Atmosphère Terrestre
Atmosphère Terrestre
Atmosphère Terrestre
Description
Il n'y a pas de frontière marquée entre l'atmosphère et l'espace, car elle devient de plus en plus ténue et
s'évanouit peu à peu dans l'espace, de manière continue. Cependant, à partir de l'observation de la variation de
la densité des gaz terrestres, on peut établir que l'épaisseur de l'atmosphère terrestre varie entre 350 et 800 km
3
(selon l'activité solaire) , l'épaisseur moyenne étant d'environ 600 km. Cette limite correspond à la frontière
4
entre thermosphère et exosphère .
Il i t d l litté t d' t défi iti d l li it d l' t hè t t l diffé t èt
Il existe dans la littérature d'autres définitions de la limite de l'atmosphère terrestre selon différents paramètres
La ligne de Kármán, à 100 km, est considérée comme la frontière entre l'atmosphère et l'espace par la
6
Fédération aéronautique internationale .
L'altitude de 120 km marque la limite où les effets atmosphériques deviennent notables durant la rentrée
atmosphérique.
La limite entre l'atmosphère terrestre et l'atmosphère solaire n'est pas définie précisément : la limite externe de
l'atmosphère correspond à la distance où les molécules de gaz atmosphérique ne subissent presque plus
l'attraction terrestre et les interactions de son champ magnétique. Ces conditions se vérifient à une altitude qui
varie avec la latitude - environ 60 km au-dessus de l'équateur, et 30 km au-dessus des pôles. Ces valeurs ne
sont toutefois qu'indicatives : le champ magnétique terrestre, en effet, est continuellement déformé par le vent
solaire. L'épaisseur de l'atmosphère varie donc notablement. En outre, comme l'eau des océans, l'atmosphère
subit l'influence de la rotation du système Terre-Lune et les interférences gravitationnelles de la Lune et du
Soleil. Comme les molécules de gaz, plus légères et moins liées entre elles que les molécules de l'eau de mer,
ont de grandes possibilités de mouvement, les marées atmosphériques sont des phénomènes beaucoup plus
considérables que les marées océaniques.
La plus grande partie de la masse atmosphérique est proche de la surface : l'air se raréfie en altitude et la
pression diminue ; celle-ci peut être mesurée au moyen d'un altimètre ou d'un baromètre.
L'atmosphère est responsable d'un effet de serre qui réchauffe la surface de la Terre. Sans elle, la température
moyenne sur Terre serait de −18 °C, contre 15 °C actuellement. Cet effet de serre découle des propriétés des
gaz vis-à-vis des ondes électromagnétiques.
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Composition de l'atmosphère « sèche » Composants mineurs de l'atmosphère
ppmv : partie par million en volume Gaz Volume
ppmm : partie par million en masse Monoxyde d'azote (NO) 0,5 ppmv
Protoxyde d'azote (N2O) 0,3 ppmv
Gaz Volume
Xénon (Xe) 0,09 ppmv
Diazote (N2) 780 840 ppmv (78,084 %)
Ozone (O3) ≤ 0,07 ppmv
Dioxygène
209 460 ppmv (20,946 %) Dioxyde d'azote (NO2) 0,02 ppmv
(O2)
Iode (I2) 0,01 ppmv
Argon (Ar) 9 340 ppmv (0,9340 %)
Dioxyde de 415 ppmv (0,0415 %) , soit
8 Monoxyde de carbone (CO) 0,2 ppmv
carbone 630 ppmm Ammoniac (NH3) traces
(CO2) (en fin avril 2021)
D'autres éléments d'origine naturelle sont présents en plus faible quantité, dont la poussière (apportées par
exemple par la Couche d'air saharien), le pollen et les spores ainsi que des virus, bactéries. De très nombreux
aérosols d'origine naturelle ou anthropique sont aussi présents dans l'air, ainsi que des polluants. Ce sont
notamment le CO (contrairement à une idée reçue, le CO2 n'est pas un polluant de l'air mais un gaz à effet de
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serre qui a peu d'effet direct sur la santé ), les matières particulaires, les oxydes d'azote, le chlore (élémentaire
ou surtout composés), le fluor (composés), le mercure et le soufre (en composé tel que le SO2). Les régions
agricoles sont aussi sources de méthane (fermentation des lisiers, rizières), de pesticides (plus ou moins
solubles dans l'air ou dans l'humidité de l'air selon leur tension de vapeur), d'azote (issu des engrais). Fusées et
avions polluent aussi l'atmosphère par la combustion de leur carburant.
La concentration de ce gaz a oscillé entre 180 et 280 ppm entre 800 000 ans dans le passé et le début de la
révolution industrielle, ces valeurs minimales et maximales correspondant respectivement aux périodes
10, 11
glaciaires et interglaciaires . À l'heure actuelle la concentration de CO2 augmenterait cent fois plus
rapidement qu'à la sortie du dernier âge glaciaire il y a 10 000 ans, atteignant un niveau, variable suivant
10 11
l'année, d'environ + 2,1 ppm/an contre environ + 16 ppb (0,016 ppm/an) de moyenne à l'époque .
11
À la fin des années 1950, l'augmentation atteignait +0,7 ppm/an , le tiers du niveau actuel. Des
12
concentrations supérieures à l'actuelle ont certainement existé il y a environ cinquante millions d'années ;
cependant, d'après ce qui a pu être déterminé, la variation annuelle n'a jamais dans l'histoire récente atteint le
niveau actuel.
En mai 2013, l'observatoire du Mauna Loa à Hawaï annonce que la teneur atmosphérique en CO2 a franchi,
13 12
sur ce site, le cap symbolique des 400 ppm (400,03 ppm de moyenne relevé le 9 mai 2013 ), niveau le plus
14, 12, 10
élevé depuis 55 ans de mesures en ce lieu et certainement depuis deux à trois millions d'années , c'est-
15
à-dire depuis le Pliocène . Il est important de noter que des concentrations supérieures ont déjà été mesurées
par le passé, mais en d'autres lieux, par exemple en avril 2012, au Canada, en Norvège (début 2013), en
par le passé, mais en d autres lieux, par exemple en avril 2012, au Canada, en Norvège (début 2013), en
Équateur et aux îles Canaries, ainsi que par les mesures indépendantes de la National Oceanic and
10
Atmospheric Administration (NOAA) (en Arctique en 2012 par exemple ) et du Scripps Institution of
12 11
Oceanography (seuil aussi franchi le 10 mai 2013 pour ces deux derniers ) . Les spécialistes estiment que
l'hémisphère sud devrait franchir ce cap symbolique courant 2014, différence de quelques mois qui serait en
10
partie liée au fait que les gaz à effet de serre sont majoritairement émis au nord de l'équateur . Par ailleurs, à
cause des fluctuations saisonnières principalement dues à la végétation, des pics sont atteints en mai et en
16
automne alors que le niveau diminue légèrement en été ; en conséquence, le niveau annuel moyen actuel
reste légèrement en deçà de ce seuil symbolique, autour de 396 ppm (taux moyen entre septembre 2012 et
17
septembre 2013, période durant laquelle le niveau a varié entre 391 et 400 ppm) , mais le seuil devrait être
12
franchi à toute date de l'année entre 2015 et 2016 . Aucun niveau inférieur à 350 ppm n'a été mesuré à
12
Hawaï depuis octobre 1988 .
18
La fraction molaire en dioxyde de carbone s'élève, en janvier 2017, à 0,040 0 %, soit 404 ppm alors qu'en
19
1998, elle n'était que de 345 ppm .
Structure
Température de
l'atmosphère (en °C)
en fonction de l'altitude (en
km).
L'atmosphère est divisée en plusieurs couches d'importance variable : leurs limites ont été fixées selon les
discontinuités dans les variations de la température, en fonction de l'altitude. De bas en haut :
la troposphère
la température décroît avec l'altitude (de la surface du globe à 8-15 km d'altitude) ; l'épaisseur
de cette couche varie entre 13 et 16 km à l'équateur, mais entre 7 et 8 km aux pôles. Elle
21
contient 80 à 90 % de la masse totale de l'air et la quasi-totalité de la vapeur d'eau . C'est la
q p
couche où se produisent les phénomènes météorologiques (nuages, pluies, etc.) et les
mouvements atmosphériques horizontaux et verticaux (convection thermique, vents) ;
la stratosphère
la température croît avec l'altitude jusqu'à 0 °C (de 8 à 15 km
d'altitude à 50 km d'altitude) ; elle abrite une bonne partie de la
couche d'ozone ;
la mésosphère
la température décroît avec l'altitude (de 50 km d'altitude à
80 km d'altitude) jusqu'à −80 °C ;
la thermosphère
la température croît avec l'altitude (de 80 km d'altitude de 350 à
800 km d'altitude) ;
l'exosphère
de 350 à 800 km d'altitude à 50 000 km d'altitude.
Troposphère
À noter que la partie la plus basse de la Troposphère est aussi appelée Peplos.
Cette couche qui trouve sa limite vers 3 km est aussi qualifiée de couche sale
en raison de son taux d'impureté très important (aérosol ou nucléus) qui sont
des noyaux auxquels viennent se former les gouttes d'eau dans le cas d'un air
ayant atteint 100 % d'humidité relative. Cette couche se termine par la
péplopause. La présence de cette couche sale explique la quasi absence d'air
sur-saturé dans la couche supérieure de la troposphère.
Tropopause
La tropopause est la frontière entre la troposphère et la
stratosphère.
Couche d'ozone
que, dans la stratosphère, sa durée de vie est plus longue) et quand les
Schéma des couches de
ultraviolets le frappent, ils le séparent en O2 et en O. Ce processus continu
l'atmosphère.
s'appelle le cycle ozone-oxygène. Il se produit dans la couche d'ozone, une
région comprise entre 10 et 50 km au-dessus de la surface. Près de 90 % de
l'ozone de l'atmosphère se trouve dans la stratosphère. Les concentrations
d'ozone sont plus élevées entre 20 et 40 km d'altitude, où elle est de 2 à 8 ppm.
Stratosphère
Stratopause
La stratopause est la limite entre la stratosphère et la mésosphère. Elle se situe vers 50 à
55 km d'altitude. La pression représente environ 1⁄1000 de la pression atmosphérique au
niveau de la mer.
Mésosphère
La mésosphère (du mot grec μέσος signifiant « milieu ») s'étend de 50 km à environ 80 à 85 km. La
température décroît à nouveau avec l'altitude, atteignant −100 °C (173,1 K) dans la haute mésosphère. C'est
dans la mésosphère que la plupart des météoroïdes se consument en entrant dans l'atmosphère. C'est aussi cette
même couche qui peut dévier les bolides rasants et affecter leurs caractéristiques (masse, orbite) comme cela a
été observé lors de l'évènement du 13 octobre 1990.
Mésopause
La température minimale se rencontre à la mésopause, frontière entre la mésosphère et la
thermosphère. C'est le lieu le plus froid de la Terre, avec une température de −100 °C
(173,1 K).
Thermosphère
La thermosphère est la couche atmosphérique commençant vers 80 à 85 km et allant jusqu'à 640 km d'altitude,
la température y augmente avec l'altitude. Bien que la température puisse atteindre les 1 500 °C, un individu ne
la ressentirait pas à cause de la très faible pression. La station spatiale internationale orbite dans cette couche à
22
une altitude maintenue autour de 350 à 400 km. Comme description moyenne le modèle MSIS-86 est
recommandé par le Committee on Space Research.
Thermopause
La thermopause est la limite supérieure de la thermosphère. Elle varie entre 500 et 1 000 km
d'altitude.
Ionosphère
L'ionosphère, la partie de l'atmosphère ionisée par les radiations solaires, s'étire de 60 à 800 km et se constitue
de trois couches :
3. la couche F (120 à 800 km) qui chevauche à la fois la thermosphère et l'exosphère. Elle joue
un rôle important dans l'électricité atmosphérique et forme le bord intérieur de la
magnétosphère. Grâce à ses particules chargées, elle a une importance pratique car elle
influence, par exemple, la propagation des ondes radio sur la Terre. Elle est le lieu où se
déroulent les aurores et les phénomènes lumineux transitoires liés aux orages.
Exosphère
L'exosphère commence avec l'exobase, qui est aussi connue comme le « niveau critique », vers 500–1 000 km
et s'étire jusqu'à plus de 10 000 km d'altitude. Elle contient des particules circulant librement et qui migrent ou
proviennent de la magnétosphère ou du vent solaire.
Pression et épaisseur
La pression atmosphérique moyenne, au niveau de la mer, est de 1 013,25 hectopascals ; la masse
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atmosphérique totale est de 5,148 × 1018 kg .
La pression atmosphérique est le résultat direct du poids total de l'air se trouvant au-dessus du point où la
pression est mesurée. La pression de l'air varie en fonction du lieu et du temps, car la quantité et le poids d'air
varient suivant les mêmes paramètres. Toutefois, la masse moyenne au-dessus d'un mètre carré de la surface
terrestre peut être calculée à partir de la masse totale de l'air et la superficie de la Terre. La masse totale de l'air
est de 5 148 000 gigatonnes et la superficie de 51 007,2 megahectares. Par conséquent
5148000 ⁄51007.2 = 10,093 tonnes par mètre carré. Ceci est environ 2,5 % inférieur à l'unité standardisée officielle
de 1 atm représentant 1 013,25 hPa, ce qui correspond à la pression moyenne, non pas au niveau de la mer
seul, mais à la base de l'atmosphère à partir de l'élévation moyenne du sol terrestre et du niveau de la mer.
Si la densité de l'atmosphère restait constante avec l'altitude, l'atmosphère se terminerait brusquement vers
7,81 km d'altitude. La densité décroît avec l'altitude, ayant déjà diminué de 50 % dès 5,6 km. En comparaison,
la plus haute montagne, l'Everest, atteint les 8,8 km d'altitude, donc l'air est moins de 50 % moins dense à son
sommet qu'au niveau de la mer.
Cette chute de pression est presque exponentielle, ainsi la pression diminue de moitié environ tous les 5,6 km
et de 63,2 % tous les 7,64 km (hauteur d'échelle moyenne de l'atmosphère
terrestre en dessous de 70 km). Même dans l'exosphère, l'atmosphère est encore présente, comme on peut le
constater par la traînée subie par les satellites.
Les équations de pression par altitude peuvent être utilisées afin d'estimer l'épaisseur de l'atmosphère. Les
24
données suivantes sont données pour référence :
50 % de la masse de l'atmosphère est en dessous de 5,6 km d'altitude ;
Densité et masse
La masse volumique de l'air au niveau de la mer est d'environ
1,2 kg/m3 (1,2 g/L). Les variations naturelles de la pression
atmosphérique se produisent à chaque altitude et à chaque
changement de temps. Ces variations sont relativement faibles dans
les altitudes habitées, mais elles deviennent plus prononcées dans
l'atmosphère supérieure puis dans l'espace à cause des variations des
radiations solaires.
Température et masse volumique par
La densité atmosphérique décroît avec l'altitude. Cette variation peut rapport à l'altitude d'après le modèle
être modélisée par la formule du nivellement barométrique. Des d'atmosphère standardisé
modèles plus sophistiqués sont utilisés par les météorologues et les NRLMSISE-00.
agences spatiales pour prédire le temps et l'abaissement progressif de
l'orbite des satellites.
D'après le National Center for Atmospheric Research, la « masse totale de l'atmosphère est de
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5,148 0 × 1018 kg avec une variation annuelle due à la vapeur d'eau de 1,2 à 1,5 × 1015 kg en fonction de
l'utilisation des données sur la pression de surface et la vapeur d'eau. La masse moyenne de la vapeur d'eau est
estimée à 1,27 × 1016 kg et la masse de l'air sec est de (5,135 2 ± 0,000 3) × 1018 kg ». Les nuages (liquides
parfois solides) ne sont pas pris en compte dans la masse moyenne de la vapeur d'eau.
Opacité
Les radiations solaires (ou rayonnement solaire) correspondent à l'énergie que reçoit la Terre du Soleil. La
Terre réémet aussi des radiations vers l'espace, mais sur des longueurs d'onde plus importantes invisibles à l'œil
humain. Suivant les conditions, l'atmosphère peut empêcher les radiations d'entrer dans l'atmosphère ou d'en
sortir. Parmi les exemples les plus importants de ces effets il y a les nuages et l'effet de serre.
Quand la lumière traverse l'atmosphère, les photons interagissent avec elle à travers la diffusion des ondes. Si
la lumière n'interagit pas avec l'atmosphère, c'est la radiation directe et cela correspond au fait de regarder
directement le soleil. Les radiations indirectes concernent la lumière qui est diffusée dans l'atmosphère. Par
exemple, lors d'un jour couvert quand les ombres ne sont pas visibles il n'y a pas de radiations directes pour la
projeter, la lumière a été diffusée. Un autre exemple, dû à un phénomène appelé la diffusion Rayleigh, les
longueurs d'onde les plus courtes (bleu) se diffusent plus aisément que les longueurs d'onde les plus longues
(rouge). C'est pourquoi le ciel parait bleu car la lumière bleue est diffusée. C'est aussi la raison pour laquelle les
couchers de soleil sont rouges. Parce que le soleil est proche de l'horizon, les rayons solaires traversent plus
d'atmosphère que la normale avant d'atteindre l'œil par conséquent toute la lumière bleue a été diffusée, ne
laissant que le rouge lors du soleil couchant.
Différentes couleurs au coucher du Soleil
Absorption optique
L'absorption optique est une autre propriété importante de l'atmosphère. Différentes molécules absorbent
différentes longueurs d'onde de radiations. Par exemple, l'O2 et l'O3 absorbent presque toutes les longueurs
d'onde inférieures à 300 nanomètres. L'eau (H2O) absorbe la plupart des longueurs d'onde au-dessus de
700 nm, mais cela dépend de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère. Quand une molécule absorbe un
photon, cela accroît son énergie.
Quand les spectres d'absorption des gaz de l'atmosphère sont combinés, il reste des « fenêtres » de faible
opacité, autorisant le passage de certaines bandes lumineuses. La fenêtre optique va d'environ 300 nm
(ultraviolet-C) jusqu'aux longueurs d'onde que les humains peuvent voir, la lumière visible (communément
appelé lumière), à environ 400–700 nm et continue jusqu'aux infrarouges vers environ 1 100 nm. Il y a aussi
des fenêtres atmosphériques et radios qui transmettent certaines ondes infrarouges et radio sur des longueurs
d'onde plus importantes. Par exemple, la fenêtre radio s'étend sur des longueurs d'onde allant de un centimètre
à environ onze mètres. Le graphe ci-dessus représente 1-T (exprimé en %) ( où T est la transmittance).
[réf. nécessaire]
Émission
L'émission est l'opposé de l'absorption, quand un objet émet des radiations. Les objets tendent à émettre
certaines quantités de longueurs d'onde suivant les courbes d'émission de leur « corps noir », par conséquent
des objets plus chauds tendent à émettre plus de radiations sur des longueurs d'onde plus courtes. Les objets
froids émettent moins de radiations sur des longueurs d'onde plus longues. Par exemple, le Soleil est
approximativement à 6 000 K (5 730 °C), ses pics de radiation approchent les 500 nm et sont visibles par l'œil
humain. La Terre est approximativement à 290 K (17 °C), par conséquent ses pics de radiations approchent les
10 000 nm (10 µm), ce qui est trop long pour que l'œil humain ne les perçoive.
À cause de sa température, l'atmosphère émet des radiations infrarouges. Par exemple, lors des nuits où le ciel
est dégagé la surface de la Terre se rafraîchit plus rapidement que les nuits où le ciel est couvert. Ceci est dû au
fait que les nuages (H2O) sont d'importants absorbeurs et émetteurs de radiations infrarouges.
L'effet de serre est directement lié à l'absorption et à l'émission. Certains composants chimiques de
l'atmosphère absorbent et émettent des radiations infrarouges, mais n'interagissent pas avec la lumière visible.
Des exemples communs de ces composants sont le CO2 et l'H2O). S'il y a trop de ces gaz à effet de serre, la
lumière du soleil chauffe la surface de la Terre, mais les gaz bloquent les radiations infrarouges lors de leur
renvoi vers l'espace. Ce déséquilibre fait que la Terre se réchauffe, entrainant ainsi des changements
climatiques.
Circulation
La circulation atmosphérique est le mouvement à l'échelle planétaire
de la couche d'air entourant la Terre qui redistribue la chaleur
provenant du Soleil en conjonction avec la circulation océanique. En
effet, comme la Terre est un sphéroïde, la radiation solaire incidente
au sol varie entre un maximum aux régions faisant face directement au
Soleil, situé selon les saisons plus ou moins loin de l'équateur, et un
minimum à celles très inclinées par rapport à ce dernier proches des
Pôles. La radiation réémise par le sol est liée à la quantité d'énergie
reçue.
Cellules de circulation simplifiées.
Il s'ensuit un réchauffement différentiel entre les deux régions. Le
déséquilibre ainsi créé a pour conséquence des différences de
pression, qui sont à l'origine des circulations atmosphérique. Celle-ci, combinée aux courants marins, est le
moyen qui permet de redistribuer la chaleur sur la surface de la Terre. Les détails de la circulation
atmosphérique varient continuellement, mais la structure de base reste assez constante.
Phénomènes optiques
La composition de l'atmosphère terrestre la rend relativement transparente aux rayonnements
électromagnétiques dans le domaine du spectre visible. Elle est cependant relativement opaque aux
rayonnements infrarouges émis par le sol, ce qui est à l'origine de l'effet de serre. Il s'y produit aussi différents
phénomènes optiques causés par des variations continues ou non de l'indice de réfraction du milieu de
propagation des ondes électromagnétiques.
Parmi ces phénomènes, les plus notables sont les arcs-en-ciel et les mirages.
La couleur du ciel diurne, quant à elle, est due à la variation de la diffusion du rayonnement solaire en fonction
de la longueur d'onde. Des couleurs inhabituelles s'observent cependant lors des aurores polaires (aurores
boréales ou australes), qui résultent de l'interaction entre les particules du vent solaire et la haute atmosphère.
Évolution
Historique
Les premières mesures de l'atmosphère se sont déroulées au sol en plaine puis au sommet des montagnes
Les premières mesures de l atmosphère se sont déroulées au sol, en plaine puis au sommet des montagnes.
26
Le 19 septembre 1648, le beau-frère de Blaise Pascal, Florin Périer , constate au Puy de Dôme que la
27
pression atmosphérique diminue avec l'altitude prouvant ainsi la pesanteur de l'air .
Au XIXe siècle, le progrès scientifique permet de faire des mesures depuis des ballons puis des ballons-sondes
permettant de découvrir l'existence de la stratosphère en 1899.
Notes et références
Notes
1. L'« espace » est généralement considéré comme atteint à partir de 100 km (ligne de Kármán).
En incluant l'exosphère, la limite supérieure atteint 50 000 km.
Références
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meteofrance.fr, consulté le 25 février 2019
3. « La structure de l'atmosphère » (http://education.meteofrance.fr/dossiers-thematiques/le-fonctio
nnement-de-l-atmosphere/la-composition-de-l-atmosphere/la-structure-de-latmosphere), sur
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(en) IPCC Third Assessment Report "Climate Change 2001" (http://www.grida.no/climate/ipcc_t
ar/wg1/221.htm) by GRID-Arendal in 2003.
Le total de la NASA a été de 17 ppmv sur 100 %, et le CO2 a augmenté ici de 15 ppmv.
Pour normaliser, N2 devrait être réduit de 25 ppmv et O2 de 7 ppmv.
8. (en)Recent Global CO2 (https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/gl_trend.html), sur
noaa.gov, consulté le 21 avril 2021.
9. L'un des parcs les moins polluants d'Europe (http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.ph
p?page=article&id_article=26798), sur le site du Ministère de l'écologie.
10. Lancement réussi de la sonde Genesis (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnem
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futura-sciences.com, consulté le 25 février 2019.
11. Les concentrations en CO2 ont atteint 400 ppm : un pas dangereux vers le basculement
climatique (https://www.notre-planete.info/actualites/actu_3727_concentration_CO2_400_ppm.
php), sur notre-planete.info, consulté le 25 février 2019.
12. Milestone: Earth’s CO2 Level Passes 400 ppm (http://news.nationalgeographic.com/news/ener
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2013, consulté le 25 février 2019.
13. NASA scientists react to 400 ppm carbon milestone (http://climate.nasa.gov/400ppmquotes/),
sur nasa.gov, consulté le 25 février 2019.
14. Le taux de CO2 dans l'air au plus haut depuis plus de 2,5 millions d'années (https://www.lemon
de.fr/planete/article/2013/05/06/le-taux-de-co2-dans-l-air-au-plus-haut-depuis-plus-de-2-5-millio
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15. Annabelle Laurent, « Climat : Sommes-nous dans le « Capitalocène » ? » (https://usbeketrica.c
om/article/climat-sommes-nous-dans-le-capitalocene), sur Usbek & Rica.com, 20 juillet 2019
(consulté le 6 avril 2020).
16. Seuil historique de CO2 franchi : que risque-t-on ? (http://www.terraeco.net/400-ppm-CO2-seuil-
danger-climat,49619.html), sur terraeco.net du 14 mai 2013, consulté le 25 février 2019.
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19. Pomerol, Lagabrielle et Renard 2000, p. 61.
20. NOAA Earth System Research Laboratory (http://www.esrl.noaa.gov).
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27. Pascal 1648.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Atmosphère terrestre (https://commons.wi
(en) K. Labitzke, J. J. Barnett et Belva kimedia.org/wiki/Category:Earth%27s_at
Edwards, Atmospheric structure and its mosphere?uselang=fr), sur Wikimedia
variation in the region 20 to 120 km,
vol. XVI, University of Illinois, Commons
coll. « Handbook for MAP », 1989
atmosphère, sur le Wiktionnaire
(en) Frederick K. Lutgens et Edward J.
Tarbuck, The Atmosphere : an introduction
to meteorology, Prentice Hall, 1995, 6e éd., 462 p. (ISBN 978-0-13-350612-9)
Blaise Pascal, Récit de la grande expérience de l’équilibre des liqueurs : Pour
l'accomplissement du traicté qu'il a promis dans son abbrégé touchant le vuide, C. Savreux
(1re éd 1648) 20
(1re éd. 1648), 20 p. (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105083f))
Charles Pomerol, Yves Lagabrielle et Maurice Renard, Éléments de géologie, Paris, Dunod,
coll. « Masson Sciences », 10 août 2000, 12e éd., 746 p. (ISBN 978-2-10-004754-3 et
978-2100047543, notice BnF no FRBNF37198579 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37198579z.public))
Filmographie
À la découverte de l'atmosphère terrestre, film de Herb Saperstone, Jeulin, Évreux, 2006, 35
min (DVD + brochure)
Articles connexes
Aérosol Cryosphère
Air Cycle biogéochimique
Atmosphère de Mars Histoire géologique de l'oxygène
Ciel Hydrosphère
Circulation atmosphérique Lithosphère
Climatologie Pression atmosphérique
Liens externes
Site explicatif et vidéo (http://www.alertes-meteo.com/divers_pheno/atmosphere.htm)
Qu'est-ce que l'atmosphère ? (http://www.educapoles.org/index.php?fun_zone.Animations_m
ultimedia/questce_que_latmosphere_&s=7&rs=13&uid=115&lg=fr&pg=2), une animation de
la Fondation polaire internationale.
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