TP Geot

Université Cadi Ayyad Marrakech
Faculté des Sciences et Techniques

Filière d’ingénieur : Génie Civil
2ème année
5/6/2016
Rapport de TP
Géotechnique :
ANALYSE
GRANULOMETRIQUE
&
LIMITE D’ATTERBERG
5/6/2016
Préparer par : Encadrer par :

HAMMOUSSI Adam Mr ELALAOUI
CHERKAOUI TANJY Youssef
RAFII Houssam
AKABLI Raja
Remerciements
Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe

pédagogique de la filière d’ingénieur génie civil de la faculté des
sciences et techniques de Marrakech, aussi bien que tous les
intervenants professionnels responsables de la formation.
Par la même occasion nous remercions Mr.MH.EL ALAOUI

pour avoir assuré la partie pratique de celle-ci.
Plan
Partie 1 : Analyse granulométrique
I. Principe et but de l’essai

II. Matériel utilisée
III. Mode opératoire
IV. Exploitation des résultats
Partie 2 : Limite d’ATTERBERG

II. Mode opératoire de l’essai
III. Exploitation des résultats
Partie 1 : Analyse granulométrique

But :
L’analyse granulométrique permet de détecter et miner la grosseur et les

pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles de grains
constituant l’échantillon. Elle s’applique à tous les granulats
de dimension nominale inférieure ou égale à 63mm.
Il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s’intéresse à la
détermination de la dimension des grains et la granularité qui concerne la
distribution dimensionnelle des graines d’un granulat.
Principe :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant un

série des tamis, emboîtées les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures
sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie
supérieur des tamis et le classement des grains s’obtient par vibration de la colonne
de tamis.
II. Matériel utilisée

Matériau :
Série de tamis :
Balance :
III. Mode opératoire

On commence tout d’abord par une préparation initiative de l’échantillon :
 lavage du matériaux avec M1=5 Kg .
 séchage sous l’étuve à 105°C .
Une fois l’échantillon est prés on procède comme suit :
 Commencer par dresser la colonne des tamis. Les ouvertures
des tamis doivent être croissantes de bas en haut. Les tamis
à prendre en compte sont en mm : 20-10-8-5-4-2-1-0.4-0.5-
0.4-0.2-0.1-0.08
A ne pas oublier le fond de la colonne et le couvercle des tamis
 Peser de sol après séchage M2= 4465.8 g.

 Verser le sol sur le tamis supérieur puis fermer la colonne par
le couvercle.
 Vibrer la colonne des tamis pendant 5 min.
 Procéder à la pesée cumulée des refus de tamis en
commençant par le tamis supérieur.
IV. Exploitation des résultats
On présente les résultats dans le tableau ci-dessous :
Ouverture des tamis en mm Refus cumulé Refus cumulé en % Tamisat cumulé en %
20 385.1 8.62 91.38
10 1171.7 26.24 73.76
8 1470.9 32.94 67.06
5 1894.9 42.43 57.57
4 2072.1 46.4 53.6
2 2596.2 58.13 41.87
1 3394.6 76.01 23.99
0.5 3820.4 85.54 14.46
0.4 3939 88.2 11.8
0.2 4259.5 95.38 4.62
0.1 4351.3 97.43 2.57
0.08 4369.4 97.84 2.16
On vérifie les résultats obtenus par le calcul de :

 Validité de l’essai v :
M2=4465g
𝑅= somme des refus = 4369.4 g
𝑃= passant = 19.12g
𝑀2−( 𝑅 +𝑃)
𝑣= ∗ 100 =0.17% v < 1%
𝑀2
Partie 2 : Limite d’ATTERBERG
But :
Le but est de déterminer les limites de consistance qui sont exprimées en termes
de teneur en eau marquant les limites entre état solide, plastique, et liquide. Il
est important de noter que ces tests ne s’appliquent que pour les sols fins.
Principe :
la consistance d'un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque
celle-ci augmente, le sol passe successivement de l'état solide à l'état plastique
puis à l'état liquide. L'essai définit conventionnellement les limites entre ces
états.
*Limite de liquidité (Wl) : Teneur en eau d’un
sol remanié au point de transition entre les
états liquide et plastique, se détermine par
l’essai de pénétration.
*Limite de plasticité (Wp) : Teneur en eau

d’un sol remanié au point de transition entre
les états plastique et solide se détermine par
la "Méthode de Rouleau".
*Indice de plasticité (Ip) : Différence entre les limites de liquidité et de

plasticité. Cet indice définit l’étendue du domaine plastique. Ip = Wl – Wp
II. Mode opératoire de l’essai

2-1 Préparation de l’échantillon
 Echantillonnage du sol et homogénéisation par brassage.
 Imbiber une masse m du sol dans un récipient d’eau pendant 24 h au

moins à la température ambiante. Cette masse m, doit être supérieure
à 200 fois la dimension des plus gros éléments de sol appréciée
visuellement. Elle doit être que le tamisât au tamis de 400 µm donne
au moins 200 g de particules solide.
 une fois imbibé, le matériau est tamisé par voie humide au tamis de
400 µm. l’eau de lavage et le tamisât sont recueillis dans un bac.
 Après une durée de décantation d’au moins 12 h, sans aucun additif

destiné à accélérer le dépôt, l’eau claire du bac est siphonnée sans
entrainer de particules solides. L’eau excédant est évaporée à une
température ne dépassant pas 50 °C.
2-2 Limite de liquidité Wl (essai de pénétration) :

1)- Régler l’horizontalité du socle.
2)- Malaxer sur la plaque lisse, la totalité du tamisât précédemment préparé
afin d’obtenir une patte homogène et presque fluide.
3)- Remplir le récipient avec une partie de cette pâte au moyen d’une spatule,
en prenant soin de ne pas emprisonner de bulles d’air. Araser avec un couteau
afin d’obtenir une surface lisse et plane.
4)- Mette en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône

approximativement au centre de la surface du récipient et repérer la position du
cône.
5)- Libérer le cône et le laisser s’enfoncer dans le sol pendant 5 s +- 1 s puis le
bloquer. Noter sa nouvelle position.
6)- Effectuer un prélèvement de sol dans le récipient, dans la zone de

pénétration du cône pesée immédiatement puis introduite dans l’étuve pour
dessiccation et mesure de sa teneur en eau.
7)- Répéter L’opération complète est effectuée au moins quatre fois sur la
même pâte mais avec une teneur en eau différente pour chaque essai. Les
enfoncements du cône doivent encadrer 17 mm, être situés dans l’intervalle 12
mm à 25 mm.
2-3 Limite de plasticité Wp (essai des rouleaux) :
1)- Former une boulette à partir de la pâte préparée.

2)- Rouler la boulette sur la plaque du marbre de façon à obtenir un rouleau qui
est aminci progressivement jusqu’à ce qu’il atteint 3 mm ± 0,5 mm de diamètre,
et environ 10 cm de longueur et ne doit pas être creux.
3)- Si aucune fissure n’apparait, le rouleau est intégré à la boulette. La pâte est
malaxée tout en étant séchée légèrement, éventuellement sous un flux d’air
chaux à une température inférieur à 50 °C.
4)- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau et la
placer dans une capsule, la peser immédiatement et l’introduire dans l’étuve, à
fin de déterminer sa teneur en eau.
III. Exploitation des résultats

Limite de liquidité :
C'est la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, au-dessus de
laquelle le sol s'écoule comme un liquide visqueux sous l'influence de son propre
poids.
Les résultats obtenus pendant le TP sont regroupés dans le tableau ci-
dessous :
𝑀ℎ +𝑡 −(𝑀𝑠+𝑡)
Avec W= ∗ 100 %
𝑀𝑠 +𝑡 −𝑡
Enfoncement 22.5 19.5 14.2 12

Masse total humide 26.5 28 25.9 27.4
Masse total sec 25.9 27.8 25.5 27.1
Masse de la tare 24.2 25.1 24.2 25.1
Teneur en eau en % 35.3 7.4 30.76 15
On représente ses données sur la courbe teneur en eau (en %) = F(enfoncement)

et en détermine Wl :
Wl = 23.5%
Limite de liquidité :
Cette limite indique la teneur en eau pondérale, en pourcentage, maximale
pour travailler un sol et éviter la compaction. En dessous de cette limite, le sol
est friable d'un point de vue agronomique.
Les résultats obtenus pendant le TP sont regroupés dans le tableau ci-dessous :
Echantillon 1 Echantillon 2
Masse total humide 24.7 25.6
Masse total sec 24.5 25.4
Masse de la tare 23.2 24
Teneur en eau en % 15.38 14.28
Donc Wp est la valeur moyenne des teneurs en eau obtenus donc
Wp=14.83% on prend alors : Wp = 15%
Indice de plasticité :
On a Ip= Wl – Wp
Alors Ip =8.5
Les sols sont classés comme suit :

Indice de plasticité Degré de plasticité
0 < Ip ≤ 5 Non plastique (l’essai perd sa signification dans cette zone de valeurs)
5 < Ip ≤ 15 Moyennement plastique
15 < Ip ≤ 40 Plastique
Ip > 40 Très Plastique
Alors le sol étudié est un sol Moyennement plastique

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Préparer par : Encadrer par :

Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe

Par la même occasion nous remercions Mr.MH.EL ALAOUI

Partie 1 : Analyse granulométrique

I. Principe et but de l’essai

Partie 2 : Limite d’ATTERBERG

I. Principe et but de l’essai

I. Principe et but de l’essai

L’analyse granulométrique permet de détecter et miner la grosseur et les

L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant un

II. Matériel utilisée

III. Mode opératoire

 Peser de sol après séchage M2= 4465.8 g.

On vérifie les résultats obtenus par le calcul de :

*Limite de plasticité (Wp) : Teneur en eau

*Indice de plasticité (Ip) : Différence entre les limites de liquidité et de

II. Mode opératoire de l’essai

 Imbiber une masse m du sol dans un récipient d’eau pendant 24 h au

 Après une durée de décantation d’au moins 12 h, sans aucun additif

2-2 Limite de liquidité Wl (essai de pénétration) :

4)- Mette en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône

6)- Effectuer un prélèvement de sol dans le récipient, dans la zone de

1)- Former une boulette à partir de la pâte préparée.

III. Exploitation des résultats

Enfoncement 22.5 19.5 14.2 12

On représente ses données sur la courbe teneur en eau (en %) = F(enfoncement)

Les sols sont classés comme suit :

Alors le sol étudié est un sol Moyennement plastique

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