Memoire Final
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Option : Finance
Thème
Nous présentons nos remerciements à notre promoteur Mr ANICHE Arezki qui nous a
encadré et dirigé tout au long de ce travail.
Nos remerciements vont également aux membres de jury qui ont bien voulu accepter
d’évaluer ce travail.
En outre, nous présentons nos remerciements à tous nos enseignants (es) tout au long de
notre cursus universitaire.
Dédicaces
Je dédie ce travail :
Lynda
Dédicaces
Je dédie ce travail :
Asmaa
Liste des abréviations
La gestion budgétaire est considérée comme étant une fonction partielle du contrôle de
gestion, elle conduit, avec sa démarche, à la mise en place d’un réseau de budgets couvrant
l’ensemble des activités de l’entreprise, ainsi, la gestion budgétaire est un mode de gestion à
court terme qui englobe tous les aspects de l’activité de l’entreprise dans un ensemble
cohérent de prévisions chiffrées (budgets). Périodiquement, les réalisations sont confrontées
aux prévisions et permettent la mise en évidence des écarts, qui doivent impérativement
entrainer des mesures correctives.
Mots clés : contrôle de gestion, planification, budget, gestion budgetaire, contrôle budgetaire.
Summary
The management control is a process by which managers ensure that the resources are
obtained and used effectively and in relevance that in accordance with the organization
objectives and the actions go on the sens of the defined strategy, this latter by deferent
instruments (tools) intervene. That is proving to be an indispensable like (such as) cost
accounting, the dashboard and budget management, which is the privileged mean of this
process.
Including all the aspects of the firm activity in coherent predictions (anticipation) periodically,
the realizations are confronted to the previsions, which permit the detections of intervals that
need imperatively corrections.
Keywords: The management control, planning, the budget, budget management, budget
control.
Introduction générale ............................................................................................................... 5
Introduction ............................................................................................................................. 9
Conclusion ............................................................................................................................... 24
Introduction ............................................................................................................................ 26
Conclusion ............................................................................................................................... 43
Introduction ............................................................................................................................ 45
Conclusion ............................................................................................................................... 58
Introduction ............................................................................................................................ 60
Conclusion ............................................................................................................................... 81
L’option faite par les Etats était de substituer l’ancienne métropole et développer les
services publics. C’est dans cette perspective que de nombreuses sociétés d’Etats ont été
créées dans le secteur des services pour améliorer les conditions de vie de la population
comme l’eau, l’électricité, les transports publics, etc.
L’Algérie n’est pas restée en marge de cette vision des politiques de nationalisation,
dès lors s’est développée une culture économique caractérisée par une forte intervention de
l’Etat qui apparait comme le seul agent économique capable de garantir l’intérêt général.
Ces sociétés sont soumises à des contraintes aux nombres desquelles figure
l’obligation d’établir des budgets sincères et équilibrés.
En économie d’entreprise, une prévision est appelé « Budget ». La gestion repose sur
la prévision ; faire de la gestion budgétaire, c’est faire de la gestion prévisionnelle. La gestion
budgétaire et la gestion prévisionnelle sont deux expressions synonymes.
Parmi les outils dont disposent les dirigeants figurent la gestion budgétaire qui est un
instrument de planification, de coordination et de contrôle de gestion, l’un des problèmes qui
se pose dans beaucoup d’entreprises est la non application des procédures générales
d’élaboration et d’exécution du budget.
5
Introduction générale
Afin d’assurer une bonne coordination entre les activités, il est important de mettre en
œuvre un système de contrôle capable de couvrir la gestion budgétaire. Ce système regroupe
un certain nombre d’aspects dont quelques- uns sont liés à la planification, à l’élaboration
budgétaire, à l’exécution et au suivi du budget.
Pour qu’une entreprise tant publique que privée puisse être rentable, elle a besoin
d’utiliser les techniques modernes de gestion qui lui permettent de s’adapter à l’instabilité de
son environnement. Parmi ces techniques, la gestion budgétaire s’est relevée très importante
pour le contrôle de gestion de toutes les entreprises, bien entendu, cet outil doit être adapté à
chaque entreprise pour atteindre son objectif.
Pour traiter cette problématique, il nous parait opportun de répondre aux questionnements
suivants :
6
Introduction générale
Cette recherche sera pour nous l’occasion de mieux approfondir les connaissances
acquises sur le plan théorique et de les confronter à la pratique.
L’objectif principal visé à travers cette étude est de faire l’état du processus de la gestion
budgétaire de l’ADE.
Notre travail de recherche est structuré en quatre chapitres présentés comme suit :
7
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Introduction
Dans ce chapitre, nous commencerons, d’abord, par définir le budget, son rôle, les
conditions et les principes d’élaborations du budget, ainsi que les différents types de budgets.
Ce chapitre sera consacré aussi aux différentes étapes renfermant le processus budgétaire, à
savoir la planification, l’élaboration et l’exécution du budget.
Section 1 : Notion de budget
Le budget apparait comme l’une des pièces essentielles du système budgétaire. Les
budgets sont à la fois des instruments de prévision et de coordination entre les unités
décentralisées et des aides à la délégation des décisions et à la motivation des décideurs.
1
Jean-Luc ALBERT, « Finance publique », édition Dalloz, 9eme édition, Paris, 2015, P42.
2
Caroline SELMER, « Construire et défendre son budget » édition Dunod, 2eme édition, Paris, 2009, P02.
3
Georges LANGLOIS, Contrôle de gestion et gestion budgétaire », édition Pearson Education, 3eme édition,
France, 2005, P172.
9
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
4
Guy DUMAS, Daniel LARUE, « Contrôle de gestion », édition Lexis Nexis SA, France, 2005, P310.
5
Pierre LAUZEL, Robert TELLER, « Contrôle de gestion et budget », édition Dalloz, 7ème édition, Paris, 1994,
P240-241.
10
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Le budget élaboré en fonction d’objectifs visant la meilleure rentabilité, exclura tous les
éléments non significatifs, susceptibles de fausser l’étalon et de donner des écarts sans
valeur ;
A l’expiration des périodes fixés par le calendrier, les écarts entre prévision et réalisation
devront faire l’objet d’analyse et d’explication.
6
Michel GERVAIS, « Contrôle de gestion », édition Economica, 7ème édition, Paris, 2000, P275.
11
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
7
Claude ALAZARD, Sabrine SEPARI, « Contrôle de gestion : manuel et applications », édition Dunod, 2ème
édition, Paris, 2010, P307-341.
12
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
13
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Ces éléments arrêtés, un chiffrage des achats est possible qui est toujours complété par
des prévisions en date de commande, de livraison et de consommation.
En effet, cette budgétisation doit faire apparaitre, dans le temps, c'est-à-dire chaque
mois, l’échelonnement des prévisions en termes de commande, de livraison, de consommation
et de niveau de stock.
Ce travail doit être effectué sous deux formes :
En quantité : sous cette forme, le budget offre plus d’intérêt pour les services
d’approvisionnement qui devront contrôler son suivi.
En valeur : les quantités précédentes sont valorisées par un coût unitaire standard.
Les choix des investissements d’aujourd’hui seront donc ressentis dans le futur et
conditionnent l’évolution à long terme de l’entreprise, ainsi l’investissement est un pari sur
l’avenir.
14
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Choisir entre des projets alternatifs dans un domaine où les décisions ne peuvent pas ou
peu s’appuyer sur des phénomènes d’apprentissage et où les univers dans les quels
positionne la décision sont incertains : les outils à la décision peuvent aider le
gestionnaire dans ses choix.
S’assurer que les projets d’investissement proposés par les responsables opérationnels
sont cohérents avec le développement à long terme et la stratégie de l’entreprise c’est
l’objet du plan de financement.
Vérifier la validité des projets sur les plans commerciaux, techniques, financiers, et
légaux pour en cerner les avantages et les risques et en déterminer la rentabilité : c’est le
but des méthodes d’évaluation des investissements.
Suivre la mise en œuvre des investissements pour faire respecter les prévisions de
dépenses telles qu’elles sont budgétées dans le budget des investissements.
Il ne peut donc être établie qu’une fois l’ensemble de la démarche budgétaire d’un
exercice élaboré et les différents budgets approuvé.
15
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Budget des frais Budget des achats et Budget des Budget des
commerciaux des ateliers de services
approvisionnements fabrication fonctionnels
Budget sous-
traitance
Budget des
Clients investissements
Réalisés à faire
Fournisseurs
Budget de trésorerie
Encaissements Décaissements
Source : Claude ALAZARD, Sabrine SEPARI, « Contrôle de gestion : manuel et applications », édition Dunod,
2ème édition, Paris 2010, P341.
16
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Dans une optique strictement budgétaire, le budget de trésorerie répond à deux impératifs :
S’assurer d’un équilibre mensuel entre encaissements et décaissements en vue de mettre
en place, préventivement, des moyens de financement nécessaires à court terme en cas de
besoin de liquidité pour un ou deux mois ;
Connaitre le solde de fin de période budgétaire des comptes de tiers et le disponible tels
qu’ils figurent dans le bilan prévisionnel.
8
Caroline SELMER, Op.cit, P110
17
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Budget de
trésorerie
Compte de résultat
prévisionnel Bilan prévisionnel
Source : Claude ALAZARD, Sabrine SEPARI, « Contrôle de gestion : manuel et applications », édition Dunod, 2ème édition, Paris 2010, P227.
18
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
9
Hélène LÖNING et al, « Le contrôle de gestion : organisations, outils et pratiques, édition Dunod, 3 ème édition,
Paris, 2008, P95.
10
Ouedraogo Yves-Léon W, « Diagnostic de la gestion budgétaire : Cas de la SONATEL », Mémoire de master
professionnel en comptabilité et gestion financière, Centre Africain d’études supérieures en gestion, 2010-2012,
P17.
11
C. ALAZARD, S. SEPARI, Op.cit, P232-233.
19
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Le plan est élaboré par la direction générale avec la confrontation des responsables de
chaque grande fonction de l’entreprise, comme tout programme d’action, il doit être porté à la
connaissance des responsables des unités décentralisés, puisqu’il doit servir de cadre à leur
action et leur permettre des propositions de mise en œuvre qui seront intégrés dans le plan
opérationnel, il s’agit le plus souvent d’un texte qui exprime les orientations générales.
20
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
12
Michel GERVAIS, Op.cit, P281.
21
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Cette négociation prend 2 à 3 mois, animée par le service de contrôle de gestion qui
joue un rôle d’animer, de conseiller, de proposer éventuellement sa médiation, mais jamais
d’imposer un budget.
22
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Pour cela, tout le réseau budgétaire de l’organisation doit observer certaines règles de
gestion financière.
Dès l’adoption du budget, il y a lieu de procéder à :
La ventilation des dotations budgétaires par centre de responsabilité (ou par projet) ;
La mensualisation des budgets ;
La définition des délégations à accorder au différents responsables de centre (ou de
projet) pour l’exécution de leur budgets (crédits délégués)13.
L’exécution de tous les budgets se traduit par :
Des décisions en matière de dépenses et de recettes ;
Des décaissements et des encaissements.
Le suivi budgétaire est périodique, lorsque chaque responsable budgétaire rend compte
à sa hiérarchie des valeurs réalisées de son département par le système de reporting (rapport
ou compte rendu mentionnant les écarts significatifs observés et les propositions des mesures
de corrections).
Les données budgétaires des différents rapports sont alors centralisées, mensuellement
et/ou trimestriellement des réunions de suivi budgétaire se tiennent regroupant autour du
contrôleur de gestion des responsables de la hiérarchie.
13
Ayite Ayi-Kutu, Alvine Ayélé Kynach, « Analyse de la gestion budgétaire : Cas de la compagnie Ivoirienne
d’électricité (CIE), Master professionnel en audit et contrôle de gestion, 2010-2012, P23-24.
23
Chapitre I : Budget et processus budgétaire
Conclusion
Les budgets sont parmi les outils les plus utilisés pour planifier et maitriser la gestion
des organisations.
La méthode budgétaire donne aux dirigeants une vision de l’avenir et les met en
position favorable pour exploiter les opportunités, elle leur permet d’anticiper les problèmes.
L’élaboration d’un budget permet de refléter la sante financière d’une entreprise.
24
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Introduction
La gestion budgétaire est un mode de gestion qui englobe tous les aspects de l’activité
de l’entreprise dans ensemble cohérent de prévisions chiffrées à savoir les budgets.
Elle tient une place primordiale dans la gestion des entreprises et la maitrise de
l’organisation.
1
Claude ALAZARD, Sabrine SEPARI, « Contrôle de gestion : manuel et application », édition Dunod,
2emeédition, Paris, 2010, P225.
2
Jack FORGET, « Gestion budgétaire : prévoir et contrôler les activités de l’entreprise », édition d’organisation,
Paris, 2005, P09.
26
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
La gestion budgétaire est une modalité de gestion prévisionnelle qui se traduit par 3 :
La définition d’objectifs traduisant ce que l’entreprise souhaite faire ou estime pouvoir
faire ;
une organisation permettant la prévision, sous forme de budgets, cohérents entre eux,
épousant l’organigramme de l’entreprise et englobant toutes les activités de l’entreprise
(fonctionnelles et opérationnelles) ;
la participation et l’engagement des responsables dans le cadre d’une gestion
décentralisée ;
le contrôle budgétaire par la confrontation périodique des réalisations avec le budget,
mettant en évidence des écarts et permettant toutes mesures de régulation pour les écarts
remarquables (gestion par exception).
Enfin, la gestion budgétaire est l'ensemble des mesures qui visent à établir des
prévisions chiffrées, à constater les écarts entre celles-ci et les résultats effectivement obtenus
et à décider des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés, pour une période
déterminé.
1.1.2. Importance de la gestion budgétaire
La gestion budgétaire permet de préparer l'avenir de l'entreprise par :
Une meilleure connaissance de ses potentiels et de son environnement.
Une volonté de déterminer la place qu'elle occupera dans les années futures, en
définissant ses objectifs et les différents moyens de les atteindre.
Une planification et une coordination des actions à mener pour atteindre ses objectifs.
3
Brigette DORIATH, « Le contrôle de gestion en 20 fiches, édition Dunod, Paris, 2008, P01.
4
Abdenacer KHERRI, cours : « Gestion budgétaire », école supérieure de commerce, 2011-2012, P02.
27
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
L'ensemble de ces conditions préalables peuvent être regroupées sous trois rubriques5 :
Conditions relatives à l'organisation générale de l'entreprise ;
Conditions matérielles ;
Existence ou création d'un environnement psychologique favorable.
1.2.1. Conditions relatives à l'organisation générale d l'entreprise
Le bon fonctionnement d'un système budgétaire exige en général la résolution
préalable de multiples problèmes d'organisation interne. Ces problèmes tiennent pour la
plupart à l'inadéquation des structures en place.
L'introduction de la méthode budgétaire va donc se traduire le plus souvent par un
aménagement ou une refonte des structures existantes au sein de l'entreprise.
1.2.1.1. Nécessité de diviser l'entreprise en fonction homogène
Étant donné que la gestion prévisionnelle est basée sur l'analyse des écarts, l'entreprise
doit être organisée de telle sorte qu'elle permette de mettre un objectif déterminé à la charge,
exclusivement, d'une personne ou d'un groupe de personnes.
Cet impératif n'est satisfait que si tout chevauchement de responsabilité est exclu. Pour
ce, il y a lieu de définir de façon très précise les fonctions de l'entreprise.
5
https://d1n7iqs260b2a.claudfrond.net. Consulté le 02-07-2017.
28
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
29
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
la mesure où elle n'est pas imposée autoritairement ; elle doit se baser sur une adhésion
volontaire, une conviction personnelle, et non sur un système de contrainte et de sanctions
négatives.
Rassurer le personnel
Ceci est possible en mettant l'accent :
Sur le fait que le système budgétaire n’est pas instrument basé sur la suspicion mais sur la
confiance ;
Sur le fait que le système n'est, pas imposé. par la direction mais qu'il est, au contraire, le
résultat de participation à tous les niveaux ;
Sur le fait que tous les secteurs de l’entreprise soient concernés.
Eveiller l’intérêt du personnel
Ceci est possible en insistant sur les possibilités nouvelles qui peuvent apparaitre, au
plan des améliorations des conditions de travail, au plan de la rémunération, de la promotion
sociale…etc.
1.3. Les étapes de la gestion budgétaire
La définition de la gestion budgétaire fait apparaitre trois phases dans le processus
budgétaire 6: la prévision, la budgétisation et le contrôle.
1.3.1. La prévision
C’est prévoir en quelque sorte ou connaître d’avance. On définit la prévision comme
une attitude volontariste (politique de choix ou d’un engagement pour l’avenir), scientifique
(statistique) et collective face à l’action future.
6
Jean MEYER, « Gestion budgétaire », édition Dunod, 8eme édition, Paris, 1979, P22-28.
30
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Afin de pouvoir réaliser un rapport d’analyses des écarts et les projections des marges
brutes d’autofinancement, il faudra détailler le budget général en budget mensualisé.
Il consiste aussi à un suivi des budgets et une comparaison permanente entre les
résultats réels et les prévisions chiffrées, afin de rechercher les causes des écarts et d’informer
les différents niveaux hiérarchiques pour prendre les mesures correctives nécessaires et
apprécier l’activité des responsables budgétaires.
31
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Prévoir
Remise en cause des Choix des
Prévisions et Objectifs
Objectifs
Contrôler Décider
Choix des
Analyse Moyens et
Des objectifs en
Programmes d’actions
Exécuter Programmer
Source : Abdenacer KHERRI, cours : « Gestion budgétaire », école supérieure de commerce, 2011-2012, P02.
7
Brigette DORIATH, Op.cit, P03.
32
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
La désignation des responsabilités, le contrôle peuvent être mal vécus. Une formation,
faisant ressortir l’intérêt de la gestion budgétaire doit motiver le personnel.
Le budget risque, dans le cadre d’une décentralisation non sincère, de se transformer
en un ensemble de règles rigides qui s’imposent aux « responsables ». La gestion budgétaire
devient alors source d’inertie et non de créatique.
À l’inverse, la liberté donnée aux responsables peut induire des « féodalités », lieux de
pouvoirs, au détriment de la stratégie de l’entreprise et de son intérêt global.
Les évolutions de l’environnement peuvent rendre la construction budgétaire obsolète.
La veille doit être constante afin d’adapter les programmes d’actions et les prévisions8.
8
Brigette DORIATH, Op.cit, P03.
9
Hervé HUTIN, « Toute la finance d’entreprise », édition d’organisation, 2eme édition, France, 2002, P678.
10
Michel GERVAIS, « Contrôle de gestion », édition Economica, 9eme édition, Paris, 2009, P354.
33
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Le contrôle budgétaire n’est pas que synonyme de maitrise du budget, c’est aussi un
véritable outil de vérification, il permet de vérifier la performance de différents centres de
responsabilités11.
2.2. Fonctions et étapes du contrôle budgétaire
2.2.1. Les fonctions du contrôle budgétaire
Le contrôle budgétaire assume une double fonction12 : une fonction de contrôle et une
fonction de régulation.
2.2.1.1. Fonction de contrôle
Il faut contrôler tout au long de l’exercice budgétaire la maitrise des objectifs :
Les résultats chiffrés globaux ;
Les résultats de chaque fonction et de chaque centre de responsabilité ;
Le degré de réalisation des actions de progrès prévues dans le budget.
Pour ce qui est du contrôle des résultats globaux et des résultats par fonction et par
centre de responsabilité : les résultats sont rapprochés des prévisions, des écarts sont calculés.
Pour ce qui est du contrôle du degré de réalisations des actions de progrès, les mesures
consiste à faire le point quantitatif et qualitatif de l’avancement de ces actions.
2.1.2.1. Fonction de régulation
Les écarts significatifs étant détectés, il faut alors alerter les responsables et mettre en
œuvre des actions correctives qui se traduiront soit par un rattrapage des écarts, permettant de
repositionner le centre de responsabilité sur sa trajectoire d’objectifs, soit par une révision des
objectifs.
2.2.2. Les étapes du contrôle budgétaire
Le système budgétaire prévoit différentes phases de contrôle13 :
Avant l’action
Pendant l’action
Apres l’action.
11
www.dphu.org. Consulté le 24-05-2017
12
Hervé HUTIN, Op.cit, P678.
13
Ibid. P679.
34
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
stratégique). Il faut aussi envisager les conséquences des décisions budgétaires avant de
s’engager dans l’action.
Pour réaliser ce contrôle, il faut pouvoir fournir, de façon permanente et rapide, aux
opérationnels, les informations sur les réalisations.
14
C.ALAZARD, S.SEPARI, Op.cit, P634.
15
MAHMOUDIA Mehenna, « L’application d’un système de contrôle de gestion fondé sur le tableau de bord
prospectif dans l’entreprise publique algérienne : cas d’ALFEL filiale du G.I.FONDAL », mémoire de magister
en science économiques, 2012, UMMTO, P67.
35
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Il attire l’attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérivé éventuelle par rapport aux
normes de fonctionnement prévues.
Il doit permettre de diagnostiquer les ponts faibles et de faire apparaitre ce qui est anormal et
qui a une répercussion sur le résultat de l’entreprise.
16
Christian GOUJET, Brigette DORIATH, « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance », édition
Dunod, Paris, 2007, P284.
17
C.ALAZARD, S.SEPARI, Op.cit, P552-553.
36
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
comme une aide à la décision et prendre sa véritable place dans l’ensemble des moyens du
suivi budgétaire.
De manière idéale, un tableau de bord devrait aider :
Pour une prise de décision en temps réel dans l’entreprise ;
Pour une prise de décision répartie ;
Pour des informations adaptées à chaque décideur ;
Pour le pilotage d’objectifs diversifiés.
2.3.3.3. Le tableau de bord, outil de dialogue et de communication
Le tableau de bord dès sa parution, doit permettre un dialogue entre les différents
niveaux hiérarchiques. Il doit permettre au subordonné de commenter les résultats de son
action, les faiblesses et les points forts, il permet des demandes de moyens supplémentaires ou
des directives plus précises.
𝐞𝐚𝐥𝐢 𝐚 𝐢 − é𝐯𝐢 𝐢
𝐞𝐜𝐚 𝐞 %=( ) ×100. 18
é𝐯𝐢 𝐢
18
Hervé HUTIN, Op.cit, P680.
37
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Chiffre d’affaires réel - coût réel chiffre d’affaires préétabli - coût préétabli
Ecart sur marge = marge sur coût préétabli réelle – marge sur coût préétabli prévue.
Ecart sur chiffre d’affaires = chiffre d’affaires réel – chiffre d’affaires prévu
= PR × QR – QP × PP
19
Idem.
20
C.GOUJET, B.DORIATH, Op.cit, P197.
21
Ibid. P210.
22
Ibid. P211.
38
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Le coût prévu est préétabli à partir des coûts préétablis de production (coûts standards,
prévisionnels) appliqués au volume réel de production. On en déduit donc :
Ecart sur coût = coût réel de la production – coût préétabli appliqué à la production
réelle.
23
C.GOUJET, B.DORIATH, Op.cit, P225.
24
M. GERVAIS, Op.cit., P627-628.
39
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Exemple : soit un chef d’atelier qui observe un écart défavorable de 10 sur ses coûts
de production. Un contrôle flexible montre que l’écart est dû à une insuffisance des vente
(variable sur laquelle le responsable de production n’a pas prise) et non à une insuffisance de
rendement. Au niveau de l’atelier, cet écart n’entrainera aucune action corrective, puisqu’il
s’explique par une cause non significative pour le dirigeant.
25
Guy DUMAS, Daniel LARUE, « Contrôle de gestion », édition, Lexis Nexis, 2eme édition, France, 2005, P338.
40
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Source : Hervé Hutin, « Toute la finance d’entreprise », édition d’organisation, 2eme édition, France, 2002, P687.
26
M. Gervais, Op.cit, P630.
41
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Rapide
La vitesse de mise en œuvre de l’action (une fois l’écart est apparu) est un élément
fondamental de l’efficacité du contrôle, car une action corrective trop tardive risque d’avoir
un effet contraire sur le système sous contrôle. Cependant, la détection et l’interprétation de
l’information rapide, des délais apparaissent.
Adaptée
L’action corrective doit porter sur le déterminant qui exerce l’influence la plus grande
sur les résultats.
Il est nécessaire aussi d’utiliser une force adéquate de correction, sous peine d’aboutir
à des résultats opposés et/ou indésirables, la correction ne doit être ni trop forte, ni trop faible.
27
M. Gervais, Op.cit, P631.
42
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire
Conclusion
La gestion budgétaire est une méthode de gestion prévisionnelle, à court terme qui a
pour objet de préparer l’entreprise à exploiter les atouts et affronter les difficultés qu’elle
rencontra dans l’avenir, elle est fondée sur l’évaluation des moyens à mettre à la disposition
des responsables pour atteindre les objectifs fixés.
43
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Introduction
Dans ce présent chapitre, nous allons, en premier temps faire, une présentation de
l’ADE à travers son cadre historique, ses missions, ses activités et sa structure
organisationnelle, ainsi que la présentation des aspects essentiels de l’unité de Tizi-Ouzou. En
second temps, nous allons passer à l’élaboration des budgets prévisionnels (2013-2014-2015)
au sein de cette entreprise.
Dans cette section, nous allons exposer une brève présentation de l’un des
établissements publics à caractère industriel et commercial « ADE », qui est notre organisme
d’accueil.
1.1. Etablissement public à caractère industriel et commercial
1.1.1. Définition de l’EPIC
Un établissement public à caractère industriel et commercial est une personne morale
de droit public ayant pour but la gestion d’une activité de service public de nature industrielle
et commerciale1.
Les EPIC ont été créés pour faire face à un besoin qui pourrait être assuré par une
entreprise industrielle et commerciale, mais qui, compte tenu des circonstances(souci
d’efficacité et de contrôle des secteurs sensibles dont le bon fonctionnement est essentiel tel
que le domaine de l’eau), ne peut pas être correctement effectué par une entreprise privée
soumise à la concurrence.
1.1.2. Régime juridique des EPIC
La création d'une nouvelle catégorie d'EPIC relève de la loi ou de l'ordonnance. La
création d'un établissement public au sein d'une catégorie existante peut être effectuée par
décret. Les EPIC sont rattachés à l'Etat ou à une collectivité territoriale qui en a la tutelle.
Les EPIC sont soumis au principe de la spécialité qui limite leurs activités aux seuls
services publics qu'ils ont pour mission de gérer.
1
www.toupie.org. Consulté le 07-02-2017.
45
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
En 1992, les entreprises régionales de l’eau ont été transformées en EPIC, il faut
signaler qu’en 1977, le gouvernement avait décidé de revoir cette organisation à la lumière
des nouvelles dispositions du code des eaux.
2
www.cours-de-droit.net. Consulté le 07-02-2017.
46
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
C’est ainsi que les systèmes de production et de distribution d’eau potable à partir des
ressources en eau mobilisable localement ont été placé sous la compétence des communes
conformément aux dispositions de la loi relative à la commune. Les systèmes régionaux de
production d’eau (barrage et transfert notamment) devraient être assurés par les
établissements de l’eau.
Depuis avril 2001, la gestion de l’eau a été confié à un établissement public à caractère
industriel et commercial dénommé l’Algérienne Des Eaux (ADE). Créé par le décret exécutif
N 01-102.
47
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Chaque unité gère plusieurs centres, et un centre peut gérer un ou plusieurs secteurs.
48
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Direction générale
Agence régionale Agence régionale Agence régionale Agence régionale Agence régionale
d’Oran de Chlef d’Alger d’Ouargla de Constantine
Zone de Souk-
Zone de Zone de Tiaret Zone de Sétif Zone de
Ahras
Mostaganem Ghardaïa
Zone de Batna
Zone de Sidi Zone de Tizi- Zone de Bechar
Belabbes Ouzou
Zone d’Annaba
49
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
50
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
51
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Direction Générale
Assistant juridique
Cellule informatique
Service
Service Service Service relation Service gestion Service analyse
production et
approvisionnement comptabilité clientèle du personnel biochimie
distribution
général
Service
Service gestion de Service Service paie et Service analyse
Service budget et développement
stock facturation social bactériologique
finance des actions
d’exploitation
Service moyens Service gestion Service Service
généraux et parc recouvrement Service formation
roulant maintenance
Pour avoir les prévisions budgétaires, le directeur des finances prépare une note de
préparation du budget, il l’adresse à tous les départements, en leur demandant d’élaborer leurs
propositions de budget (recensent leurs besoins).
Chaque responsable élabore son pré-budget, et le remet à la direction des finances, qui
de son tour construit les budgets détaillés pour les remettre à la direction générale.
53
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Dans notre cas, le budget de 2015 est élaboré en utilisant la prévision de clôture de
2014, et le budget de 2014 est élaboré en utilisant la prévision de clôture de 2013. La
prévision de clôture se calcul de la manière suivante :
54
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
En 103DA
Désignation 2013 2014 2015
Matières et fournitures 832 275 881 706 883 779
Charges du personnel 1 059 362 1 013 301 1 148 820
Impôts et taxes 58 023 53 599 38 872
Frais financiers 2 400 2 600 3 000
Frais divers 10 240 8 440 19 080
Dotations aux amortissements 25000 44 370 42 763
Services 58 580 62 280 66 080
Total 2 045 880 2 066 296 2 202 394
En 2013, les charges prévues étaient de 2 045 880 MDA et en 2013 elles totalisaient
2 066 296 MDA, soit une hausse de 20 416 MDA (0,99). Et en 2015, les prévisions de
charges ont été augmentées de 2 066 296 MDA à 2 202 394 MDA, soit de 136 098 MDA
(6,59).
2.2.2. Budget des produits d’exploitation (Budget de vente)
Comme l’activité principale de l’ADE est la production (traitement) et la distribution
de l’eau, ses produits proviennent de la vente de l’eau et des prestations et travaux (nouvelle
prise d’embronchement, placement de compteurs, location de camion-citerne).
En 103 DA
Désignation 2013 2014 2015
Vente eau 745 996 768 938 829 987
Prestations et travaux 331 582 343 951 366 810
Total chiffre d’affaires 1 077 578 1 112 889 1 196 797
Pour les années 2013, 2014 et 2015 les produits sont allés en grandissant
respectivement de 1 077 578 MDA à 1 112 888 MDA, soit de 35310 MDA (3.28) et de
55
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
1 112 888 MDA à 1 196 797 MDA, soit de 83909 MDA (7,53). Cette augmentation est due
de l’accroissement de la vente d’eau, des prestations et des travaux prévus.
56
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
Désignation 2013 2014 2015
Solde début de période 162 964 20 257 73 552
Encaissements :
Eau 1 591 209 1 567 051 1 753 170
Travaux 31 735 0 71 189
prestations 87 798 133 463 82 693
Travaux pour tiers 0 0 0
Autres 0 0 0
Sujétion de service public 0 0 0
Total encaissements 1 713 742 1 700 514 1 907 052
Décaissements :
Dettes 60 000 38 000 48 000
Investissements 10 000 10 250 75 000
Charges d’exploitations 0 0 0
Achats consommées 600 509 526 486 529 271
Services 58 580 54 280 66 080
Frais de personnels 899 759 880 459 918 984
Impôts et taxes + Détentions 67 376 65 568 194 247
Frais financiers 2 400 2 600 3 000
Frais divers 10240 6 330 12 310
Autres 129 870 110 000 122 191
Total décaissements 1 868 734 1 693 973 1 969 083
Solde de trésorerie -154 992 6 541 -62 031
Solde fin de période 7 972 26 798 11 521
La trésorerie est allé en grandissant de 2013 à 2014, en 2013 le solde de fin de période
était de 7 972 MDA et en 2014 était de 26 798 MDA, soit une augmentation de 18 826 MDA
(236,15), mais en 2015 le solde était de 11 521 MDA, soit une baisse de 15 277 (57).
57
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE
Conclusion
58
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Introduction
60
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 2013, les charges totales étaient de 1 638 651 MDA et en 2014 elles totalisaient
1 631 890 MDA, soit une diminution de 6 761MDA (0.41).Cette baisse est à l’origine de,
la diminution de charges liées au personnel qui ont été en 2013 de 956 080MDA et en 2014
de 900 574MDA, soit une baisse de 55 506 MDA (5.81), car en 2014 l’entreprise n’a pas
effectuée des recrutements.
Elle est aussi liée à la diminution des charges liées aux impôts et taxes de 29 902MDA
à 22 527MDA, soit une baisse de 7 375MDA (24).
Cette baisse des charges est en rapport aussi avec les charges financières qui ont été en
2013 de 1878 MDA tandis qu’en 2014 elles ont été de 1588 MDA, donc une diminution de
290 MDA (15.44).
61
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 2015, les charges réalisées ont été augmentées de 1 631 890 MDA à 1 765 671
MDA, soit une augmentation de 133 781 MDA (8.20), elle est causé par :
L’augmentation des charges de personnel de 500 974 MDA à 1 067 983 MDA, soit une
augmentation de 567 009 MDA (113), car l’entreprise a réalisé des recrutements.
Les impôts et taxes ont été accrus de 22 527 MDA à 31 862 MDA, soit une augmentation de
9 335 MDA (41.44).
Les frais financiers ont augmenté de 1 588 MDA à 1982 MDAV, donc une hausse de 394
MDA (24.81).
Les chiffres d’affaires réalisés pendant la période 2013-2015 sont présentés dans le tableau ci-
après :
Tableau N 6 : Exécution des produits pendant la période 2013-2015
En 103 DA
Désignation 2013 2014 2015
Vente eau 690 377 733 374 736 324
Prestations et travaux 317 651 347 484 77 760
Total chiffre d’affaires 1 008 028 1 080 858 814 084
Source : Elaboré par nous-même à partir de l’évaluation des exercices 2013,2014 et 2015 de l’ADE.
Les produits étaient de 1 008 028MDA en 2013 et en 2014 ils étaient de 1 080 858
MDA, soit une augmentation de 72 830MDA (7.22), cette augmentation provient de :
L’augmentation de la vente d’eau de 690 377MDA à 733 374 MDA soit une hausse de
42 997 MDA (6.23) et de l’augmentation des prestations et travaux réalisés (placement de
compteurs, location de camions citernes, nouvelles prises d’embronchement) de
317 651MDA à 347 484 MDA, soit une hausse de 29 833MDA (9.39).
Tandis qu’en 2015, les produits étaient de 814 084 MDA, soit une diminution de
266 774 MDA qui est causée par la baisse des prestations et travaux réalisés durant cette
année.
62
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
Désignation 2013 2014 2015
Bâtiments 0 0 0
Terrains 0 0 0
Equipement de production 0 0 0
Matériel de production 0 0 0
Matériel de transport 6 097 11 279 22 251
Equipements sociaux 96 124 18
Outillage 72 3 225 1 758
Equipement informatique 536 1078 4 135
Equipement laboratoire 0 1 106 0
Matériel de bureaux 0 586 108
Mobilier de bureaux 10 280 1 794
Matériel de reprographie 0 0 42
Agencements/installations 3 314 2 006 10 458
Téléphone/Fax 28 111 63
Autres 0 0 2 356
Total 10 153 19 795 42 983
Source : Elaboré par nous-même à partir de l’évaluation des exercices 2013,2014 et 2015 de l’ADE.
Les dépenses sur matériel de transport ont été augmentées de 97.28, équipement
informatique de 283.58, le mobilier de bureau de 540.71 et les agencements/ installations
de 421.33.
63
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Le solde de la trésorerie est allé en diminuant de 2013 à 2014, cette diminution est causée par
l’augmentation des décaissements réalisés durant cette période, par contre le solde de
trésorerie est allé en grandissant de 2014 à 2015 car les encaissements réalisés durant cette
période ont augmentés tandis que les décaissements ont diminués.
64
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Dans cette section, nous allons confronter les réalisations du budget aux prévisions. La
comparaison entre prévisions et réalisations se fait par la formule suivante :
é𝐚𝐥𝐢 𝐚 𝐢 − é𝐯𝐢 𝐢
𝐞𝐜𝐚 𝐞 = ×
é𝐯𝐢 𝐢
Les tableaux ci-dessous présentent l’évaluation des charges pendant la période 2013-2015
Les charges en 2013 ont connu un écart favorable de 21.34, car les charges prévues
sont supérieures à celles réalisées (2 045 880 MDA 1 609 272 MDA), l’entreprise a dépensé
ce qu’il fallait dépenser normalement.
65
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
2014
Montants Ecarts
Désignation
Prévus Réalisés En valeur En
Matières et fournitures 881 706 595 869 -285 837 32.42
Charges du personnel 1 013 301 900 574 -112 727 11.12
Impôts et taxes 53 599 22 527 -31 072 57.98
Frais financiers 2 600 1 588 -1 012 38.92
Frais divers 8 440 5 226 -3 214 38.10
Dotations aux amortissements 44 370 44 370 0 0
Services 62 280 61 736 -544 0.90
Total 2 066 296 1 631 890 -434 406 21.02
Source : Elaboré par nous-même à partir de l’évaluation de l’exercice 2014 de l’ADE.
Les charges en 2014 ont connu un écart favorable 21.02, car les charges prévues
sont supérieures à celles réalisées (2066 296 MDA 1 631 890 MDA).
En 103 DA
2015
66
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Les charges en 2015 ont connu un écart favorable de 19.82 parce que les charges
prévues sont supérieures à celles réalisées (2 202 394 MDA 1 764 671 MDA)
2,000,000
1,500,000
prévu
DA
1,000,000
réalisé
500,000
0
2013 2014 2015
Années
Source : Elaboré par nous-même sur base des données des tableaux
D’après ce graphique, nous constatons que pour les trois années (2013-2014-2015)
les prévisions de charges ont dépassé les réalisations, soient respectivement de 2 045 880
MDA, 2066 296 MDA et 2 202 394 MDA de prévisions contre 1 609 272 MDA, 1 631 890
MDA et 1 764 671 MDA de réalisations.
Durant cette période, l’entreprise a enregistré des écarts sur charges positifs, cela peut
présenter des insuffisances causées par une mauvaise fixation des objectifs lors de
l’élaboration du budget et le faible niveau des activités.
67
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Les tableaux suivants présentent l’évaluation des produits durant les années 2013, 2014 et
2015
En 103 DA
2013
Les produits en 2013 ont connu un écart défavorable de 6.45, car l’entreprise a
réalisé un chiffre d’affaire inferieur à ce qui est prévu (1 077 578 MDA 1 008 028 MDA).
En 103 DA
2014
Les produits en 2014 ont connu un écart défavorable de 2.88, car les produits prévus
ont été supérieurs à ceux réalisés (1 112 888 MDA1 080 858 MDA).
68
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
2015
Les produits en 2015 ont connu un écart défavorable de 31.98, car le chiffre
d’affaires prévu a été supérieur à celui réalisé (1 196 7971 102 606).
1,250,000
montant prévu et réalisé en 10 3 DA
1,200,000
1,150,000
1,100,000
prévu
1,050,000
réalisé
1,000,000
950,000
900,000
2013 2014 2015
Années
Source : Elaboré par nous-mêmes sur la base des données des tableaux
L’analyse de ce graphique nous fait remarquer que durant les trois années les
prévisions sont supérieures aux réalisations, soit respectivement de 1 077 578 MDA,
1 112 888 MDA et 1 119 797 MDA de prévisions contre 1 008 028 MDA, 1 080 858 MDA et
1 102 606 MDA de réalisations.
69
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Tous les écarts sur chiffres d’affaires sont négatifs pour les trois années (2013, 2014, 2015),
cela signifie que l’entreprise n’as pas réalisé ses objectifs fixés au début et la cause de l’échec
peut être traduit par la surestimation des prévisions.
Les tableaux qui suivent représentent l’évaluation des investissements pendant la période
2013-2015
En 103 DA
2013
En 2013, l’entreprise n’a presque pas investi par rapport aux objectifs prédéterminés
lors de l’élaboration des prévisions, soit un écart défavorable de 92.57.
70
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Cet écart négatif provient de certains postes sur lesquels l’entreprise n’a rien investi, à savoir :
bâtiments, matériel de production, matériel de bureau et matériel de reprographie.
En 103 DA
2014
71
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
2015
En 2015, l’écart est défavorable de 37.14, car sur certains postes l’entreprise n’a rien
exécuté : bâtiment, matériel de production et équipement du laboratoire.
72
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
140,000
120,000
100,000
80,000
prévu
DA
60,000 réalisé
40,000
20,000
0
2013 2014 2015
Années
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des données des tableaux
Durant les trois années les investissements présentent des écarts négatifs car :
- Les investissements au sein de l’ADE sont soumis aux dérogations d’achat par la
direction générale.
- Les investissements sont financés par l’unité elle-même, et par cause de faiblesse de
trésorerie, l’unité n’a pas réalisé les investissements prévus.
Les tableaux suivants vont nous permettre d’illustrer l’évaluation et les situations de trésorerie
pendant la période 2013-2015
73
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 2013, les encaissements prévus sont inférieurs à ceux réalisés et les décaissements
prévus sont inférieurs aux décaissements réalisés, ce qui fait que les encaissements ont connu
un écart favorable de 15.03 contre un écart défavorable de 11.13 des décaissements.
Concernant le solde de fin de période, l’entreprise a connu un écart positif de 131 491,
soit un écart favorable de 375.98 .
74
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
2014
Montants Ecarts
Désignation Prévus Réalisés En valeur En
Solde début de période 20 257 166 463 146 206 721.76
Encaissements :
Eau 1 567 051 1 216 430 -350 621 22.37
Travaux 0 97 827 97 827 /
prestations 133 463 254 419 120 956 90.63
Travaux pour tiers 0 0 0 0
Autres 0 1 051 1 051 /
Sujétion de service public 0 484 414 484 414 /
Total encaissements 1 700 514 2 054 141 353 627 20.80
Décaissements :
Dettes 38 000 75 714 37 714 99.25
Investissements 10 250 32 811 22 561 220.11
Charges d’exploitations
Achats consommées 526 486 577 888 51 402 9.76
Services 54 280 126 136 71 856 132.38
Frais de personnels 880 459 914 725 34 266 3.89
Impôts et taxes + Détentions 65 568 158 627 93 059 141.93
Frais financiers 2 600 1 935 -665 25.58
Frais divers 6 330 3 003 -3 327 52.56
Autres 110 000 259 345 149 345 135.77
Total décaissements 1 693 973 2 150 184 456 211 26.93
Solde de trésorerie 6 541 -96 043 -102 584 1568.32
Solde fin de période 26 798 70 419 43 621 162.78
Source : Elaboré par nous-même à partir de l’évaluation de l’exercice 2014 de l’ADE.
En 2014, les encaissements prévus sont inférieurs à ceux réalisés et les décaissements
prévus sont inférieurs aux décaissements réalisés, ce qui fait que les encaissements ont connu
un écart favorable de 20.80 contre un écart défavorable de 26.93 des décaissements.
L’entreprise a connu un écart de 43 621 MDA concernant le solde de fin de période,
soit un écart favorable de 162.78.
75
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 2015, les encaissements prévus sont inférieurs à ceux réalisés et les décaissements
prévus sont inférieurs aux décaissements réalisés, ce qui fait que les encaissements ont connu
un écart favorable de 15.76, contre un écart défavorable de 1.24 des décaissements.
l’entreprise a enregistré dans le solde de fin de période un écart en valeur de 273 115
MDA soit un écart favorable important de 2370.58.
76
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
2015
2014
2013
réalisations prévisions
77
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Le compte de résultat est un document comptable présentant l'ensemble des produits et des
charges d'une société durant un exercice comptable.
78
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
Objectifs Réalisations
Exercice 2014 Exercice
2014
71 Production vendue
- Eau 768 938 733 374
- Travaux 54 617
72 Production stockée / /
73 Production de l’entreprise pour elle-même / /
74 Prestations fournies dont : 343 951 292 867
- Redevances fixes
75 Transferts de charges de production / /
61 Matières et fournitures consommées dont : 881 706 595 869
- Energies 476 300 483 842
- Produits chimiques 23 000 19 028
79
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
En 103 DA
Objectifs Réalisations
Exercice 2015 Exercice
2015
71 Production vendue
- Eau 829 987 736 324
- Travaux 26 928 77 760
72 Production stockée / /
73 Production de l’entreprise pour elle-même / /
74 Prestations fournies dont : 339 882 288 522
- Redevances fixes
75 Transferts de charges de production
61 Matières et fournitures consommées dont : 883 779 577 961
- Energies 509 140 461 502
- Produits chimiques 21 000 20 812
Les pertes réalisées au cours des trois années s’expliquent par la fixation du prix de
vente d’eau par l’Etat.
80
Chapitre IV : Exécution et évaluation des budgets au sein de l’ADE
Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous avons pris connaissance sur les pratiques budgétaires
opérées au sein de l’ADE de Tizi-Ouzou à savoir l’exécution, et le suivi budgétaire.
Au sein de l’ADE de Tizi-Ouzou, nous constatons que les prévisions sont mal élaborées et
sont assimilés à des réalisations des années antérieures.
81
Conclusion générale
Nous voici arrivé au terme de notre travail intitulé « La gestion budgétaire au sein
d’un établissement public à caractère industriel et commercial : Cas ADE de Tizi-Ouzou.
Toute entreprise soucieuse de son devenir est sensée s'interroger : où je-vais aller, avec quels
moyens, comment et quand arriver ? La gestion budgétaire est l'outil idéal pour répondre à
toutes ces questions.
Ce thème de mémoire qui fait l’objet de notre étude nous a permis, d’une part, de
prendre connaissance des différents concepts inhérents à la gestion budgétaire, et d’autre part,
de comprendre comment fonctionne le système de gestion budgétaire au sein d’un EPIC, cas
de l’ADE de Tizi-Ouzou.
Après avoir confronté les principes généraux d’élaboration du budget énoncé dans le
premier chapitre et les principes d’élaboration du budget de l’ADE énoncé dans le troisième
chapitre, nous avons pu vérifier et confirmer notre première hypothèse selon laquelle
l’élaboration du budget de l’ADE suit les principes universellement admis à partir des
constats qui suivent :
- Le budget de l’ADE est élaboré en tenant en considération la politique générale de cet
EPIC ;
- Son système budgétaire couvre la totalité de ses activités ;
- Chaque responsable du département participe dans l’élaboration du budget, et ce, en
fonction de l’autorité lui été accordée ;
- Les départements de l’entreprise sont solidaires et travaillent en équipe malgré
l’identification claire de leurs responsabilités.
Le troisième chapitre a porté sur la gestion budgétaire à l’ADE (exercices 2013-2014-2015).
Nous avons exposé les données sur l’exécution et le contrôle budgétaire. Concernant
l’exécution budgétaire, nous avons présenté les données réalisées pendant la période de notre
étude.
Quant au contrôle budgétaire, nous avons procédé au rapprochement entre prévisions
et réalisations qui nous ont permis d’établir les écarts et de les expliquer.
Dans ces rapprochements évoqués ci haut, nous avons vu que la gestion budgétaire de
l’ADE n’est pas un outil efficace pour que cette entreprise atteindre ses objectifs, car il est
nécessaire que le rapprochement entre les prévisions et les réalisations se fasse dans les
83
Conclusion générale
meilleurs délais, afin que l’entreprise puisse se rattraper vite au cas où les écarts sont
significatifs, ce qui ne se fait pratiquement pas.
Ceci est démontré par le fait qu’on ne trouve pas un budget révisé à l’ADE et plusieurs cas
ont été listés :
- Durant les trois années (2013-2014-2015), les produits ont connus des écarts
défavorables, soit respectivement de 93.55, 97.12, 68.02.
- Les investissements ont connu des écarts défavorables de 7.43 en 2013, 27.67 en
2014 et 62.86 en 2015.
- Les résultats d’exploitations aussi ont connu des pertes, causés par la fixation du prix
de vente de l’eau par l’Etat.
Le manque de suivi et de contrôle infirment donc notre deuxième hypothèse selon laquelle la
gestion budgétaire est un outil efficace pour l’atteinte des objectifs de l’ADE.
84
Bibliographie
Ouvrage
86
Mémoires et thèses
Cours
1. Abdenacer KHERRI, cours : « Gestion budgétaire », école supérieure de commerce,
2011-2012.
Sites internet
1. www.dphu.or /consulté le 24/05/2017.
2. www.toupie.org /consulté le 07/02/2017.
3. www.cours-de-droit.net / consulté le 07/02/2017.
4. https://d1n7iqs260b2a.claudfrond.net / consulté le 02/07/2017.
87
I- Liste des tableaux
Tableau n 12: Rapprochement entre prévisions et réalisation des produits de 2013 ............ 68
Tableau n 13: Rapprochement entre prévisions et réalisation des produits de 2014 ............ 68
Tableau n 14: Rapprochement entre prévisions et réalisation des produits de 2015 ............ 69
89
II- Liste des figures
Figure n 7 : Rapprochement entre prévisions et réalisations des charges de 2013 à 2015 ... 67
Figure n 8 : Rapprochement entre prévisions et réalisations des produits de 2013 à 2015 ... 69
90
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction générale ............................................................................................................... 5
Chapitre I : Budget et processus budgétaire ............................................................................. 9
Introduction ............................................................................................................................. 9
Section 1 : Notion de budget ...................................................................................................... 9
1.1. Définition et rôle du budget ........................................................................................... 9
1.1.1. Définition du budget ....................................................................................................... 9
1.1.2. Rôle du budget ............................................................................................................. 10
1.2. Les conditions d’établissement du budget ................................................................... 10
1.3. Principes d’élaborations du budget .............................................................................. 11
1.3.1. Principe de non remise en cause de la politique générale de l’entreprise ................... 11
1.3.2. Principe de la totalité du système budgétaire ............................................................... 11
1.3.3. Principes de superposition du système budgétaire et du système d’autorité ................ 12
1.3.4. Principe de non-destruction de la solidarité nécessaire entre les départements ............. 12
1.3.5. Principe de couplage du système budgétaire avec la politique du personnel............... 12
1.3.6. Principe d’actualisation des prévisions au vu de nouvelles informations .................... 12
1.4. Typologie des budgets .................................................................................................. 12
1.4.1. Les budgets opérationnels ............................................................................................ 12
1.4.1.1. Le budget de vente .................................................................................................... 12
1.4.1.2. Le budget de production .............................................................................................. 13
1.4.1.3. Le budget des approvisionnements ........................................................................... 14
1.4.2. Les budgets financiers .................................................................................................. 14
1.4.2.1. Le budget des investissements .................................................................................. 14
1.4.2.2. Le budget de trésorerie ............................................................................................. 15
1.4.3. Les budgets des frais généraux ..................................................................................... 17
Section 2 : Processus budgétaire .............................................................................................. 19
2.1. Définition et objectifs du processus budgétaire .......................................................... 19
2.1.1. Définition .................................................................................................................... 19
2.1.2. Objectifs ...................................................................................................................... 19
2.2. La planification budgétaire........................................................................................... 19
102
2.2.1. Le plan stratégique ..................................................................................................... 20
2.2.2. Le plan opérationnel .................................................................................................... 20
2.3. Procédures d’élaboration du budget ............................................................................. 21
2.3.1. Prendre connaissance des objectifs pour l’année civile .............................................. 21
2.3.2. Réaliser des études préparatoires ................................................................................ 21
2.3.3. Elaborer des projets de budgets .................................................................................... 22
2.3.4. Choisir le pré-budget .................................................................................................. 22
2.3.5. Construire et négocier des budgets détaillés ................................................................ 22
2.3.6. Elaborer les prévisions définitives .............................................................................. 23
2.4. Exécution du budget ..................................................................................................... 23
Conclusion ............................................................................................................................... 24
Chapitre II : De la gestion budgétaire au contrôle budgétaire ............................................... 26
Introduction ............................................................................................................................ 26
Section 1 : La gestion budgétaire ............................................................................................. 26
1.1. Définition et importance de la gestion budgétaire ....................................................... 26
1.1.1. Définition de la gestion budgétaire .............................................................................. 26
1.1.2. Importance de la gestion budgétaire ............................................................................. 27
1.2. Conditions préalables à l’installation d’une gestion budgétaire efficace ..................... 27
1.2.1. Conditions relatives à l'organisation générale d l'entreprise ........................................ 28
1.2.1.1. Nécessité de diviser l'entreprise en fonction homogène......................................... 28
1.2.1.2. Nécessité de décentraliser les structures de l'entreprise ......................................... 28
1.2.2. Conditions matérielles ................................................................................................ 29
1.2.2.1. Nécessité de se baser sur une comptabilité suffisamment détaillée ...................... 29
1.2.2.2. Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans le temps............................. 29
1.2.2.3. Nécessité de disposer d'informations de qualité .................................................... 29
1.2.3. Existence ou création d'un environnement psychologique favorable .......................... 29
1.3. Les étapes de la gestion budgétaire .............................................................................. 30
1.3.1. La prévision ................................................................................................................ 30
1.3.2. La budgétisation .......................................................................................................... 31
1.3.3. Le contrôle budgétaire ................................................................................................. 31
1.4. Intérêt et limites de la gestion budgétaire ..................................................................... 32
1.4.1. Intérêt de la gestion budgétaire ................................................................................... 32
1.4.2. Limites de la gestion budgétaire.................................................................................. 32
103
Section 2 : le contrôle budgétaire ............................................................................................ 33
2.1. Définition et objectif du contrôle budgétaire ............................................................... 33
2.1.1. Définition du contrôle budgétaire ............................................................................... 33
2.1.2. Objectif du contrôle budgétaire ................................................................................... 33
2.2. Fonctions et étapes du contrôle budgétaire .................................................................. 34
2.2.1. Les fonctions du contrôle budgétaire .......................................................................... 34
2.2.1.1. Fonction de contrôle ............................................................................................... 34
2.1.2.1. Fonction de régulation ................................................................................................. 34
2.2.2. Les étapes du contrôle budgétaire………....... ............................................................ 34
2.2.2.1. Le contrôle avant l’action ...................................................................................... 34
2.2.2.2. Le contrôle pendant l’action .................................................................................. 35
2.2.2.3. Le contrôle après l’action ...................................................................................... 35
2.3. Le tableau de bord ........................................................................................................ 35
2.3.1. Définition du tableau de bord ...................................................................................... 35
2.3.2. Objectif du tableau de bord ......................................................................................... 36
2.3.3. Rôles d’un tableau de bord .......................................................................................... 36
2.3.3.1. Le tableau de bord, instrument de contrôle et de comparaison ............................. 36
2.3.3.2. Le tableau de bord aide à la décision .................................................................... 36
2.3.3.3. Le tableau de bord, outil de dialogue et de communication .................................. 37
2.4. Analyse des écarts et actions correctives ..................................................................... 37
2.4.1. Analyse des écarts ....................................................................................................... 37
2.4.1.1. Définition d’un écart .............................................................................................. 37
2.4.1.2. Interprétation des écarts………….. ...................................................................... 38
2.4.1.3. Mise en œuvre de calcul des écarts ...................................................................... 38
2.4.1.3.1. Ecart de résultat ..................................................................................................... 38
2.4.1.3.2. Ecart sur marge……….. .................................................................................... …38
2.4.1.3.3. Ecart sur chiffre d’affaire ...................................................................................... 38
2.4.1.3.4. Ecart sur coût…………. ........................................................................................ 39
2.4.1.4. Choix des écarts significatifs................................................................................. 39
2.4.1.4.1. Le contrôle par exception ...................................................................................... 39
2.4.1.4.2. Le contrôle flexible ............................................................................................... 40
2.4.1.5. La recherche des causes des écarts ........................................................................ 40
2.4.2. Les actions correctives ................................................................................................. 41
2.4.2.1. Nature de l’action corrective ................................................................................. 41
104
2.4.2.2. Caractéristiques d’une bonne action corrective..................................................... 42
Conclusion ............................................................................................................................... 43
Chapitre III : Elaboration des budgets au sein de l’ADE .................................................. 45
Introduction ............................................................................................................................ 45
Section 1 : Présentation d’organisme d’accueil « ADE » ....................................................... 45
1.1. Etablissement public à caractère industriel et commercial .......................................... 45
1.1.1. Définition de l’EPIC ..................................................................................................... 45
1.1.2. Régime juridique des EPIC .......................................................................................... 45
1.2. Eléments d’identification de l’ADE ................................................................................ 46
1.2.1. Historique de l’ADE.................................................................................................... 46
1.2.2. Missions de l’ADE ....................................................................................................... 47
1.2.3. Les objectifs de l’ADE ................................................................................................. 47
1.2.4. Organigramme général de l’ADE à l’échelle nationale ............................................... 48
1.3. Eléments de présentation de l’unité de Tizi-Ouzou ........................................................ 50
1.3.1. Présentation des différents départements de l’unité de Tizi-Ouzou ............................ 50
1.3.1.1. Directeur d’unité ......................................................................................................... 50
1.3.1.2. Assistant juridique ..................................................................................................... 50
1.3.1.3. Assistant chargé de la sécurité du patrimoine ........................................................... 50
1.3.1.4. Cellule informatique .................................................................................................. 50
1.3.1.5. Département administration et moyens ..................................................................... 50
1.3.1.6. Département commercial ............................................................................................ 50
1.3.1.7. Département exploitation et maintenance ................................................................... 50
1.3.1.8. Département ressources humaines ............................................................................ 51
1.3.1.9. Laboratoire .................................................................................................................. 51
1.3.2. Présentation du département finance et comptabilité ................................................... 53
1.3.2.1. Service comptabilité générale ..................................................................................... 53
1.3.2.2. Service budgets et finances ......................................................................................... 53
1.3.2.3. Service gestion .......................................................................................................... 53
Section 2 : Elaboration des budgets à l’ADE .......................................................................... 53
2.1. Procédure et méthode d’élaboration des budgets ........................................................... 53
2.1.1. Procédure d’élaboration des budgets ............................................................................ 53
2.1.2. Méthode d’élaboration des budgets ................................................................................ 54
2.2. Elaboration du budget d’exploitation ........................................................................... 54
2.2.1. Budget des charges d’exploitations .............................................................................. 54
105
2.2.2. Budget des produits d’exploitation (Budget de vente) ................................................. 55
2.3. Elaboration du budget d’investissement ...................................................................... 56
2.4. Elaboration du budget de trésorerie ............................................................................. 57
Conclusion ............................................................................................................................... 58
Chapitre IV : pratique de la gestion budgétaire à l’ADE ....................................................... 59
Introduction ............................................................................................................................ 60
Section 1 : Exécution budgétaire au sein de l’ADE ................................................................. 61
1.1. Exécution du budget d’exploitation ............................................................................. 61
1.1.1. Exécution des charges .................................................................................................. 61
1.1.2. Exécution des produits ................................................................................................. 62
1.2. Exécution du budget d’investissement ......................................................................... 63
1.3. Exécution du budget de trésorerie ................................................................................ 64
Section 2 : Evaluation des budgets .......................................................................................... 65
2.1. Evaluation du budget d’exploitation ............................................................................ 65
2.1.1. Evaluation des charges ................................................................................................ 65
2.1.2. Evaluation des produits .............................................................................................. 68
2.2. Evaluation du budget d’investissement ........................................................................ 70
2.3. Evaluation du budget de trésorerie ............................................................................... 73
2.4. Le tableau des comptes de résultats ............................................................................. 78
Conclusion ............................................................................................................................... 81
Conclusion générale ............................................................................................................... 83
Bibliographie .......................................................................................................................... 86
Liste des tableaux ................................................................................................................... 89
Liste des figures ...................................................................................................................... 90
Annexe ..................................................................................................................................... 91
Table des matières ................................................................................................................ 102
106