CDT Consequences de La Corruption

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur


Et de La Recherche Scientifique
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
Faculté des sciences économiques et gestion commerciale
Filière finance et comptabilité
Niveau L2
Section A, Groupe 4

Exposé remis dans le cadre du module de Corruption


et Déontologie du Travail
Thème : Les conséquences de la corruption

Réalisé par :
• Melle BOUNAB Loua
• Melle BOUMAÏZA Yasmine

Année Universitaire 2020 – 2021


Plan de travail

Introduction

I. Généralités

1. Qu’est-ce que la corruption ?


2. Qu’est-ce que la déontologie ?
3. La Corruption et déontologie du travail

II. Les conséquences de la corruption

1. Les conséquences économiques


2. Les conséquences sociales
3. Les conséquences politique et civique

Conclusion
Introduction

« Le travail est un commun dénominateur et une condition de toute vie humaine en


société »1 , on peut ajouter à cela aussi la définition de Colson un des économistes libéraux ,
qui pour lui « le travail est l’emploi que l’homme fait de ses forces physiques et morales pour
la production de richesses et de services »2 , en outre le travail au sens économique usuel, est
une activité rémunérée qui permet la production de biens et services ; cependant le travail
connais souvent des formes de malhonnêtetés en ce qui concerne la déontologie3 et ce est plus
souvent connue comme étant une corruption. Ce travail de recherche portera donc sur la
corruption et ses différentes conséquences afin de mieux comprendre ce fléau et savoir
comment le contourner et l’éviter. Ce travail de recherche répond donc à la problématique
suivante : quelle sont les reflets de la corruption ?

1
Qu'est-ce que le travail ? de Georges Friedmann Annales Année 1960

2
C.COLSON , cours d’économie politique , Felix Alean , Paris , 1924.
3
. Le terme « déontologie » vient du grec deontos, qui veut dire « devoir ». Dans son sens courant, il renvoie
aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur travail.
I. Généralités

1. Qu’est-ce que la corruption ?

La corruption est un fléau qui touche tous les domaines de la vie sociale, il affecte
essentiellement les domaine politique, administrative et économique, de là de nombreux actes
criminels et contraires à l'éthique4 peuvent constituer de la corruption. Cette dernière constitue
un processus dynamique d’injustice permettant d’avoir une main mise ou de contrôler les
biens et services face à la position occupée au sein des institutions et des liens entretenus dans
la société, grâce à la position occupée au sein des institutions et des liens entretenus dans la
société. L’article 432-11 du code pénal français définie la corruption comme étant l’abus d’un
pouvoir public à des fins privées.
La corruption comporte deux acteurs qui passent un accord pour commettre un abus,
c’est pour cela qu’en englobant les divers aspects de la corruption on arrive à la définir
comme étant un acte par lequel deux personnes détournent de son objet le pouvoir confié à
l’une d’entre elles, ou par lequel l’une d’elles tente de le faire.
On distingue deux natures de corruption : une corruption passive ou le fonctionnaire
est dit corrompu suite au fait qu’il reçoit un avantage indu dans le but d’accomplir ou de
s’abstenir d’accomplir sa fonction au profit d’une tiers personne ; et une corruption active
ou une tiers personne dite corrupteur propose a un fonctionnaire détenteur de pouvoir
d’accomplir ou de s’abstenir d’accomplir sa fonction.

2. Qu’est-ce que la déontologie ?


Le terme déontologie est construit sur deux racines grecques soit deon (devoir) et logos
(science). Conformément à son étymologie le mot déontologie désigne la science du devoir (Il
est attribué à Jérémie Bentham, un néologiste français du XIX siècle). La déontologie est
donc l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres d'une
profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société. Qu'elle soit imposée
ou non par la loi, elle constitue la morale d'une profession.
Un code de déontologie professionnelle est des énoncés de règles qui indiquent ce qui doit
être fait et ce qui ne doit pas être fait pour répondre à l’idéal professionnel. Il n’est pas
statique, il évolue avec le temps. Il en décrit l'éthique ainsi que les droits et les devoirs de
ceux qui l'exercent, de même que les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public.
L'éthique déontologique est une théorie philosophique selon laquelle chaque action
humaine doit être appréciée selon sa conformité ou non à certains devoirs. Le déontologisme
s'oppose alors au conséquentialisme, qui considère que les actions humaines sont à juger
uniquement en fonction de leurs conséquences.

4
L’éthique est un ensemble de règles morales et pratiques s’appliquant à un milieu humain entre eux et envers
leur environnement.
3. La Corruption et déontologie du travail

La corruption et la déontologie du travail est un module universitaire étudié par des


étudiants du niveau de deuxième année licence et ce dans différentes filières et spécialités que
ce soit dans le domaine des sciences économiques ou encore des sciences humaines et
sociales…, a cette effet chaque université met en place une charte propre à elle pour expliquer
la corruption et les déontologies universitaire pour l’éviter, tout comme le milieu universitaire
le milieu professionnel a aussi sa déontologie . Une charte d'éthique et de déontologie
réaffirme des principes généraux issus de normes universelles ainsi que de valeurs propres à
notre société, et qui doivent être le moteur de la démarche d'apprentissage et de mise en
œuvre de l'éthique et de la déontologie du travail. Elle doit donc représenter un outil de
mobilisation et de référence rappelant les grands principes qui guident la vie professionnelle
et inspirent les codes de conduite et les règlements qui en découleront.
Les principes fondamentaux d’Ethique et de Déontologie sont : l’intégrité et l’honnêteté, la
liberté académique, La responsabilité et la compétence, Le respect mutuel, L’exigence de
vérité scientifique, d’objectivité de l’esprit critique, L’équité et Le respect des franchises.

II. Les conséquences de la corruption

À grande ou à petite échelle, tous les pays du monde sont affectés par la corruption.
Combattre la corruption au sein d'un gouvernement représente un défi de taille pour les
instances politiques et pour parvenir à combattre ce fléau il est important de connaitre ses
causes et conséquence pour être conscient de l’ampleur de sa gravité, à noter que les causes de
la corruption sont multiples : qu’elles soit politiques, sociale, économique, culturelle,
religieuse, administrative ou encore psychologique, la corruption aura toujours un impact
négatif néfaste que ce soit sur un plan économique, sociale ou politique et civile ; dans cette
partie ci-dessous nous nous traitons de manière plus détaillée ces conséquences.

1. Les conséquences économiques


La corruption généralisée peut constituer un frein pour l’activité économique et peut même
constituer la cause pour la perversion de l’activité économique, du point de vue conventionnel
la corruption entrave la croissance économique, car elle entraine :

▪ L’influence des choix des politiques économiques de l’Etat, le choix devient tributaire
non pas des impératifs du développement économique mais plutôt des intérêts
personnels des gouvernants, ce qui permettent l’usage de la corruption plus
fréquemment et plus facilement, tel que la négociation de contrats publics pétroliers
avec commissions et pots de vins.
▪ Freinage de l’attractivité de l’investissement car la corruption contribue à réduire la
croissance, du fait qu’elle diminue les incitations à l’investissement, de plus que
l’investissement étranger est très exigeant en matière de stabilité politique et de
stabilité du climat des affaires ce qui provoque le découragement de l'investissement
local et/ou étranger et la favorisation des investissements improductifs: en amenant les
individus à se livrer à la recherche de rentes plutôt qu’à des activités productives et en
déformant la disposition des dépenses publiques.

▪ Prise de ressources financières très importantes par l’Etat, telle que les recettes fiscales
qui diminuent à cause des hommes d’affaires qui ne payent pas leurs impôts
conformément à la loi, mais préfèrent plutôt payer des pots de vins.

▪ Emergence de crimes économiques tels que la surfacturation des importations afin de


faire fuir les capitaux engendres par la corruption vers l’étranger, et le blanchiment
d’argent qui permet d’intégrer les capitaux engendrés par la corruption dans le circuit
légal.

▪ Augmentation des coûts des entreprises et désavantage plus particulièrement les plus
petites d’entre elles. Elle ralentit surtout le développement économique et social, ce
qui cause des dommages importants. La corruption accroît d’au moins 20 à 25% le
coût des prix annoncés dans les contrats de marchés publics.

▪ Limitation du développement en réduisant les recettes collectées – et redistribuées –


par l’État. Plus la corruption est importante, moins les recettes fiscales rentrent à
mesure que les contribuables s’arrangent pour ne pas s’acquitter de leurs obligations à
l’égard du fisc.

2. Les conséquences sociales


La corruption engendre des conséquences très négatives sur le plan social, une fois la
corruption enracinée elle se développe dans la société, les valeurs sociales positives se
rétrécissent et disparaissent, pour laisser place à de nouvelles pratiques étrangères à la société
qui n’entrainent que des fléaux sociaux et à l’immoralité, on cite :
▪ La pauvreté et ce suite au ralentissement de la croissance économique, biais des
dépenses publiques en faveur des riches et bien desservie, La concentration des
investissements publics dans des projets improductifs, La promotion d'un système
fiscal plus régressif et Le siphonage/malversation des fonds au détriment des services
publics essentiels.
▪ La santé car de nombreux pays, où les paiements informels ou indus sont monnaie
courante. Les revenus modestes assurés par le budget national sont alors, dans les
faits, complétés de manière non officielle par les patients eux mêmes qui, par voie de
conséquence, se voient refuser des soins s’ils n’ont pas les moyens de se les payer.
Non seulement cela contribue à rendre l’ensemble du système de santé inefficace,
mais cela sape également les principes fondamentaux d’égalité et d’équité.
▪ L’inégalité entre riches et pauvres dans l’éducation, on prend comme exemple les
processus de sélection (lorsque des emplois "à pourvoir" ne sont pourvus qu’en
échange d’un pot-de-vin), d’accréditation (lorsque les résultats d’un examen
dépendent du niveau de richesse et non des compétences académiques) et de
recrutement ou de promotion des enseignants –, ce sont les ambitions économiques et
sociales de tout un pays qui sont en danger en aboutissant à la délivrance de permis
d’exercer à des personnes qui ne possèdent pas les qualifications professionnelles
adéquates.

3. Les conséquences politique et civique


Le domaine politique est le domaine le plus sensible, il s’agit des affaires de l’Etat et de
l’exercice du pouvoir. La corruption peut y entrainer des conséquences très graves sur le plan
politique, notamment sur le fonctionnement de l’Etat, on peut les résumer comme suit :
▪ Abus dans l’exercice du pouvoir et provoque un déni des droits et des libertés au profit
d’une minorité et au détriment de la majorité, puisque la loi est souvent inappliquée et
les intérêts personnels des gouvernants priment sur l’intérêt général.
▪ Altération de la relation entre le citoyen et son Etat et peut même remettre en cause la
légitimité de l’existence de l’Etat puisque le citoyen ne verra en lui qu’un moyen de
domination et d’oppression au service des intérêts d’une minorité.
▪ Provocation des crises politiques aigues qui peuvent menacer l’ordre public et même
la sécurité de l’Etat, du fait que le développement de la corruption crée des inégalités
sociales ce qui engendre des mécontentements chez les citoyens qui finissent par se
révolter contre les régimes politiques en place, et parfois même contre l’autorité de
l’Etat.
▪ Provocation de l’immoralité de l’activité politique et de la vie politique, ce qui ouvre
la voie à toute forme de dépassements tel que la fraude électorale, le recours à l’argent
sale pour financer les campagnes électorales, etc
Conclusion

Le thème de corruption revêt une importance majeure car, il dépend


étroitement d’enjeux politiques économiques sociaux moraux et médiatiques.
Cette communication s’accote sur l’idée que les pays ayant amélioré leur
classement dans l'indice de perception de la corruption publié dans les
rapports annuels de Transparency International (Tl) sont des pays qui ont
réussi à lutter contre la corruption avec des programmes efficaces qui
méritent l’attention pour en tirer des enseignements notamment pour les
gouvernements qui veulent réellement endiguer ce phénomène néfaste.Notre
recherche a donc donné une idée globale et générale de la corruption et ces
conséquences ce qui pousse à réfléchir e ase motiver à combattre ce fléau et y
remédier.
Bibliographie

• Cours du module CDT de l’Université Abderrahmane Mira de Bejaia


• Site web « La Toupie »
• Cours UMMTO module CDT

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