Seriesphys Bac
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Avoir des bonnes notes en matières principales avec des mauvaises aux autres matières tu
peux avoir entre 11 et 12 moyenne au bac.
Avoir des bonnes notes en matières principales et aux matières tu peux avoir plus que 17
moyenne au bac.
1
Collège Sadiki L’avancement d’une réaction chimique Série chimie 1
A- Rappel :
Comment remplir un tableau d’avancement ?
Equation chimique aA + bB → cC + dD
Etats du système Avancement Quantités de matière correspondantes
Etat initial(à t=0) 0 n0(A) n0(B) 0 0
En cours de transformation (t>0) x …….. …….. …….. ……..
Etat final( à la fin de la réaction) xf …….. …….. …….. ……..
n0 ( A) n0 ( B)
Le réactif limitant : si A est le réactif ……….. et B est le réactif en ………….
a b
n0 ( A)ax 0 x1 0 a
n ( A)
n ( B )ax 0 x n0 ( B ) si x1 x2 xmax x1
0 2
a
L’avancement volumique : Si les constituants du système chimique constituent une seule phase et
.......
si la transformation se produit à volume constant V, on définit l’avancement volumique y
.......
B- Applications directes :
Exercice 1 :
On réalise la transformation modélisée par l'équation chimique suivante :
4Al(s) + 3O2(g) → 2AL2O3(s)
À l’instant t=0min, on fait réagir 5,4 g d'aluminium avec 6 L de dioxygène dans les conditions de
température et de pression où le volume molaire est égal à 24 L.mol-1. On donne M(Al)=27g.mol-1.
1-Calculer la quantité de matière initiale de chaque réactif.
2-Dresser le tableau récapitulatif de la transformation chimique.
3-Quelle doit être la valeur de l'avancement maximal xmax. déduire le réactif limitant.
3-Déterminer la composition molaire finale du mélange.
Exercice 2 :
Un artificier veut préparer un feu de Bengale rouge. Il mélange 125 g de chlorate de potassium
(KClO3), 16 g de soufre (S) et 20 g de carbone (C). L'équation chimique modélisant la transformation est la
suivante :
2KClO3(s) + S(s) + 3C(s) → K2S(s) + 3CO2(g) + Cl2(g).
1- Calculer la quantité de matière initiale de chacun des réactifs. On donne M(K)=39 g.mol-1,
M(Cl)=35,5 g.mol-1, M(S)=32 g.mol-1, M(O)=16 g.mol-1 et M(C)=12 g.mol-1,
2- Construire le tableau récapitulatif de la transformation en précisant la valeur maximale de
l'avancement et le réactif limitant ainsi que les quantités de matière des produits formés, sachant
que cette réaction est totale.
3- Calculer la masse de carbone ayant réagi.
4- Calculer le volume total occupé par les gaz. On donne VM =24 L.mol-1.
Exercice 3 :
On verse un volume V1=50 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C1=0,6
mol.L-1 dans une solution de chlorure d’aluminium de volume de volume V2 =40 mL et de concentration
molaire C2=0,5 mol.L-1.
1- Equilibrer l’équation simplifiée de la réaction : Al3+ + OH- Al(OH)3
2- Calculer la quantité de matière initiale de chaque réactif.
3- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
4- Calculer l’avancement maximal xmax de la réaction et déduire le réactif limitant.
5- Calculer la masse du précipité formé. On donne M(Al)=27 g.mol-1, M(O)=16 g.mol-1 et M(H)=1
g.mol-1.
6- Calculer la concentration molaire des ions présents en solution.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On prépare, dans un bécher, un volume V1 = 25,0 mL n(H2O2)(10-4 mol)
d'une solution S, d'iodure de potassium de concentration C1
et dans un autre bécher, on place un volume V2 = 25,0 mL
d'une solution S2 d'eau oxygénée acidifiée de concentration
C2.
À la date t = 0s, on mélange les contenus des 2 béchers et
on agite, la réaction lente et totale qui se produit est
d’équation : H2O2 + 2H3O+ + 2I- 4H2O + I2.
Pour étudier la cinétique de cette réaction on prépare des
prélèvements identiques de volume Vp=5 mL chacun et on
dose la quantité de H2O2 restante dans chaque prélèvement
par une solution de permanganate de potassium KMnO4 en
milieu acide de concentration molaire C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution de KMnO4 nécessaire
pour obtenir l’équivalence. L’équation de la réaction de dosage rapide et totale s’écrit :
2 MnO4- + 3 H2O2 + 6 H3O+ 2 Mn2+ + 4 O2 + 12 H2O
Les résultats de dosage ont permis de tracer le graphe d’évolution de la quantité de matière d’eau
oxygénée restante dans chaque prélèvement(voir figure-1-).
1- Donner la définition d’une réaction totale.
2- Prélever du graphe la quantité de matière initiale de l’eau oxygénée dans chaque prélèvement.
3- Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les quantités de matière initiales dans
chaque prélèvement et en considérant que les ions hydronium H3O+ sont en excès.
4- En utilisant le graphe, préciser le réactif limitant. calculer la quantité de matière initiale des ions iodures
dans chaque prélèvement.
5- Déduire la concentration molaire de l’eau oxygénée et des ions iodures dans le mélange. Calculer
alors C1 et C2.
6- Calculer le volume de permanganate de potassium lors du dosage à l’instant t=15 min.
Exercice n° 2
A- Rappel :
La vitesse moyenne d’une réaction chimique est :
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
....... ........
vmoy
....... ........
Unité de la vitesse : ………………
d ( grandeur quelconque)
La dérivée est la pente de la tan gente à la courbe représen tan t cette grandeur
dt
en fonction du temps au po int considéré.
* Définition et expression de la vitesse volumique :
...
vvol ....... vvol est en mol.L-1.(unité de temps )-1
..............
B- Applications directes :
Exercice 1 :
On considère la réaction symbolisée par : 2I- + S2O82- → I2 + 2SO42- . le volume du système chimique
est V=10 mL.
1- Déterminer dans chacun des cas suivants :
La vitesse moyenne entre les instants t1=0 min et t2=5 min.
La vitesse instantanée à l’instant t1=0 min.
Exercice 2 :
L’eau oxygénée H2O2 se décompose lentement à
la température ambiante et en présence d’un
catalyseur suivant l’équation : 2 H2O2 (lq) --->
2 H2O (g)+ O2(g)
Pour étudier la cinétique de cette réaction on
prépare des prélèvements identiques de volume Vp
chacun et on dose la quantité de H2O2 restante par
une solution de permanganate de potassium
KMnO4 en milieu acide de concentration molaire
C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution de
KMnO4 nécessaire pour obtenir l’équivalence. 49,6
L’équation de la réaction de dosage s’écrit :
5 H2O2 + 2MnO4- + 6H+ 5O2 + 2Mn2+ + 8 H2O.
On donne la courbe n(H2O2) =f(t).
1- Dresser le tableau d’avancement de la réaction étudiée. Quel est l’avancement maximal.
2- a- Définir la vitesse instantanée de la réaction étudiée.
dn( H 2O2 )
b- établir l’expression de la vitesse instantanée en fonction de .
dt
c-Déterminer sa valeur à la date t= 20 min.
3- Définir la vitesse moyenne de la réaction et la calculer entre t1=0min et t2=40min.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Pour étudier la cinétique de la réaction d’oxydation des ions iodures I- par les ions peroxodisulfate S2O82-, on
réalise à t0 = 0 s et à une température T constante, un mélange de deux solutions (S1) et (S2).
(S1) : solution d’iodure de potassium KI de volume V1 = 30 mL et de concentration C1.
(S2) : ,, de peroxodisulfate de potassium K2S2O8 de volume V2 = 30mL et de concentration C2 = 0,05 mol.L-1.
La réaction produite dans le mélange est totale et lente d’équation : 2I- + S2O82- I2 + 2 SO4 2-
La courbe de la figure 1 donne la variation de la concentration molaire de diiode en fonction du temps.
1- a- Calculer la concentration initiale du mélange en ions
peroxodisulfate : [S2O82-]0.
b- Dresser le tableau d’avancement et déduire que I- est
le réactif limitant.
c- Déterminer la concentration initiale de I- dans le
mélange : [I-]0.
d- En déduire C1.
2- Déterminer, en mol.L-1, la composition du mélange à
l’instant t1=1000s.
3- Déterminer la vitesse volumique moyenne de la
réaction entre les dates t0=0s et t1=1000s.
4- a- Définir la vitesse instantanée de la réaction.
b- Comment varie cette vitesse au cours du temps ?
Justifier à l’aide du graphe.
c- Déterminer la valeur de la vitesse volumique de la réaction à la date t1 =1000s.
5- La courbe [I2]=f(t) est obtenue en dosant à différentes dates des prélèvements du mélange par une
solution (S) de thiosulfate de sodium Na2S2O3 de concentration molaire C.
a- Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
b- Calculer C sachant que 5 mL du mélange sont dosés à la date t1=1000s par v=2mL de la solution (S).
Exercice 2 :
A t=0 s et à une température constante , On mélange un volume V1 d’une solution (S1) de péroxodisulfate de
potassium K2S2O8 de concentration molaire C1 et un volume V2 d’une solution (S2) d’iodure de potassium KI de
concentration molaire C2, avec C2=2 C1.
1- a- Ecrire les équations des deux demi-réactions, déduire l’équation bilan.
2- A l’instant t=0, le mélange des deux solutions, de volume total V= 1 L, contient n01=10mmol d’ions
peroxodisulfate et n02=20 mmol d’ions iodures.
a- Dresser le tableau d’évolution du système chimique.
b- Déterminer [S2O82-]0 et [I-]0, concentrations molaires initiales
respectives des ions peroxodisulfates et les ions ions iodures dans
le mélange. Déduire C1 et C2.
3- A la date t=0, on divise le mélange précédent en 10
prélèvements identiques. Pour déterminer la quantité de matière
de diiode formé à une date t>0, on refroidit l’un des prélèvements
en y versant de l’eau glacée puis on dose le diiode formé par une
solution de thiosulfate de sodium (Na2S2O3) de concentration
molaire C3=4.10-2 mol.L-1.
La réaction de dosage, rapide et totale, est 2S2O32- + I2 S4O62-
+2I- ce qui a permis de tracer la courbe de variation de la
concentration molaire de diiode en fonction du temps (voir fig 1).
a- Pourquoi refroidit-on chaque prélèvement ? quel(s) facteur(s) cinétique(s) met on en évidence ?
b- Calculer le volume V3 de la solution de thiosulfate de sodium nécessaire pour doser la quantité de diiode I2 formé
dans un prélèvement à la date t2=40 min.
4- Calculer la concentration molaire théorique de diiode à la fin de la réaction. Ce résultat est il en accord avec le
résultat expérimental ?
5- Calculer en mmol.L-1.min-1 :
a- La vitesse volumique moyenne (Vvol)moy de la réaction entre les dates t1=0 et t2=40 min.
b- La vitesse volumique à la date t2=40 min.
On répète l’expérience précédente à la même température mais avec une concentration en ions
peroxodisulfate plus grande, tracer, sur le même graphe, l’allure de la courbe de variation de la
concentration de diiode au cours du temps.
D- Exercice bac :(bac 2013 contrôle)
A- Rappel :
Les facteurs cinétiques sont : ……………………………….., ………………. et ……………..
Lorsque la température augmente, la vitesse de la réaction ………………………..
Lorsque la concentration de l’un des réactifs augmente, la vitesse de la réaction ……….
Un catalyseur est …………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………..
Lorsque le catalyseur d’une réaction est présent dans un système chimique, la vitesse
de la réaction ………
Pour les 4ème Sc.Exp : La catalyse homogène :…………………………………………………………………
……………………………………………
La catalyse hétérogène : ………………………………………………………………………………………..
……………………………………………
B- Applications directes :
Exercice 1 :
On réalise l’oxydation des ions iodures I- par l’eau oxygénée H2O2 en milieu acide selon la réaction totale :
2 I- + H2O2 + 2 H3O+ → I2 + 4 H2O .
Trois expériences sont réalisées suivant les différentes conditions expérimentales précisées dans le
tableau :
Numéro de l’expérience (1) (2) (3)
Quantité de H2O2 en 10-3 mol x x x
- -3
Quantité de I en 10 mol 40 80 80
Quantité initiale de H3O+ en excès en excès en excès
Température du milieu réactionnel en °C 20 40 20
A l’aide de moyens appropriés , on suit la
variation du nombre de moles de diiode
formé n(I2) en fonction du temps au cours de
chacune des trois expériences réalisés . Les
résultats obtenus sont représentés par le
graphe de la figure ci-contre :
1°) Dire , en le justifiant , si H3O+ joue le rôle
de catalyseur ou de réactif dans chacune
des trois expériences .
2°) Attribuer , en le justifiant , la case qui
convient à chacune des lettres a , b et c dans
le tableau suivant pour désigner la courbe
correspondant à chacune des trois expériences
Exercice 2 :
1° Les ions peroxodisulfate S2O82- oxydent lentement les ions iodures I-. Etablir l’équation bilan de
cette réaction.
2° A la date t = 0, et à une température constante T1 , on réalise une expérience 1, en
mélangeant :
- Un volume V1 = 50 mL d’une solution aqueuse de peroxodisulfate d’ammonium (NH4)2S2O8
de concentration molaire C1 = 5.10-2 mol.L-1.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On prépare, dans un bécher, un volume V1 = 25,0 mL d'une solution S, d'iodure de potassium de
concentration C1 et dans un autre bécher, on place un volume V2 = 25,0 mL d'une solution S2 d'eau oxygénée
acidifiée de concentration C2.
À la date t = 0s, on mélange les contenus des 2 béchers et on agite, la réaction lente et totale qui se produit
est d’équation : H2O2 + 2H3O+ + 2I- 4H2O + I2.
Pour étudier la cinétique de cette réaction on prépare des prélèvements identiques de volume Vp=5 mL
chacun et on dose la quantité de H2O2 restante dans chaque prélèvement par une solution de permanganate
de potassium KMnO4 en milieu acide de concentration molaire C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution
de KMnO4 nécessaire pour obtenir l’équivalence. L’équation
n(H2O2)(10-4 mol)
de la réaction de dosage rapide et totale s’écrit :
2 MnO4- + 3 H2O2 + 6 H3O+ 2 Mn2+ + 4 O2 + 12 H2O
Les résultats de dosage ont permis de tracer le graphe
d’évolution de la quantité de matière d’eau oxygénée
restante (voir figure-1-).
1-
a- Donner la définition d’une réaction totale.
b- Prélever du graphe la quantité de matière initiale de
l’eau oxygénée dans chaque prélèvement.
c- Dresser le tableau d’avancement de la réaction en
utilisant les quantités de matière initiales dans chaque
prélèvement et en considérant que les ions hydronium H3O+ sont en excès.
d- En utilisant le graphe, préciser le réactif limitant. calculer la quantité de matière initiale des ions iodures
dans chaque prélèvement.
e- Déduire la concentration molaire de l’eau oxygénée et des ions iodures dans le mélange. Calculer alors
C1 et C2.
2-
a- Définir la vitesse d’une réaction chimique et établir son expression en fonction de dn(H2O2).
dt
b- Calculer la vitesse maximale de la réaction.
c- Définir la vitesse volumique moyenne de la réaction et calculer sa valeur entre les instants t1=0min et
t2=15min.
3- On réalise trois expériences suivant les différentes conditions expérimentales précisées dans le tableau
ci-contre :
Expérience 1 2 3
A l’aide de moyens appropriés, on suit la variation du n0(H2O2)(10-4 mol) 5 5 5
nombre de moles de H2O2 restant en fonction du temps t n0(I-)(10-4 mol) 2,5 2,5 1,5
au cours de chacune des trois expériences réalisées. Les T(°C) 40 40 20
résultats obtenus sont représentés par le graphe de la Catalyseur(Co2+) sans avec sans
figure-2- (page 4 à compléter et à remettre avec la n0(H3O+)(10-4 mol) excès excès excès
copie) .
a- Donner la définition d’un catalyseur.
b- Attribuer, en le justifiant les courbes (a) et (b) aux expériences correspondantes.
c- Tracer l’allure de la courbe d’évolution de n(H2O2) au cours du temps correspondant à l’expérience
restante.
n(H2O2)(10-4 mol)
5
Courbe a
Courbe b
t(min)
10
Exercice 2 :
L’objet des manipulations qui suivent est l’étude de l’influence des facteurs cinétiques sur
l’oxydation des ions iodure I- par les ions peroxodisulfate S2O82-, suivant l’équation :
2I- + S2O82- I2 + 2 SO42- (1)
Cette transformation lente produit du diiode, dont la présence sera décelé par la coloration bleue de
l’empois d’amidon servant d’indicateur.
Dans le milieu réactionnel, en plus des ions précités, existent, en quantité connue et limitée, des
ions thiosulfate S2O32- qui réagissent avec le diiode au fur et à mesure de sa formation, suivant
l’équation :
I2 + 2S2O32- 2I- + S4O62- (2)
La transformation associée est totale et très rapide. Elle régénère les ions I- .
Dans un bécher, on verse :
Un volume V0=1mL d’une solution aqueuse de thiosulfate de potassium K2S2O3 (S0) de
concentration molaire C0=1mol.L-1.
Exercice 2 :
I-/ L’oxydation des ions iodures par les ions peroxodisulfates est totale et lente
1- Ecrire les équations des deux demi-
réactions ainsi que l’équation bilan
de la réaction.
II-/ Expérience 1 : Solution de KI K2S2O8
On dispose de deux béchers (A) et (B) : C1=0.05 mol.L-1 C2=0.04 mol.L-1
A la date t=0 on mélange les contenus V1 = 100 mL V2 = 100 mL
des deux béchers. (A) (B)
1- Quelle est la couleur prise par le
mélange. Préciser comment évolue
cette couleur au cours du temps.
2- Lequel des deux caractères de la réaction lente ou totale est confirmée par cette
observation ?
3- On effectue régulièrement, à partir du mélange réactionnel, un prélèvement de 10 mL au
quel on ajoute l’eau glacée puis on y détermine la quantité de diiode formée à l’aide d’un
6 dosage approprié, ceci permet de tracer la courbe de [I-] = f(t).
a- Préciser si t correspond à :
- La date à laquelle est effectuée la dilution du prélèvement avec l’eau glacée.
- La date à laquelle l’équivalence est atteinte au cours du dosage.
b- A partir du graphe, déduire le réactif en défaut.
c- Déterminer la vitesse volumique de la réaction à la date t=0.
III-/ Expérience 2 :
On refait l’expérience 1 en ajoutant dans le bécher (A) 1,652g d’iodure de potassium sans
modification de volume et à une date t=0 on mélange les contenus des deux béchers.Dans le cadre
de l’expérience 2 il est question de tracer la courbe de [I-] = f(t) sur la même figure pour cela il est
demandé au candidat de :
1- Faire le calcul nécessaire.
2- De comparer en le justifiant les vitesses volumiques initiales des deux expériences.
3- De tracer la courbe.
[I-](mol.L-1)
0,025
t(s)
600
A- Rappel :
L’estérification est une …………………………………………………………………………………………..
……………………………
Équation générale de l’estérification : ……………………………………………………………………………
Donner le nom de chacun des esters suivants :
HCOOC2H5 CH3COOCH3 CH3COOC2H5
Conditions d’évolution spontanée de la réaction : K la réaction directe est possible spontan èment
K la réaction inverse est possible spontan èment
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Compléter les équations des réactions d’estérification et donner le nom de l’alcool, de l’acide et de l’ester :
CH3 COOH CH3 OH ................ H2O .
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
A la date t=0 et à une température constante, on introduit dans un bécher, n1=1,45 10-2 mole d’acide méthanoïque
HCOOH et n2=9,00.10-3 mole d’éthanol C2H5OH et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
1- a- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit en utilisant les formules semi développées. Donner le nom de
l’ester formé.
b- Quel est le rôle de l’acide sulfurique concentré ?
2- a- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système.
b- Déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
c- Sachant que la constante d’équilibre de la réaction d’estérification est K=4, déterminer la composition finale
du système chimique.
d- Calculer le taux d’avancement final f de la réaction.
3- On divise le mélange en 10 volumes égaux, chaque prélèvement est versé dans un tube à essais. Par la suite,
on ferme chaque tube par un bouchon troué muni d’un tube effilé. Juste après, à instant t 0 choisi comme
origine des temps (t0=0), on plonge tous les tubes dans un bain-marie maintenu à une température égale à
80°C et on suit l’évolution du système par des dosages successifs de l’acide restant dans les différents tubes
dégagés du bain-marie à des instants convenablement choisis par une solution aqueuse de soude de
concentration molaire CB=0,1mol.L-1.
a- Préciser le rôle du tube effilé.
b- A un instant t1 le volume de base versé pour atteindre
l’équivalence acido-basique est VBE=10mL. Calculer le
nombre de mole d’acide dans le mélange. Déduire la
composition du mélange à cet instant(t1).
c- Le système a-t-il atteint l’état d’équilibre chimique?
4- Dans une deuxième expérience, on mélange à t=0min, des
quantités de matière égales(n0) d’acide, d’alcool, d’ester et
d’eau.
a- Déterminer le sens d’évolution spontanée de la réaction.
b- Sur le graphe de la figure 1, on a représenté deux courbes
C1 et C2 correspondant à l’évolution au cours du temps des
quantités de matière d’acide et d’ester. Identifier C1 et C2.
c- Prélever du graphe la composition initiale et finale du
mélange.
d- Calculer la nouvelle valeur du taux d’avancement final ’f de
la réaction. Comparer ’f et f . Conclure.
Exercice 2 :
On étudie la réaction entre l’éthanoate d’éthyle CH3COO-C2H5 et l’eau. La constante d’équilibre relative à cette
réaction est K=0,25.
I-/ 1- Ecrire l’équation de la réaction d’hydrolyse d’éthanoate d’éthyle.
2-Interpréter le caractère limité de cette réaction.
II-/ dans une première expérience on prépare un mélange M1 de volume V formé par 0,2 mole d’éthanoate d’éthyle et
0,2 mole d’eau.
1- Dresser le tableau descriptif de l’évolution du système chimique.
V
2- A un instant de date t1 on dose un volume V 1 du mélange réactionnel par une solution aqueuse de soude de
5
concentration molaire Cb= 1 mol.L-1. Le point d’équivalence est atteint lorsque le volume de la solution basique ajouté
est Vb=8 mL.
13
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17
Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4
a- Montrer que la quantité de matière d’acide formé dans le mélange M1 à l’instant t1 est égale à 0,04 mole.
b- Déterminer à l’instant t1 la composition du mélange M1.
c- Le système chimique a-t-il atteint son état d’équilibre ? Justifier la réponse.
3- L’équilibre chimique est atteint à un instant de date t2.
a- Etablir l’expression de la constante d’équilibre K relative à la réaction étudiée en fonction de l’avancement final xf.
b- Calculer la valeur de xf. déduire le taux d’avancement final f. Conclure.
III-/ on prépare un système chimique formé par 1 mole d’ester, 1 mole d’eau, 3 moles d’acide éthanoïque et 3 moles
d’éthanol.
1- a-Dans quel sens évolue le système ? Justifier.
b-Déterminer la composition finale du mélange..
Exercice 3
Dans un erlenmeyer, on introduit, à la date t=0, n1=2.10-2 mole d’acide propanoïque C2H5COOH ;
n2=1,58.10-2 mole d’éthanol et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. On homogénéise le mélange que l’on
maintient, durant toute l’expérience, à une température constante =80 °C.
5- a- Ecrire l’équation chimique symbolisant la réaction qui modélise la transformation du système en utilisant les
formules semi développées. Donner le nom de l’ester formé.
b- Calculer le volume d’acide utilisé sachant que sa masse volumique est =0,99 g.cm-3.
6- a- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système.
b- Déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
c- A l’équilibre chimique, le nombre de mole d’acide restant est le double de celui de l’alcool restant. Calculer
l’avancement final xf de la réaction.
d- Calculer le taux d’avancement final f. Conclure.
e- Calculer la valeur de la constante d’équilibre K
f- A l’équilibre chimique, les deux réactions d’estérification et d’hydrolyse continuent elles à se produire ? Quel nom
peut-on donner à cet équilibre ?
7- A une date t1, on dose l’acide restant à l’aide d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium NaOH, de
concentration molaire Cb=0,8 molL-1. A l’équivalence acido basique, le volume de base versé est vb=12,5 mL.
a- Faire le schéma descriptif annoté du dispositif de dosage.
b- Calculer l’avancement x(t1) = x1 de la réaction à la date t1 puis déduire la composition du mélange à cette
date.
c- Calculer la fonction des concentrations à cette date. Montrer alors que l’équilibre chimique n’est pas atteint
à cette date.
Exercice 4 :
On réalise la réaction d’estérification de l’acide éthanoïque CH3COOH par le méthanol CH3OH à une température constante en
mélangeant, à la date t=0, une mole d’acide et une mole d’alcool, le volume du mélange est V=260 mL.
A partir de ce mélange on réalise des prélèvements identiques de volume V0=20 mL chacun, grâce auxquels on déduit par
titrage avec une solution de soude NaOH de concentration molaire Cb=1mol.L-1 , la quantité de matière d’ester formé.
Un calcul approprié a permis de tracer le graphe représentant le nombre de mole d’ester formé dans le mélange au cours du
temps. (Voir fig 1).
1-
a- Ecrire l’équation de la réaction d’estérification de l’acide
éthanoïque par le méthanol en utilisant les formules semi
développées.
b- Nommer l’ester formé.
c- Dresser le tableau d’évolution de la réaction en utilisant les
quantités de matière utilisées dans le mélange.
2-
a- Faire un schéma annoté du montage permettant de réaliser le
dosage de l’acide restant par la soude.
b- Calculer le volume VBE de soude versé à l’équivalence à la date t=40 min dans le prélèvement.
3-
a- Déterminer le taux d’avancement final F de la réaction et déduire le caractère limité de la réaction.
b- Donner la composition, en nombre de mole, du mélange réactionnel lorsque l’équilibre dynamique est atteint.
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14
18
Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4
D- Exercice bac :
A- Rappel :
...................
....................
La fonction usuelle des concentrations, si l’un des constituants du système chimique est un :
liquide pur (lq ) ou
solide pur ( sd ) ou sa concentration molaire est remplacée par 1
solvant
graphite ( gr ).
ou
Conditions d’évolution spontanée de la réaction : K la réaction ................ est possible spon tan èment
K la réaction ................ est possible spon tan èment
Remarque importante : K est indépendante de la composition molaire initiale du système chimique tandis que f
varie lorsqu’on modifie cette composition initiale.
B- Applications directes :
Exercice 1:
Écrire l’expression de la fonction des concentrations dans chacun des cas suivants :
Exercice 2 :
Dans une enceinte de volume constant V = 2 L, on introduit 1,5 moles de chlorure d’hydrogène gazeux et 0,3
mole de dioxygène gazeux à la température T, La réaction ainsi réalisée est limitée et elle est schématisée par
l’équation :
1- Montrer que les nombres de mole de dichlore, de dioxygène et de chlorure d’hydrogène présents à
l’équilibre sont respectivement 0,16 mole; 0,22 mole et 1,18 mole.
3- Calculer le taux d’avancement final de la réaction. Ce résultat est il en accord avec la nature de la réaction.
Exercice 3 :
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
C =10-2 mol.L-1, on ajoute un même volume V d'une solution aqueuse d'ions thiocyanate à la
même concentration C.
2
d- Montrer que la constante d’équilibre K s’écrit de la forme K = 2.10 .
()2
3. À la solution obtenue à l’équilibre on ajoute 3.10-5 mol d'hydroxyde de sodium (soude) au
mélange. Les ions Fe3+n'ayant pas encore réagit, réagissent avec les ions hydroxyde HO- selon la
réaction :
On considère l’équilibre chimique auquel aboutit la réaction de formation du complexe de couleur rouge
sang de thiocyanatofer FeSCN2+ à partir des ions fer III ( Fe3+) et des ions thiocyanate (SCN-), dont l’équation
est symbolisée par :
a- Montrer que le taux d’avancement final vérifie l’équation : f2 + A.f + 1 = 0. Donner l’expression de A en
fonction de a, V et K et calculer sa valeur.
b- Calculer le taux d’avancement final de la réaction, en déduire alors les concentrations des différents
constituants du système à l’équilibre dynamique.
3°) le mélange étant en équilibre, on diminue la température du mélange réactionnel, on constate que la
couleur rouge sang du mélange s’atténue. Préciser, en le justifiant, le caractère énergétique de la réaction
étudiée.
4°) Le système chimique est à l’équilibre à la température T, Dire en le justifiant, dans quel sens évolue la
réaction suite à un ajout :
a- D’une masse m de chlorure de fer III (FeCl3), sans variation sensible du volume du système.
b- De 0,5 L d’une solution de thiocyanate de sodium (NaSCN) de concentration molaire C=10-3 mol.L-1.
5°) L’augmentation de pression, à température constante, a-t-elle une influence sur l’équilibre chimique du
système ? justifier la réponse.
Exercice 4 :
D- Exercice de bac :
Exercice 1 :
On considère la réaction de dissociation de peroxyde de diazote
N2O4(g) 2NO2(g)
1°) Dans un récipient de volume constant V=10L, initialement vide, on introduit 0,25 mole de NO 2 à
une pression P et à une température T1=60 °C.
a ) Donner la couleur de chaque gaz. n(N2O4) (mol)
b ) Dans quel sens évolue la réaction ? comment varie alors
la couleur du système chimique ? 0,25
c ) Lorsque le système atteint son état d’équilibre, on le
refroidit, à pression constante, afin que sa température soit 0,196
égale à T2= 25 °C. On constate que la couleur du mélange
devient plus claire. Préciser, en le justifiant, le caractère
énergétique de la réaction de dissociation de N2O4.
2°) Dans une deuxième expérience, dans le récipient de
Fig 1
volume V=10 L, initialement vide, on introduit a mole de N2O4 à
la température T2=25 °C. A l’aide d’une technique appropriée, t(min)
On suit l’évolution de la quantité de matière de N2O4 restante,
les résultats de mesures sont consignés dans le graphe de la
figure 1 (page 3 à compléter et à remettre avec la copie).
a- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
b- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
c- Etablir l’expression de la constante d’équilibre K en fonction de a, V et f. Calculer K.
d- Quelle est l'influence d'une augmentation de pression, à température constante, sur :
La couleur du mélange.
La valeur de f.
La valeur de K.
3°) On reprend l’expérience de la question 2 à une température T 3, lorsque l’équilibre dynamique s’est
établi, on trouve que le nombre de mole total de gaz est égal à 0,38 mol.
a- Préciser, en le justifiant, le sens d’évolution de la réaction.
b- Comparer T3 et T2 ( avec justification).
c- Tracer sur le même graphe l’allure de la courbe de variation de n(N2O4) en fonction du temps à
la température T3. ( On précisera la quantité de matière finale de N2O4)
Exercice 2 :
1°) Écrire l'équation de la réaction de l'acide éthanoïque CH3COOH avec l'eau.
2°) A la température 25 °C, on dissout 0,005 mol de cet acide dans 500 mL d'eau pur, le pH de la
solution obtenue est 3,4.
a- Calculer la concentration molaire C de la solution d’acide éthanoïque.
b- Dresser le tableau descriptif d’évolution de ce système chimique en utilisant l’avancement
volumique.
c- En déduire les concentrations [H3O+]f, [CH3COOH]f et [CH3COO]f.
3°) Montrer que le taux d’avancement final de cette réaction s’écrit sous la forme f = 10-pH/C. Calculer
sa valeur.
4°) Exprimer la constante K d’équilibre en fonction de C et f. Calculer sa valeur.
5°) On dilue dix fois la solution d’acide éthanoïque précédente, on trouve que son pH est égal à 3,9. En
utilisant la loi de modération peut on prévoir l’effet de la dilution sur l’ionisation de l’acide ? si non
comment peut on répondre à cette question ?
Exercice 3 :
On considère la réaction symbolisée par l’équation :
CO ( g ) 2H 2 ( g ) CH 3OH ( g )
Dans un récipient cylindrique muni d’un piston, on introduit 1 mole de monoxyde de carbone CO et 2
moles de dihydrogène H2 à la température T1 et pour un volume V.
1. A l’équilibre, le pourcentage molaire ( en nombre de mole) en CH3OH est de 25% du nombre de
mole total des gaz obtenus à la fin de la réaction.
Déterminer la composition molaire du mélange à l’équilibre.
2. Le système étant en équilibre :
a. Dans quel sens évolue l’équilibre du système suite à une diminution du volume
(augmentation de pression) à température constante ?
b. La valeur de la constante d’équilibre K varie-t-elle suite à la diminution de volume à
température constante.
3. On refait la même expérience avec le même volume V mais à la température T 2 >T1 , le
pourcentage en CH3OH devient égal à 20 %.
a. Déduire la composition molaire du système chimique à l’équilibre dynamique.
b. Déterminer le caractère énergétique de la réaction de synthèse du méthanol.
4. Tracer les allures des courbes représentant l’évolution de la quantité de matière de dihydrogène
H2 aux températures T1 et T2.
Echelle : 1mole 4 cm .
Exercice 4 :
A l’instant t=0 et à une température T1 , on introduit 0,8 mole de carbonate de calcium solide et 1,2 mole de
dioxyde de carbone gazeux et de l’eau dans une enceinte de volume constant. On obtient un système en équilibre
chimique schématisé par l’équation :
a- Déterminer la composition molaire finale du système chimique lorsque l’équilibre chimique est établi.
b- Calculer le taux d’avancement final 1f de la réaction.
4- On répète la réaction précédente à une température T2<T1, un nouvel état d’équilibre s’établit et la courbe
d’évolution de la quantité de matière de dioxyde de carbone au cours du temps est représentée sur la figure-1-
.Courbe C2.
a- Calculer le taux d’avancement final de la réaction à la température T2 .
b- Que peut-on conclure quant au caractère énergétique de la réaction étudiée. Justifier la réponse.
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27
Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° : 6
Exercice bac :
A- Rappel
A.1 : Acide fort - acide faibe et base forte - base faible :
Le taux d’avancement final de la réaction de dissociation dans l’eau d’un(e) :
acide : f
10 pH
C
10 pH pKe
base : f
C
Un acide ou une base est fort(e) si f ……..
Un acide ou une base est faible si f ……….
Forme basique. H3O ...............
La constante d’acidité d’un couple acide/base AH/A est K a
- .
Forme acide .......
Forme acide. OH ...............
La constante de basicité d’un couple acide/base AH/A- est Kb
Formebasique .......
Ka.Kb = [H3O+].[OH-] = Ke.
A.2 : Comparaison des forces des acides entre eux et des bases entre elles :
B- Applications directes :
Exercice :1
On considère le tableau suivant :
Couple …../CH3O- HPO42-/… ..../Cl- …./NH3 HCO2H/……… ………/H2O ……/OH-
acide/base
pKa 16 12 -6 9.25 3.7 0 14
1°/Compléter la notation des couples par la formule de la forme acide ou basique. Classer ces couples par
ordre de force d’acidité croissante.
2°/Calculer la constante de basicité relative au couple HCOOH/HCOO-.
3°/Classer ces couples par ordre de force de basicité décroissante.
4°/Comparer les deux classements . Conclure.
Exercice :2
On prépare , à 25°C ,deux solutions à 10-2 mol.L-1 , l’une d’un acide A1H , l’autre d’un acide A2H . Les pH
des deux solutions de A1H et de A2H valent respectivement : 4,7 et 3,9 .
1°) Quel est l’acide le plus fort ? justifier.
2°) Calculer la concentration de chacune des espèces chimiques présentes dans la solution de l’acide A1H.
3°) En déduire la constante Ka et le pKa pour du couple A1H/A1- .
Exercice 3 :
On prépare , à 25°C , deux solutions à 5.10-3mol.L-1 , l’une d’une base B1 , l’autre d’une base B2 . Les pH des
deux solutions de B1 et de B2 valent respectivement : 9,8 et 11,2 .
1°) Quelle la base la plus forte ? justifier.
2°) Calculer la concentration de chacune des espèces chimiques présente dans la solution de la base B2.
3°) En déduire la constante Ka et le pKa du couple B2H+/B2 .
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On considère l’acide cyanhydrique HCN et l’acide fluorhydrique HF
1)Ecrire l’équation de chacun de ces acides avec l’eau. Quelles sont les espèces chimiques présentes dans
chaque solution ?
2)Donner l’expression de la loi d’action de masse pour chaque réaction.
3)Ecrire l’équation de la réaction acide-base mettant en jeu les deux couples acide/base associés à l’acide
HCN et à l’acide HF (l’acide HF est placé à gauche).
4)Calculer la constante d’équilibre K de cette réaction. On donne pKa(HCN) =9.3 et pKa (HF) =3.45.
5)En utilisant la valeur de K, comparer la force des deux acides HCN et HF.
Exercice 2 :
On considère trois solutions aqueuses S1 ;S2 et S3 d’acides respectives A1H ,A2H et A3H.on donne dans le
17 tableau suivant le pH et la concentration molaire de chaque solution.
Solution A1H A2H A3H
Concentration molaire (mol.L-1) 5.10-2 10-1 2.10-3
pH 2,55 1 3,75
1- Etablir l’expression du taux d’avancement final f de la réaction de dissociation d’un acide AH dans l’eau en
fonction de C et pH.
2- Calculer le taux d’avancement final f de chaque acide.
3- Montrer que l’un des acides est fort et que les autres sont faibles.
4- Peut-on classer ces trois acides par ordre de force d’acidité croissante ? si non pourquoi ?
5- a- Etablir l’expression de la constante d’acidité Ka d’un couple acide base AH/A- en fonction du taux
d’avancement final f et de la concentration molaire C.
b- Calculer le pKa des couples correspondant aux acides faibles.
c- Classer alors les trois acides par force d’acidité décroissante.
Exercice 3 :
2. A la date t=0, les concentrations molaires des différents constituants sont égales à C. Lorsque
l’équilibre chimique est atteint le taux d’avancement final de la réaction directe est f=0,18 .
b. Etablir l’expression de K en fonction de pKa1 du couple relatif à l’ion HSO3- et pKa2 du couple relatif
à l’ion CN- . Préciser, en le justifiant, l’acide le plus fort.
3. On considère deux solutions S1 d’acide cyanhydrique (acide conjugué de CN-) et S2 d’acide sulfureux
(acide conjugué de HSO3- ) de même concentration molaire C=0,1 mol.L-1 , les taux d’avancement
finaux de la réaction de dissociation des deux acides précédents dans l’eau sont respectivement 1f et
2f.
b. Calculer 1f et 2f. on peut considérer que 1-f 1. Ce résultat est-il en accord avec celui de la
question 2./b. justifier la réponse.
D- Exercice bac :
A- Rappel :
10 pH
Pour un acide fort : f = 1 1 10 = C pH= …….
-pH
C
Pour un acide faible faiblement ionisé :
Avancement
Etat de la réaction
volumique AH + H2O A– + H3O+
Etat initial (t=0) y=0 C 0
Etat final yf C – yf yf yf
A H 3O
Ka avec
AH
A H 3O 10 pH
AH C y f C (1 f ) or l ' acide est faiblement ionisé donc 1 f 1 d ' ou AH C .
102 pH 1
Ka d ' ou pH (...............)
C 2
10 pH pKe
Pour une base forte : f = 1 1 10 e=C pH= ………………
pH-pK
C
Pour une base faiblement ionisée :
Avancement
Etat de la réaction
volumique B + H2O BH+ + OH-
Etat initial (t=0) y=0 C 0
Etat final yf C – yf yf yf
B H 3O
Ka avec
BH
C1 CN0
Solution mère : Solution fille : V1 V0 Veau
C0
V0
Dilution N fois
- La dilution :
C V
Au cours d ' une dilution C0V0 C1V1 or C1 0 d ' ou V0 1
N N
B- Applications directes :
Pour tous les exercices : Ke = 10-14 à 25°C et pKe=14.
Exercice 1 :
1- Compléter le tableau suivant :
Solution acide ou basique HCl NH3 HCOOH NaOH
Concentration molaire C (mol.L-1) 0,1 0,1 0,1 0,1
[H3O+] (mol.L-1) 0,1 7,94.10-12 0,04 10-13
Taux d’avancement final f
La solution est forte ou faible ?
pH de la splution
2- Calculer le pka du couple acide/base dans le cas d’un acide faible ou d’une base faible.
Exercice 2 :
On dispose de trois solutions aqueuses (S1), p
(S2) et (S3) d’ammoniac ( de pH>8). L’ammoniac NH3 est H11,6
une base faiblement ionisée
1) (S1
) 11,11
a- Écrire l’équation de la réaction d’ionisation de l’ammoniac (S2
dans l’eau. ) 10,61
b- Dresser le tableau d’avancement volumique de la (S3
réaction, sachant que la concentration molaire de la ) 10,11
solution obtenue est notée C.
c- Montrer que le pH d’une solution d’ammoniac, de
concentration molaire C peut s’écrire sous la forme : Fig 1
1
pH (pK a pK e logC) ; avec pKa est celui du couple
2
NH4+/NH3. -3 -2 -1 0 logC
2) Les mesures de pH des solutions (S1), (S2) et (S3) ont
permis de tracer la courbe de la figure 1, déterminer graphiquement l’équation de la fonction pH=f(logC) puis
déduire le pKa du couple NH4+/NH3.
Exercice 3 :
Toutes les solutions aqueuses sont étudiées à 25 °C, température à laquelle Ke = 10-14.
On considère une solution aqueuse (S1) d’acide méthanoïque HCOOH de concentration molaire
C1 = 10-2 mol.L-1 et de pH1 = 2,9.
1- Montrer que l’acide éthanoïque est un acide faible.
2- a- Ecrire l’équation chimique relative à la dissociation de cet acide dans l’eau.
b- Calculer les concentrations molaires des différentes espèces chimiques ( autre que l’eau)
présentes dans la solution (S1).
c- Déduire la valeur du pKa du couple acide-base HCOOH/HCOO-.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Les mesures sont faites à 25°C .On dispose de deux solutions de monobases de concentrations molaires
inconnues :
La solution (S1) , de concentration molaire C1 , a un pH1 = 11 .
La solution (S2) , de concentration molaire C2 , a un pH2 = 10,7 .
Afin d’identifier ces deux solutions, on les dilue 10 fois . La solution (S1’) a un pH1’= 10 et la solution (S2’) a un
pH2’= 10,2 .
1°) a) Montrer que le pH d’une solution de monobase forte de concentration initiale C est donné par la relation
pH = pKe + log C si la solution n’est pas trop diluée.
b) En déduire la variation de pH qui accompagne la dilution 10 fois d’une solution de monobase forte.
c) Quelle conclusion peut-on tirer en ce qui concerne les solutions (S1) et (S2) ?
2°) La solution (S2) est une solution d’ammoniac dont le pKa du couple ( NH4+ / NH3 ) est 9,2 .
a) Ecrire l’équation de dissolution de l’ammoniac dans l’eau.
b) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution (S2) autres que l’eau .
c) sachant que NH3 est une base faiblement ionisée, exprimer la concentration C2 de la solution (S2) en
fonction de pH2, pKe et pKa . Calculer la valeur de C2 puis celle de C2’.
d) Calculer les taux d’avancement finaux f et f’ de l’ammoniac dans la solution (S2) et (S2’) .Quel est l’effet
d’une dilution modérée sur l’ionisation d’une base faible ?
Exercice 2 :
I-/ Au laboratoire de chimie, au collège Sadiki, Monsieur Mustapha (Laborantin) a préparé deux solutions
acides (S1) et (S2) renfermant respectivement un acide A1H et A2H, l’un est faible l’autre est fort, mais il a
oublié de coller l’étiquette correspondante sur chaque flacon. Pour identifier les solutions on a prélevé un
volume V=20 mL de chacune d’elles et on a mesuré son pH, on a trouvé pH1=2,9 pour (S1) et pH=2 pour (S2).
1- Calculer la quantité de matière d’ions H3O+ dans chaque prélèvement.
2- On a réalisé une dilution au dixième des prélèvements précédents de (S1) et (S2) on a obtenu
respectivement deux solutions S’1 et S’2 puis on répété la mesure de pH, on a trouvé pH’1=3,4 pour (S’1) et
pH’2=3 pour (S’2).
a- Calculer la quantité de matière d’ions H3O+ dans (S’1) et (S’2).
a- Comparer les quantités de matière d’ions H3O+ avant et après dilution puis identifier la solution d’acide
faible.
II-/
1- La solution d’acide faible, préparée précédemment, renferme de l’acide éthanoïque CH3COOH de
concentration molaire C, à partir de cette solution, qu’on notera (S), et par dilution, on désire préparer trois
C
solutions (Sa), (Sb) et (Sc) de même volume V’=50mL et de concentrations molaires respectives Ca ;
5
C C
Cb et Cc . Pour préparer ces solutions, on dispose du matériel suivant :
10 20
- Deux pipettes à deux traits de jauge de 5 mL et de 10 mL., Une pipette graduée de 5 mL, Deux fioles
jaugées de 50 mL et de 100 mL.
C V'
a- Montrer que le volume prélevé Vp de la solution (S) pour préparer (Sb) est Vp b
C
b- Décrire le mode opératoire qui nous permet de préparer la solution (Sb) à partir de la solution (S). Justifier la
verrerie utilisée.
2-
On donne le tableau de variation du taux d’avancement final ’f de la réaction de dissociation de l’acide
éthanoïque en fonction du volume prélevé Vp pour préparer les trois solutions (Sa), (Sb) et (Sc).
Exercice 5 :
A la température de 25°C et par dissolution de deux acides A1H et A2H séparément dans l’eau , on
prépare deux solutions (S1) et (S2) de même concentration C1=C2 de pH respectivement pH1=2,9 et
pH2=2 .
On prélève 50 cm3 de chacune des deux solutions (S1) et (S2) et on lui ajoute 450 cm3 d’eau distillée . Les pH
des nouvelles solutions sont respectivement pH1’=3,4 et pH2’=3 .
1°) a) Donner l’expression du pH d’une solution aqueuse d’un monoacide fort en fonction de la
concentration C de la solution .
b) En déduire la variation du pH qui accompagne la dilution 10 fois d’une solution de monoacide fort
2°) a) Comparer les forces relatives des acides A1H et A2H .
b) Calculer la valeur de C1 et C2 .
c) Calculer les taux d’avancement finaux f et f’ l’acide le plus faible respectivement avant et après dilution
. Conclure
d) déterminer le pKa de l’acide faible?
D- Exercice bac :
Toutes les solutions sont prises à 25°C , température à laquelle le produit ionique de l'eau pure est Ke=10-14 .
En dissolvant chacune des trois bases B1 , B2 et B3 dans de l'eau pure , on prépare respectivement trois
solutions aqueuses basiques (S1) , (S2) et (S3) de concentrations initiales identiques C1=C2=C3 .
On oublie de coller une étiquette portant le nom de la solution sur chaque flacon . Seule l'une des
bases correspond à une base forte ( l'hydroxyde de sodium NaOH ) . Chacune des deux autres étant une
base faible .
Pour identifier chaque solution , on mesure son pH et on porte les résultats dans le
tableau suivant : (S1) (S2) (S3)
1°) a) Classer les bases B1 , B2 et B3 par ordre de force croissante ; justifier le choix
pH 11,1 13 10,6
adopté .
b) En déduire celle des trois bases qui correspond à NaOH ; déterminer
la valeur de la concentration de sa solution .
2°) a) Exprimer le pKa d'une solution de base faible B en fonction de son pH , de sa concentration initiale
C et du pKe . B est l'une des deux bases faibles utilisées dans l'expérience décrite ci-dessus . On
supposera que, suite à la dissolution , la concentration de la base restante est pratiquement égale à C .
b) Calculer le pKa de chacune des deux bases faibles.
c) Identifier chacune des deux bases faibles en utilisant la liste des valeurs de pKa de quelques bases
consignées dans le tableau suivant :
Toutes les solutions sont prises à la température 25°C, température à laquelle pKe = 14.
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On dispose de quatre solutions S1, S2, S3, et S4
Solution C(mol.L-1) pH
S1 (HCl) C1 2,90
S2 (CH3COOH ) C2= 0,10 2,90
S3 ( HCOOH ) C3= C2 2,40
S4 ( NH3 ) C4= 5.10-2 10,95
Exercice 3 :
On dispose de deux solutions aqueuses (S1) et (S2) respectivement de deux bases faibles : B1 et la
méthylamine CH3NH2 de même pH = 11,35. Le tableau ci-contre indique les concentrations molaires des
deux solutions : Solution aqueuse S1 S2
1°/ a- Sachant qu’on peut négliger les ions OH- C (mol.L-1) 2,5.10-2 10-2
provenant de l’ionisation propre de l’eau par rapport à
ceux qui proviennent de la dissociation (protonation) de la base dans l’eau , montrer que le taux
d’avancement final de la réaction d’une base B avec l’eau en fonction du pH de la solution et de sa
10 pH pKe
concentration molaire C peut être donné par la relation f C .
b- Déterminer les taux d'avancement finalf et f respectivement pour la réaction qui accompagne la
dissolution de la base B dans l'eau et celle de méthylamine dans l'eau.
c-Écrire l’équation de dissolution de la méthylamine dans l’eau.
d- Peut – on comparer les forces des bases B et CH3NH2 à partir des valeurs de f et f ?
3°/ a- Etablir l’expression de la constante d’équilibre Ka du couple BH+/B en fonction de f et pH.
f
Déduire que le pKa de ce couple BH+/B est donné par la relation : pKa pH log où f désigne le
1 f
taux d'avancement final pour la réaction qui accompagne la dissolution de la base B dans l'eau.
b- En utilisant la relation précédente, montrer que lorsque la base B est faiblement ionisée,
1
pH ( pKa pKe log C )
2
c- En déduire qu’à la même valeur de pH la base la plus faible correspond à la plus petite valeur de C.
d- Parmi les bases B1 et CH3NH2 préciser celle qui est la plus forte.
4°/ a- Vérifier que les valeurs du pKa des couple BH+/B et CH3NH3+ /CH3NH2 sont respectivement
pKa1=10,3 et pKa2= 10,7
b- Les résultats trouvés sont-ils compatibles avec la réponse de la question (3°/d) ? Justifier la réponse.
Exercice 4 :
1°) Une solution A d’acide méthanoïque , de concentration molaire CA=10-1mol.L-1 , a un pH égal à 2,4 .
a) Donner le couple acide/base correspondant à l’acide méthanoïque .
b) Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution .
c) En déduire le pKa du couple acide/base étudié.
2°) Une solution B de méthanoate de sodium HCOONa de concentration molaire,CB=5.10-2 mol.L-1 a un
pH = 8,2 .
a) Écrire l’équation de dissolution du méthanoate de sodium dans l’eau.
b) Écrire l’équation de la réaction entre les ions provenant du méthanoate de sodium et l’eau .
c) Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.
d) Retrouver la valeur du pKa calculée au 1°) c).
B- Exercice de bac :
A- Rappel :
La courbe admet un seul point La courbe admet deux points La courbe admet deux points
d’inflexion, c’est le point d’inflexion, le point d’équivalence E et d’inflexion, le point d’équivalence E
d’équivalence E. le point de demi-équivalence E1/2. et le point de demi-équivalence E1/2.
pHE = 7 la solution est neutre à pHE > 7 la solution est basique à pHE < 7 la solution est acide à
l’équivalence. l’équivalence. l’équivalence.
pH acide log Ca
pH E 7
* pH acide 1 ( pKa log Ca ) * pHbase 1 ( pKa pKe log Cb )
* pH 1 ( 2pKa pKe log C ) avec C CaVa * pH 1 (2pKa log C ) avec C CbVb
E 2 Va VbE E 2 Vb VaE
VbE VaE
* pH E1/2 pKa et au po int E1/2 on a Vb 2 * pH E1/2 pKa et au po int E1/2 on a Va 2
H3O+ + OH- 2H2O AH + OH- A- + H2O B + H3O+ BH+ + H2O
1 1 1
K= 10 pKe 104 la réaction K= 10 pKe pKa 104 la réaction est K= 10 pKa 104 la réaction est
Ke Kb Ka
est totale totale totale
Une solution S donne une couleur bleue avec le BBT et elle est incolore avec .. d’où
S + BBT → bleue donc pH≥7,6
S + . → incolore donc pH≤8 7,6≤ pH ≤ 8.
L’indicateur adéquat à un dosage est tel que sa zone de virage contient le pH à l’équivalence :
pHE appartient à la zone de virage.
B- Applications directes :
Toutes les solutions aqueuses sont prises à 25 °C, température à laquelle le produit ionique de l’eau est
égal à 10-14.
Exercice 1 :
On considère les réactions acide base suivantes :
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1
On dose un volume Vb = 20mL d’une solution aqueuse d’une monobase B de concentration molaire Cb par une
solution aqueuse d’acide chlorhydrique HCl pH Fig 1
(acide fort) de concentration molaire Ca. Au
cours du dosage, on suit à l’aide d’un pH-
mètre l’évolution de pH du milieu réactionnel 11,1
en fonction du volume Va de la solution
d’acide chlorhydrique versé, On obtient la
9,2 E1/2
courbe suivante (fig 1).
1- Faire un schéma annoté du dispositif utilisé
pour ce dosage.
2/a- A partir de deux observations faites sur le
graphe, montrer que B est une base faible. 5,6 E
b- Écrire l’équation de la réaction du dosage.
3 – a- Donner la définition d’un indicateur
coloré.
b- Choisir, en le justifiant, à partir du tableau
suivant l’indicateur coloré approprié pour ce
dosage.
c- Donner la couleur de sa teinte au point 0 Va(mL)
d’équivalence. 20
4/ Le pH d’une base faible de concentration molaire C connu et qui est faiblement ionisée est donnée par
1
pH (pKa pK e logC) . Calculer la concentration Cb de la base B. Déduire celle de l’acide Ca.
2
5) Remplir le tableau des valeurs de concentrations suivant :
Exercice 2
A 25 °C, on dose un volume VA=20 mL d’une solution (SA) d’acide méthanoïque (monoacide de formule
HCOOH) de concentration molaire CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium ( monobase forte
de formule NaOH) de concentration molaire CB=0,1 mol.L-1.
La réaction chimique qui a lieu au cours du
dosage est une réaction considérée comme
étant totale et instantanée.
A l’aide d’un pH-mètre, on suit l’évolution du
pH du mélange réactionnel en fonction du
volume Vb de la solution basique ajoutée. On
obtient la courbe de la figure -1-.
1-
a- Montrer que l’acide HCOOH est faible.
b- Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
2- Pour un volume de base versée Vb = VbE
2
(VbE volume de base versée à
l’équivalence) le pH-mètre indique la valeur
3,8.
a- Montrer que le pH à la demi-équivalence est égal au pKa du couple HCOOH/HCOO-. Donner la
valeur du pKa de ce couple.
b- Qu’appelle-t-on la solution à la demi-équivalence ? donner ses propriétés.
c- Calculer la concentration molaire CA de l’acide sachant que le pH de l’acide HCOOH est donné par
1
l’expression pH= (pKa – logCA)
2
3-
a- Déterminer à partir du graphe la valeur du pH à l’équivalence, interpréter le caractère basique de la
solution à l’équivalence.
b- Donner l’expression du pH à l’équivalence en fonction de pKa du couple acide-base HCOOH/HCOO- ,
pKe et C concentration de HCOO- à l’équivalence.
c- Retrouver la valeur de pH à l’équivalence par calcul.
4- On donne les zones de virage de quelques indicateurs colorés
Vb(mL) 0 10 20 30
pH 2,9
……. …….. 11,6
D- Exercices bac :
Exercice 2016 Sc.Exp
Exercice 2003
Dans un examen de travaux pratiques , un groupe de trois élèves est chargé d’effectuer le dosage d’un volume
va= 20mL d’une solution d’acide acétique CH3COOH( pKa1=4,8 et c1=0,1molL-1)puis d’un même volume d’acide
méthanoique HCOOH (pKa2=3,8 et c2=0,1molL-1). Pour ces deux dosages , on utilise la même solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium NaOH, base forte de
concentration C b =0,1molL-1. Sur la figure
suivante sont portées les deux courbes de
dosage où la courbe (1) correspond au dosage
de CH3COOH et la courbe (2) pour HCOOH.
Désignons par AH l’un des deux acides faibles.
L’équation de la réaction chimique au cours du
dosage , supposé total, est : AH + OH- → A-
+ H2O
Le pH du mélange rèactionnel à l’équivalence
peut être donné par la relation suivante :
PHE=1/2
(pKa+pKe+logC).
C étant la concentration de la base A- et Ka la
constante d’acidité de son acide conjugué AH.
1-L’exploitation des résultats des mesures
effectuéées au cours des deux dosages a été
abordée différemment par les trois candidats et ce dans le but de classer les deux acides étudiés par force
croissante .
a- le premier élève a comparé les pH des deux solutions acides avant l’ajout de la base .
b- le second s’est interessé aux valeurs des pH à la demi- equivalence.
c- Le troisième a étudié les valeurs des pH à l’équivalence.
Donner la classification obtenue par chaque candidat en justifiant à chaque fois la démarche utilisée.
2-/On prélève à l’aide d’une pipette un volume va= 20mL de la solution aqueuse de l’acide éthanoïque . On
prépare une solution (S) en ajoutant dans un becher un volume x d’eau pure à la prise d’essai va. On dose la
solution (S) de volume total v=(va+x) , par la même base que précédemment, on constate que la valeur du pH à
l’équivalence diffère de 0,2 de la valeur obtenue au cours du dosage décrit à la question (1).
a-/indiquer si cette variation du pH est une diminution ou une augmentation .Déterminer x .
b-/calculer la valeur du pH de (S) avant l’ajout de la base forte.
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On se propose d’étudier le caractère et la nature d’une solution aqueuse (S) de concentration (C) à la
température ambiante.
1°) On utilise trois indicateurs colorés pour étudier la solution (S). On obtient les résultats suivants :
Indicateur coloré Teinte acide Teinte basique Couleur de (S)
Rouge d’alizarine Jaune :pour un pH 3,7 Violet : pour un pH 5,2 jaune
hélianthine Rouge: pour un pH 3,2 jaune: pour un pH 4,4 rouge
Bleu de thymol rouge: pour un pH 1,2 jaune: pour un pH 2,7 jaune
26 a) Donner la définition d’un indicateur coloré ; définir sa teinte sensible.
b) Quelles limites peut-on attribuer au pH de la solution (S) ?Quel est alors son caractère ?
2°) La solution (S) est dosée par une solution aqueuse de soude ; au point d’équivalence le volume de la
base versé est Vb=20 mL et le pH en ce point égal à 8,4.
a) Définir l’équivalence acido-basique.
b) Quel est l’indicateur qui convient le mieux pour ce dosage ? justifier.
c) Expliquer comment peut-on déduire que (S) correspond à un acide faible ?
d) Pour un volume de soude versé égal à 10mL ,le pH vaut 4,8. Quelles sont les propriétés de la solution
obtenue.
3°) Afin de déterminer le pH de la solution (S), on la dilue 10 fois , à la solution diluée on ajoute
l’hélianthine on observe une coloration rouge.
a) Etablir l’expression du pH de la solution d’un acide faible en fonction de pKa, et de concentration C de
la solution.
b) Calculer la variation du pH d’une solution d’acide faible lorsqu’elle est diluée 10 fois . En déduire le pH
de la solution (S). Calculer la concentration C de la solution (S).
Exercice 2 :
Au cours d’une séance de travaux pratiques et dans le but d’identifier un acide AH, on réalise le
dosage pH-métrique d’un volume Va = 20mL de solution aqueuse de cet AH par une solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium (base forte) de concentration molaire Cb. La courbe pH=f(Vb) traduisant la variation
de pH du mélange en fonction de Vb, volume de solution basique ajoutée est donnée à la feuille annexe
figure 1. Toutes les solutions sont prises à 25°C, temperature à laquelle le produit ionique de l’eau pure est
Ke=10-14.
1. Annoter le schéma du dispositif utilisé pour ce dosage sur la figure 2 de la feuille annexe.
2. a- Déterminer les coordonnées du point d’équivalence.
b- En déduire que l’acide AH est faible.
3. Déterminer le pH du mélange à la demi-équivalence et identifier l’acide AH.
On donne le tableau de pKa suivant :
Figure 2
Figure 1 pH
Vb(mL)
A- Exercices bac :
Exercice 1 : 1) Le tableau suivant regroupe quelques valeurs de pKa des couples acide –base :
Couple acide- base NH4+/NH3 CH3NH3+/CH3NH2 C5H5NH+/C 5H 5N
pKa 9,25 10,72 5,18
Classer les trois acides par force croissante.
2) Une quantité de chlorure de pyridinium C5H5NHCl, que nous noterons BHCl, est dissoute à 25°C dans
l’eau distillée afin d’obtenir une solution aqueuse diluée (S) de concentration C, dans laquelle une très
faible quantité de la forme acide BH+ s’est transformée en B selon l’équation de la réaction : BH+ + H2O
B + H3O+
Et où l’on néglige les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau devant les ions provenant de BH+.
Montrer, en précisant les approximations utilisées, que le pH de cette solution s’écrit :
PH= ½ (pKa – logC) (1).
1) Deux flacons (A1) et (A2) contiennent l’un la solution S et l’autre une solution S’ d’acide fort HCl de
concentration C’. Ayant oublié de coller une étiquette sur chaque flacon, on se propose de reconnaître
expérimentalement le contenu des deux flacons.
Le pH-mètre étant en panne, on utilise les indicateurs colorés.
Matériels nécessaire pour la réalisation des différentes expériences :
- Les indicateurs colorés : (IC1), (IC2) et (IC3).
Indicateurs colorés Teinte acide Teinte basique
Jaune d’alizarine (IC1) Rouge : pour un pH 1.9 Jaune : pour un pH 3.3
Rouge d’alizarine (IC2) Jaune : pour un pH 3.7 Violet : pour un pH 5.2
Vert de bromocrésol (IC3) Jaune : pour un pH 3.8 Bleu : pour un pH 5.4
- verrerie : trois tubes à essai numérotés de 1 à 3.
- Matériel pouvant être utile à la dilution : fiole jaugée de 10 mL ; fiole jaugée de 50mL ; pipette à
deux traits de jauge de 10mL ; pipette à deux traits de jauge de 1mL ; de l’eau distillée.
Expérience n°1 : des prélèvements de 2mL environ effectués dans (A2 ) sont introduits dans les tubes à
essai n°1 et 2 auxquels on ajoute respectivement les indicateurs colorés (IC1) et (IC2). La coloration est
jaune dans les deux tubes à essai.
Déduire un encadrement pour le pH de cette solution. Ces résultats expérimentaux ne permettent pas
d’identifier le contenu des deux flacons.
Expérience n°2 :
Un prélèvement du flacon (A2) soumis à une dilution au dixième est introduit dans un flacon (A3). Un
prélèvement de 2mL environ effectué dans (A3) est introduit dans le tube à essai n°3. On y ajoute
l’indicateur coloré (IC3) . la coloration est encore jaune.
a) décrire la démarche expérimentale à suivre, en précisant le matériel choisi parmi << matériel pouvant
être utile à la dilution >>, pour effectuer une dilution au dixième.
b) Déduire la nature du contenu du flacon (A2) et préciser la valeur de son pH. Calculer la concentration
de cette solution.
A- Rappel :
O Formule brute :
R-C Masse molaire :
N-R1
……………….
R2 M = ……………..
Formule générale :
Amide monosubstitué :
Remarque : Pour avoir le nom d’un amide substitué il suffit d’écrire le nom de l’amide non substitué
correspondant puis ajouter la substitution à gauche.
Préparation d’un amide non substitué (par déshydratation d’un carboxylate d’ammonium).
R COONH 4 ....................... H 2O
Carboxylate d ' ammonium Amide non substitué Eau
Amide N-substitué : R CONHR' H3O Cl .................... ........................
Amide N substitué Acide chlorhydrique Acide carboxylique Chlorure d ' alkylammonium
B- Applications directes :
On donne les masse molaires atomiques en g/mol : C=12 ; O=16 ; N =14 ; Cl=35,5 et H=1
Exercice 1 :
Donner le nom de chacun des amides suivants :
a) b)
c)
CH3 C NH2 O O
O C C
CH3 CH2 NH CH3 CH N-CH3
O CH3
CH3 CH3 CH3
d) CH3 C C NH2
CH3
Exercice 2 :
Ecrire la formule semi-développée des amides suivants :
a) 2,2- diméthylbutananamide b) N-éthyle,N-méthylpentanamide.
c) N-éthyle,3-méthylbutanamide d) N,N- diéthyle, 2-méthylpropanamide
Exercice 3 :
Donner le nom, la formule semi-développée de chaque isomère des amides de masse molaire
M=59g.mol-1.
Exercice 4 :
Compléter les équations chimiques suivantes :
a) CH3 COONH 4 ....................... H 2O .
....................................... .............................. ..........
b) H CONH 2 Na OH ..................... ....... .
Soude .................................. ....................
............................
c) H CONH 2 H3O Cl ................... .................. .
............................... Acide chlorhydrique ............................ ...............................
d) CH3 CONHC2 H 5 H3O Cl .................... ........................ .
........................................ Acide chlorhydrique .............................. .......................................
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
L’analyse d’un échantillon de 4,35 g d’un amide A aliphatique a révélée qu’il renferme 0,83 g d’azote.
1- Déterminer le pourcentage massique de l’azote.
2- Calculer la masse molaire de l’amide A. Déduire sa formule brute.
3- Déterminer la formule semi développée, le nom de tous les amides aliphatiques isomères de A.
4- L’amide A est non substitué, écrire l’équation de la réaction de déshydratation qui permet de le
préparer.
Exercice 2 :
Le pourcentage en masse de carbone dans un amide A est égal à 49,32 % .
1- Donner la formule brute d’un amide aliphatique.
2- Déterminer la formule brute de l’amide A ainsi que la formule semi-développée et le nom de
chaque isomère correspondant à cette formule brute.
3- L’hydrolyse en milieu basique de l’amide A est réalisée en présence d’une solution d’hydroxyde
de potassium ( K+ + OH-). On obtient un dégagement d’un gaz d’odeur piquante et qui colore en
bleu un papier pH humidifié.
a- Identifier le gaz obtenu.
b- Donner le nom et la formule semi-développée de l’amide A.
c- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit.
4- L’hydrolyse en milieu acide de l’amide A est réalisée en présence d’une solution d’acide
sulfurique. Le gaz dégagé fait virer au rouge un papier humidifié.
Ecrire l’équation de la réaction et identifier les produits formés.
D- Exercices de bac :
A- Rappel :
Définition d’une pile : ………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Le rôle du pont salin :…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
Présentation d’une pile :
On peut présenter une pile soit par :
Son schéma :
Son symbole :
....... ........(C1 ) ........(C2 ) .......
Son équation associée :
b.M 2 ......
.............. ...............
b.M ...... .............. ........
1
la masse de M 2 ...... M 22 .........
la masse de M ....... 2
1
M1 ..........
Déplacement des ions K+ et Cl- dans le pont salin :
Traitons un cas : lorsque E>0 ; on a
n
log E
0 0,06
n
log
M 22
avec E 0 fem s tan dard de la pile.
n : nombre d ' électrons transférés
Exercice 2 :
On considère la pile symbolisée par : Co /Co 2+ (0,1molL-1) // Ni2+(0,01molL-1) / Ni
1- Écrire l’équation chimique associée à cette pile.
2- La mesure de la force électromotrice (f.é.m) donne E= - 0,01 V
a- Faire un schéma de la pile sur lequel on précisera le sens du courant électrique et celui du mouvement
des électrons dans le circuit extérieur.
b- Déterminer la valeur de la fem standard de la pile. Déduire la constante d’équilibre K relative à l’équation
de la réaction chimique associée à cette pile. Comparer les couples redox Co2+ /Co et Ni2+ /Ni
c- Écrire l’équation de la réaction chimique spontanée lorsque la pile débite dans un circuit extérieur.
d- Calculer les concentrations atteintes par Co2+ et Ni2+ lorsque la pile cesse de débiter du courant
électrique. On supposera que les volumes des solutions de droite et de gauche restent constants et égaux
au cours de la réaction.
Exercice 3 :
1°/ a- Définir le potentiel standard (ou normal) d’électrode d’un couple redox.
b- Schématiser avec toutes les précisions nécessaires la pile qui permet de mesurer le potentiel
standard du couple M2+/M.
2°/ On considère le tableau suivant :
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Lors d’une séance de travaux pratiques, on dispose du matériel suivant :
- Une solution aqueuse (S1) de chlorure d’étain SnCl2 de concentration molaire 10-1 mol.L-1 ;
- Une solution aqueuse (S2) de sulfate de plomb PbSO4 de
concentration molaire C2 ;
- Des béchers, un pont électrolytique (pont salin : contenant
une solution de chlorure de potassium KCl), de l’eau distillée ;
- Un ampèremètre, un voltmètre, un résistor et des fils de
connexion( l’ampèremètre en série avec le résistor sont
branchés aux bornes de la pile, le voltmètre est branché aux
bornes de l’ensemble).
On considère les piles (Px) de symbole : SnSn2+(10-1)
Pb2+(C2=X) Pb. On réalise la mesure de la fem de la pile Px en
maintenant constante la concentration molaire des ions Sn2+
([Sn2+]=10-1 mol.L-1) et en faisant varier à chaque mesure la
concentration des ions plomb Pb2+ ([Pb2+]=x mol.L-1). Les
résultats de mesure ont permis de tracer la courbe représentant
l’évolution de la fem E en fonction de logX.
1-
a- Ecrire l’équation chimique associée à la pile Px.
b- Représenter le schéma de la pile.
c- Quel est le rôle du pont salin ?
2-
a- Déterminer graphiquement l’expression de la fem E
en fonction de (logX).
b- Justifier théoriquement l’allure de la courbe.
c- Déterminer à partir du graphe la constante d’équilibre
de la pile. Déduire sa fem standard E°.
3- La fem initiale de la pile Px est égale à Ei= -0,02 V.
a- Déterminer par calcul la concentration molaire des ions Pb2+. Retrouver cette valeur
graphiquement.
b- Ecrire l’équation de la réaction spontanée qui a lieu lorsque la pile débite dans un circuit
extérieur.
c- Après une durée suffisamment longue la pile ne débite plus du courant. Calculer les
concentrations molaires des ions Sn2+ et Pb2+ dans ces conditions.
4- On considère la pile PtH2H+(1 mol.L-1) Pb2+(1 mol.L-1) Pb de fem E=-0,13 V.
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56
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13
Exercice 2 :
1) On réalise la pile P1 : Pt H2 (1atm) H+ (1mol L-1 )Pb2+ (1mol L-1) Pb.
La f.é.m standard de cette pile est égale à -0,13V.
a) Faire un schéma avec toutes les précisions nécessaires de la pile P1 .
b) préciser le sens du courant dans le circuit extérieur et écrire l’équation de la réaction spontanée.
c) Le pont salin est une solution saturée de K+ + NO3- . Quel est son rôle.
d) Que peut on déterminer à l’aide de cette pile ?
2) On réalise la pile P2 en associant les deux couples Ox/red suivants : Pb2+/Pb à droite et Co2+/Co à
gauche. On donne E° (Co2+/Co)= -0,28V.
a) Donner le symbole de la pile P2 et écrire l’équation de la réaction associée à cette pile.
b) Déterminer la f.é.m standard de la pile P2 et la constante d’équilibre de la réaction associée à cette pile.
c) Les concentrations initiales de Pb2+ et Co2+ sont C1=5.10-2 mol L-1 et C2. Calculer C2 si la f.é.m est égale à
E= 0,111V.
d) Déterminer les concentrations de Pb2+ et Co2+ lorsque la pile cesse de débiter un courant.
On suppose que la solution, dans les compartiments de gauche et de droite, ont le même volume. v=100mL.
Calculer la variation de la masse de l’électrode de Pb. Sachant que la masse molaire de Pb = 207 g.mol-1 .
Exercice 3 :
On réalise la pile électrochimique suivante : Co/ Co2+ (C1) // Ni2+(C2) / Ni .
1°) Faire le schéma de la pile, écrire l’équation de la réaction associée et donner l’expression de la
f.é.m initiale Ei en fonction de la f.é.m standard E° et du rapport C1/C2
Exercice 4 :
On dispose du matériel suivant :
- Un petit bécher contenant un volume V1=20 mL de solution de nitrate d’or ( Au3+ +3 NO3-) de
concentration molaire C1=10-3 mol.L-1. (Au : symbole de l’or ).
- Un petit bécher contenant un volume V2=20 mL de solution de nitrate d’aluminium ( Al3+ +3 NO3-) de
concentration molaire C2=1 mol.L-1.
- Un fil d’or de masse m1=2 g et un fil d’aluminium, bien décapés et reliés à un interrupteur K2, un
ampèremètre et un conducteur ohmique R.
5) La pile est dans son état initial ( à t=0s) avec C1 = 1mol.L-1 et C2 = 10-2 mol.L-1 . On fixe C2 et on fait varier
C1 jusqu'à inverser les pôles de la pile. Quelles sont les valeurs de [CO2+] qui permettent cette inversion ?
Exercice 6 :
1°/
a- Définir le potentiel standard d’électrode d’un couple redox.
b- Schématiser avec toutes les précisions nécessaires la pile qui permet de mesurer le potentiel
standard d’un couple rédox M2+/M.
2°/ On considère le tableau suivant :
Donner le potentiel standard des couples Co2+/Co et Ni2+/Ni. Comparer leur pouvoir oxydant.
3°/ On considère la pile symbolisée par : Ni | Ni2+ (0,01mol.L-1) || Co2+ (0,1mol.L-1)| Co.
a- Déterminer la fem E de cette pile.
b- En déduire l’équation de la réaction possible spontanément.
c- Déterminer la concentration des ions Ni2+ et celle des ions Co2+ lorsque la fem de la pile est E’=5.10-
3
V. Le volume V=50 mL de la solution du sel de nickel est le même que celui du sel de cobalt, ces
volumes restent constants au cours de toutes les expériences.
4°/ On veut inverser la polarité de la pile précédente de fem E’=0,005 V en ajoutant de l’eau distillée dans
l’un des compartiments de la pile.
a- Montrer que la fem d’une pile du type Daniell, dont le nombre d’électrons transférés entre les deux
K
est égal à 2, s’écrit sous la forme : E 0,03log .
b- Dans quel compartiment faut-il ajouter l’eau distillée ?
c- Calculer le volume minimal d’eau distillée qu’il faut ajouter pour inverser la polarité de la pile.
5°/ On dispose de 2 demi-piles constituées respectivement des couples rédox Ni2+ / Ni et Co2+ / Co
.Les solutions utilisées ont une concentration initiale C = 1 mol.L-1 . A l’aide d’un pont électrolytique
renfermant une solution saturée de chlorure de potassium (K+ + Cl-) , on relie la demi-pile formée par
Ni2+ / Ni à celle formée par Co2+ / Co . La mesure de la force électromotrice de la pile réalisée donne
E1 = - 0,02 et on constate que le courant circule dans un circuit extérieur de l’électrode de nickel
vers l’électrode de cobalt.
a) Préciser la borne droite et la borne gauche de la pile.
b) Quel est le rôle du pont électrolytique ?
c) Écrire l’équation de la réaction spontanée lorsque la pile débite du courant dans un circuit extérieur.
Préciser le sens de mouvement des porteurs de charge dans le pont salin.
D- Exercice bac :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
1) 2)
3)
61
Rappel mathématique Physique série 0
Exercice 3 :
(2) (3)
(1)
x(t) 0,02sin(10t ) y(t) 0,04cos(20t ) v(t) 0,8 cos( t )
2 2 6
(5) (6)
(4)
1 q2 1 2 1 2 1 2
E Li avec q(t) et i(t) E Kx mv avec x(t) et v(t)
2C 2 2 2
Ec 0,05(1 cos(10t ))
2 sont des fonctions et C et L des sont des fonctions et K et m des
constantes constantes
Exercice 4:
Exercice 5 :
Exercice 6:
Calculer la limite de chacune des fonctions suivantes :
x
a- lim 5 1 – e x/2 lim 10 1 – e2x
b- c- lim 5.e 2
x x 0 x 0
Exercice 7 :
Mettre une croix devant les équations différentielles :
du/dt +4 u= 10
i2(t) + 5i(t) =0
d²q/dt² + q(t) = 0
62
Rappel mathématique Physique série 0
63
Le condensateur Série physique : 1
A- Rappel :
Tension aux bornes d’un condensateur :
S est en ........
e est en ........
.......
C avec
..... C est en ........
est en .........
Remarque : la permittivité électrique relative r avec 0 8,85.1012 u.s.i .
0
La tension de claquage :
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….
B- Applications directes :
Exercice 1
On dispose au laboratoire :
d'un condensateur C plan initialement déchargé de capacité C C
inconnue, de surface commune en regard S= 1 m2 et d’épaisseur
e = 0,1 mm.
d'un interrupteur K
d'un générateur de courant qui débite un courant d'intensité
constante I = 80 µA.
d’un ampèremètre.
1- Les caractéristiques d'un condensateur plan sont les suivantes : C= 0,12 µF, épaisseur du
diélectrique e = 0,2 mm ; permittivité relative de l'isolant : r= 5 ; tension de service : U = 100 V ,
tension de claquage Ucmax =160 V 0= 8,84 10-12 F/m. Calculer :
a- La surface des armatures.
b- La charge du condensateur soumis à la tension de service.
c- L'énergie emmagasinée dans ces conditions.
2- Sachant que le courant de charge du condensateur aune intensité constante I 0 = 25 µA,
a- y’a-t-il risque de détérioration du condensateur si la durée de charge est t=5 min. Expliquer.
b- Si on double l’épaisseur du diélectrique, quelle est la durée maximale de charge du
condensateur ?
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Un condensateur plan est formé par deux feuilles en aluminium, de surface en regard S = 1 m 2,
2
séparées par un isolant de permittivité absolue ε = et d’épaisseur e= 0,1 mm.
π.109
1°) Calculer la capacité C du condensateur.
2°) On charge le condensateur, à l’aide d’un générateur de courant continu d’intensité I = 1,8 μA. On
ferme le circuit à l’aide d’un interrupteur à l’instant pris comme origine du temps t=0s.
a) Représenter le schéma d’un montage qui permet de suivre l’évolution de la tension u AB aux
bornes du condensateur.
b) Déterminer la valeur de la charge q accumulée sur l’armature positive du condensateur à t=20s.
b) Déterminer la tension uAB aux bornes du condensateur à t=20s.
3°) Un condensateur chargé est assimilé à un petit réservoir d’énergie.
a) De quel type d’énergie s’agit-il ?
b) L’énergie emmagasinée par le condensateur au bout d’une durée t est notée E C. Exprimer EC
en fonction de t.
4°) La tension maximale indiquée sur le boitier du condensateur (tension de claquage )est
UcMax=50V.
a) Quelle est la valeur de l’énergie maximale que peut accumuler ce condensateur.
b) Quelle est la durée maximale de la charge.
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Afin de déterminer la permittivité absolue d’un condensateur plan, on étudie la
variation de sa capacité C en fonction de l’épaisseur e du diélectrique. La surface commune
en regard S des deux armatures est constante et égale à 1m2. Pour cela, on réalise le circuit
schématisé ci-contre :
Le générateur de courant débite un courant constant I=1 µA, on fait varier l’épaisseur e du
diélectrique du condensateur et on mesure sa tension au bout d’une durée t = 10 s.
1- Calculer la valeur de la charge q du condensateur commune aux différentes mesures
effectuées.
2-
a- Compléter le tableau de mesure suivant
A- Rappel :
Équation différentielle :
Expression et graphe de uC ; uR et i :
t t
uR E t
uc E(1 e ) uR =E uC=Ee
i= e
R R
uR(V) i(A)
uc
E
E E=URmax Imax
R
t(s) t(s)
E
0 0 0
X
t(s) 0 + t(s) 0 + t(s) 0 +
E
R
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C
68
I
C
Dipôle RC (1) Série physique 2
E
uc(V) 0 E uR(V) E 0 i(A) R
0
La constante de temps :
58 Définition : …………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
Détermination de la constante de temps :
o 1ère méthode (utilisation de la tangente à l’origine) : on peut montrer que est
l’abscisse du point d’intersection de la tangente à la courbe de uc (t)[de même pour
uR(t), i(t) et q(t)] à la date t=0 avec l’asymptote (lorsque t+).
uR(V)
Tangente E=uRmax
uc(V
)
Tangente
E=Uc
max Asymptote
Point Asymptote
t(s)
d’intersection 0
Point
t(s)
d’intersection
0
t(s)
0
69
Dipôle RC (1) Série physique 2
A- Applications directes :
Exercice 1 :
A l’aide d’un générateur de tension constante E, on veut uC(t)
figure-1-
Exercice 2 :
On veut charger un condensateur de capacité C à travers une résistance R=10
kà l’aide d’un générateur de tension de fem E.
1- Faire le schéma du circuit électrique.
2- Représenter sur le schéma du montage
- Le sens de circulation du courant i,
- les charges accumulées sur les armatures du condensateur
- Les flèches tensions aux bornes de chaque dipôle
3- Donner l’expression de la tension en fonction des caractéristiques de chaque dipôle.
4- Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
5- La fonction uc(t) solution de cette équation différentielle s’écrit de la forme uc(t)=Ae-t + B.
Déterminer les expressions de A, et B en fonction des caractéristiques des dipôles.
B- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Partie A
on dispose au laboratoire
* d'un condensateur plan de capacité C inconnue
* de trois conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2 inconnues
et R=500 Ω.
* d'un commutateur K
*d'un générateur de courant qui débite un courant d'intensité
constante I = 2 mA.
* d'un générateur de tension de f.e.m E=10 V.
* deux groupes d'élèves réalisent le circuit schématisé ci-contre à
l'instant t = 0, le commutateur K est basculé sur la position 1. A R
l'instant t1 = 10 ms et à l'aide d'une interface et d'un ordinateur, le
commutateur k est automatiquement basculé sur la position 2. les
données acquises lors de l'expérience sont traitées par l'ordinateur Fig 1
et permettent au groupe 1 d'avoir le graphe (A) et au groupe 2
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70
Dipôle RC (1) Série physique 2
uc(t1) 10
uc(t0)
t0
71
Dipôle RC (1) Série physique 2
Exercice 2 :
I-/ Le condensateur de capacité C utilisé dans le montage K
schématisé ci-contre est alimenté par un générateur de tension
supposé idéal délivrant entre ses bornes une tension E=6V. Un 2 Fig 1
conducteur ohmique a une résistance R=300 Ω alors que l’autre
sa résistance R’ est inconnue. Le condensateur étant R’
initialement déchargé, le commutateur K est placé sur la A
R
position 1 à un instant pris comme origine de temps et à l’aide
B
d’un ordinateur muni d’une interface on a pu suivre l’évolution de A
l’intensité de courant électrique dans le circuit voir figure 2. E C
B
1°) En désignant par q la charge positive portée par l’armature
A du condensateur à une date t. Indiquer sur le schéma le sens
arbitraire positif du courant i(t).
2°) En appliquant la loi des mailles, établir l’équation
différentielle régissant les variations de l’intensité du courant
i(t).
3°) Cette équation différentielle admet pour solution: i(t)=A.e-t
où A et sont deux constantes positives qu’on déterminera
leurs expressions.
4°) Déterminer l’expression de la tension aux bornes du
condensateur uAB(t).
5°) En utilisant le graphe de i(t), déterminer :
a- la valeur de la résistance R’.
b- la valeur de la constante de temps . Déduire la valeur
de la capacité C.
II-/ Lorsque l’intensité de courant s’annule dans le circuit, on
bascule le commutateur K sur la position 2 à une date
considérée comme origine de temps alors qu’on a
programmé l’ordinateur pour tracer la courbe d’évolution
de l’énergie dissipée dans le résistor R en fonction de
uAB2. La courbe obtenue est donnée par la figure 3.
1°) En appliquant la loi des mailles, établir l’équation
61
différentielle régissant les variations de la tension uAB(t).
2°) La solution de l’équation différentielle précédente est
uAB(t)=E.e-t/.
3°) Trouver l’expression de l’intensité du courant et
déduire le sens du courant réel.
4°) Montrer que l’énergie dissipée par effet joule dans le
résistor R s’écrit sous la forme :
1 1
Edissipée=- C.uAB2 + C.E2
2 2
5°) En utilisant le graphe de la figure 3 :
a- Retrouver la valeur de la capacité du
condensateur.
b- Déterminer l’instant t pour lequel l’énergie dissipée est égale à l’énergie emmagasinée dans
le condensateur.
72
Dipôle RC (1) Série physique 2
D- Exercice bac :
73
Dipôle RC (1) Série physique 2
74
63
Dipôle RC Physique : série 3
K Voie YA
A- Rappel :
Charge d’un condensateur par une tension
créneaux. i R
Voie YB
G.B.F
T A
Pour 5 < , pendant une demi-période i C uG
2 uc
la tension uc peut atteindre sa valeur finale donc on B
observe les courbes suivantes (les deux voies ont la même
sensibilité verticale) :
u(V)
Um
uc
uG
t(s)
T
5 2
T u(V)
uG
T
Pour 5 > , pendant une
2
demi-période la tension uc ne peut pas atteindre uc
sa valeur finale donc on observe les courbes
suivantes : t(s)
0 T 5
2
T
La décharge d’un condensateur
Équation différentielle
duc
uc 0
dt
t
t
-E t
uc Ee
uR = Ee
i= e
R
uc(V) uR(V) i(A)
t(s) t(s)
E=Ucmax 0 0
Exercice 1 : Fig 3
Le circuit électrique représenté par la figure ci-contre (fig 3) est
constitué par :
Un générateur de tension idéale de f.e.m E.
Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2.
Un condensateur de capacité C, initialement déchargé.
Un commutateur K.
I-
A l’instant t=0, on place le commutateur K sur la position 1.
1. Etablir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du courant électrique i(t) en
fonction du temps. Déduire l’expression de la constante de temps en fonction de R ; R1 et C.
E
2. La solution générale de cette équation est de la forme : i(t)=Ae-t ; Montrer que A et
R R1
1
.
R R1 C
3. Déduire l’expression de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction de E ; t et .
II -
Un système d’acquisition muni d’une interface et d’un ordinateur nous a permis de tracer la
courbe d’évolution de uc en fonction de i (figure 4) et celle de uR1 en fonction du temps .(figure 5).
1- Justifier l’allure de la courbe de uC =f(i).
2- En utilisant le graphe de la figure 4, déterminer la fem E du générateur et la résistance
totale Rt= R1 + R2 .
3- Déduire l’intensité du courant électrique à la fermeture du circuit.
4- En utilisant le graphe de la figure 5, déterminer la capacité C du condensateur ainsi que R 1
et R2.
Figure-4-
H-G
5- On bascule le commutateur K sur la position 2, à un instant pris comme origine des temps.
Calculer la durée de décharge du condensateur.
Exercice 2 :
Un condensateur est utilisé dans le circuit ci-contre.
Le circuit comporte un générateur idéal de tension de fem E = 12V,
trois conducteurs ohmiques de résistances R2=1KΩ , R1 et R3 sont
inconnues et un commutateur à double position K.
I- A un instant pris comme origine de temps (t=0), on bascule le
commutateur K sur la position 1.
1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension
uR2 aux bornes du résistor R2.
2- La solution de l’équation différentielle précédemment établie s’écrit
R 2E 1
sous la forme uR2(t) = Ae-αt, montrer que A et .
R1 R 2 (R 1 R 2 ).C
3- Définir la constante de temps .
4- Sur le graphe de la figure 4, on donne la courbe
d’évolution de la tension uR2 au cours du temps.
a- En exploitant le graphe ci-dessus,
déterminer la valeur de la résistance R1.
Figure-4-
Prélever la valeur de la constante de temps et retrouver
la valeur de la capacité C du condensateur.
b- Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur
t(10-2 s)
lorsque uR1+ uR2 – uc =0.
c- Déterminer, à l’instant t1=0,05s,la charge portée par
l’armature B du condensateur.
qB(10-5 C)
t(10-2 s)
II- Le condensateur est complètement chargé, on
bascule le commutateur K sur la position 2 à un instant
pris comme origine de temps(t=0). A l’aide d’un dispositif
approprié, on a représenté la courbe d’évolution de la
charge portée par l’armature B du condensateur en Figure-5-
fonction du temps.(figure 5).
1- Déterminer la valeur de l’intensité i du courant à
l’instant t1=5.10-2s. Déduire le sens du courant réel.
2- Calculer l’énergie dissipée par effet joule dans les
résistors R2 et R3 entre les instants t0=0s et t1 .
Exercice 3 : (7 pts)
Le circuit électrique représenté par la figure ci-contre (fig 2) est constitué des éléments
suivants :
Un générateur de tension idéale de f.e.m E.
Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2.
Un conducteur ohmique de résistance R variable.
Un condensateur de capacité C, initialement déchargé. Fig 2
Un commutateur K.
Partie A
A l’instant t=0, on place le commutateur K sur la position 1.
I-
1. Établir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du E
R
courant électrique i(t) en fonction du temps. Déduire l’expression de la
constante de temps en fonction de R ; R1 et C.
E 1
2. La solution générale de cette équation est de la forme : i(t)=Ae-t Montrer que A et .
R R1 R R1 C
3. Déduire l’expression de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction de E ; t et .
II- Expérience 1
On veut déterminer expérimentalement la valeur de la capacité C du condensateur et la résistance du
résistor R1. Pour cela on fait varier la résistance R et on mesure la durée t au bout de laquelle le
condensateur est complètement chargé.
Un système d’acquisition muni d’une interface et d’un ordinateur
nous a permis de tracer la courbe d’évolution de t en fonction
de R. (fig 3)
1. Justifier théoriquement l’allure de la courbe de t = f(R).
2. Déterminer graphiquement la capacité C du condensateur
66 et la résistance R1.
III- Expérience 2
Au cours de cette expérience, on fixe la valeur de R à une valeur
R0 constante et à l’aide du système d’acquisition on a tracé la
courbe d’évolution de l’intensité i du courant électrique en fonction
du temps. ( fig 4 )
1. Déterminer la valeur de la constante de temps . Préciser
la méthode utilisée.
2. Calculer la valeur de R0.
3. Prélever la valeur initiale de l’intensité du courant
électrique dans le circuit. Déduire la valeur
de la fem E du générateur.
Partie B
Lorsque l’intensité du courant s’annule dans le
circuit, on bascule le commutateur K sur la position
2, le condensateur se décharge progressivement
dans les résistors R et R2.
1. Établir l’équation différentielle régissant les
variations de l’intensité du courant
électrique i(t) en fonction du temps.
t
E
2. Vérifier que i t e 2 est une
R R2
solution de l’équation différentielle 10
précédente avec 2 R R2 C .
3. A l’aide du système d’acquisition on a pu tracer les courbes d’évolution de l’énergie électrique Ec
emmagasinée dans le condensateur en fonction du temps pour deux valeurs de la résistance R.
EC1
pour R R01
EC2
pour R R02
a- Comparer en le justifiant R01 et R02 .
b- En utilisant le graphe, calculer à t=t1, l’énergie
dissipée dans le circuit pour R= R01 et R= R02 .
Conclure.
c- Comparer les énergies dissipées dans le circuit
pour R= R01 et R= R02 à l’instant t=t2.
Ec1
Ec2
A- Rappel :
L’induction magnétique :
Toute variation de champ magnétique à proximité d’une bobine en circuit fermé produit un courant induit.
Le phénomène s’appelle ………………………………..
L’élément qui crée le champ magnétique est ………………….. et la bobine est ……………...
La Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose par ses effets à la cause qui lui a ………………………….
L’auto-induction
La f.e.m d’auto-induction
* di en A
...... * dt en s
e ..... *L en henry (H)
......
* e en V
La tension aux bornes d’une bobine
L,r
...... i
uB ...... .......
...... uB
....
EL ......... avec * i en A
* L en H
.....
pour avoir EL en J
B- Applications directes :
Exercice 1 :
A proximité d’une bobine B qui est fermée sur un microampèremètre, on place un aimant droit( voir figure ).
1- On rapproche le pôle nord de l’aimant de l’une des faces de la bobine B.
a- Représenter le champ magnétique BA créé par l’aimant dans la bobine B.
b- Enoncer la loi de Lenz. Représenter le champ
magnétique Bi induit dans la bobine B. En déduire
le sens du courant induit.
c- Préciser l’inducteur et l’induit.
2- On éloigne la bobine B de l’aimant :
a- Le sens du champ magnétique BA varie t-il ?.
b- Représenter le champ magnétique induit Bi créé
dans la bobine B.
c- Préciser le sens du courant induit dans B.
Exercice 2 :
Une bobine idéale (ou inductance pure ) d'inductance L de bornes AB est parcourue par un courant d'intensité
i(t)=5(1-e-0,5t) avec t en seconde et i en ampère.
Exercice 3 :
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On réalise le montage série comportant une bobine d'inductance L et de résistance négligeable, une
la terre.
1. Réaliser le schéma de principe du montage. Ajouter les branchements à effectuer pour visualiser la tension
aux bornes de la bobine sur la voie A et la tension aux bornes de la résistance R sur la voie B.
2. L'une de ces tensions permet d'observer l'allure de i(t). Laquelle? justifier la réponse.
u(V)
C
2
C Basede temps: 0,5ms.div 1
t(ms)
1
Sensibilité verticalesur la voie A: 0,1V.div 1
Sensibilité verticalesur la voieB: 2 V.div 1
3. L'oscillogramme ci-après donne l'allure des différentes tensions observées. Déterminer la période T de
l'intensité du courant.
4. Déterminer l'amplitude Im (valeur maximale atteinte) de l'intensité du courant.
5. On considère, sur l'oscillogramme précédent, une demi-période où la tension uL aux bornes de la bobine est
positive.
a. Déterminer la valeur de la tension uL.
b. Déterminer la valeur de la dérivée par rapport au temps de l'intensité du courant.
c. En déduire la valeur L de l'inductance de la bobine.
Exercice 2 :
une bobine idéale d’inductance L est branchée en série avec un résistor
de résistance R=5 KΩ et un générateur basse fréquence (G.B.F à masse
flottante ) qui délivre une tension triangulaire alternative. Sur l’écran d’un
oscilloscope bicourbe, on visualise la tension uL sur la voie YA et la tension
uR sur la voie YB (figure 6).
Les réglages de l’oscilloscope sont :
Sensibilité verticale de la voie YA : 0,1V.div-1
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81
L’induction magnétique Série physique n° : 4
Figure-6-
Exercice 3 :
I- On introduit dans une bobine (B) d’inductance L et de résistance
r qui est fermée sur un microampèremètre un aimant droit .
d- Représenter le champ magnétique BA créé par l’aimant au
centre de la bobine (B).
e- Enoncer la loi de Lenz.
f- Représenter, en le justifiant, le champ magnétique induit Bi dans
la bobine . En déduire le sens du courant induit.
g- Préciser l’inducteur et l’induit.
II- On se propose de déterminer l’inductance de la bobine (B):
On réalise alors un montage série comportant la bobine (B), un résistor de résistance R=1 KΩ ( r est
négligeable devant R ) et un générateur basse fréquence (G.B.F à masse flottante ) qui délivre une
tension triangulaire alternative. Sur l’écran d’un oscilloscope bicourbe, on visualise la tension uR aux
bornes du résistor sur la voie Y1 et la tension uL sur la voie Y2.
1- Faire les connexions nécessaires avec l’oscilloscope en indiquant la précaution à prendre sur la voie
Y2.
2- L’oscillogramme de la figure 2 donne l’allure des tensions observées. On notera T la période du signal
triangulaire. On considère l’intervalle de temps (0 ; T/2).
a- Déterminer la valeur de uL.
b- La bobine est le siège d’une f.e.m sur cette intervalle de temps.
S’agit il d’une f.e.m d’induction ou d’auto-induction ? Justifier la réponse.
Quelle est la cause de son existence.
Ecrire son expression en fonction de L et i(t). préciser sa valeur.
L duR
3- a- Montrer que la tension aux bornes de la bobine s’écrit sous la forme uL .
R dt
b- déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
D- Exercice bac :
A- Rappel : K
L,r uB
.... .... ......
...... ..... avec
..... ............. .........
Solution de l’équation différentielle
di
La solution de l’équation différentielle L Ri E s’écrit sous la forme i(t) A Bet avec A, B et sont
dt
des constantes positives qui dépendent des caractéristiques du circuit. On trouve :
.......
i(t) (.... .........)
............
rE
t(s) R0 r t(s)
t(s)
0 0
0
La constante de temps
Définition :
La constante de temps est une grandeur caractéristique du dipôle RL, elle nous renseigne sur la rapidité
avec laquelle s’effectue …………………………………………..
Détermination de :
84
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
uB(V)
E
Tangente
i(A) Tangente
Asymptote
Imax
Asymptote 0
Point t(s)
d’intersection
Point
d’intersection
t(s)
0
Exemple : i(mA)
t(s)
0
Remarques :
Dans le cas où la bobine est une inductance pure (on remplace dans les expressions précédentes r par 0).
....
i
.....
(.... ......) uR0 ......(.... ......) uB ..........
....... ......
85
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
2) A l’instant t2=100 ms, montrer que l’intensité du courant électrique qui s’établit dans le circuit électrique
est I0=0,12 A.
86
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1
Partie A
On se propose d’étudier l’établissement du courant dans un dipôle comportant une bobine et un conducteur
ohmique lorsque celui-ci est soumis à un échelon de tension de valeur E. Le conducteur ohmique a une
résistance R variable. La bobine sans noyau de fer doux, a une inductance L variable ; et une résistance r . Les
valeurs de E, R, L et r sont inconnues.
On dispose d’un oscilloscope numérique qui est branché comme l’indique la figure de chaque expérience.
Étude analytique :
1- Établir l’équation différentielle du circuit RL régissant les variations de la tension uR aux bornes du
résistor .
2- Montrer que la solution de l'équation différentielle précédemment établie peut être mise sous la forme
uR(t)=A.(1-e-αt). Identifier A et α. En déduire l’expression de i(t).
3- En utilisant la loi des mailles, Établir l’expression de la tension uB aux bornes de la bobine en fonction
de E, r, R, L et t.
4- Représenter l’allure des tensions uR et uB en précisant leurs
valeurs initiales et finales en fonction de E, r, R.
Partie B : (Étude expérimentale)
I- On réalise une première expérience (expérience A) pour
laquelle L = L1 ; R = R1 ; E = E1 . Le schéma du circuit est
représenté par la figure ci-contre :
87
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
Exercice 2 :
88
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
duR RE
a- En utilisant l’équation différentielle précédente, montrer que ( )t 0 .
dt L2
b- Déduire la valeur de L2.
c- En utilisant les deux graphes, montrer sans calcul que r1=r2.
Exercice 3 :
On réalise le circuit électrique représenté par la figure 3 comportant, en série, un générateur de tension idéale
de f.e.m E, une bobine d’inductance L et de résistance r, un interrupteur K et un résistor de résistance R.
A la date t=0 on ferme l’interrupteur K et à l’aide d’un oscilloscope à mémoire, on enregistre la tension uB aux
bornes de la bobine sur la voie 1 et la
tension uR sur la voie 2, on obtient les
chronogrammes de la figure 4 .
Figure-4-
1- Indiquer le branchement de
l’oscilloscope qui permet de
visualiser les tension uB(t) et uR(t)
respectivement aux bornes de la
bobine et du résistor et identifier les
courbes C1 et C2.
2- Interpréter le retard temporel de
l’établissement du courant dans le
circuit.
3- Établir l’équation différentielle régissant
les variations de la tension uR(t) dans le
circuit.
t
RE
4- Vérifier que u R (t ) (1 e ) est
R r
L
une solution de l’équation différentielle précédemment établie avec .
R r
5- Prélever du graphe de la figure 4, la fem E du générateur.
6-
a- Etablir, en régime permanent, l’expression de la tension uB et celle de uR.
b- Déterminer la valeur de la résistance R et celle de r sachant que R - r = 80 .
7-
a- Etablir l’expression de l’instant t1 en fonction de , R et r sachant qu’à cet instant uB=uR.
b- On donne t1=6,49 ms calculer . Retrouver la valeur de l’inductance L.
89
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5
D- Exercice bac :
90
Dipôle RL Série physique n° : 5
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Le circuit électrique représenté par la figure ci-dessous comporte , en série, un générateur idéal de
tension de f.e.m E, une bobine d’inductance L et de résistance r =20
Ω, un interrupteur K et un résistor de résistance R. K A
A la date t=0 on ferme l’interrupteur K et à l’aide d’un dispositif
informatisé on a pu représenter les variations des tensions uAB et uBC
au cours du temps. (voir figures 2 et 3). L,r
1-
a- Quelle est l’influence de l’inductance L de la bobine dans cette E B
expérience.
b- En exploitant les courbes de uAB et uBC, déduire, en le justifiant, la R
valeur de la f.e.m E du générateur.
i
2-
E C
a- Montrer qu’en régime permanent l’intensité de courant est Ip
Rr
b- Déduire alors la tension UBmin aux bornes de la bobine en
fonction de E, R et r.
c- Calculer la valeur de la résistance R.
3-
a- Donner l’expression de la constante de temps puis
déterminer graphiquement sa valeur.
b- Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
4-
a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de
l’intensité de courant dans le circuit i(t).
b- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la
forme i=A(1- e-t ) ou A et sont deux constantes positives dont on
déterminera leurs expressions en fonction de E, r, R et L.
c- En utilisant cette solution, calculer la valeur de l’intensité i du
courant dans le circuit à t=4ms. Retrouver cette valeur à partir de
l’un des graphes.
d- Calculer la valeur de l’énergie magnétique EL emmagasinée
par la bobine à la date t=4 ms.
5- On reprend le montage précédent en faisant varier l’une des
grandeurs E, R ou L et on ferme l’interrupteur K à une date
considérée comme origine des dates (t=0) ; en traçant le graphe de
uAB(t), on obtient la courbe (C1) ( voir figure 3 ).
a- Quelle est la grandeur qui a été modifiée ? justifier la réponse.
b- Calculer sa nouvelle valeur.
est liée à la puissance électrique qu'elle reçoit. On rappelle l'expression, de la puissance électrique
reçue par la lampe traversée par un courant d'intensité i ,
en l’assimilant à un résistor de résistance R : p = R.i2 =
u2
, avec u : la tension entre les bornes de la lampe. Pour
R
étudier l'évolution temporelle de la puissance électrique
reçue par la lampe, les élèves réalisent le circuit
représenté sur la figure ci-dessus et procèdent à une
acquisition informatique des données à l'aide d'une
interface permettant de suivre la tension
t
u(t)= umax (1 e ) avec : la constante de temps du dipôle
RL ainsi réalisé. On estime que pour réveiller un individu,
la lumière est suffisante lorsque cette puissance a atteint 98.01 % de sa valeur maximale. La courbe
représentative de u(t) est sur la figure ci-dessous.
5- Les élèves se sont rendu compte que cette durée est courte ; proposer une méthode à apporter
au circuit pour prolonger cette durée.
B- Exercice bac :
Bac 2016 Sc.Exp
Exerciec bac
A- Rappel :
Equation différentielle
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Un circuit série comportant une bobine d’inductance L et de résistance r, un résistor de résistance R
et un condensateur initialement chargé .
A la date t0=0 il ferme K, le circuit est alors le siège d’oscillations électriques libres amorties. À l’aide
d’un oscilloscope numérique branché aux bornes du condensateur, on obtient la courbe de la figure 3.
1-
a- Expliquer les termes soulignés : Oscillations
électriques libres amorties.
b- De quel régime s’agit-il ?
c- Déterminer graphiquement
- la pseudo période T.
- Le sens du courant réel entre les dates t1 et
t2. Comment se comporte le condensateur entre
ces deux instants ?
d- La résistance totale du circuit est petite, on
peut considérer que la pseudopériode est
pratiquement égale à la période
propre T0 2 LC , calculer la valeur de
l’inductance L de la bobine sachant que la
capacité du condensateur est égale à 40 µF.
2-
a- Établir l’équation différentielle régissant les variations de la tension u C(t) aux bornes du
condensateur au cours du temps.
b- Donner l’expression de l’énergie électromagnétique E du circuit.
c- Montrer que E diminue au cours du temps. Interpréter cette diminution.
d- Calculer la valeur de l’énergie dissipée par effet joule dans le circuit entre les instants t 0=0s et t1.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Soit le circuit schématisé ci-contre(figure-4-), renferment un générateur de
tension idéale de force électromotrice E = 6 V, une bobine d'inductance L et de
résistance interne r = 10 Ω, un conducteur ohmique de résistance R variable,
un condensateur de capacité C = 0,47 μF et un commutateur K.
A l'aide d'u oscilloscope, on enregistre les variations
de la tension aux bornes du condensateur.
1°) Lorsqu'on ferme le commutateur K sur la position 1, on remarque que la
tension uAM s'établit instantanément. Interpréter ce résultat.
2°) A une date t = 0, on bascule K sur la position 2
a- Quel phénomène se produit dés qu'on ferme
K sur la position 2.
b- Etablir dans ce cas l'équation différentielle
en uAM.
3°) Pour une certaine valeur de R, on obtient
l'enregistrement suivant(fig5)
a- En quel régime fonctionne le circuit?
b- Déterminer la pseudo période T des
oscillations du circuit.
c- Sachant que dans les conditions du circuit la
pseudo période T peut-être exprimer par la
relation:
T = 2π LC . Déduire la valeur de l'inductance L
de la bobine.
4°) a- Calculer la valeur de l'énergie totale E1 du
circuit à la date t1 = 0.
b- Calculer la valeur de l'énergie totale E2 du
circuit après trois oscillations.
c- Comparer E1 et E2, conclure.
d- Interpréter cette variation d'énergie.
E2 R
- o (t - t )
5°) En supposant que le rapport: =e L 2 1
E1
avec Ro=R + r. Déduire la valeur de R
(On rappelle que : ln(ex ) = x).
Exercice 2 :
Un circuit électrique comporte :
- Un générateur idéal de tension de fem E.
- Trois conducteurs ohmiques de résistances R, R1 et R2 ( R2 variable).
- Deux dipôles D1 et D2 l’un est un condensateur de capacité C et l’autre une bobine d’inductance L=1 H
et de résistance r.
- Deux interrupteurs K1 et K2.
- Un ampèremètre A et un voltmètre V.
branchés comme l’indique le schéma de la figure suivante :
I- Les interrupteurs K1 et K2 sont fermés ; lorsque le courant
électrique s’établit dans le circuit (càd en régime permanent) on
remarque que l’ampèremètre A indique une intensité constante I
non nulle et le voltmètre V indique une tension nulle.
Montrer que le dipôle D1 est un condensateur et que le dipôle
D2 est une bobine.
II- On ouvre l’interrupteur K2 .
1- montrer que UD1=E.
2- On ouvre K1 et à un instant pris comme origine de temps on ferme K2. Quel est le phénomène observé ?
3- On donne le graphe d’évolution de la tension uR2(t) aux bornes du résistor R2 en fonction du temps.
1 L2 du R 2 2
t2 est E2= E(t2) = .C ( ) .
2 R 22 dt
III on répète l’expérience précédente pour trois valeurs de la résistance R2 notées R2a ; R2b et R2C , on obtient
les chronogrammes suivants I ; II et III ( figure 5 ) :
a- Nommer le régime correspondant à chaque chronogramme.
b- Comparer, en le justifiant les trois valeurs de la résistance R2.
Figure-5-
Exercice 3
On réalise le circuit de la figure 5. Le circuit comprend un générateur idéal de tension de fem E=6V, un
condensateur de capacité C=0,8 µF initialement déchargé, une bobine d’inductance L et de résistance
négligeable, un conducteur ohmique de résistance R et un commutateur K.
1- On place K en position 1. La tension aux bornes du condensateur atteint une valeur maximale. Calculer la
valeur de la charge portée par l’armature (A) du condensateur.
2- On bascule K sur la position (2) à un instant de date t=0 s. Le chronogramme de la figure 6 représente les
variations de la tension uC au cours du temps.
a- Nommer le régime obtenu.
b- Établir l’équation différentielle régissant les variations de la tension uc aux bornes du condensateur.
c- En admettant que la pseudo-période est
pratiquement égale à la période propre du
circuit, calculer l’inductance L de la bobine.
d- Donner l’expression de l’énergie
électromagnétique E de l’oscillateur RLC en
fonction de L, C, i et uc.
e- Montrer que cette énergie diminue au cours du Fig 5
temps. Interpréter cette diminution.
f- Calculer l’énergie dissipée dans le résistor entre
les instants de dates t0=0 s et t1 indiqué sur la M
figure 6. R
3- Quel est le phénomène observé au niveau du
condensateur entre les instants t1 et t2 (charge ou décharge) ? préciser le sens du courant réel entre ces
deux instants.
D- Exercice bac :
83
A- Rappel
Équation différentielle :
d’après la loi des mailles ( K1 est ouvert et K2 est fermé) : la décharge du
condensateur dans une inductance pure.
uc + uL = 0 ………………………………………………
………………………………………………..
....... .......
0
....... .....
Équation différentielle des oscillations électriques libres non amorties de pulsation propre 0 tel que
.....
02 et de période propre
......
2
T0 ..... .......
0
......
i (t ) = ……………………………. = ………………………….. = ……………………………d’où :
.....
Imax 0Qmax
i q
{
2
Remarque :
E=Eemax
E(J) Avec q=/2 =ELmax
….
E=Eemax ….. …
=ELmax
…..
….
….. i(A)
0
t(s) E(J)
0
…..
….
…..
i2(A)
0
B- Applications directes :
84
Exercice 1 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
-
Un condensateur, de capacité C=1 µF. q
-
Une bobine d’inductance L= 1 H et de résistance négligeable.
A i B
-
Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) telle que l’armature B porte la charge K
Q0=-10-6 C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K
Fig1
Exercice 2 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
-
Un condensateur, de capacité C. q
-Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
A i B
-
Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) telle que l’armature B porte la charge K
Q0=-10-4 C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K
Fig1
EL(10-6 J) Fig 2
5
4
3
2
1
2.10-3 s t(s) K1 A K2
2
uC i
U
C- Applications directes :
(c) L
(G) (B)
Exercice 1 :
Un condensateur de capacité C est chargé à l’aide d’un générateur Fig 1
de tension délivrant à ces bornes une tension constante U ( K2 ouvert et B
K1 fermé voir schéma ci-contre). Les armatures A et B de ce
condensateur chargé sont reliées à une bobine d’inductance L de résistance négligeable. A un instant t=0s,
pris comme origine des temps on ouvre l’interrupteur K1 et on ferme K2. L’intensité i(t) du courant est comptée
positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur
le schéma. On appelle q(t) la charge de l’armature reliée au q(C) ; i(A)
point A et on précise qu’à l’instant t=0s cette armature est
1
chargée positivement.
1-
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
b) Montrer que q(t) = Qmax sin(0t + q) est une solution de
cette équation différentielle pour une valeur particulière de 0
t(s)
dont on déterminera l’expression. 0
2- On donne dans la figure 2, les courbes de variation de la
charge q(t) du condensateur et de l’intensité de courant i(t) qui
traverse le circuit. 2
a- Identifier les courbes 1 et 2.
Fig 2
b- Déterminer l’expression de q(t) et celle de i(t).
On donne l’échelle :
* pour la charge q(t) : 2.10-5 C 1 carreau.
* pour l’intensité de courant i(t) : 1,5 mA 1 carreau. EC(10-5 J)
12
4. a) Donner l’expression de l’énergie totale Etot du circuit en 11,52
11
fonction de q, i, L et C.
b) Montrer que ETot = Ec(t) + EL(t) est constante et qu’elle est 9
1
égale à .LIm . 2
2
c) Déterminer l’expression de EC en fonction de i2.
d) sur la figure 3 on donne la courbe représentant l’évolution de
l’énergie électrique EC en fonction de i2. Déterminer graphiquement
l’inductance L, déduire la valeur de la capacité C du condensateur. Fig 3
Exercice 3 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
- Un condensateur, de capacité C. q
A i B
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
K
- Un interrupteur K.(figure – 1-) Fig1
1-
C C
2. Montrer que i2 u2C U2Cmax .
L L
3. A l’aide d’un dispositif informatisé on a pu
tracer la courbe représentant l’évolution, au
cours du temps, de i2 en fonction de uc2
(figure 2) et la courbe qui représente l’évolution de i2 en fonction du temps (figure 3).
a. En exploitant le graphe
C
Exercice 4 : q
A i B
Un circuit électrique LC est constitué par :
- Un condensateur, de capacité C.
K
EL(10- 4 J) Figure-3-
2,5
35.10-3 s t(s)
D- Exercice bac :
C
Exercice 1: q
A i B
Un circuit électrique LC est constitué par
- Un condensateur, de capacité C. K
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. Fig1
- Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) puis à la date t=0s, on ferme
l’interrupteur K.
1-
2°/ Le graphe donnant les variations de la tension uC en fonction du temps est donné par la figure 2.
uC(V)
Sensibilité verticale : 2V.div-1
Fig 2
Exercice 3 :
On considère le circuit électrique schématisé dans la figure ci-contre, K1 K2
comportant :un générateur de tension continue (G), de f.é.m U0 et de 2
résistance interne négligeable ;un condensateur (c) de capacité C et UC
UG
d’armatures A et B ;une bobine (B) d’inductance L et de résistance E Qmax
négligeable ;deux interrupteurs K1 et K2 . (G)
(c)
(B)
1. K2 étant ouvert, on ferme K1. Après une brève durée, le condensateur
porte une charge maximale Q0 et emmagasine une énergie
électrostatique E0.
a- Donner l’expression de Q0 en fonction de U0 et C.
b- Donner l’expression de E0 en fonction de Q0 et C.
2. Le condensateur étant chargé ; à t = 0 on ouvre K1 et on ferme K2. A t quelconque, l’armature A du
condensateur porte une charge q.
a- Exprimer l’énergie électromagnétique E en fonction de L, C, q et i.
2
Q0
b- Montrer, sans faire aucun calcul que cette énergie se conserve et elle est égale à .
2C
c- Déduire l’équation différentielle des oscillations électriques.
51 d- Déterminer l’expression de la période propre T0 en fonction de L et C.
e- Donner l’expression de la charge q en fonction du temps.
E0
3. Montrer que l’expression de cette énergie EL en fonction du temps s’écrit : EL 1cos 4 t
2 0
T
4. Une étude expérimentale a permis de tracer les courbes (1) et (2) (ci-dessous) traduisant respectivement
les variations de l’énergie magnétique EL en fonction de i et en fonction du temps.
a- En exploitant la courbe (1), déduire les valeurs de L et de E0.
b- En exploitant la courbe (2), déduire la valeur de T0.
1
1
i(A) t (10-4s)
0,1 0,2 2
Courbe (1) Courbe (2)
Exercice
90 4:
Le circuit électrique, représenté par la figure 1, est formé par : C
q
A i B
- Un condensateur, de capacité C, et initialement chargé.
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
- Un interrupteur K. Fig1
K
2- A t=0, on ferme l’interrupteur K. On désigne par q la charge portée par
l’armature A du condensateur à t quelconque.
d- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la charge q
L
du condensateur.
e- Montrer que le circuit est le siège d’oscillations électriques
sinusoïdales. Donner l’expression de la période T0 de
ces oscillations en fonction de L et C. uL(V)
3- a- Exprimer l’énergie électromagnétique E de
l’oscillateur en fonction de q, L, C et l’intensité i du
courant.
Ech
b-Montrer que cette énergie est constante.
4- La courbe représentant les variations, au cours du 1V
temps, de la tension uL aux bornes de la bobine est Fig 2 0,1 ms
représentée sur la figure 2. t(ms)
a- Exploiter le graphe de la figure 2 pour donner
l’expression de uL en fonction du temps.
b- Déduire l’expression de la tension uC aux bornes du
condensateur en fonction du temps.
c- Quel est le signe de la charge électrique initiale q0A
de l’armature A ? Justifier la réponse.
d- Sachant que E=12,5.10-6 J, calculer C et L.
A- Rappel :
Équation différentielle :
D’après la loi des mailles : uB + uR + uc = u avec u=Umsin(t + u)
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..
……………………………………………
Solution de l’équation différentielle :
L’équation différentielle précédente a pour solution i(t) =Imsin(t+i).
Construction de Fresnel
1ère fonction : (R r)i ................................... ...... V1(.........;........) .
di
2ème fonction : L ....................................... V2 (.........;...........)
dt
1
3ème fonction : idt .................................. V 3(. ......;............)
C
4ème fonction : u(t) ............................. V(..... .....;.........) .
L’amplitude :
........
Im
.......................................
Le déphasage =u - i :
...
......
tg tg(u i ) .......
..........
L’impédance Z :
U U 2 U
Z m ................................
Im I 2 I
La résonance d’intensité :
duc
On a i C ,d'où i uc ...... or à la résonance d’intensité u =i
dt
donc
u ..... ...... ou uc u
.
2
A la résonance d’intensité, uc est en quadrature retard par rapport à u(t).
Attention :
A la résonance d’intensité, le circuit se comporte un dipôle LC et son énergie est constante (démonstration)
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Un oscillateur électrique est constitué des dipôles suivants associés en série :
- un résistor de résistance R.
- une bobine d’inductance L et de résistance négligeable
- un condensateur de capacité C.
- Un GBF impose aux bornes de ce circuit une tension sinusoïdale u(t)= Umsin(2Nt) de fréquence N
variable et d’amplitude Um maintenue constante.
- Un oscilloscope bicourbe convenablement branché permet de visualiser simultanément les tensions u(t)
et uC(t) tension aux bornes du condensateur.
1°/Faire un schéma du montage représentant les connexions nécessaires avec l’oscilloscope a fin de visualiser
u (t ) voie Y1
u(t) et uC(t).
uC (t ) voie Y2 C1
Exercice 2 :
Un circuit électrique comprend en série : un oscilloscope, un
générateur basse fréquence ( G.B.F) délivrant une tension
sinusoïdale u(t) = Umsin(2Nt) avec Um=constante, un interrupteur, C’
une bobine d’inductance L et de résistance r, un condensateur de
capacité C et un résistor de résistance connue R = 20. C
L’oscilloscope est branché pour visualiser la tension aux bornes du
résistor sur la voie Y1 et celle aux bornes du générateur BF sur la
voie 2. On donne pour tout l’exercice :
Sensibilité verticale pour les deux voies 1V ------- 1 div
Sensibilité horizontale 5 ms --- 1 div
Fig 1
1-/ Faire le schéma du circuit en précisant les branchements de
l’oscilloscope.
2-/ Pour une fréquence N0 du GBF les oscillogrammes obtenus sur l’écran de l’oscilloscope sont donnés par le
graphe de la figure 1.
a- Préciser, en le justifiant, le graphe correspondant à u(t).
b- Dans quel état se trouve le circuit RLC ? Justifier la réponse.
c- Déterminer la fréquence propre N0 du circuit.
d- Etablir une relation entre r et R. Calculer r.
3-/ Pour une fréquence N=N1=100 Hz on trouve que u(t) est en avance de phase de /3 par rapport à i(t).
1 2
a- Montrer que ( L ) 3( R r )2 . Calculer l’intensité efficace I du courant dans le circuit.
C
b- Déterminer la valeur de L et de C.
C- exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Site web : www.tunischool.com / Facebook : https://www.facebook.com/mhamed.cherchari Cherchari
110
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9
Exercice 2 :
Le circuit électrique de la figure-1
comporte en série :
- un résistor ( R ) de résistance M
R=170.
Figure-1
- une bobine (B) d'inductance L et de
résistance propre r .
- un condensateur (C) de capacité C =
2,5F .
Un générateur (G) impose aux
bornes D et M de l'ensemble {(R) , (B) , (C)} une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin( 2Nt) de
fréquence N réglable et de valeur efficace U constante .
Un voltmètre (V) branché aux bornes D et N de l'ensemble {(B) , (C)} mesure la valeur de la tension efficace
UDN
1- A l’aide d’un oscillographe bicourbe à deux entrées Y1 et Y2 on veut visualiser la tension u(t) sur la
voie Y2 et uR(t) sur la voie Y1. Faire les connexions nécessaires
sur la figure 1.
2- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de
l’intensité i(t) du courant.
3- On règle la fréquence de l’oscilloscope à la valeur N1 et sur
l’écran de l’oscilloscope, on observe les oscillogrammes 1 et 2
de la figure 2. Balayage horizontal : 0,2 ms.div-1 et la
sensibilité verticale pour les deux voies : 5 V.div-1.
a- Montrer que l’oscillogramme 2 correspond à u(t). 2 1
b- Quel est l’oscillogramme qui nous permet de poursuivre les
variations de i(t). Justifier la réponse.
c- Calculer l’amplitude Im de l’intensité i(t). Déduire la valeur de Fig 2
l’impédance Z.
d- Calculer le déphasage = ( u - i ). Déduire le caractère inductif, capacitif ou résistif du circuit.
4- a- Faire la construction de Fresnel dans ce cas. On prendra comme échelle 2 V → 1 cm.
b-Déduire les valeurs de L et r.
5- a- Pour une fréquence N quelconque, exprimer la puissance moyenne P absorbée par l’oscillateur
électrique en fonction de : Um, R, r, L, C, et N.
a- P peut prendre une valeur maximale P 2 pour une fréquence N2. Montrer que N2 =160 Hz.
b- Exprimer P 2 en fonction de R, r et Um puis calculer sa valeur.
6- La fréquence est toujours égale àN2.
a- Ecrire l’expression de l’intensité du courant i(t).
b- Quelle est la valeur de la tension indiquée par le voltmètre V dans ces conditions.
c- Y’a-t-il surtension ? justifier.
Exercice 3 :
a- Pour une valeur N1=50 Hz de la fréquence N, on observe sur l’écran de l’oscilloscope les
oscillogrammes de la figure ci-contre Déterminer l’amplitude Ucm de la tension uc(t) et calculer
la valeur de l’amplitude Im de l’intensité du courant dans le circuit.
La sensibilité verticale pour les deux voies est : 5V.div-1.
b- Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à u c(t), =u - uc.
c- Montrer que le circuit est capacitif.
10-
a- Faire la construction de Fresnel correspondant à l’équation différentielle précédente. On
prendra l’axe des phases horizontal dirigé vers la droite. Echelle 2V1cm
b- En déduire la valeur de l’inductance L.
c- Sachant que le déphasage de la tension aux bornes de la bobine par rapport à l’intensité du
courant est φuB-φi= 0,48, déterminer r et R.
11- On fait varier la fréquence N, pour une valeur N2 de N on constate que u(t) est en quadrature
avance de phase sur uc(t).
a- Montrer que le circuit électrique est dans un état de résonance d’intensité. Calculer N 2.
b- Etablir l’expression de l’intensité du courant en fonction du temps.
c- Montrer que l’énergie électromagnétique E de l’oscillateur RLC étudié est constante au cours du
temps. Calculer sa valeur.
d- Calculer la puissance électrique moyenne consommée par le circuit.
Y-a- t-il surtension ?
A- Exercices de synthèse :
Exercice n° : 1
Un dipôle AB comprend en série :
- Une bobine d’inductance L=0,20 H et de résistance r inconnue.
- Un résistor de résistance R=80 Ω.
- Un condensateur de capacité inconnue C.
Le dipôle AB est branché aux bornes d’un générateur BF délivrant une tension alternative sinusoïdale
u(t)=Umsin(t ) de fréquence N réglable. Un voltmètre est
branché aux bornes du GBF indique une tension constante U.
di( t )
L'équation reliant i(t), sa dérivée première et sa primitive Voie 1
dt
idt est :
1
idt
di( t )
(R+ r)i(t) +L + = u(t)
dt C
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions
u(t) et uR(t) aux bornes du résistor.
La sensibilité horizontale est égale à 5 ms.div-1 . Fig 1
-1
La sensibilité verticale de la voie 1 est 5 V.div .
La sensibilité verticale de la voie 2 est 1 V.div-1. Voie 2
1- Pour une valeur N1 de la fréquence, on obtient
l’oscillogramme de la figure 1
a- En tenant compte des sensibilités verticales, identifier les tensions visualisées respectivement sur la voie
1 et sur la voie 2. Calculer la pulsation 1 et la tension efficace UR aux bornes du résistor.
b- Faire le schéma du circuit en précisant les connexions à l’oscilloscope.
c- Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t), =u - i. Calculer i. Le
circuit est résistif, capacitif ou inductif.
d- Calculer l’intensité efficace I du courant traversant u(v)
le circuit. Calculer l’impédance Z du dipôle AB.
2- a- Faire la construction de Fresnel.
Echelle : 1V → 1cm
b-Déduire les valeurs de r et C.
t(s)
3- En faisant varier C ou , on obtient l’oscillogramme
de la figure 2. La sensibilité verticale de la voie
2 est maintenant 2V.div-1
a- Quel est l’état du circuit ? Justifier la réponse.
b- Quel paramètre a-t on modifié ? Calculer sa Fig 2
nouvelle valeur.
c- Etablir l’expression de l’intensité en fonction du
temps.
d- Y’a-t-il surtension dans ces conditions ?
Calculer la puissance moyenne consommée par le circuit RLC.
Exercice n°2 :
Le circuit de la figure -1- à remplir par le candidat et à remettre avec la copie comporte :
- un résistor de résistance R = 24 ,
- un condensateur de capacité C ,
- une bobine d’inductance L = 0,8 H et de résistance interne r .
L’ensemble est alimenté par un générateur basse fréquence (G.B.F.) délivrant une tension
sinusoïdale u(t) =
Um.sin(2.N.t) telle que Um
est constante et égale à
10 V et la fréquence N est figure -1-
réglable.
L’intensité instantanée du
courant électrique est i(t) =
I 2 sin(2.N.t + i) .
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115
Oscillations électriques forcées Série physique 10
1°) Un oscilloscope bicourbe permet de visualiser sur la voie (Y1) la tension u(t) et sur la voie (Y2) la
tension uR(t) aux bornes du résistor .
98 Indiquer , sur la figure -1- à remplir par le candidat et à remettre avec la copie , les connexions
nécessaires
2°) Quand la fréquence N est ajustée à la valeur 202 Hz , sur l'écran de l'oscilloscope on observe les
deux courbes (1) et (2) de la figure -2-
a) Identifier les courbes (1) et (2) et en déduire si
le circuit est inductif , capacitif ou équivalent à une
résistance pure
b) Déterminer les valeurs de I et de i .
3°) L'équation différentielle reliant i(t) , sa dérivée
idt s'écrit :
di( t )
première et sa primitive
dt
C
di( t ) 1
Ri(t) + ri(t) + L + idt = u(t) .
dt
La construction de Fresnel correspondant à la
fréquence N = 202 HZ est donnée par la figure -3
-
2
où l'échelle adoptée est : 1 cm Volt . Dans
2
cette figure :
- le vecteur ON est associé à la tension u(t) .
Fig 2
- le vecteur OM est associé à la tension uR(t)
.
- le vecteur MN est associé à la tension aux bornes de l'ensemble { bobine, condensateur } .
figure -3-
2
1 cm Volt
2
A- Exercices de synthèse :
Exercice n° : 1
On considère la portion de circuit MN de la figure ci-
dessous :
Comprenant en série :
Fig-1-
Un résistor de résistance R=20 Ω.
Une bobine de résistance r et d’inductance L.
Un condensateur de capacité C.
Un ampèremètre de résistance négligeable.
Un voltmètre branché aux bornes du condensateur.
L’ensemble est alimenté par une tension sinusoïdale
u(t) U 2 sin(t ) . L’intensité du courant qui traverse le
circuit est i(t) I 2 sin(t i )
Partie I :
On fixe la fréquence de l’excitateur à une valeur N1, le
voltmètre indique une tension UC= 20,20V.
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe branché comme
l’indique la figure 1, on obtient les oscillogrammes de la
figure 2.
idt
di( t ) 1
(R+r)i(t) + L + = u(t) .
dt C
a. Faire la construction de Fresnel relative
aux tensions maximales. ( on prendra l’axe
correspondant à =i horizontal, dirigé vers
la droite). ( Echelle : 2V 1 cm)
b. Déduire la valeur de Umax, C, L, r et i.
N(Hz)
Partie II :
Dans cette partie on étudie l’évolution de
u=/2
+
V
Fig 2
B- exercice bac
105
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11
A- Rappel :
R
A1- Oscillations mécaniques libres non amorties : T
Équation différentielle P
x’ i x
Le solide n’est pas soumis à une force de frottement et le ressort est à O x
spires non jointives et de masse négligeable. Le solide, ayant une élongation
x, est en mouvement.
Système {solide}
B.F : P,T et R
R.F.D: ...... ....... ....... ........
Par projection sur l' axe(x ' x)
...... ....... ....... ........
.........
.......
.........
....... .......
....... .......
....... .......
......
Équation différentielle des oscillations électriques libres non amorties de pulsation propre 0 tel que 02 et
......
de période propre
2 .....
T0 2
...... ......
Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution : x(t) Xmax sin(0t x )
Vmax 0 Xmax
On peut avoir de même l’expression de v(t)
dx
Vmax sin(0t v ) avec : { x
dt v
2
Remarque :
x Xmax ; v ..... c.à.d lorsque le solide atteint l’une de ses positions extrémales, sa vitesse s’annule.
v Vmax ; x ..... c.à.d lorsque le solide passe par sa position d’équilibre, sa vitesse est maximale.
v Vmax si le solidepassepar saposition d' équilibre en se dirigeant dansle sens positif (x(t) )
{v V max
si le solide passe par saposition d' équilibre en se dirigeant dansle sens négatif (x(t) )
... ...
x Xmax ; v 0 E ...... 0 d’où E ......
... ...
... ...
v Vmax ; x 0 E 0 ...... d’où E ......
... ...
Graphes des énergies
E(J)
E(J) Avec x=/2
E=Epmax Ep Ep
=Ecmax Ec
Ec
E E
v2(A)
t(s) 0
0
E=Epmax
=Ecmax
Ep
Ec
E
v(m.s-1)
0
Exercice 2 :
Un ressort, de constante de raideur k , est enfilé sur une tige horizontale .
L'une des extrémités du ressort est fixée, l'autre est attachée à un solide
(S) de masse m = 0,5 kg pouvant coulisser sur la tige.
Le solide (S) est
soumis à une force de frottement de la forme : f = -h v ( h 0) .
1°) L'abscisse x du solide (S) dans le repère (0, i ) vérifie l'équation
différentielle suivante :
d2x dx
2 +8 + 200x = 0
dt 2 dt
a- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S).
b- Déterminer la constante de raideur k et le coefficient de frottement h .
2°) On écarte (S) de sa position d'équilibre et on le lâche sans vitesse initiale à l'origine des dates, l'abscisse
x varie selon la courbe ci-contre .
a) Déterminer graphiquement la pseudo-période T des oscillations .
b) Calculer l'énergie mécanique initiale El de l'oscillateur .
c) Calculer l'énergie mécanique de l'oscillateur à t = T .
d) Déterminer le travail de la force de frottement entre les instants tl = 0 et t2 = T.
3°) On refait l’expérience précédente quatre fois de suite pour 4 valeurs différentes de h telles que : h1 h2 h3
h4 .
a) On a représenté ci-dessous , dans un ordre quelconque et à la même échelle , les variations de x(t)
obtenues .
0 0 0
0
A quelle valeur hi ( i = 1,2,3,4 ) correspond chaque diagramme ? Nommer les différents types de
mouvement observés sachant que l’un de ces diagrammes , que l’on précisera, correspond au retour le plus
rapide du solide (S) vers son état d’équilibre ?
b) Comparer l’énergie dissipée par les forces de frottement entre l’instant initial t0=0s et l’instant de l’arrêt du
solide dans chacun des cas précédents.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 : Un solide (S) de masse m est attaché à l'une des
extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique , de
constante de raideur k et de masse négligeable devant celle du solide x’ x
(S) . L’autre extrémité du ressort est fixe. On écarte le solide (S) de sa
O
position d'équilibre de x0 à un instant qu'on prend comme origine Fig1
des dates , puis on l’abandonne sans vitesse . On néglige les
frottements et on étudie le mouvement du solide (S) relativement à un repère galiléen ( O , i ) d'origine O , la
position du centre d'inertie de (S) à l'équilibre et d'axe ox horizontal (fig.1)
.
1°) a) A une date t quelconque , le centre d'inertie G de (S) a une
élongation x et sa vitesse instantanée est v . Etablir l'expression de
l'énergie mécanique E du système { solide (S) , ressort } en fonction de x ,
v , k et m .
b) Montrer que cette énergie 'mécanique E est constante. Exprimer sa
valeur en fonction de k et x0 .
c) En déduire que le mouvement de (S) es rectiligne sinusoïdal .
2) A l'aide d'un dispositif approprié, on mesure la
vitesse instantanée v du solide (S) pour différentes
élongations x du centre d'inertie G de (S) .
Les résultats des mesures ont permis de tracer la
57courbe v2 = f (x2) ( fig. 2 ) .
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en
établissant l'expression de v2 .
b) En déduire les valeurs de :
- la pulsation 0 et l'amplitude x0 du mouvement de (S) ,
c) Etablir l’équation horaire du mouvement.
d) Sachant que l’énergie mécanique E du système est
égale à 0,0625 J , calculer les valeurs de la constante de raideur k du ressort et la masse m du
Exercice 2 :
Partie A : Un solide (S) de masse m est attaché à l’une des extrémités d’un (R) (S)
ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur K et de
masse négligeable devant celle du solide, l’autre extrémité du ressort étant fixe
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126 Fig Fig.5
1 cherchari
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11
(fig1). On étudie le mouvement du solide (S) relativement à un repère galiléen (o, i ) horizontal, d’origine O
coïncidant avec la position d’équilibre du centre d’inertie du solide.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre dans le sens positif d’une distance Xm=3cm puis on le lâche
sans vitesse.
1-
a- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide (S), montrer
que son mouvement est rectiligne sinusoïdal, de pulsation 0 qu’on donnera son
expression en fonction de K et m.
b- À un instant t quelconque, le centre d’inertie G de (S) a une élongation x et sa
vitesse instantanée est v. établir l’expression de l’énergie mécanique E du
système S0={(S)+ressort} en fonction de x, v, K et m.
c- Montrer que l’énergie E est constante puis donner son expression en fonction
de K et Xm.
2- La solution de l’équation différentielle est x(t)=Xmsin(0t + ), déterminer
l’expression de l’énergie potentielle S0 en fonction K, Xm, 0, t et . Donner
l’expression de sa période en fonction de K et m.
3- On donne la représentation graphique de l’énergie potentielle Ep
(figure 2)en fonction du temps, déduire :
a- La constante de raideur K du ressort et la période propre T0. Déduire
la masse m du solide.
La loi horaire de mouvement du solide S.
b- La loi horaire de mouvement du solide S.
Partie B
Dans cette partie, le solide (S) est soumis à une force de frottement
visqueux f hv ou h est une constante positive.
1- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S) régissant
les variations de son élongation x(t).
2- Montrer que l’énergie totale du système S0={(S)+ressort} n’est pas conservée.
3- À l’aide d’un dispositif approprié, on a enregistré les variations de l’élongation en fonction du temps ; on a
trouvé le graphe de la figure 3 :
Calculer l’énergie dissipée par la force de frottement entre les instants t1 et t2.
Exercice 3 :
Partie A : Un pendule élastique horizontal est constitué par un solide (S) de masse m=500 g, attaché à l’une
des extrémités d’un ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur K et de masse négligeable
devant celle du solide, l’autre extrémité du ressort étant fixe (fig1). On néglige tout (R) (S)
type de frottement et on étudie le mouvement du solide (S) relativement à un
repère galiléen (o, i ) horizontal, d’origine O coïncidant avec la position d’équilibre
du centre d’inertie du solide. O i x
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le Fig Fig.5
1
lâche sans vitesse. Lorsque le solide passe par sa position d’abscisse x0 (x0≠0)
avec une vitesse initiale v0 (v0≠0) en se dirigeant dans le sens positif, on déclenche le chronomètre (t=0 s) pour
commencer l’étude du movement.
1-
a- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide
(S), établir l’équation différentielle de son mouvement. Quelle est la
nature de ce mouvement ?
b- Montrer que x(t)=Xmsin(0t + x) est une solution de l’équation
différentielle précédente à condition que la pulsation 0 vérifie une
expression qu’on donnera en fonction de K et m.
c- Déduire l’expression de la vitesse du solide en fonction de Xm , 0 , t
et x.
d- Donner l’expression de la période propre T0 des oscillations du solide
(S).
2- Montrer que x0 et v0 vérifient la relation 02x02 + v02 =Xm2
3- Un ordinateur muni d’une interface et d’un capteur a enregistré les variations de l’énergie cinétique du solide
(S) au cours du temps t, le graphe obtenu sur l’écran de l’ordinateur est donné par la figure 2.
Partie B :
Dans cette partie, le solide (S) est soumis à une force de frottement de type visqueux f hv ou h est une
constante positive.
1- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S) régissant les variations de son élongation x(t).
2- Montrer que l’énergie totale du système S0={(S)+ressort} n’est pas conservée.
3- À l’aide d’un dispositif approprié, on a enregistré les variations des énergies Ep, Ec et E en fonction du temps ;
on a obtenu les graphes suivants :
4- Faire correspondre, en le justifiant, à chaque énergie la courbe correspondante.
D- Exercice bac :
Exercice 2 :
A- Rappel :
Équation différentielle :
*Système ={solide} R
*Référentiel galiléen T f F
*B.F : …………………………….. P x
x’
*R.F.D : …………………..
O Fig1
……………………………………
……………………………………
……………………………………
d2 x dx
L h Kx F(t)
dt 2 dt
Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution x(t) =Xmsin(t+x). Pour avoir une solution complète de x(t)
on doit avoir l’expression de Xm et celle de x.
Construction de Fresnel
Kx ............................. V1(......;......) .
dx
h ....................................... V2 (.........;............)
dt
d2 x
m 2 ..................................... V3 (............;.............)
dt
F(t) Fm sin(t F ) V(......;........)
d2 x dx
Ona m h Kx F donc V1 V2 V3 V
dt 2 dt
L’amplitude Xm
.......
Xm
......... (..... .......)...
Le déphasage =F - x
......
tg tg(F x )
........ .......
Cas particuliers :
- 1er cas :Absence de l’amortissement (h=0)
< 0 > 0
Fm m2Xm F = x F m2Xm x
KXm Fm KXm
x x
Tableau d’analogie :
....... .......
L’amplitude de l’intensité Imax : Im Vm
......... (..... .......)... ......... (..... .......)...
Déterminer m et K.
3- En précisant l’analogie utilisée donner:
a- Le schéma du montage du circuit électrique analogue à l’oscillateur mécanique précédent.
b- L’expression de la charge maximale Qm du condensateur.
c- L’expression de la pulsation r correspondant à la valeur la plus élevée de Qm.
C- Exercices de synthèse :
Exercice n° 1 :
Un pendule élastique horizontal est formé :
- d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m =400 g.
- d’un ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de
raideur K.
Le pendule repose sur un plan horizontal (figure 1) et la position du centre
d’inertie G du solide est repérée sur un axe horizontal (O , i ) , d’origine O
position d’équilibre du solide. Au cours de son mouvement, le solide (S) est
soumis à une force de frottement visqueux f hv (h=une constante
positive). On soumet le solide (S) à une force excitatrice F=Fmsin(t)i, d’amplitude Fm constante et de
pulsation réglable. À un instant de date t, on notera x l’abscisse de G relative au repère (O , i ) .
1- établir l’équation différentielle du mouvement régissant les variations de x(t).
2- la solution de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme x(t)=Xmsin(t + ) donner l’expression
de l’amplitude Xm en fonction de Fm, h, K, et m.
3- pour une valeur 1=12 rad.s-1 de la pulsation, on constate que l’amplitude des oscillations Xm est maximale.
Donner l’expression de 1 en fonction de K, m et h.
4- pour une valeur 2 de la pulsation, on donne les courbes de variation de F(t) et de f(t).
a- Montrer que F(t) + f(t) = 0.
b- Déduire que l’oscillateur se comporte comme un oscillateur libre non amorti.
c- L’oscillateur est le siège d’une résonance dont on précisera la nature. Calculer la valeur de 2.
d- Trouver la valeur de K et de h.
e- Calculer l’énergie totale du système ={solide + ressort}.
Exercice n °2
Un solide (S) de centre d’inertie G, de masse M =200g et pouvant glisser sur un plan horizontal, est relié à
l’extrémité d’un ressort horizontal (R) de masse négligeable, de raideur k et dont
l’autre extrémité est fixe.
Lorsque (S) est dans sa position d’équilibre, G occupe l’origine du repère (O, i ) d’axe Ox horizontal (figure
5).Un excitateur approprié exerce sur le solide (S) une force F i =Fm sin t i où l’amplitude Fm est constante et la
pulsation est réglable. (S) est introduit dans un liquide amortisseur où il subit une force de frottement visqueux
f hv avec h est un coefficient positif et v est la vitesse de G. En régime permanent l’équation horaire du
(S)
mouvement de G est de la forme x(t)=Xm sin ( t ) . (R) F(t)
2
1-Donner l’unité internationale du coefficient de frottement h.
2-a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’élongation x de G. O i x
b) Faire la construction de Fresnel relative à l’équation différentielle du Fig.5
mouvement de G.
c) Déduire que l’oscillateur est en résonance
qu’on précisera la nature.
d) Montrer que,
dans ces conditions, la force
de frottement f est opposée à la force
excitatrice F .
e) Prouver que, dans ces conditions, l’énergie
mécanique du système {(S),(R)}se conserve.
4- A l’aide d’un dispositif approprié on mesure
pour différentes valeurs de , l’amplitude Xm des oscillations de G et l’amplitude Vm de la vitesse de passage de
ce point par la position O. Les résultats des mesures ont permis de tracer les courbes Xm() et Vm() de la fig6
a) Identifier en le justifiant, la courbe qui correspond à Xm ().
b) Lire la valeur 1 de la pulsation propre du résonateur et déduire la valeur de k.
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134
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13
D- Exercice bac :
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1:
Un système mécanique est formé par un solide S de centre d’inertie G, de masse m=100 g fixé à
l’extrémité d’un ressort horizontal de constante de raideur k=10N.m-1. A l’équilibre le centre d’inertie du
solide coïncide avec l’origine O du repère R(O, i ). On prendra comme origine des énergies potentielles
de pesanteur le plan horizontal passant par G. On prendra 2=10.
A-
Le solide S est écarté de sa position d’équilibre de 2 cm vers les abscisses positives puis on le lance
avec une vitesse initiale v 0 dans le sens positifs.
1- Déterminer la nature du mouvement du solide S.
2- Sachant que l’amplitude du solide est de 4cm, Ecrire l’équation horaire du mouvement de S.
3- Déterminer la valeur de la vitesse v0.
4- Montrer que l’énergie mécanique du système {Solide, Terre et Ressort} se conserve et qu’elle est
égale à une valeur que l’on calculera.
B-
Le solide S est mis en mouvement sous l’effet d’une force excitatrice F F .i , telle que
F= FMaxsin(et+e) et se déplace dans un liquide visqueux qui exerce une force de frottement f h.v .
(h une constante positive et v le vecteur vitesse du solide S).
1- Faire un bilan des forces qui s’exercent sur le solide S et en déduire l’équation différentielle vérifiée
par son abscisse x dans le repère R.
2- On donne sur la figure suivante la courbe de variation de l’abscisse de S en fonction du temps.
3- Un dispositif expérimental a permis de mesurer la valeur du décalage horaire t entre les fonctions
F(t) et x(t), on trouve que t= s.
48
a. Déterminer la valeur de la phase initiale e de l’excitateur.
b. Faire sur un papier millimétré une construction de Fresnel à l’échelle et en déduire la valeur
de h et la valeur FMax.
Echelle : 1cm pour 0,05N.
c. Etablir l’expression de l’amplitude xMax de S en fonction de h,m,k,e et FMax et montrer qu’elle
est maximale pour une valeur r que l’on calculera.
4-
a. Etablir l’expression de la puissance moyenne Pmoy, en fonction de h,m,k,e et FMax. et montrer
qu’elle est maximale pour e= 10 rd.s-1.
k.XMax
b. Soit le rapport R= .En utilisant le tableau des analogies électromécaniques,
FMax
déterminer la grandeur électrique analogue à R. Calculer R pour e=0.Conclure.
Exercice 2 :
Un pendule élastique est constitué d’un solide (S) de masse m=0,2 Kg attaché à l’extrémité d’un
ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de raideur K, l’autre extrémité du ressort est
fixe. Le pendule repose sur un plan horizontal et la position du centre d’inertie G du solide est
repérée sur un axe horizontal (O,i), d’origine O position d’équilibre du solide. Au cours de son
mouvement, le solide (S) est soumis à une force de frottement visqueux f=-hv (h=1,5 Kg.s-1). Un
dispositif approprié exerce sur (S) une force excitatrice F=Fmsin(t).i, d’amplitude Fm constante et de
pulsation réglable.
1) Comment peut-on montrer expérimentalement que les oscillations du solide (S) sont forcées ?
2) Etablir l’équation différentielle du mouvement.
3) La solution de l’équation différentielle précédente est x(t) =Xmsin(t + )
a- Faire la construction de Fresnel dans le cas ou <0 (0 pulsation propre de l’oscillateur).
b- Déduire l’expression de l’amplitude Xm en fonction de K, m, h, et Fm ainsi que celle de
tg.
4) Expliquer brièvement la résonance d’élongation et donner l’expression de la pulsation r
correspondante en fonction de 0, h et m.
5) a- Donner l’expression de l’amplitude Im de l’intensité du courant i(t) traversant un circuit RLC
en régime sinusoïdal forcé en fonction de R, L, , C et Um.
b- Déduire, en précisant l’analogie utilisée, l’expression de l’amplitude Vm de la vitesse du
solide (S) en fonction de h, m, , k et Fm.
K
c- Montrer que l’impédance mécanique s’écrit sous la forme Z méc h 2 ( m )2 .
6- Pour une valeur 1=20 de la pulsation de l’excitateur, l’impédance mécanique est
rad.s-1
minimale et égale à h alors que l’amplitude Xm a pris la valeur 8 cm.
a- Montrer que le pendule élastique est à la résonance de vitesse. Calculer K et Fm.
b- Déduire la valeur de dans ces conditions.
Tracer l’allure de la courbe représentant Zméc =f() en précisant le point correspondant à (Zméc )min.
A- Rappel :
L’analogie électromécanique :
- Tableau d’analogie :
- Analogie électromécanique :
.......
L’amplitude de l’intensité Imax : Im
......... (..... .......)...
...... ......
Le déphasage : tg tg(u uC ) tg(F x )
........ ....... ........ .......
...... ......
r ....... r .......
...... ......
...... ......
Nr ....... Nr .......
...... ......
2
Im ....
P (R r). Pmec ......
2 ....
B- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Un pendule élastique horizontal est formé d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m=100 g
soudé à l’une des extrémités d’un ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de raideur K=40
N.m-1. L’autre extrémité du ressort est fixe.
Le pendule repose sur un plan horizontal (figure 1) et la position du centre d’inertie (R) (S)
G du solide est repérée sur un axe horizontal (O, i ), d’origine O position
d’équilibre du solide. Au cours de son mouvement, le solide (S) est soumis à une
O i x
Fig Fig.5
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1
140 Cherchari
124
Oscillations mécaniques forcées(4ème Sc.Exp) Série physique n° : 14
force de frottement de type visqueux f =-h v avec h=0,8 Kg.s-1. On soumet le solide (S) à une force
excitatrice F =(1,2sin18t) i . À un instant de date t, on notera x l’abscisse de G relative au repère (O, i ).
Sachant que pour un dipôle RLC série soumis à une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin(t), l’équation
différentielle reliant l’intensité du courant électrique à sa dérivée première et à sa primitive est
di 1
L ( R r )i idt u (t ) et sa solution est de la forme i(t)=Imsin(t+i).
dt C
1- Établir l’expression de l’amplitude de l’intensité Im du courant en fonction de Um, R, r, L, C et .
2- Déduire l’expression de l’amplitude Qm de la charge.
3- Donner l’expression de la fréquence Nr à la résonance de charge en fonction de R, r, L et C.
a- l’équation différentielle reliant la charge q du condensateur, sa dérivée première et sa primitive est
d 2q dq q
L ( R r ) u (t ) En précisant l’analogie utilisée, écrire :
dt 2 dt C
- L’équation différentielle reliant l’abscisse x de G à sa dérivée première et à sa dérivée seconde pour
l’oscillateur mécanique.
- L’expression de x(t) en régime permanent en précisant la valeur de son amplitude et de sa phase
initiale.
b- En déduire l’expression de la vitesse v(t) de G.
2- on modifie la pulsation de l’excitateur. Pour une valeur 1 de celle-ci, l’amplitude des oscillations devient
maximale.
a- Donner le nom du phénomène dont l’oscillateur est le siège à la pulsation 1.
b- Calculer la puissance mécanique moyenne du pendule oscillant à la pulsation 1.
c- Exprimer puis calculer l’impédance mécanique de l’oscillateur.
Exercice 2 :
Mécanique Electrique
Ressort
Chassis
Amortisseur
Piste ayant l’aspect
d’une tôle ondulée
2- Représenter le schéma du circuit analogue au document 2 lorsque la roue roule sur une piste ayant la
forme d’une tôle ondulée.
3- Donner l’expression de l’amplitude Im de l’intensité du courant qui circule dans un tel circuit. Déduire
l’amplitude Qm de la charge q(t).
4- A partir de l’expression de Qm, déduire par analogie, l’expression de l’amplitude Xm des oscillations
forcées d’un pendule élastique en régime sinusoïdal.
5- Montrer que la fréquence des impulsions reçues par une voiture qui roule sur une piste ondulée s’écrit
V
sous la forme N avec V vitesse de la voiture et d la distance séparant deux bosses consécutives
d
de la piste.
Comment faut-il conduire pour voyager sur une piste ondulée sans que le voyage soit très lent et sans qu’il soit
pénible ?
A- Rappel :
Définition d’une onde : ……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Onde transversale et onde longitudinale :
- une onde est transversale si ……………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
- une onde est longitudinale si ……………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
La longueur d’onde
La longueur d’onde est la distance parcourue par l’onde pendant une période temporelle T.
......
........
.......
Onde progressive
Une onde qui se propage dans un milieu ouvert est dite progresive.
La double périodicité
La propagation d’une onde est caractérisée par deux périodicités à la fois :
- Une périodicité temporelle T:car chaque élément du milieu propagateur reproduit le même mouvement après une durée T.
- Une périodicité spatiale : car après une distance , le milieu propagateur reprend la même forme.
Élongation d’un point de la corde ( ou loi horaire de mouvement) :
est le temps mis par l’onde pour atteindre le point M
D’après le principe de propagation :
Pour 0 t ; yM (t) 0
: {Pour t ;y (t).....................................................
M
....................................................................
128
Stroboscopie
N kN e avec k *
Im mobilité apparente
N kN e avec k Ralenti direct
*
N kN e avec k Ralenti inverse
*
On néglige toute atténuation de l’amplitude et toute réflexion de l’onde issue de S, d’autre part on suppose que
la profondeur de l’eau est suffisamment grande devant l’amplitude des vibrations.
1°/a- Décrire l’aspect de la surface libre du liquide observée en lumière stroboscopique et pour Ne=25 Hz.
b- Expliquer brièvement pourquoi cet aspect est-il particulièrement plus net au voisinage de S.
c- On éclaire la surface de l’eau en lumière stroboscopique telle que Ne=N=25 Hz, on obtient la figure ci-contre.
La mesure de la distance entre les deux points A et B appartenant chacune à une crête est d=24 mm. Déduire la
valeur de la longueur d'onde ? Calculer la célérité de l’onde.
130Tracer, en précisant l’échelle adoptée, une coupe de la surface du liquide par un plan vertical passant par S à
2°/
la date t1=18.10-2s.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Un vibreur est muni d’une pointe qui affleure la surface
libre d’une nappe d’eau d’épaisseur constante en un
point S , contenue dans une cuve à ondes, des
vibrations verticales sinusoïdales. Ce point S, joue le
rôle d’une source d’ondes, est animé d’un mouvement
rectiligne sinusoïdal de loi horaire yS=asin(2Nt +S)
qui débute à l’instant t=0 et a=2.10-3m. (t est en
secondes et yS est en mètres). La célérité des ondes à
la surface libre de l’eau est V et sa fréquence est N=50
Hz. On négligera l’amortissement et toute réflexion des
ondes.
1- On éclaire la surface de la nappe d’eau avec un stroboscope qui émet des éclairs à une fréquence Ne=25 Hz.
a- Qu’observe-t-on ?
b- Annoter le schéma du dispositif de l’expérience figure-3-.
c- Représenter ce qu’on observe sur l’écran de la cuve à ondes figure-3-, (on représente la crête en trait continu
et le creux en trait interrompu ).
d- Décrire ce qu’on observe si on règle la fréquence du stroboscope à la valeur Ne=25,1Hz.
2- On donne le schéma d’une coupe transversale de la nappe d’eau passant par la source S, à un instant
t1(figure-4-). Déterminer graphiquement :
a- La longueur d’onde et l’abscisse du front d’onde à l’instant t1. Déduire la valeur de l’instant t1.
b- Calculer la célérité de l’onde.
c- déterminer la phase initiale S de la source S.
3- Déterminer, par calcul, les positions des points qui à l’instant t1 ont une élongation nulle et qui se déplacent
dans le sens négatif.
Exercice 2 :
Un haut parleur (S), alimenté par un GBF, émet une onde sonore sinusoïdale de fréquence N=2000 Hz et de
65
longueur d’onde . On suppose que l’onde sonore se propage dans l’air avec une célérité V constante.
Deux microphones M1 et M2 , considérés ponctuels, sont placés respectivement à une distance d1 et d2 du haut
parleur. (S), M1 et M2 sont alignés et les deux microphones sont reliés aux voies (1) et (2) d’un oscilloscope
bicourbe ( voir figure 1 ; page 3 Page à compléter et à remettre avec la copie).
1-
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146
Ondes progressives Série physique n° 15
a- Décrire une expérience qui montre que l’onde sonore est une onde mécanique.
b- L’onde sonore est elle longitudinale ou transversale ? Expliquer.
c- Pourquoi l’onde sonore est elle sphérique ?
2- Pour que les deux courbes observées sur l’oscilloscope soient en phase, on constate que la distance
minimale séparant M1 et M2 est d=d2-d1 =17 cm.
a- Quelle condition doit vérifier la distance d2-d1 pour que les points M1 et M2vibrent en phase. Donner la
valeur de la longueur d’onde .
b- Calculer la célérité du son dans l’air.
1313- Les deux microphones sont maintenant séparés par une distance d’ , on observe sur l’écran de
l’oscilloscope les oscillogrammes de la figure 2 (page 3 Page à compléter et à remettre avec la copie).
a- Montrer que l’oscillogramme C’ correspond au microphone M2. les deux voies de l’oscilloscope ont la
même sensibilité verticale.
b- Comment vibre M2 par rapport à M1 ? donner d’ en fonction de .
c- La distance d’ est comprise entre 30 et 40 cm, calculer d’.
d- Calculer le temps mis par l’onde sonore pour se propager de M1 à M2.
Exercice 3 :
Une corde élastique de longueur infinie, tendue horizontalement, est attachée par son extrémité S à une lame
vibrante qui lui communique, à partir de l'instant de date t0 = 0 s, des vibrations sinusoïdales de fréquence N. On
suppose qu'il n'y a aucun amortissement.
1- Décrire brièvement ce qu'on observe:
a- en lumière ordinaire.
b- en lumière stroboscopique, pour une période Te légèrement supérieure à la période T du vibreur.
2- L'une des courbes de la figure-1- représente le diagramme de mouvement d'un point A de la corde situé au
repos à une distance xA de l'extrémité source S. L'autre représente l'aspect de la corde à un instant de date t1.
Identifier les courbes (I) et (II) en justifiant la réponse. En déduire les valeurs de la période temporelle T et la
période spatiale de l'onde.
3- Calculer la célérité de l’onde, la distance xA et l'instant de date t1.
4- Montrer que l'équation horaire des vibrations du point A de la corde s’écrit sous la forme :
3
yA(t)=2.10-3sin(t + ) et déduire celle de la source S.
4
5- Représenter l'aspect de la corde à l'instant de date t2 = 2,8.10–2 s.
6-Déterminer la distance parcourue par la source S entre les dates t0 = 0 s et t2 = 2,8.10–2 s.
D- Exercice bac :
132
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
L’extrémité A d’une corde élastique verticale est liée à une lame vibrante qui impose au point A un
mouvement sinusoïdal de fréquence N= 100Hz et d’amplitude a= 2 mm. La corde est tendue par le
poids d’une masse m=100g accrochée à l’extrémité inferieure de la corde qui plonge dans l’eau
pour éviter la réflexion des ondes. La célérité de propagation est v= 20 m.s-1.
1) Déterminer l’équation horaire du mouvement du point A sachant qu’à t=0s le point A passe par le
point d’élongation nulle et se déplace dans le sens négatif.
2) En déduire l’équation horaire du mouvement du point C tel que AC=15cm.
3) Dessiner l’aspect de la corde aux instants t1 = 2.10-2s et t2= 2,25.10-2s.
4) On examine la corde à la lumière d’un stroboscope dont la fréquence des éclairs est de 50 Hz.
Décrire l’aspect de la corde.
5) On fixe la fréquence du stroboscope à 99Hz. Quelle est l’aspect de la corde.
6) La fréquence de la lame est maintenue constante .Quelle masse m faut-il accrocher à l’extrémité
de la corde pour que deux points vibrant initialement en phase deviennent en opposition de phase.
T
N.B :L’expression de la célérité de propagation est donnée par la relation v où T est la
μ
tension de la corde et μ sa masse par unité de longueur.
a. Déterminer les positions des points qui vibrent en phase avec le point M2 à la date t1.
Représenter les positions de ces points sur le schéma de la figure-2-
. Exercice 2 :
Une corde élastique de longueur L=SD=1,68 m est tendue horizontalement entre un point source
S d’un vibreur et un dispositif qui empêche la réflexion des ondes incidentes.
A l’origine des dates (t=0), le mouvement de S commence avec une fréquence N=100 Hz, la loi
horaire de son mouvement est yS(t)=asin(t +S). Une onde progressive sinusoïdale et
transversale prend naissance le long de la corde.
1. Expliquer les mots « progressive » et « transversale ».
2. Etablir la loi horaire du mouvement d’un point M de la corde situé, au repos, à la distance
x=SM de la source.
3. La figure suivante représente l’aspect
de la corde à une date t1. y(mm)
a- A partir de cette courbe, déduire
l’expression de t1 en fonction de la 2
période temporelle T de l’onde.
Calculer t1. 0
Dx
b- Calculer la longueur d’onde .
Déduire la célérité de l’onde le
- S
long de cette corde. 2
c- A partir du graphe, déduire la
valeur de S.
4. Soit A, un point de la corde situé, au repos, à une abscisse xA=24 cm de S.
a- Etablir la loi horaire du mouvement de A.
b- Représenter, sur le même graphe, les sinusoïdes de temps(diagrammes de mouvement)
des point S et A.
c- Calculer la vitesse vA du point A aux instants t2=6.10-3s et t3=12.5.10-3s.
5. Déterminer, à la date t1, le nombre et les positions des points qui passent par leur position
d’équilibre en se déplaçant vers le haut.
Exercice 3 :
Une pointe verticale provoque en un point O de la surface libre d’une nappe d’eau d’épaisseur
constante, contenue dans une cuve à ondes, des vibrations verticales sinusoïdales. Le mouvement
de la source O débute à l’instant t=0 et sa loi horaire est yO=2.10-3sin(100t +). (t est en
secondes et yO est en mètres). La célérité des ondes à la surface libre de l’eau est V=0,5 m.s-1. On
négligera l’amortissement et toute réflexion des ondes.
1- On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’une lumière stroboscopique de fréquence Ne.
Qu’observe t on pour une fréquence Ne1=25 Hz et Ne2=24,9 Hz.
2- a- Calculer la longueur d’onde .
b- Déduire la distance d qui sépare la 3ème et la 8ème crête.
3- a- Etablir l’équation de vibration d’un point M de la surface libre de l’eau, situé à une distance
x de O.
b- Représenter l’aspect d’une coupe transversale de la surface de l’eau dans un plan vertical
passant par O à la date t1=5,5.10-2s.
Déterminer l’ensemble des points qui passent par leur position d’équilibre en se déplaçant dans le
sens négatif lorsque le point S a une élongation maximale.
Exercice 4 :
Une pointe verticale (S) est en contact permanent avec la surface de l’eau d’une cuve à
ondes.
A l’instant de date t=0, la pointe S commence à vibrer, le sens ascendant est choisi comme
sens positif des élongations. On négligera la réflexion des ondes ainsi que l’amortissement.
La loi horaire de mouvement de S est yS(t)= asin(t + S). avec a= 4 mm.
1- Donner la définition de la longueur d’onde .
2- On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’un stroboscope fournissant des éclairs brefs et
périodiques de fréquence réglable Ne. La valeur maximale de Ne pour laquelle on
observe l’immobilité apparente est égale à 50 Hz.
a- Déduire la fréquence N de la source S.
b- Qu’observe t on pour Ne=51 Hz.
3- A une date t1, on a pris une photo de la surface de l’eau puis on a représenté en vrai
grandeur ( échelle :1/1) les crêtes par des cercles en traits continus alors que les
creux sont représentés par des pointillés. La figure 2 obtenue est donnée sur la page 3
( à compléter et à remettre avec la copie).
a- Mesurer la longueur d’onde .
b- Calculer la célérité de l’onde.
c- A la date t1 la source S appartient elle à un creux ou à une crête. Justifier la réponse.
d- En s’appuyant uniquement sur la figure 2, représenter l’aspect à la date t 1 d’une coupe
transversale de la surface de l’eau par un plan vertical passant par la source S. sur
l’axe des élongations : 2 mm sont représentés par 1 cm.
e- Déduire la distance xf parcourue par l’onde à la date t1. Calculer t1.
A partir du graphe y=f(x), déterminer l’ensemble des points qui vibrent en opposition de phase avec la
source S à la date t1.
B- Exercice bac :
Exercice 1
La surface de la cuve à ondes est partagée en deux milieux de célérité V1 = 0 ,2m.s-1
et V2 = 0,4m.s-1 ; avec une limite de séparation rectiligne .On produit une onde
rectiligne de fréquence N= 20Hz.
1°/ L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a une direction de propagation
perpendiculaire à la limite de séparation des deux milieux. Qu’observe-t-on ?
Représenter en vraie grandeur ce que l’on voit , à un instant donné.
2°/L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a un angle d’incidence i1=
20°.Qu’observe-t-on ? Représenter en vraie
grandeur ce que l’on voit, à un instant donné.
3°/Que se passe-t-il si i1 ≥30° ? Qu’observe-t-on ?
Exercice 3
Une onde rectiligne de fréquence N=20Hz se
propage à la surface de l’eau avec une célérité v
égale à 2m.s-1 .Elle rencontre un obstacle plan
disposé perpendiculairement à la surface de l’eau
et incliné d’un angle de 20° par rapport aux lignes
d’onde incidente
(Voir figure -1-).
1°/Calculer la longueur d’onde de l’onde incidente.
2°/Compléter la figure en représentant les lignes d’onde réfléchie. Quel angle ces
lignes d’onde font-elles avec le plan de l’obstacle ?
Exercice 4:
On réalise une expérience de diffraction à l'aide d'un laser émettant une lumière
monochromatique de longueur d'onde λ. À quelques centimètres du laser, on place
successivement des fils verticaux de diamètres connus. On désigne par a le diamètre
d'un fil. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une
distance D = 1,60 m des fils. Pour chacun des fils, on mesure la largeur L de la tache
centrale. À partir de ces mesures et des données, il est possible de calculer l'écart
angulaire θ du faisceau diffracté (voir figure 1 ci-après).
4. Avec le même dispositif, la largeur L de la tache centrale donnée par un cheveu est de 38,4 mm.
Déduire du graphique le diamètre du cheveu ?
5. Si l'on envisageait de réaliser la même étude expérimentale en utilisant une
lumière blanche, on observerait des franges irisées. En utilisant la réponse donnée à
la question 2, justifier l'aspect «irisé» des franges observées.
Exercice 3:
Un faisceau laser de fréquence =4.68.1014Hz, traverse une fente (F) horizontale de
largeur (a) réglable, on observe le phénomène sur un écran (E) placé.
Perpendiculairement au faisceau et à une distance D=3 m de la fente.
1)a) Représenter le schéma du dispositif expérimental en déduisant la figure de
diffraction observée sur l’écran (vue de face).
b) calculer la longueur d’onde λ0 du laser dans le vide. (On donne c=3.108 ms-1)
2) on fait varier la largeur (a) de la fente et on mesure l’angle θ correspondant à la
demi-largeur angulaire de la tache centrale de la figure de diffraction. Les résultats de
mesure sont indiqués dans le tableau suivant
Partie B
Une lame (L) produit à la surface d’une nappe d’eau au repos et de profondeur
constante e1, une onde progressive sinusoïdale de fréquence N=20Hz.
La figure 4-, montre que devant les lignes d’ondes rectilignes est placée une plaque
(P) en verre d’épaisseur constante ayant la forme d’un trapèze (ABCD) de façon que
AB
141 soit parallèle à (L). On éclaire la surface de la nappe d’eau avec un stroboscope
émettant des éclairs brefs et périodiques de fréquence Ne.
1) Quel est le phénomène observé au passage de l’onde par la frontière AB ?
justifier la réponse.
2) Pour Ne=20 Hz, On observe l’immobilité apparente des lignes d’ondes (figure 4 )
le schéma est donné en vraie grandeur.
a) Mesurer les longueurs d’onde 1 et 2 respectivement dans les milieux I et II.
b)Calculer les célérités v1 et v2 des ondes respectivement dans les milieux (I) et (II).
3)a) Montrer que l’onde incidente subit une réfraction au passage par la frontière CD
et calculer l’angle de réfraction r3
b) Représenter (sur figure 4) quelques lignes d’onde réfractée.
A- Rappel :
Principe de l’expérience :
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
Spectres atomiques
spectre d’émission :
- dispositif expérimental :
spectre d’absorption :
- dispositif expérimental :
Définitions :
L’état fondamental est : ……………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Lorsque l’atome passe d’un niveau d’énergie plus haut En à un niveau plus bas Ep
(n>p), l’atome ………… de l’énergie sous forme de photons avec :
En – Ep =W(photon)
.... ..... ..... ..... ...... 1 1 .....
( ) ..... .....( )
........ ........ ....... ........ .... ....... ....... .....
Ep – En =W(photon) =h.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
B- Applications directes
Exercice 1
E0
L’énergie du niveau n de l’atome d’hydrogène est donnée par la formule : En avec E0=13,6 ev
n2
1- Quelle est l’énergie correspondante :
a- A l’état fondamental de l’atome d’hydrogène ?
b- Au premier état excité de l’atome d’hydrogène ?
2- Définir la transition.
3- Une transition électronique du niveau 4 au niveau 2, cette transition est elle une absorption ou une
émission ? Justifier. Quelle est la longueur d’onde 1 de l’onde associée à cette transition ?
4- Une transition électronique du niveau 3 au niveau 5, cette transition est elle une absorption ou une
émission ? Justifier. Quelle est la longueur d’onde 2 de l’onde associée à cette transition ?
5- L’atome d’hydrogène est dans un état excité d’ordre p avec p>2. Lors du retour de l’électron du niveau
excité p au niveau 2 il émet un photon de longueur d’onde p,2 .
a- Montrer que la longueur d’onde émise lors de cette transition s’écrit sous la forme :
1 1 1
RH ( 2 2 ) avec RH est une constante que l’on calculera.
p,2 2 p
b- Calculer la longueur d’onde maximale de la radiation émise lors des transitions électroniques :
p2
6- Quelle est la longueur de l’onde de la radiation qui est capable d’arracher l’électron de l’atome
d’hydrogène, pris dans son état fondamental, et de lui fournir une énergie cinétique initiale égale à 2,4 ev.
Exercice 2
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Les lampes à vapeur de lithium contiennent de la vapeur de lithium à très faible pression. Cette vapeur
est excitée par un faisceau d’électrons qui traverse le tube. Les atomes de lithium absorbent l’énergie des
électrons. L’énergie est restituée lors du retour à l’état fondamental sous forme de radiations lumineuses.
On représente le diagramme des niveaux d’énergie de l’atome de lithium (figure 1 ) de numéro atomique
Z=3. L’analyse du spectre d’émission d’une lampe à vapeur de lithium révèle la présence de raies de
longueur d’onde bien définie.
On donne le spectre d’émission et le spectre d’absorption de l’atome de lithium (figure 2 ).
1- Préciser le spectre d’émission de l’atome de lithium et le spectre d’absorption.
2- Représenter le schéma du montage qui permet d’obtenir le spectre d’émission.
3- A l’aide du spectre d’émission, interpréter la quantification de l’énergie de l’atome de lithium.
4- L’énergie du l’état fondamental vaut E1 = -5.39 eV. (C’est l’énergie de l’électron de la couche externe
dans son état fondamental).
a- Prélever les valeurs des longueurs d’onde 1 ; 2 et 3.
b- Montrer que la longueur d’onde du photon émis lors d’une transition du niveau n au niveau p
1241
(n>p) est avec en nm et En – Ep en ev.
En E p
c- trouver les valeurs d’énergie des autres niveaux sachant que la longueur d’onde du photon émis
lors d’une transition du niveau :
3 au niveau 2 est égale à 812 nm.
4 ,, ,, 1 ,, ,, ,, 323 nm.
5- définir l’énergie d’ionisation de l’atome de lithium. Donner sa valeur.
6- L’atome de sodium, considéré maintenant à l’état fondamental, reçoit une radiation lumineuse dont le
quantum d’énergie a une longueur d’onde égale à :
a- 220 nm.
b- 300 nm.
Exercice 2
Dans le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène on trouve les quatre raies suivantes, caractérisées
par leur longueur d’onde :
1=410 nm (violet), 2=434,1 nm (indigo), 3=486,1 nm (bleu) et 4=656,3 nm (rouge). On donne le
diagramme des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
1) Justifier la discontinuité du spectre d’émission.
2) a- Que signifie l’état fondamental de l’atome ?
b-Définir l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène. Donner sa
valeur.
3) a-Calculer la longueur d’onde maximale max correspondant à la
transition de l’électron d’un niveau n>2 au niveau 2.
b-A quelle transition correspond chacune des radiations de longueur
d’onde 1, 2 et 3.
4) a- L’atome d’hydrogène est dans son niveau d’énergie E2 (n=2),
reçoit un photon incident de longueur d’onde =486.1 nm. Ce
photon est il absorbé ? justifier sans calcul.
b-L’atome d’hydrogène est dans son état fondamental, reçoit :
Un photon d’énergie 11 ev.
Un électron incident d’énergie cinétique 11 ev.
Un photon d’énergie 14,3 ev.
Dire, en le justifiant ce qui se passe dans chaque cas ( dans le cas ou
l’atome est ionisé donner l’énergie cinétique de l’électron émis ).
D- Exercices de bac :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
A- Rappel :
A1- Stabilité d’un noyau :
Le noyau atomique :
Z : nombre de ................ nombre de ...............
A : nombre de ................. nombre de ..................
A
Symbole du noyau : Z X avec
nombre de ............ nombre de .............
A Z : nombre de ...............
El ( ZA X )
W( X) A
Z
......
Le noyau le plus stable est celui qui a ………………………………………………………… la plus grande.
Le rayonnement (photon) :
Lorsqu’un noyau fils est créé dans un état excité, il se désexcite en émettant un photon :
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164
152
Les réactions nucléaires Série physique n° 19
A'
Z' Y * ZA''Y 00
Loi de décroissance radioactive :
Soit N0 le nombre initial de noyaux dans une substance radioactive( à t=0) et N le nombre de noyaux à l’instant
dN
t>0 et dN est la variation de nombre de noyaux pendant une durée dt : dN= -Ndt d’où dt.
N
dN
N t
N0 N
dt …………………………………………………………
0
………………………………………….
………………………….
La période T (ou demi-vie ) :
……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
dN
L’activité A d’une substance radioactive A :
dt
L’activité d’une substance radioactive est …………………………………………………………………………
A= ………………….. = ……………………
Remarque : le nombre de noyaux dans un échantillon de masse m d’une substance radioactive est :
m
N N avec N le nombre d’Avogadro et M masse molaire. (N=6,02.1023)
M
…………………………………………………………………………………………………………………………………
….
…………………………………………………………………………………………………………………………………
….
Si mf < mi E>0 on aperte de ………….. d’où ……………….d’énergie : l’énergie est ……………
B- Applications directes :
Exercice :1
32 32
On considère un noyau de phosphore 15 P de masse m( 15 P ) = 31.9739u. et un noyau lithium 37 Li de masse
m( 37 Li ) = 7.0160u. Calculer l'énergie de liaison par nucléon de chaque noyau. Comparer alors la stabilité des
deux noyaux. On donne : 1u=931.5Mev.C-2 ; mp=1.0072 u ; mn=1,0087 u et N = 6.023.1023.mol-1.
Exercice 2 :
Compléter les équations des réactions nucléaires suivantes et calculer l’énergie des réactions C et D:
On donne :
mn=1,0087 u ; m( 21 H )=2,01355u ; m( 31 H )=3,01550u ; m( 42 He )=4,0015u ; m( 239
94
Pu )=239,0530u; m( 102
42
Mo )=
101,9103u ; m( 135
52
Te )=134,9167u ;
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On donne pour tout l’exercice : m(Bi) = 210,0535 U
M(Po) = 210,0362 u ; M(Pb)206,0295 u ; m= 4,0015u ; mn = 1,0086u ; mp = 1,0072u
1Mev = 1,6.10-13J ; 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 Mev ; 1 jour = 86400 s.
1-/a-/ Écrire l'équation de la réaction nucléaire de désintégration du bismuth en précisant les lois utilisées.
b-/ Cette désintégration est elle provoquée ou spontanée ? justifier la réponse.
c-/ Quelle est l'origine de la particule - émise.
2-/a--/Calculer, en Mev.nucléon-1, l'énergie de liaison par nucléon E1 du noyau de bismuth utilisé.
b-/Sachant que l'énergie de liaison du noyau de polonium est El2=1539,02 Mev, comparer la stabilité des
noyaux de AZ Bi et de 210 84 Po .
3-/ A l'instant initial t=0, on considère un échantillon de bismuth de masse m0 = 1g, soit m(t) la masse du
bismuth restant à la date t ( t exprimée en jours).
a/ donner l’expression du nombre de noyaux N existant dans un échantillon de masse m de bismuth en fonction
de m, M (masse molaire du bismuth) et N (nombre d’Avogadro).
b-/En appliquant la loi de décroissance radioactive, exprimer m(t) en fonction de m0, de la constante de
désintégration radioactive et de t.
c-/Donner la définition de la période radioactive T du bismuth puis calculer sa valeur (en jours) sachant que
m(t)
m(t 10) (t : en jours).
4
d-/Quelle est la masse restante de bismuth à la date t=18 jours.
e-/Définir l’activité d’une substance radioactive. Déterminer l'activité radioactive A0 de l'échantillon à la date t=0,
puis déduire l'activité A à la date t=18 jours (il faut donner A et A0 en Bq)
B-/ Le polonium 210 84 Po est radioactif émetteur .
1) Écrire l'équation de la réaction de désintégration du 210 84 Po sachant qu'il conduit à un isotope du plomb Pb.
3) En admettant que l'énergie E libérée est répartie entre la particule et le noyau de plomb sous forme
d'énergie cinétique et que le rapport des énergies cinétiques de et de Pb est égal à l'inverse du rapport de
EC mPb
leurs masses ( ).
ECPb m
Calculer en Mev l'énergie cinétique de la particule émise et celle EcPb du noyau de plomb, puis déduire la
vitesse v de la particule .
4-/ En réalité, la particule émise possède une énergie cinétique E'c tel que E'c< Ec.
a--/ Expliquer brièvement cette différence.
b-/ Sachant que l'énergie du photon émis est W=0,918 Mev, déduire la valeur de E'c et la longueur d’onde
du photon .
Exercice 2 :
241 A
A/ Le plutonium 94 Pu est radioactif β-, il donne l’américium Z Am.
1- Ecrire l’équation de la réaction nucléaire correspondante. Préciser les lois utilisées.
2- Déterminer la composition de chacun des deux noyaux (Pu et Am). Déduire l’origine de la particule
émise (β-).
B/ le noyau z Am d’américium est radioactif . Il se désintègre en donnant un noyau de neptunium (Np)
75dans son état fondamental.
1- Ecrire l’équation de cette désintégration.
2- Montrer que cette réaction libère une énergie W. Calculer (en Mev) l’énergie W libérée par la
désintégration d’un noyau d’américium.
On donne : mα= 4.0015u, m Am= 241.0567u, m Np=237.0480 u, 1u= 931.5 Mev c -2
3- Le noyau 94241Am est supposé au
repos.D’après les lois de conservation on -Ln(A)
montre que :
mα. Ecα= mNp.EcNp -Ln(Aactuelle ) =0,88
On admet que l’énergie W libérée par cette
désintégration est communiquée totalement
aux particules formées sous forme d’énergie
cinétique. W= Ecα+EcNp
Calculer (en Mev) Ec et EcNp. t(s)
4- A une date t0=0s, on dispose d’un 0 Age
échantillon contenant N0 noyaux
d’américium 95 Am. A différents dates t,
241
Exercice 3 :
L’ÂGE DE LA TERRE.
La détermination de l'âge de la Terre a commencé vers le XVIe siècle, on l'estimait alors autour
de 5 000 ans. Au XIXe siècle, des scientifiques admettaient un âge d'environ 100 millions d'années.
La découverte de la radioactivité, par H. Becquerel en 1896, bouleversa toutes les données connues.
La datation à l'uranium - plomb permit de déterminer assez précisément l'âge de la Terre.
Nous proposons de comprendre cette technique de datation.
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167
Les réactions nucléaires Série physique n° 19
1u = 1,66.10-27 Kg et 1 ev = 1,6.10-19 J.
234
2. Dans la deuxième étape, le noyau de thorium 234 se transforme en un noyau de protactinium 91 Pa .
90Th 91 Pa 1 e
L'équation de la réaction nucléaire est : 234 234 0
II. Géochronologie :
On a constaté d'une part, que les minéraux d'une même couche géologique, donc du même âge, contiennent
de l'uranium 238 et du plomb 206 en proportions remarquablement constantes, et d'autre part que la quantité
de plomb dans un minéral augmente proportionnellement à son âge relatif.
Si on mesure la quantité de plomb 206 dans un échantillon de roche ancienne, en considérant qu'il n'y en
avait pas initialement, on peut déterminer l'âge du minéral à partir de la courbe de décroissance radioactive du
nombre de noyaux d'uranium 238.
Étudions un échantillon de roche ancienne dont l'âge, noté tTerre, correspond à celui de la Terre.
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Les réactions nucléaires Série physique n° 19
1. On considère la courbe de décroissance radioactive du nombre NU(t) de noyaux d'uranium 238 dans un
échantillon de roche ancienne. (figure 1).sachant que - dNU est le nombre de noyaux qui se désintègrent
pendant l’intervalle de temps dt.
a- Prélever à partir du graphe, la quantité initiale NU(0) de noyaux d'uranium.
dN U
b- Montrer que NU(t) vérifie l’équation différentielle N U 0 avec est la constante radioactive de
dt
l’uranium 238.
c- Sachant que la solution de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme NU(t)=B.e-t/, montrer que
1
B= NU(0) et que .
d- Déterminer à partir du graphe la constante de temps de l’uranium 238.
e- Définir la demie-vie T et établir une relation entre T et . Calculer T. retrouver la valeur de T graphiquement.
2. La détermination du nombre de noyaux d’uranium 238 est effectuée à l’aide d’un compteur de geiger
muller qui mesure l’activité d’un échantillon d’une substance radioactive.
157 a- Définir l’activité radioactive. Calculer, en becquerel, l’activité initiale de l’uranium 238. ( une année
=365,25.24.3600 s = 3,15.107 s.)
b- Déterminer graphiquement et par calcul l’activité de l’uranium à t=15.109 années.
3. La quantité de plomb mesurée dans la roche à la date tTerre, notée Npb(tTerre), est égale à
2,5.1012 atomes.
a- Établir la relation entre NU (tTerre), NU(0) et Npb(tTerre). Calculer la quantité NU (tTerre) de noyaux
d'uranium.
b- Déterminer l'âge tTerre de la Terre.
Exercice 5 :
On donne : Célérité de la lumière dans le vide : c = 3. 108 m.s-1 ; Nombre d’Avogadro : N = 6,022 .1023
Unité de masse atomique : 1u = 1,66. 1027 kg = 931,5 Mev/c2 ; 1ev = 1,6.10 -19J.
Dans la haute atmosphère, les rayons cosmiques provoquent des réactions nucléaires qui libèrent des
neutrons.
14
Ces neutrons, une fois ralentis, sont absorbés par des noyaux d’azote 7 N au cours d’une réaction qui donne
14
naissance à du carbone 6 C et à une autre particule. Le carbone 14 ainsi crée est radioactif.
12
Le carbone 14 est alors assimilé comme le carbone stable 6C par les plantes au cours de la synthèse
chlorophyllienne. Pendant toute leur vie, la proportion de carbone 14 reste très stable dans les plantes.
A leur mort, la quantité de carbone 14 décroît par radioactivité. Il suffit alors de mesurer la proportion de
carbone restante dans l’échantillon étudié pour dater sa mort.
Partie A :
14 12
1) Donner la composition des noyaux 6 C et 6 C . Comment appelle-t-on de tels noyaux ?
2) Après avoir rappelé les lois de conservation, écrire l’équation de la réaction nucléaire relative au deuxième
paragraphe du texte (réaction d’un neutron sur un atome d’azote). Quelle est la particule apparue en plus du
carbone 14 ?
3) Le carbone 14 est radioactif -. Quelle est l’origine de ce rayonnement ? Ecrire l’équation de la réaction
nucléaire relative à la désintégration radioactive du carbone 14.
4) Qu’appelle-t-on demi-vie ( ou période T) d’un noyau radioactif ? la déterminer graphiquement. ( on donne sur la
figure ci-dessous l’évolution du nombre de noyau de carbone 14 en fonction du temps)
5) Dans un échantillon de bois vivant de masse m0, on détecte une activité A0=3,04 Bq de carbone 14 . Dans
un échantillon de bois ancien mort, identique au précédent, on constate que l’activité du carbone 14 n’est
plus que A=0,38 Bq .
a- Etablir l’expression de la loi de décroissance radioactive. Déduire celle de l’activité d’une substance
radioactive en fonction du temps.
b-Calculer l’âge du morceau de bois ancien.
A
1- Identifier, en le justifiant, la particule Z X . Cette réaction est elle spontanée ou provoquée ?
2- L’énergie E de cette réaction est elle consommée ou libérée ? Justifier.
3- Calculer , en Mev puis en joule, la valeur de E.
4- Comparer la stabilité des deux noyaux 94 Be et 12
6 C.
On donne :
m( 94 Be ) = 9,00998 u ; m( 42 He ) = 4,00151 u ; m( 126 C ) = 11,99671 u ; m( 01n ) = 1,00866 u ;
; mp = 1,00728 u
D- Exercice bac :