La Vulnerabilite Des Petites Et Moyennes
La Vulnerabilite Des Petites Et Moyennes
La Vulnerabilite Des Petites Et Moyennes
Introduction générale
Chapitre préliminaire
Section 1 : la PME et TPE dans les pays industrialisés
Section 2 : La PME et TPE dans les pays en voie de développement
1) Définition :
Première partie
Introduction
1
Section 1 : Les problèmes de l’environnement financier
1) - Problèmes liés à l'environnement :
2)- les relations imparfaites banques—PME/TPE :
2 -1) - Problèmes juridiques et administratifs :
2 – 2)- Les problèmes financiers :
2 – 3)- Les problèmes commerciaux :
2 -4) - Les problèmes humains et sociaux :
2- 5)- problèmes liés à l'entrepreneur et à la gestion interne des
PME :
2
Chapitre 1 : les répercussions de la mondialisation sur l’économie
marocaine.
Section1 : RISQUE SUR L’ECONOMIE MAROCAINE :
Section2 : RISQUES POUR LES PME et TPE MAROCAINES :
1) globalisation financière :
2) Risques en termes de compétitivité accrue à l’échelle
internationale :
Chapitre 2 : Quelle stratégie pour être a l’heur de la mondialisation :
Section 1 : une politique économique plus protectionniste
Section2 : Les reforme entreprises :
1) Objectif de la stratégie de promotion de la PME/TPE
2) La proposition des professionnels :
3) un organe consultatif
Troisième partie
Introduction
Chapitre 1 : Définir les politiques cohérentes et des programmes d’action.
Section 1 : politique de production
Section 2 : politique d’investissement : faire face à la concurrence
Section 3 : la politique financière.
A)- La trésorerie :
B)- Sources et utilisations des fonds :
Chapitre 2 : Elaborer une stratégie et un plan Marketing
A)- les étapes de la stratégie marketing.
Section 1 : l’analyse des opportunités
Section2 : identification et choix des marchés cibles
Section 3: le choix de positionnement
Section 4 : l’élaboration des stratégies et des plans d’action
Section 5 : la mise en œuvre et le contrôle
3
B)- le plan marketing :
a- Le résumé managérial :
b- l’analyse de la situation marketing
c- l’analyse attraits /atouts :
d- les objectifs :
e- la stratégie marketing :
f- les plans d’action :
g- les comptes de résultat prévisionnels :
h- le contrôle :
Chapitre 3 : Agence et institution aux services du secteur des PME/TPE
Section1 : Les divisions PME/TPE des banques
Section2 : les groupes des investissements
1-L’offre de développement industriel(ODI) :
2-La direction des études PME du ministère de commerce :
3- Services d’études de faisabilité à la BNDE :
Section 3 : Association commercial
1-Des chambres de commerce :
2 - Association sectorielle de l’industrie et du commerce
Section 4 : Institut de formation et association régionale
Section 5 : Lois au profit du secteur des PME
Section 6 : Universités et écoles de commerce
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
4
INTRODUCTION GENERALE
Les entreprises en général évoluent dans un environnement marqué par de
profonds et rapides changements. Cet environnement est particulièrement
turbulent avec le durcissement de la concurrence dans presque tous les domaines
d’activité, la complexité grandissante, des incertitudes avec des clientèles plus
volatiles et plus exigeantes, entraînant un raccourcissement du cycle de vie des
produits. Dans ces conditions, il y a nécessité pour les entreprises de surveiller
les données de l’environnement et d’obtenir les informations pertinentes qui
doivent favoriser une bonne réactivité face aux menaces et aux opportunités
qu’elles rencontrent. Au-delà de cette réactivité, elles doivent être capables
d’anticiper le futur et de planifier leur évolution. Les
entreprises de petite taille n’échappent pas à cette réalité. En effet,
dans le but de s'affirmer sur le marché des affaires de façon compétitive, elles
ont, comme toute autre entreprise, d’importantes questions à résoudre pour gérer
leur développement. Elles sont soumises à cette contrainte d’adapter leur gestion
à la réalité d’évolution de l’environnement et même anticiper cette évolution. Il
apparaît donc une nécessité vitale pour ces catégories d’entreprises de donner
une priorité à la réflexion stratégique surtout en raison de certaines
caractéristiques de leur gestion qui les rendent particulièrement vulnérables.
Au titre des causes externes, nous avons la forte dépendance des PE vis-à-vis
d’un marché, d’un client ou d’un fournisseur, l’accès coûteux aux sources de
financement. concluent alors que ces petites entreprises manquent pour la
plupart, d’aptitude, de pouvoir et de ressources pour se mettre véritablement
dans la formalisation de la réflexion stratégique. Ainsi, des doutes existent sur la
place que les dirigeants de PE accordent à leur futur. Cependant, ces
caractéristiques ne signifient pas que les entreprises de petite taille sont
systématiquement incapables de lire les données de leur environnement et de
planifier leur évolution. Contrairement à ce qu’on pense, ces petites unités ont
bien des orientations entrepreneuriales tournées vers le futur et qui leur
permettent d’atteindre un certain niveau de performance. Seulement, l’intérêt
5
pour la réflexion stratégique varie selon la culture de chaque pays et le contexte
concurrentiel de même que le niveau de développement économique Cet intérêt
varie aussi selon les dirigeants , leur bagage intellectuel et de leur expérience.
Dès lors, avec des ressources très limitées et un niveau relativement faible, les
dirigeants de PE arrivent-ils à anticiper et à planifier leur évolution face à leur
risque de vulnérabilité? En effet, la gestion de la vulnérabilité dépend
fondamentalement de la perception qu’on en a, une perception qui est aussi liée
à la lecture qu’on fait des données de l’environnement. C’est pourquoi, le
gouvernement prépare pour cette raison une panoplie de texte qui fera l’objet
d’une charte de la PME/TPE au parlement, en comptant mettre en place des
mesures conséquentes notamment :
Il existe une forte volonté politique de réduire les délais et les exigences
administratives à la création, à l’expansion de nouvelles entreprises ; si cette
volonté se traduit par des mesures concrètes, les contraintes actuelles au
développement de nouvelles entreprises seront considérablement réduites.
6
Chapitre préliminaire.
La PME et TPE identification et définition :
En terme de nombre d'entreprises, le tissu des PME est composé d'abord par
les activités de commerce et réparations (30%), suivies des activités de
l'immobilier et services aux entreprises (22%), et des industries manufacturières
(15%).
7
Malgré leur part de 15% dans la population des PME/TPE, Les industries
manufacturières génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une contribution de
37%. Elles sont suivies des activités de commerce et réparations (19%) et de
l'immobilier et services aux entreprises (13%).
8
région reflète cette situation en dégageant une très forte concentration des PME
dans les régions du centre (Maroc utile).
Tous les pays se réfèrent aux mêmes critères pour définir cette catégorie
d’entreprise (taille de l’effectif, chiffre d’affaires, total du bilan) donc les seuils
utilisés variaient considérablement d’un pays à l’autre.
9
Exemple :
Les critères retenus par les pays en voie de développement pour définir les
PME Petite et Moyenne Entreprise et très petite entreprises sont aussi nombreux,
cependant ces pays donnent la priorité à l’emploi. Ceci s’explique par le souci
de ces pays à répondre aux demandes d’emploi chaque jour plus important2.
2
) Sources : LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EN TURQUIE PROBLÉMATIQUE ET
POLITIQUES.
10
D’après ce qui précède, il n’existe pas une définition l’égale de la PME Petite
et Moyenne Entreprise alors quelle définition peut-on donner à la PME Petite et
Moyenne Entreprise au Maroc ?
1) Définition :
11
Par ailleurs, les PME doivent répondre aux deux conditions
suivantes :
- avoir un effectif permanent ne dépassant pas 200 personnes,
- avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre d’affaires
hors taxes inférieur à 75 millions de DH, soit un total de bilan inférieur à 50
millions de DH.
Cette même charte propose également des critères spécifiques aux
entreprises nouvellement créées (c'est à dire celles qui ont moins de deux
années d'existence) : sont considérées comme PME les entreprises ayant
engagé un programme d’investissement initial inférieur à 25 millions de DH et
respectant un ratio d’investissement par emploi inférieur à 250 000 DH.
TYPE D'ENTREPRISE EFFECTIF CHIFFRES D'AFFAIRES ou
TOTAL DU BILAN
PETITE ET MOYENNE 200 75 millions DH 50 millions DH
ENTREPRISE personnes
12
entreprise, PME, micro-entreprise), ces dernières étant définies sur les bases
suivantes :
La PME par essence, se caractérise par une structure légère et souple et par
une organisation fluctuante et parfois inexistante.
13
Si la concentration des pouvoirs devient nuisible et si la mise en place d’une
structure organisationnelle devient nécessaire ; il faut que celle –ci soit la plus
adéquate .il faut qu’elle assure une répartition des fonctions et de responsabilité
sur un encadrement compétent.
14
Première partie
Introduction
Partout à travers le monde la PME /TPE se trouve au centre des stratégies
de développement, cet intérêt est du particulièrement à la capacité des PME/TPE
de générer des emplois et de la richesse.
Par les investissements qu’elles opèrent, les PME et TPE sont appelées à
jouer un rôle fondamentale dans la réduction des disparités interrégionales et de
contribuer par là, à affermir la nouvelle configuration de la société marocaine ;
ouvrant la voie aux initiatives, la PME et TPE souffre de nombreuses contraintes
internes et externes. Le poids de ces contraintes
ainsi que leur nature varient selon le stade de création et du développement de la
PME et TPE : d’où l’obligation d’examiner les obstacles qui empêchent la
création de la PME et TPE et ceux qui l’accompagnent durant son processus de
développement.
15
Représentant près de 95% de l'ensemble des entreprises, les PME/TPE
apparaissent comme le type d'unité de production le mieux adapté à la
dimension de l'économie marocaine. Elles pourraient contribuer pour une part
importante à la croissance et à l'emploi si elles faisaient l'objet de plus de soutien
de la part de l'ensemble des acteurs économiques.
L'ensemble des observateurs admet que les hommes d'affaires sont sans
cesse confrontés à de multiples contraintes de natures diverses. Les unes
tiennent à des facteurs extérieurs à l'entreprise et sont d'ordre (I) financier et (II)
législatif, administratif et judiciaire, les autres sont (III) intrinsèques à la
PME/TPE et tiennent à leur compétitivité, c'est-à-dire tiennent à des contraintes
liées à leur capacité d'affronter la concurrence sur les marchés, ce qui constitue
une menace importante à leur viabilité.
· Faible productivité
16
· Manque de préparation et d'ouverture à l'international des dirigeants
17
de pouvoir que les autorités administratives commettent dans l'interprétation et
l'application des lois et règlements qui fixent leurs compétences.
1
) Source : rapport final du <<parcours de l’investisseur au Maroc>> MAGG-Waterhouse.
2
) L’opinion 01/12/1999 page : 7
18
19
2)- Les contraintes financières :
20
Phase I : Elaboration de l’idée d’entreprise
1
) Même ouvrage 17
2
) Même ouvrage page17
21
b) Les sociétés en commandite simple.
22
11) - Emargement officiel sur le journal de paie de l’entreprise :
Le journal de paie doit être émargé par « l’inspection du
travail ».
12)
1
) Le rapport final.
2
) Cour de monsieur Assamlali Lhoussine.
3
) Rapport final
23
Le temps consacré à ses deux activités réduit la productivité de la PME/TPE
et la force à s’occuper d’autres choses qu’une gestion efficace. Ceci décourage
les autres personnes qui désirent créer une PME/TPE. Le taux d’abandon n’est
pas élevé au cour de cette phase. Mais les systèmes de gestion inadaptés gênent
le passage à la phase 5.
1
) Même rapport : page25
24
Chapitre 2 : Contraintes liées à l’environnement
financier et faiblesses structurelles.
Parmi les problèmes lient à la gestion des PME/TPE, on peut dégager un
problème essentiel c’est celui de financement qui prend sa naissance dés la
constitution, et même avant, d’une entité économique. La PME/TPE est aussi
assujettie à plusieurs faiblesses structurelles affectant négativement sa situation
financière, qui sont donc les divers aspects du problème financier ? Et quels sont
les problèmes structurels accentuant son poids ?
A partir des traits déjà cité, on peut remarquer une prédominance de crédit
bancaire et son contribution au financement de la PME/TPE, mais souvent, les
relations Banques – PME/TPE se déroulent dans un environnement imparfait qui
impose aux banques de se comporter prudemment pour éviter les risques de
solvabilité, cette situation génère une polémique qui se présente aussi pour les
PME/TPE, elles accusent les banques d’exiger des garanties qui se trouvent en
général impossibles. Pour les banques, elles rétorquent qu’un projet bien conçu
trouvera toujours un banquier avisé pour le soutenir, et refusent de prendre
certains risques pour le simple but de rendre service à une entreprise non viable
que l’aider à s’endetter d’avantage.
25
La plupart des PME/TPE ne sont pas satisfaisantes aux relations avec les
banques à cause de collatéral exigé : les coûts sont plus élevés ou non justifiés
ainsi que les prêts accordés sont insuffisants, les conseils sont peu nombreux, la
nature même des produits offerts par les banques est source de conflits.
Dans les faits, tous les entrepreneurs nouveaux éprouvent des difficultés à se
retrouver dans toutes les démarches officielles et pour trouver des
renseignements fiables.
1
) Azzouzi bouzid, PME et stratégie de développement au Maroc, Edition 1996, p : 81.
26
Ces problèmes affectent particulièrement les jeunes prometteurs dans leur
décision de création d'un projet durant Leur démarrage.
Les montants insuffisants des prêts, ainsi que les garanties exigées par les
banques découragent beaucoup d'entrepreneurs potentiels.
27
2 -4) - Les problèmes humains et sociaux : ceux-ci sont relatifs à
l'absentéisme, à la qualification, à l'insuffisance de rendement, et à l'adhésion du
personnel.
Les salaires donnés par une grande entreprise peuvent être deux fois
supérieurs par rapport à ceux donnés par certaines entreprises de taille petite ou
moyenne, et très petites entreprise pour le même poste.
Par ailleurs, à coté des problèmes sociaux, les infrastructures et les services
collectifs sont chers pour certains. Ce problème n'était pas souvent évoqué par
les dirigeants.
28
- Problème d’organisation d’entreprise : sont plutôt dominées par une structure
linéaire ;
- Manque de stratégie ;
- …etc.
29
Toutefois, une stratégie de promotion des PME/TPE et de croissance orientée
vers les exportations peut leur être bénéfique en raison de l'environnement
commercial international plus libéral si, d'une part, l'accord de libre-échange
avec l'Union Européenne est accompagné d'une réduction non discriminatoire de
la protection commerciale, afin de maximiser les gains du Maroc, et si, d'autre
part, compte tenu de la dépendance vis-à-vis des droits de douanes, la poursuite
du processus de libération de l'économie marocaine est accompagnée de
réformes fiscales, afin de maximiser les gains au niveau de l'emploi avec la
réforme du marché du travail. La réforme du marché du travail aidera
probablement le secteur privé à équilibrer l'offre et la demande de la main
d'œuvre entre les entreprises exportatrices qui se développent par le biais de la
promotion des exportations, et celles qui sous-traitent suite à la concurrence
accrue des importations.
Les responsables ont mis en place, dés 1972 une ligne de crédits
appelée « procédure simple accélérée » (PSA). Les entreprises éligibles à la
PSA, sont celles qui ont un actif inférieur à 5 millions de DHS, et un chiffre
d’affaires annuel Inférieur à 7,5 millions DHS, les pouvoirs publics, et après
30
cette première expérience, se sont penchés en 1977 sur l’étude de la situation des
PME/TPE et leurs besoins cette étude a été axée essentiellement sur 2 volets
suivants :
1) Au niveau organisationnel :
Si, en dehors de certains organismes tel que la BNDE, l’ODI qui se sont
dotés de structures indispensables afin de remplir à bien leur mission,
chose qui s’absente chez la plupart des banques commerciales.
31
Par conséquent, elles ont pas tous crées des services spécialisés à cette
question, et cela au moment ou ces organismes sont considérés comme les
plus sollicité en matière d’assistance.
2) Au niveau de la procédure :
La complexité de la procédure a empêché de nombreux projets agrées par
le comité technique d’avoir le jour cette complexité trouve ses explication
dans l’absence d’une assise financière, d’une organisation administrative
adéquate pour en faire face.
3) Au niveau de la coordination :
Une réelle coordination, une collaboration solide n’existe pas entre la
BNDE et les banques commerciales ces derniers sont évidemment les plus
proches interlocuteurs, des jeunes promoteurs.
4) Au niveau des durées de crédits :
Le déblocage d’une première tranche varie de 7 mois à une année ou
minimum et ceci par rapport à la date de dépôt d’une demande de crédit
auprès d’une banque, quand la durée des crédits, elle se limita à 8 ans vis
à vis des 12ans qui est fixée ordinairement ce qui plonge le promoteur
dans une situation financière assez grave.
32
l’environnement immédiat de l’entrepreneur, sa formation ,sa personnalité…
qu’il devrait prendre en considération lors du processus de son travail.
A)- La sous-capitalisation :
33
moyen et pour la réalisation d’un programme d’investissement équilibré, le
Capital Social reste faible par rapport à l’ensemble des moyens de financement
des crédits à moyen et long terme, pour cette raison le promoteur ne se procède
pas à une analyse financière sérieuse : pour obtenir des crédits, beaucoup des
promoteurs avancent des montants fictifs ou ils font des promesses
d’augmentation de capital difficilement réalisable. En général, les promoteurs
font appel au crédit bancaire, mais les problèmes commencent à apparaître dés
que le projet prend son début, à ce moment là ; il est obligé de mobiliser d’autres
fonds mais cette solution se heurte à deux types de déficiences :
b)-Les équipements :
Les conditions sociales des travailleurs méritent un grand débat. Or, dans ce
sujet, on se limitera à présenter quelques aspects seulement puisqu’elles se
manifestent même dans les grandes entreprises que dans les PME/TPE où une
grande majorité échappe au contrôle des pouvoirs publics, d’autres étant
34
identifiables, elles se fournissent par toutes les informations réelles et ceci pour
éviter les impositions fiscaux. Dans ce cadre, on recense ces cas :
1
) Le « Marketing » pour son importance fera l’objet d’un chapitre entier dans la 2ème partie consacrée à l’étude
des opportunités de secteur PME/TPE.
35
entrepreneurs se désintéresse de cette technique et donnant une grande
importance au coté financier dans la gestion. Cette réalité s’explique par
l’inexistence de la pratique comptable selon des normes de la
normalisation en vigueur.
Si plusieurs problèmes sont lies a la structure interne de l’entreprise en
matière des moyens de production et de gestion, il reste à présenter le
problème financier sous l’angle des relations banque PME/TPE comme
un obstacle de financement des activités des PME /TPE.
1
) http://www.bilaterals.org
37
accrues. L’inégalité entre les nations riches et pauvres est en croissance
constante, atteignant des niveaux jamais vus d’un point de vue historique.
38
biscuitier bisco, coca-cola les embouteilleurs de Fès et de Marrakech. la famille
ben Abdallah a vendu deux unités de boissons gazeuses à Coca-Cola pour un
prix estimé à 1,5 milliard de dirhams et Mr .Omar Laraki aurait cédé le contrôle
du cimentier asment à Cimpor pour 800 millions de dirhams .cette situation
explique pourquoi les investissements directs étrangers (IDE) ont souvent été le
résultat d’opérations de portefeuille et de privatisations et non d’investissement
nouveaux. Près de la moitié des 15,9 milliards de dirhams (10,25 milliards de
francs) de recettes générées par les privatisations sont le fruit d’acquisitions
exogènes1.
Cela présage d’une financière sans précédent avec un endettement qui saigne
le budget général de l’Etat. Cependant, s’il est prématuré de pouvoir l’ampleur
et le rythme de cette crise , il est néanmoins aisé de déterminer , dès à présent ,
ceux qui en payeront le prix .les gouvernements futurs, sous tutelle des
institutions financières internationales , n’ont d’autre choix que celui de
poursuivre l’application des politiques libérales antipopulaires : davantage
d’austérité et d’impôts, hausse des prix ,pression sur la masse salariale, gel de
l’emploi et cession des services et des secteurs publics.
39
il affectionne tout simplement les nouveaux marchés obligataires. La
globalisation financière se traduit par une large mobilité de capitaux et une
facilité pour substituer des actifs d’un actif à l’autre et d’une devise à l’autre.
1
) MEMOIRE DE FIN D’ETUDE, « le Maroc face a la mondialisation » faculté de science s juridique
économiques et sociale Meknès.
40
Les PME et TPE sont souvent de type familial ayant une structure
d’organisation extrêmement vulnérable dont le mode de gestion familialiste est
le plus fréquent, ces entreprises sont les plus menacées par la concurrence.
41
Aujourd’hui, les économies ne sont plus seulement ouvertes les unes par
rapport aux autres, elles ont de plus en plus tendance à être interdépendantes les
unes par rapport aux autres. Il ne s’agit pas d’une différence d’intensité
d’ouverture. Mais d’un changement de nature de l’ouverture. la mondialisation
est un fait irréversible, les accords de libre-échange entre le Maroc et les
différents pays du globe placent notre économie devant une nouvelle ère de
concurrence multidimensionnelle aiguë .
Nous avons pu constater dans les analyses qui précèdent que le Maroc
comporte des faiblesses qui empêchent son économie d’émerger et de se mettre
sur orbite pour une longue période de forte croissance. Le Maroc a choisi
comme politique économique le libre-échangisme, alors qu’on réalité et d’un
point de vue économique n’est pas politique, la meilleur économie et celle
protectionniste. Le tableau suivant illustre les avantages et les inconvénients de
libre-échange et de protectionnisme :
avantages inconvénients
Libre échange +allocation optimale des +A CT : détérioration de la
ressources à l’échelle de la balance commerciale, de
planète l’emploi et ralentissement
+le commerce international : de la croissance
moteur de la croissance économique
+le commerce international : +perte d’indépendance
facteur de croissance du +favorise les pays qui
niveau de vie (satisfaction exploitent le plus leur
des besoins de main d’œuvre
consommation) +les pays qui dominent
+facteur d’innovation imposent une DIT qui les
continuelle avantage par le jeu des
+facteur d’amélioration de la firmes multinationales
42
balance commerciale et de +Risque d’acculturation
l’emploi à LT notamment par la diffusion
+Aide la plus efficace que d’un mode de
peuvent fournir les PDEM consommation
aux PED.
protectionnisme +A CT : protéger l’emploi, +pérennité d’un appareil
limiter le déficit commercial, de production obsolète
soutien au pouvoir d’achat +facteur d’inflation si
grâce au maintien de l’emploi malgré l’effet prix négatif
grâce à la mise de politique (hausse du tarif) le volume
de relance permise par le dé- des importations demeure
serrement de la contrainte identique (phénomène de
extérieure la courbe en J)
+A LT : facteur +Risque de rétorsions
d’indépendance nationale : +Non satisfaction des
protéger les industries besoins des
naissantes, les choix sociaux consommateurs (diversité,
+il peut aller de pair avec qualité, mode, prix)
l’essor du commerce +conséquence négative
extérieur et de la croissance. pour les PED :
ralentissement des
exportations,
ralentissement de la
croissance endettement.
43
Comme on l’a vu la PME/TPE marocaine est dans une situation délicate.
C’est ainsi qu’une stratégie a été élaborée pour y remédier. Les principaux
objectifs de cette stratégie sont les suivants :
Résultante de 3 exigences :
Cette double orientation libère des pans entiers d’activité productive que
les PME/TPE peuvent mettre à profit dans cette nouvelle conjoncture.
44
…Etc. l’Etat peut encourager l’installation des PME /TPE dans ces
zones.
+développement des PME /TPE existantes :
Les années 90 ont vu la consécration du secteur privé comme
principal moteur de développement économique. L’attention est de plus
en plus focalisée sur les aptitudes de l’entreprise privée à générer des
richesses susceptibles de faire face aux besoins de croissance de la
population.
Or malgré les nombreux atouts dont dispose l’entreprise marocaine,
ses aptitudes de croissance et de création d’emplois sont conditionnées
par sa capacité de relever le défi de la compétitivité. dans cette
perspective, les possibilités d’offres d’emploi seront limitées.
+Stimuler la création d’entreprise :
Celle-ci est faible au Maroc, ceci apparait dans les statistiques du
GPBM et Dar Addamane qui fait ressortir depuis la mise en place du
système en 1988, la création de près de 9000 entreprises générant
quelques 36000 emplois, soit en moyenne annuelle 900 création
d’entreprises.
Il faut relever cependant qu’une enquête réalisée par la CNJA auprès
des jeunes démontre qu’une majorité écrasante des créateurs
d’entreprises n’a pas eu recours au crédit pour réaliser son
investissement. Enfin dans le registre de commerce, il apparait qu’il
y a prédominance des inscriptions des personnes physiques au registre
de commerce ce qui prouve la vitalité des micro-entrepreneurs dont plus
de 20 % sont situés à Casablanca. En ce qui concerne la répartition
sectorielle, il y a lieu de signaler la prépondérance des secteurs de
commerce et des services qui représentent 37% et 31% du total des
sociétés immatriculées durant l’année 1998.
La politique générale de développement devra porter sur les axes
suivants :
+la reconnaissance de la PME et TPE comme priorité de la politique de
l’Etat.
+l’aménagement et l’amélioration de l’environnement administratif,
juridique et fiscal pour soutenir les performances des PME et TPE
+Le soutien des organismes d’appui et de financement des PME/TPE
45
+l’établissement de règles et conditions pour accroitre les opportunités de
marché en faveur de la PME/TPE
+promotion de l’esprit entreprise
+soutien aux créateurs d’entreprises
+amélioration des conditions de création d’entreprises.
C’est ainsi, que les mesures identifiées ci-dessus ont été regroupées
autour de quatre thèmes :
46
4. faciliter l’accès aux zones et locaux d’implantation.
3) Un organe consultatif
De composition multipartite, cette instante * conseil national consultatif
de la PME *a pour rôle de donner un avis consultatif sur toutes les questions
intéressant la PME/TPE ce conseil doit avoir la latitude d’évaluer la politique
générale de celle-ci.
47
+adopter une définition unifiée.
b) Culture d’entreprise
+promouvoir l’essaimage.
d) Financement
48
+revoir la loi sur le crédit jeune promoteur
e) Facteurs de compétitivité
+Réduire les délais de règlement des marchés publics en instaurant des pénalités
de retard.
+l’amélioration de l’emploi.
Le livre blanc a été issu de travaux réalisés dans le cadre d’un accord
conclu entre le ministère des affaires générales du gouvernement et le projet
49
Dyna-PME financé par l’USAID et devrait normalement constituer une base
pour le projet de la charte d’investissement.
50
Pour remédier à tous cela, il est prévu de favoriser l’allotissement des
marchés publics pour les rendre plus accessibles, les PME /TPE seront invitée à
se regrouper.
Pour faciliter l’accès des PME/TPE aux marchés extérieurs, des services
spécifiques à l’étranger pour les PME /TPE seront mis en place.
*Mesure d’aide
Assuré par l’état qui est appelé à prendre en charge une partie des dépenses
afférentes aux prestations de services d’information et d’encadrement. Il
interviendra aussi au niveau de l’amélioration de la qualité des produit des
PME/TPE, l’encouragement de la recherche et de développement. Sur le volet
foncier, il assurera une partie des dépenses liées à l’aménagement des terrains et
locaux professionnels.
51
Conclusion
La PME/TPE constitue le centre névralgique de l’économie marocaine,
malheureusement, sa contribution reste faible. Alors que plus de 90% des
entreprises sont des PME/TPE, elles ne participent qu’à hauteur de 20% de la
valeur ajoutée créée. Pourtant, l’ensemble de ses caractéristiques en fait un type
d’entreprise capable de remédier aux difficultés que doit surmonter l’économie
nationale pour faire face aux enjeux de la mondialisation. En effet, la PME/TPE
constitue un véritable levier de développement mais au Maroc sa situation reste
mal cernée vu que la majorité de son tissu échappe au secteur formel. Ceci la
prive de certaines opportunités que peut lui offrir son environnement. La
«solution franchise» peut être envisagée comme un moyen de promotion des
PME/TPE nationales. D’autant plus que la franchise, surtout dans le secteur de
la distribution, a connu un engouement extraordinaire sur le marché marocain
depuis l’an 2000. Le nombre d’enseignes franchisées est passé de 1 à 347 entre
1962 et 2008. L’objectif de cette étude est double : une analyse de la situation
des PME/TPE marocaines en mettant en relief les contraintes ou obstacles
entravant leur fonctionnement, une appréciation de l’apport de la franchise à la
création et la croissance de la PME/TPE nationale.
52
Troisième partie
Introduction
Exerçant dans un contexte économique tendant à plus d’ouverture et à plus
de transparence, la PME/TPE est appelée à fournir plus d’effort afin d’être en
mesure de conserver ces propres marchés, et d’autre part de conquérir le
maximum des nouvelles opportunités.
Les problèmes de production sont souvent, soit laissés entièrement entre les
mains des ingénieurs ou des experts, car le dirigeant pense que ce sont des
problèmes techniques dont il délègue la responsabilité, soit s’occuper lui-même
de l’ensemble des tâches et fonctions de l’entreprise.
53
mesures nécessaires pour y arriver, suivant les choix stratégiques que l’on aura
fait dans son secteur d’activité1.
54
beaucoup d’hommes.
Elaboration Importance de la ligne de Beaucoup ou peu ou pas de fabrication
Du produits spéciale
Produit stabilité des plans Plans définitifs ou beaucoup d’ordres de
Partie technique risque technologique changements établis par les ingénieurs
conception des plans Utilisation de procédés nouveau inconnus
utilisation des ingénieurs concurrents ou « politique du troupeau »
de fabrication Plans complètement déterminés ou
concept du « au fur et à mesure »
Peu ou beaucoup d’ingénieurs de
fabrication.
Organisation Centre d’organisation Le centre d’intérêt est la fonction, ou le
et Utilisation du temps des produit ou la position géographique etc.
gestion dirigeants Fort intérêt dans les plannings
Degré du risque assumé d’investissement, de production, ou les
Utilisation du personnel contrôles de prix de revient, de qualité,
Attitude des dirigeants etc.
Décisions basées sur beaucoup ou peu
d’informations importants ou petits
groupes de travail.
Peu ou beaucoup d’intérêt dans mes
détails : style autoritaire ou non directif ;
Peu ou beaucoup de contacts avec
l’organisation
Tableau 2
55
tâches changements possibles
Maîtrise en cours de fabrication.
Gamma de produit
Conception de
produits et
modifications.
56
nombreuses. La dirigeant doit donc faire des choix et rapporter à plus tard
certaines décisions d’investissement.
57
Section 3 : La politique financière.
A court, moyen et long terme, la politique financière est liée à la stratégie
qui, pour être réalisé, nécessite parfois des investissements nouveaux
engendrant des besoins financiers supplémentaires à ceux de l’exploitation
courante de l’entreprise (figure 1). En élaborant une prévision de trésorerie, le
chef de la PME/TPE peut mesurer les implications financières de sa stratégie,
mettre en évidence des excédents ou des insuffisances et adapter les politiques
adéquates1.
Figure :
A)- La trésorerie :
58
entrées et des sorties d’argent dont la fréquence et le montant peuvent être
répartie irrégulièrement dans le temps. Au niveau prévisionnel, le
dirigeant peut être confronté à trios situations majeures.
Situation 1 : Excédent permanent à trésorerie
59
de rigueur et d’attention et l’analyse d’un certain nombre de postes
peuvent permettre une amélioration sensible de la trésorerie, réduire les
concours bancaires et les agios comme le tableau 1.
60
Dates de valeur Apprendre les règles du jeu
2
) lettre de l’ODI, 17 avril 1999.
61
- Construction
- Machines
- Véhicules
Tableau 3 : Lignes de financement de la PME/TPE
62
Les lignes étrangères sont :
- La ligne française fraparco, pour le financement des créations,
développement ou restructuration d’entreprises industrielles ou de
service ;
- La ligne capital risque BEI pour le financement de prises de prêt
participation dans le capital d’une entreprise sous forme de prêt
participatif ;
- La ligne ECIP : géré par la commission de Bruxelles, elle offre des
facilités de financement pour la création d’entreprises conjointes dans les
pays en développement ;
- La ligne espagnole de crédit acheteur, pour le financement de
l’acquisition de biens neufs, prestations de service, ou d’ensembles
industriels d’origine espagnole ;
- La ligne Banque Islamique de développement, pour la promotion des
exportations des pays participants à ce programme vers les pays de l’OCI
et l’OCDE ainsi que les échéances commerciaux entre les pays membres
de la BID ;
- La ligne de financement du commerce arabe (fonds monétaire arabe) :
finance les échanges commerciaux de biens et services d’origine arabe,
entre le Maroc et les Pays arabes ;
- L’assurance à l’export par la société d’assurance à l’investissement et à
l’exportation contre les risques à l’exportation des pays participants à ce
programme.
63
Chapitre 2 : Elaborer une stratégie et un plan
Marketing
« Les plans importent peu : c’est le processus de planification qui compte »
DWIGHT D’EINSENHOWER.
Nous avons observé que ces derniers faisaient l’objet d’un plan stratégique
nourri par une analyse interne et externe de l’environnement. Etant donné que
chaque domaine comprend, en général, plusieurs produits destinés à plusieurs
segments de clientèle, il devient nécessaire d’élaborer dans chaque cas un plan
marketing.
1
) Philipe kotler, benard du bois « marketing management » 7 Edition 1991 Edition publi-union .
64
Ce processus est illustré dans le schéma suivant, et ses éléments font
l’objet des sections suivantes de ce chapitre :
65
pourrait être l’influence du prix , de la publicité , la promotion , etc. , sur
le choix de la marque ?1
66
Une fois la cible choisie, l’entreprise déterminera le positionnement de
son offre. Elle lui faut examiner d’une part les besoins exprimés par le marché
et d’autre part l’offre des concurrents.
Le budget marketing : afin de fixer une limite d’un budget marketing global
qui correspond, le plus souvent à un pourcentage du chiffre d’affaires tout en
tenant compte de la nature des actions envisagées. Ainsi dans l’industrie du
détergent, les dépenses totales de marketing au sens large représentent souvent
35 à 40 % des ventes. dans d’autres secteurs tel que les machines-outils, ce
pourcentage est beaucoup plus faible (5 à 10% )1 lorsque une entreprise se lance
sur un nouveau marché elle s’efforce de connaitre le rapport des dépenses
marketing par rapport au chiffre d’affaire réalisé dans le secteur d’activité , elle
1
) Philipe KOTLER, BERNARD du bois publie. Union marketing management7, édition 1991 page 72.
67
dépensera souvent davantage pour acquérir rapidement une part importante de
marché .en France , on considère par fois que , lancer un produit de grande
consommation , il faut allouer un budget qui, rapporte à l’ensemble de la
branche , correspond à peu près au double de la part de marché que l’on espère
obtenir . le marketing mix constitue un élément central de la stratégie marketing
a trait à la façon dont l’entreprise va présenter son offre sur le marché. c’est ici
qu’intervient la notion , fondamentale de marketing mix.
Marketing mix
Produit Prix promotion Mise en place
68
Qualité tarif Communicatio Canaux de
Caractéristique remise n Distribution
Et option rabais Publicité Zone de
Style condition de Force de vente Chalandage
Marque crédit Promotion des Produit de vente
Conditionnement Ventes Stock et
Taille Relations Entrepôt
Garantie Publiques Moyen de
Service après Publicité transport
vente Gratuite
Marketing
direct
Figure2 :
69
problème et d’y apporter remède. Le directeur régional, puis le directeur des
ventes feront de mêmes, et ainsi de suite jusqu’au président directeur général.
B- le plan marketing :
i- Le résumé managérial :
70
Dans cette partie, le rédacteur du plan analyse successivement : 1) le macro-
environnement, 2) la demande ,3)les produit, 4) la concurrence, 5) les
intermédiaires
d- Les objectifs :
71
Deux types d’objectifs doivent être fixés : l’objectif financier et
l’objectif marketing.
1
) Philipe KOTLER, BERNARD du bois publie. union marketing management7,édition 1991 page 81.
72
Evidemment, il choisira la stratégie qui lui semble susceptible d’obtenir les
meilleurs résultats. Cette stratégie doit être décrite de façon aussi claire et
concise que possible.
h) – le contrôle :
73
la dernière rubrique du plan détaille les critères qui seront pris en
compte pour en assurer le suivi .,en principe , les objectifs et budgets sont
éclatés mensuellement ou trimestriellement.
Enfin, un bon système de contrôle prévoit des plans de secours ceci précise
les actions à engager lorsque les obstacles spécifiques tels, qu’une guerre de prix
ou une rupture d’approvisionnement.
74
de notre travail. Il reste tout de même que le rôle des différentes institutions
privées et /ou publiques dans la promotion de ca secteur prometteur peut être
aussi très conséquent.
1
) Le rapport final contraintes et opportunités dans le secteur PME/PMI préparé par ERNST AND YOUNG page
36.
2
) BOUJID AZZOUZI : (PME ET STARTEGIE DE DEVELOPPEMENT AU MAROC) édition 1997page 60.
75
-Des contacts avec les chefs d’entreprises et l’analyse de la situation de leurs
unîtes ;
76
coordination de deux initiatives dans le domaine de l’aide aux PME/TPE, qui
sont toutes les deux financée par des dons internationaux.
77
Il est important de signaler que les chambres de commerce jouent un rôle
très important dans le développement régionale en optant pour le partenariat
avec à la fois le secteur prive ainsi que public. Le cas de Barcelone et de Milan
présente deux exemples très conséquents, comme ils ont été présentés par les
présidents des deux chambres dans le séminaire sur la PME qui s’est déroulé à
RABAT le 31Novembre 1999.
Les membres paient en général une faible cotisation s’élevant entre 500 et
5000 DHS par an.
78
de 600 instituts privés qui compte une population totale de 120.000 étudiants
par an, le nombre de diplômés de ces instituts qui entrent dans la vie active
chaque année est de 40.000. la majorité de ces instituts ont été crées après 1984,
à la suite de reformes engagées par le Roi défunt pour encourager
l’investissement dans les instituts publics et privés. Chaque ministère chargé
d’une mission technique a un certain nombre d’instituts à travers tout le pays qui
assurent une formation dans l’activité spécifique du ministère : Maritime et
pèche, agriculture, tourisme, travaux publics, mines, artisanat.
Le financement des instituts publics se fait grâce à une taxe obligatoire sur
les salaires (1,6% du salaire des entreprises). Les instituts privés s’autofinancent
grâce aux droits d’inscription versés par les étudiants, bien que l’association des
instituts privés réclame une portion des revenus de la taxe obligatoire.
Les instituts publics sont administrés par le « Ministère des travaux public,
et de la formation professionnelle ». Ces instituts ont récemment introduit un
programme que nous ne pouvons qu’approuver de modules en comptabilité et en
gestion des entreprises la direction de planning de ca ministère a déicide
d’encourager tous les étudiants du TPFPFC , dés le début de leurs études ,à
considérer qu’une affaire personnelle est leur meilleure chance d’obtenir une
emploi1.
Le Ministère réalise un certain nombre d’activités .Il offre aux étudiants des
guides leur indiquant comment créer une entreprise, sponsorise des séminaires
d’information sur les sujets critiques pour le promoteur et leur donne des
indications pour profiter de la loi 16.
1
) Le rapport final contraintes et opportunités dans le secteur PME/PMI préparé par ERNST AND YOUNG page
36.
79
entrepreneurs .Il assure le travail de suivi de ses étudiants qui créent leurs
propres entreprises et les présente même aux banques .Un phénomène important
au Maroc est l’apparition de nombreuses « associations régionales de
développement économiques et social »,qui portent le nom de la région
d’origine .Leur objectif est de promouvoir l’investissement dans leur régions
dans tous les secteurs .Ces associations sont des intermédiaires quasi privés
entre les investisseurs potentiels, les autorités locales et les comités locaux qui
seront finalement responsables des investissements en dehors des centres
urbains .
1
) BOUJID AZZOUZI : (PME ET STARTEGIE DE DEVELOPPEMENT AU MAROC )édition 1997page 35.
2
) Le rapport final contraintes et opportunités dans le secteur PME/PMI préparé par ERNST AND YOUNG page
36
80
- Les diplômés peuvent créer leur entreprises n’importe ou, et le bénéficier des
avantages prévus dans la charte d’investissement dans le cadre de la loi jeune
promoteurs .
81
Un élève récemment diplômé nous a indiqué que sur 30 étudiants qui avaient
pour objectifs de crées leur propre entreprise à la sortie de l’école, un seul a pu
le réaliser, les autres ont abandonné leurs projets car ils n’ont pas pu obtenir un
prêt bancaire à cause des garanties demandées.
CONCLUSION GENERALE
Les PME/TPE, principales composantes du tissu productif national se
trouvent au premier rang des institutions concernées par la configuration
nouvelle qui adoptera l’économie, ou les maîtres mots seront « compétitivité,
rendement, performance, productivité, etc. ».
82
chiffre d’affaires, contribue pour 32% dans les exportations et crée prés de 7
milliards de DHS de valeur ajoutée industrielles soit 37% du secteur . La survie
de la PME/TPE marocaine sera alors tributaire de sa capacité d’adaptation. Or
et déjà ils apparaissent que la restructuration et l’adoption de nouvelle règles
managerielles, associées à un dispositif juridique et fiscal souple nous semblent
être les garants de la résistance des PME/TPE face aux impératifs de la zone de
libre échange et de L’OMC.
: Abréviations
83
CA : chiffre d’affaires
GPBM : groupement professionnel des banques marocaines
GME : grandes et moyennes entreprises
SARL : les sociétés à responsabilité limitée
SA : les sociétés anonymes
CNSS : caisse nationale de sécurité sociale
UE : union européenne
PAI : programme d’assistance intégrée
PSA : programme structurelle d’ajustement
BAD : banque africaine de développement
BNDE : Banque nationale de développement économique
GATT : accord général sur les tarifs douaniers et le commerce
OMC : organisation mondiale du commerce
IDE : investissement directs étrangers
PDEM : pays développés à économie de marché
PED : pays en développement
DIT : division internationale du travail
FBCF : formation brute de capital fixe
PIB : produit intérieur brut
USAID : agence des Etats unis pour le développement
international
BEI : banque européenne d’investissement
OCDE : organisation de coopération et de développement
économique
ODI : offre de développement industriel
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CGEM : confédération générale des entreprises du Maroc
UMA : union du Maghreb arabe
TVA : taxe sur la valeur ajoutée
ISCAE : institut supérieur de commerce et d’administration des
entreprises
BIBLIOGRAPHIE
1-Jacques Roger-Michard, Réussir nos PME.
85
4-Ernest and Young, Maroc : contraintes et opportunités dans le secteur des
PME/TPE, Rapport final du décembre 1989.
86