R A D P: Épublique Lgérienne Émocratique Et Opulaire
R A D P: Épublique Lgérienne Émocratique Et Opulaire
R A D P: Épublique Lgérienne Émocratique Et Opulaire
UNIVERSITE de JIJEL
oOo
Promotion 2018
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et
miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir
ce Modeste travail.
Radia
Avant tout je remercie le dieu le tout puissant de m’avoir donné le
courage et la volonté pour réaliser ce modeste travail ; que je dédie :
Saida
Résumé
Mots clés : renforcement, sol, modélisation numérique, géotextile, inclusions rigides, FLAC-
2D, Mohr-Coulomb
Abstract
The low bearing compressible soils, pose serious problems for the construction of Works
in civil engineering. Currently there are many solutions to improve the quality of these soils;
including géotextile reinforcement techniques and rigid inclusion are proposed as promising
solutions. The role of reinforcement is to reduce soil compaction and improve its physical
properties in order to ensure optimal resistance.
The objective of this study is to better understand the Clay soil behavior, in particular the
settlement phenomenon and the reinforcement concept using geotextiles and rigid inclusions.
The use of the automatic calculation tool in civil engineering becomes an effective means for
the analyze of a problem with the limite conditions to extract results and menu a parametric
study showing the most influential parameters on its behavior.
Key words: reinforcement, soil, numerical modelling, géotextile, rigid inclusions, FLAC-2D,
Mohr-Coulomb
تثيش اىتشتح اإلّضغاطيح اىَْخفضح اىشفع ٍشنالخ خطيشج في إّشاء أعَاه اىْٖذسح اىَذّيح .حاىيا،
اىتنسيح األسضيح ٗإدساج ْٕاك اىعذيذ ٍِ اىحي٘ه ىتحسيِ ّ٘عيح ٕزٓ اىتشتح ،تَا في رىل تقْياخ تعزيز
خاٍذج ،اىَقتشح محي٘ه إعادج .دٗس اىتعزيز ٕ٘ اىحذ ٍِ ضغظ اىتشتح ٗتحسيِ خ٘اصٔ اىفيزيائيح ىضَاُ
اىَقاٍٗح اىَثيى.
اىٖذف ٍِ ٕزٓ اىذساسح ٕ٘ فٌٖ سي٘ك اىتشتح اىطيْيح تشنو أفضو ،ال سيَا ظإشج إّضغاط ٍٗفًٖ٘
اىتعزيز تاستخذاً اىتنسيح األسضيح ٗإدساج خاٍذج .يصثح استخذاً أداج اىحساب اىتيقائيح في اىْٖذسح
اىَذّيح ٗسييح فعاىح ىتحييو ٍشنيح ٍع ششٗط اىحذ الستخشاج اىْتائح ٗ دساسح قائَح ٍعاييش تظٖش اىَعياس
األمثش تأثيشا عيى سي٘مٖا.
الكلمات المفتاحية :اىتعزيز،اىتشتح ،اىَْزخح اىعذديح،اىتنسيح األسضيح ٗ،إدساج خاٍذجٍٕ٘ ،ش -م٘ىٍ٘ة
،فالك2-د.
Remerciements
Dédicace
Résumé
Introduction Générale
CHAPITRE I
I.5.2 Le géotextile............................................................................................................. 8
I.6.2.2 Inclusions construites in situ: on peut encore les grouper en deux familles ... 22
I.6.3.6 Inclusions par mélange d'un liant avec le sol "inclusions par Mixing" .......... 27
CHAPITRE III
MODÈLESATION ET L’OUTIL NUMÉRIQUE UTILISÉ
Références Bibliographies
Chapitre 01
Figure I-21 Variation de la capacité portante après utilisation de géosynthétique (Das, 1998)
.................................................................................................................................................. 17
Figure I-22 Utilisation des nappes de géosynthétiques pour le renforcement des murs de
soutènement. ............................................................................................................................. 18
Figure I-23 Rôle des géosynthétiques pour stabiliser les remblais selon différents modes de
rupture ...................................................................................................................................... 18
Figure I-31 principe du procédé des pieux forés simples et illustration des tubes utilisés pour
Le procédé des pieux forés tubés .............................................................................................. 25
Chapitre 02
Figure II-2 Surface de charge. Cas de charge (a) et de décharge (b) ..................................... 33
Figure II-6Modélisationdeladilatanceψàpartirdutesttriaxial(VermeeretdeBorst,
1984)......................................................................................................................................... 38
Figure II-10 Distribution de pression de contact sous une fondation rigide. .......................... 41
Chapitre 03
Figure III-22 la variation de tassement entre les inclusions rigides en fonction de charge. .. 64
Chapitre 01
Tableau I-1 Propriétés des géotextiles. Mameri K., Mani S. (2015) ....................................... 15
Chapitre 02
Chapitre 03
Tableau III-1Comparaisondesméthodesexpliciteetimplicite,d’aprèsBillaux.Det
Cundall.P.A (1993) .................................................................................................................. 47
: Déformations Plastique.
η : Contrainte de cisaillement.
Si : Tassement immédiat.
Sc: Tassement de consolidation.
Sf: Tassement de fluage.
q : charge uniforme.
𝜈 : Coefficient de poisson.
B : Le diamètre ou la largeur de la fondation.
Is : Coefficient d’influence qui dépend de la forme de la semelle et de la position du point où
l’on veut déterminer le tassement.
Actuellement, la construction des ouvrages sur les sols compressibles est un problème
majeur, à cause de leurs mauvais caractéristique qui vont influencer sur la stabilité des
ouvrage qu’il support.
Les sols compressibles de mauvaise qualité ont toujours existé, mais la raréfaction des
sols de bonne qualité pour développer les réseaux routiers, autoroutiers et ferroviaires ainsi
que les zones industrielles entraine la nécessité de mettre en œuvre des techniques de
renforcement des sols compressibles. (Dhouib et al, 2004).
Le renforcement des sols par des inclusions rigides constitue aussi une solution
intéressante sur le plan économique et technique. Leur grand intérêt réside dans une
réduction importante des tassements tout en conservant le sol, ce que constitue un avantage
économique et environnemental non négligeable (Combarieu, 1988 ; Briancon et al, 2004 ;
Jenck et al, 2005 ; Simon et Schlosser, 2006).
Le chapitre (1) est consacré a représenté une introduction générale sur le renforcement
des sols et d’effectuer une étude bibliographiques sur les différentes méthodes existantes
et utilisées pour le renforcement des sols. Les principes et les techniques de renforcement
des sols par géotextile et inclusions rigides verticales sont aussi présentés dans ce chapitre.
Le chapitre (2) présente une étude bibliographique sur les différents modelés du
comportement utilisés pour les sols et les problèmes liés à ce type des sols.
Le chapitre (3) est une présentation du logiciel FALC utilisé pour la simulation
numérique qu’est un logiciel base sur la méthode des différents finis.des modèles
numériques sont élaborés pour modéliser les sols renforces et étudier son comportement
mécanique en particulier le son tassement.
Mais la comparaison directe entre les fonctions de renforcement dans les deux cas n'est
pas valide. Le mode d'action du renforcement dans le sol ne consiste pas à supporter les
contraintes de traction développées comme dans le béton armé, mais la réduction anisotrope
du taux de déformation normale.
Les polymères les plus couramment rencontrés dans les nappes géosynthétiques sont les
suivants :
- Les vinyliques : tels que le chlorure de polyvinyle (PVC), très résistants à l’eau et à
L’attaque de nombreux produits chimiques ou micro-organismes ; ils sont très utilisés
comme drains ;
- Les acryliques : sont utilisés dans les géosynthétiques sous forme de résine ou
d’émulsion pour les consolider ;
- Les polyamides :(PM ex : Nylon) sont très sensibles à l’eau et donc peu utilisés ;
- Les polyesters : (PS) possèdent des propriétés mécaniques élevées et une inertie aux
acides et aux micro-organismes qui les rendent très intéressants. Ils sont cependant
attaqués en surface par les bases ;
- Les polyoléfines : telles que le polyéthylène (PE) ou le polypropylène (PP) sont
également très utilisés du fait de leur forte insensibilité chimique et de leurs bonnes
propriétés mécaniques et de leur faible coût.
Sont des produits tissés, non tissés, ou tricotés, perméables, fabriqués à base de polymère
et utilisés dans les domaines de la géotechnique et du génie civil. La fonction du géotextile
dans le sol peut être la séparation, la filtration, et aussi renforcement.
b –Les géogrille
Sont des géosynthétiques dont la fonction est le renforcement des sols. Une géogrille est
une structure plane à base de polymère, constituée par un réseau ouvert et régulier d’éléments
résistants à la traction et pouvant être assemblés par extrusion, par collage ou par
entrelacement, dont les ouvertures ont des dimensions supérieures à celles des constituants et
permettant le confinement du sol. La grandeur des mailles doit être suffisante pour permettre
la pénétration des gros éléments du sol, et la création d’un effet d’imbrication de ces
constituants dans la géogrille.
Résultant quand deux matériaux ou plus sont combinés dans le processus de fabrication
des géosynthétiques. Ils peuvent être des composés des géotextiles géonets, des géotextiles-
géogrille, des géotextiles-géomembrane, des géomembrane géonets, des noyaux géotextiles-
polymères, et des mêmes structures polymères à trois dimensions de cellules.
Il n’y a presque aucune limite à la variété de géocomposites qui sont possibles et utiles.
Ils peuvent être utilisés, soit en géotechnique (fonctions de séparation et renforcement), soit
pour les couches de roulement (fonction de renforcement, particulièrement en réfection).
Les Géofilet sont des matériaux analogues aux grilles, constitués de deux ensembles de
brins grossiers parallèles de polymères, s'entrecroisant selon un angle constant. Le maillage
forme une nappe ayant une porosité dans le plan qui est utilisée pour véhiculer des débits
relativement importants de fluides.
Dans certains cas, des bandes de grilles polyoléfines larges de 0,5 m à 1 m ont été
attachées ensemble avec des barres en polymères verticales et utilisées pour former des
couches épaisses de géosynthétiques alvéolaires appelées géomatelas.
Les blocs ou plaques de géomousses sont obtenus par expansion de mousse polystyrène
pour former un réseau de faible densité de cellules closes remplies de gaz.
Les géomousses sont utilisées pour l'isolation thermique, comme remblai léger ou
comme couche verticale compressible pour réduire la pression des sols contre les murs
rigides.
i - Les Géotuyaux
Les Géotuyaux sont des tuyaux perforés ou des tuyaux pleins en polymères utilisés pour
le drainage des liquides ou gaz (y compris la collecte des lixiviats ou gaz dans les cas
d'utilisation en installation de stockage de déchets). Dans certains cas les tuyaux perforés sont
entourés d'un filtre géotextile.
Qui ont la troisième dimension (hauteur) dans la fourchette comprise entre environ 0,1 et
0,25 m; très souvent ils sont fabriqués à partir de bandes qui sont localement connectés et, une
fois étirés, les cellules 3D sont créées, par exemple, sous la forme de nid d'abeilles.
La littérature parle d’une première date en 1926, en Caroline du sud, ou’ les premiers
tronçons de route utilisent des tissus de coton.
Le résultat est considéré probant dès les premières utilisations. Ainsi s’est ouvert un
marché pour des matériaux synthétiques.
La deuxième avancé dans se domaine fut l’utilisation de textile technique comme drain et
comme filtre. Ainsi, le géotextile permet de remplacer la couche de sable, drainante et
filtrante, jusqu’alors incontournable.
Ce sont les grands projets hydro-électriques, dès le début des années 70, qui permettent
aux géosynthétiques de prendre tout leur essor dans le domaine du génie routier (renforcement
de sol à faible portance, séparation, filtration, drainage) et de permettre à des manufacturiers
de se développer.
I.5.2 Le géotextile
Les géotextiles sont définis comme des produits textiles à base de fibres polymères se
présentant sous forme de nappes perméables, souples, résistantes et filtrantes, utilisés dans le
domaine de la géotechnique et du génie civil. Ce sont en fait des textiles, au sens commun du
terme, utilisés au contact du sol.
Actuellement, les géotextiles sont plus utilisés et mieux connus que les géomembrane
(Lambert, 1997), employées notamment pour l’étanchéité des ouvrages. On recense plusieurs
dizaines de domaines d’utilisation des géotextiles, de la géotechnique routière aux ouvrages
hydrauliques en passant par la stabilisation des sols.
Dans tous ces ouvrages les géotextiles remplissent l’une au moins des six fonctions
élémentaires : la séparation, la filtration, le drainage, le renforcement, la protection, la lutte
contre l’érosion. Ces fonctions seront précisées par la suite
- La liaison mécanique : Est faite par entrelacement des fibres, à partir d’une série d’aiguilles
qui s’enfoncent dans la nappe qui défile (non tissé aiguilleta).
- La liaison chimique : est réalisée soit à l’aide de résines soit d’émulsions qui appartiennent
à des composés proches des caoutchoucs naturels.
- La liaison thermique : Dans laquelle les fibres sont soudées ensemble par la chaleur et/ou
pression à leur point de contact dans la masse.
-Drainage
-Renforcement
-Etanchéité
-Contrôle de l’érosion
-Protection
Dans certains cas, le géosynthétiques peut remplir une double fonction.
Le géotextile lorsqu’il assure une fonction de séparation, est placée entre deux sols très
dissemblables par leur granulométrie, l’un fin et l’autre plus grossier, et a pour vocation de
conserver l’intégrité et les performances de chacun des matériaux. Il empêche
l’interpénétration des deux milieux, sans être un obstacle à la circulation des fluides.
Cette fonction est essentiellement exploitée pour les chaussées telles que pistes ou voies à
faible trafic pour y limiter l’orniérage comme par exemple en voirie forestière (Méry, 1996),
ainsi que pour les couches de forme, voies ferroviaires et sous les remblais sur sols
compressibles.
Dans ce cas, un géotextile placé entre la géomembrane et le sol permet la reprise des
sollicitations.
Un élément sensible, comme une géomembrane, est susceptible d’être endommagé par
des éléments poinçonnant (matériaux grossiers), par effet dynamique ou statique. Interposé
entre un élément sensible et des éléments poinçonnant, le géotextile assure une fonction de
protection.
La lutte contre l’érosion par géotextiles est en général compatible avec des objectifs de
végétalisation.
Ces deux techniques sont souvent associées. La protection est alors principalement
assurée par des produits apparentés (fibres végétales, …) et concerne :
Ainsi, la filtration est un compromis entre l’érosion interne du sol par perte de fines
particules et le colmatage du filtre qui peut causer une augmentation de pression interstitielle
dommageable à l’ouvrage.
Cette fonction est principalement recherchée pour protéger les drains contre le
colmatage, qu’ils soient de nature granulaire, tubulaire ou géotextile. Des géotextiles ont ainsi
été utilisés dès 1970 dans des barrages en terre. Cette fonction peut aussi être recherchée pour
la protection des berges contre le batillage dans ce cas le géotextile est placé sous un
enrochement.
b- le drainage
Lorsqu’il est utilisé en tant que drain, un géotextile permet un écoulement dans son plan
de pose. On assimile dans ce cas le géotextile à un drain capable de dissiper les pressions
interstitielles, de collecter et de conduire les fluides vers un exutoire. Cette fonction suppose
aussi l’existence d’un filtre, géotextile ou autre, limitant l’entraînement de particules de sol.
Comme les géotextiles se présentent sous forme de nappes, la surface de contact avec les
sols à drainer est grande et donc leur possibilité de captage d’eau est importante. Cette
utilisation peut en particulier concerner le drainage sous fondations, sous remblai (sur sol
compressible), dans le corps de barrages en terre, entre un sol et un ouvrage tel que mur
vertical ou tunnel ou en association avec une géomembrane.
Les renforcements par géotextile peuvent être utilisés dans des ouvrages de durées de vie
différentes. On distinguera les ouvrages provisoires conçus pour environs 5ans, les ouvrages
temporaires pour une trentaine d’années environs, et les ouvrages permanents pour 70 ans ou
plus. (Azzaz Ibtissam ,2017)
I.5.7.1 Le renforcement
Le rôle de géosynthétiques dans le renforcement est d’ajouter les propriétés de résistance
à la traction au sol (qui est un matériau de bonne caractéristique à la compression) pour
produire un matériau qui a à la fois les caractéristiques de résistance à la traction et à la
compression. Le renforcement est le résultat de transfert des contraintes de traction du sol vers
le géosynthétiques à l’aide du frottement développé entre les deux flut (1988) a deviser la
fonction de renforcement en deux catégories :
- le géosynthétiques travail comme élément de traction qui supporte les efforts dans son
plan.
- le géosynthétiques travail comme membrane qui reprend, en plus des efforts dans son
plan, les efforts normaux. (Bas et al ,1993b)
Pour réduire les déflections et obtenir une meilleure performance du système on introduit
une couche de géosynthétiques entre la couche d’agrégat et sol support. Cette couche de
géosynthétiques ne joue pas seulement le rôle de séparation entre les deux matériaux mais
aussi un rôle de renforcement.
Figure I-21 Variation de la capacité portante après utilisation de géosynthétique (Das, 1998)
Figure I-22 Utilisation des nappes de géosynthétiques pour le renforcement des murs de
soutènement.
Figure I-23 Rôle des géosynthétiques pour stabiliser les remblais selon différents modes de rupture
Un matelas de transfert de charge est généralement intercalé entre l’ouvrage et les têtes
d’inclusions. Le développement de mécanismes de cisaillement au sein de ce matelas assure
la répartition de la charge appliquée vers les têtes des inclusions, et permet ainsi de soulager le
sol compressible et de réduire et d’homogénéiser les tassements sous l’ouvrage.
Le matelas peut être composé des matériaux traités (à la chaux ou au ciment) ou non
traités.
Ses caractéristiques mécaniques et géométriques sont des facteurs essentiels dans la
formation des mécanismes de transfert de charge. Des nappes horizontales de renforcement
peuvent être placées au-dessus des inclusions rigides. Elles permettent d’améliorer le report
de charge vers les têtes d’inclusions lors de sa mise en tension due aux tassements
différentiels entre les têtes d’inclusions et le sol compressible (effet membrane).
La mobilisation du cisaillement (formation de voûte) dans le matelas de transfert de
charge favorise le report de charge vers les têtes des inclusions. La partie haute des inclusions
est mobilisée par un frottement négatif résultant du déplacement relatif sol – inclusion
important au niveau de tête des inclusions. Du frottement positif est induit sur la partie
inférieure des inclusions puisque celles-ci poinçonnement le substratum rigide. Un effet de
pointe est aussi présent au niveau de la base des inclusions.
La figure (I-25) montre les mécanismes de transfert de charge dans un sol renforcé par des
inclusions rigides.
a- Pieux en bois
La mise en place des pieux en bois répond à la technique la plus ancienne mais aussi
celle représentant de plus de risque de détérioration au cours du temps. Le matériau qui la
compose la rend sujette au pourrissement dans les zones de battement de nappe ; ils sont
souvent utilisés pour des travaux de renforcement temporaires. Pour des longueurs d’ancrage
ne dépassant pas 12m.
La mise en œuvre des pieux se fait par battage ; pour faciliter la pénétration et ne pas
endommager les pieux, des précautions particulières être prise : pointe en acier à la base du
pieux, bande d’acier autour de la tête du pieu, pré-forage.
Ils sont généralement des profilés en H ou des tubes cylindriques qui ne sont pas remplis
de béton. Les longueurs usinées de 12 à 21 m. Pour une même longueur de pieu, les pieux
métalliques sont plus coûteux que le pieux béton, mais ils ont une plus grande capacité de
reprise de charge pour un poids donné, Les pieux métalliques peuvent êtres mis en place avec
des engins de haute capacité d’enfoncement.
Toutefois comme le bois il reste sensible aux agents agressifs qui provoquent la corrosion
et par conséquent la ruine du pieu
Les pieux bétons préfabriqués sont utilisables pour une grande gamme de charge qui
dépend de la géométrie du pieu, de la résistance en compression du béton et des armatures.
Le béton armé, non-armé ou précontraint présente l’avantage d’être applicable dans tous
les types de sol non agressifs.
I.6.2.2 Inclusions construites in situ: on peut encore les grouper en deux familles :
Les inclusions de type pieux et les inclusions fabriquées par mélange d’un liant avec le
sol en place. Parmi les inclusions de type pieux, on distingue les pieux forés, les pieux battus
tubés (pieux en béton armé), les pieux de type « Vibro Concrte Column », Colonnes à module
contrôlé,…). La plupart des inclusions de type pieu sont non armées. Le mélange de liants
hydrauliques avec un sol argileux ou limoneux permet de réaliser des colonnes qui peuvent,
d’une part, s’apparent aux inclusions rigides et, d’autre part, servir à stabiliser le sol.
Différentes techniques sont utilisées pour la réalisation de ces colonnes, notamment le « Jet
Grouting », le « Soil Mixing », le « Deep Cement Mixing (DCM) », le « Deep Soil Mixing
(DSM) », le « Lime Columns (LC)» et le « Lime Cement Columns (LCC) ».
Les techniques de construction des inclusions rigides sont décrites par Briançon (2002) et
Kempfert (2003). Le tableau (I-2) résume les différents types d’inclusions d’après leur module
de déformation. Les principaux avantages et inconvénients de ces différents types
d’inclusions sont donnés par Tomlinson (1978). D’après Briançon (2002), les méthodes de
dimensionnement des inclusions rigides se différencient par leur concept :
a- Avantages
- variation de la longueur pour mieux s’adapter aux conditions du sol ;
- insertion de gros diamètres ;
- installation sans bruit ni vibrations notables ;
- pas de risque de soulèvement de sol ;
- possibilité d’obtenir dans l’argile des pieds d’inclusion deux à trois fois plus large que le
diamètre de la colonne.
b- Désavantages
- risque de striction dans les sols compressibles ;
- installation du béton non faite dans des conditions idéale ;
- élargissement du pied de l’inclusion impossible dans un sol sans cohésion.
- le procédé du pieu foré simple est utilisé dans un sol cohérent et hors nappe, il consiste
à forer le sol, puis à mettre en place dans le forage le ferraillage et le béton
(gravitairement),
- le procédé du pieu foré tubé est utilisé dans un sol ne permettant pas de réaliser un
forage sans "coffrage temporaire", il consiste à réaliser un pieu foré à l'intérieur d'un
tube préalablement inséré dans le sol.
Figure I-31 principe du procédé des pieux forés simples et illustration des tubes utilisés pour Le
procédé des pieux forés tubés
I.6.3.6 Inclusions par mélange d'un liant avec le sol "inclusions par Mixing"
L’objectif des méthodes de traitement par mélange du sol en place avec un liant est
d’améliorer ses caractéristiques mécaniques en réalisant des colonnes rigides ou semi-rigides,
le module de déformation et la résistance à la compression simple sont typiquement 5 à 10
fois inférieurs à ceux du béton.
I.8 Conclusion
Nous avons exposé dans ce chapitre les techniques les plus utilisés en pratique pour
l'amélioration des sols. Le renforcement par des nappes géosynthétiques représente une
alternative économiquement et techniquement intéressante. La méthode de traitement par
géotextile et inclusions rigides utilisée pour résoudre les problèmes de stabilité et du
tassement des ouvrages sur sols ainsi d’augmenter sa capacité portante.
II.1 Introduction
Ce chapitre sera consacré à la présentation des différentes lois rhéologiques que nous
avons adoptées pour la modélisation du comportement du sol. Dans un premier temps nous
rappelons brièvement les expressions du cas de l’élasticité linéaire isotrope puis orthotrope.
Ensuite nous posons les bases de la formulation d’une loi élasto-plastique. Nous nous
intéressons enfin à une loi élastique parfaitement plastique adoptant comme critère de rupture
celui de Mohr Coulomb.
(1+𝜈) 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = ζij - 𝐸 ζij δij (II-1)
𝐸
𝐸 𝜈.𝐸
𝜎𝑖𝑗 = εij+ 𝜀𝑘𝑘 δij (II-2)
1+𝜈 1+𝜈 1−2 𝜈
Où E et ν sont le module d’Young et le coefficient de Poisson et δij est l'indice de Kronecker.
Le modèle rhéologique relatif à l’élasticité linéaire peut être représenté par un ressort de
raideur E.
G, E G E 𝐺𝐸 𝐸 − 2𝐺
9𝐺 − 3𝐸 2𝐺
G, K G 9𝐺𝐾 K 3𝐾 − 2𝐺
3𝐾 + 𝐺 2(3𝐾 − 𝐺)
G, ν G 2G (1+ν) 3𝐺(1 − 𝜈) ν
3(1 − 2𝜈)
K, E 3𝐾 𝐸 E k 3𝐾 − 𝐸
9𝐾 − 𝐸 6𝐾
E, ν 𝐸 E 𝐸 ν
2(1 + 𝜈) 3(1 − 2𝜈)
K, ν 3𝐾(1 − 2𝜈) 3K(1-2ν) K ν
2(1 + 𝜈)
Dans le code de calcul Flac, l’écriture des relations de comportement utilise les modules,
volumique K et de cisaillement G, plutôt que le module d’Young et le coefficient de poisson,
les relations entre ces divers paramètres sont résumées dans le tableau (II-1)
1 𝜈 12 𝜈 13
− −
𝐸1 𝐸2 𝐸3
𝜈 1 𝜈
𝜀11 − 𝐸21 − 𝐸23 𝜎11
1 𝐸2 3
𝜀22 𝜈 𝜈 1 𝜎22
𝜀33 − 𝐸31 − 𝐸32 𝜎33
1 2 𝐸3
2𝜀12 = 1 𝜎12 (II-3)
Dans ce cas la déformation totale est la somme des déformations élastique 𝜀 𝑒 et plastique 𝜀 𝑝
ε = 𝜀𝑒 + 𝜀𝑝 (II-5)
Lorsqu’elle est vérifiée, le point représentatif de l’état de contrainte est situé sur la
surface de charge et le comportement du matériau dépend de la direction de l’incrément de
contrainte.
La fonction de charge est donc une fonction scalaire du tenseur des contraintes telle que
- Lorsque f (ζij) < 0, on est à l’intérieur du domaine élastique, les déformations sont
réversibles,
- Lorsque f (ζij) = 0, on est à la frontière du domaine, et des déformations plastiques
𝜕𝑓
peuvent alors avoir lieu, à condition que 𝑑ζij> 0
𝜕𝜎𝑖𝑗
On est alors dans le cas du chargement, f (ζij) > 0 est impossible à atteindre.
La loi d’écoulement est dite associée à la surface de charge quand cette dernière est
confondue avec la surface représentative du potentiel plastique, ce qui revient naturellement à
considérer F = G.
𝜕𝐹
𝜀𝑖𝑗𝑃 = λ 𝜕𝜎 ij (II-6)
𝑑𝜀 = 𝑑𝜀 𝑒 et donc 𝑑𝜀 𝑝 = 0
C’est un cas de décharge et l’incrément de contrainte est dirigé vers l’intérieur du domaine
élastique actuel.
2ème cas :
F (ζ, R) = 0 (II-9)
𝜕𝐹 (𝜎,𝑅)
∂ζ> 0 (II-10)
𝜕𝜎
dε = dεe +dεp (II-11)
C’est un cas de chargement et l’incrément de contrainte est dirigé vers l’extérieur du domaine
élastique actuel.
Les matériaux pour lesquels la loi d’écoulement est dite associée, sont dits standards. C’est le
cas des métaux ou des sols purement cohérents.
Dans le cas des sols flottants, les lois d’écoulement sont non associées. Dans ce cas, la
direction de la vectrice déformation plastique est perpendiculaire à la surface représentative
du potentiel plastique, G (ζij) =0.qui est distincte de celle représentative de la fonction de
charge plastique F (Oij) =0
Cette loi de comportement se caractérise par une élasticité linéaire isotrope de Hooke (E,
ʋ), une surface de charge F (𝜎ij) et un potentiel plastique G (𝜎ij). C’est un modèle à 5
paramètres. Dont 2 paramètres élastiques : E et ʋ et 3 paramètres de rupture (c, θ et ψ) tels
que :
- E: Module d’Young
- ʋ : Coefficient de Poisson
-c : Cohésion
- θ: Angle de frottement
- ψ: Angle de dilatance
Dans le plan de Mohr, la forme de la courbe enveloppe de ce critère est une droite
appelée droite de coulomb d’équation η = c + 𝜎𝑛 tg(θ) (II-12)
La représentation de ce critère dans le plan de Mohr est donnée par la figure (II-4) La
contrainte intermédiaire 𝜎2 n’intervient pas dans sa formulation. Dans le cas d’un matériau
purement cohérent (θ = 0), on dit qu’il s’agit du critère de Tresca.
Dans l’espace des contraintes principales, la surface définie par la fonction de charge est
une pyramide dont l’axe est la trisectrice, comme illustré sur la figure (II-5) Sa section dans le
plan déviatoire est un hexagone irrégulier, comparable à celui du critère de Tresca (qui est un
cas particulier de Mohr Coulomb lorsque θ= 0).
Figure II-5 Comparaison des critères de Mohr-Coulomb et Tresca dans l’espace des contraintes
principales d’après Itasca (2000).
1−sin 𝜑 2 𝑐 cos 𝜑
F (𝜎1 ; 𝜎2 ; 𝜎3 ) = 𝜎1 - 𝜎 - (II-13)
1−sin 𝜑 3 1−sin 𝜑
1−sin 𝜓
G (𝜎1 ; 𝜎2 ; 𝜎3 ) = 𝜎1 - 𝜎3 (II-14)
1−sin 𝜓
Figure II-6 Modélisation de la dilatance ψ à partir du test triaxial (Vermeer et de Borst, 1984)
Il est à noter que Vermeer et de Borst ont observé que les valeurs des angles de
dilatance sont comprises approximativement entre 00 et 200 pour les sols, roches et bétons.
II.5 Tassement
II.5.1 Décomposition du tassement en trois termes
Il est classique de distinguer trois étapes dans les déformations du sol de fondation d’un
ouvrage :
On trouve par exemple pour le tassement immédiat d’une semelle flexible uniformément
chargée:
2qB
𝑆𝑖 = E
1 − ν2 𝐼𝑠 (II-16)
q : charge uniforme.
E : module d’élasticité du sol.
𝜈 : Coefficient de poisson.
B : Le diamètre ou la largeur de la fondation.
Is : Coefficient d’influence qui dépend de la forme de la semelle et de la position du point où
l’on veut déterminer le tassement.
Dans le cas d’un dépôt d’argile saturée et homogène le module d’élasticité est supposé
constant, la distribution indiquée sur la figure est adoptée. Pour ce type d’argile saturée ce
sont les caractéristiques non drainés qu’il faut prendre en compte. (Arabet Leila. (2010))
Dans le cas d’un sol sableux, la distribution du déplacement vertical 𝑆𝑖 est de la forme
donnée sur la figure (II-9), la valeur du module d’élasticité varie avec la profondeur, il varie
aussi à travers la largeur de la surface de chargement, il est plus élevé au centre de la surface
de chargement que sur les cotés. La pression de contact est uniforme à cause de la variation
du module d’élasticité et l’hétérogénéité du sol. La théorie d’élasticité n’est pas adéquate pour
les sables, elle l’est que si le module d’élasticité E est supposé constant.
Pour les sables et les argiles le déplacement vertical 𝑆𝑖 est uniforme à travers la largeur de
la surface de chargement figure (II-10), et son amplitude est approximativement égale à la
moyenne arithmétique d’un déplacement pour une surface de chargement flexible.
II.6 Conclusion
La simulation numérique d’un sol renforcé ou non par géotextiles est un problème
complexe qui présente notamment : De fortes non linéarités géométriques générées par la
résolution en grandes déformations, La mise en jeu de plusieurs éléments à savoir : sol,
géotextile, inclusions rigide.
Pour ce qui est des lois de comportement nous avons retenu : Le modèle élastique
linéaire parfaitement plastique de Mohr Coulomb pour le sol. Le modèle élastique pour
l’élément géotextile et inclusions rigide.
III.1 Introduction
A partir du 20ème siècle deux tendances se sont fait pour tenter d'obtenir une solution
approchée via des méthodes numériques c'est à dire hors résolution analytique. La méthode
directement issue des mathématiciens, les différences finies, s'appuie sur des bases
rigoureuses et la convergence vers la solution exacte est garantie.
La méthode des différences finis est issue des mécaniciens. Cette méthode s'est
développée d'une manière très intuitive à ses débuts et rien ne prouvait a priori une
convergence vers la solution exacte.
De nos jours les différences finis sont entrés de plein pied dans le monde des
mathématiques. Dans de nombreux cas on a pu montrer la convergence absolue de la
méthode.
L’approche retenue par Itasca est basée sur la méthode de Wilkins (1964), qui permet
de formuler les équations des différences finies pour des éléments quelconques. On peut
leur donner n’importe quelle forme aux limites et faire varier les propriétés d’un élément à
l’autre. De ce point de vue, elle est donc aussi performante que la méthode des éléments
finis.
Dans la méthode des différences finies, toute dérivée est directement remplacée par
une expression algébrique décrite en termes de variations en des lieux discrets de l’espace.
Ces variables sont indéterminées partout ailleurs, contrairement aux éléments finis pour les
quels des fonctions de forme décrivent les variations (contraintes et déplacements) dans
tout le massif.
Le code Flac utilise des éléments lagrangiens dont la géométrie est réactualisée à
chaque pas de temps. Cette propriété permet de traiter les problèmes en grands
déplacements, sans algorithme supplémentaire.
Ce code aux différences finies a été développé pour traiter les problèmes non linéaires
de la mécanique appliquée à la géotechnique. Intégrant un mode de résolution explicite des
équations de la mécanique, il est nécessaire d’analyser la stabilité mécanique des solutions
obtenues. Le logiciel intègre de nombreux modèles constitutifs adaptables à un grand
nombre de matériaux, on peut citer les modèles élastiques, Mohr Coulomb, Cam Clay,
Drucker Prager, Double Yield, etc. Le logiciel permet même à l’utilisateur d’introduire une
nouvelle loi de comportement. La macro langage Fish de Flac permet aussi de définir de
nouvelles variables, procédures, sorties graphiques, etc....
FLAC est basé sur la méthode des différences finies explicites, qui permet de
modéliser des comportements complexes (peu adaptés aux codes basés sur la méthode
éléments finis) tels que les problèmes comportant un phasage, avec des grands
déplacements, présentant des comportements fortement non-linéaires et voire instables
(rupture sur de larges zones ou effondrement global).
III.4 Discrétisation en 2d
Le milieu continu est discrétisé par des quadrilatères, chacun d’eux divisé en deux
paires d’éléments triangulaires (a, b) et (c, d), à déformation uniforme comme indiqué sur
la figure (III-5) La force exercée sur un nœud est prise comme la moyenne des forces pour
les deux paires de triangles, ce qui permet d’assurer une réponse symétrique à un
chargement symétrique. Il en va de même pour les déplacements des nœuds.
Explicite Implicite
Le pas de temps doit être inférieur à une Pas de restriction sur le pas de temps, au
valeur limite critique pour assurer la moins pour certains schémas de résolution
stabilité
Peu de calculs par pas de temps Calculs nombreux par pas de temps
Pas d’amortissement numérique significatif Amortissement numérique dépendant du
introduit pour les problèmes dynamiques temps pour les schémas
inconditionnellement stables
Prise en compte de lois de comportement Nécessité d’une procédure itérative pour la
non-linéaires sans itérations prise en compte de comportements non-
supplémentaires linéaires
Si le pas de temps est inférieur à sa valeur Il est toujours nécessaire de démontrer que
critique, une loi non-linéaire est toujours la procédure est : (a) stable, et (b)
suivie d’une manière correcte physiquement correcte, c’est-à-dire qu’elle
permet de suivre un chemin de contraintes
physiquement correct
Aucune matrice n’est construite. La Une matrice de rigidité doit être stockée. La
mémoire nécessaire est minimum mémoire nécessaire est importante
III.7 Interface
III.7.1 Eléments d’interface
Les éléments d’interface sont utilisés pour représenter le comportement des zones de
localisation des déformations en cisaillement (surface de glissement) ou en traction
(fissures).
S= patin
T=Contrainte à la traction
KN=raideur normale
KS=raideur de cisaillement
LN= longueur associée au nœud N
LM = longueur associée au nœud M
III.7.2 Formulation
Une interface est représentée comme une raideur normale et une raideur en
cisaillement entre deux plans en contact.
Les raideurs 𝐾𝑛 et 𝐾𝑠 sont plus difficiles à estimer. Flac recommande de prendre pour
cesvaleurs une quantité dix fois plus grande que la raideur équivalente de la zone voisine la
plus raide. La raideur apparente de ladite zone dans la direction normale étant donnée par
la relation suivante :
4
𝐾+ 𝐺
3
Max ∆𝑍 𝑚𝑖𝑚
Cette recommandation permet de ne pas pénaliser les temps de calcul lors de la prise
en compte d’une interface.
𝐹𝑠𝑚𝑎𝑥 = c L+tan 𝜑 𝐹𝑛
Avec : L = longueur de contact effectif
φ= angle de frottement des surfaces d’interface
Propriétés Interfaces
KN (KN/m3) 2 1010
KS (KN/m3) 2 1010
Pour illustre bien l’effet de charge. On présente dans la figure (III-6) l’évolution de
tassement dans un point situe sur l’axe juste sous la charge Atteigne la valeur de 50 cm à
la fin de l’application des trois paliers de surcharge (70kN /m², 100kN /m², 130kN /m²)
-0,1
tassement (∆H) m
70 Kpa
-0,2
sans géotextile
100 Kpa
-0,3
130 Kpa
-0,4
-0,5
-0,6
eme
III.8.3 Le 2 cas d’un sol renforce :
le pas de calcul
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
0
-0,05
tassement (∆H) m
70 Kpa
-0,1
130 Kpa
-0,2
-0,25
-0,3
Tassement ΔH (cm) 50 25
Le tassement (cm) 50 25 15 12 10 8
0,6
0,5
0,4
tassement (∆H )m
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5
nbr des nappe
D’après les résultats obtenu ont conclure qu’il ya une influence notable du nombre de
nappe de géotextile utilisé pour renforcer le sol vis-à-vis le tassement excessif, on constate
que avec 5 nappes le tassement enregistré est de8 cm.
niveau de la nappe 1m 2m 3m
de géotextile
Tassement ΔH (cm) 1.71 3.32 4.92
Pour voir l’effet des caractéristiques mécaniques du sol sur la déformation verticale
qu’est l’objectif de notre étude on fait varier le module du Young du sol (de 4MPa à
6MPa). Les résultats obtenus montrent clairement l’effet positif de ce paramètre clé sur la
consistance la stabilité du sol d’assise vis-à-vis le tassement.
-0,005 70 Kpa
tassement (∆H) m
100 Kpa
-0,01
130 Kpa E= 6 Mpa
-0,015 E= 5 Mpa
E= 4 Mpa
-0,02
-0,025
Selon les résultats obtenus, on remarque que la valeur de tassement diminué avec
l’augmentation du model de Young.
Pour comparer et dans l’objectif de mieux renforcer le sol on propose une autre
méthode ou un autre moyen de renforcement par les inclusions rigides
On prend une valeur de diamètre (d= 0.6 m) et la valeur de l’espace entre l’inclusion
rigide égale 2 m, la longueur (L= 30 m).
-0,0006 sol
130 Kpa renforcé
-0,0008
-0,001
-0,0012
La valeur maximale de tassement égale 1.06 mm, En remarque que le tassement est
diminué par rapport au cas du sol no renforce.
Étude paramétrique
Dans cette partie on a fait changer les valeurs de la longueur des inclusions rigide
avec un pas de 5 m.
On prend une valeur de diamètre (d= 0.4 m) et la valeur de l’espace entre l’inclusion
rigide égale 2 m.
le pas de charge
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
0
70 Kpa
-0,0002
100Kpa
-0,0004
tassement( ∆H) m
-0,0014
12
11,5
le tassement ∆H (m)
11
10,5
10
9,5
9
10 15 20 la longueur (m)
Dans cette partie on a fait changer les valeurs de diamètre des inclusions rigide avec
un pas de 0.1 m.
-0,0004
-0,0006
130 Kpa
-0,0008
φ = 0.5 m
-0,001
φ = 0.4 m
-0,0012 φ = 0.3 m
-0,0014
12
11,5
le tassement ∆H(m)
11
10,5
10
9,5
9
le diamétre (m)
0,3 0,4 0,5
changement l’espace « e»
Dans cette partie on a fait changer les valeurs d’espace entre les inclusions rigide
avec un pas de 2 m.
Tableau III-13 les résultats pour l’influence de l’espace entre d’inclusion rigide
-0,0006
130 Kpa
-0,0008
-0,0014
Dans l’étude paramétrique du l’effet des trois paramètres cités ci-dessus on remarque
qu’ils ont un fait très faible sur le tassement d’un sol renforcé
Figure III-22 la variation de tassement entre les inclusions rigides en fonction de charge.
Le tassement maximale pour le sol non renforcé atteint 50 cm, et la valeur maximale
de tassement entre les inclusions rigides égale 4.1 cm, En remarque que le tassement et
diminuent par apport le sol no renforce.
La valeur finale du tassement est nettement diminue (4,1cm) pour le sol renforcé on
comparant par rapport au sol non renforcé (50cm), ce qui explique l’importance de ce
moyen de renforcement (les inclusions rigides) pour faire face au tassement excessif des
sols déformable et compressible sous le remblai.
a. Conclusion
La modélisation numérique discrète présentée ici permet d’apprécier de manière
précise l’influence des caractéristiques d’un ouvrage de renforcement du sol par géotextile
et inclusions rigides sur son efficacité :
[2] Azzaz Ibtissam., Chouikha Safia. (2017).Étude numérique de la stabilité d’un remblai
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