. À cette époque un ange venait agiter l’eau, et le premier 
qui arrivait dans l’eau était guérit de son mal. Aujourd’hui tout cela est terminé, 
Jésus l’a montré dans ce passage. 
 
Jean 5 :4‐9 car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait 
l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était 
guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente‐ 
huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, 
lui  dit:  Veux‐tu  être  guéri ?  Le  malade  lui  répondit :  Seigneur,  je  n’ai  personne 
pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un 
autre descend avant moi. Lève‐toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt 
cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. 
 
Cet homme fut guérit sans même savoir qui était Jésus. 
 
Jean 5 :12‐13 Ils lui demandèrent : Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et 
marche ? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait 
disparu de la foule qui était en ce lieu. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Voyez‐vous à cette époque, sous la loi, personne ne pouvait prendre son autorité 
sans que Dieu ne la  lui donne d’une manière exceptionnelle. Mais ce temps‐là 
est  terminé !  Arrêtez  de  vivre  comme  cet  homme,  qui  lui  ne  pouvait  pas  faire 
autrement. 
 
Depuis plus de 2000 ans maintenant l’autorité sur toutes choses a été donnée à 
tous les enfants de Dieu. Mais il y en a encore beaucoup trop qui vivent comme 
cet homme. Ils sont guéris par une intervention surnaturelle de Dieu sans savoir 
ce qui s’est passé. Ils sont incapables de savoir quel a été l’élément qui a généré 
cet  accomplissement.  L’effet  d’une  telle  chose  est  qu’ils  seront  absolument 
incapables  de  reproduire  ce  qui  s’est  passé  lorsque  le  prochain  problème 
arrivera. S’il s’agit d’une guérison, le jour où la maladie frappe une nouvelle fois 
ils seront perdus sans savoir quoi faire. Alors on se dit : « Je vais jeûner » pensant 
que Dieu aura pitié d’eux car ils se privent de toute nourriture. 
Ceci est totalement faux et absurde ! (voir mon étude sur le jeûne pour plus de 
détails) 
Et bien sûr souvent rien ne se passe même après un jeûne. Ils sont comme cet 
homme qui ne savait même pas « qui » l’avait guérit. 
 
Certes Dieu agit parfois de la sorte, mais cela reste exceptionnel. Il agit parfois 
surnaturellement  avec  nous,  nous  envoyant  une  guérison,  une  bénédiction 
quelconque, ceci pour nous encourager à justement utiliser notre autorité. Mais 
en  aucun  cas  cela  ne  deviendra  automatique.  Dieu  nous  aime,  il  veut  nous 
montrer  par  ces  actions  exceptionnelles  que  les  choses  qu’il  nous  a  données 
fonctionnent parfaitement, et que c’est à nous de grandir et d’entrer dans la foi 
et  l’autorité.  Une  trop  grande  majorité  de  chrétiens  aujourd’hui  vivent 
uniquement de ces actions exceptionnelles de Dieu, alors qu’elles sont là pour 
nous pousser à aller plus loin et recevoir plus, en utilisant ce que nous avons tous 
reçu par Jésus Christ. 
 
Marc 1:27 Tous furent saisis de stupéfaction, de sorte qu’ils se demandaient les 
uns aux autres : Qu’est‐ce que ceci ? Une nouvelle doctrine ! Il commande avec 
autorité 
 
Lorsque Jésus priait, il le faisait avec une autorité qu’il avait reçue de Dieu. 
 
Colossiens  2:10  Vous  avez  tout  pleinement  en  lui,  qui  est  le  chef  de  toute 
domination et de toute autorité. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Bonne nouvelle ! Nous avons aussi cette même autorité ! 
 
C’est formidable de voir que Jésus ne nous a pas donné un peu de son autorité, 
mais que nous avons tout pleinement en Lui. Le mot original traduit par « tout 
pleinement » est le mot « pleroo ». Ce mot veut dire : 
 
 Etre rempli 
 Remplir jusqu’au bord 
 Rendre plein 
 Remplir au sommet 
 Rendre parfait 
 Amener jusqu’au bout, à ses fins 
 
Personne ne peut  donc dire : « Oh moi je  n’ai reçu qu’un  peu d’autorité, je  ne 
peux pas faire beaucoup ». C’est tout le contraire. Ce verset de Colossiens 2 :10 
nous montre que nous ne pouvons en aucun cas recevoir plus, tout simplement 
parce que nous avons déjà reçu le maximum. 
 
Comprenez que Dieu ne fait pas les choses à moitié ou d’une manière inachevée, 
car dans ce cas Dieu ne serait pas parfait. Comme je le dis très souvent : « Dieu 
ne  sais  pas  faire  autrement  que  « parfaitement ».  Une  chose  inachevée  est 
imparfaite  parce  qu’il  va  manquer  un  ou  des  éléments.  C’est  pourquoi  Dieu 
termine  toujours  ce  qu’il  commence,  il  accomplit  les  choses  d’une  manière 
parfaite.  Jésus  est  bien  au‐dessus  de  toute  autorité,  et  nous  avons  TOUT 
pleinement en Lui. Pensez‐vous qu’il vous manque quelque chose ? 
Absolument pas ! 
 
Lorsqu’il m’arrive d’écouter des chrétiens prier, que ce soit pour un sujet ou pour 
un autre, le plus souvent, je les entends implorer Dieu, le supplier, Lui rappeler 
des  versets  de  la  Bible.  J’ai  même  lu  des  enseignements  où  il  était  écrit  de 
prendre « Dieu au mot », en Lui rappelant ce qu’il dit dans la Bible. 
Ce n’est pas avec ce genre de choses que l’on exprime son autorité. Ce n’est pas 
non plus en essayant de « prendre Dieu au mot », comme s’il avait dit des choses 
qu’il  aurait  préféré  que  l’on  oublie,  espérant  que  personne  ne  le  prenne  au 
sérieux. 
 
Pour utiliser votre  autorité,  la  première  chose  à faire est  d’arrêter  de  parler  à 
Dieu, à Jésus, au Saint Esprit lorsque vous avez besoin de prier avec autorité. Cela 
peut vous paraitre un peu bizarre, mais c’est pourtant la première des choses à 
faire. Ce ne sera pas facile tout de suite, car les habitudes auront peut‐être un 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
peu  de  mal  à  s’estomper.  Je  dis  cela  pour  vous  encourager  à  persévérer  si  les 
choses ne se font pas aussi rapidement que vous l’auriez pensé. 
 
Commencez  à  parler  aux  choses,  aux  circonstances,  aux  maladies.  Vous  priez 
pour trouver un travail, très bien ! Alors parlez aux circonstances, ordonnez les 
choses. 
« Au nom de Jésus je commande que des circonstances se créent afin que 
je  rencontre  les  bonnes  personnes,  afin  de  trouver  ce  travail  dont  j’ai 
besoin ». 
« Je  proclame  au  nom  de  Jésus  que  rencontre  la  personne  qui  va  me 
proposer le travail dont j’ai besoin ». 
Ou alors : 
« Mal de tête je t’ordonne de partir maintenant au nom de Jésus ». 
« Estomac, j’ai une bonne nouvelle pour toi, je te proclame guéri au nom 
de Jésus ». 
« Cerveau,  je  t’ordonne  de  fonctionner  normalement  et  de  reprendre 
toutes tes fonctions au nom de Jésus ». 
 
Voilà quelques exemples de prières d’autorité. Ce n’est pas plus compliqué. Ce 
genre  de  prières  ne  durent  pas  des  minutes  entières.  De  la  même  manière, 
lorsque  vous  donnez  un  ordre  à  votre  enfant  ou  à  une  autre  personne,  il  faut 
quelques dizaines de secondes pour donner cet ordre pas plus. C’est exactement 
pareil lorsque je prie avec l’autorité du Saint Esprit en moi. 
 
Arrêtez donc de dire à dieu ce qu’Il sait déjà sur la situation, arrêtez de Lui décrire 
les choses, arrêtez de Lui citer des versets de la Bible qu’Il connait déjà, arrêtez 
de demander à Dieu de vous guérir, arrêtez de demander à Dieu de changer les 
circonstances. Dieu nous a donné la responsabilité de faire les choses par nous‐ 
mêmes  avec  la  puissance  de  sa  Parole  qui  est  en  nous.  Alors  prenez  votre 
responsabilité au sérieux…Il vous a tout donné. 
 
Vous avez tout ce dont vous avez besoin, il vous reste simplement à apprendre 
à vous servir de ce que vous avez. (Pour plus de détails à ce sujet voir mon étude : 
Je prends et j’utilise mon autorité). 
 
 
Pour  voir  les  choses  s’accomplir  dans  ma  vie,  j’ai  également  besoin  de  bien 
comprendre qu’il y a un monde spirituel et un monde matériel. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Je  me  souviens,  il  y  a  des  années,  un  soir  avec  ma  femme  Christine  nous 
enseignions nos enfants à propos de la foi. Ce jour‐là j’avais fait un dessin que 
j’avais projeté sur le mur de notre salon. Il y avait sur ce dessin un mur très haut 
qui  séparait  deux  endroits.  Tout  en  bas  de  ce  mur  il  y  avait  un  petit  trou  qui 
mettait ces deux endroits en relation.  Je  leur avais expliqué ce soir‐là qu’il y a 
deux mondes bien distincts, et que les choses que l’on prononce dans nos prières 
devaient passer du monde spirituel au monde matériel par le moyen de la foi, 
afin de les voir s’accomplir. 
 
 
C’était un peu comme ce schéma : 
 
 

Le  monde  matériel  est  celui  dans  lequel  nous  vivons,  il  est  fait  de  différentes 
matières,  de  choses  tangibles,  mais  également  de  choses  que  nous  pouvons 
mesurer  avec  nos  5  sens.  Lorsque  je  prie,  tout  part  du  monde  spirituel  pour 
terminer  dans  notre  monde  matériel.  Dans  ce  cas  la  foi  agit  comme  un 
aspirateur, c’est elle qui va comme « aspirer » les choses du monde spirituel vers 
le monde matériel afin que je les voie s’accomplir. 
La foi est donc un élément essentiel dans ce processus. 
 
Je crois que nous avons tous entendu à maintes reprises des enseignements sur 
la foi, nous expliquant qu’il faut avoir de la foi, qu’il faut utiliser sa foi. Mais ce 
que  l’on  entend  beaucoup  moins,  ce  sont  des  enseignements  qui  nous 
expliquent  comment  faire  pour  utiliser  sa  foi,  des  enseignements  qui  nous 
expliquent une mise en pratique claire des choses. 
 
On s’aperçoit très facilement qu’il y a deux styles de personnes dans le corps de 
Christ, et ceci est valable dans le monde entier. 
 
Il y a ceux qui ont des résultats positifs dans leurs prières. Ces personnes voient 
les choses pour lesquelles elles prient s’accomplir régulièrement dans leurs vies. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Tout  à  l’air  facile  pour  elles.  Alors  beaucoup  pensent  qu’elles  ont  reçu  une 
grande foi de la part de Dieu. 
Mais c’est totalement faux ! Nous avons tous exactement la même mesure de 
foi ! 
 
Puis il y a ceux qui ont du mal, ce sont des personnes qui prient mais pas grand‐ 
chose ne s’accomplit dans leurs vies. Elles ne voient pas beaucoup de résultats 
positifs. Alors au bout d’un moment ces mêmes personnes jettent l’éponge. Elles 
se  découragent.  La  plupart  du  temps  elles  sont  victimes  de  mauvais 
enseignements à ce sujet. Elles pensent que certains ont beaucoup de foi, et que 
d’autres n’en ont pas beaucoup, alors, avec une attitude  résignée,  elles  disent 
:  «  Pas  de  chance  pour  moi,  je  n’ai  pas  été  choisi  par  Dieu  pour  recevoir 
beaucoup  de  foi ».  Puis  elles  s’enfoncent  dans  leur  zone  de  confort,  priant  de 
moins en moins, essayant de moins en moins, et bien sûr elles voient de moins 
en moins de choses s’accomplir après leurs prières. 
Au bout d’un certain temps elles en arrivent à vivre une vie où elles n’attendent 
plus rien de la part de Dieu, elles n’attendent plus rien de leurs prières. Certes 
elles prient mais en sachant d’avance que rien ne se passera. Le résultat est que, 
effectivement rien ne se passe, c’est tout à fait normal dans ce cas, car elles n’ont 
pas appris à utiliser leur foi. 
 
L’étape suivante pour ces personnes est de rechercher un autre chrétien qui lui, 
a  manifestement  de  bons  résultats  lorsqu’il  prie.  Alors  elles  en  arrivent  à  être 
dépendantes  des  autres  à    chaque  fois  qu’elles  ont  un  problème. 
Malheureusement c’est environ les deux tiers du corps de Christ dans le monde 
qui agit ainsi. 
Ce genre de problème est présent même dans la plupart des églises locales, ou 
dans  des  groupes  de  maisons.  Combien  d’églises,  de  groupes  sont  remplis  de 
malades  années  après  années  qui  ne  guérissent  pas  malgré  les  prières  des 
croyants.  Combien  sont  encore  avec  des  gens  qui  ne  trouvent  pas  de  travail 
malgré les prières. Nous pourrions ajouter d’autres sujets encore. 
Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas ce que Dieu a prévu pour nous ! 
 
Trop souvent on en fait une fatalité, on pense qu’il y a ceux qui ont reçu la foi, et 
il  y  a  ceux  qui  en  ont  reçu  qu’un  peu  seulement.  Il  en  résulte  que  60%  des 
chrétiens dans le monde sont assistés par les 40% qui restent. 
 
Comment la bonne nouvelle peut‐elle se propager dans le monde avec puissance 
dans  un  tel  constat.  Tout  cela  à  cause  d’enseignants  qui  ne  se  posent  pas  les 
bonnes questions, à cause de chrétiens résignés qui préfèrent appeler un frère 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
ou  une  sœur  pour  faire  le  job  à  leur  place.  Ce  n’est  pas  ainsi  que  les  choses 
doivent se passer. 
Bien  sûr  je  ne  parle  pas  d’une  personne  qui  pour  un  moment  serait  dans 
l’impossibilité  de  prier  avec  efficacité,  car  elle  ne  pourrait  pas  se  concentrer 
suffisamment parce que la souffrance physique ou morale est là, où parce qu’elle 
serait jeune dans la foi. 
 
Lorsque les apôtres ont demandé à Jésus d’augmenter leur foi, voici ce qu’il leur 
a répondu. 
 
Luc 17 :5‐6 (Jer) Les apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi. » Le 
Seigneur dit : « Avec la foi que vous avez, gros comme un grain de sénevé, si vous 
disiez à ce mûrier : “Déracine‐toi et va te planter dans la mer,” il vous obéirait ! 
 
Jésus ne leur a pas dit : « Ok les garçons, asseyez‐vous, je vais vous imposer les 
mains afin que votre foi augmente ». 
Pensez‐vous que si Jésus avait eu la possibilité d’augmenter la foi des apôtres il 
ne l’aurait pas fait ? Bien sûr qu’il l’aurait fait, mais le fait est qu’il ne l’a pas fait. 
Jésus n’a rien fait de cela car ce n’était pas nécessaire tout simplement. 
Regardez ce que Paul nous dit à ce sujet : 
 
Romains 12:3 Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir 
pas  de  lui‐même  une  trop  haute  opinion,  mais  de  revêtir  des  sentiments 
modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 
 
Dieu a donné exactement la même mesure de foi à chacun de nous, ses enfants. 
Souvent on pense que cette mesure est différente pour chacun, et il y a même 
des gens qui l’enseignement. Ce n’est pas ce que Paul dit ici. À l’époque de Paul, 
on utilisait souvent une mesure car il n’y avait pas de conditionnement comme 
nous les avons aujourd’hui pour les produits alimentaires par exemple. Paul nous 
parle d’une seule mesure, personne n’en a reçu plusieurs, nous avons chacun la 
même, elle est identique pour tous, car c’est LA mesure, il n’y en a qu’une seule 
sorte. 
 
À cette époque sur les marchés, on vendait du blé, de l’huile, etc. et le vendeur 
avait son stock dans de gros sacs ou de grosses jarres ou vases. Il fallait que, ni 
l’acheteur,  ni  le  vendeur  ne  soit  lésé  sur  la  marchandise.  C’est  pourquoi  on 
utilisait une mesure identique pour tous les clients afin que chaque acheteur ait 
la même quantité, mais également que chaque vendeur ne perdre rien parce 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
qu’il aurait donné un peu plus pour le même prix. C’est pourquoi on utilisait une 
mesure pour donner la même unité de valeur à tout le monde. 
 
C’est  exactement  la  même  chose  lorsque  Paul  nous  dit  que  Dieu  a  départi  la 
mesure de foi pour chacun de nous. Dieu a utilisé la même mesure pour tous, 
nous avons tous reçu la même mesure de foi. 
 
Alors pourquoi y a‐t‐il des chrétiens qui n’ont pas de résultats dans ce domaine ? 
Pour deux raisons principales : 
La première est que beaucoup ne savent pas qu’ils ont reçu le même volume de 
foi que Paul, que Jean, et que n’importe quelle autre personne qui a de beaux 
résultats de prière dans sa vie. 
La deuxième est que parfois les chrétiens s’imaginent que tout arrive sans qu’ils 
n’aient rien à faire. Certes Dieu nous a tout donné par grâce, mais c’est au moyen 
de notre foi que nous devons activer cela en nous. 
 
Ephésiens 2:8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. 
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 
 
Mais  après  avoir  lu  cette  étude  vous  serez  dans  la  pleine  connaissance  des 
choses  afin  de  voir  s’accomplir  dans  votre  vie  chacune  de  vos  prières.  Vous 
n’aurez plus qu’à mettre les choses en pratique. 
 
C’est un fait, nous avons tous reçu la même dose de foi en nous. Nous sommes 
donc, à ce sujet, tous sur un même pied d’égalité. 
 
Dans la Bible tout est vraiment simple, c’est bien souvent nous qui compliquons 
les choses. Nous venons de voir qu’il est donc possible de posséder une chose 
que Dieu nous a donnée, mais de ne pas forcement bénéficier de ses fruits. C’est 
le cas de notre foi. Il est donc tout à fait possible d’avoir de la foi et de ne pas 
s’en servir, par ignorance, ou simplement  parce que l’on n’est  pas prêt à faire 
l’effort nécessaire. 
 
Notre foi se trouve dans notre esprit, et nous devons faire passer cette foi depuis 
notre esprit vers notre âme afin qu’elle s’exprime. C’est pourquoi Paul nous dit 
de renouveler notre âme régulièrement. 
 
Romains 12:2  …mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, 
afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et 
parfait. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Ici, ce que Paul appelle l’intelligence, c’est notre âme (Pour plus de détails voir 
mon étude : l’esprit, l’âme, et le corps). Il est important de bien comprendre ce 
processus, car c’est souvent là que les chrétiens buttent. Ils ne comprennent pas 
pourquoi d’un côté ils ont tous reçu la même dose de foi, et d’un autre côté ils 
ne voient pas cette foi se manifester dans leur vie. 
Pour ceux qui ne savaient pas que  nous avions tous reçu la même dose de foi 
parce  qu’ils  n’ont  pas  eu  un  bon  enseignement,  le  problème  peut  se  régler 
facilement :  il  suffit  de  les  informer  à  ce  sujet.  Si  vous  étiez  dans  ce  cas,  c’est 
maintenant  chose  faite,  vous  savez  que  personne  ne  peut  dire  qu’il  a  plus  ou 
moins de foi que son frère ou sa sœur. 
 
Il m’arrive de parler avec certaines personnes et de m’apercevoir qu’ils savent 
tout cela, mais néanmoins ils n’arrivent pas à se servir de cette foi qui est en eux. 
C’est un problème de mise en pratique que l’on retrouve malheureusement très 
souvent chez ceux qui enseignent la Bible. Ils n’apportent que de la théorie. La 
théorie est une très bonne chose, mais elle reste incomplète en elle‐même. Si je 
reste  uniquement  sur  une  théorie  biblique,  cela  ne  me  servira  à  rien,  car  la 
finalité doit toujours être la mise en pratique des choses. C’est pourquoi il est 
important de bien comprendre que Dieu a déposé en moi sa mesure de foi. C’est 
dans  mon  esprit  qu’il  l’a  déposée,  et  cette  foi  doit  être  comme  transportée 
depuis mon esprit jusque dans mon âme. 
Comment faire pour la transporter ? 
On  pourrait  dire  que  les  choses  se  passent  comme  suit :  Supposons  que  mon 
esprit est situé légèrement en hauteur par rapport à mon âme, et que la foi est 
un liquide stocké dans mon esprit. Cela donnerait un schéma comme celui‐ci. 
 
 
Ma foi 

Mon esprit 

Mon âme 
 
 

Nous voyons sur ce schéma le cas typique où ma foi se trouve dans mon esprit, 
et elle est comme un liquide qui descend vers mon âme. Le problème est que 
mon  âme  est  hermétique.  Je  dois  bien  comprendre  que  ce  n’est  pas  le  fait 
d’augmenter la pression de mon esprit sur mon âme qui va remplir celle‐ci avec 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
ma foi. Au contraire, c’est mon âme qui doit ouvrir le passage et qui va faire que 
ma foi va pouvoir s’y déverser. 
Ce qui rend mon âme hermétique, c’est le doute. Le doute provient de diverses 
choses. 
 
Par  exemple  supposons  que  je  viens  de  prier  parce  que  j’ai  des  problèmes 
financiers. J’ai proclamé que je ne manquerai de rien au nom de Jésus. Puis en 
sortant de chez moi, je prends mon courrier, et je m’aperçois que j’ai reçu une 
facture qui va augmenter d’avantage mes dettes. Deux solutions s’offrent à moi : 
 Je garde ma paix, et je proclame à haute voix le psaume 23 : « L’Eternel est 
mon berger : je ne manquerai de rien. Oui j’ai une grosse facture à payer 
mais,  mon  père  a  déjà  prévu  la  solution  ».  Dans  ce  premier  cas,  je  vais 
continuer de laisser s’écouler ma foi dans mon âme : je vais activer ma foi. 
Je viens de briser une pensée de doute qui essayait de prendre racine en 
moi. 
 
 Je regarde ma facture, je commence à m’inquiéter et perdre confiance ; 
j’ai  peur,  je  sens  que  ma  paix  s’en  va.  Je  ne  cherche  pas  à  proclamer  la 
parole  de  Dieu  pour  chasser  cette  pensée  de  doute  qui  commence  à 
s’installer.  Puis  une  autre  pensée  arrive : « Comment  vas‐tu  faire ?  C’est 
une  catastrophe ».  Je  commence  à  paniquer :  mon  âme  est  maintenant 
totalement hermétique, le doute a chassé la foi. 
 
Ma foi est toujours prête à se déverser dans mon âme, mais bien souvent c’est 
mon âme qui en bloque l’entrée. Ceci va donc m’aider à bien comprendre ce qui 
se passe. Je n’ai aucunement besoin de demander à Dieu de déverser ma foi dans 
mon âme, ou dans mon intelligence, car elle est déjà à la porte, prête à entrer. 
 
C’est bien sûr au niveau de mon âme que les choses doivent changer. 
Comprenez‐vous maintenant pourquoi Paul dit : 
 
Romains 12:2 …mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence,… 
 
Le mot « transformé » est le même qui est utilisé lorsque Jésus a été transfiguré 
sur la montagne avec Pierre, Jacques, et Jean. Matt 17 :2. 
Ce mot « METAMORPHOO » veut dire : 
 
 changer dans une autre forme, 
 transformer, 
 être transfiguré, 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 métamorphoser. 
 
C’est  l’effet  que  donne  la  Parole  de  Dieu  prononcée  sur  votre  être.  Elle  vous 
change  de  forme,  vous  métamorphose.  C’est  un  changement  radical,  comme 
lorsque  Jésus  a  été  transfiguré.  Vous  n’êtes  plus  la  même  personne,  car  votre 
âme a laissé pénétrer votre foi, et laissé votre esprit diriger tout votre être. Dans 
ce cas, peu importe les circonstances, peu importe les mauvaises nouvelles, peu 
importe la tournure d’une situation, vous êtes dans la calme et la confiance. Ce 
calme et cette  confiance sont  votre force, car  vous êtes  serin quoi  qu’il arrive 
sans vous laisser détourner de la bénédiction de Dieu sur vous. 
 
Ici la transformation est dans le fait que c’est mon âme qui va se remplir de ma 
foi, qui elle, provient de mon esprit. 
 
Que va‐t‐il se passer dans mon intelligence (mon âme) ? 
Lorsque  mon  âme  est  remplie  de  ma  foi,  elle  est  renouvelée.  Le  plus  grand 
changement qui va s’opérer est au niveau de mon système de pensées. Je ne vais 
plus  penser  de  la  même  manière,  je  ne  vais  plus  avoir  la  même  vision  pour 
certains sujets, mes priorités vont changer. Lorsque mes pensées changent, alors 
mes paroles changent, mes attitudes changent, mes gestes  changent  aussi, et 
c’est là que va commencer le processus de l’accomplissement des choses dans 
ma vie. 
 
Maintenant  vous  allez  sûrement  penser : « Oui  merci  Franck,  mais  comment 
faire  pour  ouvrir  cette  porte  de  mon  intelligence,  afin  de  laisser  s’écouler  ma 
foi ? ». 
Il y a plusieurs manières d’ouvrir cette porte de mon âme pour faire entrer ma 
foi. La première est très simple, nous l’avons vu ensemble : supprimer le doute. 
Une autre manière sera de faire ce que vous êtes en train de faire maintenant, 
en lisant cette étude : étudier la Bible, lire de bons enseignements, écouter des 
messages édifiants qui vont dans ce sens. La lecture et l’écoute de la Parole de 
Dieu  sont  des  ingrédients  importants  pour  laisser  entrer  ma  foi  dans  mon 
intelligence. 
 
Romains 10:17  Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de 
la parole de Christ. 
 
C’est en « entendant » que ma foi vient. L’audition fait partie de l’un de nos cinq 
sens, ce qui se réfère à notre chair,  ici  notre  âme.  Paul  dit  en  d’autres  mots 
: « C’est lorsque vous êtes en contact avec la Parole de Dieu au niveau de 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
votre  chair,  par  certains  de  vos  sens,  que  la  foi  vient  et  entre  dans  votre  âme 
(votre  intelligence). »  Ou  alors :  « La  porte  de  votre  âme  s’ouvre  pour  laisser 
venir et entrer votre foi lorsque certains de vos sens sont comme « saturés » de 
la Parole de Dieu ». 
À chaque fois que je suis en contact avec la Parole de Dieu sous ses différentes 
formes, Bible,  enseignement,  discussion  avec  d’autres  chrétiens, je  tiens cette 
porte de mon âme ouverte, et je laisse s’écouler ma foi. 
On  pourrait  croire  que  renouveler  son  âme  une  seule  fois  serait  amplement 
suffisant. Mais pas du tout. 
Pourquoi ? 
Tout  simplement  parce  que  cette  porte  qui  se  trouve  à  l’entrée  de  mon 
intelligence comporte un ressort de rappel, ou une fermeture automatique, qui 
s’active au contact du monde dans lequel nous vivons, avec toutes ses pensées 
charnelles  et  tangibles.  Le  fait  d’avoir  hérité  du  péché  en  nous,  fait  que  notre 
chair (corps et âme) est naturellement attirée par ce qui est opposé à Dieu, ce 
qui est tangible par opposition à la foi. C’est pourquoi, si j’arrête de renouveler 
mon intelligence, au bout d’un certain temps, cette porte va se refermer toute 
seule, car souvenez‐vous, il n’y a aucune pression dans ma foi. Dès que la porte 
se ferme, le flot de la foi s’arrête, et reste derrière la porte, attendant que cette 
même porte s’ouvre à nouveau. 
 
Ceci explique que parfois on peut arriver à de bons résultats, et quelques temps 
après, on revienne à son état initial, car on aura arrêté d’entendre la Parole de 
Dieu. Ceci implique que nous avons des choix à faire. L’erreur serait de dire que 
ces choix doivent être les mêmes pour tous les chrétiens. Pas du tout, chacun 
doit  faire  ces  choix  en  fonction  de  ce  qu’il  ressent  lorsque  le  Saint  Esprit  lui 
montre  les  choses.  Par  exemple,  depuis  plusieurs  années,  il  n’y  a  plus  de 
télévision  dans  notre  maison.  Ce  qui  ne  veut  pas  dire  que  c’est  une  mauvaise 
chose à 100%, mais simplement que nous avons décidé de passer plus de temps 
à parler, lire, jouer ensemble, plutôt qu’à écouter des émissions qui ne vont pas 
nous apporter grand‐chose. Mais je ne dirai jamais à qui que ce soit de jeter sa 
télévision. Pour d’autres, ce sera autre chose comme l’internet par exemple, les 
réseaux  sociaux.  Chacun  doit  faire  un  tri  dans  sa  vie,  mais  il  ne  s’agit  pas  de 
prendre des décisions, frustré ou forcé. Ce serait ridicule. Lorsque vous prenez 
la  décision  de  supprimer  une  chose  de  votre  vie  vous  devez  le  faire  avec  joie, 
avec  conviction.  Si  ce  n’est  pas  le  cas,  ne  le  faites  surtout  pas,  car  cela  vous 
apportera plus de négatif que de positif. Demandez au Saint Esprit de vous guider 
à ce sujet. 
 
La foi c’est ce qui me permet de croire, et croire est une des clés du succès. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Marc  5:36  Mais  Jésus,  sans  tenir  compte  de  ces  paroles,  dit  au  chef  de  la 
synagogue : Ne crains pas, crois seulement. 
 
On venait d’annoncer à cet homme que sa fille venait de mourir, et la réponse 
de Jésus a été de croire. Jésus n’a pas dit autre chose, il a seulement dit de rester 
dans la calme et de croire. Il n’y a donc aucune autre recette. 
 
C’est là que l’on commence à pénétrer dans le cœur des choses afin de voir nos 
prières s’accomplir. 
 
Croire est la clé. 
Lorsqu’il m’arrive de parler à des chrétiens à ce sujet, la plupart de ceux qui ne 
voient pas les choses s’accomplir me donnent toujours la même réponse : « Mais 
pourtant je crois ! » 
Alors je leur réponds gentiment : « Non, nous ne croyez pas, car si vous croyiez, 
vous auriez vu votre prière s’accomplir ». Dans le cas contraire Jésus aurait menti 
lorsqu’il a dit : 
 
Marc 11:24  C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, 
croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. 
 
Il me semble que l’action de croire est vraiment une des choses qui a le plus été 
falsifiée par satan. J’ai rarement vu mes frères et sœurs avoir réellement compris 
ce que veut dire croire, et ce que cela implique. 
On pense croire, mais en réalité on ne croit pas ! 
 
Heureusement nous avons quelques indications qui nous permettent de voir si 
nous croyons vraiment. 
 
Pour voir si vous croyez, écoutez‐vous parler. Je ne parle pas ici de simplement 
s’écouter d’une manière distraite. Écoutez‐vous vraiment parler, faites attention 
à vos paroles, analyser vos remarques, vos décisions. 
 
Un jour une de mes amies avait comme un kyste sur son avant‐bras. Elle me dit : 
« Franck pourrais‐tu prier pour que ce kyste disparaisse ? ». 
Alors j’ai pris un petit moment pour lui expliquer comment activer sa foi et prier 
elle‐même, en ordonnant à ce kyste de disparaitre. Lorsque nous avons prié le 
kyste était toujours là, mais la puissance de Dieu avait commencé le processus 
de guérison. Comme je savais qu’elle avait un peu de mal à croire, je lui ai dit : 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
« Si demain, le kyste est encore là, continue de proclamer que la parole que tu as 
prononcée est plus forte que lui, et qu’il va disparaitre, c’est une certitude ». Le 
lendemain le kyste n’avait pas encore disparu. Lorsque mon amie a vu cela, elle 
a  dit :  « Il  est  encore  là,  ça  n’a  pas  marché ».  Avec  cette  parole  elle  venait  de 
proclamer que la Parole de Dieu n’était pas suffisante pour la guérir, et de ce fait 
annuler  sa  propre  prière,  car  elle  avait  par  ses  paroles  proclamé  que  ce  kyste 
était plus fort que la Parole de Dieu prononcée. Ses paroles ont montré qu’elle 
n’avait pas activé sa foi. 
 
Si vous venez de prier pour voir une chose s’accomplir, alors restez positif dans 
vos  paroles,  lorsque  vous  en  parlerez  à  quelqu’un  par  exemple.  C’est  le  cas  le 
plus typique, je prie en ordonnant à une douleur dans mon corps de sortir, puis 
lorsque je termine ma prière, une douleur est encore présente. Si je rencontre 
un  de  mes  amis  quelques  temps  plus  tard,  et  que  cet  ami  me  dit :  « Bonjour, 
comment  vas‐tu  ?  »,  et  que  je  lui  réponde  comme  beaucoup  de  chrétiens 
répondraient  :  «  Oh  j’ai  un  mal  au  dos  qui  ne  veut  pas  partir,  je  souffre 
beaucoup ». Dans ce cas, je viens tout simplement de confesser ma douleur et 
mon mal. 
 
Confesser veut dire « se mettre en accord avec… ». Si donc je confesse mon mal 
et  ma  douleur,  ceci  s’apparente  à  du  doute ;  avec  de  telles  paroles  je  me 
proclame moi‐même dans la douleur, et hors de la puissance de la Parole de Dieu 
qui me guérit. De telles paroles désactivent ma foi. 
 
Il ne s’agit pas de nier les faits, ce serait tout à fait stupide. Si je prie pour une 
guérison  et  que  la  douleur  est  encore  présente,  lorsque  une  personne  me 
demande comment ça va, la bonne attitude est de dire quelque chose comme : 
« Ça va merci, j’ai dû prier pour chasser une douleur dans mon dos, elle n’est pas 
encore partie, mais la puissance de la Parole de Dieu que j’ai prononcée est en 
train de me guérir, je suis sûr que d’ici peu tout sera rentré dans l’ordre ». Ceci ne 
doit pas être de la pensée positive, pas du tout. 
 
Si je prononce cela genre de phrase c’est parce que je sais que je sais que c’est 
la  stricte  vérité.  Je  n’ai  aucunement  besoin  de  m’en  persuader  car  c’est  une 
conviction que rien ne peut ébranler. Je n’ai pas nié les faits, mais je suis resté 
en confessant la Parole de puissance que j’ai prononcée. Il est donc tout à fait 
possible  de  rester  dans  des  paroles  de  foi,  même  si  je  n’ai  pas  encore  vu 
l’accomplissement de ma prière. 
S’écouter  parler  est  très  important,  faire  attention  aux  paroles  que  je  vais 
prononcer, l’est tout autant. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Jésus a dit : 
Matthieu 12:34   … Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. 
 
Ce qui sort de votre bouche est le résultat de votre pensée, c’est une règle. C’est 
pourquoi s’écouter parler est un parfait baromètre pour voir si la porte de notre 
âme est toujours ouverte afin que la foi s’écoule pour continuer d’y entrer. 
Parfois certaines paroles peuvent nous paraitre insignifiantes, mais elles sont en 
fait dévastatrices. 
À chaque fois que vous prononcez une parole qui va à l’encontre de ce que dit la 
Bible, vous prononcez une condamnation contre vous‐même. Non pas que Dieu 
vous  condamne,  pas  du  tout,  vous  vous  condamnez  vous‐même.  Nos  pensées 
ont une puissance sur nous et nos paroles en sont le reflet. 
 
Proverbes 18:21  La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l’aime 
en mangera les fruits. 
 
Ce  psaume  nous  montre  bien  que  suivant  les  paroles  que  je  prononce,  je  vais 
créer la vie ou la mort, c’est‐à‐dire du positif ou du négatif. 
 
Se servir de sa foi c’est réapprendre à penser. C’est sur votre manière de penser 
qu’il faut se concentrer afin de changer votre langage, et pas le contraire. 
Souvenez‐vous, nos paroles sont de résultat de nos pensées. Ne pensez pas que 
cela  se  fera  en  quelques  minutes,  pour  la  plupart  des  gens,  c’est  un 
apprentissage. Surtout ne lâchez pas, tant que vos pensées n’ont pas totalement 
changées. Vous serez encouragé le long de ce chemin par des accomplissements 
que vous verrez dans votre vie. C’est ce qui est formidable dans ce processus, on 
n’est pas obligé d’être arrivé au bout pour en voir les fruits. Alors servez‐vous de 
ces  encouragements  que  vous  allez  voir  et  vivre  tout  au  long  de  ce  chemin 
comme d’une puissance pour avancer. 
 
Croire c’est adopter une pensée en accord avec la Bible, même si l’un de mes 
cinq sens me montre le contraire. Lorsque je crois, j’accepte de ne plus prendre 
en  compte  ce  que  me  disent  mes  cinq  sens,  ou  ce  que  les  circonstances  me 
disent, mais plutôt ce que dit la Parole de Dieu à ce sujet. 
La  Parole  de  Dieu,  la  Bible,  dit  certaines  choses  que  nous  pouvons  nous 
approprier  quelle  que  soit  notre  situation.  Vous  pourrez  vous  appuyer  sur  ces 
cinq choses sans prendre aucun risque. 
 
 Jésus m’a acquis l’éternité avec Lui, cela ne changera jamais. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 Dieu  souhaite  que  je  sois  toujours  dans  une  bonne  santé  physique  et 
morale. 

 Mon Père veut que je ne manque pas de l’essentiel dans ma vie. 

 Dieu m’a donné de quoi guérir toute maladie en priant pour les autres. 

 Sa volonté est que je parle de l’évangile à chaque fois que j’en ai l’occasion. 
 
Il y a encore bien sûr beaucoup d’autres choses que Dieu a prévues pour nous, 
mais vous pouvez déjà expérimenter celles‐ci, votre vie en sera changée. Le but 
est de faire de ces cinq vérités des choses tout à fait naturelles en vous, car quelle 
que soit la situation, ou la personne, ces vérités sont immuables. 
 
De  la  même  manière  que  vous  avez  totalement  adhéré  aux  lois  terrestres, 
comme  celle  de  la  gravité  par  exemple,  ces  cinq  lois  doivent  également  faire 
partie de votre « naturel ». 
Personne ne pourra vous convaincre que si on laisse tomber un gros rocher d’une 
certaine hauteur au‐dessus de votre tête, celui‐ci ne vous écrasera pas. 
Qui  voudrait  essayer pour  voir  si  la  loi  de  la  gravité  ne  s’applique  pas  dans  ce 
cas  ? 
Assurément personne ! 
Pourquoi ? 
Parce que tout le monde croit et a parfaitement intégré d’une manière naturelle, 
la  loi  de  la  gravité  dans  sa  personne.  Personne  ne  peut  remettre  cette  loi  en 
question bien sûr. 
 
C’est exactement la même chose pour ces cinq vérités, ou ces cinq proclamations 
que Dieu a données pour nous. Ce n’est pas une question de persuasion, il n’est 
nullement  nécessaire  de  se  forcer  à  croire,  pas  du  tout.  Ces  choses  sont 
simplement la vérité. Il n’est donc aucunement question ici de le prouver, car ce 
sont des faits immuables. 
 
Tout ceci est un processus, car bien sûr il est difficile d’avoir vécu des dizaines 
d’années  en  se  fiant  à  ses  cinq  sens  uniquement,  et  d’un  coup,  pour  certains 
sujets,  ne  plus  s’appuyer  sur  ses  cinq  sens.  Je  comprends  tout  à  fait  que  c’est 
comme une petite révolution dans notre intelligence, car depuis notre naissance, 
nous  avons  tous  été  habitué  à  utiliser  nos  cinq  sens  pour  communiquer  des 
informations vers notre intelligence. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Maintenant,  depuis  que  nous  sommes  nés  de  nouveau,  une  des  différences 
majeure vient du fait que notre esprit a repris vie, il a été régénéré par l’Esprit 
de Dieu. Comme toute vie qui s’anime, il y a des manifestations et des signes de 
cette vie. Une des manifestations se trouve dans le fait que nous avons la faculté 
de  penser  avec  notre  esprit,  et  plus  particulièrement  avec  notre  âme.  Notre 
esprit est celui qui va nous donner les informations spirituelles. C’est lui qui va 
nous faire découvrir les lois spirituelles, les vérités que Dieu a proclamées à notre 
sujet.  (Pour  plus  de  détails  voir  mon  étude :  Diriger  tout  mon  être  avec  mon 
esprit). 
 
Comme dans notre schéma un peu plus haut, c’est de notre esprit que viennent 
toutes  ces  vérités  spirituelles  lorsqu’elles  arrivent  dans  notre  âme  (notre 
intelligence). Le plus important est de sortir de l’idée qui dit que tout ce qui ne 
peut pas être perçu avec l’un de nos cinq sens n’existe pas. C’est totalement faux. 
C’est  bien  souvent  sur  ce  point  que  l’on  n’arrive  pas  à  croire,  et  que  le  doute 
s’installe. 
 
Hébreux  11:1  Or  la  foi  est  une  ferme  assurance  des  choses  qu’on  espère,  une 
démonstration de celles qu’on ne voit pas. 
 
C’est  exactement  ce  que  nous  dit  l’auteur  de  l’épitre  aux  Hébreux :  il  est  non 
seulement  possible  de  croire  une  chose  que  l’on  ne  voit  pas,  mais  également 
d’avoir une assurance sans failles, à propos de choses que  l’on est sûr de voir 
s’accomplir. Ceci est la définition de la foi. Lorsque la Bible parle d’espérance, ce 
n’est pas du tout la même notion que nous avons aujourd’hui. Espérer selon la 
Bible c’est avoir une  assurance.  Lorsqu’il  est  écrit  « j’espère »,  la  notion est 
:  «  J’ai  l’assurance  que…  ».  C’est  pourquoi  parfois,  certains  font  l’erreur  de 
penser que Paul « espérait » dans le sens « J’aimerai bien que… ». Ce n’est pas 
le sens de ce mot dans la Bible. 
 
Jacques 1 : 6‐7 Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute 
est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. 
Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: 
 
Si je doute, j’annule tout effet d’accomplissement des choses pour lesquelles j’ai 
prié.  Comme  nous  l’avons  déjà  dit,  le  doute  fait  reculer  la  foi…  mais  bonne 
nouvelle : la foi fait également reculer le doute ! 
 
Souvenez‐vous  toujours  de  ces  cinq  vérités  de  Dieu  envers  nous,  apprenez  les 
par  cœur  en  attendant  qu’elles  soient  gravées  en  vous.  Elles  doivent  devenir 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
aussi  naturelles  que  les  lois  terrestres  que  vous  connaissez  déjà.  Vous  ne 
mettriez pas votre main sur une flamme car vous savez que le feu brûle, vous 
savez également que l’eau mouille. Ces choses pourraient nous faire sourire, car 
elles sont évidentes et logiques. Mais si vous me posiez la question quant à ces 
cinq  vérités  spirituelles  en  me  disant : « Franck  tu  ne  peux  pas  croire  ces  cinq 
choses, comment peux‐tu en avoir la preuve ». Je pense que je sourirais aussi, car 
ce  sont  des  choses  évidentes  et  véridiques,  pas  moins  évidentes  que  ces  lois 
terrestres que nous connaissons : elles proviennent de la même personne, Dieu ! 
 
Ces  choses  sont  devenues  naturelles  pour  moi.  Notez  que  j’emploie  le  verbe 
« devenu », ce qui veut dire que cela n’a pas toujours été le cas pour moi. Je suis 
entré  dans  un  processus  qui  m’a  permis  d’arriver  à  ce  que  ces  choses  soient 
naturelles, à croire que tout ce qui est écrit dans la Bible est disponible pour moi. 
Aujourd’hui personne ne pourra me faire penser le contraire, car en plus de le 
croire, je ne compte plus les fois où je l’ai vu s’accomplir dans ma vie. 
 
Certains chrétiens arrivent jusqu’à ce niveau d’assurance, mais pourtant certains 
ne voient pas les choses s’accomplir devant eux. 
Ils  ont  cru,  n’ont  pas  regardé  aux  circonstances,  ni  à  ce  que  leurs  cinq  sens 
disaient,  et  pourtant  ils  n’ont  pas  vu  la  chose  pour  laquelle  ils  ont  prié 
s’accomplir.  Il  ne  suffit  pas  de  croire  de  la  bonne  manière,  d’avoir  les  bonnes 
pensées avec les bonnes paroles et la bonne attitude. 
 
Certains vont me dire : « Franck, je ne comprends plus rien, tu as dit que c’est ce 
qu’il fallait pour y arriver ! ». 
Oui c’est vrai, c’est ce que j’ai dit. 
Pour y arriver, il faut continuer de croire jusqu’à l’accomplissement des choses, 
et  non  simplement  croire  un  certain  temps  au  début.  Il  faut  que  cette  ferme 
assurance  soit  permanente  en  moi,  et  non  simplement  le  temps  que  je  vais 
passer à prier par exemple. Le temps ne doit jamais influer sur ma foi. Tous les 
exemples bibliques de personnes qui ont vu les choses s’accomplir, ont toutes 
un point en commun : le  temps n’influait aucunement sur  leur attitude,  ni sur 
leur assurance. 
Peu importe le temps que cela prend, si je ne crois pas jusqu’au bout, je ne vais 
pas voir grand‐chose s’accomplir. Une des clés est de rester concentrer sur mon 
Père  dans  le  ciel.  Il  est  bien  plus  important  que  n’importe  quelle  chose  pour 
laquelle je prie. Son amour pour moi est la chose qui prime en toute situation. 
Le fait de rester fixé sur son amour pour moi aura pour effet de me garder dans 
un équilibre parfait dans les pensées. Ce n’est plus la chose pour laquelle je prie 

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ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
qui est au premier plan, c’est mon Père ; il m’aime inconditionnellement, et cet 
amour surpasse toutes les autres choses. 
 
Comprenez que tout est lié, lorsque je commence à croire, je dois maintenir cette 
manière de penser jusqu’au bout. 
 
Ces personnes souvent ne comprennent pas, elles se disent, mais pourtant j’ai 
cru, j’ai manifesté l’action de ma foi, lorsque je priais j’avais les bonnes pensées, 
j’avais  les  bonnes  paroles.  Mais  le  problème  c’est  qu’elles  n’ont  pas  continué 
dans cette attitude bien longtemps. 
 
C’est pourquoi il est important de s’écouter parler. Si je m’écoute parler, je vais 
facilement  me  rendre  compte  si  je  suis  toujours  dans  la  bonne  démarche,  ou 
bien si je suis en train de confesser du doute et de me condamner moi‐même. 
 
Lorsque je crois, les circonstances n’ont aucune emprise sur moi, c’est là un autre 
effet  de  croire  selon  la  Bible.  Même  si  ce  que  j’entends  ou  ce  que  je  vois  me 
montre  le  contraire,  ma  pensée  reste  rivée  sur  ce  que  dit  la  Bible  à  ce  sujet. 
L’exemple que nous avons pris plus haut parlait d’une douleur qui serait encore 
présente,  il  peut  y  avoir  des  quantités  d’autres  choses  qui  peuvent  être  des 
occasions de générer du doute en moi. Nous ne pourrons bien sûr pas toutes les 
énumérer ici, mais que ce soit pour trouver un travail, recevoir une guérison, une 
provision,  concrétiser  une  réconciliation,  etc…  je  ne  dois  jamais  changer  ma 
manière de penser à cause d’une circonstance apparemment négative. 
 
Pour voir les choses s’accomplir, j’ai besoin de garder mon calme, avec toute  ma 
confiance dans le Saint Esprit, car j’ai compris que Dieu est amoureux de moi. 
 
Esaïe 30 :15 …C’est dans le calme et la confiance que sera votre force… 
 
Si l’on renverse ce verset, nous pouvons dire que si je ne suis pas confiant et dans 
le calme, je n’aurai aucune force afin de voir les choses s’accomplir. Souvent les 
gens pensent que pour rester calme et confiant, il faut être dans une situation 
calme.  Pas  du  tout,  je  peux  proclamer  que  la  paix  est  sur  moi,  cette  paix  va 
générer du calme et de la confiance même dans la tourmente. 
 
Jean 14:27  Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas 
comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. 

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ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
La paix fait partie de ce que Jésus nous a donnée. Nous pouvons donc nous en 
revêtir  car  elle  est  déjà  en  nous,  nous  n’avons  pas  à  la  demander.  La  paix  fait 
également  partie  du  fruit  que  le  Saint  Esprit  produit  en  nous  (Galates  5 :  22). 
Souvent on pense qu’il faut demander à Dieu ce dont nous avons besoin, mais 
Dieu nous  a tout  donné.  Dieu  est  omniscient,  il sait  toutes choses, il  sait  donc 
tout ce dont nous aurions besoin pour réussir notre vie en Christ. Pensez‐vous 
qu’il  se  serait  dit :  « Ok  la  paix,  ils  en  auront  besoin,  mais  je  la  leur  donnerai 
seulement s’ils sont vraiment dans les ennuis ». Non, Dieu est amoureux de nous, 
Il nous aime tellement, Il nous a tout donné. 
 
Romains 8:32  Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour 
nous tous, comment ne nous donnera‐t‐il pas aussi toutes choses avec lui ? 
 
Paul nous le montre ici dans ce passage, Dieu nous a absolument tout donné 
sans aucune exception. 
 
 
Il y a des situations où l’on a besoin de voir les choses s’accomplir pour les autres. 
Lorsque l’on prie pour une autre personne par exemple. Là aussi il y a quelques 
vérités à connaitre. 
 
Je me souviens lorsque j’ai commencé à prier pour des inconnus dans la rue, sur 
des  parkings  de  supermarchés,  le  Saint  Esprit  avait  déjà  commencé  à 
m’enseigner.  Cela  a  duré  pendant  des  mois.  J’ai  commencé  à  avoir  envie  de 
pleurer  en  pensant  à  tous  ces gens  qui  meurent  chaque  jour  sans  être  nés  de 
nouveau. Pourtant, je n’avais jamais été quelqu’un de très sensible. J’ai toujours 
aidé  mes  proches,  mais  je  n’avais  jamais  vraiment  été  proche  des  gens.  Mais 
cette  fois,  je  pensais  à  toutes  ces  personnes  sans  Christ  dans  leurs  vies,  et  de 
grands  sanglots  montaient  en  moi.  Je  m’identifiais  à  ces  personnes  lorsque  je 
marchais dans la rue, j’avais de la compassion car je me disais que pour la plupart 
ils n’étaient pas sauvés. 
 
Souvent pour les chrétiens dans un cas similaire, la question est de savoir si cela 
vient du Saint Esprit sans que je n’aie à faire quoi que ce soit, ou bien si le Saint 
Esprit a répondu à une aspiration qui était en moi. 
 
Je  pense  que  le  Saint  Esprit  vient  nous  influencer  sans  que  l’on  ait  à  le  Lui 
demander. Mais on ne peut pas dire pour autant que tout est perdu si j’ai le désir 
de me tourner plus vers les autres et que j’ai besoin qu’il m’aide à ce sujet. Nous 
sommes  tous  au  même  niveau.  Certes  nous  avons  tous  des  personnalités 

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ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
différentes,  mais  le  Saint  Esprit  ne  refusera  jamais  de  me  donner  plus  de 
compassion pour les autres quel que soit le plan que Dieu a pour moi. C’est donc 
une  chose  que  non  seulement  vous  pouvez  Lui  demander,  mais  je  pense  que 
chaque  chrétien    a  besoin  d’user  d’une    grande  compassion  peu  importe  le 
domaine où il est actif. La compassion est le résultat d’aimer mon prochain. Et je 
ne peux pas prier pour une personne avec succès, si je n’ai pas un amour profond 
pour elle. 
C’est une chose que je vois régulièrement lorsque je prie pour les gens dans les 
rues,  sur  les  marchés :  plus  mon  amour  pour  les  gens  grandit,  plus  j’ai  de 
résultats dans les miracles que je vois. 
 
Pour voir les choses s’accomplir lorsque je prie pour une personne, la première 
des choses est de l’aimer, parce que Dieu l’aime aussi. Le Bible dit que Dieu est 
amour. L’amour est le « moteur » de Dieu, son identité. Je ne peux pas aimer les 
autres  tant  que  je  n’ai  pas  compris  et  connu  l’amour  que  Dieu  a  pour  moi. 
Souvent  on  peut  entendre  des  gens  dire  qu’il  faut  un  appel  spécial  pour  prier 
pour  les autres.  Oui  c’est vrai,  mais  cet appel  spécial, Dieu l’a  mis sur tous  les 
chrétiens sans aucune exception. Toutes les excuses qui disent : « Oh moi je n’ai 
pas reçu un appel particulier pour prier pour les gens lorsqu’ils sont malades », 
doivent être confrontées avec ce passage : 
 
Marc 16 :17‐18 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en 
mon  nom,  ils  chasseront  les  démons ;  ils  parleront  de  nouvelles  langues ;  ils 
saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point 
de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. 
 
 
Vous avez cru en Jésus christ ? 
Vous êtes né de nouveau et rempli du Saint Esprit ? 
 
Si vous répondez « oui » à ces deux questions, alors ce passage est pour vous. 
 
Si vous ne vivez pas ces miracles dans votre vie, je vous annonce que vous avez 
reçu tout ce dont vous avez besoin pour les vivre. Si vous ne savez pas comment 
vous  y  prendre,  contactez  notre  ministère  (nos  coordonnées  sont  à  la  fin  de 
chacune de nos études), nous nous ferons un plaisir de vous aider. Pas une seule 
personne à qui j’ai enseigné à prier pour les autres ne peut dire qu’elle n’y est 
pas arrivée, que ce soit des  pasteurs, des chrétiens, tous ont toujours réussi  à 
voir  les  choses  s’accomplir  lorsqu’ils  ont  prié  pour  des  gens  malades  par 
exemple. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Prier  pour  les  autres,  bien  sûr  requiert  les  mêmes  conditions  que  nous  avons 
évoquées depuis le début de cette étude, avec en plus cette dimension d’amour 
pour  les  autres.  Ne  croyez  pas  que  cela  est  uniquement  réservé  à  des 
évangélistes  qui  travaillent  à  plein  temps  pour  cela,  pas  du  tout.  Tous  les 
chrétiens sont concernés sans aucune exception. 
 
Il arrive que des personnes chrétiennes me disent : « Franck, priez pour moi, afin 
que Dieu me bénisse ». 
Je n’ai pas toujours le temps d’entrer dans les détails, mais je vais le faire ici, afin 
que chacun puisse comprendre ce qu’est réellement la bénédiction de Dieu. 
 
Genèse 12:3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront 
; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. 
 
Lorsque nous sommes de la descendance d’Abraham, alors nous sommes bénis 
par Dieu, c’est ce que dit ce verset. Lorsque Dieu a béni Abraham, il lui a dit que 
toutes les familles de la terre seront bénies en lui. 
Par contre, aucune famille sur la terre n’était bénie avant que Jésus ne passe par 
la croix, c’est une évidence. Mais aujourd’hui, toutes les familles de la terre sont 
bénies. 
Pourquoi ? 
Eh bien parce que Jésus est mort pour les péchés du monde entier. N’importe 
quelle famille aujourd’hui a tous ses membres pardonnés de tous leurs péchés. 
Personne  n’était  né  de  nouveau  lorsque  Jésus  est  mort  sur  la  croix,  c’est 
pourquoi  nous  pouvons  dire  que  Jésus  a  pardonné  les  péchés  de  tous  les 
humains. Ce qui implique que tous sont éligibles au salut en Jésus. Mais pour que 
ce salut soit actif dans la vie d’une personne, elle doit l’accepter et le « valider » 
en devenant un disciple de Jésus. C’est en cela que toutes les familles de la terre 
sont  bénies  aujourd’hui,  dans  le  fait  que  quiconque  a  la  possibilité  quand  il  le 
veut à un moment donné de sa vie, d’être sauvé en Jésus Christ. Et à combien 
plus forte raison, une personne qui a accepté d’être sauvée, verra tout le fruit de 
cette bénédiction. C’est un fait, chaque chrétien est béni par Dieu. Ceci est très 
important  à  réaliser,  car  cette  vérité  va  m’aider  à  activer  ma  foi  pour  voir  les 
choses s’accomplir. 
 
Le propre d’une bénédiction c’est qu’elle ne peut en aucun cas être retirée. 
 
Genèse 27 : 36‐37  Esaü dit : Est‐ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il 
m’a supplanté deux fois ? Il a enlevé mon droit d’aînesse, et voici maintenant qu’il 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
vient  d’enlever  ma  bénédiction.  Et  il  dit :  N’as‐tu  point  réservé  de  bénédiction 
pour moi ? Isaac répondit, et dit à Esaü: Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai 
donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin : que puis‐je 
donc faire pour toi, mon fils ? 
 
Lorsqu’Isaac a été trompé il n’a pas pu retirer la bénédiction de son fils pour la 
donner à Esaü. La Bible dit que Dieu ne change pas d’avis lorsqu’il donne. 
 
Romains 11:29  Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. 
 
Dieu ne se repent pas de ce qu’il donne, c’est‐à‐dire qu’il ne change jamais d’avis 
lorsqu’il donne quelque chose. 
 
Que veut donc dire « être béni » ? 
 
Lorsque je suis béni, c’est d’abord une action permanente sur moi.  Il n’y a pas 
de va et vient dans la bénédiction que Dieu nous a donnée. 
Souvent  j’entends  beaucoup  de  chrétiens  dire  qu’ils  ont  été  bénis,  ce  qui  est 
faux.  Nous  sommes  déjà  bénis  depuis  notre  nouvelle  naissance.  Il  n’y  a  pas 
plusieurs  couches  de  bénédictions  ;  cette  bénédiction  dont  nous  devions 
bénéficier selon la promesse faite à Abraham, s’est activée lors de notre nouvelle 
naissance. Je ne peux plus dire que j’ai reçu une bénédiction. 
 
Nous pouvons faire un parallèle pour essayer de mieux comprendre. 
 
Prenons le cas d’un plombier, et celui d’une boulangère. Ces deux personnes ont 
tous les deux une entreprise, l’un de plomberie et l’autre une boulangerie. Ces 
deux  personnes  reçoivent  un  salaire  grâce  à  leur  statut  de  plombier  et  de 
boulangère. 
Au  bout  de  quelques  années  l’entreprise  de  plomberie  ferme,  ainsi  que  la 
boulangerie, ce plombier et cette boulangère ne reçoivent donc plus de salaire. 
Ils  n’ont  plus  aucune  rentrée  d’argent,  mais  est‐ce  qu’ils  cessent  d’être  un 
plombier et une boulangère pour autant ? 
Non bien sûr ! 
Certes  ils  n’ont  plus  de  salaire,  mais  ils  conservent  leur  statut  et  leur 
qualification. 
 
C’est  exactement  la  même  chose  lorsque  je  suis  béni  de  la  part  de  Dieu.  Peu 
importe la situation, je ne perdrai jamais mon statut de personne « bénie » par 
Dieu. 

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ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Ce  plombier  et  cette  boulangère  vont  pouvoir  retrouver  en  emploi  ou  recréer 
une entreprise grâce à leur statut, parce qu’ils ne l’ont pas perdu. S’ils avaient 
perdu  leur  statut,  il  n’y  aurait  aucune  chance  pour  eux  de  retravailler  dans  le 
même métier. 
 
Souvent  nous  confondons  bénédiction  avec  la  conséquence  d’être  béni.  Je  ne 
cesserai  jamais  d’être  béni,  c‘est  un  fait  sur  lequel  je  peux  m’appuyer  sans 
prendre aucun risque. Par contre des évènements vont se produire dans ma vie 
qui va faire que parfois je vais voir certaines conséquences de ma bénédiction 
disparaitre. 
 
Prenons un exemple pour différencier ces deux faits. 
 
Mon  frigo  tombe  en  panne,  je  dois  le  changer  et  je  n’ai  pas  d’argent  pour  en 
acheter un. Le lendemain une personne que je connais frappe à ma porte et me 
dit  que  Dieu  lui  a  dit  de  m’acheter  un  frigo  tout  neuf,  et  elle  vient  pour  me 
l’apporter. Je vais être dans une grande joie, je vais la remercier, et louer Dieu 
pour sa provision. 
Ce frigo est‐il une bénédiction ? 
Non, ce n’est pas une bénédiction. 
C’est une conséquence de ma bénédiction, ce qui est différent. 
 
La plupart des chrétiens dirait : « Oh ce frigo est magnifique, Dieu m’a béni ». 
Non Dieu ne vous a pas béni là, car il l’a déjà fait ; vous êtes béni quoi qu’il arrive. 
Ce frigo est une conséquence du fait que vous êtes béni. 
Pourquoi ? 
Projetons‐nous dans 15 ans, quel sera l’état de ce frigo ? Il sera peut‐être déjà 
en panne, ou aura‐t‐il fini sa vie ? Ce qui est sûr, c’est qu’un jour ce frigo sera bon 
pour la poubelle. Si donc vous aviez considéré ce frigo comme une bénédiction, 
vous allez dire : « Ma bénédiction n’est plus là ! ». 
 
Ou  prenons  le  cas  de  quelque  chose  de  rapidement  périssable,  ou  que  l’on 
consomme rapidement, comme de l’essence pour un véhicule. 
Supposons  que  vous  soyez  dans  une  station  d’essence  pour  faire  le  plein,  une 
personne vient vers vous et vous dit : « Bonjour je voudrais vous dire que Dieu 
vous aime, et pour cela je voudrais vous offrir votre plein d’essence ». Quelle sera 
la réaction de la plupart des chrétiens ? Ils vont dire, Dieu m’a béni par le biais 
de cette personne. Ce plein d’essence c’est une bénédiction. 

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Si vous considérez que ce plein gratuit est une bénédiction, qu’allez‐vous dire de 
cette bénédiction 2 ou 3 semaines plus tard ? 
Votre bénédiction sera partie en fumée ! 
Si donc vous aviez considéré que ce plein d’essence était une bénédiction, alors 
il ne vous restera plus qu’à dire, j’ai utilisé ma bénédiction, mais maintenant elle 
a disparu. 
Non ce n’était pas une bénédiction, car vous êtes déjà béni, et c’est justement 
parce  que  vous  êtes  béni  que  vous  en  avez  vu  la  conséquence  en  recevant  ce 
plein  d’essence gratuitement.  La bonne  attitude est de  dire : « Oui je  n’ai plus 
d’essence,  mais  c’était  une  conséquence  du  fait  que  je  suis  béni,  et  non  une 
bénédiction en elle‐même ». 
 
Souvent les gens me disent : « Ok Franck, mais ça ne change rien ! Bénédiction 
ou conséquence de bénédiction, le fait est que mon frigo ne marche plus, et que 
mon réservoir d’essence est vide maintenant ». 
Oui  c’est  vrai,  votre  frigo  ne  fonctionnera  plus  au  bout  d’un  certain  temps,  et 
votre essence sera partie en fumée, les choses ne vont pas changer de ce côté‐ 
là. Mais dans la suite ce n’est plus du tout la même chose. 
Pourquoi ? 
Tout simplement pour une question de foi ! 
Nous  avons  vu  ensemble  que  ce  n’est  que  par  la  foi  que  l’on  peut  obtenir  les 
choses avec Dieu. 
 
Hébreux 11:6  Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ;… 
 
Ce verset dit que ce n’est qu’en utilisant ma foi que je vais pouvoir saisir ce que 
Dieu m’a donné, car les choses sont ainsi. Il n’y a aucun autre moyen d’y parvenir. 
Lorsqu’il est parlé d’être « agréable à Dieu » souvent les gens pensent que Dieu 
va m’aimer plus lorsque je lui suis agréable. 
Mais il n’en est rien. 
Dieu nous aime d’un amour maximum et inconditionnel. Ce qui veut dire que le 
niveau de son amour pour moi ne changera jamais, en encore moins en fonction 
de mes agissements.  Dieu m’aime, point. Rien ne peut changer cela. 
Sans  la  foi  je  ne  peux  donc  rien  prendre  ni  rien  recevoir  de  Dieu.  Ceci  nous 
montre  que  la  foi  est  donc  un  élément  plus  qu’essentiel,  nous  l’avons  déjà  vu 
plus tôt. 
 
Si nous revenons donc à nos deux exemples, et que je considère que ce frigo ou 
cette essence étaient une bénédiction, alors lorsqu’à un moment ou à un autre 
je ne les aurai plus en ma possession, je vais dire : « Je n’ai plus ma bénédiction ». 

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Puis d’une manière consciente ou pas, je vais considérer que le fait d’être béni 
vas avec ce que je reçois. C’est‐à‐dire que si je n’ai plus « ma bénédiction », je 
vais considérer qu’il va falloir que je retrouve une autre bénédiction de la part 
de Dieu. Je vais considérer que tout repart comme à zéro à chaque fois que j’ai 
un besoin. Avec ce genre de manière de penser, je considère que je vais devoir 
gagner le fait d’être béni à chaque fois. 
 
Par  contre,  lorsque  j’ai  la  bonne  manière  d’approcher  la  bénédiction  de  Dieu 
pour moi, je sais que tout ce que je reçois n’est qu’une conséquence du fait que 
je  suis  béni  de  Dieu,  et  pas  autre  chose.  Parce  que  lorsque  je  reçois  quelque 
chose, je le considère comme une conséquence du fait que je suis béni, alors ma 
bénédiction devient immuable. 
 
Vous vous souvenez qu’une bénédiction ne peut se retirer, c’est donc dans ce 
sens que je dois prendre ma bénédiction. Alors dans ce cas, lorsque je reprends 
nos deux exemples, quand je vais voir mon frigo hors d’usage après 15 ans, ou 
lorsque mon réservoir d’essence sera vide, ce ne sera pas un problème du tout. 
Parce que j’ai considéré cela comme une conséquence d’être béni, alors ce n’est 
pas parce que cette chose n’est plus là que je ne suis plus béni. C’est parce que 
je sais que je suis béni quoi qu’il arrive, que ma foi va rester activée. Et si ma foi 
reste  activée,  alors  je  vois  les  choses  s’accomplir,  car  je  sais  que  je  n’ai  pas  à 
reconquérir ma bénédiction à chaque fois que j’ai un besoin. Je vais vivre dans 
cet  état  de  fait.  Peu  importe  ce  qu’il  peut  m’arriver,  peu  importe  dans  quelle 
situation je suis, je sais que je suis béni, et rien ne peut changer cela. Avec une 
telle  manière  de  penser,  je  sais  que  la  bénédiction  de  Dieu  demeure  sur  moi 
quelle que soit la situation, et c’est parce que je proclame que je suis béni, que 
ma  foi  va  permettre  que  beaucoup  d’autres  conséquences  de  ma  bénédiction 
voient le jour. 
Ce n’est pas parce que je vais perdre ceci ou cela que tout va s’effondrer, pas du 
tout.  Une  pensée  reste  en  moi :  « Je  suis  béni ».  Cette  assurance  est  LA  porte 
ouverte  pour  recevoir  de  Dieu  dans  tous  les  domaines  de  ma  vie  sans  aucune 
exception. 
 
 
Un autre fait très important est de ne pas limiter les choses, ne pas cloisonner 
les choses. Il y a une phrase que j’aime répéter qui dit : « Les seules limites que 
nous avons avec le Saint Esprit sont celles que nous fixons ». 
 
Le saint Esprit est celui par lequel la puissance de Dieu s’active dans ma vie. C’est 
Lui qui crée toutes les circonstances afin que je voie les choses s’accomplir. Ma 

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manière de penser  est aussi directement liée à ce que je vais vois s’accomplir 
dans ma vie. Si je suis une personne qui a tendance à se contenter du minimum, 
alors je vais voir le minimum s’accomplir dans ma vie. 
Pourquoi  limiter  soi‐même  les  choses,  c’est  vraiment  dommage  de  poser  une 
limite  alors  que  je  ne  connais  pas  celle  que  Dieu  a  prévue.  Lorsque  je  pense 
d’une  manière  un  peu  restrictive,  je  vais  moi‐même  établir  la  fin  des  choses. 
Dans ce cas c’est moi qui dirait : « C’est ici que les choses s’arrêtent, je pense que 
c’est une bonne chose que les choses n’aillent pas plus loin ». 
Si  vous  avez  lu  mon  étude  «  La  personne  de  Jésus  Christ  »,  vous  savez 
maintenant  que  ce  qui  caractérise  le  Saint  Esprit  est  le  fait  qu’il  ne  s’impose 
jamais.  Le  Saint  Esprit  ne  nous  force  jamais.  Il  va  insister  parfois  à  plusieurs 
reprises, mais il ne nous forcera jamais à faire quoi que ce soit. 
Il est facile maintenant de comprendre que si je pose moi‐même des limites, si 
je détermine à l’avance jusqu’où les choses vont aller, alors il y a de très fortes 
chances pour que, effectivement les choses s’arrêtent là où je l’ai prévu dans ma 
pensée. 
 
Ce qui est subtile dans tout cela est que même si je ne prononce pas cette limite, 
même  si  je  ne  l’exprime  pas  avec  l’un  de  mes  cinq  sens,  ma  pensée  sera 
néanmoins respectée par le Saint Esprit. 
Alors comment faire ? 
Où dois‐je placer les limites de l’action de Dieu dans ma vie ? 
La réponse est très simple… 
Il ne m’appartient pas de placer des limites quant à l’action de Dieu dans ma vie. 
C’est l’option que j’ai personnellement choisis il y a maintenant bien des années. 
Je  considère  que  ce  n’est  pas  à  moi  de  le  faire,  je  m’interdit  de  générer  la 
moindre pensée à ce sujet. Je laisse Dieu faire, car c’est à Lui de décider jusqu’où 
les choses doivent aller. 
Ceci ne veut pas dire que nous sommes toujours au‐dessous de la limite que Dieu 
a fixée pour certaines parties de notre vie. Il m’est arrivé parfois, d’avoir posé 
une limite  pour une  situation bien plus loin que ce  que Dieu avait prévu de le 
faire. 
Est‐ce que Dieu est allé avec moi jusqu’au niveau de ma limite. 
Non ! Il n’y est pas allé. 
Dans ce cas il peut arriver que l’on puisse être déçu, frustré, parce que l’on n’a 
pas encore compris que Dieu a placé la fin d’une chose bien avant la limite que 
j’avais placée moi‐même. 
 
Il y a donc deux avantages dans le fait de laisser Dieu placer les limites des choses 
pour nous. Le premier est que je ne vais pas me priver ou limiter l’action du Saint 

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Esprit dans ma vie. Chaque processus, chacune de mes prières vont aller jusque 
dans leur accomplissement parfait. Il ne manquera rien. 
Le deuxième est  que  je ne serai  pas déçu,  parce  que  les  choses  ne  seront  pas 
allées jusque dans un point que j’avais moi‐même fixé inutilement. Je ne serais 
donc jamais troublé, déçu. 
 
La  bonne  attitude  n’est  pas  dans  le  fait  de  rester  sans  aucune  pensée,  pas  du 
tout. Je ne dois pas rester inactif dans ce processus. Ma pensée doit simplement 
être toujours prête à se laisser guider par les circonstances que Dieu génère dans 
ma vie à ce sujet. Je dois être toujours prêt à aller plus loin. Ce qui ne veut pas 
dire que je dois partir en avance, non pas du tout. 
 
Être prêt à quelque chose n’est pas pareil que générer cette même chose. Je dois 
être  prêt  à  ce  que  les  choses  aillent  bien  au‐delà  de  ce  que  je  pourrais 
m’imaginer, et en même temps, je reste là, tranquille et à l’écoute, prêt à foncer 
lorsque le Saint Esprit me montre qu’il faut aller plus loin. 
Tout ceci se passe dans ma pensée, il n’est donc pas question d’agir pour être 
prêt. C’est dans ma pensée uniquement que je dois être prêt à dépasser toutes 
mes limites afin d’aller encore bien plus loin que ce que j’aurai pu imaginer. 
 
Ce genre de pensée va laisser le champ totalement libre au Saint Esprit. Je Lui 
laisse le choix des choses. Je ne compte plus les fois où j’ai vu Dieu par son Esprit 
emmener les choses bien plus loin, ou dans une direction différence de celle que 
j’avais  imaginé.  Bien  sûr  cela  ne  m’interdit  pas  d’avoir  une  opinion  sur  la 
situation, je peux tout à fait me dire : « Il semblerait que l’issue sera celle‐ci ». Ce 
n’est pas un problème du tout que de penser ainsi, du moment que cette pensée 
ne s’impose pas. 
 
Un jour, j’étais sur un marché avec mon ami Marc sur un stand où nous avions 
une « tente de guérison ». Nous priions pour tous ceux qui étaient malades et 
voulaient voir un miracle de guérison. Dans le milieu de la matinée, je vois un 
homme  habillé  comme  un  musulman  venir  vers  moi.  Puis  il  me  tend  une 
invitation pour aller le lendemain dans une soirée « portes ouvertes » dans une 
mosquée non loin de là. J’ai pris cette invitation en le remerciant. Une fois qu’il 
s’était éloigné, je me suis dit que serait une très bonne chose que de m’y rendre, 
car j’aurai sûrement l’opportunité de parler de Jésus, ou de prier pour quelques 
personnes  malades.  Le  soit  venu,  nous  nous  sommes  rendu  dans  la  mosquée 
avec  Christine  ma  femme,  où  un  repas  avait  été  préparé.  Il  y  avait  plusieurs 
centaines de personnes, de grandes tables alignées, et tout le monde parlait et 
prenait  ce  repas.  J’avais  cette  pensée  qui  me  disait : « Reste  prêt,  tu  vas 

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sûrement avoir l’opportunité de parler de Jésus à une ou plusieurs personnes ». 
Mais en même temps je n’étais pas attaché du tout à cette pensée, laissant le 
Saint Esprit faire comme il l’avait prévu. Je me souviens regardant dans toutes 
les directions pendant le repas, afin de voir si je pouvais avoir une opportunité 
de parler à quelqu’un. J’avais remarqué une mère avec ses filles voilées non loin 
de notre table. Je me suis donc levé à la fin du repas pour aller les voir afin de 
leur demander si elles avaient un problème dans leur corps, une douleur, ou une 
maladie  quelconque  afin  que  je  prie  pour  elles  et  qu’elles  soient  guéries.  Elles 
m’ont répondu que tout allait bien, et elles m’ont remercié. 
La soirée arrivait à sa fin. Si j’avais positionné une limite à cette soirée dans le 
fait de prier pour des musulmans dans cette moquée, alors je me serais dit : « Il 
est  maintenant  temps  de  partir  les  choses  ne  se  sont  pas  passées  comme  je 
l’avais prévu dans ma limite ». Mais je suis resté ouvert, sans n’avoir posé aucune 
limite. Nous avions quitté  l’endroit où nous avions pris le repas, il  ne semblait 
pas du tout à vue humaine que je puisse parler maintenant de l’évangile à l’un 
de ses musulmans, car nous étions tous debout, les uns à côté des autres. J’aurais 
pu me dire : « Bon c’est terminé, je suis venu ici pour rien ». Mais ce n’était pas 
ma  pensée.  Je  restais  ouvert,  sans  ne  fixer  aucune  limite  aux  choses  ni  aux 
circonstances. 
Puis  d’un  coup  je  vois  une  personne  arriver  vers  moi  rapidement.  C’était  une 
jeune  femme  pour  laquelle  j’avais  déjà  prié  sur  le  marché  à  notre  tente  de 
guérison. Elle avait été guérie de ses deux genoux. Là, elle arrive vers moi en me 
disant : « Franck,  je  suis  contente  de  vous  voir  ici,  j’ai  été  invitée  moi  aussi. 
Pourriez‐vous prier pour moi car je suis tombée ce matin sur mes deux poignets, 
je ne peux plus plier mes mains, car j’ai de grandes douleurs ». C’est alors que 
devant des centaines de musulmans, j’ai pu prier pour cette jeune femme. J’ai 
prié trois fois pour elle, et en moins de 10 minutes elle avait déjà retrouvé 60% 
de sa mobilité sans douleur. Bien sûr tous ceux qui étaient autour ne nous ont 
entendu et vu que je priais pour elle au nom de Jésus, que je remerciais le Saint 
Esprit  pour  sa  puissance  de  guérison.  Personne  ne  m’a  rien  dit,  il  me  semble 
qu’ils étaient plus étonnés qu’autre chose. 
 
Si j’avais fixé une limite à cette soirée dans cette mosquée en me disant que je 
parlerais  de  l’évangile  ou  prierai  pour  des  musulmans,  je  pense  qu’il  est  fort 
possible  que  mes  actions  ou  mes  choix  auraient  été  différents.  Dans  ce  cas  je 
n’aurais sûrement pas croisé cette jeune femme. Mais avant de partir, lorsque 
nous étions encore à la maison, j’ai dit à Christine ma femme : « Je ne sais pas ce 
qu’il va se passer, ni comment les choses vont se dérouler, mais le Saint Esprit a 
prévu de faire de belles choses ». 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
C’est effectivement ce qu’il s’est passé cette soirée‐là, car je n’avais posé aucune 
limite,  je  n’avais  établi  aucun  schéma,  je  ne  voulais  pas  limiter  le  Saint  Esprit, 
mais au contraire Le laisser m’utiliser comme il l’avait prévu. 
 
Jean 5:19  Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le 
dis, le Fils ne peut rien faire de lui‐même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; 
et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 
 
Jésus l’a dit lui‐même, il ne faisait rien de sa propre volonté, il était totalement 
soumis à son Père.  Le Diable ne peut plus rien contre moi lorsque je me soumets 
à Dieu, c’est‐à‐dire que je me place dans une position où je fais abstraction de 
mon « moi », pour adopter une attitude dépendante de mon Père. 
 
Jacques  4:7  Soumettez‐vous  donc  à  Dieu ;  résistez  au  diable,  et  il  fuira  loin  de 
vous. 
 
Le  mot  original  traduit  par  « soumettez »  a  une  nette  notion  de  volontariat. 
Lorsque Jacques dit de se soumettre à Dieu, il veut dire que c’est une chose que 
je  fais  volontairement.  Cette  notion  est  souvent  comprise  dans  un  autre  sens 
dans nos sociétés, car lorsque l’on parle de se soumettre, on pense à une action 
contre notre volonté. Mais dans ce passage il n’en est rien. C’est avec tout mon 
plaisir et ma joie que je me soumets à Dieu, car j’ai compris que dans n’importe 
quelle situation il aura toujours une solution parfaite, qui sera bien meilleure que 
la mienne. Je ne veux surtout pas prendre les choses en mains car je sais que je 
ne  serai  pas  toujours  à  la  hauteur,  tout  simplement  parce  que  je  ne  suis  pas 
parfait dans mes raisonnements. 
 
Imaginez que vous ayez un problème de plomberie chez vous, et que vous êtes 
une personne qui ne sait pas tenir un marteau ou un outil quelconque. Lorsque 
le plombier arrive chez vous et commence à réparer, allez‐vous faire les choses 
vous‐même, ou bien allez‐vous vous soumettre à la compétence de ce plombier 
afin qu’il répare votre fuite. 
Vous allez le laisser faire bien sûr. 
Vous n’essayerez même pas de faire les choses vous‐même car vous savez qu’il 
y  a  une  personne  qui  sait  bien  mieux  que  vous,  une  personne  qui  a  des 
compétences  bien  meilleures  que  les  vôtres.  C’est  volontairement  et  avec 
grande joie que vous vous soumettez aux compétences de ce plombier. 
 
Quel est donc le fait qui va faire que je vais me soumettre à Dieu avec une grande 
joie ? 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
 

Tout simplement parce que j’aurai compris qui je suis, et quelle est ma place. 
Trop souvent je vois des personnes qui veulent faire les choses à la place de Dieu. 
Leur pensée sera : « Oui mais moi je sais… ». 
C’est lorsque j’ai compris que je ne suis rien sans Lui, que naturellement je vais 
me soumettre à Dieu avec une grande joie. 
Je  ne  peux  pas  me  soumettre  à  Dieu  tant  que  je  n’ai  pas  compris  combien  il 
m’aime !  L’amour de Dieu en moi est la source  de tout.  Pour me soumettre à 
Dieu j’ai besoin de connaitre son amour inconditionnel pour moi, j’ai besoin de 
le laisser m’aimer. J’ai besoin de Lui dire : « Aime‐moi papa ! Je veux laisser ton 
amour entrer encore plus en moi ». 
Ainsi, se soumettre à Dieu devient non seulement un plaisir mais un besoin. 
Se soumettre à Dieu c’est avoir clairement compris que j’ai besoin de Lui donner 
tout ce qui m’appartient. 
 
Jacques  4:7  Soumettez‐vous  donc  à  Dieu ;  résistez  au  diable,  et  il  fuira  loin  de 
vous. 
 
Souvent la plupart des chrétiens omettent la première partie de ce passage. Ils 
disent qu’ils vont résister au diable et qu’il va fuir très loin. Mais il y a bien des 
fois où ils sont forcés de constater que cela ne fonctionne pas. Je ne peux pas 
voir le diable s’enfuir loin de moi si je ne suis pas, tout d’abord, soumis à Dieu, 
c’est tout simplement impossible. 
 
Se soumettre à Dieu veut dire tout Lui donner. 
« Franck, tu es en train de me dire que je dois donner à Dieu tout ce que j’ai ? » 
Oui, c’est exactement ce que je dis. 
« Tout ce que je possède, et même toute ma famille, mon travail ? ». 
Absolument ! Nous devons tout donner à Dieu. C’est la seule et unique façon 
d’être soumis à Dieu. 
 
Je vais vous donner une indication très précieuse. 
Si je suis réticent pour me soumettre à Dieu, c’est que je n’ai pas compris ce que 
cela implique pour moi. 
 
Paul dit dans Romains 14 : 23 que si je fais une chose sans en être pleinement 
convaincu,  alors  je  commets  un  péché.  Vous  comprenez  donc  qu’il  n’est  pas 
question de se soumettre à Dieu si je ne le fais pas de mon plein grès en étant 
convaincu que c’est la meilleure chose pour moi. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Alors pourquoi est‐ce que beaucoup de chrétiens ont du mal à se soumettre à 
Dieu ? 
Tout simplement parce qu’ils n’ont pas compris ce que veut dire « se soumettre 
à Dieu » ! 
 
Lorsqu’Abraham a eu son fils Isaac, il avait cent ans. Isaac était l’enfant qu’il avait 
toujours  voulu  avoir  avec  sa  femme  Sara,  c’était  l’enfant  qui  concrétisait  la 
promesse  de  Dieu  pour  lui.  Bien  qu’Ismaël  avait  déjà  14  ans  à  la  naissance 
d’Isaac, ce fils qu’il a eu avec Sara était ce qu’il avait attendu toute sa vie, selon 
ce que Dieu lui avait dit. 
Avec les années, Abraham avait développé une relation particulière avec son fils 
Isaac,  qui  serait  devenue  nocive  pour  lui  avec  le  temps.  Il  considérait  Isaac 
comme tellement important pour lui, il l’aimait tellement, qu’avec le temps Isaac 
serait devenu plus important que la relation qu’Abraham avait avec Dieu. 
 
Est‐ce que Dieu serait si égocentrique que ça pour nous demander de toujours 
tout Lui donner ? 
Pas du tout ! 
Dieu  voulait  qu’Abraham  puisse  reconstruire  une  relation  saine  et  équilibrée 
avec  son  fils  Isaac.  Pour  cela  il  devait  aider  Abraham  à  remettre  ses  idées  en 
bonne place. Abraham devait se soumettre à Dieu en ce qui concernait Isaac. 
 
Ce  que  les  gens  ne  comprennent  pas  bien  souvent,  c’est  que  Dieu  veut  tout 
recevoir  de  nous,  simplement  pour  tout  nous  redonner  d’une  manière 
équilibrée. 
 
Regardez comment les choses se sont terminées pour Abraham. A‐t‐il perdu  son 
fils ? A‐t‐il perdu ses richesses ? Sa famille, sa vie ? 
Bien sûr que non ! 
Dieu veut que nous lui donnions tout ce que nous possédons afin de nous rendre 
aussitôt ces choses dans un état propre, saint et équilibré. 
 
Comment cela se passe‐t‐il dans le concret aujourd’hui ? 
Comment puis‐je donner à Dieu, mon ou mes enfants, ou même ma famille ? 
Bien  sûr  il  n’est  pas  question  de  construire  un  buché  pour  sacrifier  tout  le 
monde ! 
C’est la perception que j’ai de mes enfants, de ma famille, de mes amis que je 
dois donner à Dieu. Je dois accepter de dire : « Ok je les abandonne au risque de 
les perdre. Je te les donne Papa, afin que tu en fasses quelque chose de bien plus 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
beau. Je sais que quoi qu’il arrive, les choses seront bien plus belles et que je ne 
perdrais rien ». 
 
C’est la même chose pour ma propre vie. Lorsque je me soumets à Dieu, alors 
j’accepte d’abandonner tout ce que je suis, mais également toute la perception 
des choses que je possède. 
 
Puis Dieu va me rendre tout cela : ma personnalité, mes relations, ma perception 
de mes biens, de ceux que j’aime, tout ce qui fait ma vie, Il va les passer comme 
dans un filtre de perfection, et me rendre tout ce que je lui ai donné dans un état 
saint et propre. 
 
Je me souviens lorsque je devais avoir 5 ou 6 ans, je jouais avec un jeu de briques. 
Ce jour‐là je construisais une maison. J’étais très fier de ma maison, et mon père 
est venu voir cette maison de briques en plastiques. Le problème est que j’avais 
construit  les  murs  de  cette  maison  avec  des  piles  de  briques  les  unes  sur  les 
autres, et ces piles les unes à côté des autres formaient les murs.  Alors mon père 
m’a dit : « Regardes, tes murs ne sont pas solides, car si on pousse une pile de 
briques  ton  mur  s’effondre ».  Et  lorsqu’il  a  poussé  l’une  des  piles  la  moitié  de 
mon mur s’est effondré. Je me souviens avoir été très en colère contre lui, dans 
ma perception des choses, je ne voyais qu’une seule chose : mon père venait de 
casser le mur de ma maison dont j’étais si fier. Alors comme un bon papa, il m’a 
dit : « Ne soit pas en colère, je vais te montrer bien mieux, nous allons refaire ce 
mur d’une bien meilleure manière, fais‐moi confiance ». 
Puis mon père m’a appris ce jour‐là que l’on pouvait poser des briques à cheval 
les unes sur les autres en les décalant en quinconce à chaque nouvelle rangée. 
Une fois le mur terminé il me dit : « Maintenant essaye de faire tomber ce mur 
que  nous  venons  de  faire ».  Ce  fut  impossible  pour  moi  car  il  était  tellement 
solide  que  même  si  je  poussais  sur  les  briques,  elles  étaient  maintenant 
imbriquées les unes dans les autres pour former ce solide mur. 
Que pensez‐vous que j’ai fait lorsque mon père est parti ? 
Je  me  suis  empressé  de  détruire  les  autres  murs  de  ma  maison,  afin  de  les 
reconstruire de la bonne manière. 
 
C’est exactement la même chose avec notre Père dans le ciel. 
Dieu veut que nous lui donnions tout, afin qu’il puisse nous rendre ces choses, 
belles, propres, durables, pour que nous puissions en profiter encore bien mieux 
que ce que nous l’aurions fait par nous‐mêmes. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Abraham n’a rien perdu, il a tout gagné. À son retour, Il a retrouvé tous ses biens, 
sa  famille,  mais  dans  une  perception  qui  ne  lui  donnerait  plus  de  stress,  de 
crainte de les perdre, car il savait que maintenant c’est Dieu qui s’en occupait, et 
plus lui‐même. Il avait changé sa manière de penser. 
 
Nous  avons  tous,  dans  nos  vies  aujourd’hui,  des  domaines  que  nous 
affectionnons  tellement  que  nous  voulons  les  garder  pour  nous  afin  que 
personne ne les abime. Nous avons dans nos personnalités des domaines qui ont 
besoin  d’être  modifiés  afin  que  nous  soyons  tellement  plus  heureux  et  saints. 
Comprenez‐vous  maintenant  ce  que  Dieu  veut  faire  de  tout  ce  que  nous  lui 
donnons. 
 
Lorsque  j’ai  décidé  de  donner  ma  personnalité  à  Dieu  par  exemple,  il  me  l’a 
redonné tellement plus belle. Il est encore en train de me rendre ces facettes de 
ma personnalité au fur et à mesure de mon avancement, et je vois ma personne 
changer pour  tellement  mieux. Aujourd’hui j’ai  une pleine assurance que  Dieu 
me rendra toujours ce que je lui ai donné en bien meilleur état que lorsque je lui 
ai dit : « Je te le donne ». 
C’est uniquement une fois que j’ai compris et assimilé cela que je vais courir pour 
tout  donner  à  Dieu,  car  je  sais  que  je  vais  le  récupérer  dans  un  état  saint  et 
propre, générateur d’amour et de joie. 
 
C’est  toute  la  différence  que  l’on  voit  avec  certains  chrétiens  qui  sont  là  sans 
arrêt dans une frustration, parce qu’ils savent que Dieu leur demande de tout 
donner, mais ils n’ont pas compris qu’ils vont tout récupérer dans un état parfait. 
Ils n’ont pas compris qu’il est bénéfique pour eux de se soumettre à Dieu. 
 
De nature, j’avais une personnalité un peu perfectionniste sur les bords. J’aimais 
que tout soit bien organisé, que rien ne vienne perturber les choses de ma vie. 
Alors lorsque je faisais les choses, j’essayais de tout prévoir, même le pire, afin 
d’avoir  une  solution  de  rechange  toute  prête.  Ce  genre  de  chose  n’est  pas 
forcément mauvaise, si on ne l’applique pas dans une extrême. Mais le problème 
est  que  j’avais  tendance  à  agir  dans  les  extrêmes,  à  tout  vouloir  diriger  moi‐ 
même. 
 
Aujourd’hui j’ai réalisé qu’à l’époque, ce n’était pas du tout une partie de plaisir 
pour  mon  entourage  parfois.  Je  n’aimais  pas  les  mauvaises  surprises,  alors 
j’essayais  de  tout  prévoir  afin  que  tout  se  passe  pour  le  mieux.  Finalement 
aujourd’hui je sais que ce genre d’attitude n’était qu’un manque d’assurance ou 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
de confiance spirituelle. Je me disais : « Dieu est parfait, oui, mais je préfère que 
ce soit moi qui m’en occupe… ! ». 
Quelle différence depuis que je lui ai donné ma personne, ce que je suis. Dieu 
me redonne les choses tellement mieux. Je ne stresse plus pour des situations 
car je sais que c’est Lui maintenant qui s’en occupe. 
Cela  ne  veut  pas  dire  que  j’ai  laissé  tomber  ma  personnalité  sans  ne  plus  y 
penser, un peu comme si je voulais changer par  moi‐même. Lorsque je  donne 
ma personne à Dieu afin qu’il me la rende dans un meilleur état, je dois utiliser 
ma  foi.  Je  dois  avoir  cette  assurance  que  je  vais  retrouver  les  choses  belles  et 
changées. 
Par  exemple,  dans  ma  personnalité  naturelle,  je  me  mettais  en  colère  très 
facilement. Lorsque Dieu m’a rendu cette personnalité, la colère n’en faisait plus 
partie, c’est ainsi qu’il « filtre » les choses dans le concret. 
 
La  clé  est  de  comprendre  combien  il  m’aime,  car  c’est  avec  cela  que  je  vais 
reprendre  possession  de  tout  ce  que  Dieu  va  me  rendre,  avec  cet  amour 
inconditionnel qu’il a pour moi. 
 
Lorsque  vous  aurez  compris  et  assimilé  tout  cela,  alors  vous  allez  courir  pour 
donner à votre Papa tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez, tous ceux que 
vous aimez. Votre attitude sera de dire : « Merci Papa, prends tout s’il te plait, je 
veux  tout  de  donner,  car  tu  vas  me  le  rendre  bien  plus  générateur  de  joie,  de 
bonheur, que ce que c’était à l’origine ». 
 
Voilà  ce  que  veut  dire  « Soumettez‐vous  à  Dieu ».  C’est  un  acte  qui  doit  être 
absolument volontaire, qui provient d’un désir énorme, parce que j’en ai compris 
tout le sens. 
 
Une  fois  soumis  à  Dieu,  alors  je  vais  être  en  bonne  condition  pour  pouvoir 
résister au diable. Je vais pouvoir lui résister car j’aurai tout donné à Dieu, et Dieu 
sera en train de me rendre toutes ces choses, équilibrées et parfaites. Je ne gère 
plus moi‐même, je n’ai plus de stress, je n’ai plus rien à perdre, c’est tellement 
facile de résister au diable dans ces conditions ! 
 
 
La  dernière  partie  de  ce  passage  de  Jacques  4  :7  est  maintenant  presque 
automatique : « Et il fuira loin de vous ». 
Le premier effet de ma soumission sera donc que je serai capable de résister au 
diable, et qu’ensuite, satan fuira loin de moi. 

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FRANCK KVASKOFF 
 
ET JE LE VOIS S'ACCOMPLIR 
 
Fuir, ce n’est pas partir en claquant la porte. Fuir c’est partir rapidement parce 
que  l’on  craint.  Satan  ne  pourra  plus  rien  contre  vous  à  partir  du  moment  où 
vous  vous  soumettez  à  Dieu,  et  les  choses  vont  continuer  à  s’accomplir  dans 
votre vie. (Pour plus de détails voir mon étude « le vrai visage de satan »). 
 
Certains pourront me dire : « Mais Franck que fais‐tu de ce passage de 1 Pierre 
5 : 8 ? ». 
 
1 Pierre 5 :8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion 
rugissant, cherchant qui il dévorera. 
 
Oui, ce verset confirme exactement tout ce que  nous venons de dire justement. 
Bien sûr que satan cherchera toujours à nous nuire, c’est un fait qui ne changera 
jamais. C’est uniquement ce que ce verset dit, et rien d’autre. 
La plupart des gens en lisant ce passage s’imaginent qu’ils sont dans une vie où 
ils doivent faire attention à se cacher, ne rien faire de bon pour l’évangile qui va 
attirer l’attention du diable, au cas où il viendrait pour me dévorer. 
 
Ce n’est pas du tout ce que ce passage dit. 
Oui, satan est toujours à l’affut de nous nuire, mais si je suis soumis à Dieu, je 
suis également en position de lui résister, et si je lui résiste, ce lion qui rugissait 
près de moi va s’enfuir. Dieu veut que nous lui donnions tout car il souhaite que 
nous puissions voir les choses pour lesquelles nous prions, s’accomplir dans nos 
vies. Ce n’est pas pour Lui qu’il veut que je me soumette à Lui, mais c’est pour 
moi. 
 
 
Il y a un autre passage de la bible très important pour nous aider à voir les choses 
s’accomplir. Il est aussi, comme bien d’autres, très mal compris par beaucoup. 
 
Luc 9:23  Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui‐ 
même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. 
 
Cette parole de Jésus résume à elle seule tout ce que nous venons de dire. Le fait 
de  se  soumettre  va  propulser  notre  vie  chrétienne  dans  des  dimensions 
puissantes. 
 
Pour  une  majorité,  ce  passage  veut  dire :  En  tant  que  chrétiens,  nous  devons 
nous charger de nos défauts, prendre tout ce qui fait que nous ne sommes pas 
parfaits, et avancer tant bien que mal dans notre vie chrétienne, en supportant 

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nos  infirmités  morales  ou  physiques  parfois.  Ou  bien  alors,  que  nous  devons 
porter les côtés négatifs de notre vie, et en quelque sorte un peu comme payer 
nos imperfections. 
Mais il n’en est rien de tout cela ! 
 
Une analyse plus profonde de ce passage va nous aider à y voir plus clair. (Pour 
plus  de  détails  afin  de  comprendre  un  passage  biblique,  voir  mon  étude : 
« Comment comprendre la Bible »). 
Jésus  dit  ici  en  d’autres  mots  que  celui  ou  celle  qui  souhaite  suivre  ce  qu’il  a 
enseigné, doit renoncer à lui‐même, ou accepter de donner sa personne à Dieu, 
ou encore de se soumettre à Dieu. Nous avons longuement détaillé plus haut, 
ce que signifie le fait de se soumettre à Dieu. 
Ensuite il dit que c’est chaque jour que nous devons nous charger de notre croix. 
 
Se charger de sa croix ne veut pas dire que je dois porter quoi que ce soit. Cela 
ne veut pas dire non plus que je doive subir quelques souffrances pour je ne sais 
quelle raison. 
Pas du tout ! 
Le  mot  traduit  par  « charger »  est  le  mot  grec  « AIRO ».  Ce  mot  veut  dire 
soulever, prendre, mais aussi « s’approprier » ou « prendre procession de ». 
Dans cette perception, les choses ne sont maintenant plus du tout les mêmes. 
Jésus dit donc en d’autres mots : « Qu’il (elle) prenne possession de tout ce que 
la croix lui procure » ou « qu’il (elle) se charge de toutes les victoires qui ont été 
acquises pour lui (elle) à la croix ». 
 
Si donc nous reprenons ce verset dans cette perspective nous pouvons dire que 
celui ou celle qui souhaite suivre Jésus dans ses enseignements, devra en premier 
se  soumettre  à  Dieu  en  Lui  donnant  tout  ce  qu’il  est  ,  tout  ce  qu’il  a,  d’une 
manière joyeuse parce qu’il (ou elle) aura compris qu’il (ou elle) recevra  toutes 
ces  choses  purifiées  et  équilibrées  en  retour.  Une  fois  cela  acquis,  alors  cette 
personne sera totalement dirigée par le Saint Esprit, elle sera libre. Ensuite  elle va 
pouvoir prendre possession et profiter de tout ce que la croix procure,  comme 
: l’autorité en Christ, le dessus sur toutes les puissances du mal, le salut  en Christ, 
la guérison, la sécurité, ne manquer de rien, etc... Ce verset n’est pas  un fardeau, 
mais au contraire c’est un formidable encouragement. 
 
C’est uniquement en pratiquant et en activant toutes ces choses que nous avons 
détaillées  dans  cette  étude  que  vous  verrez  les  choses  s’accomplir  dans  votre 
vie, peu importe le domaine. Vous vous apercevrez également qu’il y a comme 
une synergie dans ces différents sujets, car connaitre votre identité en Christ va 

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activer  votre  foi.  Si  vous  connaissez  votre  potentiel  en  Christ,  vous  utiliserez 
votre  autorité.  Si  vous  connaissez  l’amour  que  Dieu  a  pour  vous,  alors  vous 
aimerez  les  autres  d’une  manière  surnaturelle,  et  vous  allez  également  vous 
soumettre à Dieu. On pourrait allonger cette liste facilement. 
 
Ce qui est formidable c’est que toutes ces choses sont liées et produisent la force 
pour  activer  la  suivante,  sans  vouloir  dire  qu’il  y  a  un  ordre  spécial  dans  les 
choses. 
Voir les choses s’accomplir est à notre portée, mais nous sommes parfois notre 
propre ennemi à ce sujet. Tout est déjà en nous, et c’est nous‐mêmes avec notre 
ignorance,  ou  bien  avec  notre  connaissance,  qui  bloquons  ou  libérons  la 
puissance de Dieu pour voir les choses s’accomplir. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Cette étude vous a été offerte par le ministère « La Vraie Bonne Nouvelle ». 
Auteur : Franck Kvaskoff 
 
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