BSI Innovation

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

1

BSI Quelques dates

1978 Apparition du Plip Neiman sur les Renault 20 et 30 une invention que l’on doit à
un particulier N° Brevet 7807726 Paul Lipschutz. Cet inventeur indépendant
avait bricolé un émetteur-recepteur avec la télécommande de son poste de TV pour
ouvrir sa voiture un jour de pluie où il avait les bras chargé de commissions.
Depuis il vit d’une rente de 300KF par an que lui verse Renault.

1981 Philippe Bally expérimente un prototype d’allumage électronique (à multiples


étincelles) monté sur sa Matra Bagheera et recherche une solution alarme
volumétrique croisé à une détection radar ce qui permet de réduire
considérablement les déclenchements intempestifs.

1984 Première invention brevetée de Philippe Bally introduisant la technique des


courants porteurs, un multiplexage de bas débit dans le domaine des transports
pour faciliter l’installation de son prototype Alarme/antivol sur une Peugeot 205.

1985 De nombreux contacts sont pris avec les bureaux d’études constructeurs, le GIE
PSA Renault demande une étude de fermeture sans clefs avec un moyen de
commande résistant à un lavage en machine et pouvant fonctionner même sans
piles. C’est Alsthom dans le cadre d’une diversification qui achète une licence
exclusive.

1986 Après une analyse marketing Alsthom positionne son produit le « Sphinx » comme
une Alarme haut de gamme vendu 5 fois plus cher que la concurrence.

1987 Introduction d’accéléromètres utilisés dans l’aviation pour ajouter une fonction
d’aide à la conduite, (anti-patinage) testé au rallye de charbonnière. Brevet N°
8704917

1988 Le GIE PSA Renault travaille sur un protocole de multiplexage Van dans cadre du
projet Européen Prométhéus pour une harmonisation future de l’intégration de tels
systèmes. Plusieurs grands constructeurs achètent les prototypes de l’invention de
Philippe Bally.

1989 Une deuxième génération de systèmes de sécurité sera développée et


commercialisée par Bally technologies une jeune entreprise fondé par l’inventeur.
Le dispositif BSI est né et s’enrichit d’une télé assistance par minitel pour
l’installation, ce qui va ouvrir la voie à des évolutions futures comme l’aide au
diagnostic de panne et la possibilité d’arrêter un voleur à distance…voire un
mauvais payeur !

1990 Il faudra l’aide de l’Anvar et le soutien d’investisseurs privés pour soutenir


l’innovation. Les constructeurs automobiles boudent le produit « après tout une
voiture volée est une voiture vendue ! ».
2

Le groupe PSA propose tout au plus 90 Frs pour une fonction antivol et ne
souhaite pas intégrer des alarmes jugées non fiables.

1991 La presse spécialisée est d’abord sceptique mais les démonstrations se font très
convaincantes, l’efficacité redoutable. Plusieurs TV dont un film « Alarme
Fatale » feront découvrir l’innovation.

1992 Ce sont les compagnies d’assurances qui ont compris l’intérêt d’un tel système au
point de le financer totalement sur 3 ans par une remise de 30% sur les contrats
tous risques. Le système BSI est reconnu par 8900 prescripteurs sur toute
l’Europe. Le prix de marché s’établit à 12000 Frs soit une valeur ajouté dix fois
supérieure aux alarmes et antivols actuels. Pour l’usager le BSI est gratuit.

1993 Un brevet international est pris pour protéger les évolutions du système BSI.
Mercedes doit retirer sa demande de brevet. Dix revendications protègent le
dispositif de l’invention. C’est la troisième génération de produit issue de
l’invention. Le BSI est alors assimilé à la boite noire que l’on trouve dans les
avions. Il prend l’aspect d’un seul et unique boîtier blindé compatible aux normes
en vigueur dans l’automobile et les poids lourds. Sa fabrication est entièrement
robotisée.

1994 A partir de cette date, l’évolution des fonctions du BSI est réalisée par logiciel. Un
programme de formation des garagistes est progressivement mis en place.
Plusieurs milliers de véhicules en circulation peuvent être « upgradés ».
L’intelligence artificielle ne fait plus peur en raison de sa simplicité d’emploi.

1997 Au fil des années le système est devenu une référence et sert de cahier des charges
pour établir la loi de 1998 sur l’obligation d’intégrer une sécurité antivol globale
sur les véhicules.
1998 Les constructeurs intègrent progressivement la plupart des fonctions du BSI
(allumage feu de détresse sur freinage d’urgence, déverrouillage des portes en cas
d’accidents, aide à la conduite sous des appellations diverses…) ce qui est
remarquable c’est que PSA conserve le nom BSI dans ses documentations
commerciales et techniques.

1999 En voici quelques extraits

L’INTEGRATION DES FONCTIONS LOGICIELLES

La BSI comporte une " structure d’accueil logicielle " définie par le constructeur
qui permet d’intégrer des logiciels en provenance des équipementiers. Une
fonction de carrosserie ou d’habitacle est donc réalisée par un ou plusieurs
équipements de carrosserie ou d’habitacle associé à des lots logiciels internes à
la BSI, tels que éclairage, visibilité, ouvrants … rendus indépendants de la
structure " matériel " et donc facilement réutilisables.
3

EVOLUTION DES TECHNOLOGIES

En logiciel, la structure d’accueil utilise aujourd’hui un " operating system


propriétaire ", sans doute appelé à évoluer vers un standard OSEK, voire
Windows CE ou JAVA de manière à gagner en simplicité de développement.

En composants matériel, la BSI à l’image du contrôle moteur évolue vers le


microcontrôleur 32 bits avec 2 méga octets de mémoire flash à bord, tandis que
les équipements de carrosserie peuvent s’optimiser en mettant sur une seule puce
silicium (system on chip) un petit cœur de microcontrôleur, associé à de
l’analogique et de la puissance.

LE CHOIX DE PSA PEUGEOT CITROEN EN MATIERE


D’ARCHITECTURE

PSA Peugeot Citroën a choisi une architecture électrique/électronique mettant


en œuvre 3 réseaux de communication multiplexés, interconnectés entre eux par
un calculateur central appelé boîte de servitude intelligente (BSI)

Le BSI sert à la fois :

- de passerelle entre les réseaux,

- de distribution de l’énergie à travers le véhicule,

- et de centralisation de l’intelligence des fonctions de carrosserie et d’habitacle.


4

Nous rappelons que si le concept originel BSI développé sur processeur Intel est depuis l’an
2000 réparti sur plusieurs calculateurs, BSI est une marque déposée et nombre des fonctions
logicielles sont protégées par la législation des droits d’auteurs et ou des brevets.

L’innovation BSI a permis d’avoir aujourd’hui des voitures sans clefs et d’une sécurité accrue

BSI répond toujours aux besoins des années 80


« plus de serrures, plus d’effraction »

Des kits obturateurs de serrures BSI sont disponibles sur ce site ainsi que des archives
techniques pour la plupart des véhicules équipés d’origine du verrouillage centralisé.

Vous aimerez peut-être aussi