Mini Projet: Le Prix de Cession Interne
Mini Projet: Le Prix de Cession Interne
Mini Projet: Le Prix de Cession Interne
Jebari Racha
Rakibi Sabrine
Plan
Introduction
Première Partie
Section 1 : les champs d’applications
Conclusion générale
Introduction
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Le contrôle de gestion se doit de planifier, suivre, motiver et mesurer les performances
de l’entreprise.
La nécessité de planifier l’activité d’entreprise de taille de plus en plus importante sur
des marchés complexes, les possibilités ouvertes par la budgétisation pour suivre et mesurer
les résultats associées à prise en compte de la dimension humaine pour motiver ont conduit les
directions générales à mettre en place des structures plus décentralisées en instaurant un
découpage en unités plus petites appelées « centres de responsabilité » .
L’entreprise est alors scindée en sous-ensembles qui reçoivent une autorité déléguée
pour engager des moyens humains, matériels et financiers dans la limite d’objectifs négociés
avec la hiérarchie.
L’organisation en centre de responsabilité tente de généraliser, à l’intérieur de
l’entreprise, des relations clients/fournisseurs, de manière à retrouver les avantages de
souplesse et rapidité de réaction de la petite unité, tout en préservant les économies d’échelle
liées à la taille.
Dans ce type de structure, les responsables opérationnels sont évalués sur leur capacité
à respecter les objectifs fixés et sont autonomes pour juger des moyens à mettre en œuvre
pour les atteindre dans le cadre du budget préalablement défini.
Cependant, cette autonomie de gestion doit être organisée de telle sorte que les unités
décentralisées :
- Ne cherchent pas à privilégier leur intérêt au détriment de celui de l’entreprise,
- Connaissent les modalités d’arbitrage en cas de conflit inter-centres…
La réponse du contrôle de gestion à cet ensemble de contraintes a été d’organiser les échanges
internes entre centre en définissant des prix de cessions qui doivent permettre :
- Le respect de l’efficacité de l’entreprise,
- La maîtrise et l’évaluation de l’efficience de chaque centre, en garantissant le respect
en garantissant le respect de l’autonomie déléguée au responsable.
Pour appréhender cette organisation, il nous faut donc envisager les types de centres de
responsabilité ainsi que les méthodes de fixation des cessions internes.
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PREMIERE PARTIE
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Section 1: les champs d’applications
c) Les centres de frais : (ou de dépenses) sont plutôt des services qui engagent
des coûts discrétionnaires comme les services administratifs ou les services d’études et de
recherches. La nature discrétionnaire de ces coûts ne permet pas en général d’utiliser un
rapport de variabilité. Ces charges sont donc le plus souvent budgétées globalement et le
contrôle ne peut pas utiliser de correctif de niveau d’activité. Du fait des difficultés à
quantifier les prestations fournies par ces centres, la mesure de leur performance est délicate.
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d) Les centres de profit : sont des structures qui maîtrisent à la fois des charges
et des produits et pour lesquelles on peut considérer que la performance peut être appréhendée
par un résultat ou une marge. C’est par exemple le cas d’une usine qui vend sa production à
un service commercial ou d’une division de produits.
Là encore, la performance ne peut s’évaluer que par rapport à un moment budgété.
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Il semble logique de considrer que la définition des centres crée entre eux des rapports de
pouvoir ; il serait étonnant qu’un centre de responsabilité soit hiérarchiquement dépendant
d’un centre de coût
Ces liens peuvent être représentés par le graphe suivant :
Centre de
rentabilit
é
Centre
de profit
centre
de
Centre de
coût
recettes
Centre de
dépenses
Il faut garder à l’esprit que la définition d’un centre de responsabilité ne renvoie qu’à sa
mission principale ou dominante, et que selon l’horizon temporel, cette vision peut évoluer.
Exemple : un centre de recettes peut être aussi un centre de coût s’il est responsable d’un
budget regroupant ses propres moyens.
Une fois le choix fait, le découpage de l’entreprise en centres de responsabilité doit couvrir
l’ensemble de l’activité en leur affectant tous les éléments de coûts et de recette sans oublier
aucun.
Cette autonomie de gestion doit être organisée de telle sorte que les unités décentralisées :
- Ne cherche pas à priviligier leur intérêt au détriment de celui de l’entreprise ;
- Connaîssent les modalités d’arbitrage en cas de conflit inter centre.
Cependant, il est important que le contrôle de gestion soit conscient que la prise en compte de
critères simplistes pour évaluer la performance peut entrainer des effets pervers :
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Les échanges interne entre centre posent le probléme de l’evaluation du prix de cession entre
la division acheteuse et la division vendeuse.
Ces prix de cession internes sont appelés à jouer plusieurs rôles qui peuvent se réveler
contradictoires ; en effet, ils sont à la fois considérés comme :
Un prix de cession interne est utilisé lorsqu’une entreprise est décentralisée par centres
de responsabilité, et que les centres exercent une activité dont les prestations font l’objet
d’une cession à d’autres centres de l’entreprise. La définition des prix de cession internes est,
en effet, très large puisqu’il s’agit des prix auxquels se font les transactions entre unités,
divisions ou centres au sein d’un même ensemble économique. Le prix de cession interne
influence donc le niveau de performances des centres de responsabilité et, par là même, le
degré de pertinence du système de contrôle adopté.
En outre, les prix de cession internes constituent, pour les responsables de centres, un
guide précieux en matière de prise de décisions (orientation des choix relatifs à l’utilisation
des ressources et obtention d’une cohérence entre les diverses décisions mises en œuvre).
Se pose alors une question importante : A quel prix doit-on valoriser les échanges
que les centres de responsabilité effectuent entre eux ?
Le principe général consiste à définir des prix de cession tels que les responsables des
centres puissent prendre des décisons de nature à augmenter les chances d’atteindre l’objectif
global de l’entreprise.
Il n’existe pas de solution optimale. Chaque méthode présente des avanteges et des
inconvénients. Deux approches peuvent être distinguées : l’évaluation par référence aux coûts
et l’évaluation par référence aux prix du marché.
a) Le coût réel :
L’utilisation de coût réels pour valoriser les prestations entre centres bien qu’il puisse
apparaître simple et « naturel » n’est pas à retenir car il ne permet pas la localisation des
responsabilités.
En effet, le coût réel transfère l’efficience ou l’inefficience du centre vendeur vers celui qui
reçoit la prestation.
Le coût réel est rarement retenu comme prix de cession interne pour juger de la performance
des centres de responsabilité et bien qu’il paraisse « évident » dans les transferts entre centres
productifs, compte tenu de ses liens avec la comptabilité de gestion.
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Thème d’application:
Soit un centre A qui produit un composant dont le coût standard est le suivant : 30dh de
charges variables unitaires et 20dh de charges fixes pour une production prévue de 1000
unités. Toute sa production est cédée au centre B au coût réel majoré d’une marge de 5%. Le
centre acheteur B adjoint à ce produit un autre composant acheté a l’extérieur dont le coût
d’achat unitaire est de 10dh. Le montage du produit final coûte 2dh par unité montée. Le
produit est vendu sur un marché final au prix de 80dh.
Compte tenu des données fournies, le contrôle de gestion s’attend :
Pour le centre vendeur A :
- à une production à un coût réel égal au coût standard, soit 50dh ;
- à un prix de cession qui est égal à 50dh * 1,05 = 52,50dh ;
- à un résultat du centre égal à 50 * 5% * 1000 unités = 2500dh ;
Pour le centre acheteur B :
- à un coût de revient réel du produit monté égal à 52,50dh + 10dh + 2dh = 64,50dh ;
- à un résultat du centre égal à (80 – 64,5) * 1000 unités = 15500dh
Le résultat de l’entreprise devant être égal à 2500 + 15500 = 18000dh, soit :
(80 – (50 + 10 + 2)) * 1000 unités.
Supposons que dans la réalité le centre A n’ait pu respecter ses contraintes de production : son
coût de revient unitaire s’élève à 56dh. Par contre, le centre B a pleinement satisfait à ses
engagements.
Il paraît que :
- Le résultat du centre A est de 56 * 5% * 1000 = 2800dh ;
- Le prix de cession devient 56 * 1,05 = 58,8dh ;
- Le coût de revient du centre B égal à 58,8 + 10 + 2 = 70,80dh
- Et son résultat est de (80 – 70,80) * 1000 unités = 9200dh.
En conséquence : le résultat global réel est de : (80-(56+10+2))*1000 = 12000, qui se
répartissent en 2800 + 9200, soit une diminution de 6000dh par rapport au résultat attendu.
Le centre A est inefficient de 6dh par produit, ce qui implique une perte de 6000dh, soit la
perte du résultat réel. Pourtant le résultat du centre est supérieur au résultat attendu de 300dh
(2800dh au lieu de 2500dh). Ce phénomène s’explique par la définition du prix de cession et
plus particulièrement du monde de fixation de la marge : comme la marge s’exprime en
pourcentage du coût réel, plus ce dernier est élevé, plus la marge est importante
(6dh * 5% * 1000 unité = 300dh ).
Le centre B qui a pleinement satisfait à ses obligations voit son résultat se détériorer de
6300dh (9200dh au lieu de 15500dh attendus), ce qui correspond au transfert :
- De l’inefficience du centre A pour 6000dh ;
- De l’accroissement de marge du centre A répercutée dans le coût d’achat pour 300dh.
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b) Le coût standard complet :
Il permet une localisation des performances ; en effet :
- La division vendeuse sera contrôlée par la mise en évidence d’écarts entre des
données réelles et des données standars en quantité et valeur ;
- La division acheteuse ne sera responsable que de la consommation (quantités) des
sous ensembles achetés.
Thème d’application:
Soit le centre A dont les charges prévues sont de :
-30 dh de charges variables unitaires
-20000 dh de charges fixes pour une production normale de 1000 unités.
Le prix de cession est fixé au coût standard unitaire plus 3 dh de marge soit 53 dh.
Le résultat budgété du centre est de 3000 dh.
La capacité maximale du centre est de 1100 unités, compte tenu de la nature de la production
du centre A, celle-ci ne peut être écoulé qu’auprès du centre B.
ENTREPRISE
Centre A (vendeur) Centre B (acheteur)
Cessions internes : 53 * 800 = 42 400 Chiffres d’affaires : 75 * 800 = 60 000
Achats externes : = 24 000 Achats internes : = 42 400
Autres charges : = 20 000 Autres charges : = 12 000
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Cessions internes : 53 * 1 100 = 58 300 Chiffres d’affaires : 75 * 100 = 82 500
Achats externes : = 33 000 Achats internes : = 58 300
Autres charges : = 20 000 Autres charges : = 12 000
En global, le résultat de l’entreprise change, ce qui est normal puisque la configuration avec le
marché ne porte pas sur les mêmes quantités : l’écart de résultat peut s’analyser comme la
marge générée par la différence des quantités vendues : ( 75 – 30 ) * 300 produits = 13 500.
Mais, dans le même temps, le centre A, qui a rempli ses obligations en termes de maîtrise de
coûts, voit son résultat et donc sa performance apparente se dégrader ou s’améliorer sans
pouvoir y faire quelque chose puisque ce sont les achats du centre B qui entraînent une plus
ou moins bonne absorption des charges fixes.
Thème d’application:
Retrouvons le centre A.
Compte tenu d’une forte cncurrence sur le marché final de B, celui-ci fixes ses achats à
800 unités.
Le centre A propose alors à un centre C appartenant à la même entreprise ses 200
composants au coût standard de 50 dh. Ce dernier peut les intégrer dans un produit vendu
80 dh mais qui demande 15 dh de charges variables unitaires et 5 000 dh de charges fixes
ENTREPRISE
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Cessions internes vers B : 42 400 Chiffre d’affaires : Chiffres d’affaires :
Cessions internes vers C : 10 000 75*800=60 000 80*200 = 16 000
Charges variables : 30 000 Acahts internes: 42 400 Acahts internes : 10 000
Charges fixes : 20 000 Autres charges : 12 000 Autres chatges : 8 000
Le centre C perçcoit le prix d’acaht du composant comme un coût variable alors qu’il est
constitué d’une partie de charges fixes. Cette illusion conduit le centre C à refuser cette
proposition puisqu’elle génère, dans la vision de c, un résultat déficitaire. Portant au niveau
global, l’entrprise a interêt à ce que cette solution soit retenue : nous sommes en présence de
l’application du principe voulant que les optimums locaux ne soient pas synonymes
d’optimum global.
C’est pourquoi, cette technique de coût standard complet n’est retenue que sous certaines
conditions :
-La cession interne a lieu entre deux centres de coûts ;
-Les centres sont obligés de travailler ensemble parceque le centre « client » n’a pas de liberté
en matière d’approvisionnement ( pas de partenaires de rechange possibles tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur de l’entreprise ).
Pour éviter les inconvénients évoqués, il est possible de mettre en œuvre une solution peu
pratique mais plus juste : le prix de cession est égal au coût variable standard plus un forfait.
Le plus souvent, ce forfait représente un abonnement à la couverture des charges fixes
budgétées. Les cessions (en quantité) supérieurs à celles budgétées sont alors valorisées
uniquement au coût variable.
Cette pratique conduit le centre « acheteur » à acquérir au moins les quantités budgétéses, tout
en maintenant la justesse de la classification des charges au sein de l’entreprise.
Qualquefois, ce forfait peut, outre l’abonnement des charges de structure, comprendre une
marge quand le centre acheteur est un centre de profit et qu’il ne possède pas d’autres sources
d’approvisionnement.
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Dans ce cas, les services centraux définissent les modalités de fonctionnement des transferts
entre les centres ; mais alors la règle de l’autonomie de gestion des centres concernés n’est
plus respectée.
c) Le coût marginal :
La théorie micro-économique démontre que la maximisation conjointe des résultats pour le
centre vendeur et pour le centre acheteur est obtenue lorsque la vente a lieu au coût marginal,
c'est-à-dire au coût supplémentaire que le vendeur supporte pour livrer la dernière unité.
Dans le même temps, elle montre que ce prix optimum est différent du prix qui assure au
vendeur un profit maximum.
Cette contradiction crée une difficulté de mise en œuvre : si les centres sont des centres de
profit, ils recherchent la maximisation de leurs résultats et ils ne retiendront pas naturellement
le prix optimum.
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Contribuer à «faire soi-même» si l’économie Coût variable + allocation de coûts fixes +
réalisée rentabilise l’investissement marge en % des capitaux investis.
nécessaire.
Coût mondial le plus bas (voir étude de
Inciter à aligner les coûts sur les meilleurs.
Lebas dans « Réflexions sur le thème »).
Considérer que le coût pertinent est celui qui prend en compte les ressources consommées est
une vision essentiellement comptable mais, pour réaliser la prestation, il faut sans doute aussi
renoncer à d’autres possibilités : dans ce contexte seule la notion de coût d’opportunité est à
prendre en compte.
d) Le coût d’opportunité :
Ne prendre en compte que les coûts « positifs » revient à considérer que l’entité dispose de
capacités non utilisées, qu’elles ne pouvaient être affectées à aucune autre activité, et qu’il
serait possible de s’en séparer si la prestation interne n’a pas lieu et qu’aucun autre client
profitable n’est envisageable.
Dans les faits, très souvent, la prestation interne oblige à renoncer à une recette : dans cette
perspective, le vrai coût marginal est la perte de recette, c'est-à-dire le manque à gagner, donc
le coût d’opportunité.
En règle générale, les méthodes fondées sur les coûts sont préconisées pour les transferts entre
centres productifs principalement quand il n’existe pas d’autres sources possibles
d’approvisionnement ou quand la direction générale décide, pour des raisons stratégiques, de
privilégier un approvisionnement interne.
Exemple :
Soit une relation entre deux entités appartenant à la même entreprise. Leurs relations sont
synthétisées dans la figure suivante :
Centre B
(acheteur)
E /SE 15
PCI ?
Centre A (vendeur) marché aval
Dans ce contexte, la pièce est produite et peut manifestement être écoulée sur le marché
extérieur, à 140 dh. La livrer en interne conduit à renoncer à cette recette supplémentaire.
Dans le même temps, elle permet une économie de 5 dh sur les coûts de commercialisation.
Le prix de cession doit alors être fixé à 140-5=135.
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Cela suppose des produits banalisés dont les approvisionnements sont aisés et le prix de
référence connu. Dans ce cas, l’utilisation du prix du marché comme prix de transfert pousse
le centre « vendeur » à une efficience identique à celle du marché puisque le centre « client »
peut s’approvisionner librement et à un coût connu à l’extérieur.
Les méthodes fondées sur le prix du marché sont plutôt utilisées dans des entreprises où les
entités responsables ont peu de complémentarité et où les directions générales laissent aux
unités décentralisées une large autonomie de gestion.
Ainsi, le choix d’un prix de cession est dépendant du type de produit, des possibilités
d’approvisionnement et du mode de gestion des entreprises.
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Un prix de cession interne est défini soit par rapport au coût, soit par rapport au marché mais,
quel que soit son niveau, il est neutre sur le résultat global de l’entreprise. Sa définition
n’influence que le niveau des résultats partiels de chaque centre.
Exemple :
Soient les liens suivants entre les centres de responsabilité (par simplification le centre n’a pas
d’accès possible à un marché final) : cession de la totalité de la production du centre A au
centre B, soit 1000 unités.
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Cessions internes : 50 dh ×1000 = 50 000 Cessions internes : 70 dh ×1000 = 70 000
Achats externes : 20 000 Achats internes : 50 000
Autres charges : 15 000 Autres charges : 12 000
Il est possible de constater que, dans les deux cas, le résultat de l’entreprise est identique,
seule la localisation partielle des performances des centres est déplacée.
- Des produits qui peuvent à terme être sous-traités : il faut auparavant rentabiliser les
investissements effectués ;dans ce cas, le prix du marché à long terme doit être retenu car il
incite le centre de profit à se mesurer à l’extérieur.
-
- Des produits qui peuvent être immédiatement sous traités sans mise au rebut des
installations car elles sont peu spécialisées. Le prix de cession doit être le fruit d’une
négociation entre les centres autour d’un prix égal soit à :
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- Un prix de marché interchangeables dont la source d’approvisionnement peut être
facilement modifiée : le prix du marché s’impose, il est logique car il recré en interne les
conditions du marché.
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Deuxième Partie
Cas d’application
Une opération de restructuration interne est envisagée pour une société industrielle dont
l’activité est organisée autour de deux centres de responsabilité C1 et C2.
Caractéristiques de l’entité :
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Le centre C1 fabrique des pièces P1.
La quantité hebdomadaire vendue sur le marché est de 1800 unités au prix unitaire du
marché soit 1200 €.
La capacité hebdomadaire de production est de 2400 unités.
Les coûts unitaires de P1 s’élèvent à 760 € dont 520 € de charges variables et 240 € de
charges fixes.
Le centre C2 fabrique des pièces P2.
Il est envisagé de faire fabriquer par ce centre C2, un nouveau produit P3, à partir de la
pièce P1.
Le nouveau produit P3 pourrait être vendu 2000 € l’unité.
Le service de contrôle de gestion a estimé le coût unitaire additionnel de fabrication par le
centre C2 à 600 € pour la partie variable et à 400 € pour la partie fixe.
La fabrication mensuelle serait de 600 unités.
Le prix de cession interne serait évalué au prix du marché.
Selon une étude de marché, la pièce P1 vendue au prix de 1190 € entrainerait une vente en
quantité de 2120 unités.
Par hypothèse, on considère que le centre C1 fonctionne à pleine capacité et vend le
complément au centre C2.
Vous disposez des annexes suivantes :
Annexe 1 : Tableau de calcul de la différence de résultat.
Annexe 2 : Tableau de calcul du résultat au prix de vente du marché.
Travail à faire :
1°) L’entreprise a-t-elle intérêt à fabriquer le produit P3 ?
2°) Le prix de cession interne envisagé permet-il d’optimiser le résultat global de l’entreprise .
3°) En utilisant l’annexe 1, expliquer la différence de résultat entre les deux stratégies.
4°) Déterminer les limites du prix de cession interne afin qu’il soit acceptable par les deux
centres C1 et C2.
5°) En utilisant l’annexe 2, calculer le résultat si l’entreprise et le centre C1 ne s’adressent
qu’au marché extérieur.
Annexe :
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Annexe
6.3. Correction.
6.3.1. Travail 1.
L’entreprise a-t-elle intérêt à fabriquer le produit P3 ?
Travail 2.
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Le prix de cession interne envisagé permet-il d’optimiser le résultat global de l’entreprise
Coût total de P3 pour le centre C2 = 1000 € + 2 200 €
1200 € 2 200 € 1 200 €
Prix de cession interne 1 200 € - 1 000 €
résultat négatif
Travail 3.
Travail 4.
Ce résultat est bien supérieur au résultat actuel mais inférieur à celui qui serait obtenu par la
fabrication et la vente de P3
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Conclusion
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La mise en place d’un système de prix de cessions internes entre les établissements d’une
même entreprise permet de dynamiser les responsables de ces entités économiques. Ils
prennent conscience des contraintes du marché et de la nécessité d’optimiser les choix
économique. Les établissements devenant à la fois centre de responsabilités (maîtrise des
coûts) , et centre de profits (fixation des prix de vente), il est ainsi possible de déterminer la
rentabilité de chaque établissement .
La mise en place d’un système de prix de cession internes comporte des risques que
l’entreprise doit anticiper et gérer, concernant :
la répartition du résultat
Lorsqu’il n’y a pas recours aux marchés extérieurs, les prix de cession sont neutres vis-à-vis
du résultat de l’entreprise mais ont une action sur la répartition du résultat d’un centre de
profit à l’autre, ce qui peut générer des tensions.
la motivation des acteurs
Les choix de prix de cession internes peuvent générer des transferts de responsabilité, une
autonomie limitée, qui peut provoquer des conflits entre les centres ou entre DG et centres et
démotiver certains acteurs
les coûts
L’objectif premier des prix de cession internes est d’augmenter l’efficacité d’une entreprise en
responsabilisant les acteurs. Mais cet effet peut être compensé par les coûts de mise en place
d’un tel système (coût de sa définition, de sa mise en œuvre, de sa maintenance et de son
animation).
Bibliographie
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http://www.comptalia.tv
www.babfinance.net
http://www.chefdentreprise.com/Definitions-Glossaire-
juridique-financier-dirigeants-entreprise
www.ccg.edu/fichiers/M1/CCG103-CM04-0910.pdf
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