Memoire de Master: Option: Assainissement
Memoire de Master: Option: Assainissement
Memoire de Master: Option: Assainissement
MEMOIRE DE MASTER
Pour l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
OPTION : ASSAINISSEMENT
THEME :
Présenté par :
Mr : BOUKEZOULA Djamel Eddine
juin 2016
Au moment de terminer ce mémoire qui est le fruit d’une étude collaboratrice entre plusieurs
personnes et directions, j’aimerai exprimer ma gratitude à tous ceux qui m’ont aidé.
Avant tout, nous remercions le bon Dieu qui a illuminé notre chemin et qui nous a armés
de force, de sagesse, et de bonne volonté pour achever ce modeste travail et ce cursus
universitaire.
Ces quelques lignes ne vont jamais exprimer à la juste valeur ma reconnaissance à l’égard de
mon promoteur Monsieur AEK.HACHIMI, pour l’aide qu’il m’a offert durant la
période de réalisation de ce travail et encore plus sa confiance et ses encouragements.
Merci Monsieur pour le temps que vous m’avez consacré, les conseils que vous m’avez
prodigués, les vertus que vous m’avez inculquées.
J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé
mes réflexions et ont accepté de me rencontrer et répondre à mes questions surtout.
Je tiens à remercier le président et les membres du jury qui me font l’honneur de juger
mon travail.
Je remercie mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi, « Vous avez tout
sacrifié pour vos enfants n’épargnant ni santé ni efforts. Vous m’avez donné un
magnifique modèle de labeur et de persévérance. Je suis redevable d’une éducation dont
je suis fier »
Une pensée affectueuse va à mes amies : SOFIANE, DIDINE, et NACER ,
Je dédie ce modeste travail spécialement à celle qui m’a donné la vie, à la
plus chère personne au monde qui m’a Apporté beaucoup d’affection, fait
des sacrifices et veillé à mon chevet Jusqu'à extinction de la lumière, qui a
assuré mon éducation et m’a encouragé à continuer mes études pour me voir
ainsi arriver à ce que je suis aujourd’hui. Et qui a consacré la majeure partie
de son temps à m’apporter aide et soutien sur toute la durée de mes études,
merci ma très chère mère.
Mon chère père son soutient indéfectible durant tout mon cursus, qu’il soit
moral ou matériel, et qui me fait bénéficier de toute son expérience, merci
mon chère père.
Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin dans l’élaboration de mon
mémoire...
: ملخص
. قسم تجريبي و قسم رقمي،الهدف من هذه المذكرة هو دراسة حركة المياه الجوفية داخل حوض رملي والتي تنقسم إلى قسمين
في مخبر ميكانيك. مخبر ميكانيك التربة و مخبر الهيدروليك، في القسم التجريبي قمنا بإعداد تجارب على مستوى مخبرين
الكتلة، معامل الفراغات، التربة قمنا باعداد تجارب من اجل معرفة خصائص التربة الفيزيائية و الميكانيكية (تحليل حجم الجسيمات
) تجارب في حوض رملي يدعى حوض التسريبات والذي من خالله أجرينا3( في مخبر الهيدروليك أجرينا ثالث.)... الحجمية للتربة
في التجربة الثانية قمنا بدراسة التفريغ، التجربة األولى درسنا فيها حركة المياه الجوفية، تجارب حول حركة المياه الجوفية الحرة
. أما في الثالثة قمنا بإضافة شحن في الجزء العلوي للحوض الرملي. السريع
في الجزء الرقمي قمنا بإعداد نموذج بالكود الحسابي "أونسات" حيث جسدنا تلك التجارب رقميا وقمنا بمقارنتها بالنتائج
.التجريبية
Résumé :
L’objectif de ce travail consiste à étudier l’écoulement des eaux souterraines dans un massif
sableux. Notre étude est composée de deux parties : expérimentale et numérique.
Dans la partie expérimentale, nous avons préparé des essais au niveau du laboratoire de
mécanique pour déterminer les caractéristiques granulométriques du sable utilisé dans cette expérience
(analyse granulométrique par tamisage, indice des vides, la masse volumique des grains solides ...). Au
Laboratoire d'Hydraulique Nous avons eu trois (3) expériences dans une cuve rempli du sable
s’appelle la cuve d’infiltration à travers laquelle nous avons mené des expériences sur l’écoulement
souterrain à surface libre, la première expérience étudié l’écoulement simple (horizontal) , dans la
deuxième expérience, nous avons étudié le vidange rapide. Dans la troisième, nous avons ajouté une
recharge.
Dans la partie numérique, nous avons préparé un model numérique par le code de calcul
"ENsat" , puis on a comparé les résultats du model par les résultats expérimentaux.
Abstract:
The aim of this work is to study groundwater flow in sandy solid (porous). The research
is divided into two parts, experimental and numerical.
In the experimental part, attempts have been made in the laboratory of soil mechanics
for example the soil identification tests (particle size analysis, void ratio and the density
of the solid grains ....) for characterizing and collecting the necessary data. In the
laboratory of hydraulics, three (3) experiments are developed in a tank filled with sand;
it is called the infiltration vessel that will describe groundwater flow in free surface. The
first experiment is to study the horizontal flow, the second for describing the rapid
emptying and the third experiment is performed with charging.
In the digital part, a numerical finite element model was performed on calculate code
“ENsat” describe the three previous experiments to calculate the leakage flow and
hydraulic gradient and determine the free surface (saturation line) and valid it per the
comparison with experimental results.
SOMMAIRE
Figure I.4 Autre schéma de classification des aquifères (tiré de l’adapté de Landry
1992).
Figure I.5 : Schéma d’un volume élémentaire de sol. Poids et volumes des différentes
phases.
Chapitre II :
Figure II.2 : Types d'éléments utilisés dans les PPR, ROSALIE et CÉSAR.
Chapitre III :
Figure III.1 : Tamis vide
Figure III.2 : Echantillon de sol
Figure III.3 : Balance
Figure III.4 : Disposition des Tamis
Figure III.5 : L’agitateur mécanique
Figure III.6 : Etuve
Figure III.7 : La masse de la pièce vide
Figure III.8 : la masse de pièce + l’échantillon
Figure III.9 : fixation de la pièce
Chapitre IV :
Chapitre III :
Chapitre IV :
Tableau IV.1 : jeu de donnée du problème de l’écoulement horizontal à charge
constante
Chapitre I :
Généralité sur l’écoulement souterrain
I. 1 Introduction :
L’hydraulique souterraine est la discipline géomécanique qui étudie
mathématiquement l’écoulement gravitaire naturel (nappe aquifère…) ou provoqué
(drainage, pompage…) de l’eau souterraine libre – ni adsorbée, ni capillaire - dans les
milieux virtuels perméables, sous l’effet d’un gradient de charge ou de pression ; elle
utilise des modèles théoriques de forme et de comportement hydrodynamiques qui
doivent être compatibles avec les modèles réalistes de réseaux naturels que décrit
l’hydrogéologie ; cette dernière étudie qualitativement la présence d’eau libre dans le
sous-sol, en s’attachant à la nature lithologique (grave, sable, grès, calcaire…) et à l’état
(poreux, fissuré, karstique…) des matériaux aquifères, et à sa circulation dans les
réseaux souterrains réels, organisés selon la structure géologique des formations
aquifères superficielles (nappes alluviales…) ou profondes (nappes captives…). Ainsi,
l’hydraulique souterraine et l’hydrogéologie sont indissociables, interdépendantes et
complémentaires.
On procède à l’étude d’un massif de matériau perméable aquifère pour l’exploiter par
pompage dans un puits ou un forage, pour le drainer, pour y assécher une fouille dont le
fond est sous le niveau phréatique, pour y prévenir ou résorber une pollution, pour
construire un barrage… Le but de cette étude est de définir le dispositif à mettre en
œuvre - type, implantation, programme -, afin d’obtenir le débit d’exploitation souhaité,
le rabattement du niveau phréatique nécessaire dans l’ensemble d’une zone de travaux,
en contrôlant éventuellement les effets lointains de l’opération sur la nappe (diminution
voire tarissement de sources, puits, forages…) ou le débit de fuite minimum d’un
barrage.
Les massifs karstiques de calcaires, gypse…, dont les vides sont très grands et organisés
en galeries en charge ou non sont évidemment perméables, mais les écoulements qui s’y
produisent sont généralement rapides, turbulents et très variables dans l’espace et le
temps. Ainsi, les problèmes hydrauliques des réseaux karstiques dénoyés ne peuvent
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pas être traités par l’hydraulique souterraine ; ils peuvent l’être qualitativement par
l’hydrogéologie.
Son épaisseur est très petite voire nulle dans les sols humides, et estimée à des centaines
de mètres dans les sols arides ou secs. Elle est conçue comme zone d’activité telle que
l’implantation des arbres, construction de différents ouvrages et le dépôt des déchets.
On distingue aussi :
a. Zone vadose, La zone vadose est la partie du sol qui se trouve au-dessus de la
nappe phréatique, ou les pores sont partiellement saturées en eau (zone
radiculaire, vadose, intermédiaire) et saturée en eau (zone capillaire). Dans ce cas
de figure l’eau est sous pression négative.
b. Zone capillaire, La zone capillaire est la partie du sol située au-dessous de la
nappe phréatique et au-dessus de la limite de la remontée capillaire, elle est
caractérisée par une pression d’eau négative.(Tood 1980)
La figure I.1 récapitule l’ensemble des zones d’écoulements souterrains citées ci-
dessous,
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Figure I.1 Zone saturée et zone non saturée
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I. 3.5 Capacité au champ
C’est le rapport de la masse d’eau retenue dans un matériau à la masse de ce
matériau sec (= teneur en eau massique de rétention), suite au drainage gravitaire.
b. Couche de confinement
Une couche de confinement est une unité géologique de faible ou de très faible
conductivité hydraulique (inférieure à 10-7 m/s). Ces couches sont subdivisées
généralement en aquifuges, aquitards, et aquicludes.
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Des vrais aquicludes sont très rares. Dans la majorité des cas, il s’agit d’aquitards. Ainsi,
ont fait plutôt référence seulement aux aquifères et aquitards.
Les aquifères se distinguent également suivant leur degré de confinement qui peut
varier d'un endroit à un autre à l'intérieur d'un même aquifère
Deux types de porosité sont présents dans les formations géologiques aquifères
(figure I.2). La porosité primaire correspond aux vides entre les composantes de la
matrice, que ce soit des cristaux ou des grains. La porosité secondaire correspond aux
systèmes de fractures ou karstiques d'un massif rocheux. Les roches susceptibles de
posséder une bonne porosité primaire sont celles qui résultent de la consolidation de
sédiments pulvérulents. Selon le processus de sédimentation et le ciment composant la
roche, celle-ci est plus ou moins poreuse. (Banton et Bangoy, 1999)
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Sable et gravier Roches fracturée Calcaire
Figure I.2 : Porosité primaire (figure de gauche) et secondaire (figures du centre et de droite ; modifiées
de Banton et Bangoy, 1999).
Les trois illustrations ne sont pas à la même échelle, la figure de gauche est à plus
grande échelle par rapport aux figures du centre et de droite.
Les aquifères dont le principal apport en eau provient du réseau de fractures sont
considérés comme des aquifères fracturés. En milieu fracturé, les deux types de porosité
sont présents mais c'est essentiellement la porosité secondaire qui contrôle
l'écoulement (Sylvestre, 1981). Il en est de même pour les systèmes karstiques dont
l'ouverture des fractures est généralement plus élevée que celle des massifs rocheux
fracturés à cause de l'élargissement des fractures par dissolution des carbonates
(Trenhaile, 1998).
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b. Types d’aquifères selon le degré de confinement
Un aquifère non-confiné contient une nappe libre, cas d’un écoulement gravitaire
Un aquifère confiné contient une nappe captive, cas d’un écoulement artésien et ;
Un aquifère semi-confiné contient une nappe semi-captive.
Si la surface piézométrique (la ligne imaginaire reliant les hauteurs d'eau dans tous
les piézomètres installés en ligne, pour simplifier dans une région) d'un aquifère se situe
au-dessus de la surface naturelle du terrain, tout puits installé dans cette région sera un
puits artésien jaillissant (pas besoin de pompe). (Fetter, 1994).
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Figure I.3 Types d'aquifère classifiés d'après leur degré de confinement (tirée de Verreaultetal, 2006).
Figure I.4 Autre schéma de classification des aquifères (tiré de l’adapté de Landry 1992).
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Sol à l’état naturel Diagramme des phases
Figure I.5 : Schéma d’un volume élémentaire de sol. Poids et volumes des différentes phases.
La viscosité est un concept qui apparait simple et clair, à première vue, mais qui
devient fort complexe lorsqu’on va au fond des choses. Il intervient notamment dans la
force dans laquelle les couches plus rapides entrainent les couches plus lentes d’un
écoulement laminaire.
a. Viscosité dynamique
(I-1)
Ou F : La force de frottement.
: La viscosité dynamique.
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Dv : la variation de la vitesse d’écoulement.
b. Viscosité cinématique
(I-2)
Ou la viscosité cinématique.
la viscosité dynamique.
Le sol peut être alors considéré comme un système hétérogène complexe composé
de trois phases : la phase solide matérialisée par les particules du sol, la phase liquide
constituée notamment par l’eau et la phase gazeuse représentée essentiellement par
l’air (Hillel 1988). Lorsque la phase gazeuse est absente de la matrice poreuse, le milieu
considéré est dit saturé ; c’est le cas des nappes d’eau souterraines.
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Figure I.6 : Exemple de sol et de représentation du milieu poreux associé.
poral où se déroulent les transferts, tandis quel l’indice de saturation effective, noté ܵ Se,
D’un point de vue dynamique, dans le cas d’un sol indéformable et d’une eau
faiblement compressible, l’état hydrique d’un milieu poreux soumis à des conditions
particulières peut être décrit à l’aide de trois variables d’état (Musy et al., 1991) : la
teneur en eau la charge piézométrique H(L) qui mesure la densité d’énergie
potentielle totale associée à et permet de déduire la répartition de l’énergie dans le
profil, et la conductivité hydraulique K ,qui caractérise les propriétés hydrodynamiques
du sol et mesure l’aptitude de ce dernier à transmettre l’eau.
I.5.2 Porosité
D’une manière générale, la porosité d’un sol est définie comme étant sa capacité à
l‘état solide à se laisser pénétré par un fluide, appelée : capacité d’absorption, elle est
dépendante de l’importance du pourcentage des vides que contient le sol. Dans la
présente étude le fluide cité est assimilé à l’eau sous sa forme liquide. Par ailleurs, et vu
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l’importance de ce paramètre de porosité dans la texture des sols et selon le phénomène
qui intéresse la présente étude, on distingue,
Elle permet de connaître l'importance des vides c'est à dire de savoir si le sol est
dans un état lâche ou serré. Elle est définie comme étant le rapport du volume des
videsܸ Vv accessible à l’eau et à l’air au volume total apparent Vܸ , du sol. La porosité est
∅= (I-3)
Les sollicitations auxquelles sont soumis les sols produisent des variations du
volume des vides VV qui entraînent des variations du volume apparent V, aussi préfère-
t-on souvent rapporter le volume des vides non pas au volume apparent de l'échantillon
mais au volume des particules solides VS, lequel peut être considéré comme invariant.
On définit alors l'indice des vides, noté e, dont la signification est analogue à celle de la
porosité. Il est défini par la relation,
(I-4)
L'indice des vides peut être supérieur à 1 et même atteindre la valeur 13 (cas extrême
des argiles de Mexico).
extrait par gravitéܸ Vg, sur le volume total V, et le milieu doit être initialement
saturé en eau, cette définition exclut l'eau liée de la porosité efficace. Elle est
exprimée en pourcentage par la relation,
∅ (I-5)
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La porosité cinématique. La porosité cinématique est conceptuellement proche
de la porosité efficace mais diffère par sa définition : c'est le rapport de la vitesse
d'écoulement de l'eau sur la vitesse de Darcy (calculée suivant la loi de Darcy).
On peut ajouter d’autres paramètres liés spécifiquement aux milieux non saturés, tels
que,
d. La porosité de drainage ∅d
Elle est définie comme étant la différence entre la porosité totale et la porosité de
drainage, représentant la partie du volume des vides non drainés. Elle est exprimée par
la relation,
∅ ∅ ∅ (I-6)
Le degré de saturation indique dans quelle proportion les vides sont remplis par
l'eau. Il est défini comme le rapport du volume de l’eau Vw au volume des vides VV. Il est
exprimé par la relation,
(I-7)
La teneur en eau volumique est définie comme étant le rapport du volume d’eau VW
contenu dans le sol sur le volume total V de celui-ci.
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(I-8)
∅ (I-9)
(I-10)
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Cependant, de nombreux auteurs ont proposé des formules reliant la perméabilité à
la porosité du milieu ainsi qu’à sa granulométrie. Parmi ces formules empiriques on peut
citer (Reddi 2003),
a. Hazen
K = 100(d10)2 (I-11)
Ou,݀ d : représente le diamètre efficace des grains, (la formule I-11 est valable pour les
19
sols sableux).
b. Cazagrande
(I-12)
e = 5,85
c. Terzaghi
(I-13)
d. Schlichter
(I-14)
e. Bakhmetef
f. Koseny-Carman
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Ou,
g. Bretjinski
Ou,
Ou
On définit ainsi la perméabilité intrinsèque qui est liée à la conductivité hydraulique par
la formule suivante,
Ou
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K : est la perméabilité intrinsèque.
Où
K : est la perméabilité intrinsèque du sol.
f : est la fluidité du fluide.
La perméabilité est considérée comme constante pour un sol dont le squelette ne subit
pas ou peu de changement. Elle est alors mesurée empiriquement par un essai de
drainage. Dans le cas de grandes déformations, la perméabilité n’est plus constante et
dépend de l’indice des vides.
I.5.7 Relation entre la perméabilité et l’indice des vides
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Différents sols à base d’argile sont utilisés. Les échantillons sont soumis à des charges-
décharges de pression de consolidation de 200 KPa, 400 KPa, et 800 KPa. A chaque
pression, après la réalisation de l’équilibre, des tests de perméabilité axiale sont réalisés.
Où :
T: est la transmissivité.
k : est la perméabilité.
β : est l’épaisseur saturée.
Si l’aquifère est plutôt constitué de n couches multiples, la transmissivité totale T est la
somme des transmissivités Ti de chacune des couches.
(I-23)
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Le coefficient d'emmagasinement des zones captives d'une nappe dépend de
l'élasticité des sols (ou des roches) et de l'eau, et sa grandeur est de l'ordre de 10-4 à 10-6.
Le coefficient d'emmagasinement des nappes libres équivaut en pratique à la
porosité efficace (celle des pores ouverts) du sol (ou de la roche), car dans une nappe
libre les effets de l'élasticité du sol (ou de la roche) et de l'eau sont généralement
négligeables.
Il faut ici faire attention au fait que les pores trop petits ne jouent aucun rôle dans la
porosité efficace, car dans ce cas les forces de rétention sont supérieures au poids de
l'eau. Pour les sables, cette porosité efficace est de l'ordre de 0,1 à 0,2.
La figure I.7 illustre ce concept pour les nappes captives et libres. Dans le cas d’une
nappe libre, un abaissement de la charge hydraulique provoque le drainage de l’eau sur
un mètre de formation. La porosité de drainage ∅d représente la proportion d’eau
pouvant être drainée d’un volume unitaire de formation. Le volume d’eau VW produit
par l’abaissement de la nappe sera donc égal au produit de la porosité de drainage par le
volume drainé, (VW = ∅d V)
Ce volume drainé est égal au produit de la hauteur drainée de la formation, soit
l’abaissement de la charge hydraulique ∆ℎ, par l’aire A. Le volume d’eau produit est
donc,
∅ ℎ (I-25)
S = Sy = ∅ (I-26)
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Figure I.7 Concept d’emmagasinement dans les aquifères captifs et libres.
Le coefficient d’emmagasinement pour les nappes libre est souvent désigné par la
notation Sy d’après le terme « specific yield » souvent utilisé pour décrire cette
propriété. Le traitement précédent néglige l’effet de la compressibilité de l’eau et de
l’aquifère qui produit peu d’eau relativement au drainage de l’aquifère. Le coefficient
d’emmagasinement pour les nappes libres prend généralement des valeurs entre 0,02 et
0,03.
Son unité est L-1. Le coefficient d'emmagasinement total d’un aquifère S est le produit
du coefficient d'emmagasinement spécifique du matériau par l’épaisseur b de l’aquifère,
S = Ss .b (I-27)
Où :
Vw : volume d’eau récupéré.
A : surface considérée.
∆ℎ : rabattement du niveau piézométrique.
Pour les aquifères profonds (> 500 m), tous captifs sauf exception, la quantité d’eau
récupérée est encore amoindrie suite à l’effet de diminution de la porosité (et la
perméabilité) par écrasement des éléments (grains, blocs) constituant l’aquifère.
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implique que la conductivité hydraulique k varie dans un système de coordonnées
cartésiennes, et l’anisotropie implique que k varie avec les coordonnées angulaires
(Reddi 2003). Autrement dit et, dans un contexte général, un milieu est dit isotrope
lorsque ses caractéristiques physiques (perméabilité, granulométrie en particulier) sont
constantes dans les trois directions de l’espace.
Dans le cas contraire le milieu est dit anisotrope. La définition de l’isotropie est
aussi dépendante de la taille du réservoir considéré. A l’échelle millimétrique un
aquifère formé de cailloux centimétriques est anisotrope. A l’échelle métrique ce même
aquifère aura un comportement parfaitement isotrope. La définition d’un volume
unitaire d’écoulement doit donc être assez grande par rapport aux dimensions des vides
ou l’eau circule afin de permettre la continuité de l’écoulement.
Dans un milieu isotrope, la conductivité hydraulique est identique dans toutes les
directions de l’espace (x, y, z). Dans un milieu anisotrope, la conductivité hydraulique
varie selon directions préférentielles, par exemple les couches sédimentaires. (Reddi
2003)
L’eau circule sous la surface du sol. Comme l’eau de surface, mais à des débits
beaucoup plus lents, elle s’écoule de l’amont vers l’aval pour ultimement rejoindre les
cours d’eau et les lacs. L’émergence de l’eau souterraine peut contribuer
considérablement au maintien des débits de base d’un cours d’eau ou du niveau de l’eau
d’un lac. Durant les périodes sèches, certains cours d’eau et milieux humides peuvent
être entièrement alimentés par l’eau souterraine. À l’inverse, en période de
précipitations abondantes et de crue, ce sont généralement les eaux de surface qui
alimentent les eaux souterraines. Ainsi, l’eau souterraine est étroitement liée aux eaux
de surface et est une composante importante du cycle global de l’eau (Cosandey,2553).
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I. 7 Connaissances actuelles sur la répartition et le potentiel
des eaux souterraines :
Comme c’est le cas pour la plupart des régions du Québec, les eaux souterraines
du bassin versant de la rivière du Diable sont une ressource méconnue. Aucune
cartographie n’existe actuellement à l’échelle de ce territoire. Dans la partie centrale du
bassin versant, la prédominance de massifs rocheux comportant peu de failles, de sols
minces et de fortes pentes fait en sorte que la probabilité de trouver d’importantes
réserves d’eau souterraines y est fortement réduite. Les aquifères y sont généralement
de type rocheux et de faible potentiel.
Cela dit, on trouve des sols plus propices à l’accumulation souterraine et à la formation
de nappes libres (sols de la série Saint-Gabriel) dans certains secteurs, dont notamment
en bordure des lacs Calvé et Ouimet, le long des ruisseaux Cross, Clair et Noir ainsi qu’au
sud de la route 117. Il est probable que des aquifères sont présents dans ce type de sol
(Del Degan, Massé et ass., 2003).
Les connaissances actuelles sur les eaux souterraines du bassin versant sont
parcellaires et découlent d’études hydrogéologiques commandées par les municipalités
ou des entreprises privées. Ces études visent le plus souvent à évaluer le potentiel de
captation afin de satisfaire des besoins précis, principalement l’alimentation en eau
potable. Mentionnons, entre autres, les études conduites pour les secteurs du lac Carré
(COGEMAT, 2003), du Versant Soleil (Roche, 2003) et du Camp Nord (SNC-Lavalin,
2004).
Réalisée en 2003 pour la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré, l’étude de la firme
COGEMAT indique qu’une nappe d’eau souterraine volumineuse se situe au nord-ouest
de la municipalité, sous les sites de la scierie Claude Forget inc., de la bétonnière Lafarge,
de la sablière exploitée par R.B. Gauthier ainsi que sous la route 117. Cette nappe
s’écoulerait lentement vers le lac Carré, qui en serait en fait l’affleurement. Le potentiel
de cette réserve souterraine est jugé considérable, bien que son volume exact demeure
inconnu (COGEMAT, 2003). Mentionnons que l’aqueduc municipal de Saint-Faustin-Lac-
Carré s’alimente à partir de cet important aquifère (Campeau, 2556). La présence d’une
sablière, d’une bétonnière et d’une usine de sciage de bois au-dessus de cette nappe
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souterraine fait en sorte qu’un indice DRASTIC de 107 lui a été attribué, ce qui dénote un
certain degré de vulnérabilité.
Quant aux secteurs du Versant Soleil et du Camp Nord de Station Mont-Tremblant, on y
indique la présence d’aquifères de types libres et confinés, présentant dans tous les cas
de faibles potentiels pour l’approvisionnement en eau potable (Roche, 2553; SNC-
Lavalin, 2004). La nappe souterraine du Camp Nord, alimentant directement les débits
de la rivière du Diable située à proximité, serait par ailleurs d’une grande vulnérabilité,
selon la méthode DRASTIC (SNC-Lavalin, 2004).
La zone non saturée joue un rôle crucial dans le transfert des polluants, qu'ils soient
d'origine agricole, industrielle ou urbaine. La concentration à laquelle une pollution de
surface atteint la nappe est dépendante principalement des caractéristiques de lazone
non saturée, cette dernière pouvant jouer le rôle de tampon (de Condappa, 2005). Une
contamination se définie comme diffuse quand la source pollue une zone importante en
faible quantités (par opposition à une contamination ponctuelle qui pollue une
superficie réduite avec de fortes quantités de contaminant). La contamination diffuse de
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l'eau souterraine peut être causée par l'utilisation de fertilisants et de pesticides, par les
retombées atmosphériques ou par l'épandage de sels déglaçant. De nombreuses études
de traçage in situ ont été réalisées afin d'étudier le transfert d'eau et le transport de
solutés dans les aquifères (Baker et Johnson 1981; Richard et Steenhuis 1988; Everts et
Kanwar 1990; Magesan et al. 1994; Mohanty et al. 1998; Arlot 1999; Kladivko et al.
1999; Kung et al. 2000; Pang et al. 2000; Jaynes et al. 2001; Zehe et Fluhler 2001; Stamm
et Sermet 2002; Abbasi et al. 2003; Gerke et Kohne 2004).
Les différents types d'écoulements souterrains sont gouvernés par un certain nombre de
lois et d'équations (loi de Darcy, équation de Richards, etc.) décrites en détail dans bon
nombre d'ouvrages (e.g Todd et Mays 2005) et nous nous contenterons ici d'en rappeler
les grands principes.
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q = -K(h). (h) (I-29)
En zone non saturée la diminution de la teneur en eau entraîne une diminution rapide
de la conductivité hydraulique. En milieu saturé, la conductivité hydraulique est
maximale. On peut réécrire la loi de Darcy sous la forme:
(I-30)
Q : débit
S : section d'écoulement [L ]
(I-31)
t: temps [T]
(I-32)
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Vr: vitesse réelle de l'eau [LT-1]
Q : débit [L3T-1]
S : section d'écoulement [L ]
Les processus de transport dans un aquifère ont lieu principalement dans la phase
liquide, par le réseau poreux rempli d'eau. Un soluté est une substance chimique qui se
dissout dans la phase liquide de l'eau (Musy et Soutter 1991). Quand les solutés entrent
dans le sol, ils sont transportés par l'eau avec un mouvement convectif, dispersif et
diffusif. L'équation de convection-dispersion pour le transport de masse s'écrit comme
suit :
- (I-33)
C : concentration [ML-3]
t : temps [T]
x : distance [L]
Les paramètres décrivant le transport peuvent être obtenus par essais de traçage.
La dispersivité longitudinale peut être obtenue selon les étapes suivantes:
(I-34)
tO.5 : temps qui correspond à l'arrivée de la concentration moyenne (C0 = O.5) [T]
(I-35)
(I-36)
Page | 41
DL: dispersion [L2T-1]
(I-37)
Page | 42
Chapitre II :
Modèles mathématiques et numériques de
l’écoulement souterrain
II. 1 Introduction
Depuis le début des années 1970, les méthodes de résolution numérique des équations
différentielles qui régissent un grand nombre de phénomènes fondamentaux de la physique et
de la mécanique ont connu un développement spectaculaire, lié à la Croissance des
performances des ordinateurs. Les équations décrivant les écoulements d’eau dans les sols
font partie des équations qui se prêtent bien à une résolution numérique. La méthode
numérique la plus fréquemment utilisée est la méthode des éléments finis. La méthode des
différences finies est aussi utilisée pour résoudre certaines catégories de problèmes
(II .1)
Dans un domaine V s’effectue avec trois types de conditions aux limites (figure II.1) :
Page | 43
décomposition du domaine V en un nombre fini d’éléments sur chacun desquels on
impose le type de variation de la fonction inconnue.
La fonctionnelle de l’écoulement permanent s’écrit :
(II.2)
(II.4)
Page | 44
Figure II.1 – Décomposition du domaine d’écoulement en éléments finis
Figure II.2 : Types d'éléments utilisés dans les PPR, ROSALIE et CÉSAR.
Où l’on trouve différentes matrices définies au niveau de chaque élément V E :
(II.5)
Page | 45
Contribution des flux imposés à l’élément VE,
SE frontière de l’élément VE.
On impose ensuite que la fonctionnelle J (h) soit minimale en écrivant que :
(II.6)
Est nul pour toute valeur HE admissible (satisfaisant les conditions aux limites). On en déduit
que, dans chaque élément :
KEHE = FSE (II.7)
On repasse ensuite au repère général (indice G) du maillage (coordonnées x, y, z), ce qui
introduit des matrices Pk « d’extraction » des nœuds des éléments (indicés avec l’exposant k)
dans la liste générale des nœuds (matrices formées de zéros et d’uns) :
(II.8)
Puis on « assemble » les éléments, c’est-à-dire que l’on somme les termes de l’équation
matricielle relative à chacun des éléments :
(II.9)
(II.10)
Dans laquelle KG regroupe les informations sur la perméabilité du sol, HG est le vecteur des
charges hydrauliques nodales inconnues et FG est le vecteur des débits nodaux imposés.
La résolution de cette équation matricielle nécessite l’inversion de la matrice KG, puis le calcul
de :
(II.11)
Cette démarche peut être étendue à la résolution des problèmes d’écoulements transitoires et
non linéaires, avec surface libre et avec surface de suintement.
Page | 46
II. 3 Méthode des différences finies :
Avant le développement de la méthode des éléments finis, la méthode des différences finies a
été largement utilisée pour la résolution de l’équation différentielle des écoulements dans les
sols.
Cette méthode discrétise les équations différentielles en remplaçant chaque dérivée par le
rapport de la variation de la fonction pour un petit incrément de la variable à cet incrément de
la variable. Il existe de nombreuses façons d’écrire les dérivées discrétisées : ainsi, pour la
dérivée première d’une fonction h (x), on peut utiliser trois expressions, en fonction des
valeurs prises par la fonction h aux nœuds de la grille de discrétisation des variables (x, y.…)
(figure II.3) :
(II.12)
(II.13)
(II.14)
Dans lesquelles O (Dx) représente l’erreur de discrétisation. Pour les dérivées secondes, on
déduit du développement de la fonction h (x, y…) en série de Taylor l’expression discrétisée :
(II.15)
Et ainsi de suite pour les dérivées successives de la fonction h. De nombreux ouvrages ont été
consacrés à la théorie des différences finies, à la précision, à la convergence et à la stabilité de
cette méthode de résolution numérique [1]. Pour la résolution de l’équation différentielle des
écoulements permanents bidimensionnels en milieu isotrope, on établit l’équation discrétisée
:
(II.16)
Page | 47
Figure II.3 : Grille de discrétisation de la fonction h dans le plan (x, y)
(II.17)
Dans le cas de deux variables x et y, la matrice K est « pentadiagonale » (une diagonale et deux
sous-diagonales inférieures et supérieures non nulles). Le système linéaire KH = Q est ensuite
résolu par des méthodes classiques d’analyse numérique.
Page | 48
II. 4 ECOULEMENT EN MILIEU POREUX :
Mass = ρ θ Δx Δy Δz (II.19)
Avec θ la teneur en eau effective du milieu poreux en volume d'eau par volume de milieu
poreux [L3/L3], ρ la densité de l'eau en [M3/L].
∂Mass
= flux entrant – flux sortant + terme source (II.20)
Le signe du terme source est considéré par convention. En général le terme source S est
considéré comme positif pour un apport d'eau et négatif pour une extraction d'eau.
Page | 49
flux q (m/s ou m3 /m2 /s) à travers le milieu poreux, comme étant proportionnelle au gradient
de charge hydraulique H (m).
Cette densité q est aussi appelée vitesse de filtration. Elle est reliée à la vitesse réelle u des
écoulements par q = θ u, où θ est la teneur en eau effective du milieu poreux.
La loi de Darcy généralisée non saturée s'écrit :
q = −K(h,x) H (II.21)
Où :
K : est le tenseur des conductivités hydrauliques (m/s) dans le repère principal d'anisotropie
(Ox,Oy,Oz) ;
H = h + gB . x : est la charge hydraulique totale (m) ;
θ : est la teneur en eau volumique effective (m3/m3).
Les équations de Darcy peuvent être obtenues à partir des équations de Navier-Stokes à partir
de plusieurs prises de moyennes et approximations (qui ne seront pas examinées en détail
ici).
Pour que la loi de Darcy soit valide, il faut que l’écoulement soit laminaire, ce qui est
généralement le cas dans les milieux poreux. La vérification de cette condition se fait à l’aide
du nombre de Reynolds, Re. En mécanique des fluides, Re mesure l’importance des forces
d’inertie par rapport aux forces de viscosité. Il est donné par :
(II.22)
Pour les écoulements en milieux poreux, q est considéré comme la densité de flux, et D
est égale au diamètre effectif des grains d10 (la taille du filtre à travers duquel 10% en masse
des grains passe).
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Afin que la loi de Darcy soit applicable il faut que Re ≤ 1. Muskat (1937) montre plusieurs
études selon lesquelles l'écoulement est transitoire entre des valeurs de Reynolds comprises
entre 1 et 12. A titre indicatif pour un sable de diamètre moyen de 0.5 mm la vitesse
d'écoulement limite pour l'eau à température ambiante est de 0.2 cm/s. Cette valeur peut être
dépassée dans le cas d'écoulement en milieux fracturés ou karstiques
II.23)
(II.24)
Page | 51
pression et dans les zones argileuses sujettes à des phénomènes de gonflement et de
retrait. Le terme C de variation de la densité en fonction de la concentration est nul car on
considère que la densité est constante.
L'éq. (II.24) aux Dérivées Partielles (EDP) est une forme conservative mixte en h/θ de
l'équation de Richards exprimée à l'origine en h. Elle est de type parabolique en milieu non
saturé (et non linéaire) et elliptique en milieu saturé (si le terme de sportivité spécifique
traduisant les effets de compressibilité est nul). Un terme M non nul préserve le caractère
parabolique de l'équation, évitant ainsi certaines difficultés de convergence qui se
présentent lorsque l'équation devient elliptique dans les zones saturées (Trégarot 2002).
Elle est applicable à tout instant t et en tout point x à l'intérieur du domaine de calcul, la loi
de Darcy étant utilisée pour traiter les frontières du domaine. La résolution de la forme
mixte de l'équation de Richards (II.23) permet donc de simuler les écoulements
variablement saturés (h), en milieux hétérogènes (x) et anisotropes.
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• θe est la teneur en eau effective qui correspond à la part de l'eau qui circule réellement
dans le milieu
e = – d (2.25)
La conductivité relative KR varie entre 0 et 1. Les courbes Kr(h) sont définis à partir des
modèles Kr(Se) ou Kr(q) en utilisant un des modèles empiriques de θ(h). Les modèles les plus
connus de Kr(Se) sont des fonctions puissances. Ils représentent le milieu poreux comme des
tubes capillaires en parallèles. Parmi les modèles de Kr(h) on peut citer le modèle de Childs et
Collis-George (1950) (voir éq. (II.27)), le modèle de Burdine (1953) (voir éq. (II.28)), et le modèle de
Mualem (1976) (voir éq. (II.29)).
II.4.4.5
(II.27)
(II.28)
(II.29)
Le modèle K(Se) de Mualem (1976) associé au modèle Se(h) de Van Genuchten (1980) donne :
(II.30)
Page | 53
Avec la relation : m = 1 - 1/n.
Le même modèle de K(Se) (Mualem 1976) associé cette fois-ci au modèle Se(h) de Brooks et Corey
(1964) donne :
(II.31)
Dans le cas de milieux poreux compressibles complètement saturés (h > 0), l'équation
d'écoulement est écrite en termes de la charge hydraulique ou potentiel total H = h+gB . x,
somme du potentiel de pression et du potentiel gravitaire. Elle peut être déduite des
équations précédentes et des écoulements variablement saturés, avec h > 0 :
(II.32)
Où :
Ss : storativité spécifique (m-1) qui traduit la compressibilité de l’eau et de la matrice solide ;
Page | 54
Elles se justifient, d'une part par le fait que les nappes étudiées ont une extension horizontale
de la dizaine à la centaine de kilomètres, bien supérieure à leur extension verticale (de l'ordre
de la dizaine à la centaine de mètres), et d'autre part par le fait que les aquifères sont une
superposition de couches dont le pendage est faible, de l'ordre de 1‰ à quelques 1 %. Tout
concourt donc pour laisser un rôle secondaire à la coordonnée verticale de l'espace et
remplacer le problème 3D par un problème 2D.
(II.34)
Avec :
∅e = θs - θd : porosité efficace de l'aquifère pour une nappe libre (m3/m3) ;
η = Zs - Zinf : tirant d’eau, puissance ou épaisseur de la nappe (m), depuis le toit du substratum
de cote Zinf jusqu'à la surface libre de cote Zs ;
(II.35)
Nous pouvons aussi reformuler cette équation en faisant apparaître le tirant d’eau η comme
seule inconnue :
(III.36)
Où l’on a, dans le cas général d’une nappe phréatique dans un aquifère hétérogène et à
substratum variable :
η = η(x,y,t) = ZS (x,y,t) - Zinf (x,y), KS = KS (x,y), ∅e = ∅e (x,y).
L'équation (III.36) est non linéaire, de type parabolique. Elle fait apparaître la composante
gravitaire de l'écoulement sous la forme d'un terme d'advection (2ème terme de droite),
s'ajoutant aux effets de diffusion hydraulique (1er terme de droite). Lorsque le plancher de la
nappe est horizontal, l'écoulement est diffusif pur.
L'équation (III.36) suppose que la charge hydraulique totale H est constante sur une verticale
et égale à la côte Zs de la surface libre. On considère aussi et que la porosité ∅e et la
conductivité Ks sont également constantes sur une verticale, ou faiblement variables autour
d'une valeur moyenne. Cependant, nous pouvons aussi trouver (III.36) sous la forme :
(II.37)
Lorsque les variations temporelles de la surface libre Zs sont négligeables par rapport à la
valeur moyenne de l'épaisseur η = Zs - Zinf , ou lorsque la répartition verticale de Ks est telle
Page | 56
qu'elle entraîne de faibles variations temporelles de T, alors T = T(x,y) et l'équation (II.39)
devient linéaire.
II.4.6.2 Equations en écoulements 2D plans en nappes captive
Une nappe captive est une couche aquifère entièrement saturée en eau, confinée entre 2
couches appelées épontes, imperméables (aquicludes) ou faiblement perméables (aquitards),
et dans laquelle la charge hydraulique totale H de l'eau est supérieure à la cote du toit Zsup de
la nappe. De plus, la compressibilité de l'eau (ρ = ρ(x,t)) et du milieu poreux (∅ = ∅ (x,t)),
pores et grains solides compris ne sont cette fois pas négligés. Cependant, bien que le milieu
poreux soit compressible, sa vitesse de déplacement est négligée par rapport à celle de l'eau.
L'équation des écoulements en nappe captive s'écrit :
(II.40)
Avec :
S : coefficient d'emmagasinement de la nappe captive (m3/m3), obtenu par intégration
verticale du coefficient d'emmagasinement spécifique Ss (m-1) qui tient compte de la
compressibilité de l'eau et du milieu poreux ;
H : charge hydraulique totale (m) moyenne sur l'épaisseur saturée Zsup - Zinf ;
KS : tenseur de conductivité hydraulique à saturation dans le repère principal d'anisotropie
(m/s), situé dans le plan des épontes.
Dans le cas général d’une nappe confinée en aquifère hétérogène et à plancher et toits
variables, nous avons : S = S(x,y), H = H(x,y,t), Ks = Ks (x,y), Zsup = Zsup (x,y), Zinf = Zinf
(x,y).
Page | 57
d’équations algébriques ou un ensemble de systèmes d’équations algébriques. La résolution
de l’équation originelle se résume alors à la résolution du système d’équations obtenues par
application de ces méthodes. Pour ce faire, plusieurs méthodes efficaces existent, et diffèrent
principalement par la manière avec laquelle sontobtenus les systèmes d’équations
algébriques équivalentes et parfois aussi de l’approche du problème.
Les méthodes numériques sont principalement basées sur les différences finies ou les
éléments finis. Une introduction à la modélisation numérique en hydrogéologie est disponible
dans bon nombre de livres de base tels que ceux de Bear et Verruijt (1987), Kinzelbach
(1986), Wang et Andersson (1982), et dans d’autres travaux spécialisés tels que ceux de Celia
et Gray (1992), Istock (1989), Gray (1984), Lewis et Roberts (1984), Narasimhan (1984) et
Huyakorn et Pinder (1983).
D’autres méthodes numériques sont aussi utilisées telles que les différences finies intégrées
(Volumes finis) ou la méthode de l’équation de l’intégrale de la frontière (boundary integral
equation method) (Liggett et Liu, 1983).
(Volumes finis) ou la méthode de l’équation de l’intégrale de la frontière (boundary integral
equation method) (Liggett et Liu, 1983).
Le modèle du milieu poreux équivalant (PM) repose sur l’hypothèse qu'il est possible de
définir le milieu géologique étudié à l'aide d'un volume minimal, appelé volume élémentaire
représentatif (VER), de sorte que les propriétés caractéristiques varient progressivement, de
la même manière que dans un milieu continu. Ce concept suppose donc une échelle
Page | 58
caractéristique pour laquelle les propriétés hydrauliques sont homogènes et où la relation
entre le flux et le gradient de charge hydraulique s'exprime selon la loi de Darcy.
Avec cette approche, un milieu argileux fracturé est considéré comme un milieu poreux
granulaire où le réseau ' de fractures est nécessairement connecté afin que les fractures
puissent se comporter comme des pores. Le problème de cette approche réside dans la
détermination du volume élémentaire représentatif qui n'est pas toujours présent dans des
milieux fracturés hétérogènes. (Barenblatt et al., 1960)
Les modèles à double continuum (DUAL) ont été les premiers à prendre en compte le milieu
fracturé dans les modèles d'écoulement (Barenblatt et al., 1960). Cette représentation
mathématique repose sur l.' hypothèse que le médium peut être séparé en deux systèmes de
pores distincts qui se superposent dans le même volume. Ceux-ci sont considérés comme des
milieux homogènes possédant leurs propres propriétés hydrauliques. L'échange d'eau entre
les deux domaines dépend de la charge de pression et de la' fraction volumique de chacun des
deux milieux. Ainsi, un milieu argileux fracturé est caractérisé en tous points dans le temps et
dans l'espace par deux vélocités d'écoulement, deux charges de pression et deux teneurs en
eau.
Un modèle à double continuum a l'avantage d'introduire l'influence de la matrice sur le
comportement hydrique (Darcel et al., 2002). De plus, les récents modèles à double
continuum permettent de tenir compte de l'hétérogénéité du réseau de fractures en
définissant le coefficient de transfert selon la distribution de la forme et la taille des blocs
matriciels (Gerke et van Genuchten, 1993).
Le modèle à double continuum développé par Gerke et van Genuchten (1993) décrit
l'écoulement à saturation variable du milieu à double porosité en couplant deux équations
d'écoulement (Richards) à l'aide d'un terme source (Id), pour assurerle transfert de l'eau entre les
macropores et les micropores de la matrice de sol. Les équations (II.67) et (II.68) décrivent
respectivement l'écoulement de l'eau dans les fractures (d) et la matrice (w).
Page | 59
(II.42)
(II.43)
Conceptuellement, le modèle permet d'attribuer des propriétés hydrauliques différentes aux deux
domaines. Pour ce faire, les équations mathématiques des courbes de rétention d'eau et de
conductivité hydraulique en milieu non saturé K( ) s'expriment à l'aide d'une sommation
pondérée des relations associées aux fractures et à la matrice.
(II.44)
(II.45)
La fraction volumique des fractures (Wd) du système poreux dépend de la forme et la taille des
blocs matriciels [L3 L-3]. Elle est définie par :
(II.46)
(II.47)
Dans les équations (II.46) et (II.47), (a) est la demi-largeur ou le rayon de l'agrégat selon la forme
et (b) est la demi-largeur de la fracture. Gerke et van Genuchten (1993) proposent l'utilisation
d'une équation de premier ordre pour décrire le terme source (Γ b) comme étant proportionnel à la
différence des charges de pression entre les deux systèmes selon :
Page | 60
(II.48)
Où ( ) est la charge de pression moyenne dans la matrice et (Ka) est la conductivité hydraulique
de l'interface fracture/matrice. La valeur du coefficient de transfert (ʎ) peut être reliée à la
grosseur et la forme des agrégats [L-2] et est donnée par l'équation suivante :
(II.49)
(II.50)
Où β est un paramètre géométriqll:e évalué selon la forme de la matrice solide et w est un
coefficient empirique relié à l'absorption de l'eau, pour qui une valeur moyenne de 0,4 est
applicable pour un grand nombre de propriétés et de conditions hydrauliques (Gerke et van
Genuchten, 1993).
La courbe de conductivité hydraulique de l'interface entre les deux domaines possède la même
allure que celle de la matrice, donc Ka( J=Kw( ). Cette relation peut être diminuée d'un coefficient
empirique afin de considérer la présence d'une fine couche minéralisée moins perméable à
l'interface et donc Ka ( )/ Kw( ) < l. La valeur de Ka ( ) est calculée à l'aide d'une moyenne
arithmétique des valeurs associées aux charges de pression dans la fissure et la matrice, puisque la
charge de pression peut varier dans les deux domaines.
Page | 61
Chapitre III :
Etude expérimentale de l’écoulement sous terrain
0.08mm et fond).
Page | 62
3. Les tamis doivent être dispose dans l’ordre
décroissant des cotes des maille les plus grand
seront vers le haut.
Les valeurs obtenues seront notées sur le tableau sous cité ainsi que les pourcentages obtenus
par la relation suivante :
Page | 63
Pour la détermination des tamisâts on procédera en appliquant la loi suivante :
Page | 64
Coefficient d’uniformité
On a : Cu =d60/ d10
d60 : la dimension des particules telle que 60 % des poids du sol ont des dimensions
inférieures ou égales à d60
d10 : la dimension des particules telles que 10 % des poids du sol ont des dimensions
inférieures ou égales à d10
Le coefficient de courbure :
Telle que d30 est la dimension des particules telle que 30% des poids des sol a des dimensions
inférieur ou égale à d30.
D30=0,35 mm
Page | 65
Manipulation :
Avant tout on va déterminer les dimensions du dispositif, c’est une pièce en acier d’une forme
rectangulaire, à l’intérieur de cette pièce un vide cylindrique de diamètre D = 2.5 cm et une
hauteur h = 5.9 cm.
La masse de la pièce quand elle est vide égale à 523.9 g, et 562,6 g quand elle est remplie du
sable, donc la masse de l’échantillon du sable est égale à 38.6 g (voir figures (III.8) et (III.9)).
Figure III.7 : La masse de la pièce vide Figure III.8 : la masse de pièce + l’échantillon
On a fixé la pièce, puis on a serré l’échantillon de sable par une pièce cylindrique de mêmes
dimensions avec la première, comme il est montré dans les figures (III.10) et (III.11)
Après avoir serré l’échantillon, on a mesuré la hauteur des vides hv qui est égale à 1.6 cm (voir
la figure III.11).
On a :
Page | 66
=2,5 cm : diamètre de cylindre.
Vv=11,781 cm3 (volume de vide). Figure III.11 : représente l’échantillon après l’état serré
Vv
e=Vs =0,686
b- Calcul la porosité :
Vv
n(%)= Vt =0,4068 =40,68%
ms
d= Vt =1,33 g/cm3
Wt
= 1,94 g/cm3
Vt
Pour déterminer la densité des grains solides, on utilise la méthode à volume constant.
Page | 67
a) Mode opératoire :
Pour réaliser cet essai on prépare un volume d’eau dans une
éprouvette avec une masse de 651,9 g et 40 g de notre
échantillon (voir la Figure III.12).
b) Résultats et calculs :
b-1 Calcul le poids volumique des grains solides :
KN/m3
ic =
G= = 2.65
=> ic = = 97,63 %
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III.5 Détermination de la conduct ivité hydraulique
Log k=2.logd10 -3
d10 : diamètre des grains pour lequel le pourcentage passant est égal à 10% [cm]
k..g
K
L’écoulement à travers un massif de sable est un écoulement à surface libre qui est la limite
supérieure de la zone saturée, appelée aussi ligne de saturation. Dans ce travail expérimental
suivant a pour but de déterminer la position de la ligne de saturation ainsi que le réseau
d’écoulement.
La figure III.14 représente la cuve d’infiltration utilisée dans cette étude. Ce dispositif
permet de réaliser des essais d’écoulement souterrain dans le but de déterminer les
caractéristiques hydrodynamiques de cet écoulement. Cette cuve a les dimensions 150 cm x
25 cm x 85 cm rempli de sable jusqu’ à la hauteur de 45cm. La cuve est constituée de deux
plaques en verre de dimensions 66 cm x 69 cm et une plaque graduée contenant des tubes
piézométriques.
Page | 69
L’écoulement se fait suivant la longueur de la cuve, la partie amont est alimentée par l’eau du
robinet créant ainsi une charge hydraulique à l’entrée du massif. La partie avale où l’eau sort
du bac avec une charge hydraulique nulle. Le milieu poreux est séparé des bacs amont et aval
par des parois perforées (recouvertes de géotextile). Un réservoir situé en amont de la cuve
permet de désoxygéner l'eau de l'aqueduc de manière à éviter l'introduction de bulles d'air
dans la cuve et muni d’une pompe immergée pour assurer l’alimentation. En arrière de la
cuve, se trouve des trous de pression pour la mesure des charges hydrauliques sont munis des
petits morceaux de géotextile pour limiter le passage de sable dans les tuyaux (figure III.15).
Page | 70
III.6.2 Cas d’un écoulement horizontal :
On fixe un débit de Q =0.9 l/min avec une charge à l’entrée de 34 cm, et à la sortie h = 5 cm.
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 34 34 0
1 19 5 22.1 17.1
2 34 5 18 13
3 49 5 14.5 9.5
4 59 5 12 7
5 64 5 10 5
6 69 5 8.5 3.5
7 79 5 6 1
8 94 5 4.3 -
9 109 5 2.8 -
10 19 15 21.5 6.5
11 34 15 16.5 1.5
12 49 15 13 -
13 59 15 10.5 -
14 64 15 8.7 -
15 69 15 6.2 -
16 79 15 3.6 -
17 94 15 2.3 -
18 109 15 - -
19 19 25 20.9 -
20 34 25 - -
21 49 25 - -
22 59 25 - -
23 69 25 - -
24 79 25 - -
25 94 25 - -
26 109 25 - -
27 19 35 - -
28 34 35 - -
29 49 35 - -
30 59 35 - -
31 69 35 - -
32 79 35 - -
33 94 35 - -
34 109 35 - -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
Page | 71
La ligne de saturation corresponde à cet essai est exprimé dans la figure III.17 :
La figure III.18 illustre les lignes d’équipression et les lignes de même charge
hydraulique pour un écoulement horizontal résultant de différence de charge entre l’amont
et l’aval. Il s’agit d’un écoulement bidimensionnel dans le plan (xy). On remarque que la
surface libre traduite par une ligne d’équipression nulle (ligne bleu) commence du point de
coordonnée (0, 34) de charge hydraulique 34 cm et diminue vers l’aval pour atteindre le fond
de la cuve sans atteindre l’autre extrémité du sable.la zone située au-dessous de la surface
libre est totalement saturée. Les linges d’équipression et ligne de charge constitue le réseau
d’écoulement souterrain.
On a i = => i = = 35.4%
Qf = k *D* = 6.63*10-4*1.26*
Qf = 1.1*10- m3/s
Tel que :
Page | 72
K : la perméabilité de sable.
D : la langueur de massif.
Le débit de fuite calculé est inférieur au débit mesuré dans l’expérience, ces contraintes est
expliqué seulement par la couche de gravier drainante qui se trouve au fond de la cuve
d’infiltration d’épaisseur de 4 cm, donc la plupart d’eau s’écoule verre le drain.
Dans cette expérience on a rempli la cuve jusqu’a le niveau H = 35 cm, après avoir ouvert la
vanne de vidange on a pris un pas de temps de 5 min pour prendre les résultats qui ont été
résumés dans les tableaux ci-dessous :
a- Pour t = 5 min
Tableau III.3 : les résultats expérimentaux après 5 min de vidange
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 26.3 26.3 0
1 19 5 17 12
2 34 5 14 9
3 49 5 10.2 5.2
4 59 5 8.4 3.4
5 64 5 6.9 1.9
6 69 5 5.5 0.5
7 79 5 4 -
8 94 5 3 -
9 109 5 2 -
10 19 15 16.5 1.5
11 34 15 15.5 0.5
12 49 15 10.7 -
13 59 15 8.9 -
14 64 15 7.2 -
15 69 15 5.6 -
16 79 15 4.3 -
17 94 15 3.5 -
18 109 15 - -
19 19 25 16.2 -
20 34 25 - -
Page | 73
21 49 25 - -
22 59 25 - -
23 69 25 - -
24 79 25 - -
25 94 25 - -
26 109 25 - -
27 19 35 - -
28 34 35 - -
29 49 35 - -
30 59 35 - -
31 69 35 - -
32 79 35 - -
33 94 35 - -
34 109 35 - -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
b- Pour t = 10 min
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 22 22 0
1 19 5 13.5 8.5
2 34 5 11 6
3 49 5 8.7 3.7
4 59 5 6.4 1.4
5 64 5 5.6 0.6
6 69 5 4.3 -
7 79 5 3.2 -
8 94 5 3 -
9 109 5 1.6 -
10 19 15 12.7 -
11 34 15 11.8 -
12 49 15 9.5 -
13 59 15 7 -
14 64 15 5.1 -
15 69 15 4 -
16 79 15 3.2 -
17 94 15 - -
18 109 15 12 -
19 19 25 - -
20 34 25 - -
21 49 25 - -
22 59 25 - -
Page | 74
23 69 25 - -
24 79 25 - -
25 94 25 - -
26 109 25 - -
27 19 35 - -
28 34 35 - -
29 49 35 - -
30 59 35 - -
31 69 35 - -
32 79 35 - -
33 94 35 - -
34 109 35 - -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
c- Pour t = 15 min
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 20 20 0
1 19 5 11.2 6.2
2 34 5 9 4
3 49 5 7.6 2.6
4 59 5 5.7 0.7
5 64 5 4.8 -
6 69 5 3.5 -
7 79 5 2.5 -
8 94 5 2 -
9 109 5 1 -
10 19 15 10.8 -
11 34 15 10 -
12 49 15 8.6 -
13 59 15 6.5 -
14 64 15 5.2 -
15 69 15 4.3 -
16 79 15 3.5 -
17 94 15 3 -
18 109 15 10.5 -
19 19 25 - -
20 34 25 - -
21 49 25 - -
22 59 25 - -
23 69 25 - -
24 79 25 - -
Page | 75
25 94 25 - -
26 109 25 - -
27 19 35 - -
28 34 35 - -
29 49 35 - -
30 59 35 - -
31 69 35 - -
32 79 35 - -
33 94 35 - -
34 109 35 - -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
Pour t = 5 min
On a i = => i = = 28.6%
Qf = k *D* = 6.63*10-4*1.26*
Qf = 7.7*10-6 m3/s
Page | 76
Pour t = 10 min
On a i = => i = = 27.2%
Qf = 5.94*10-6 m3/s
Pour t = 15 min
Page | 77
Calcul le gradient hydraulique
On a i = => i = = 25.8%
Qf = 5.3*10-6 m3/s
D’après les résultats obtenus dans le cas de vidange rapide on constate que le débit de fuite et
le gradient hydraulique varient proportionnellement avec la charge, à chaque fois que la
charge diminue, les deux autres paramètres diminuent.
Les figures (III.18), (III.19) et (III.20) représentent les surfaces libres après 5, 10 et 15
minutes de vidange, la surface libre varie rapidement à chaque pas de temps ceci implique
que la capacité portance du sable est faible.
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III.6.4 Cas d’une recharge
80 cm
42 cm
126 cm
150 cm
a- Pour t = 10 min
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 19 19 0
1 19 5 24.2 19.2
2 34 5 22 17
3 49 5 19.3 14.3
4 59 5 20.1 15.1
5 64 5 19.8 14.8
6 69 5 18.9 13.9
7 79 5 18.4 13.4
8 94 5 20.2 15.2
9 109 5 22.8 17.8
10 19 15 23 8
11 34 15 20.5 5.5
Page | 79
12 49 15 18.9 3.9
13 59 15 19.3 4.3
14 64 15 19.8 4.8
15 69 15 19.5 4.5
16 79 15 19 4
17 94 15 19.7 4.7
18 109 15 21.6 6.6
19 19 25 7.4 -
20 34 25 10.3 -
21 49 25 15.5 -
22 59 25 16.4 -
23 69 25 16.2 -
24 79 25 15.5 -
25 94 25 8.3 -
26 109 25 5.6 -
27 19 35 - -
28 34 35 - -
29 49 35 - -
30 59 35 - -
31 69 35 - -
32 79 35 - -
33 94 35 - -
34 109 35 - -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
b- Pour t = 20 min
Numéro du
point X (cm) Y (cm) H (cm) P (cm)
0 0 29.4 29.4 0
1 19 5 35.2 30.2
2 34 5 33.6 28.6
3 49 5 30.8 25.8
4 59 5 27.2 22.2
5 64 5 26.3 21.3
6 69 5 26.7 21.7
7 79 5 29.1 24.1
8 94 5 31.8 26.8
9 109 5 33 28
10 19 15 34.5 19.5
11 34 15 32.5 17.5
12 49 15 29.7 14.7
13 59 15 28.5 13.5
Page | 80
14 64 15 28.9 13.9
15 69 15 28.7 13.7
16 79 15 27.8 12.8
17 94 15 30 15
18 109 15 31.9 16.9
19 19 25 33 8
20 34 25 31.3 6.3
21 49 25 29.5 4.5
22 59 25 29.8 4.8
23 69 25 29.4 4.4
24 79 25 28.6 3.6
25 94 25 29.7 4.7
26 109 25 31.6 6.6
27 19 35 23.2 -
28 34 35 25.3 -
29 49 35 26.2 -
30 59 35 28.8 -
31 69 35 28.5 -
32 79 35 26.5 -
33 94 35 25 -
34 109 35 22.4 -
35 19 45 - -
36 34 45 - -
Les lignes de saturations correspondant à chaque pas de temps sont montrées par les figures
suivantes :
Pour t = 10 min
Page | 81
Pour t = 20 min
D’après ces résultats, on constate que ce sable est très poreux c’est pour ça le drainage est
rapide cela se traduit par rendement spécifique plus important et de capacité de rétention
faible.
Page | 82
Chapitre IV : Simulation numérique
IV.1 Introduction :
La modélisation numérique est au cœur des sciences appliquées et joue un rôle
fondamental dans presque toutes les disciplines des sciences et du génie. La modélisation ou
simulation numérique, consiste à représenter un phénomène physique par un modèle
mathématique sous forme de très grands systèmes d’équations (de l’ordre du million) qui
sont résolues à l’aide de l’ordinateur.
Le maillage de la structure est assuré par le module mailleur qui permet de fournir dans un
fichier de données geom.dat le nombre des nœuds, le nombre des éléments et les
coordonnées des nœuds.
Flux
nul
Flux
nul
Flux
nul
H1
Charge imposée
charge
imposée
H2=0
Flux
nul
Page | 83
Figure IV.1 : Conditions aux limites du problème
Le maillage de la structure est montré par la figure IV.2. L’élément fini choisi est de type
isoparamètrique à 4 nœuds..
Page | 84
Tableau IV.1 : jeu de donnée du problème
de l’écoulement horizontal à charge
constante
Paramètre valeur
Page | 85
40
elevation (cm)
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
distance(m)
Figure IV.4 : lignes d’équipression (continu) et
d’équipotentielles (pointillées) pour l’écoulement permanent.
Interprétation :
La figure IV.4 montre l’allure des lignes d’équipression et d’équipotentiel dans le massif
sableux. Les lignes équipotentielles varient entre 0 et 36cm qui sont les valeurs extrêmes au
niveau des frontières. Les lignes d’équipression limitées par la surface libre qui correspond à
la ligne d’équipression nulle, sont perpendiculaires aux lignes équipotentielles.
Page | 86
CONCLUSION GENERALE
L’écoulement à travers un massif de sable est un écoulement à surface libre qui est
la limite supérieure de la zone saturée, appelée aussi ligne de saturation.
Le tracé du réseau d’écoulement manuellement est plus difficile, car on doit toujours
vérifier l’orthogonalité des lignes de courant et d’équipotentiel et ainsi qu’elles forment de
carrés pouvant contenant des cercles. L’utilisation du logiciel Surfer nous a facilité la tache et
nous a permet de représenter rapidement ce réseau d’écoulement sous forme de contours.
Nous avons essayé dans notre travail expérimental d’étudier autres cas comme ce de la
présence d’un puits de pompage ou de recharge mais à cause du manque de moyens et les
contraintes rencontrées nous l’avons pas pu les faire.
Le banc de la cuve d’infiltration utilisé est très ancien et nécessite une réhabilitation et
modification de façon à permettre de Controller le niveau d’eau à l’amont et à l’aval su
sable. Les tubes de prises de pression est plus longues et qui peuvent se remplir de bulles d’air
qui faussent les mesures. Alors il faut installer un système qui peut chasser ces bulles d’air.
La couche de gravier supportant le sable doit être fermée de ces deux extrémités de
façon à ne pas avoir un écoulement au sein de cette couche si non elle se comporte comme un
tapis drainant et fausse le calcul du débit.
On a constaté aussi le départ du sable dans les tuyaux, c’est pourquoi il faut installer
un débitmètre à l’amont pour Controller le débit à l’entrée pour lutter contre le phénomène de
renard.
Chapitre IV :
Simulation numérique
Chapitre II :
Modèles mathématiques et
numériques de l'écoulement
souterrain
Chapitre III :
Etude expérimentale de
l'écoulement sous terrain
Chapitre I :
-Ababou R. Random Porous Media Flow on Large 3D Grids: Numerics, Performance, and
Application to Homogenization, Chap.1, pp.1-25. In: IMA Vol 79 Mathematics and its
Applications:Environmental Studies (Math. Comput. Statist. Anal.). Wheeler MF (ed.),
Springer, NY, 410 pp.1996.
-Ackerer Ph., Younes A., Mosé R. Modelling variable density flow and solute transport in
porousmedium : 1. Numerical model and verification, Transport in Porous Media, Vol. 35,
pp.345-373,1999.
-De Marsily G. (1986) Quantitative Hydrology, Academie press, Orlando, Florida, USA.
-Diersch H.J.G. Finite element modeling of recirculating density driven saltwater intrusion
processes in groundwater. Adv Water Resour.
-Diersch H.J.G., Kolditz O. Variable-density flow and transport in porous media: approaches
and challenges Advances in Water Resources 25.
-Hamza Ali, 2007 « Simulation numérique des écoulements transitoires en milieux poreux
saturé et non saturés». Thèse de doctorat de l’université Mouloud MAMMERI de TIZI
OUZOU.
-Kasenow, M. (2001) Applied Ground-Water Hydrology and Weil Hydraulics 2nd Ed, Water
resources publications, LLC.
-Khan, A.U.-H., Jury, W.A. (1990) A laboratory study of the dispersion scale effect in column
outflow experiments. Journal ofContaminant Hydrology.
-Kladivko, E.J., Grochulska, l, Turco, R.F., Van Scoyoc, G.E., Eigel, lD. (1999) Pesticide and
nitrate transport into subsurface tile drains of different spacings. Journal ofEnvironmental
Quality 28.
-Richard, T. L., Steenhuis, T. S (1988) Tile drain sampling of preferential flow on a field scale.
Journal ofContaminant Hydrology 3(2-4): 307-325.
-Schmalz, B., Lennartz, B., van Genuchten, M.Th. (2002) Analysis of unsaturated water flow
in a large sand tank. Soil Science 168:3-14.
-Schneebeli G. 1987. Hydraulique souterraine.Eyrolles, Paris.
-SI SMAIL Ali, 1997 « Simulation numérique des écoulements permanents et transitoires
autour d’un puits parfait dans une nappe phréatique ». Thèse de Magister de l’institut
hydraulique du centre universitaire de BISKRA.
-Silliman, S.E., Berkowitz, B., Simunek, 1., van Genuchten, M.T. (2002) Fluid flow and solute
migration within the capillary fringe. Ground Water.
INTRODUCTION GENERALE :
L'eau douce représente seulement 2.6% de toute l'eau de la planète. Sur ce pourcentage
environ 98% de l'eau douce disponible est de l'eau souterraine. Le reste de l'eau douce
disponible se trouve dans le sol ou est accessible directement dans les lacs («2%, rivières et
fleuves «0.015%). Moins de 1% de l'eau douce sur Terre est utilisable comme eau potable.
L'eau souterraine est d'une importance capitale dans la plupart des régions du monde.
Toutefois, cette ressource se trouve actuellement menacée par diverses sources de
contamination ponctuelles et diffuses (Kasenow, 2001).
La présence d'eau souterraine dans une région dépend de la capacité des formations
rocheuses à permettre l'emmagasinement et l'écoulement de l'eau dans des matériaux
géologiques poreux et perméables. Les matériaux géologiques qui forment les aquifères se
transforment lentement en fonction des différents phénomènes qui affectent le socle
rocheux tels que les mouvements tectoniques, la transformation de roches de la croûte
terrestre par métamorphisme et la fissuration des massifs rocheux. La littérature scientifique
sur le sujet (voir références citées dans Fortin, 1998) confirme que les résultats des études
sur le terrain sont souvent affectés par la difficulté de mesurer les paramètres in situ.
L’étude de l’écoulement en milieu poreux est d’une grande importance car il touche
plusieurs domaines d’application tels que le drainage des sols, l’exploitation des forages, la
contamination et transfert de pollutions dans les nappes et dans le domaine pétrolier et bien
sur dans les barrages. Elle consiste à déterminer les caractéristiques de l’écoulement :
gradient hydraulique, débit de fuites et réseau d’écoulement.
A l’heure actuelle, on utilise des logiciels très développés pour simuler l’écoulement
souterrain et mener à une bonne gestion du problème. parmi ces logiciels on cite les plus
répondus sur le marché MODFLOW, FEFLOW et SUTRA .
L’étude expérimental elle aussi a une grande importance surtout lorsque on veut développer
un modèle ou valider des résultats de simulation. Elle permet aussi de comprendre mieux le
phénomène et aide au bon choix par exemple le matériau filtrant dans le cas de la filtration
sur sable.
L’objectif de ce travail expérimental est de mettre en marche le banc de la cuve d’infiltration
afin de déceler tous les problèmes et les contraintes confrontent son utilisation.
Le présent travail est scindé sur quatre chapitres, une introduction générale et une
conclusion générale.
Le premier chapitre est consacré aux généralités sur les écoulements souterrains et les
différentes méthodes de résolution des problèmes lies aux écoulements à travers un milieu
poreux.
Une simulation numérique par l’application du code de calcul ‘ENsat ‘ développé par
Hachemi (2000) sera la tache du chapitre quatre.