CH 3 L'ordre Dans R 2ere Partie
CH 3 L'ordre Dans R 2ere Partie
CH 3 L'ordre Dans R 2ere Partie
Ordre et comparaison
Comparer deux nombres réels a et b, c’est chercher à savoir quel est le plus grand
(ou s’ils sont égaux).
Dire que a < b équivaut à dire que a – b < 0.
a) Ordre et addition
Propriété : Si a < b, alors a + c < b + c et a – c < b – c
Autrement dit, ajouter (ou soustraire) un même nombre à chaque membre d’une
inégalité ne change pas le sens de l’inégalité.
Propriété : Si a, b, c et d sont des réels positifs tels que a < b et c < d, alors ac <
bd.
En effet, si a < b, alors ac < bc car c > 0.
De plus, si c < d, alors bc < bd car d > 0. On en déduit : ac < bd.
c) Encadrement
Soient a, b et x trois nombres réels. On dit que a et b encadrent x lorsque a x b.
1
II. Inégalités sur les carrés, les racines carrées, les inverses
a) Passage au carré, à la racine carrée
Propriété : a et b étant deux nombres positifs distincts, a < b équivaut à a² < b².
démonstration : On sait que a² – b² = (a – b)(a + b). Comme a et b sont positifs, a +
b est aussi positif et on en déduit que a – b et a² et b² sont de même signe. D’où
- si a < b, alors a – b < 0 donc a² – b² < 0 et a² < b².
- si a² < b², alors a² – b² < 0 donc a – b < 0 et a < b.
Autrement dit, deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs
carrés.
Conséquence : deux nombres positifs et leurs racines carrées sont rangés dans le
même ordre.
Donc a < b équivaut à a < b.
b) Passage à l’inverse
1 1
Propriété : a et b étant deux nombres strictement positifs, a < b équivaut à > .
a b
1 1 1 1 1 1 b–a
Démonstration : > équivaut à – > 0. Or – = et ab > 0, car a > 0
a b a b a b ab
et b >0.
1 1 1 1
Donc – et b – a sont de même signe. Donc – > 0 équivaut à b – a > 0 ,
a b a b
c’est à dire a < b.
Autrement dit, deux nombres strictement positifs sont rangés dans l’ordre contraire
de leur inverse.
1
Exercice : x est un réel tel que 2 < x < 5. Donner un encadrement de A = x + .
x
III. Comparaison de a, a² et a3 lorsque a > 0
Propriété : a est un réel strictement positif.
1. Si a > 1, alors a3 > a2 > a ; 2. si a < 1, alors a3 < a2 < a.
Démonstration : De l’hypothèse a > 1, on déduit d’une part que a2 > a (on multiplie
les deux membres par
a > 0) et d’autre part que a3 > a2 (on multiplie par a2 > 0). Donc a3 > a2 > a.
De la même façon, lorsque 0 < a < 1, on démontre que a3 < a2 < a.
Exemples : 3 – 5 est la distance entre les réels 3 et 5. Cette distance est égale à
5 – 3 = 2.
-2 – 3 est la distance entre les réels –2 et 3. Cette distance est égale
à 3 – (-2) = 5.
Interprétation graphique de x – y
Sur une droite graduée d’origine O, notons M le point
d’abscisse x et N le point d’abscisse y.
x – y est la distance entre les points M et N, c’est à dire MN.
Propriétés :
1. Dire que x= 0 équivaut à dire que x = 0.
2. -x=x.
3. Dire que x=y équivaut à dire que x = y ou x = -y.