Anal Num Rouiba
Anal Num Rouiba
M. SOUILAH
Maître de Conférences, USTHB
msouilah@usthb.dz
Travaux Dirigés
ENPEI, 2008
2
P10 1
Exercice 4. Utiliser une troncature après trois décimales pour calculer la somme S = 2
k=1 k
de deux manières
1 1 1 1 1 1 1 1
S1 = + + + ::: + et S2 = + + + ::: + :
1 4 9 100 100 81 64 1
Pn xk
Exercice 5. Le polynôme de Taylor de degré n pour f (x) = ex est : Utiliser le polynôme
k=0 k!
5
de Taylor de degré 9 pour trouver une approximation de e par :
5
P9 ( 5)k P9 ( 1)k 5k
5 1 1
a) e = b) e = :
k=0 k! k=0 k! e5 P
9 5k
k=0 k!
Une valeur approximative correcte à 3 chi¤res signi…catifs est 6:74 10 3 : Quelle est la formule
a) ou b) qui donne la meilleure précision et pourquoi ?
jxn ej 10 3 ; 8n n0 et jyn ej 10 3 ; 8n n1 .
e e
3) Montrer que jxn ej ; 8n 0 et jyn ej ; 8n 1: Conclusion !
(n + 1)! 2n
Exercice 8. Soit P (x) = p0 xn + p1 xn 1
+ : : : + pn 1 x + pn et 2 R. On dé…nit schéma de
Hörner :
qi = q i 1 + pi ; i = 1; 2; : : : ; n
:
q0 = p 0
2) Donner des approximations à 10 6 près de ces racines par les méthodes de Dichotomie pour
b), le point …xe pour a) et Newton pour c) et d).
3) Ecrire pour cela et exécuter des programmes écrits en C ou en Fortran.
1 1
5) Soit '2 (x) = 1 + + 2 ; x 2 [1; 2]: Montrer, en utilisant 3), qu’il existe I [1; 2] tel que
x x
l’itération xn+1 = '2 (xn ); x0 2 I converge vers :
1=3
6) Soit '3 (x) = (1 + x + x2 ) ; x 2 [1; 2]: Montrer que l’itération xn+1 = '3 (xn ); x0 2 [1; 2]
converge vers :
7) Quel est le nombre n0 d’itérations su¢ sant pour avoir jxn j 10 3 ; 8n n0 sachant
que x0 = 1:5 r
2
8) Qu’en est-il de la convergence de xn+1 = '4 (xn ); x0 2 [1; 2] vers ; où '4 (x) = 1 + :
x+1
( x
; x 2]0; 1]
Exercice 3. Soit ' : [0; 1] ! R la fonction dé…nie par '(x) = 1 ln x :
0 ; x=0
1) Montrer, sans calculer '0 ; que ' n’est pas contractante sur [0; 1]:
2) Montrer que l’itération xn+1 = '(xn ); x0 2 [0; 1] converge et calculer sa limite `:
3) Déterminer le point 2 [0; 1] tel que '0 ( ) = 1: En déduire les sous intervalles [a; b] de [0; 1]
sur lesquels l’itération xn+1 = '(xn ); x0 2 [a; b] converge vers `:
2) Montrer par récurrence sur n que l’équation f (n) (x) = 0 admet n racines réelles distinctes
1 < 2 < : : : < n:
3) Calculer P2 (x); P3 (x); P4 (x) et montrer qu’ils admettent respectivement 2; 3; 4 racines réelles.
4) Déterminer des approximations de ces racines à 10 6 près par l’algorithme de Newton com-
mençant aux milieux des intervalles les localisant.
Exercice 6. Soit f 2 C 1 [a; b] telle que f 0 > 0 sur [a; b] et '(x) = x f (x); x 2 [a; b]; 6= 0:
1) Sachant que f (x) = 0 , x = '(x) sur [a; b]; 8 6= 0; montrer qu’il existe k 2 R tel que :
sup j'0 j k < 1:
[a;b]
2) Préciser le choix qui donne la meilleure contraction.
3) Application. f (x) = x3 x2 x 1; [a; b] = [3=2; 2]:
5) En déduire les racines exactes ; ; de f (x) = 0: Comparer avec les approximations trouvées
précédemment.
vers la solution ( ; )T de f (x; y) = (0; 0)T : Ecrire et exécuter pour cela un programme en C
ou en Fortran commençant en x0 = y0 = 0:
2) Quel est le nombre d’itérations n0 su¢ santes pour avoir
k(xn ; yn ) ( ; )k2 "; 8n n0 ; " = 10 6 :
3) Ecrire l’algorithme de Newton
1
(xn+1 ; yn+1 )T = (xn ; yn )T Df(xn ;yn ) f (xn ; yn )
Exercice 10. Soit f (z) = 0 une équation admettant une racine complexe z = + i . En
considérant la variable complexe z = x + iy dans f (z) = 0 et f (z) = u(x; y) + iv(x; y);
@u @u
en rappelant que la dérivée complexe de f s’écrit f 0 (z) = (x; y) i (x; y) et on notant
@x @y
@u @u
ux := ; uy := :
@x @y
f (zn )
1) Montrer que l’algorithme de Newton complexe zn+1 = zn ; z0 donné, pour le calcul
f 0 (zn )
numérique de z; se découple aux deux algorithmes réels suivants tels que zn = xn + iyn et
xn ! Re z; yn ! Im z;
6
u:ux v:uy
xn+1 = xn (xn ; yn );
(ux )2 + (uy )2
u:uy + v:ux
yn+1 = yn (xn ; yn );
(ux )2 + (uy )2
où x0 ; y0 sont donnés.
2) Appliquer et exécuter 5 itérations par cet algorithme à l’aide d’un programme en C ou en
Fortran, pour
f (z) = z 3 z 2 z 1; (x0 ; y0 ) = ( 1; +1), ( 1; 1), (2; 0):
0 1 1 2 1 2
1) Résoudre simultanément les systèmes linéaires Ax = b et Ax = b0 par la méthode de Gauss.
2) En déduire deux valeurs propres 1 ; 2 de A et les vecteurs propres associés V1 ; V2 .
3) Calculer les deux autres valeurs propres 3 ; 4 de A et les vecteurs propres associés V3 ; V4 .
P (i 1)
4) Déterminer la factorisation A = LDLT : En déduire que xT Ax = 4i=1 aii '2i (x); 8x 2 R4 ;
(i 1)
où aii sont les pivots de Gauss et 'i (x); i = 1; 2; 3; 4 sont des formes linéaires indépendantes
à déterminer.
5) Déterminer la matrice de passage Q de fe1 ; e2 ; e3 ; e4 g à fW1 ; W2 ; W3 ; W4 g, où Wi = Vi = kVi k2 ,
i = 1; 2; 3; 4 telle que QT = QP1 et Q 1 AQ = diagf 1 ; 2 ; 3 ; 4 g:
6) En déduire que xT Ax = 4i=1 i 2i (x); 8x 2 R4 ; où i (x); i = 1; 2; 3; 4 sont des formes
linéaires indépendantes à déterminer.
Exercice
0 4. Résoudre
1 le système
0 linéaire AX
1 = B; où
0 1
2 4 3 1 3 2 x11 x12 x13
A= @ 1 2 1 A; B = @ 0 2 3 A ; X = @ x21 x22 x23 A :
1 0 4 1 1 0 x31 x32 x33
7
t
10 1 x1 1 t
Exercice 5. Soit le système = ; où " = 10 est la précision
1 1 x2 2
seuil de la machine (1 " ' 1).
1) Calculer la solution exacte x et donner son développement limité à l’ordre 1 en fonction de
":
2) Calculer la solution x0 par la méthode de Gauss simple.
3) Calculer la solution x00 par Gauss avec pivot partiel. Comparer les résultats.
0 1 0 1
1+" 1 1 1 y1
B 1 1+" 1 1 C B C
Exercice 6. Soient A = B C ; y = B y2 C ; " > 0:
@ 1 1 1+" 1 A @ y3 A
1 1 1 1+" y4
1) Résoudre le système Ax = y en fonction des yi ; i = 1; 2; 3; 4:
2) En déduire A 1 et Cond1 (A):
3) Généraliser le calcul de A 1 et Cond1 (A) à A 2 Mn (R) ayant la même forme précédente.
4i2 + i 1 ; j=i
Exercice 4. Soient A 2 Mn (R) dé…nie par aij = ; 1 i; j n:
3 minfi; jg 1 ; j 6= i
1) Ecrire A pour n = 4 et déterminer sa factorisation de Cholesky A = RRT .
2) Généraliser R à n quelconque en la véri…ant par l’algorithme de Cholesky.
b a
On pose h = ; xi = a + ih; yi = y(xi ); ! i = !(xi ); fi = f (xi ); i = 0; 1; : : : ; n + 1:
n+1
yi 1 2yi + yi+1
1) Montrer que y 00 (xi ) ' ; h ! 0; i = 1; 2; : : : ; n:
h2
2) Montrer que lorsque h ! 0; le problème approché (Ph ) associé à (P ) qui consiste à trouver
yi ; i = 1; 2; : : : ; n au lieu de y(x); x 2]a; b[; est donné par
yi 1 + (2 + h2 ! i )yi yi+1 = h2 fi ; i = 1; 2; : : : ; n
(Ph ) :
y0 = ; yn+1 =
2) Donner un vecteur initial x(0) tel que la suite vectorielle x(k) soit divergente.
0 1 0 1
1 2 2 2 1 1
Exercice 6. Soient A = @ 1 1 1 A; B = @ 2 2 2 A:
2 2 1 1 1 2
On note par JA (resp. JB ) et LA (resp. LB ) les matrices des itérations de Jacobi et Gauss-Seidel
associées à A (resp. B). Montrer que (JA ) < 1 < (LA ) et (LB ) < 1 < (JB ) : Conclusion !
kxk xk2 10 6
par Jacobi et kxk xk1 10 6
par Gauss-Seidel.
x(k+1) = J! x(k) + !D 1 b; J! = !J + (1 !) I
1) Montrer que si A est dé…nie positive, la méthode converge vers la solution x de Ax = b pour
2
tout 2]0; [.
(A)
2) Déterminer la valeur optimale de pour laquelle cette convergence est la meilleure.
0 1
1 1 1 1
B 1 2 3 4 C
Exercice 11. Soient A = B @ 1 3 6 10 A :
C
1 4 10 20
On note par J et L1 respectivement les matrices de Jacobi et Gauss-Seidel associées à A et on
donne
11
4 27 2 28 13
f ( ) := det(J I) = + + ;
10 15 80
3 227 2 49 1
g( ) := det(L1 I) = + :
120 48 8
4 439 2 17 121
det(J I) = + ;
450 450 9000
2 2 179 49
det(L1 I) = :
180 9000
o
Exercice 3. Soit I R; f 2 C 1 (I) et a; b 2 I; a < b:
1) Montrer, en utilisant un système linéaire, qu’il existe un et un seul polynôme H3 (x) de degré
3 véri…ant
H3 (a) = f (a); H30 (a) = f 0 (a); H3 (b) = f (b); H30 (b) = f 0 (b):
2) Montrer que H3 (x) est exactement le polynôme
x a b x 2 b x x a 2
H3 (x) = (1 + 2 )( ) f (a) + (1 + 2 )( ) f (b)
b a b a b a b a
b x 2 0 x a 2 0
+(x a)( ) f (a) + (x b)( ) f (b):
b a b a
Rb b a (b a)2 0
3) Montrer que a H3 (x)dx = (f (a) + f (b)) + (f (a) f 0 (b)):
2 12
Exercice 4. Soit Tn (t) = cos(nArcost); t 2 [ 1; +1]; n 2 N:
1) Montrer que Tn (t) = 2tTn 1 (t) Tn 2 (t); 8n 2; en déduire Tn (t) pour n = 0; 1; 2; 3; 4:
2) Calculer les racines ti ; 1 i n de Tn (t) = 0:
3) Montrer que Tn (t) = 2n 1 tn + q(t); où do q n 1:
Soit f 2 C n [ 1; +1]; Cn = maxfjf (n) (x)j; x 2 [ 1; +1]g
Q et pn 1 (t) le polynôme d’interpolation
de Lagrange de f aux points ti ; 1 i n et (t) = ni=1 (t ti ).
4) Calculer le maximum sur [ 1; +1] de j (t)j:
5) Déduire une majoration de l’erreur d’interpolation f (t) pn 1 (t); t 2 [ 1; +1]:
b a b+a
6) Même question pour x 2 [a; b] 6= [ 1; +1] et xi = ti + où ti ; 1 i n sont les n
2 2
racines de Tn (t) = 0 sur [ 1; +1]: On notera toujours Cn = maxfjf (n) (x)j; x 2 [a; b]g:
Exercice 5. Soit f une fonction continue sur D = [a; b] [c; d] et `i (x); `j (y) les polynômes
d’interpolation de Lagrange de f aux points xi 2 [a; b]; 0 i n et yj 2 [c; d]; 0 j m:
1) Montrer que le polynôme d’interpolation de Lagrange de f aux points (xi ; yj ) sur D est
donné par
X
m Xn
pn;m (x; y) = f (xi ; yj )`i (x)`j (y); (x; y) 2 D:
j=0 i=0
2) Expliciter pn;m (x; y) dans le cas où n = m = 1 et x0 = a; x1 = b; y0 = c; y1 = d:
3) Calculer pn;m (x; y) lorsque n = m = 2 et
a+b c+d
x0 = a; x1 = ; x2 = b; y0 = c; y1 = ; y2 = d:
RdRb 2 2
4) Calculer c a pn;m (x; y)dxdy pour n = m = 1 et pour n = m = 2:
Corrigé de la série 1
Exercice 1. p
1) x = 2=7 = :285714 : : : ; f l(x) = :285; y = 2 = 1:41421 : : : ; f l(y) = 1:41 = :141 10;
z = = 3:14159 : : : ; f l(z) = 3:14 = :31410
x + y = 1:69992 : : : ; x y = 1:69; x + y x y = :00992 = :99210 2
x y = 1:12849 : : : ; x y = 1:12; x y x y = :00849 = :84910 2
x y = :404061 : : : ; x y = :401; xy x y = :00306 = :306 10 2
x=y = :202030 : : : ; x y = :202; x = y x y = :305 10 4
x+y x y x y x y
= :583 10 2 ; = :752 10 2 ;
x+y x y
x y x y x=y x y
= :757 10 2 ; = :372 10 1
x y x=y
2) (x y) z = x (y z) = 4:56 et z (x y) = 5:30; (z x) (z y) = 5:31
On ne peut pas dire que est associative comme le montre l’exemple :
x = 1=126; y = 1=512; z = 1=10; où (x y) z = :109 et x (y z) = :108
3) L’arithmétique ‡ottante détruit les axiomes de base de construction des nombres réels, donc
des structures algébriques fondamentales.
Exercice 2.
:780 :563 :217 :218
A= ; b= ; b0 = ; det A = 10 6 ;
:913 :659 :254 :253
659000 563000 1 1223
A 1= ; x= ; x0 = :
913000 780000 1 1694
b0 est très proche de b alors que x0 est très loin de x: Si on considère que b0 est un b sur lequel
on a commis une erreur de l’ordre de 10 3 ; alors cette petite erreur engendre une très grande
erreur (> 103 ) sur la solution. Il faut faire attention à certains systèmes. Dans cet exemple,
l’erreur introduite est volontaire pour voir son e¤et, mais en pratique elle est cachée, elle se
passe au niveau de la machine et l’utilisateur ne s’en rend même pas compte jusqu’à ce qu’il
obtienne un résultat erroné.
Exercice 3.
1) a c = 4930352 39088169 = 583600122205488 (15 chi¤res)
b2 = 241578172 = 583600 122205489 (15 chi¤res)
En simple précision : a = f l(a) = 4930352; c = f l(c) = 39088169 et
a c = b2 = b b = 58360012107; donc a c b2 = 0
En double précision : a = f l(a) = 4930352; c = f l(c) = 39088169 et
a c = 583600122205488; b2 = b b = 583600122205489; donc a c b2 = 1:
Exercice 4.
P10 1
S= 2
= 1:549767731 : : : ; S1 = 1:52; S2 = 1:54
k=1 k
S2 est plus proche de S que S1 car on commence par sommer les petits nombres contrairement
à S1 où ils sont décalés vers la …n, ce qui diminue leur contribution dans le somme à cause de
la troncature.
Exercice 5.
5
P9 ( 5)k
e = 6:737946999 : : : 10 3 ; a) = 1:827105379; b)
k=0 k!
P9 5k
1= = 6:959452864 10 3 :
k=0 k!
5
P9 ( 5)k 510 e 5 510
e = ; 0< < 1 et = 2: 691 144 455:
k=0 k! 10! 10!
5
Pm ( 5)k 5m+1 5
En général e car 0 < e < 1: Comme exemples, on a pour x = 1
k=0 k! (m + 1)!
et x = 0:5
1
P9 ( 1)k
e = 0:367 879 441 2 : : : ; = 0:367 879 188 7;
k=0 k!
0:5
P9 ( 0:5)k
e = 0:606 530 659 7 : : : ; = 0:606 530 659 5
k=0 k!
5
iii) Le fait que l’ordre n = 9 du développement de Taylor n’est pas su¢ sant car e =
P
+1 ( 5)k
: A titre d’exemple, on a
k=0 k!
516 521
= 7: 292 903 644 10 3 ; = 9: 333 105 594 10 6 ;
16! 21!
531 13 551 31
= 5: 663 023 524 10 ; = 2: 863 025 213 10
31! 51!
Exercice 6.
1) Si y 00 2 C 4 [a; b]; pour tout x 2]a; b[ et h petit, d’après Taylor-Lagrange, il existe 1; 2 2]0; 1[
tels que
h2 00 h3 (3) h4
y(x + h) = y(x) + hy 0 (x) + y (x) + y (x) + y (4) (x + 1 h)
2! 3! 4!
2
h h3 (3) h4 (4)
y(x h) = y(x) hy 0 (x) + y 00 (x) y (x) + y (x + 2 h)
2! 3! 4!
h4 (4)
Par sommation y(x + h) + y(x h) = 2y(x) + h2 y 00 (x) + y (x + 1 h) + y (4) (x + 2 h) ; donc
4!
y(x + h) + y(x h) 2y(x) h2 (4)
y 00 (x) = + y (x + 1 h) + y (4) (x + 2 h)
h2 4!
y(x + h) + y(x h) 2y(x)
= + (h2 ):
h2
y(x + h) + y(x h) 2y(x) h2
2) y 00 (x) Ch2 ; C = max y (4) :
h2 12 [a;b]
Exercice 7.
Pn xk xn+1 e x
1) D’après la formule de Taylor-Lagrange ex = + ; 0 < < 1, donc pour x = 1 :
k=0 k! (n + 1)!
e e e
e = xn + ; et alors 0 < e xn = < ; donc xn ! 0:
(n + 1)! (n + 1)! (n + 1)!
De même yn = en ln(1+1=n) ! e car n ln(1 + 1=n) ! 1:
On pourra écrire pour cette question un petit programme et on peut aussi répondre à l’aide
d’une calculatrice scienti…que.
e e
3) D’après 1), on a : jxn ej = e xn = < ; 8n 0 car 0 < < 1:
(n + 1)! (n + 1)!
1 1
ln(1 + 1=n) = ; 0< <1
n 2n2 (1 + =n)2
x2
(on applique ln(1 + x) = x : Taylor à l’ordre 2 pour x = 1=n), donc
2(1 + x)2
17
1 1
n ln(1 + 1=n) = 1 2
et yn = en ln(1+1=n) = e: exp
2n(1 + =n) 2n(1 + =n)2
1
= e: 1 exp ; 0< <1
2n(1 + =n)2 2n(1 + =n)2
1
(on applique ex = 1 + xe x
pour x = ). Il vient :
2n(1 + =n)2
e
yn = e exp ;
2n(1 + =n)2 2n(1 + =n)2
i.e.
e e
jyn ej = e yn = exp <
2n(1 + =n)2 2n(1 + =n)2 2n
car
e e
2
< et exp < 1:
2n(1 + =n) 2n 2n(1 + =n)2
1 1
En conclusion : xn et yn e =
e= pour n ! +1 et la suite (xn ) tend
n! n
vers e beaucoup plus rapidement que (yn ): Ceci était clair avant d’arriver à ces majorations de
l’erreur dans les rangs n0 = 6 pour xn et n1 = 1359 pour yn pour atteindre la précision 10 3 :
Ces majorations sont en fait optimales, puisque
e 3 e e
= 3: 775 391 428 10 et = 5: 393 416 326 10 4 ; i.e. 10 3
)n 6:
6! 7! (n + 1)!
e 3 e
De même 10 )n 103 = 1359:140 914
2n 2
Commentaire. Le but ici est la comparaison de la convergence des deux suites vers la même lim-
ite. En pratique, lorsqu’un problème dispose de deux méthodes de résolution, il est souhaitable
de faire une comparaison de ces méthodes par une estimation de l’erreur, puis on choisit la
méthode la plus rapide et la plus économique en calculs et en précision.
Exercice 8.
P
n nP1
1) P (x) = pi xn i ; Q(x) = qi x n 1 i
: La relation P (x) = (x )Q(x) + qn est équivalente
i=0 i=0
à
P
n nP1
pi xn i
= (x ) qi x n 1 i
+ qn
i=0 i=0
nP1 nP1
= qi x n i
qi x n 1 i
+ qn
i=0 i=0
nP1 nP1
= qi x n i
qi x n 1 i
q0 x n 1
+ qn
i=0 i=1
nP1 P
n
= q0 x n + qi x n i
qi 1 x n i
q0 x n 1
+ qn
i1 i=1
nP1
= q0 x n + (qi qi 1 ) x n i
qn 1 + qn :
i=1
Par identi…cation des coe¢ cients
8
< p 0 = q0
p 0 = q0
p i = qi qi 1 ; i = 1; 2; : : : ; n 1 ; i.e. :
: qi = pi + qi 1 ; i = 1; 2; : : : ; n
p n = qn qn 1
18
q1 = 6 + 4:71 1 = 1: 29;
q2 = 3 + 4:71 ( 1: 29) = 3: 07;
q3 = :149 + 4:71 ( 3: 07) = 14: 6
Corrigé de la série 2
Exercice 1.
1) Toutes les fonctions f dé…nissant les équations f (x) = 0 sont partout continues. Il su¢ t de
trouver les changements de signe :
x 3 2 1 0 1 2 3
a) , 1 2] 2; 1[; 2 2]0; 1[; 3 2]1; 2[:
f (x) 17 1 3 1 1 3 19
x 4 3 2 1 0 1 2 3 4 1 2] 2; 1[; 2 2] 1; 0[;
b) ,
f (x) 281 76 5 4 1 4 19 20 41 3 2]0; 1[; 4 2]3; 4[:
c) Dans le cas des équations a) et b), on sait qu’elles admettent au plus 3 et 4 racines respec-
tivement. Pour c), ce raisonnement n’est pas exhaustif (certaines racines peuvent échapper),
on raisonne graphiquement.
Mais x 2]0; 1[) 0 < k < 10= = 3: 183 : : : ; donc k = 1; 2; 3 et les racines de sin (10x) sont :
En examinant le graphe de sin (10x) ; on voit qu’il coupe celui de ln x trois fois dans ]0; 1[
(f (x) = 0 , ln x = sin (10x)). Les racines 1 ; 2 ; 3 de f (x) = 0 sont donc localisées entres
celles de sin (10x) de la sorte :
x1 + x2 3 x1 + x2 3 3 3
1 2]x1 ; [=] ; [; 2 2] ; x3 [=] ; [; 3 2]x3 ; 1[=] ; 1[:
2 10 20 2 20 10 10
(Le milieu de deux racines est un axe de symétrie pour le sinus). Ci-dessous les graphes de
x 7! sin(10x) & x 7! ln x; x 2]0; 1[:
19
2x
d) On a f 0 (x) = cos xesin x +2 sin x+ ; 8x 2 R: On voit, puisque sin x > 0; cos x > 0
(x2 + 1)2
pour x 2]0; =2[; que f 0 (x) > 0; 8x 2]0; =2[: D’autre part f (0) = 2 < 0 et f ( =2) =
1
e 2 =4 + 1
> 0; donc f (x) = 0 admet une racine et une seule 2]0; =2[:
En dehors de ]0; =2[; esin x et cos x sont 2 -périodiques et 1= (x2 + 1) ne l’est pas mais tend
vers zéro quand x ! 1 (donc le signe de f (x) est celui de esin x 2 cos x).
Considérons les intervalles translatés Ik =]2k ; 2k + =2[; k 2 Z: On a :
1 1
f (2k ) = 1 < 0 et f (2k + =2) = e > 0:
4k 2 2 +1 (2k + =2)2 + 1
2
Par exemple, on a quelques valeurs de cos x:esin x + 2 sin x et 2x= (x2 + 1) :
2
x cos x:esin x + 2 sin x 2x= (x2 + 1)
3
2 1 7: 669 425 108 10
4
4 1 9: 952 159 838 10
3
2 + =2 2 17: 500 389 86 10
4
4 + =2 2 14: 798 632 71 10
2) & 3)
a) '(x) = (3x 1)1=3 : 1 = 1: 879 385 242 : : : ; 2 = 0:347 296 355 3 : : : ; 3 = 1: 532 088 886 : : :
b) 1 = 1: 793 604 493 : : : ; 2 = 0:284 079 043 8 : : : ; 3 = 0:557 536 515 8 : : : ;
4 = 3: 520 147 021 : : :
c) 1 = 0:4194424717 : : : ; 2 = 0:5682521777 : : : ; 3 = 0:9478375745 : : :
d) 1 = 1:535627060 : : : ; 2 = 0:7867273264 : : :
Remarque. Pour 1 de a), il pourrait y avoir des problèmes numériques avec la racine cubique
d’un nombre négatif. Pour éviter cet inconvénient, factoriser le signe moins à l’extérieur de la
racine cubique et le calcul sera possible, i.e. '(x) = (3x 1)1=3 = ( 3x + 1)1=3 ; x 2 [ 2; 1]:
Exercice 2.
1) x 7! f (x) = x3 x2 x 1 est continue, f (1)f (2) = 2 < 0 et f 0 (x) = 3x2 2x 1 =
(3x + 1) (x 1) ; donc f (x) = 0 admet une racine unique 2]1; 2[: L’algorithme de Dichotomie
appliqué à f (x) = 0 dans l’intervalle borné [1; 2] est alors convergent vers .
n an bn xn f (an ) f (xn )
0 1 2 1:5 2 1: 375
1 1:5 2 1:75 1:375 0:453 125
2 1:75 2 1: 875 0:453 125 +0:201 171 875
3 1:75 1: 875 1: 812 5 0:453 125 0:143 310 546 9
2
4 1: 812 5 1: 875 1: 843 75 0:143 310 546 9 +2: 450 561 523 10
2
5 1: 812 5 1: 843 75 1: 828 125 0:143 310 546 9 6: 049 728 394 10
2 2
6 1: 828 125 1: 843 75 1: 835 937 5 6: 049 728 394 10 1: 827 096 939 10
2 3
7 1: 835 937 5 1: 843 75 1: 839 843 75 1: 827 096 939 10 +3: 048 360 348 10
2 3
8 1: 835 937 5 1: 839 843 75 1: 837 890 625 1: 827 096 939 10 7: 628 522 813 10
3 3
9 1: 837 890 625 1: 839 843 75 1: 838 867 188 7: 628 522 813 10 2: 294 385 866 10
On remarque que jf (x9 )j > 10 3 alors que jx9 x8 j = 0:000 976 563 10 3 : Ceci est du au fait
que la variation de f (xn ) vers 0 est lente par rapport à celle de xn vers :
4) '1 (x) = x3 x2 1; x 2 [1; 2]; '01 (x) = 3x2 2x = x (3x 2) > 0; x 2 [1; 2];
21
'001 (x) = 6x 2 > 0; x 2 [1; 2]; donc ` = min j'01 j = '01 (1) = 1 et l’itération xn+1 = '1 (xn ) ne
[1;2]
converge pas vers quand x0 2 [1; 2]; x0 6= : En e¤et,
Pour tout I [1; 2]; on a min j'01 j min j'01 j = `; donc xn+1 = '1 (xn ) ne converge pas vers
I [1;2]
quand x0 2 I; x0 6= pour tout I [1; 2]. Il n’existe pas de I [1; 2] tel que '1 soit
contractante sur I; sinon le Thm du point …xe impliquerait la convergence qui n’a pas lieu.
1 1
5) '2 (x) = 1 + + 2 ; x 2 [1; 2]: L’intervalle I = [a6 ; b6 ] = [1: 828 125; 1: 843 75] véri…e (c’est
x x
un choix qui n’est pas unique) :
1=3 1 2=3
6) '3 (x) = (1 + x + x2 ) ; x 2 [1; 2]; '03 (x) = (1 + 2x) (1 + x + x2 ) > 0; x 2 [1; 2];
3
2 5=3
'003 (x) = (x 1)(x + 2) (1 + x + x2 ) 0; x 2 [1; 2];
9
donc
L = max j'03 j = '03 (1) = 3 2=3
= 0:480 749 856 8 : : : < 1;
[1;2]
p p
'3 ([1; 2]) = ['3 (1); '3 (2)] = [ 3 3; 3 7] = [1: 442 249 57 : : : ; 1: 912 931 183 : : :] [1; 2]
L’itération xn+1 = '3 (xn ); x0 2 [1; 2] converge vers en vertu du Thm du point …xe.
(1 L)" 2=3
7) n0 = [ln( )=L] + 1; x0 = 1:5; x1 = '3 (1:5) = 1: 680 987 703 : : : ; L = 3 ; " = 10 3 ;
jx1 x0 j
donc n0 = [7: 992 535 707] + 1 = 8:
r
2
8) xn+1 = '4 (xn ); '4 (x) = 1 + ; x0 2 [1; 2]: On a :
x+1
2
x = '4 (x) , (x 1)2 = , (x 1)2 (x + 1) 2 = 0 , '4 (x) = 0;
x+1
'4 ([1; 2]) = ['4 (2); '4 (1)] = [1: 816 496 581
p : : : ; 2] [1; 2];
p 2 1
'4 (x) = 1 + 2 (x + 1) 1=2 ; '04 (x) = (x + 1) 3=2 ; max j'04 j = j'04 (1)j = < 1:
2 [1;2] 4
L’itération xn+1 = '3 (xn ); x0 2 [1; 2] converge vers en vertu du Thm du point …xe.
Exercice 3.
1) Soient x = 1; y = 0:8; donc '(1) = 1; '(0:8) = 0:654 : : : La majoration
j'(x) '(y)j L jx yj ; avec L 2]0; 1[ est :
ce qui est impossible. (On peut choisir n’importe quel couple de points x; y du coté de 1; pas
du côté de 0).
x0
2) Pour x0 = 0; xn = 0; 8n; donc xn ! 0 (suite stationnaire). Si x0 2]0; 1]; x1 = < x0
1 ln x0
x 2 ln x
et '(x) = est croissante, car '0 (x) = ; x 2]0; 1]; donc par récurrence xn+1 <
1 ln x (1 ln x)2
xn ; 8n (suite décroissante). D’autre part '([0; 1]) = ['(0); '(1)] = [0; 1]; donc xn 2 [0; 1]; 8n
et la suite est minorée par zéro, donc (xn ) converge. Sa limite ` véri…e ` = '(`) car ' est
`
continue, donc ` = 0 ou ` = ; i.e. ` = 1: Mais (xn ) est strictement décroissante, donc
1 ln `
` = 0 est sa limite.
2 ln p p
3) '0 ( ) = 1 , = 1, qui donne = e(1 5)=2
(la solution = e(1+ 5)=2 2
= [0; 1]).
(1 ln )2
2 ln x 3 ln x
'0 (x) = 00
2 > 0; x 2]0; 1]; ' (x) = > 0; x 2]0; 1]:
(1 ln x) x (1 ln x)3
Sur [ ; 1] la fonction ' n’est pas contractante car '0 ( ) = 1 et '0 (1) = 2: Sur [0; ] aussi ' n’est
pas contractante car '0 est positive croissante et max '0 = '0 ( ) = 1: Sur tous les intervalles
[0; ]
[a; b] = [0; b] avec 0 < b < ; le Thm du point …xe est applicable car max '0 = '0 (b) < '0 ( ) = 1
[0;b]
('0 strictement croissante) et
b b
'([0; b]) = ['(0); '(b)] = [0; ] [0; b] car < b:
1 ln b 1 ln b
p
L’itération xn+1 = '(xn ); x0 2 [0; b] converge vers ` = 0 pour tout 0 < b < = e(1 5)=2
:
Exercice 4.
1) La fonction f (x) = x tan x n’est pas dé…nie ni continue au point x = =2 2] =2; 3 =2[: La
graphe de x 7! tan x sur ] =2; 3 =2[ montre que l’équation x = tan x admet deux racines dans
] =2; =2[[] =2; 3 =2[: La 1ère x = 0 est évidente et la 2ème 2] ; 3 =2[: Si '(x) = tan x;
on a f (x) = 0 , x = '(x) et '0 (x) = 1 + tan2 x 1; 8x 2 R; x 6= (2k + 1) =2; k 2 Z; donc '
ne peut être contractante sur aucune partie I de R où elle est dé…nie et dérivable. L’itération
xn+1 = '(xn ); x0 2 I ne converge pas vers (min j'0 j 1).
0 1
(x) = ; x 2 [ ; 3 =2]; sup j 0 j = 0
( ) = 1:
1 + (x )2 [ ;3 =2]
On voit qu’il su¢ t de prendre un intervalle [ + "; 3 =2] au lieu de [ ; 3 =2] pour avoir la
contraction, où " > 0 est petit. Sur cet intervalle, on a :
1
sup j 0j = 0
( + ") = < 1;
[ +";3 =2] 1 + "2
3 3 3
([ + "; ]) = [ ( + "); ( )] = [ + arctan "; + arctan( )] [ ; ]; 8"; 0 < " < ;
2 2 2 2 2
donc, l’itération xn+1 = (xn ); x0 2 [ + "; 3 =2] converge vers :
f (xn ) xn tan xn
3) xn+1 = xn = xn + ; x0 = 4:7;
0
f (xn ) tan2 xn
x1 = 4: 688 331 848; x2 = 4: 666 984 472; x3 = 4: 631 183 287; x4 = 4: 580 473 096;
x5 = 4: 528 429 052; x6 = 4: 499 138 109; x7 = 4: 493 563 964; x8 = 4: 493 409 57;
x9 = 4: 493 409 458; x10 = 4: 493 409 458; i.e. = 4: 493 409 458 : : :
Exercice 5.
2x 1 P1 (x) Pn (x)
1) f 0 (x) = 2 = 1 : Supposons f
(n)
(x) = 2 pour un certain n; alors
x +1 2
(x + 1) (x + 1)n
f (xn )
4) xn+1 = xn ; n 0; où x0 est à choisir pour chaque racine, par exemple comme
f 0 (xn )
milieu de l’intervalle la localisant (sauf si la dérivée n’y est pas dé…nie).
24
2 x2n + 1
Racines de P2 (x) : f (x) = 2 (1 + x x ) ; xn+1 = ;
2xn 1
x 1 0 1 2
, 1 2] 1; 0[; 2 2]1; 2[;
f (x) 2 2 2 2
1 : x0 = 1; x1 = 0:666 666 666 7; x2 = 0:619 047 619 ; x3 = 0:618 034 447 8;
x4 = 0:618 033 988 7; x5 = 0:618 033 988 7
2 : x 0 = 1:5; x1 = 1: 625;
p x2 = 1: 618 055 556 ; x3 = 1: 618 033 989;
p x4 = 1: 618 033 989
Valeurs exactes : 1 = (1 5)=2 = 0:618 033 988 7 : : : ; 2 = (1 + 5)=2 = 1: 618 033 989 : : :
Exercice 6.
1) Si < 0; '0 (x) = 1 f 0 (x) > 1; x 2 [a; b] et ' n’est pas contractante. Si > 0;
1 k 1+k
j'0 (x)j k , j1 f 0 (x)j k, k f 0 (x) 1 k, f 0 (x) ; x 2 [a; b]:
1 k 1+k
m f 0 (x) M ; 8x 2 [a; b]:
1 k 1+k M m M m
,k ; i.e. k < 1:
m M M +m M +m
Donc, en dé…nitive
M m 1 k 1+k
k < 1 et :
M +m m M
M m 1 k 1+k
2) Le choix optimal est k = pour lequel 2[ ; ]; mais
M +m m M
1 k 1+k 2 M m 2
= = ; donc k = et = :
m M M +m M +m M +m
car m f 0 (x) M; x 2 [a; b] et m; M sont atteintes dans [a; b]: En examinant le graphe
de 7! max fj1 mj ; j1 M jg pour > 0; on voit que k est minimal lorsque 1 M =
2 M m
1 + m; donc = et alors k = :
M +m M +m
3
3) f (x) = x3 x2 x 1, [a; b] = [ ; 2]: f 0 (x) = (3x + 1) (x 1) > 0, f 00 (x) = 6x 2 > 0; x 2
2
3
[ ; 2]; donc
2
11 M m 17 2 8
m = f 0 (3=2) = ; M = f 0 (2) = 7; = ; = ;
4 M +m 39 M + m 39
3 17
et la fonction x 7! '(x) = x f (x) est k-contractante sur [ ; 2]; où k < 1 et
2 39
1 k 1+k 17 8
: Le choix optimal est k = et = :
m M 39 39
Exercice 7.
1) Les conditions suivantes de convergence globale de l’algorithme de Newton sont véri…ées :
. f 2 C 2 ([0; 1=2]);
. f (0)f (1=2) = 3=8 < 0;
. f 0 (x) = 3(x2 1) < 0; 8x 2 [0; 1=2];
. f 00 (x) = 6x 0; 8x 2 [0; 1=2]
jf (1=2)j 1 1
. jf 0 (1=2)j = minfjf 0 (0)j; jf 0 (1=2)jg véri…e 0 = ;
jf (1=2)j 6 2
f (xn )
donc, l’algorithme xn+1 = xn converge vers l’unique racine de f (x) = 0 dans [0; 1=2]
f 0 (xn )
pour tout x0 2 [0; 1=2]:
f (xn ) 2x3n 1
2) xn+1 = xn = ; x0 = 0; x1 = 0:333 333 333 3; x2 = 0:347 222 222 2;
f 0 (xn ) 3x2n 3
x3 = 0:347 296 353 2; x4 = 0:347 296 355 3; x5 = 0:347 296 355 3
M 9
jxn+1 j jxn+1 xn j2 ; M = max jf 00 j = 3; m = min jf 0 j = ;
2m [0;1=2] [0;1=2] 4
donc, on a par exemple pour n = 2
26
2
jx3 j jx3 x2 j2 = 3: 663 603 441 10 9
= ";
3
donc x3 " x3 + "; i.e. 0:347 296 349 5 0:347 296 356 9
3) x3 3x + 1 = (x ) (x2 + x + 2 3) ; = 12 3 2
> 0 car 2 [0; 1=2]; donc
1
p 1
p
= 2
+ 12 3 2 = 1: 532 088 886 : : : ; = 2
12 3 2 = 1: 879 385 242 : : :
x3 3x + 1 = 0 a3 + b 3 = 1
4) ; a3 +b3 +3(a+b) (ab 1)+1 = 0; ; d’où t2 +t+1 = 0:
x = a + b; ab = 1 ab = 1
8 8
3
p i2 =3 < a1 = ei2 =9 < b 1 = a1 = e i2 =9
a = t1 = 1 + ip 3 =2 = e i8 =9
5) ; a2 = e ; b = a2 = e i8 =9 ;
b3 = t2 = 1 i 3 =2 = e i2 =3 : : 2
a3 = ei5 =9 b 3 = a3 = e i5 =9
8
< = a1 + b1 = 2 Re a1 = 2 cos (2 =9) = 1: 532 088 886 : : :
= a2 + b2 = 2 Re a2 = 2 cos (8 =9) = 1: 879 385 242 : : : (à l’ordre près)
:
= a3 + b3 = 2 Re a3 = 2 cos (5 =9) = 0:347 296 355 3 : : :
Exercice 8.
1) x 7! f (x) = x4 2x3 6x2 + 2x + 1 est continue sur R et prend les valeurs suivantes
x 2 1 0 1 2 3 4
.
f (x) 5 4 1 4 19 20 41
2) 9 1 2] 2; 1[; 2 2] 1; 0[; 3 2]0; 1[; 4 2]3; 4[: f ( 1) = f( 2) = f( 3) = f( 4) = 0:
n xn n xn n xn n xn
0 1:5 0 0:5 0 0:5 0 3:5
1 2: 026 785 714 1 0:302 083 333 3 1 0:562 5 1 3: 520 474 138
2 1: 842 608 677 2 0:284 320 332 9 2 0:557 567 548 1 2 3: 520 147 106
3 1: 796 421 784 3 0:284 079 089 7 3 0:557 536 517 1 3 3: 520 147 021
4 1: 793 614 570 4 0:284 079 043 8 4 0:557 536 515 8 4 3: 520 147 021
5 1: 793 604 493 5 0:284 079 043 8 5 0:557 536 515 8 5 3: 520 147 021
6 1: 793 604 493 6 0:284 079 043 8 6 0:557 536 515 8 6 3: 520 147 021
Les autres valeurs de ; donnent les mêmes valeurs des i: Ces valeurs correspondent, à l’ordre
près, aux valeurs numériques trouvées en 2)
Exercice 9.
2 3 3 2
1) f (x; y) = (0; 0) , (x; y) = '(x; y); '(x; y) = ( sin x cos y; cos x sin y): L’itération
5 5 5 5
8
< xn+1 = 25 sin xn 35 cos yn ; n 0
yn+1 = 35 cos xn 25 sin yn ; n 0
:
x0 = y0 = 0
on applique le Thm du point …xe à ' sur R2 qui est fermé et stable par ': La contraction de
' sur R2 se montre à l’aide du Thm des accroissements …nis :
k'(x; y) '(z; t)k2 sup kD'( ; )k2 :k(x; y) '(z; t)k2 ; 8(x; y); (z; t) 2 R2 ,
( ; )2[(x;y);'(z;t)]
où [(x; y); '(z; t)] est le segment de R2 joingnant (x; y) et (z; t) et D'(x; y) est la matrice
Jacobienne de ' en (x; y) donnée par
0 1 0 1
@'1 @'1 2 3
(x; y) (x; y)
B @x @y C B 5 cos x 5
sin y C
D'(x; y) = @ @' @'2 A=@ 3 2 A ; (x; y) 2 R2 :
2
(x; y) (x; y) sin x cos y
@x @y 5 5
28
Le calcul de kD'(x; y)k2 est impossible, on utilise, pour une matrice carrée donnée A 2
Mn (R); la majoration kAk2 kAkE ; où kAkE est la norme de Schür dé…nie par kAkE =
Pn Pn 2
1=2
i=1 j=1 jaij j qui donne ici :
4 9 9 4 8 1 1 18
kAk2E = cos2 y + sin2 y + sin2 x + cos2 y = + sin2 x1 + sin2 x2 :
25 25 25 25 25 5 5 25
p
Donc k'(x; y) '(z; t)k2 Lk(x; y) '(z; t)k2 ; 8(x; y); (z; t) 2 R2 avec L = 53 2 = 0:848 528 : : :
Comme '(R2 ) R2 et ' est L-contractante sur R2 ; le Théorème du point …xe montre que
l’itération (xn+1 ; yn+1 ) = '(xn ; yn ); (x0 ; y0 ) 2 R2 ; n 0 converge vers l’unique ( ; ) 2 R2 tel
que ( ; ) = ' ( ; ) , f ( ; ) = 0 et on a :
Ln
k(xn ; yn ) ( ; )k2 k(x1 ; y1 ) (x0 ; y0 )k2 ; 8n 1:
1 L
(1 L) "
Pour avoir k(xn ; yn ) ( ; )k2 "; il su¢ t de choisir n ln = ln L; où
k(x1 ; y1 ) (x0 ; y0 )k2
3 3 T 3p 3p
" = 10 6 ; x1 = ( ; ) ; k(x1 ; y1 ) (x0 ; y0 )k2 = 2; L = 2;
5 5 5 5
donc n 94: 602 262 09; i.e. n0 = 95: Ce nombre d’itérations théorique est élevé car L est
proche de 1; donc la convergence est lente. Mais par le calcul on atteint 6 chi¤res exacts de
et à la 15-ème itération :
Exercice 10.
f (zn ) u + iv
1) zn+1 = zn 0
, xn+1 + iyn+1 = xn + iyn (xn ; yn )
f (zn ) ux iuy
(u + iv) (ux + iuy )
, xn+1 + iyn+1 = xn + iyn (xn ; yn )
u2x + u2y
u:ux v:uy + i (u:uy + v:ux )
, xn+1 + iyn+1 = xn + iyn (xn ; yn );
u2x + u2y
donc, en identi…ant les parties réelle et imaginaire, on obtient l’algorithme demandé.
z1 = 1:839286 755 : : : ;
z2 = 0:419643377 6 : : : + i 0:606290729 2 : : : ;
z3 = 0:419643377 6 : : : i 0:606290729 2 : : :
29
Corrigé de la série 3
Exercice
8 1. 0 1
>
> x 1 + 2x 2 + 3x 3 + 4x 4 = b 1 1695b1 730b2 130b3 + 39b4
< B 730b1 + 315b2 + 56b3 17b4 C
x2 5x3 + 2x4 = 2b1 + b2
1) )x=B
@ 130b1 + 56b2 + 10b3 3b4
C:
A
>
> x 3 + 3x 4 = 13b 1 + 5b 2 + b 3
:
x4 = 39b1 17b2 3b3 + b4 39b1 17b2 3b3 + b4
0 10 1
1695 730 130 39 b1
B 730 315 56 17 C B b2 C
C B
2) x = B
@ 130 56
C = A 1 b:
10 3 A @ b3 A
39 17 3 1 b4
Exercice 2. 8
>
> x1 2x2 + x4 = y1
<
9x 2 + 3x3 + 9x4 = 2y1 + y2
1) A(3) x = y (3) , 2 :
>
> x3 2x4 = 3
y1 13 y2 + y3
: 16 2
4x4 = y
3 1
y + 2y3 + y4
3 21
0 1 0 0 1
1 0 0 0 1 2 0 1 1 0 0 0
B 2 1 0 0 C C B C B 0 C
2) L = B B 0 9 3 9 C; D = B 0 9 0 C;
@ 0 1=3 1 0 A ; U = @ 0 0 1 2 A @ 0 0 1 0 A
4 0 2 1 0 0 0 4 0 0 0 4
0 1
1 2 0 1
B 0 1 1=3 1 C
V =B @ 0 0
C:
1 2 A
0 0 0 1
(3) (3) (3)
3) A x =0 y , U x = y et Ax1 = b , LU x = b , U x = L 1 b; donc y (3) = L 1 b avec
1 0 0 0
B 2 1 0 0 C
L 1=B @ 2=3
C:
1=3 1 0 A
16=3 2=3 2 1
Exercice0 3. 1 0 1
2 1 1 0 1 2 2 1 1 0 1 2
B 1 4 1 1 2 1 C B 2 C
1) A~ = B C ; A~(1) = B 0 7=2 1=2 1 1 C;
@ 1 1 4 1 2 1 A @ 0 1=2 7=2 1 1 2 A
0 1 1 2 1 2 0 1 1 2 1 2
0 1 0 1
2 1 1 0 1 2 2 1 1 0 1 2
B 0 7=2 1=2 1 1 2 C B 0 7=2 1=2 1 1 2 C
A~(2) = B
@ 0 0 24=7 6=7 6=7
C ; A~(3) = B
A @
C:
12=7 0 0 24=7 1 1 2 A
0 0 6=7 12=7 6=7 18=7 0 0 0 3=2 9=14 3
T 0 T
Par remontée, on trouve x = (1=6; 1=3; 1=3; 1=6) ; x = (2; 1; 1; 2) :
2) x = 6b; x0 = b0 ; donc 1 = 6; V1 = b et 2 = 1; V2 = b0 :
1 + 2 + 3 + 4 = T rA = 12 1 = 6 3+ 4 = 5 3 =2
3) Comme et ; il vient ) :
1 2 3 4 = det A = 36 2 = 1 3 4 = 6 4 =3
On trouve V3 = ( 1; 0; 0; 1)T et V4 = (0; 1; 1; 0)T :
30
0 1 0 1
1 0 0 0 2 0 0 0
B 1=2 1 0 0 C B 0 C
4) L = B C ; D = B 0 7=2 0 C
@ 1=2 1=7 1 0 A @ 0 0 24=7 0 A :
0 2=7 1=4 1 0 0 0 3=2
T P
xT Ax = xT LDLT x = LT x D LT x = 'T ' = 4i=1 i '2i (x); où ' = QT x; donc
'1 (x) = x1 + 12 x2 + 12 x3 ; '2 (x) = x2 + 17 x3 + 27 x4 ; '3 (x) = x3 + 14 x4 ; '4 (x) = x4
f'1 ; '2 ; '3 ; '4 g sont linéairement indépendantes car L est inversible (coe¢ cients des 'i ).
5) La matrice
0 P de passage 1 de fe1 ; e20
; e3 ; e4 g à fV1 ;1V2 ; V3 ; V4 g véri…e P 1 AP = ; où
1 2 1 0 6 0 0 0
B 2 1 0 1 CC B C
P =B ; = B 0 1 0 0 C:
@ 2 1 0 1 A @ 0 0 2 1 A
1 2 1 0 0 0 1 3
Les vecteurs Vp i ; i = 1; 2;p3; 4 sont deux
p à deux orthogonaux (A symétrique). La matrice
0 1
1=p10 2= p10 1= 2 0p
B 2= 10 1=p10 0 1=p 2 C
Q=B @ 2= 10
p C
A
p 1=p 10 0
p 1= 2
1= 10 2= 10 1= 2 0
est de passage de fe1 ; e2 ; e3 ; e4 g à fW1 ; W2 ; W3 ; W4 g véri…e aussi Q 1 AQ = , A = Q QT ;
où 0 p p p 1
1=p10 2= p10 1= 2 0p
B 2= 10 1=p10 0 1=p 2 C
Q=B @ 2= 10
p C:
A
p 1=p 10 0
p 1= 2
1= 10 2= 10 1= 2 0
Les vecteurs Wi ; i = 1; 2; 3; 4 sont deux à deux orthonormaux, donc QT = Q 1 :
T P
6) xT Ax = xT Q QT x = QT x QT x = T = 4i=1 i 2i (x); où = QT x; donc
1 1
1 (x) = p (x1 + 2x2 + 2x3 + x4 ) ; 2 (x) = p (2x1 x2 x3 + 2x4 )
10 10
1 1
3 (x) = p ( x1 + x4 ) ; 4 (x) = p ( x2 + x3 )
2 2
Exercice 4.
On pose0 1 0 1 0 1
x11 x12 x13
X1 = @ x21 A ; X2 = @ x22 A ; X3 = @ x23 A ;
0 x31 1 0 x32 1 0 x33 1
1 3 2
B1 = @ 0 A ; B2 = @ 2 A ; B3 = @ 3 A ;
1 1 0
donc AX = B équivaut aux trois systèmes linéaires AXi = Bi ; i = 1; 2; 3 qu’on résout par une
élimination
0 et trois remontées. 1 0 1
2 4 3 1 3 2 2 4 3 1 3 2
e=@ 1 2 1 0 2
A 3 A; A e(1) = @ 0 0 1=2 1=2 1=2 2 A;
0 1 0 4 110 1 01 0 1 0 02 5=2 1 03=2 11=2 1
2 4 3 x11 1 x11 5
@ 0 0 1=2 A @ x21 A = @ 1=2 A ) @ x21 A = @ 2 A
0 0 2 5=2 1 0 x31 1 0 3=2 1 0 x31 1 0 1 1
2 4 3 x12 3 x12 5
@ 0 0 1=2 A @ x22 A = @ 1=2 A ) @ x22 A = @ 1 A
0 2 5=2 x32 1=2 x32 1
31
0 10 1 0 1 0 1 0 1
2 4 3 x13 2 x13 16
@ 0 0 1=2 A @ x23 A = @ 2 A ) @ x23 A = @ 9=2 A
0 2 5=2 x33 1 x33 4
Exercice 5.
1) Les formules de Cramer donnent ( = 1; " = 10 t ) :
1 1 2 1 2:10 t 1 2"
x1 = t
= = 1 + " + O (" ) ; x2 = t
= = 1 " + O ("2 )
1 10 1 " 1 10 1 "
10 t 1 1 10 t 1 1
2) A~ = ; A~(1) = ;
1 1 2 0 1 10t 2 10t
2 10t
Comme x2 = = 1 " + O ("2 ) ; il vient x02 = 1: En remplaçant dans la 1ère équation,
1 10t
on trouve x01 = 0:
1 1 2 1 1 2
3) A~ = t ; A~(1) = t ;
10 1 1 0 1 10 1 2:10 t
1 2:10 t 1 2"
x2 = t
= = 1 " + O ("2 ) ; donne x002 = 1: En remplaçant dans la 1ère
1 10 1 "
équation, on trouve x001 = 1:
On voit que x00 = (1; 1)T est plus proche de x = (1+"+O ("2 ) ; 1 "+O ("2 ))T que x0 = (1; 0)T :
Exercice 6. 8
>
> (1 + ")x1 + x2 + x3 + x4 = y1
< où nous avons retranché la première équation de
"x1 + "x2 = y2 y1
1) Ax = y , ; toutes les autres. En ajoutant les 3 dernières équations,
>
> "x1 + "x3 = y3 y1
: on obtient :
"x1 + "x4 = y4 y1
1
x2 + x3 + xn = [y2 + y3 + y4 3y1 ] + 3x1 ;
"
puis en remplaçant dans la première équation
1 1
(1 + ")x1 + 3x1 + [y2 + y3 + y4 3y1 ] = (3 + ")x1 + [y2 + y3 + y4 3y1 ] = y1 ;
" "
1
i.e. x1 = [(3 + ")y1 y2 y3 y4 ]:
"(4 + ")
On injecte la valeur de x1 dans les équations 2; 3; 4 on obtient
1 1
x2 = [ y1 + (3 + ")y2 y3 y4 ]; x3 = [ y1 y2 + (3 + ")y3 y4 ];
(3 + ")" (3 + ")"
1
x4 = [ y1 y2 y3 + (3 + ")y4 ]:
(3 + ")" 0 1
3+" 1 1 1
1 B 1 3+" 1 1 C
2) x = A 1 y; A 1 = B C ; donc
"(4 + ") @ 1 1 3+" 1 A
1 1 1 3+"
6 + " 6
kAk1 = 4 + "; kA 1 k1 = ; Cond1 (A) = 1 + :
"(4 + ") "
On voit que Cond1 (A) tend vers l’in…ni lorsque " tend vers zéro. La matrice A est mal
conditionnée pour " petit.
Remarque : On a
0 12 0 1
1+" 1 1 1 (" + 1)2 + 3 2" + 4 2" + 4 2" + 4
B 1 1+" 1 1 C B 2" + 4 (" + 1)2 + 3 2" + 4 2" + 4 C
B C =B C
@ 1 1 1+" 1 A @ 2" + 4 2" + 4 2
(" + 1) + 3 2" + 4 A
2
1 1 1 1+" 2" + 4 2" + 4 2" + 4 (" + 1) + 3
;
32
donc A2 = ("2 + 2" + 4) I + (2" + 4) (A (1 + ") I) ; i.e. A2 (2" + 4) A = (4" + "2 ) I; d’où
1
A 1= (A (2" + 4) I) : Le calcul montre que
4" + "2 0 1
3+" 1 1 1
1 1 B 1 3+" 1 1 C
(A (2" + 4) I) = B C ; i.e. on retrouve le
4" + "2 "(4 + ") @ 1 1 3+" 1 A
1 1 1 3+"
résultat précédent.
8
>
> (1 + ")x1 + x2 + : : : + xn = y1
<
"x1 + "x2 = y2 y1
3) Ax = y , : On suit les mêmes étapes.
>
>
:
"x1 + "xn = yn y1
1
x2 + : : : + xn = [y2 + : : : + yn (n 1)y1 ] + (n 1)x1 ;
"
1 1
(1+")x1 +(n 1)x1 + [y2 +: : :+yn (n 1)y1 ] = (n+")x1 + [y2 +: : :+yn (n 1)y1 ] = y1 ;
" "
1
x1 = [(n 1 + ")y1 y2 : : : yn ]:
"(n + ")
1
x2 = [ y1 + (n 1 + ")y2 : : : yn ]; : : :
"(n + ")
1
xn = [ y1 y2 : : : + (n 1 + ")yn ]:
"(n + ")
0 1
n 1+" 1 1
B . .. C
1 B 1 n 1 + " .. . C
A 1= B .. .. .. C;
"(n + ") @ . . . 1 A
1 1 n 1+"
2(n 1) + " 2(n 1)
kAk1 = n + "; kA 1 k1 = ; Cond1 (A) = 1 + :
"(n + ") "
Corrigé de la série 4
Exercice
8 1.
> ii 1; i = 2; 3; : : : ; n;
>
<
L =
U11 = a11 ; Lk1 = ak1 =U11 ; U1k = a1k ; k = 2; 3; : : : ; n;
1) Pi 1
>
> Uii = a ii L U ; i = 2; 3; : : : ; n;
Pi 1ik ki
k=1 Pi 1
:
Lmi = (ami Lmk Uki )=Uii ; Uim = aim k=1 Lik Ukm ; m = i + 1; : : : ; n (i < n)
8 k=1
>
> Uii = 1; i = 2; 3; : : : ; n;
< L = a ; L = a ; U = a =L ; k = 2; 3; : : : ; n;
11 11
2) Pk1i 1 k1 1k 1k 11
>
> Lii = aii
P k=1 Lik Uki ; i = 2; 3; : : : ; n; Pi 1
: i 1
Lmi = ami L mk Uki ; U im = (a im k=1 Lik Ukm )=Lii ; m = i + 1; : : : ; n (i < n)
8 k=1
>
> Uij = Lji ; j = i + 1; : : : ; n
< L2 = a ; L = a =L ; k = 2; 3; : : : ; n;
11
3) 11
2
Pk1i 1 k1 11
>
> L = a ii L U ; i = 2; 3; : : : ; n;
Pi 1ik ki
: ii k=1
Lmi = (ami k=1 Lmk Uki )=Lii ; m = i + 1; : : : ; n (i < n)
4) A faire en T.P
33
Exercice 2.
1) A = LU 0 (facile) est de Croot (Uii 1 = 1).0 10 1
3 24 27 9 1 0 0 0 3 24 27 9
B 2 12 18 C B
14 C B 2=3 1 0 0 CB 0 4 0 20 C
Doolittle : B
@ 6 = CB C
41 62 15 A @ 2 7=4 1 0 A@ 0 0 8 32 A
85 39 54 47 5=3 1=4
0
9=8 1
1
0 0 0 1
>
> 3y 1 = 3 1
< B 16 C
2y1 + 4y2 = 62
2) Ly = b , )y=B @ 10 A
C
>
> 6y 1 7y 2 8y 3 = 26
:
8 5y1 + y2 + 9y3 y4 = 82 3
0 1
>
> x 1 + 8x 2 9x 3 + 3x 4 = 1 2
< B 1 C
x2 + 5y4 = 16
Ux = y ) )x=B @ 2 A
C
>
> x 3 4x 4 = 10
:
x4 = 3 3
Exercice 0
3. 1 0 1 0 1
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
B 0 1 2 3 C B C B C
1) A(1) = B C ; A(2) = B 0 1 2 3 C ; A(3) = B 0 1 2 3 C ;
@ 0 2 5 8 A @ 0 0 1 2 A @ 0 0 1 2 A
0 3 8 14 0 0 2 5 0 0 0 1
T (3)
A = LU; Lii = 1; U = L = A :
2) A cause de l’unicité Lii = 1, donc R = L et A = RRT :
3) Par la0méthode de Gauss, on obtient 1 B =0 LU; où U = DLT 1 0 1
1 0 0 0 1 1 1
p p2 1 0 0 0
B 1 1p 0 0 C B 0 2 2 C B 0 C
L=@ B C ; U =@B p2 C ; D = B 0 2 0 C
1 1=p 2 1p 0 A 0 0 2 2 A @ 0 0 2 0 A
2 1= 2 1= 2 1 0 0 0 1 0 0 0 1
0 1
1 p0 0 0
B 1 2 C
B = RRT ; R = LD1=2 = B p0 0 C :
@ 1 1 2 0 A
2 1 1 1
Exercice
0 4. 1
4 2 2 2
B 2 17 5 5 C
1) A = B
@ 2 5 38 8 A :
C
8 2 5 8 67
p
>
> R11 = a11 = 2 8 p 8 p
>
> a > R = a22 R21 2
=4 2 2
>
>
21 >
>
22 >
> R = a R31 R32 =6
< R21 = R = 1 < a 32 R 31 R21 < 33 a 33 R R R
11
a31 R32 = =1 ; 43 41 31 42 R32
R31 = =1 ; R R 43 = =1 ;
>
> >
> a R
22
R >
> p R 33
>
> R11 >
: R42 = 42 41 21 : 2 2 2
>
> a41 =1 R44 = a44 R41 R42 R43 = 8:
: R41 = =1 R22
0 R 11 1
2 0 0 0
B 1 4 0 0 C
R=B @ 1 1 6 0 A:
C
1 1 1 8
34
8
< 2i si j = i
3) Rij = 1 si j < i ; 1 i; j n:
:
0 si j > i
Comme la factorisation A = RRT ; Rii > 0 est unique et est donnée par l’algorithme de
Cholesky, il su¢ t que cette forme de R proposée pour n quelconque véri…e cet algorithme. On
a:8 p
< R11 = a11 = 2
ak1 2
: Rk1 = = = 1; k = 2; n
8 qR11 2
> P i 1
p
< Rii = aii R 2
ik = 4i2 + i 1 (i 1) = 2i; i = 2; n
Pik=11 :
> a k=1 Rmk Rik 3i 1 (i 1)
: Rmi = mi = = 1; m = i + 1; n; (i < n)
0 Rii 1 2i
2 0 0
B ... .. C
B 1 4 . C
Donc R = B . . C 2 Mn (R) est la matrice véri…ant A = RRT :
@ .. . . . . . 0 A
1 1 2n
Exercice 5.
1) a) Pour A 2 M8n (R) et b 2 Rn ; le calcul de A3 nécessite 2 n2 (2n 1) opérations.
> k = 1; : : : ; n 1 8
>
> > xn = bn =ann
>
< i = k + 1; : : : ; n >
<
i = n 1; : : : ; 1
Elimination : r = aik =akk ; Remontée : Pn
>
> >
> x = (b aij xj )=aii
>
> j = k + 1; : : : ; n : i i
: j=i+1
aij = aij r:akj
nP1 nP1 nP1 1
L’élimination nécessite : [2 (n k) + 1] (n k) = 2 k2 + k = n (n 1) (4n + 1)
k=1 k=1 k=1 6
opérations,
nP1 nP1
La remontée nécessite : 1 + (2 (n i) + 1) = n + 2 i = n + n (n 1) = n2 opérations,
i=1 i=1
1 1 14 3
Au total N1 = 2 n2 (2n 1) + n (n 1) (4n + 1) + n2 = n (28n2 9n 1) n
6 6 3
opérations.
1
b) Le calcul de U nécessite n (n 1) (4n + 1) opérations et le calcul de L à l’aide de la
6
formule Lik = aik =akk ; i = k + 1; : : : ; n; k = 1; : : : ; n 1 nécessite :
nP1 nP1 n(n 1)
(n k) = k= opérations.
k=1 k=1 2
La descente Ly = b et la remontée U x = y nécessite chacune n2 opérations.
1 n(n 1) 2 2 3
Au total, on a : N2 = n (n 1) (4n + 1) + + 3 2n2 = n (9n + n2 1) n
6 2 3 3
opérations.
2) On voit que la résolution de A3 x = b par trois factorisations LU est plus avantageuse
puisqu’elle nécessite environ 23 n3 opérations face à 14 3
n3 opérations (pour n grand) par la méth-
3
ode de Gauss après calcul de A :
Exercice 6.
1) Le développement de Taylor à l’ordre 2 donne
h2 00
y(xi + h) = y(xi ) + hy 0 (xi ) + y (xi ) + (h3 );
2
35
h2 00
y(xi h) = y(xi ) hy 0 (xi ) + y (xi ) + (h3 )
2
et par sommation y(xi + h) + y(xi h) = 2y(xi ) + h2 y 00 (xi ) + (h3 ); donc
P
n P nP1 P
n
4) xT Ax = (2 + h2 ! i )yi2 + yi yj = y12 + yn2 + (yi yi+1 )2 + h2 ! i yi 2 0 et
i=1 i<j i=0 i=1
y T Ay = 0 ) y = 0:
b a 3
5) h = = ; x0 = 0; x1 = ; x2 = ; x3 = ; x4 = ;
np+1 4 p 4 2 4
2 2
!1 = ; ! 2 = 1; ! 3 = ; ! 4 = 0; f1 = f2 = f3 = 0; donc Ay = f équivaut à
2 2
0 p 10 1 0 1 0 1
2 + 2 2=32 1 0 y1 1 0:598 121 385 4
@ 1 2 + 2 =16 1 A @ y2 A = @ 0 A ) y = @ 0:457 130 766 A :
2
p
0 1 2+ 2=32 y3 1 0:598 121 385 4
Corrigé de la série 5
Exercice 1.
1) A = A1 A2 ; A2 = 10I et Ax = b , (A1 A2 ) x = b , A1 x = A2 x + b , x =
A1 1 A2 x + A1 1 b: Le processus itératif associé à la décomposition A = A1 A2 est alors x(k+1) =
A1 1 A2 x(k) + A1 1 b = Bx(k) + c; où x(0) 2 R3 est donné. La matrice du processus est B = A1 1 A2
1
et c = A10 b: On a : A21= A1 0 A; donc 1 0 1
0 2 0 0 1=5 0 4=5
A2 = @ 6 1 5 A ; B = @ 3=5 1=10 1=2 A ; c = @ 0 A :
0 7 1 0 7=10 1=10 1=5
36
2) ; x(0) = 0;
>
> x3
(k+1)
=5 1 (k)
x1 + 2x4
(k)
>
>
>
>
: x(k+1)
4
(k)
= 14 x2 + 2x3
(k)
0 1 0 1 0 1
0:25 0:25 0:3125
B 0 C (2) B 0:1 C (3) B 0:1 C
x(1) = B C B
@ 0 A ; x = @ 0:05 A ; x = @ 0:05 A :
C B C
8 0 0 0
>
> x1
(k+1) 1
= 4 2x2
(k) (k)
x3 + 1
>
>
>
>
< x2 (k+1)
= 51 2x1
(k+1)
+ x4
(k)
3) a) ; x(0) = 0;
>
> x3
(k+1)
=5 1
x1
(k+1)
+ 2x4
(k)
>
>
>
>
: x(k+1)
4 = 14 x2
(k+1)
+ 2x3
(k+1)
0 1 0 1 0 1
0:25 0:3125 0:328125
B 0:1 C (2) B 0:125 C (3) B 0:13125 C
x(1) = B C B
@ 0:05 A ; x = @ 0:0625 A ; x = @ 0:065625 A :
C B C
0 0 0
(k) (k)
On a : x4 = 0 pour k = 0; 1; 2; 3: Supposons que x4 = 0 pour un certain rang k 2 N: Alors
(k+1) (k+1) (k+1) (k+1) (k) (k+1) (k) 1 (k)
x4 = 41 x2 + 2x3 = 41 15 2x1 + x4 + 2 15 x1 + 2x4 = x4 ;
4
(k+1) (k)
donc x4 = 0 et alors x4 = 0; 8k 2 N:
La solution exacte x = lim x(k) véri…e le système x = L1 x + f; avec x4 = 0; donc
k!1 0 1
8 1 1=3
< x1 = 4 (2x2 x3 + 1) 1 2 1 B 2=15 C
x2 = 25 x1 , d’où : x1 = ; x2 = ; x3 = et alors x = B C
@ 1=15 A :
: 1 3 15 15
x3 = 5 x1
0
Exercice 3.
8 (k+1)
1 (k) 1 (k) (k)
>
> x1 = x2 x x4 +1
>
> 2 2 3
< (k+1) (k+1) 1 (k)
x2 = x1 x
2 4
1) a) :
> x(k+1)
> = 1 (k+1)
x x4
(k)
>
>
3 2 1
: x(k+1) = 1 (k+1)
x1 1 (k+1)
x x3
(k+1)
4 2 2 2
8
>
>
(k+1)
x1 = 1 (k)
x2 1 (k)
x
(k)
x4 + 1
>
> 2 2 3
< (k+1) 1 (k) (k)
b) x2 = x + 14 x3
2 2
1
2 , x(k+1) = L1 x(k) + f; où
>
> (k+1)
x3 = 1 (k)
x + 1 (k)
x 3 (k)
x 1
>
> 4 2 8 3 4 4 4
: x(k+1) = 5 (k)
x
4 8 4
38
0 1 0 1
0 1=2 1=4 1=2 1=2
B 0 1=2 1=4 0 C B C
L1 = B C ; f = B 1=2 C
@ 0 1=4 1=8 3=4 A @ 1=4 A
0 0 0 5=8 1=2
2
5 3 25 2 5 5
det (J I) = 4 + = 2 ; donc (L1 ) = < 1 et le processus
4 64 8 8
converge.
c) lim x(k) = x et x véri…e le système x = L1 x + f; donc x4 = 85 x4 ) x4 = 0; on remplace dans
k!1
les autres équations de x = L1 x + f; on trouve 0 1
8 4=3
< x1 = 21 x2 12 x3 + 1
4 4 2 B 4=3 C
x2 = 12 x2 + 14 x3 12 , donc x1 = ; x2 = ; x3 = et alors x = B @ 2=3 A :
C
: 3 3 3
x3 = 41 x2 + 18 x3 14
0
On véri…e 0bien que Ax 1 = e1 : 0 1
2 1 0 0 0 0 1=2 1
B 1 1 0 0 C B 1=2 C
2) A1 = B C ; A2 = B 0 0 0 C ; B = A1 1 A2 ; g = A1 1 e1 :
@ 0 0 1 1 A @ 1=2 0 0 0 A
0 0 1 2 1 1=2 80 0
(k+1) (k+1) (k) (k)
>
> 2x1 + x2 = 21 x3 x4 + 1
>
< (k+1) (k+1) (k)
x1 + x2 = 12 x4
a) x(k+1) = Bx(k) + g , A1 x(k+1) = A2 x(k) + e1 , (k+1) (k+1) 1 (k)
:
>
> x + x = x
> 3
: (k+1)
4
(k+1)
2 1
(k) 1 (k)
x3 + 2x4 = x1 x
2 2
En 8retranchant les équations 2 de 1 et 3 de 4, on obtient :
(k+1) (k) 1 (k) 0 1 0 1
>
> x1 = 21 x3 x +1 0 0 1=2 1=2 1
>
< (k+1) 1 (k) 2 4
x2 = 2 x3 1 B 0 0 1=2 0 C B C
; donc B = B C; f = B 1 C
> x3 (k+1) (k)
= 1 x2 @ 0 1=2 0 0 A @ 0 A
>
>
: (k+1) 2 1 (k) 1 (k) 1=2 1=2 0 0 0
x4 = 2 x1 x
2 2
2 2
1 2 1 1 1
det(B I) = 4 + = + ; donc (B) = 1=2 < 1 et le processus
2 16 2 2
converge.
1 5
b) (B) = < (L1 ) = ; donc, pour le même x(0) ; le processus x(k+1) = Bx(k) + g converge
2 8
plus vite vers la solution x = (4=3; 4=3; 2=3; 0)T du système Ax = e1 que le processus
x(k+1) = L1 x(k) + f:
On peut par exemple se convaincre en calculant le nombre d’itérations pour avoir
(k) Lk
x x 2 x(1) x(0) 2 "
1 L
1 5
par les deux méthodes en choisissant respectivement L = (B) = et L = (L1 ) = : On
2 8
trouve :
Pour Gauss-Seidel : x(0) = 0; x(1) = (1; 1; 0; 0)T ; L = 5=8; " = 10 6 ;
k1 = [21:431] + 1 = 22:
Pour x(k+1) = Bx(k) + g : x(0) = 0; x(1) = (1; 1; 0; 0)T ; L = 5=8; " = 10 6 ;
k2 = [31:260] + 1 = 32:
Exercice 4.
1) Pour A et B; on a : 1 = 2; 2 = 3; 3 = 4; donc le processus de Gauss-Seidel appliqué à
Ax = b et Bx = b converge pour tout b 2 R3 :
39
0 1 0 1
0 1 0 0 1 0
1@ A 1@
2) JA = 1 0 1 ; JB = 1 0 1 A;
2 2
0 1 0 0 1 0
2 1
det(JA I) = det(JB I) = ;
p 2
2
(JA ) = (JB ) = < 1; donc Jacobi appliqué à Ax = b et Bx = b converge 8b 2 R3 :
2
Exercice
8 5. 0 1 0 1
(k+1) (k) (k)
>
< 1 x = 2x1 + x2 2 2 1 0 2
1) x2
(k+1)
= 2x2
(k)
1 ,x (k+1)
= Bx + c; B = @ 0
(k)
2 0 A; c = @ 1 A:
>
: x(k+1) = x(k) =3
3 3
0 0 1=3 0
Les valeurs propres de B sont : 1 = 2; 2 = 2; 3 = 1=3; donc (B) = 2 > 1; et le processus
x(k+1) = Bx (k)
0 +1c diverge.0 1 0 1 0 1
1 1 1 1
(0)
x = @ 1 A ; x(1) = @ 1 A ; x(2) = @ 1 A ; : : : ; x(k) = @ 1 A ; 8k 2 N:
=3 =32 =3k
On voit que lim x(k) = (1; 1; 0)T : Donc, pour ce choix de x(0) ; la suite x(k) converge. Ceci n’est
k!1
pas en contradiction avec 1) car le processus x(k) converge si et seulement si lim x(k) = x pour
k!1
tout choix de x(0) 2 R3 : Le processus diverge si et seulement si il existe un x(0) 2 R3 pour lequel
la suite x(k)
0 est1 divergente.0 1 0 1 0 1 0 1
0 2 7 19 41
x(0) = @ 0 A ; x(1) = @ 1 A ; x(2) = @ 3 A ; x(3) = @ 7 A ; x(4) = @ 15 A ; : : :
0 0 0 0 0
(k) (k)
On voit que x1 ; x2 ! 1; donc la suite x(k) diverge pour x(0) = 0: En fait
(k)
x(k) x2 = 2k 1 ! +1:
Exercice06. 1 0 1
0 2 2 0 2 2
JA = @ 1 0 1 A ; LA = @ 0 2 3 A;
2 2 0 0 0 2
3
det (JA I) = (JA ) = 0
2 ;
det (L I) = ( 2)1 (LA ) = 2
0A 0 1
0 1=2 1=2 0 1 1
1
JB = @ 2 0 2 A ; LB = @ 0 1 1 A;
2
1=2 1=2 0 0 0 1
2
det (JB I) = + 9=4 (JB ) = 3=2
2 ;
det (LB I) = ( + 1=2) (LB ) = 1=2
donc (JA ) = 0 < 1 < (LA ) = 2 et (LB ) = 1=2 < 1 < (JB ) = 3=2:
En conclusion, si A est une matrice quelconque (pleine), les méthodes de Jacobi et Gauss-
Seidel ne sont pas comparables (si A est tridiagonale par points ou par blocs, elles sont de
même nature et on a (L) = 2 (J))
Exercice 7.
1) Le calcul de A2 montre que A2 = (n 1) I + (n 2) A; donc A (A (n 2) I) = (n 1) I;
1
et alors A 1 = ((2 n) I + A) :
n 1
40
Exercice 10.
1) B = I I: Comme 0 < 1 2 n et 1 i n; i = 1; : : : ; n; il vient
1 n 1 i 1 1 ; i = 1; : : : ; n; donc
(B ) = max j1 i j = max fj1 1 j ; j1 n jg :
1 i n
xk converge vers x ssi (B ) < 1 ssi j1 1j
< 1 et j1 nj < 1: Comme
2
j1 1j <1, 1< 1 1<1,0< < et
1
2
j1 nj <1, 1< n 1<1,0< < ;
n
22
il vient 0 < < car n
= 1:
n (A)
2) La convergence est optimale si (B ) est minimal. Le minimum (B ) = min (B ) est
2]0;2= n[
2 2
atteint en 2]0; [ lorsque 1 1 = 1+ n; i.e. :=
n n+ 1
(Il su¢ t de remarquer que (B ) = j1 1j = 1 1 est décroissant si et (B ) =
j1 nj = 1 + n est croissant si ; ce qui implique que réalise le minimum de
2
(B ) sur ]0; [):
n
n 1 n 1
Pour cette valeur de ; on a : j1 1j = j1 nj = ; donc (B ) = :
0 1 8 p n + 01 n + 1 1
2 1 0 < 1 =2 2 1 2 0
Application. A = @ 1 2 A
1 ; 2 = 2 p ; B =@ 1 2 A:
:
0 1 2 3 = 2+ 2 0 1 2
p
2 p 2 1 3 1 2
xk ! x pour 2]0; [=]0; 2 2[; = = ; (B ) = = :
3 3+ 1 2 3 + 1 2
Exercice 11.
1) A est S.D.P ( 1 = 2 = 3 = 4 = 1 > 0).
817 391
2) f ( 1) = < 0 et f ( 2) = > 0; donc il existe une valeur propre 0 2] 2; 1[ de
240 240
A: Il vient (J) j 0 j > 1 et la méthode de Jacobi appliquée à Ax = b 2 R4 diverge.
3) 1 = 0; 2 = 0:172 636 025 5; 3 = 0:738 272 297 7; 4 = (L1 ) = 0:980 758 343 4
1p
4) x(0) = (0; 0; 0; 0)T ; x(1) = ( 1; 3=2; 3=4; 29=40)T ; x(1) x(0) 2 = 6941
40
(1 (L1 )) "
k ln = ln (L1 ) = 952: 171 062 5; donc k0 = 953:
kx(1) x(0) k2
La convergence est lente puisque (L1 ) est très proche de 1:
Exercice 12.
1) A est évidemment symétrique, 1 = 105 > 0; 2 = 41 > 0; 3 = 9 > 0; 4 = 1 > 0; donc
A est S.D.P
0 1 0 1
0 1=10 2=5 0 0 1=10 2=5 0
B 1=10 0 1=2 1=10 C B 1=10 C
2) J = B C ; L1 = B 0 1=100 23=50 C;
@ 2=5 1=2 0 7=10 A @ 0 7=200 39=100 3=4 A
0 1=9 7=9 0 0 47=1800 319=900 107=180
439 17 121
det(J I) = 4 2
+ ;
450 450 9000
42
Corrigé de la série 6
Exercice 1.
2 3
1) a) 3 2
8 p4 (x) = c0 + c1 x + c2 x0+ c3 x ; c0 ; c1 ; c2 ; c1 0R: 1 0 1
>
> p4 ( 2) = 14 1 2 4 8 c0 14
< B 1 C B c1 C B 11=4 C
p4 ( 1) = 11=4 1 1 1
,B @ 1 2 4 8 A @ c2
CB C=B
A @ 8
C:
A
>
> p 4 (2) = 8
:
p4 (4) = 29 1 4 16 64 c3 29
1 1
Par Gauss (élimination et remontée), on trouve c0 = 1; c1 = ; c2 = 3; c3 = ; donc
2 4
x 2 x3
p4 (x) = 1 + 3x + ; x 2 [ 2; +4]:
2 4
P3 Q x xi
b) p4 (x) = i=0 f (xi )`i (x); `i (x) :
j6=i xi xj
(x + 1) (x 2) (x 4) 1
`0 (x) = = (x + 1) (x 2) (x 4)
( 2 + 1) ( 2 2) ( 2 4) 24
(x + 2) (x 2) (x 4) 1
`1 (x) = = (x + 2) (x 2) (x 4)
( 1 + 2) ( 1 2) ( 1 4) 15
(x + 2) (x + 1) (x 4) 1
`2 (x) = = (x + 2) (x + 1) (x 4)
(2 + 2) (2 + 1) (2 4) 24
(x + 2) (x + 1) (x 2) 1
`3 (x) = = (x + 2) (x + 1) (x 2)
(4 + 2) (4 + 1) (4 2) 60
11 x x3
p4 (x) = 14`0 (x) `1 (x) 8`2 (x) 29`3 (x) = 1 + 3x2 + :
4 2 4
xi f (xi ) f [:; :] f [:; :; :] f [:; :; :; :]
2 14
c) 1 11=4 45=4 ,
2 8 7=4 13=4
4 29 21=2 7=4 1=4
45 13 1 x x3
p4 (x) = 14 + (x + 2) (x + 2) (x + 1) + (x + 2) (x + 1) (x 2) = 1 + 3x2 + :
4 4 4 2 4
5 71
2) f (0) ' p4 (0) = 1; f (1) ' p4 (1) = ; f (3) ' p4 (3) = :
4 4
43
f (4) ( x )
8x 2 [ 2; 4]; 9 x 2 [ 2; 4] : f (x) p4 (x) = (x + 2) (x + 1) (x 2) (x 4) ; donc
4!
2
10
jf (x) p4 (x)j j(x + 2) (x + 1) (x 2) (x 4)j ; 8x 2 [ 2; 4] et
4!
10 2 10 2
jf (0) p4 (0)j 16 = 6: 666 10 3 ; jf (1) p4 (1)j 12 = 0:005;
4! 4!
10 2
jf (3) p4 (3)j 20 = 8: 333 10 3
4!
xi f (xi ) f [:; :] f [:; :; :] f [:; :; :; :] f [:; :; :; :; :]
2 14
1 11=4 45=4
3) 2 8 7=4 13=4
4 29 21=2 7=4 1=4
45 3 (14 41) 7 2 67 75 2 + 12 2 3
71=4
4( 4) 4 ( 4) ( 2) 4 ( 4) ( 2) ( + 1) 4 ( 4) ( 2) ( + 1) ( + 2)
75 2 + 12 2 3
f [ 2; 1; 2; 4; ] = si 6= 2; 1; 2;
4( 4) ( 2) ( + 1) ( + 2)
f ( ) p4 ( ) 71=4 (1 + =2 3 2 + 3 =4)
4) f [ 2; 1; 2; 4; ] = =
( + 2) ( + 1) ( 2) ( 4) ( + 2) ( + 1) ( 2) ( 4)
75 2 + 12 2 3
= si 6= 2; 1; 2; 4 (formule de l’erreur).
4 ( + 2) ( + 1) ( 2) ( 4)
Q x xi Qn
Exercice 2. Soient `i (x) = ; 0 i n et (x) = (x xi ):
x xj
Q j6=i i i=0
Q x xi j6=i (x xi ) (x) (x)
1) `i (x) = =Q = Q = car
j6=i xi xj (xi xj ) (x xi ) j6=i (xi xj ) (x xi ) 0 (xi )
Q j6 = i
(x) = (x xi ) j6=i (x xj ) implique
0
Q Q 0 Q
(x) = j6=i (x xj ) + (x xi ) j6=i (x x j ) et alors 0 (xi ) = j6=i (xi xj ) :
2) f [x0 ; x1 ; : : : ; xn ] est par dé…nition le coe¢ cient de xn dans
P n P n (x) Pn f (x )
i (x)
pn (x) = f (xi )`i (x) = f (xi ) 0
= 0
: ; donc
i=0 i=0 (x xi ) (xi ) i=0 (xi ) (x xi )
Pn f (x )
i
f [x0 ; x1 ; : : : ; xn ] = 0 (x )
est indépendante de l’ordre des points d’interpolation xi ; 0
i=0 i
i n (somme commutative).
Exercice 3.
2 3 0 2
1) H
83 (x) = c0 + c1 x + c2 x0+ c3 x ; H 3 (x) =1 c0
1 + 2c1
2 x + 3c
0 3 x ; ; c10 ; c1 ; c2 ; c3 2 R:
2 3
>
> H3 (a) = f (a) 1 a a a c0 f (a)
< B
H3 (b) = f (b) 1 b b 2
b C B c1 C B f (b) C
3 CB C B
0 0 ,B@ 0 1 2a 3a2 A @ c2 A = @ f 0 (a) A , Ac = F ;
C
>
> H3 (a) = f (a)
: 0
H3 (b) = f 0 (b) 0 1 2b 3b2 c3 f 0 (b)
4
det A = (b a) 6= 0; donc H3 (x) existe et est unique.
2) Puisque H3 (x) est de degré 3; il su¢ t de véri…er les 4 relations de 1)
H3 (a) = f (a); H3 (b) = f (b) (véri…cation immédiate)
6 b x x a 6 b x x a
H30 (x) = f (a) + f (b)+
b a b a b a b a b a b a
b x b x x a x a x a b x
( ) 2 f 0 (a) + ( ) 2 f 0 (b); donc
b a b a b a b a b a b a
44
a+b
x 2
(x b) (y c) y c+d 2
a+b
f (a; d)+
a 2
(a b) c+d 2
c d c+d
2
(x a) (x b) (y c) y c+d 2
a+b a+b c+d c+d
f ( a+b
2
; d)+
2
a 2
b 2
c d 2
(x a) x a+b 2
(y c) y c+d 2
a+b c+d c+d
f (b; d):
(b a) b 2 2
c d 2
RdRb (b a) (d c)
4) c a p1;1 (x; y)dxdy = (f (a; c) + f (b; c) + f (a; d) + f (b; d)) ;
4 0 1
RdRb f (a; c) + 4f ( a+b ; c) + f (b; c)
(b a) (d c) @ 2
p (x; y)dxdy =
c a 2;2
+4f (a; c+d 2
) + 16f ( a+b
2
; c+d
2
) + 4f (b; c+d
2
)+ A :
36 a+b
f (a; d) + 4f ( 2 ; d) + f (b; d)
(On pourra comparer avec les formules
Rb b a Rb b a
p (x)dx =
a 1
(f (a) + f (b)) et a p2 (x)dx = f (a) + 4f ( a+b 2
) + f (b) ,
2 6
i.e. 12 fois la mesure de [a; b] multipliée par la somme des valeurs de f aux sommets de l’intervalle
pour la première formule et 16 fois la mesure de l’intervalle multipliée par la somme des valeurs
de f aux sommets de l’intervalle plus 4 fois la somme des valeurs de f aux milieu de l’intervalle).
Corrigé de la série 7
Exercice 1.
Rb 1 b a 1
I = a f (x)dx; f (x) = ; [a; b] = [1; 2]; n = 4; h = = ;
x n 4
i 4
xi = a + ih = 1 + ; f (xi ) = ; i = 0; 1; 2; 3; 4:
4 4+i
f (1) + f (2) 1 1 + 1=2 4 2 4
1) Th = h + f (x1 ) + f (x2 ) + f (x3 ) = + + + = 0:697 023 809
2 4 2 5 3 7
h 1 1 2 4 4
Sh = (f (1) + f (2) + 2f (x2 ) + 4 (f (x1 ) + f (x3 ))) = 1+ +2 +4 + =
3 12 2 3 5 7
0:693 253 968
I = ln 2 = 0:693 147 180 6
2) I Th = ln 2 0:697 023 809 5 = 3: 876 628 94 10 3 ; I Sh = ln 2 0:693 253 968 3 =
1: 067 877 401 10 4
b a 2 00 b a 11
I Th = h f ( ); jI Th j M1 h2 = = 0:171 875; M1 = max jf 00 j = 2
12 12 64 [1;2]
b a 4 (4) b a 1
I Sh = h f ( ); jI Sh j M2 h4 = = 5: 208 333 333 10 4 ; M2 =
180 180 1920
max jf 00 j = 24
[1;2]
Exercice 2.
R4 p 1022
I = 1 x3 xdx = = 113: 555 555 6 : : :
9
f (1) + f (4) 1 + 128 p p
1) Th = + f (2) + f (3) = + 8 2 + 27 3 = 122: 579 080 3
2 2
1 1 p p
Sh = (f (1) + f (4) + 2f (2) + 4f (3)) = 1 + 128 + 2 8 2 + 4 27 3 = 112: 896 301 4
3 3
7=2 0 7 5=2 00 35 3=2 000 105 1=2 (4) 105 1=2
2) f (x) = x ; f (x) = x ; f (x) = x ; f (x) = x ; f (x) = x ;
2 4 8 16
46
35 3=2 105
max jf 00 j = 4 = 70; max f (4) = :
[1;4] 4 [1;4] 16
b a 2 35 b a 4 7
C1 = h max jf 00 j = = 17: 5; C2 = h max f (4) = = 0:109 375
12 [1;4] 2 180 [1;4] 64
1=
3 3 " 1= 3 " 1= C
3) Ch ",C ", , ,n 3
n n C n C "
1=2
17:5
jI Th j 10 6 si n 3 = 12549: 900 40; donc N1 = n + 1 = 12550:
10 6
1=4
0:109 375
jI Sh j 10 6 si n 3 = 54: 557 036 44; donc N2 = n + 1 = 55:
10 6
Exercice 3.
R4p p R3 p 8 p 1
1) I = 0 1 + xdx = 1 2 t (t 1) dt = 2 3+ = 6: 075 895 918 : : :
5 3
R5p p R 1+p5 p 4 pp p p p
J = 1 1 + xdx = 2 2 t (t 1) dt = 13 5+1 2 2+ 5 5+5
15
= 6: 554 626 377
2) L’exécution du programme suivant sous Builder C++
#include "stdio.h"
#include "math.h"
#include "conio.h"
‡oat f (‡oat x);
void main (void)
{
‡oat xi,x2i,a,b,h,Th,Sh;
int i,n;
printf("Entrer a,b,hnn");
scanf("%f%f%f",&a,&b,&h);
n=int((b-a)/h);
Th=(f(a)+f(b))/2;
Sh=f(a)+f(b);
for(i=1;i<=n-1;i++)
{ xi=a+i*h;
Th=Th+f(xi);
}
Th=Th*h;
for(i=1;i<=n/2-1;i++)
{ x2i=a+2*i*h;
Sh=Sh+2*f(x2i)+4*f(x2i+h/2);
}
Sh=(Sh+4*f(a+h/2))*h/3;
printf("Th & Sh : %f %f",Th,Sh);
getch();
}
‡oat f (‡oat x)
{
‡oat z;
z=sqrt(1.+sqrt(x));
return z;
47
}
donne les résultats suivants :
h Th Sh I Th I Sh
1 5:986905 5:830740 0:088 990 918 0:245 155 918
0:5 6:042984 5:952555 0:032 911 918 0:123 340 918
0:25 6:063881 6:014144 0:012 014 918 0:061 751 918
0:125 6:071550 6:045052 0:004 345 918 0:030 843 918
h Th Sh J Th J Sh
1 6:545277 6:420848 0:009 349 377 0:133 778 377
0:5 6:552252 6:488669 0:002 374 377 0:065 957 377
0:25 6:554029 6:522040 0:000 597 377 0:032 586 377
0:125 6:554477 6:534857 0:000 149 377 0:019 769 377
b a 2 00 b a 4 (4)
3) I Th = h f ( ); I Sh = h f ( ); ; 2 [0; 4] ou [1; 5]:
12 180
Dans J les dérivées de f sont uniformément bornées sur [1; 5]; donc Th et Sh tendent vers J
lorsque h ! 0; alors qu’elles ne sont pas bornées sur ]0; 4]:
Exercice 4.
b a 1 f h2 0 2
fh := Sh + h (f 000 (a) f 000 (b));
h= = ; T h := Th + (f (a) f 0 (b)); S
4 2 12 180
I = p = 1:813799365 : : :
3
1 1 + 1=3 4 4
1) Th = + +1+ = 1: 785 714 286;
2 2 3 7
1 4 4
Sh = 1 + 1=3 + 2 + 4 + 2 = 1: 873 015 873
6 3 7
2x 1 1 f
f 0 (x) = 2 ; f 0 ( 1) = 1; f 0 (1) = ; Th = 1: 813 492 064;
(x2 + x + 1) 3
(2x + 2x2 1) (2x + 1) 000 2 f
f 000 (x) = 6 4 ; f ( 1) = 6; f 000 (1) = ; Sh = 1: 865 608 466
(x + x2 + 1) 3
I Th = 2: 808 507 823 10 2 ; I Sh = 5: 921 650 877 10 2
I T fh = 3: 073 002 342 10 ; 4
I S fh = 5: 180 910 177 10 2
Rb b a (b a)2 0
2) a H3 (x)dx = (f (a) + f (b)) + (f (a) f 0 (b)) et
2 12
nP1 x xi
i+1
Th = (f (xi ) + f (xi+1 )) ;
i=0 2
tandis que
fh = P xi+1 xi (f (xi ) + f (xi+1 )) + (xi+1 xi ) (f 0 (xi ) f 0 (xi+1 )) :
n 1 2
T
i=0 2 12
C’est à dire, on obtient les formules des trapèzes corrigée simple et composite :
Rb b a (b a)2 0
a
f (x)dx ' (f (a) + f (b)) + (f (a) f 0 (b)) ;
2 12
Rb f (a) + f (b) nP1 h2 0
a
f (x)dx ' h + f (x i ) T h (f ) + (f (a) f 0 (b)).
2 i=1 12