TP4 Pompes Centrifuges ..
TP4 Pompes Centrifuges ..
TP4 Pompes Centrifuges ..
énergétique
Manipulation N 4
Système de deux pompes centrifuges :
fonctionnement en parallèle et en série
Saidi Sirine
AU : 2018 /2019
Objectif :
L’objectif de cette manipulation est d’évaluer les caractéristiques de fonctionnement
des trois circuits: une seule pompe, couplage en série, couplage en parallèle et déterminer le
point de fonctionnement de la pompe et le point de fonctionnement de l’installation.
Etude théorique :
I- Généralités sur les pompes :
Une pompe permet de transformer l'énergie mécanique de rotation en énergie
hydraulique. En pratique, il s'agit souvent d'augmenter la pression du fluide.
Une pompe centrifuge accélère le fluide qui la traverse et lui procure un mouvement de
rotation, cette rotation engendre une sorte de puissance hydraulique. Cette énergie
hydraulique peut être assimilée à la somme d’une énergie cinétique déterminée par le
mouvement du liquide et d’une énergie potentielle provenant de la hauteur d'eau située en
amont de la pompe.
Applications :
2|Page
- ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou soupape, d’utilisation
facile et peu coûteuses.
Inconvénients :
Les vitesses à l'entrée de la roue (1) et à la sortie (2) peuvent être clairement représentées dans
des triangles de vitesse.
Avec :
3|Page
C1 u
C : vitesse absolue du fluide : composant circonférentiel de vitesse absolu
C2 u
α et β : angles entre les vitesses relative et absolu n : vitesses de rotation
Energie hydraulique :
1
E= ρV ²+ ρgz+ p
2
Si on divise E par le poids volumique ρg, on obtient la charge du fluide H s’écrit sous la
V² p
forme : H= + +z
2 g ρg
Pour déterminer HMT il faudra bien faire attention de considérer les pressions totale : avant
la pompe P1 et après la pompe P2 et non pas les pressions mesurées (qui elles sont relatives).
P1 −P 2
HMT =
ρg
Puissance hydraulique :
Si le fluide passe dans la pompe, on a une puissance hydraulique qui s’écrit sous la forme :
4|Page
pratique dite hauteur manométrique HMT ( qui est en général donné par le
constructeur).
PH
Rendement de la pompe : ηp=
Pab
Avec Pab est la puissance maximale de l’arbre de la pompe
Ph
Rendement global : η=
P gr
Avec Pgr est la puissance absorbée par la machine d’entrainement de la pompe
2- Point de fonctionnement d’une pompe :
Si l'on branche une pompe sur un circuit de distribution, elle stabilisera le débit à une valeur
pour laquelle la pression qu'elle fournit équivaut à la résistance du circuit. Ce point est le seul
point de fonctionnement possible. Il correspond à l'intersection de la courbe caractéristique de
la pompe et du circuit.
Sur le même graphique (H, Q), on trace les caractéristiques de la pompe et de la conduite de
refoulement. Leur point d'intersection donne le point de fonctionnement.
5|Page
L αV2
Les pertes de charge régulières d’une conduite s’écrivent sous la forme : ∆ P=λ
D 2
L V2
La perte de charge par unité de longueur j, exprimée en hauteur de liquide : j=λ
D 2g
L Q2 l 8 λL 2
j=¿ λ 2
= 2 5 Q
D S 2g π D g
8 λL
Pour une longueur L de conduite : H= 2 5
Q2
π D g
Conduite de refoulement :
8 λL
La charge s’écrit : H r =Z 1−Z 2+ 2 5
Q2
π Dr g
Conduite d’aspiration :
8 λ La 2
La hauteur d’aspiration s’écrit sous la forme : H a= 2 5
Q
π D ga
L’intersection entre les courbes des hauteurs manométrique minorée (H- H a) et de refoulement
H r , donne le point de fonctionnement de l'installation.
∆V
Le flux volumique est égale à : V̇ =
t
6|Page
Une seule pompe :
En changeant à chaque fois le flux volumiques Q et on remplit le tableau suivant :
7|Page
HMT=f(V̇ )
On constate que la puissance fournie par la pompe croit de manière parabolique lorsque le
débit augmente. En effet, ceci parait logique car on diminue le débit dans le circuit en
fermant une vanne ;
la fermeture de la vanne crée des pertes de charges et donc augmente la dissipation de
l’énergie du fluide.
8|Page
ηp=f(V̇ )
Le rendement globale varie de façon parabolique, il croit lorsque le débit augmente avant
d’atteindre un maximum et de chuter légèrement lorsqu’on arrive dans la zone du débit
maximum.
Couplage en série:
En changeant à chaque fois le flux volumiques Q et on remplit le tableau suivant :
9|Page
V ˙́ (l/s) Hth(m) HMT(m) Ph(w) ηp(%) ηg(%)
0.55 2.287 2.03 12.3 1.5 4.7
0.45 9.413 9.17 41.54 5.1 15.8
0.45 14.5 14.27 64.01 8 24.46
0.36 20.59 20.38 72.71 9 27.79
0.36 25.68 25.48 90.69 11.3 34.67
0.31 30.76 30.58 93.54 11.6 35.75
0.29 15.47 15.29 44.01 5.5 16.8
Couplage en parallèle :
En changeant à chaque fois le flux volumiques Q et on remplit le tableau suivant :
10 | P a g e
Conclusion
D’après notre étude sur le couplage des pompes ; en série puis en parallèle. Nos résultats
Pompes en série :
Pompes en parallèle :
Le couplage des pompes en parallèle peut être favorable dans le cas où la hauteur
manométrique totale ou la pression à créer est constante, mais le débit doit être variable ou
adapté à plusieurs situations de travail.
11 | P a g e
12 | P a g e
13 | P a g e