Sujets D'actualité FSJES Meknès
Sujets D'actualité FSJES Meknès
Sujets D'actualité FSJES Meknès
Ron Weasley.
Sommaire
I. Guide d’utilisation ........................................................................................................................... 4
II. L’environnement de l’entreprise ..................................................................................................... 6
Axe I : Approche conceptuelle de l’entreprise. ................................................................................. 6
Axe II : L’entreprise marocaine et son environnement ..................................................................... 9
Axe III : L’impact de l’environnement sur les entreprises marocaines ........................................... 14
III. Multinationalisation et impact des investissements directs étrangers sur l’environnement :
Cas de l’économie marocaine/Mondialisation...................................................................................... 20
AXE I : Cadre conceptuel et théorique du thème ............................................................................ 20
Axe II : Impacts des investissements directs étrangers sur l’environnement. ............................... 21
Partie 2 : Mondialisation .................................................................................................................. 23
IV. Thème 3 : PME/Compétitivité ................................................................................................... 30
I- Définition de la PME ................................................................................................................. 30
II- La compétitivité ........................................................................................................................ 31
V. La gouvernance ............................................................................................................................. 33
I- Définition de la gouvernance ................................................................................................... 34
II- Gouvernance d’entreprise comme vecteur de compétitivité de l’entreprise Marocaine. .... 35
VI. Entreprenariat ........................................................................................................................... 38
VII. La responsabilité sociale des entreprises .................................................................................. 43
Définition .......................................................................................................................................... 44
I- La démarche de la RSE dans les PME ....................................................................................... 44
II- Les opportunités et contraintes de la RSE ............................................................................... 45
VIII. Développement durable............................................................................................................ 48
IX. Financement des PME ............................................................................................................... 51
I- Contribution de la PME dans l'économie marocaine .............................................................. 52
II- Les besoins de financement des PME Marocaines. ................................................................. 52
III- Sources de financement des PME marocaines .................................................................... 54
IV- PME Marocaine face aux contraintes financières ............................................................... 58
V- Efforts mobilisés afin de favoriser l'accès des PME Marocaines au financement .................. 61
X. Digitalisation .................................................................................................................................. 64
III- Cadre conceptuel de la notion de digitalisation .................................................................. 64
IV- Objectifs de la digitalisation ................................................................................................. 64
XI. Chômage.................................................................................................................................... 66
I- Cadre conceptuel ...................................................................................................................... 66
II- Causes du chômage .................................................................................................................. 66
III- Conséquences du chômage .................................................................................................. 68
XII. Fin .............................................................................................................................................. 70
I. Guide d’utilisation
Lors de la rédaction de votre dissertation, il est indispensable de prendre le temps de
comprendre sans se précipiter, se lancer à corps perdu dans l’analyse sans avoir cherché à
définir les termes du sujet est une erreur que font beaucoup d’étudiants.
Également, interrogez-vous sur l’intérêt du sujet : est-il lié à l’actualité récente, Par exemple
quelles sont les questions que « contient » le sujet et qui vous viennent à l’esprit ?
Connaissez-vous des auteurs qui ont écrit dessus ? Quels sont les principaux courants de
pensée ou arguments qui s’opposent sur ce sujet ?
En lisant l’énoncer des concours de Master précédents, soulignez les mots clés et cliquer sur
thème convenable pour avoir toutes les informations possibles sur ces mots clés
(Sommaire).
• De présenter le sujet,
Dans l’introduction, la définition des termes du sujet pose les premiers jalons de la
problématique. Pour vous aider, songez aux articulations logiques entre, d’une part, les
notions posées par le sujet et, d’autre part, des éléments d’analyse ou de perspective
historique relatifs aux grandes mutations économiques, sociales ou politiques.
Elaboration du plan
Voici quelques termes pour diviser votre plan :
NB : il n’existe pas un plan unique pour traiter ce sujet, le plan suivant est juste un exemple
vous pouvez manipuler les mots afin de différencier votre copie de celle des autres
candidats.
NB 2 : NB 1 concerne tous les sujets traités dans ce document.
Le personnel
Salaires
La richesse L’Etat et les organismes
Impôts et cotisations sociales
créée par
sociaux
l’entreprise
Les prêteurs
Intérêts.
L’entreprise Autofinancement.
• Sa complexité : le système est une unité complexe car l’on ne peut prédire
son comportement uniquement à partir des éléments qui la constituent.
On ne peut concevoir l’entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle
agit. L’entreprise doit satisfaire et surveiller en permanence son environnement car, d’une
part, elle s’intègre dans cet environnement et, d’autre part, elle agit sur ce même
environnement.
L’entreprise peut être influencée par son environnement de manière positive – opportunités
environnementales – ou de manière négative – contraintes environnementales.
Le rôle de l’environnement est donc déterminant dans l’activité de l’entreprise et ceci dans
la mesure où il en conditionne la stratégie, donc le développement et parfois même la
survie. D’où une analyse de l’environnement demeure primordiale pour toutes les
entreprises.
L’analyse de l’environnement considère tous les aspects qui ont une influence sur
l’entreprise et ses marchés. Grâce à cette analyse, une image des conditions
environnementales actuelles et surtout futures peut être produite. Pour la grande majorité
des entreprises, l’analyse de l’environnement se limite à la situation d’un ou de quelques
marchés de branche et de quelques pays.
L’environnement de la plupart des entreprises est dynamique et complexe. L’analyse
est alors une tâche difficile. Normalement l’analyse est basée sur une analyse macro-
environnement utilisant la méthode PESTEL, analyse cinq forces de M. Porter et une
analyse micro-environnement.
Ce type d’analyse offre la possibilité de visualiser objectivement les variables qui peuvent
influer sur le fonctionnement des entreprises.
L’analyse PESTEL permet donc à toute organisation à rassembler les informations utiles
de son environnement concurrentiel. Autrement dit, cette analyse consiste à inventorier les
facteurs importants de l’environnement global qui peuvent impacter positivement ou
négativement sur la vie de l’organisation.
➢ La menace de nouveaux entrants sur le marché : tous les moyens utilisés par les
concurrents rendent l'entrée plus difficile pour une nouvelle entreprise ;
➢ Le pouvoir de négociation des fournisseurs : la capacité des fournisseurs à imposer leurs
conditions à un marché, en termes de coût, de qualité ou de délai impacte directement la
marge de manœuvre et la profitabilité des entreprises engagées sur celui-ci ;
➢ Le pouvoir de négociation des clients : la principale influence des clients sur un marché se
manifeste à travers leur capacité à négocier, leur influence sur le prix et les conditions de
vente (termes de paiement, services associés) détermine la rentabilité du marché ;
➢ Les produits de substitution : les produits de substitution ne font pas partie du marché, mais
représentent une alternative à l'offre qui peut s'avérer très attractive...
➢ La rivalité des concurrents actuels : la concentration, la diversité de la concurrence et le
rapport de forces entre entreprises peuvent s'inverser rapidement. Les concurrents doivent
lutter au sein du secteur pour accroître ou simplement maintenir leur position...
➢ Le rôle de l'État : la politique et la législation mises en œuvre conditionnent en effet la
manière dont chacune des forces s'exerce sur le marché (les lois européennes sont un
exemple dans le domaine de l'agriculture, on pourrait retrouver aussi des éléments très
impactant au niveau du développement durable).
I- Analyse « SWOT »
1- L’analyse externe de l’entreprise : opportunités et menaces
Dans l’analyse externe de la SWOT, il convient d’analyser étroitement le macro-
environnement (environnement économique, démographique, technologique,
culturel…) et le micro-environnement (concurrents, clients, fournisseurs…) tout en
essayant de déterminer les opportunités et les menaces qui ont un impact sur la
société.
A- Les opportunités :
Une opportunité pour une entreprise « correspond à un phénomène externe
susceptible d’avoir une influence favorable sur son activité ou sa rentabilité ».
B- Menaces :
Une menace « est un problème posé par une tendance défavorable ou une perturbation de
l’environnement qui, en l’absence d’une réponse marketing appropriée, conduirait à une
détérioration de la position de l’entreprise ».
Une menace a donc un impact négatif sur la société, d’autant plus qu’elle a normalement de
grande chance de se réaliser. Ou alors, c’est que la menace n’est pas réellement une
menace. Il convient donc d’être ouvert sur le monde et de rester à l’affût des tendances
pour les identifier précisément et pour surtout préparer une réponse adéquate.
Encore une fois, il faut analyser la probabilité de réalisation de la menace. Reprenons
l’exemple de notre constructeur de voiture électrique. Une récession économique ou tout
simplement une réglementation plus contraignante représenteraient des menaces réelles
dans le sens où elles auraient des impacts directs sur l’entreprise.
L’analyse interne de la matrice SWOT permet quant à elle d’identifier les forces et
faiblesses de l’entreprise, d’un domaine d'activité... On examine alors ici les différentes
compétences de l’entreprise dans divers domaines (marketing, production, finance,
ressources humaines, etc.) en essayant d’être le plus juste possible.
On peut par exemple noter chaque facteur sur une échelle de 1 à 5 et ajouter une
pondération en fonction de l’importance qu’on lui attache. Le tout est d’être le plus juste et
réaliste possible. L’idée est de confronter les résultats de l’analyse externe et ceux de
l’analyse interne afin de formuler les objectifs de la stratégie globale. C’est ici que réside
tout l’intérêt d’une analyse SWOT.
A titre d’exemple, voici quelques points qui peuvent être évalués : réputation de
l’entreprise, qualité des services, satisfaction des clients, part de marché, efficacité de la
force de vente, capacité à innover, attractivité des prix, stabilité financière, capacité de
production, respect des délais, capacité à motiver ses équipes, réactivité, etc.
Pour qu’elle soit utile, l’analyse des forces et faiblesses doit impliquer tous les secteurs de
l’entreprise et tous les acteurs d’un projet.
1- Impact positif :
A- Au niveau de la mondialisation :
Le Maroc s’est inscrit dans une économie de marché, et c’est la seule économie qui nous
permet aujourd’hui de développer un écosystème entrepreneurial, parce que les
mouvements de la mondialisation permettent de créer de nouvelles opportunités.
Nous sommes dans un pays qui a une grande protection sociale. Le poids fiscal sur les
salaires reste important. Même si les salaires demeurent inférieurs à ce qu’on peut trouver
ailleurs, le coup des charges pour les entreprises est quasiment au même niveau que ce
qu’on peut trouver en Europe.
B- Au niveau social
Nous sommes dans un pays qui a une grande protection sociale. Le poids fiscal sur les
salaires reste important. Même si les salaires demeurent inférieurs à ce qu’on peut trouver
ailleurs, le coup des charges pour les entreprises est quasiment au même niveau que ce
qu’on peut trouver en Europe.
Le Maroc a déjà franchi cette étape avec les réalisations qui sont déjà là et celles qui sont en
cours. On a un niveau de développement des infrastructures qui est complètement au-
dessus de ce qu’on trouve dans les pays ayant le même PIB que le Maroc. En ce qui concerne
la compétitivité, le classement du Doing Business montre que le niveau évolue.
D- Au niveau juridique
Le Maroc a entrepris, au cours des dix dernières années, une série de réformes législatives
visant à hisser l’environnement juridique et économique de l’entreprise aux normes
internationales. Dans ce contexte, plusieurs textes de lois relatifs au droit des affaires ont
été promulgué en vue d’assurer à l’environnement entrepreneurial un cadre juridique sein
et adéquat dans lequel les transactions commerciales tant internes qu’internationales
peuvent se mouvoir dans des conditions de transparence adéquates et permettant aux
entreprises de s’épanouir dans l’exercice de leurs activités et de participer plus efficacement
au développement économique du pays.
E- Au niveau écologique
2- Impact négatif
A- Menaces de l’international
Les entreprises au Maroc (dont la partie écrasante est des PME) souffrent d’un accès limité
au financement qui contraint leur émergence et leur développement ultérieur.
L’autofinancement et les associations informelles d’épargne et de crédit restent leurs
sources de financement principales. Ces mécanismes sont cependant peu fiables, peu
prévisibles et limités dans leur rôle de mutualisation du risque en raison de leur
concentration régionale ou sectorielle. L’accès aux financements formels reste quant à lui
médiocre, en raison du risque de défaut important associé aux PME et de l’insuffisance des
instruments financiers existants.
Les petits entrepreneurs au Maroc sont rarement en mesure de satisfaire aux conditions
fixées par les institutions financières. Les PME sont jugées risquées à financer par les
institutions financières, en raison du manque d’informations sur les capacités de
remboursement des entrepreneurs et de la faiblesse des garanties.
Parallèlement, le système financier instauré est sous-développé et offre donc peu d’outils de
financement : les marchés des capitaux restent embryonnaires, l’actionnariat est limité et les
instruments de financement à long terme sont inexistants difficilement accessibles.
Les intermédiaires financiers non bancaires, tels que les organismes de micro-crédit,
pourraient jouer un rôle important dans les prêts aux plus petites des PME, mais ne
disposent pas de capacités suffisantes pour suivre leurs clients lorsque ceux-ci se
développent
Les chiffres de l’Innovation au Maroc témoignent d’un certain retard dans la mise en œuvre
de mesures volontaristes et ambitieuses en faveur du développement de la recherche et sa
contribution au dynamisme d’une économie émergente et innovante.
Cette démarche est transversale et implique une forte collaboration entre la sphère
publique (Universités, Centres de recherche) et la sphère privée (Entreprises, Banques,
Porteurs de projets, Associations).
D- Menaces de compétitivité
E- Menaces écologiques
Dans ce point on va parler d’une notion qui est de plus en plus devenue importante pour
toute entreprise qui a une vision à long terme, c’est la notion du développement durable.
Conclusion
Certes, plusieurs entreprises marocaines ne cessent de faire des efforts pour adopter et
suivre une démarche de développement durable. Mais, malheureusement, elles se
retrouvent parfois confrontées à des obstacles d’ordre financier et organisationnelles.
L’entreprise à vraiment besoin de moyens financiers pour faire fonctionner et financer son
système de production, une insuffisance des dits moyens est une contrainte réelle à l’action
en faveur de l’environnement. Les modes de gestions sont très rigides, l’information circule
lentement, les uns sont informés, les autres ne le sont pas, d’où des actions non unifier à
tous les échelons de l’entreprise. Le chemin pour devenir une entreprise durable est donc
long. Il n’existerait pas d’entreprise industrielle qui pourraient aujourd’hui être qualifié du
durable. De ce faite, la durabilité est plus un voyage qu’une destination. C’est un processus
social demandant une amélioration des aptitudes et une attention managerielle continue.
Compte tenu des obstacles cités et pour que l’entreprise Marocaine réalisent une meilleure
intégration de la variable social et environnemental il faut qu’il y ait des interactions
permanente entre les tous les acteurs économiques (Etats, Entreprises, Organisations
Internationales, Citoyens…).
III. Multinationalisation et impact des investissements directs étrangers
sur l’environnement : Cas de l’économie marocaine/Mondialisation.
Introduction
Actuellement, l’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) se place au centre des
stratégies de développement de tous les pays, notamment des pays en développement.
L’IDE est recherché, parce que, plus que d’autres formes de flux de capitaux, il est stable et
constitue un engagement à long terme envers le pays d’accueil. L’IDE est également
sollicitée pour sa capacité à favoriser la croissance économique, notamment à travers le
développement de l’investissement domestique, la création d’emplois, l’amélioration de la
balance des paiements, la participation à la création de la valeur ajoutée directe à travers la
production des entreprises étrangères, et l’accroissement de la concurrence et de la
compétitivité de l’économie nationale. Il s’agit aussi de l’apport de nouvelles méthodes et
des techniques managériales, via les contacts directs et indirects entre les filiales étrangères
et les firmes locales, qui pourraient faciliter le transfert de connaissances et de normes
technologiques à l’économie d’accueil.
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les échanges internationaux ont pris une très
grande ampleur. L’une des formes de mondialisation des économies connue est les IDE ou
Investissements Directs Etrangers.
Les FMN sont des entreprises qui agissent à l'échelle de la planète. Elles réalisent des
investissements directs à l'étranger (IDE) et contrôlent des filiales dans plusieurs pays sur
lesquelles elles impliquent un contrôle direct d’au moins 10% des actions ordinaires ou avec
droit de vote. Elles ont des activités de production non seulement de vente à l’étranger.
Ces firmes ignorent les frontières et traverse les nations. L’adjectif "multinational" marque le
caractère mondial de leur stratégie. Elles sont en mesure de planifier leur développement à
l’échelle mondiale. Ce qualificatif explique mieux la mobilité du capital au niveau mondial.
Les IDE sont un élément moteur de la multinationalisation des entreprises, ils permettent
aux entreprises d’étendre leurs opérations à de nouveaux marchés, d’augmenter leur
productivité et d’accroître leur chiffre d’affaires. Investir dans un autre pays permet
notamment de tirer parti de :
Les entreprises peuvent aussi investir dans un autre pays pour mieux maîtriser leurs réseaux
mondiaux d’approvisionnement, de production et de distribution et pour s’assurer l’accès à
des ressources essentielles.
2- Effets négatifs :
Pour les entreprises, investir et opérer dans un environnement étranger peut poser des défis
importants, en particulier si les lois et règlements manquent de clarté, si la corruption est
systématique ou si les pratiques commerciales et comptables diffèrent de celles de leur pays
d’origine. À cela s’ajoutent les risques liés à la fluctuation des taux de change et à la
conjoncture politique.
Les actifs productifs investis dans les pays hôtes ont des impacts immédiats sur l’économie
locale à travers la :
• Promotion des exportations : dans le cadre des IDE, le pays d’accueil sert de
plateforme pour réexporter les produits finis vers le pays d’origine ou vers d’autres
pays.
• Augmentation de la compétitivité des bénéficiaires : les IDE permettent aussi
d’augmenter la compétitivité des entreprises locales en les concurrençant.
• Création d’emploi : les IDE créent de l’emploi dans les pays hôtes. En fonction de leur
nature, le nombre d’emplois créés varie. Celui-ci est moins élevé dans le cas des IDE
capitalistiques basés sur les matières premières. Par contre, il est plus important dans
le cadre des investissements étrangers axés sur l’industrie manufacturière. Les
emplois créés sont d’autant plus importants qu’il s’agisse d’une fusion acquisition ou
d’une entreprise nouvellement créée.
• Transfert d’idées, de technologies et de compétences : les investissements directs
étrangers offrent un autre avantage de taille : le transfert d’idées, de technologies et
de savoir-faire. Aujourd’hui, une grande partie des activités de R&D se déroule en
Europe, en Asie et en Amérique du Nord grâce aux IDE.
Les principales innovations relatives aux équipements, produits, techniques
commerciales et modes de gestion émanent des multinationales localisées dans ces
pays. On assiste aussi à un transfert de compétences des cadres expatriés aux
travailleurs locaux. Les entreprises bénéficiaires bénéficient en outre de conseils en
matière de gestion, de comptabilité ou juridiques de la part des investisseurs.
Une fois formés, les travailleurs locaux peuvent être amenés à offrir leurs services aux
entreprises locales. Ce qui contribue à améliorer davantage l’économie du pays hôte.
• Création de nouvelles sources de revenus fiscaux : les IDE créent de nouvelles sources
de revenus fiscaux tant dans les pays développés que dans les pays en développement.
Malheureusement, dans certains pays d’accueil, notamment les paradis fiscaux, cet
avantage est compensé par des incitations fiscales mises en place par le gouvernement
local.
2- Effets négatifs :
Les investissements directs étrangers peuvent avoir des impacts négatifs sur les pays
d’accueil :
• Des risques sur la souveraineté du pays : une influence politique et économique trop
importante exercée par les investisseurs directs peut mettre en péril la souveraineté du
pays. L’Etat peut perdre en partie le contrôle sur les ressources stratégiques. Ce qui
représente un risque sur la sécurité nationale.
• La baisse de la compétitivité des entreprises locales : une propriété étrangère
excessive dans les entreprises stratégiquement importantes peut faire perdre
l’avantage concurrentiel du pays. On peut assister à une asphyxie des entreprises
locales au profit des grandes sociétés multinationales.
• Une répartition inéquitable des bénéfices : les investisseurs étrangers peuvent
transférer les bénéfices générés par leur investissement vers leur pays d’origine au lieu
de les réinvestir dans l’économie locale.
• Des risques financiers : une forte dépendance aux IDE peut amener un Etat à faire
des sacrifices financiers. C’est le cas du Royaume-Uni qui a dû baisser son impôt sur les
sociétés de 20% à 17% pour retenir les investisseurs étrangers dans le contexte du
Brexit.
• Risque de corruption des autorités : des responsables politiques peuvent faire des
concessions ou privilégier certains investisseurs en contrepartie d’une compensation
financière.
• Des risques environnementaux : une exploitation excessive des ressources du pays
entraîne des conséquences désastreuses sur l’environnement.
Partie 2 : Mondialisation
2- Les limites
I- Définition de la PME
Plusieurs définitions étaient proposées, mais toute tentative d’une définition universelle
était abandonnée au profit de définitions élaborées en fonction des données propres à
chaque pays.
La définition de la PME selon le code des investissements de 1983 fait appel à deux critères ;
qualitatifs et quantitatifs :
• La PME est une entreprise gérée et/ou administrée directement par le propriétaire.
Les critères quantitatifs se rapportent à la taille de l’entreprise qui est mesurée, selon
l’article, par l’actif total et le montant de l’investissement initial, par l’effectif employé, et
par le chiffre d’affaires annuel qui ne doit pas dépasser 75 millions Dhs.
Depuis la loi 53-00 formant "Charte de la PME2" la PME a désormais une définition
"officielle". Conformément à l'article premier de cette loi, la PME est décrite selon trois
critères :
Le premier lié à la gérance qui doit être assurée directement par des personnes physiques
qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou actionnaires ; Le second critère est relatif à
la propriété du capital ou au droit de vote qui ne peut être détenu à plus de 25% par une
entreprise ou un ensemble d’entreprises qui ne correspondent pas à la définition de PME.
Par ailleurs, les PME doivent répondre aux deux conditions suivantes :
• Avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre d’affaires hors
taxes inférieur à 75 millions de Dirhams, soit un total de bilan inférieur à 50 millions de
Dirhams.
La charte propose également des critères spécifiques aux entreprises nouvellement créées,
celles qui ont moins de deux années d'existence : sont considérées comme PME les
entreprises ayant engagé un programme d’investissement initial inférieur à 25 millions de
DH et respectant un ratio d’investissement par emploi inférieur à 250 000 DH.
3- Définition de l'ANPME
II- La compétitivité
Introduction
Depuis quelques années, à la suite de nombreuses affaires qui ont agité les
milieux économiques dans la plupart des pays développés et de dysfonctionnements
évidents du système économique, de nombreux débats se sont ouverts concernant les
prises de contrôle, les rémunérations des dirigeants, les responsabilités des dirigeants
et des administrateurs, la composition et le rôle du conseil d'administration,
l'information et le rôle des actionnaires, le régime de la faillite...Tous ces aspects
mettant en cause la répartition des pouvoirs dans l'entreprise, relèvent d'un même
champ d'investigation, la corporate governance, traduit de façon approximative et
contestable par "gouvernement de l'entreprise".
A l’époque, l’entreprise est considérée comme une unité de production visant la
maximisation du profit car l’environnement était stable. Après l’avènement de la
mondialisation, l’ apparition des firmes multinationales, le passage du marché national
au marché internationale et l’ouverture du Maroc sur l’extérieur, l’entreprise
marocaine s’est trouvée face à une forte concurrence qui nécessite une bonne stratégie
afin d’être mieux positionner, alors parmi les solutions adoptées par les entreprises
marocaines , on trouve la gouvernance d’entreprise qui s’intéresse à la manière dont
les entreprises sont dirigées et contrôlées et s’assure de la capacité des organes de
gestion à poursuivre des objectifs conformes aux intérêts des actionnaires et des autres
parties prenantes et à mettre en œuvre des systèmes de contrôle efficaces pour gérer
les conflits d’intérêts potentiels et les risques éventuelles et prévenir les abus de
pouvoir de nature à faire prévaloir des intérêts particuliers sur l’intérêt social.
D’ailleurs, plusieurs entreprises n’ont pas donné une véritable importance à la
gouvernance d’entreprise et parmi eux se trouvent des entreprises qui ont fini par des
problèmes avec leurs clients, des problèmes qui se sont traduits par le boycott, ce
dernier a induit une perte de la part de marché pour ces entreprises. Au-delà de cette
manifestation a fait appel à la gouvernance d’entreprise.
Alors dans quelle mesure la gouvernance d’entreprise contribue-t-elle à la
compétitivité des entreprises marocaines ?
I- Définition de la gouvernance
Selon la banque mondiale, la gouvernance est l’art de gérer les affaires publiques pour
le bien être individuelle et collectif, ainsi que pour le développement durable des
communautés nationales.
L’OCDE définit la gouvernance comme l’utilisation de l’autorité politique et l’exercice
du contrôle en rapport avec la gestion des ressources d’une société en vue d’un
développement économique et sociale.
1- Définition de la gouvernance de l’entreprise
Au sein des entreprises, la gouvernance d’entreprise fait l’objet d’un regain d’intérêt
manifeste parmi une multitude d’acteurs, tant publics que privés. De profondes
réformes institutionnelles ont été engagées dans la plupart des pays occidentaux, et
plus récemment au Maroc, afin de mettre en place de nouvelles règles de « bonne
gouvernance ».
Dans un contexte où la concurrence pour les investissements étrangers et nationaux
devient plus vive, la qualité de la gouvernance des entreprises est devenue levier de
compétitivité. En contribuant à la réputation des entreprises comme à la transparence
de leurs activités, elle facilite le développement de relations opérationnelles de long
terme entre l’entreprise et ses parties prenantes, favorisant une croissance durable.
Elle compte parmi les critères incontournables permettant aux entreprises de lever à
des conditions équitables des financements nationaux ou internationaux nécessaires à
leur croissance.
Construire la gouvernance, c’est construire la confiance, cette institution invisible qui
fonde le développement économique des entreprises, des organisations et des
économies, selon une équation simple : la confiance, c’est le crédit. Le crédit, c’est
l’investissement. L’investissement, c’est la croissance. Et la croissance, c’est l’emploi…
D’ailleurs, la Banque mondiale a intégré la gouvernance dans ses critères d’analyse du
climat des affaires par pays.
Efficience des systèmes de gouvernance et la compétitivité
La gouvernance détermine les principes de gestion et de contrôle des entreprises.
L’efficience d’un système de gouvernance, pour les entreprises, les investisseurs, les
employés et autres parties prenantes, repose sur sa capacité d’évolution et
d’adaptation aux enjeux stratégiques de l’entreprise, ainsi qu’aux changements de
l’environnement économique, social et financier.
De plus la gouvernance d’Entreprise permet de :
• Améliorer les performances et la compétitivité des entreprises et accroître ainsi
leur valeur à long terme grâce à la qualité de leurs organes de gouvernance
(Conseil d’Administration, Conseil de Surveillance, Directoire, Conseil de Famille,
Conseil de Direction…).
• Optimiser l’accès au financement et réduire le coût du capital.
• Renforcer la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds nationaux et
internationaux grâce à l’amélioration de la transparence et de la qualité de
l’information financière d’une part et au respect des droits des actionnaires
majoritaires et/ou minoritaires qu’ils soient résidents ou non d’autre part.
• Consolider les relations avec les parties prenantes (employés, clients,
créanciers, Administration, …) grâce au respect des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur (droit boursier, droit du travail, droit des sociétés,
droit commercial,) et/ou contractuelles.
Pour l’économie générale, les bonnes pratiques de la Gouvernance d’Entreprise
permettent notamment de :
• Favoriser la compétitivité des entreprises marocaines sur le marché domestique
et à l’international.
• Contribuer à l’amélioration de la croissance et de l’emploi.
• Contribuer au développement d’un marché des capitaux efficient nécessaire
pour un financement sain et concurrentiel de nos entreprises.
• Mieux sécuriser les intérêts des investisseurs et des créanciers.
En fait, les nombreux travaux de recherche sur le sujet se heurtent au problème de la
définition d'une bonne gouvernance d'entreprise ce qui les amènerait notamment à se
réfugier dans des notations fournies par des recherches universitaires ou des cabinets
spécialisés en la matière. La plupart de ces travaux ont montré que la gouvernance a un
effet significatif sur la performance de l’entreprise et sur sa valeur sur le marché c'est-
à-dire sur sa compétitivité, et ce pour différents contextes et indicateurs de
performance.
Cette tendance est confirmée par le rapport de MERCER (2009) qui synthétise les
données de 36 recherches académiques concernant l’impact des facteurs
environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sur la performance. Il révèle que
20 recherches montrent un lien positif entre les facteurs ESG et la performance de la
firme ou de la participation alors que 3 études uniquement démontrent un lien négatif.
Le rapport conclut qu’il existe un support général pour une corrélation positive
importante entre la gouvernance et la performance chez les travaux de recherche qui
ont examiné uniquement les facteurs de gouvernance. Cet effet de la gouvernance sur
la performance vient en partie du fait que les entreprises subissent de plus en plus de
pressions de la part des actionnaires et des forces du marché pour un bon système de
gouvernance d’entreprise.
Conclusion
En guise de conclusion, Le champ d'investigation de la gouvernance des entreprises
apparaît particulièrement vaste et complexe. Les questions irrésolues sont
particulièrement nombreuses, et nous sommes loin de disposer d'une théorie
permettant de comprendre l'influence du système de gouvernance d’entreprise sur les
conditions de création de richesse et de compétitivité. Alors, l’efficience et l’efficacité
de la gouvernance d’entreprises marocaines, doivent d’abord passer par un
changement en profondeur dans les mentalités de l’élite dirigeante. Dans cette
perspective, les changements doivent être initiés par les entrepreneurs, dirigeants
d’entreprises ou représentants des différents actionnaires et salariés, pour faire
évoluer les règles de jeu en matière de gouvernance d’entreprise et placer
durablement l’économie marocaine dans la voie de la transparence, performance et
compétitivité avec une gouvernance d’entreprise de qualité.
VI. Entreprenariat
L’accélération incessante des mutations, notamment technologiques, l’évolution des
équilibres sociaux, la précarité croissante des emplois salariés dans les grandes
organisations, la volonté d’avoir un travail conforme à ses propres valeurs, la perspective
d'être son propre patron sont autant de forces qui poussent un nombre croissant d’hommes
et de femmes à considérer la création ou la reprise d'une entreprise comme une alternative
crédible à un emploi salarié. Parallèlement, il est aujourd'hui communément admis que
l'orientation entrepreneuriale au sens large d'une économie en général ou d'une
organisation en particulier est directement liée à son niveau de performance.
L’entrepreneuriat est considéré́ comme étant l’un des leviers stratégiques pour la création
des emplois et des richesses au niveau d’une nation. L’entrepreneur est un individu
innovateur et moteur de la croissance économique. Partant de là, plusieurs pays voient dans
l’encouragement à la création des petites et moyennes entreprises une voie stratégique
prometteuse pour doper de manière permanente le tissu entrepreneurial, le Maroc aussi
adopte cette stratégie par le biais d’insertion des formations d’entrepreneuriat dans les
universités afin d’orienter les jeunes diplômés vers la création de leurs propres entreprises,
ainsi il a met en place des programmes d’accompagnement et d’aides en matière de
financement de ces projets.
Cependant les raisons de créer son entreprise sont nombreuses. Elles dépendent de chacun.
Tout le monde n'a pas le même goût de se lancer en affaires et certains croient qu'ils n'ont
pas ce qu'il faut pour démarrer un projet. Parmi la population, à peine une personne sur dix
posséderait un profil entrepreneurial.
Pour répondre à cette problématique nous allons adopter le plan suivant : dans un premier
axe nous mettons l’accent sur les fondements conceptuels de l’entrepreneuriat, puis nous
traitons dans un deuxième axe, les différentes caractéristiques d’un entrepreneur, finissons
par une petite conclusion.
L’entreprenariat est un domaine qui s’applique à tout niveau et qui possède une réelle
dynamique où la loi de la réussite y est prépondérant. L’entrepreneuriat est une dynamique
de création et d’exploitation d’une opportunité́ d’affaires par un ou plusieurs individu(s) via
la création de nouvelles organisations à des fins de création de valeur et contribuer à la
croissance économique du pays. L’entrepreneur est un élément déterminent dans le tissu
productif national, ce dernier est un porteur de projets, dont les horizons économiques sont
vastes et dont l’énergie est suffisante pour bousculer la propension à la routine et réaliser
des innovations. L'entrepreneur, ne doit pas être confondu avec le chef d'entreprise, simple
administrateur gestionnaire ou le rentier- capitaliste, simple propriétaire des moyens de
production. Il est un véritable aventurier qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour
innover et entrainer les autres hommes à faire autre chose que ce que la raison, la crainte ou
l'habitude leur dictent de faire. Il doit vaincre les résistances qui s'opposent à toute
nouveauté́ risquant de remettre en cause le conformisme ambiant.
L'entrepreneur crée de la valeur comme le salarié et comme lui il est aussi motivé par un
ensemble de mobiles irrationnels dont les principaux sont sans doute la volonté́ de
puissance, le goût sportif de la victoire et de l'aventure, ou la joie simple de créer et de
donner vie à des conceptions et des idées originales.
En ce qui concerne les motivations, sont généralement les raisons qui pousse à créer son
entreprise, c'est le plus souvent le besoin d'accomplissement, de réalisation de soi. Le besoin
de pouvoir est aussi présent, et le besoin d'autonomie et de créativité sont toujours à la base
du développement de son propre projet d'entreprise. Il existe de nombreuses motivations
qui peuvent être associées à l’esprit entrepreneurial. Relever les défis, aimer faire des choses
difficiles et se confronter à des projets exigeants. Se fixer ses propres objectifs, avoir ses
propres critères d'excellence, vouloir exploiter tout son potentiel et progresser…etc.
Les attitudes sont influencées par les perceptions. Ce sont des prises de position conscientes
ou non par rapport à des situations hypothétiques ou réelles. Si elles ne déclenchent pas en
soi l’intention ou l'action, elles influenceront leur orientation et leur déroulement. Plusieurs
de ces perceptions peuvent avoir un impact sur l’entrepreneuriat, voir la concurrence
comme un facteur d'efficacité des entreprises, aimer se mesurer à des adversaires à sa taille,
voir l'occasion d’être en compétition comme un stimulant à la performance, combativité
stratégique, aimer évaluer et déjouer la concurrence en affaires.
Covid / Entreprenariat
INTRODUCTION
Qui dit l’année 2020, dit COVID-19, ce n’est pas parce que ce dernier est le seul événement
qu’a connu cette année, mais plutôt pour son impact universel sur le monde entier, et les
changements qu’il a induit dans la vie des gouvernements, comme dans la vie des individus,
tous les domaines, les habitudes, les routines ont changés, c’est une crise inédite ! Cette
dernière nous a conduit à une crise économique et sociale ; entreprises en difficultés, perte
d’emploi, et confinement …
Dans ce contexte exceptionnel, L’entrepreneuriat est devenu un enjeu majeur pour la quasi-
totalité des pays, suite à l’ensemble des avantages qu’il génère, et l’intérêt croissant qu’il
suscite. En plus de sa contribution dans la création d’emploi, dans l’innovation, et le
renouvellement du tissu économique.
Nous assistons tous a des entreprises bien en difficultés et des problèmes de trésorerie,
comme nous démarquons des Start-up qui naissent malgré les obstacles et les circonstances
actuelles.
Cela nous amène à poser la question suivante : La crise type Covid-19, est-elle une
opportunité ou un frein à l’esprit d’entreprendre ?
Nous allons essayer dans le cadre de cette dissertation de porter les éléments nécessaires
afin de répondre à cette question. Donc, nous allons présenter dans un premier lieu les
différents obstacles qui freinent l’entreprenariat, et dans une deuxième partie, nous allons
aborder les différentes opportunités qui peuvent se présenter dans ce contexte marqué par
la crise, afin d’arriver à une conclusion là où nous allons essayer de répondre à notre
question principale.
Comme nous avons dit au niveau de l’introduction, la crise sanitaire a basculé la vie de tous
les individus autour du monde, ainsi que leurs projets. Donc plusieurs entre eux ont reporté
leurs projets ou bien les ont abandonnés carrément, suite à l’incertitude qui marque cette
période, et leur inquiétude relative au contexte économique actuel et dans les mois à venir,
alors ces gens se trouvent empêchés à se projeter.
Un autre facteur qui peut empêcher également, l’acte d’entreprendre, est lié au contexte
sanitaire et aux contraintes associées pour exercer leur activité. (Souci de contamination, les
mesures de précautions …).
Certaines catégories ont des difficultés parce qu’ils ont perdu les moyens financiers pendant
la crise, et qui ne leur permet plus de financer leur projet.
Néanmoins, aussi mauvais que cela puisse paraître, le coronavirus présente également des
opportunités.
II- Les opportunités du COVID-19 pour l’entreprenariat
Au-delà des prises de conscience des difficultés que la crise sanitaire peut présenter à la
création d’une entreprise, la crise actuelle amène les personnes ayant un projet de création
d’entreprise (ou souhaitant en développer un) à faire évoluer ce projet.
Plusieurs personnes au Maroc sont démarquées par des projets qu’ils ont développé durant
cette période de crise, suite aux différentes opportunités présentées sur le marché, à savoir
les besoins nouvellement apparus, ainsi que les différentes actions menées par l’Etat pour
encourager les gens à entreprendre, par exemple ; les facilités accordées par les Banques
pour le financement des projets, et l’accompagnement des start-up…
Suite à la fermeture des frontières et la diminution des échanges entre les pays, les acteurs
nationaux vont bénéficier d’une certaine aisance au niveau de la concurrence, cela présente
un avantage pour la production et l’innovation nationale, au lieu d’importer nos besoins des
autres pays, nous allons les produire chez nous, et pourquoi pas innover et développer des
nouveaux produits, et puis les exporter.
Conclusion
Définition
La RSE suscite un intérêt largement partagé dans le monde des PME qu’elle que soit la
taille, l’âge, le secteur, la mission ou la localisation de ces dernières. Cependant, ce
n’est que récemment que les PME ont eu connaissance de ce concept. Elles seraient
encore beaucoup à ne pas le connaître même lorsque leur comportement correspond
dans la pratique à la philosophie de la RSE. Ainsi, il sera observé dans cette section les
déterminants d’une démarche RSE dans les PME, ses avantages, et enfin un aperçu des
principes et les valeurs de RSE dans les PME marocaines.
1- Les principes et valeurs de la RSE :
La responsabilité sociale des entreprises repose sur des principes et des valeurs, elle
fondée sur l’idée que les entreprises doivent assumer des responsabilités qui vont au-
delà de leur circuit d’activités directes. Les activités économiques des entreprises se
traduire par des externalités négatives pour l’ensemble de la société.25
A- Les valeurs :
• Respecter les droits civils et politiques individuels.
• Respecter la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels de
l’individu.
• Lutter contre les discriminations.
• Lutter contre la corruption.
• Respecter les droits fondamentaux au travail.
• Respecter la loi.
• Reconnaissance des droits des parties prenantes.
• Développement durable.
• La lutte contre les changements climatiques.
• Respecter la diversité.
B- Les principes :
A- L’image de l’entreprise
Toute entreprise qui assume ses responsabilités sociales apparait comme un bon
citoyen aux yeux des autres agents économiques (consommateurs, gouvernements,
fournisseurs, employés, groupe de pression appelées lobbies, etc.) et bénéficie d’une
meilleure image. Cette attitude peut produire un effet positif sur ses relations avec
d’autres groupes au sein de la société (tels que les syndicats, améliore sa rentabilité
économique et financière.
B- Plus de chance pour s’accaparer de nouveaux parts de marche
Les contraintes sont les problèmes, obstacles ou limitations extérieures, qui peuvent
empêcher ou limiter de développement de l’entreprise socialement responsable. Parmi
les contraintes de ces entreprises sont les suivantes :
A- La perte de bénéfices
Pour les entreprises disposant des ressources limitées. Dans le cas où elles en
consacrent trop à des programmes sociaux, cela pourrait compromettre le rendement
de leurs activités à long terme. Elles auraient en effet moins d’argent à dépenser pour
l’agrandissement de leurs usines, la modernisation de leurs installations ainsi que la
recherche et développement. En outre, si les entreprises ont à payer pour tels
programmes et refusent de le faire en utilisant leurs bénéfices, elles augmenteront le
prix de leurs produits, de sorte qu’au bout du compte ce sont tous les membres de la
société qui paieront la note.
C- Le manque de compétences dans le domaine social
Certains dirigeants ont une formation axée sur la résolution des problèmes
économiques. Ils ne possèdent ni l’expérience ni les compétences requises pour
s’occuper des programmes sociaux et ne seraient pas dans leurs éléments s’ils
devraient le faire et peuvent donc pas relever ce défi avec succès.
D- Le manque de soutien
Les groupes de la société ne s’entendent guère sur l’ampleur du rôle que devrait jouer
les entreprises dans le domaine social. Advenant ce fait que l’état leur accorde plus de
pouvoir, elles évolueraient dans un environnement hostile.
Conclusion
La notion de RSE, qui est une prise en compte par les entreprises de l’impact social et
environnement de leurs activités est une notion qui ne cesse de prendre de
l’importance depuis deux décennies, plus récemment dans le contexte des pays
émergents du sud. En effet, un nouvel ordre économique et social est en marche
caractérisé par une volonté de circonscrire les externalités négatives, liées à la
mondialisation effrénée, non régulée. La responsabilité n’est pas seulement un fait,
mais aussi une valeur. En tant que valeur sociale, suivant la perspective adoptée, elle
peut prendre des significations drivées : elle renvoie inévitablement à des valeurs
éthiques (ou morales), et est pour une part prisonnière des idéaux d’une époque, de
leur vivacité et de leur configuration sociale, en un mot : de la volonté de croire de
cette époque de la RSE n’est un simple effet de monde. La responsabilité sociale de
l’entreprise est l’une des trois valeurs centrales de l’écologie politique, avec la solidarité
et l’autonomie. Elle consiste dans la prise de conscience des conséquences de nos actes
présents, que ce soit pour le futur ou pour l’ensemble des territoires affectes. Pour cela
en constate que la RSE est une opportunité pour les grandes entreprises et aussi pour
les PME. En fin, au Maroc, le questionnement actuel autour de la RSE doit se faire dans
une situation de changement institutionnel dénomme transition vers l’économie de
marche. Ce changement affecte particulièrement les entreprises publiques qui sont
sommées d’opérer des changements organisationnels majeurs conduisant à une
redéfinition de leur responsabilité sociale
VIII. Développement durable
Peu importe l’activité que vous exercez ou le secteur d’activité dans lequel vous évoluez, la
question du développement durable se pose. Il demeure encore aujourd’hui considéré à tort
comme un moyen de se donner une bonne image et d’éviter d’éventuelles sanctions. Au-
delà des aides que vous pouvez éventuellement solliciter, économiser les ressources
naturelles devrait mécaniquement entraîner des économies tout courtes.
Ce concept est souvent défini par « Un mode de développement qui répond aux besoins du
présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs »
(source : Iseadd). Le développement durable se compose de trois piliers : l’efficacité
économique, l’équité sociale et la qualité environnementale.
Les nombreuses raisons pour lesquelles la mise en place du développement durable sont par
exemple : La prévention et la maîtrise des risques sociaux environnementaux.
Une augmentation de la valeur de la marque et sa valorisation. Réduire ses coûts.
Réduire les pressions qui peuvent exister sur le sujet.
Innover dans le domaine.
Il n’est pas toujours aisé de savoir par où commencer. Voici 10 actions que vous pouvez
mettre en place pour vous mettre « au vert ».
Pour commencer, mesurez l’impact de votre entreprise sur le climat. Vous pouvez faire
appel à des agences privées certifiées Bilan Carbone pour vous aider dans les mesures. La
démarche coûte entre 5 000 et 12 000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés,
mais reste aidée à 70% par l’ADEME pour les PME. Après la mesure, l’analyse va permettre
de repérer les activités de l’entreprise qui polluent le plus : elles sont souvent celles où vous
perdez le plus d’argent et les plus faciles à optimiser. A défaut, demandez-vous ce qui coûte
le plus à l’environnement dans votre activité. Il s’agit le plus souvent de ce qui coûté le plus à
votre entreprise. Vous pouvez ensuite réfléchir aux solutions alternatives qui permettraient
une réduction des émissions et des coûts.
Geste simple pour débuter. Pensez à faire éteindre toutes vos lampes le soir en partant,
baissez le chauffage ou encore éteindre les prises non utilisées… autant de petites actions
simples qui peuvent permettre de réduire votre consommation d’énergie, votre impact sur
le climat et vos coûts en termes d’électricité.
Vous produisez des déchets alors que certaines denrées demeurent utilisables à nouveau.
Réutiliser, par exemple, le papier comme brouillon quand vous n’avez utilisé qu’une face
vous fera économiser de l’argent. De la même manière, faire attention à la bonne utilisation
du matériel pour qu’il ne se dégrade pas trop vite et soit opérationnel plus longtemps
possible, ne vous coûtera rien mais pourra vous faire économiser beaucoup. Pensez
également à mettre en place le tri sélectif : des salariés sensibilisés auront tendance à faire
attention à leur production de déchets. Vous aurez peut-être moins souvent à racheter des
gobelets s’ils ne sont pas jetés à chaque utilisation.
Le transport demeure un des secteurs les plus polluants. Faites la promotion des transports
en commun et du covoiturage auprès de vos salariés. Cela réduira considérablement les
émissions de CO2 indirectes de votre entreprise et vous créerez du lien entre eux. Il est plus
difficile d’être en retard quand on met quelqu’un d’autre en retard.
Pour répondre à ce critère, vous pouvez penser à investir dans des véhicules hybrides,
acheter des fournitures qui répondent aux critères environnementaux ou encore rénover les
bâtiments avec les normes écologiques. N’oubliez pas qu’un investissement sur le court
terme s’avère souvent rentable sur le long terme.
Le choix des partenaires demeure de votre responsabilité. Vous pouvez choisir des
partenaires qui ont de bonnes pratiques environnementales. Vous adapter à ce mode de
fonctionnement vous ouvrira les portes d’entreprises qui ne choisissent elles-mêmes que de
travailler avec des entreprises qui sont dans cette logique. Alors commencez par choisir des
partenaires « verts » !
Sensibiliser votre entourage de travail demeure de votre responsabilité. N’hésitez pas à faire
des campagnes, par exemple, pour sensibiliser vos salariés, fournisseurs ou clients. Les
personnes que vous aurez touchées transmettront la même chose à leur entourage et ainsi
de suite.
Introduction
L'entreprise est considérée comme la cellule la plus importante dans la vie
économique, étant donné qu'elle joue un rôle crucial dans les différents secteurs. Au
Maroc, plus de 90% des entreprises sont des petites et moyennes entreprises "PME",
ces dernières contribuent fortement à la réalisation de la richesse nationale et par
conséquent au développement économique, ainsi elles participent à l'essor de la
société par la création de milliers d'emplois. Cependant les PME, comme l'homme, ont
besoin de grandir et survivre ce qui n'est pas le cas pour la simple raison, plusieurs
obstacles entravent leur développement et menacent leur pérennité, dont on peut
citer : le délai de paiement, la lourdeur administrative, fiscalité inadéquate, problème
de financement, concurrence déloyale… Parmi les contraintes précitées le problème de
financement demeure le plus important, les PME n'arrivent pas à accéder au
financement externe pour financer leurs activités ou bien elles le font mais avec des
conditions insupportables, chose qui peut fragiliser et ruiner ces entités. Trop
d’entrepreneurs considèrent que la finance ne concerne que le financement de
l’entreprise : une fois qu’on a mis de l’argent dans l’entreprise pour démarrer, tout
devrait bien aller, ou encore, on vend, donc, on est rentable... Ces affirmations, que
l’on entend parfois, caricaturent relativement bien le niveau de connaissances en
gestion financière que l’on trouve dans certaines PME.
L’entrepreneur un peu plus ouvert procédera à l’embauche d’un contrôleur à qui il
déléguera la fonction financière. Une telle décision peut être intéressante mais
certainement pas parfaite, la comptabilité étant foncièrement différente de la finance.
La comptabilité permet de transcrire, en termes monétaires, ce qui s’est passé dans
l’entreprise, alors que dans le cas de la gestion financière il faut prévoir ce qui va se
passer dans l’avenir et s’assurer que les ressources monétaires limitées seront utilisées
le plus efficacement possible. En effet, la mobilisation des capitaux permet à
l’entreprise le financement des investissements matériels et/ou immatériels, le
maintien, l’amélioration et l’accroissement du potentiel, la diversification et le
positionnement sur un nouveau marché et aussi d’innover et de créer davantage de la
valeur ajoutée.
Outre les besoins en savoir-faire technique et en main d’œuvre, l’accès au financement
externe est l’un des grands piliers pour le développement des PME et la promotion de
l’entrepreneuriat. Il permet aux PME de satisfaire leurs besoins en fonds de roulement,
de soutenir les plans de développement et compléter les sources de financements
internes. Le manque d’accès au financement nécessaire, adéquat et en temps
opportun, affecte de façon négative la création de nouvelles entreprises et le
développement des entreprises déjà existantes.
NB : Il faut adapter la problématique au contexte du sujet demandé (Concours).
I- Contribution de la PME dans l'économie marocaine
Dans une économie en voie de développement comme celle du Maroc, la PME occupe
certainement une place de grande importance en vue de sa participation efficace à la
promotion de dimension sociale et du développement économique. Les PME jouent depuis
longtemps le rôle stimulateur de la création d’emploi et la réduction du taux de chômage.
Elles ne recrutent pas une main d’œuvre fortement qualifiée et de grande spécialité, mais
ces entreprises sont considérées comme un outil efficace de s’attaquer aux problèmes de
l’emploi. Ainsi, les entreprises de petite taille, constituent parfois dans les pays en voie de
développement une source unique de création d’emplois et de renouvellement de
l’économie.
Au Maroc, les PME devront jouer un rôle crucial dans la création d’emploi. Cependant les
statistiques sur la situation de l’emploi dans les entreprises marocaines, sont lacunaires voire
inexistantes ce qui rendent difficile l’évaluation de la contribution des PME à la création
d’emplois.
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du bilan.
Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financés par des délais de paiement que
l'entreprise obtient de ses fournisseurs et de ses créances diverses et lorsque cette
insuffisance n'est pas couverte par le fonds de roulement (FR), en fait, si le besoin de
financement de l'exploitation est inférieur au FR, l'entreprise aura la possibilité de se
financer sans recourir à des crédits bancaires ou autres formes de financement. Le besoin de
financement de l'exploitation appelé aussi le besoin de fonds de roulement (BFR = stock+
créances clients dettes fournisseurs). Cependant on peut résumer les besoins liés à
l'exploitation comme suit :
• Les stocks : pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un
stock pour faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit
pour des fins de production (matières premières), or la détention des stocks implique
un coût pour l'entreprise ce qui rend ainsi nécessaire une gestion efficace et
rationnelle de ces stocks afin de limiter les coûts et donc minimiser les besoins de
financement.
• Les besoins de trésorerie : l'entreprise doit faire face à des dépenses importantes
tels que : les salaires, entretien de matériels, impôts et taxes, frais divers de
gestion...etc.
3- Besoins de financement lié à l'innovation
B- L'augmentation du capital
L’augmentation du capital constitue une création de nouvelles actions achetées par des
actionnaires déjà présents dans l'entreprise ou bien par de nouveaux actionnaires. Lorsque
les fonds supplémentaires sont apportés par de nouveaux actionnaires, cela signifie
l’ouverture du capital et donc un partage de pouvoir et de bénéfices avec les nouveaux
souscripteurs. Cependant, contrairement aux sociétés cotées en bourse où l’augmentation
du capital est ouverte, au niveau des PME, elle est généralement fermée, étant donné que «
les actionnaires majoritaires sont souvent soucieux de la préservation de leur indépendance
et de leur contrôle ».
Etc…
Le financement par endettement représente une nécessité du financement avec les capitaux
propres. L’endettement peut être sous forme d’emprunts bancaires en recourant aux
établissements de crédit, ou sous forme des emprunts obligataires à travers l’émission des
titres obligataires au marché financier.
A- Financement bancaire.
En plus de leurs sources internes, les PME peuvent se financer également en recourant à la
banque. Cependant, le recours à l’emprunt bancaire est en forte relation avec la capacité du
remboursement et d’endettement et le risque encouru par le prêteur.
Actuellement, les banques proposent des emprunts bancaires qui se différencient par les
durées, les modalités de remboursement, les taux d’intérêt, les garanties, les conditions de
remboursement. Ainsi, on distingue généralement deux grandes catégories de crédits
bancaires :
• Le crédit de trésorerie.
• Le découvert.
• Crédits de trésorerie, spécialisés et mobilisables.
• Le billet de trésorerie.
• Le financement par mobilisation de créances.
• L’escompte des effets de commerce.
• L’affacturage
Etc…
B- Les emprunts obligataires
L’emprunt obligataire est un moyen de financement particulier réservé aux sociétés par
actions, qui doivent respecter certaines conditions pour accéder à l’épargne publique. Il
représente généralement un montant important, divisé en fractions égales appelées
obligations qui sont définies comme « des titres de créance, au porteur ou nominatif,
dématérialisé, qui se caractérisent par une valeur nominale, un prix d’émission, et un prix de
remboursement ». Les obligations peuvent être ordinaires, convertibles en actions (OCA),
remboursables en actions (ORA), ou à bons de souscription d’actions (OBSA).
Le capital risque est une composante du capital investissement qui comprend également
(capital-développement, le capital-transmission et le capital-retournement). C’est une
technique de financement très répandue en occident et connue aux États-Unis sous le nom
de « Venture Capital », elle comprend une panoplie des activités ce qui a engendré certaines
difficultés de définition et d’approche. Le capital-risque consiste « à prendre des
participations minoritaires (pour laisser le chef d’entreprise majoritaire) et temporaires dans
le capital des entreprises naissantes ou très jeunes, non cotées, à fort potentiel de
croissance, au cours de leurs toutes premières années d’existence. Il représente une
véritable aventure de partenariat à long terme (5 à 10 ans) entre un industriel créateur et un
financier, associés dans un projet d'entreprise. Les deux parties assument tous les risques
inhérents au projet et partagent ainsi les pertes et les profits. C’est une activité
d'intermédiation financière à vocation d'investissement. Selon la maturité du projet à
financer, le capital-risque se subdivise en trois phases : l’amorçage, le démarrage (ou la
création) et la post-création ». La croissance et le développement du capital-risque sont dus
à la réticence exprimée par les banques classiques surtout lorsqu’il s’agit de financement des
projets supposant un niveau de risque élevé notamment pour les jeunes entrepreneurs et
les PME. Ce type de financement permet d’apporter en plus « des fonds, l’expertise, la
réputation et l’accompagnement à l’investisseur ».
Cependant, le financement des PME par le marché boursier reste assez peu développé au
Maroc, les exigences en matière de communication, de transparence et de gouvernance
financière ne sont pas respectées par les PME, à cause du manque des moyens. En revanche,
la majorité des PME ne disposent même pas les caractéristiques pour accéder au 3ème
compartiment mis en place depuis 2000, et les conditions sont très élevées par rapport aux
spécificités des PME marocaines. Donc, d'une part les besoins de financement des PME sont
différents, les plus importants sont liés à l'investissement, à l'exploitation et à l'innovation et
en d'autre part le caractère familial des PME accentue la relation d'indépendance entre la
famille et les l'entreprises, le dirigeant propriétaire cherche à sauvegarder sa souveraineté
sur l'entreprise jusqu'à sa mort pour la transmettre à ses héritiers, pour cela il ne peut pas
par conséquent utiliser certaines politiques des grandes firmes comme l'augmentation du
capital ou le recours à la bourse....etc.
IV- PME Marocaine face aux contraintes financières
1- Problème de financement des PME Marocaines
Les banques leurs associent systématiquement un risque plus élevé et refusent de financer
certains entrepreneurs. Autrement-dit certaines catégories des PME se trouvent
systématiquement face à la difficulté de répondre aux exigences des banques et d’obtenir
facilement le financement nécessaire. Par ailleurs, la production d'une information précise
et détaillée, tend à réduire les coûts d'accès aux créances et le rationnement de crédit. La
disponibilité d'informations contribue à mieux aider les banques, dans leurs opérations
d'évaluations de risques, si l'information est transparente, parfaite et gratuite, la banque
peut stipuler avec précision tous les comportements de ses emprunteurs, en formulant des
clauses de contrat qui jouent en faveur de la banque, ainsi que pour attirer des emprunteurs
à faible risque.
B- La taille de l’entreprise
La taille de l'entreprise, est liée positivement à l'endettement bancaire, et peut être
particulièrement importante pour les PME qui cherchent du financement externe. Dietsch et
Mahieux (2014), allient le déficit financier des PME, par rapport au risque de crédit
surestimé par les portefeuilles des créanciers pour les PME de plus petites tailles. Donc, la
taille de l'entreprise joue un rôle fondamental dans l'octroi de crédit, étant donné qu'elle est
perçue comme une garantie pour les créanciers. Une autre enquête menée par Schiffer et
Weder (2001), révèle que les entreprises de petites tailles sont celles qui perçoivent le plus
de contraintes financières, par rapport aux grandes entreprises.
Les entreprises qui n'arrivent pas à stabiliser leurs revenus, et qui font face à des fluctuations
de hausses et de baisses dans leurs rendements, avec des actifs incertains, ne seront pas
capables d'assumer ou d'accéder à la dette. La tangibilité des actifs est un facteur pour
lequel les banques donnent beaucoup d'importance lors d'une évaluation d'un dossier de
demande de crédit.
D- Le secteur d’activité
La compétitivité et le secteur d'activité occupé par les PME, demeure la variable la plus
considérée par les bailleurs de fonds. Le secteur d’activité constitue un indicateur important
du type de la structure du capital et de la décision d’endettement. En effet, les entreprises
du même secteur d’activité sont confrontées aux mêmes risques. Généralement, les
entreprises du secteur de services et de commerce ne recourent que faiblement à
l’endettement dans la mesure où ils n’ont pas assez d’actifs à présenter comme garantie aux
banques. Inversement, les entreprises du secteur industriel se caractérisent par une
structure d’actif rigide et ont un accès facile aux crédits bancaires. Les entreprises non
manufacturières ont plus de difficultés à accéder aux découverts bancaires que les
entreprises manufacturières. Dans le cadre de cette étude nous anticipons une relation
positive entre le taux d’endettement et le secteur d’activité industrie.
E- L’âge de l’entreprise
Certains auteurs avancent que l'âge d'une entreprise est un critère principal dans une
demande de crédit bancaire, car il reflète l'expertise de l'entreprise à travers ses années
d'expériences. Dans le même ordre d’idées, d'autres auteurs ont constaté à travers leurs
études que l'âge d'une PME est un baromètre qui prédit de manière efficace, à l'accès au
financement externe. Leur étude soutient que les jeunes et petites entreprises, manifestent
plus d'obstacles et de contraintes financières. Le financement par dettes, ne convient pas à
supporter les risques potentiels, que peuvent entraîner les entreprises fraichement créées,
ainsi les asymétries d'information sont susceptibles d'être particulièrement plus élevées,
chez les jeunes entreprises et les entreprises fraichement crées, que chez les entreprises
matures, car les créanciers ne sont pas très familiarisés avec ces entreprises. D'un autre
côté, ces entreprises n'ont pas encore eu assez de temps pour établir des relations à long
terme avec les bailleurs de fonds.
1- Appui de la CCG
Créée par Dahir du 4 juillet 1949, la Caisse Centrale de Garantie (CCG) est un établissement
public à caractère financier, assimilé à un établissement de crédit, doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière sous la tutelle du Ministre de l’Economie et des
Finances et de la réforme de l'administration. La mission de la CCG est de faciliter aux PME,
l’accès au financement durant les différentes étapes de leurs cycles de vie : création,
exploitation, développement, restructuration, transmission… ils ont mis en place une
panoplie de produits pour répondre aux divers besoins de financement et ce, en coopération
avec les banques, organismes de capital risque, Fonds d’investissement et plus récemment
le secteur associatif engagé dans l’accompagnement des entreprises. Ainsi elle appuie
également le développement social à travers notamment la garantie des prêts à l’habitat.
• Facilitation de l’accès au crédit : une couverture du risque bancaire qui varie entre
50% et 80%.
• Réduction du coût du financement : la garantie permet de réduire le risque bancaire
et partant de réduire le coût du financement. Le cofinancement permet de réduire le
taux de sortie final, puisque la part du crédit accordé par la CCG est à taux bonifié.
• Amélioration de la relation banque – entreprise : le partage du risque entre la CCG et
la banque permet de s’ouvrir sur de nouvelles catégories de clientèles.
2- Rôle de l'ANPME
Maroc PME, c’est le nouveau nom que l’ANPME s’est choisi. Cette nouvelle appellation met
d’avantage l’accent sur la nationalité de l’agence et sur son principal domaine d’action, les
petites et moyennes entreprises.
Dans ce cadre, l’ANPME a lancé au départ les deux programmes à savoir : Imtiaz et
Moussanada pour lesquels l’Etat a débloqué, en 2009, une enveloppe de 1,2 milliard de
dirhams pour soutenir la modernisation des PME sur la période 2009-2015. Le programme «
Imtiaz » est l’une des mesures prises par le Pacte national de l’émergence industrielle (PNEI)
et qui a pour objectif de sélectionner et de soutenir les PME en phase d'amorçage ou de
croissance (entreprises dont le CA annuel HT est inférieur ou égal à 200 MDH). Ces
entreprises doivent également disposer d'un projet d’investissement créateur de valeur
ajoutée et d’emplois et/ou qui favorise le changement d’échelle et l'émergence de nouveau
modèles d’affaire. Les bénéficiaires de ce programme auront une prime de 20% sur leur
projet d’investissement matériel ou immatériel dans la limite de 10 MDH (non
remboursables).
Le programme « ISTITMAR » est destiné aux TPE à fort potentiel (entreprises dont le CA
annuel HT est inférieur ou égal à 10 MDH). Ce programme cible les projets d’investissement
qui favorisent la transformation industrielle, le développement d’innovations qui répondent
aux besoins du marché actuel et/ou le renforcement des relations avec les donneurs
d’ordres.
NB : Dans votre dissertation vous pouvez juste mentionner les programmes et leurs utilités
pour les PME brièvement, ces détails cités précédemment juste pour comprendre sujet.
3- Programme INTELAKA
Conclusion
Les PME font face à des difficultés rédhibitoires internes et externes dont le recours à
l’endettement est la difficulté la plus considérable. Cette problématique, rend la
croissance des PME marocaines très difficile, ce qui les pousse à se pencher sur la
survie au lieu de l’innovation. Or, même si les pouvoirs publics, sont conscients de
l’importance des PME et ont déployé des efforts considérables, tels que, la création des
dispositifs de soutien et exercer des pressions sur les établissements de crédit, le
recours des PME à l’endettement demeure un problème chronique. Résoudre la
problématique de financement des PME marocaines constituera surement un enjeu
majeur de développement pour le pays. Ceci incite tous les intervenants (institutions et
chercheurs) à l’élaboration de diagnostics objectifs afin de déterminer les vrais
obstacles et de proposer des solutions permettant à nos PME de se lancer et de jouer le
rôle de la locomotive de l’économie. De façon générale, les PME sont caractérisées par
une forte opacité informationnelle, font face à des coûts de financement prohibitifs
et/ou à un rationnement de crédit en l’absence de réelles garanties à fournir aux
bailleurs de fonds. Par ailleurs, le problème de financement varie selon les
caractéristiques de l’entreprise, de ses dirigeants, de son environnement économique
et financier.
X. Digitalisation
La digitalisation met à la disposition des clients plusieurs outils numériques qui permettent
l’accès à la connaissance en permanence. Dans le secteur privé, les entreprises ont plutôt
tendance de s’adresser à travers ces outils au client final, afin de prendre connaissance de ce
que pense le client. Les interactions entre l’entreprise et le client permettent également la
conception de nouveaux produits, faire de nouvelles offres ainsi que mener l’enquête sur
l’accueil d’un nouveau service.
Selon les Galeries Lafayette, un client qui achète sur les deux canaux (physique et digital)
achète plus qu’un client monocanal. En effet, les clients du réseau physique n’achèteraient
pas moins en magasin mais plus sur le digital s’ils en avaient la possibilité. Réciproquement
pour les clients digitaux qui viennent en magasin. Se rendre disponible sur les deux canaux
revient à faciliter l’acte d’achat et à augmenter les ventes.
La digitalisation touche tous les services d’une organisation et non seulement le pôle
marketing ou communication. Elle a un impact sur quatre axes, à savoir :
Désormais, il est difficile de séparer le réel et le virtuel, les usages dans ces deux mondes se
trouvent trop souvent confondus car il s’agit des mêmes terrains et objets pour la recherche.
Selon Stimler et Vial, la digitalisation fait que les deux sphères, virtuelle et réelle, se
coconstruisent en permanence et créent une substance foncièrement unique. C’est ce qui
est appelé le « monisme numérique ». (Stéphane Vial, 2016) L’élimination de la frontière
entre les deux sphères permet alors de mieux coordonner les activités des deux côtés.
XI. Chômage
Le chômage des jeunes constitue un des problèmes majeurs de notre temps, et qui ne
semble pas pouvoir être résolu dans le court terme. Les gouvernements ont multiplié les
interventions afin d’enrayer, voire de freiner sa progression. Cependant, les politiques
globales de lutte contre la crise comme celles ciblées sur l’emploi semblent avoir
échoué.
I- Cadre conceptuel
1- Chômage
Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne souhaitant travailler.
Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne
toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques. Le chômage est souvent
considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XXe siècle. Il faut attendre la
Grande Dépression des années 1930 pour qu’il devienne un des problèmes sociaux et
économiques les plus centraux des pays développés. La détermination du niveau de l’emploi
devient également avec cette crise économique une des questions les plus fondamentales
de la réflexion économique. Le chômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un
sujet de confrontation : ses causes ou les politiques aptes à lutter contre lui, ne font ainsi pas
consensus.
2- L’emploi
Avoir un emploi c'est exercer une activité professionnelle rémunérée. C'est un terme vague,
puisqu'il ne prend en compte ni la durée, ni la rémunération, ni le statut de cette activité
(par exemple, la femme d'un commerçant qui aide son mari quelques heures par semaine en
ayant un statut de collaborateur a un emploi tout comme le salarié d'une entreprise qui
effectue 35 h par semaine, ou le médecin qui n'a pas d'horaires fixes). L'emploi n'est pas
uniquement une activité rémunérée, il confère également à celui qui l'occupe un statut
social, c'est à dire une place dans la société, une position sociale, une identité sociale.
Fermeture d’une entreprise dans un pays d’origine (PDEM) et réouverture dans un PED
(coûts de production – élevés) Les PED tels que les pays émergents ; présentent des
avantages en termes de coûts de production : main d’œuvre moins chère... Et en
conséquence, les entreprises des PDEM ferment leurs usines pour en ouvrir d’autres dans
ces PED et réaliser ainsi des économies. Cette délocalisation de la production concerne
l’industrie mais aussi les services.
Dans les années 70, l’arrivée sur le marché du travail des baby-boomers 1face à des départs
en retraite peu nombreux = augmentation du chômage.
C- Chômage d’incohérence
Situation dans laquelle coexistent une pénurie et un chômage. La situation est paradoxale
les entreprises cherchent à recruter et de l’autre côté, des demandeurs d’emplois ne
trouvent pas de poste. Explications : les qualifications requises par les entreprises ne sont
pas disponibles auprès des demandeurs d’emploi (inadéquation O/D) ; les demandeurs
d’emploi ne sont pas assez mobiles pour déménager dans une région dans laquelle une
entreprise recrute ou, ne veulent pas accepter des postes aux salaires insuffisants.
1
Baby-boom : augmentation des classes d’âges correspondant aux personnes nées au
lendemain de la deuxième guerre Mondiale.
III- Conséquences du chômage
1- Pour les jeunes
Pour le jeune qui se retrouve en situation de chômage, il s'agit avant tout d'une situation
individuelle dans laquelle sa condition psychologique et son vécu quotidien seront affectés.
Ses attitudes et ses comportements subiront des modifications qui, parfois, dureront bien
au-delà de la période de chômage, Le chômage des jeunes est difficilement comparable à
celui des plus âgés. Le jeune à la recherche d'un premier emploi se sent rarement dans la
peau d'un véritable chômeur. Le fait de rechercher un travail n'est pas ressenti comme une
rupture avec la situation antérieure mais plutôt comme une continuation. Le changement de
vie véritable, c'est au moment de la prise d'emploi qu'il se produira. Les jeunes ne voient
donc pas leur chômage, sur le plan psychologique, de la même manière que ceux qui ont
perdu leur emploi (Brizay, 1970).
Pour certains, cette période serait déjà ressentie comme un choc désagréable (Harris, 1980),
d'autant plus qu'ils ne s'attendent pas à être en chômage ou à avoir de la difficulté à trouver
un emploi. Il y aurait une relation entre la durée de la scolarité et les attentes relatives à la
carrière professionnelle. Dans ce contexte, les individus les plus affectés seraient les
diplômés des collèges et des universités qui s'étaient fixés des objectifs d'emploi
professionnel assez élevés.
2- Pour l’entreprise
• Les employeurs ont le choix de la main d’œuvre moins chère.
• Les cotisations augmentent, il faut indemniser les chômeurs car sinon baisse de la
demande : baisse de la consommation : baisse de la production.
3- Pour l’Etat
• Financement de l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique).
• Manque à gagner par l’exonération des entreprises.
• Les plans emplois coûtent cher (stages, formations...).
• Développement du travail au noir.
Pour les politiques de lutte contre le chômage au Maroc je vous recommande de suivre
l’actualité sur Google voilà quelques sites :
https://maroc-diplomatique.net/lutte-contre-le-chomage-le-maroc-un-modele-pour-les-
pays-africains/
https://leseco.ma/maroc/lutte-contre-le-chomage-doutes-sur-les-objectifs-
gouvernementaux.html
XII. Fin
Il n’existe pas un plan universel ou unique pour que votre dissertation soit parfaite et
qui par la suite garantie votre admission en Master, chacun à sa manière de s’exprimer,
il faut juste traiter les éléments demandés lors de votre rédaction.
Au cas où vous n’êtes pas admis, ce n’est pas la fin du monde vous pouvez profiter de
votre temps libre en améliorant vos soft skills/ Langues et repostuler. On est dans une
période où les diplômes n’ont aucune valeur si vous n’arrivez pas à valoriser et à
montrer aux recruteurs vos compétences (Savoirs être, Savoirs faire).
Remarque :
La méthodologie élaborée tout au long de ce document est recommandée par les
Coordinateurs des Masters de la FSJES de Meknès.
Bon courage
BOUMKISS Youssef