Mon Rapport de M2 2021

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DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

Dédicace

A ma famille

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE I


Remerciements
La réalisation de ce projet a demandé beaucoup d’efforts et de sacrifices ainsi qu’un
important soutient d’amis et de connaissances. À cet effet, il serait impossible pour nous de
rédiger ce mémoire sans au préalable exprimer toute notre gratitude et reconnaissance à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin d’une manière ou d’une autre à notre formation.
Nous pensons notamment :

 Au Pr Léandre NNEME NNEME, directeur de l’ENSET de Douala de nous avoir


accepté au sein de son établissement et permis de bénéficier de la qualité de
formation que fournit cet institut ;
 Monsieur MOLO François Marck notre encadreur professionnel pour son
accueil au sein de la société Smart Corporation et son soutien dans la réalisation
des
missions NOKIA et HUAWEI ;
 À Monsieur TCHICMEN Meldrick, notre encadreur académique pour sa très
grande disponibilité, ses encouragements, ses conseils, ses orientations, la
rigueur et le soutient qui nous a permis d’améliorer continuellement notre travail
;
 Au Pr Olivier MAYI SOSSO, chef de département du Génie Électrique pour
ses conseils et son engagement tout au long de notre formation ;
 Aux membres de Jury pour leurs présences, pour la lecture attentive de notre
mémoire ainsi que les remarques qu’ils nous adresseront lors de cette soutenance
afin d’améliorer la qualité de notre travail ;
 Au corps enseignant de l’ENSET, précisément celui du département du Génie
Électrique, pour avoir assuré notre formation durant tout ce cycle ;
 À ma famille entière en particulier M NGOULA Jean-Paul et Mme
NGOULA Elise ; pour leur forte implication dans ma vie éducative, leur
soutien et leurs
encouragements constants durant ces deux années.
 Nos camarades de promotion et collègue de service, pour l’esprit de solidarité et
de fraternité partagé, sans oublier l’échange de documentations et de conseils.
Avant-propos
L’ENSET (Ecole Normale Supérieur de l’Enseignement Technique) de Douala est un
établissement de l’université de Douala crée par arrêté présidentiel N°260/CAB/PR du
10Aout 1979. Il a pour mission :
 La formation des professeurs d’enseignement techniques de premier et second grade
aussi bien dans les spécialités industrielles et commerciales.
 Le recyclage et le perfectionnement du personnel enseignant dans le cadre de la
formation continue.

L’entrée dans cet établissement se fait par concours pour les élèves professeurs et sur étude de
dossiers pour les cours de promotions sociales (BTS, Licence professionnels et Master
professionnel. La formation se fait en deux cycles sanctionnée par un diplôme de de
professeurs d’enseignement technique tel que suit :

 Premier cycle DIPET 1 (Diplôme de professeurs d’enseignement Technique de 1er


grade)
 Second cycle DIPET 2 (Diplôme de professeurs d’enseignement Technique de 2er
grade)

 Division des techniques industrielles (TI)


Constitué des départements tel que :
 Génie civil (GCI)
 Génie mécanique (GME)
 Génie électrique (GEL)
 Génie Informatique (GI)
 Génie Forestier (GFO)
 Génie Chimie option chimie industrielle (CI)
 Industrie textile et d’habillement (IH)

 Division des techniques de gestion (TG)


Constitué départements tel que :
Science et Techniques Economique de Gestion (STEG)
Technique Administrative (TAD)
Sciences de l’Education option : Conseiller d’Orientation (CO)
Economie sociale et familiale (ESF)

C’est dans le souci de doter les entreprises camerounaises des ingénieurs qualifiés, compétent,
et directement opérationnels, que l’ESET, institution étatique à crée en novembre 2005, trois
autres cycle de formation purement professionnels dirigés par le CPS (Cours de Promotion
Social) sous l’autorité du directeur de l’ENSET.

 Cycle BTS (BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR)


Génie civil : bâtiment travaux publics (GCI-BTP)
Maintenance après-vente automobile (MAVA)
Génie Forestier (GFO)
Industrie Textile et d’Habillement (IH)

 Cycle licence
 Génie civil (GCI)
 Gestion Technico commerciale (GTC)
 Génie mécanique (GME)
 Génie électrique (GEL)
 Génie Informatique (GI)
 Gestion des ressources humaines (GRH)
 Banque et micro finance (BMF)
 Industrie Textile et d’habillement (IH)

 Master professionnel
 Génie civil (GCI)
 Gestion Technico commerciale (GTC)
 Génie mécanique (GME)
 Génie électrique (GEL)
 Génie Informatique (GI)
 Gestion des ressources humaines (GRH)
 Banque et micro finance (BMF)
 Industrie Textile et d’habillement (IH)
Pour parfaire la formation des étudiants, l’ENSET de douala a prévu dans sa palette de
programmes des stages en entreprise aux étudiants leurs permettant de développer l’esprit de
recherche et de travail en équipe pour adapter les compétences acquises durant la formation
dans le milieu professionnel.
Résumé
La technologie 4G-LTE est une nouvelle technologie de téléphonie mobile sans fil
issue de l’évolution des réseaux de téléphonie qui l’ont précédé ; avec une architecture
entièrement numérique et à intégration de services. Elle dispose d’un ensemble de techniques
de transmission d’ondes hertziennes permettant de connecter un utilisateur distant au réseau
IP par l’intermédiaire d’équipements radio. Son rôle, consiste à offrir une qualité de service
(QoS) meilleure et une véritable augmentation du débit que celle des réseaux qui l’ont
précédé. Dans ce travail de recherche nous avons étudié le réseau 4G-LTE dans le but
d’accroitre la capacité et d’optimiser la bande passante des utilisateurs d’un réseau cellulaire
en mettant en œuvre un modèle d’étude basé sur deux quartier de la ville de douala avec des
résultats de transmission prévue pour une valeur négligeable d’interférences et de
chevauchement de cellule ; tout ceux si seront obtenue en simulation grâce à un outil de
dimensionnement conçue pour ce type de prévision.

Mots clés : 4G-LTE, planification, Dimensionnement, capacité, Réseau cellulaire


Abstract
4G-LTE technology is a new wireless mobile phone technology that emerged from the
evolution of the phone networks that preceded it; with a digital, integrated services
architecture. It has a set of radio wave transmission techniques to connect a remote user to the
IP network through radio equipment. Its role is to offer a better quality of service (QoS) and a
real increase in throughput than that of the networks that preceded it. In this research work we
studied the 4G-LTE network in order to increase the capacity and optimize the bandwidth of
the users of a cellular network by implementing a study model based on two districts of the
city of douala with transmission results predicted for a negligible value of interference and
cell overlap; all those if will be obtained in simulation thanks to a sizing tool designed for this
type of forecast.

Keywords: 4G-LTE, planning, Sizing, capacity, Cellular network


Liste abréviations
1G : première génération
2G : deuxième génération
3GPP: 3rd Generation Partnership Project
3G : troisième génération
4G : quatrième génération
5G : cinquième génération
AMPS: Advanced Mobile Phone System
BTS: Base Transceiver Station
BSS: Base Station Sub-System
BSC: Base Station Controller
CDMA: Code Division Multiple Access (en français AMRC: Accès Multiple
par Répartition en Code)
DL: Down Link
EDGE: Enhanced Data Rates For GSM Evolution
EPS: Evolved Packet System
EPC: Evolved Packet Core
E-UTRAN: Evolved UMTS Terrestrial Radio Access Network
ENodeB: Evolved NodeB
ETACS: Extended Total Access Communication System
FDD: Frequency Division Duplexing
GGSN : Gateway GPRS Support Node, (en français Noeud de support GPRS passerelle)
GSM: Global System for Mobile
GPRS: Generation Packet Radio Service
Ge: Gain de l’antenne d’émission (dBi)
Gr: Gain de l’antenne réception (dBi)
HS: Hight Speed
IMS: IP Multimedia Sub-system
IUT: International Telecommunications Union
IP: Internet Protocol
IMS: IP Multimedia Sub-system
IUT: International Telecommunications Union
Im: Marge d’interférence (dB)
LTE: Long Term Evolution
LOS: Line-Of-Sight
MAC: Meduim Access Control
MIMO: Multiple Input Multiple Output
MS: Mobile Station
MME: Mobility Management Entity
MMS: pour Multimedia Message Service
NLOS: Non-Line-Of-Sight
NMT: Nordic Mobile Téléphone
OFDM: Orthogonal Frequency Division Multiplexing
OFDMA: Orthogonal Frequency Division Multiplexing Access
OMC: Operations and Maintenance Center
OSS: Operation Sub-system
PDP: Packet Data Protocol
PDCP: Packet Data Compression Protocol
Pe: Puissance d’émission (dBm)
Pc: Perte de câble (dB)
QOS: Quality Of Service
QAM: Quadrature Amplitude Modulation
QPSK: Quadrature Phase Shift Key
RRC: Radio Ressource Control
RLC: Radio Link Control
RLB: Bilan de Liaison Radio
RN: Relay Node
S: Sensibilité de réception (dBm)
SC-FDMA: Single Carrier-Frequency Division Multiple Acces
SGSN: Serving GPRS Support Node, (en français Noeud de support GPRS de service)
TDMA: Time Division Multiple Access
TDD: Time Division Duplex
TS: Time Slot
TACS: Total Access Communication System
UE: User Equipement
UL: Up Link
UMTS: Universal Mobile Telecommunications System
UTP: Unshielded Twisted Pair
UTRA: Universal Terrestrial Radio Access
UTRAN: Universal Terrestrial Radio Access Network (en français réseau universel
D’accès radio terrestre)
VLR: Visitor Location Register
W.CDMA: Wideband Code Division Multiple Access
WDM: Wave Division Multiplexing
Wi-Fi: Wireless Fidelity
PDCP (Packet Data Compression Protocol)
RLC (Radio Link Control)
Liste figures
Figure 1:Schéma d’une liaison téléphonique filaire................................................................................3
Figure 2: technique d'accès multiple FDMA..........................................................................................5
Figure 3: technique de modulation FM...................................................................................................5
Figure 4: architecture d'un réseau GSMF...............................................................................................6
Figure 5: image d'une BTS.....................................................................................................................8
Figure 6:image d'un commutateur de services mobiles..........................................................................9
Figure 7:image d'un HLR.......................................................................................................................9
Figure 8:descriptif de l'adaptation des cellules en fonction de la densité et des besoin de chacune [12]
............................................................................................................................................................... 13
Figure 9: technique d'accès TDMA [13]...............................................................................................15
Figure 10:technique d'accès CDMA [15].............................................................................................19
Figure 11: architecture générale d'un réseau 4G-LTE [3].....................................................................24
Figure 12: architecture de l'e-UTRAN [7]...........................................................................................25
Figure 13: architecture de l'EPC [8].....................................................................................................25
Figure 14: illustration des échanges du plan de contrôle en couche [5]................................................26
Figure 15: illustration des communications du plan utilisateur [5].......................................................27
Figure 16: La deuxième couche de l’interface radio au sens descendant [6]........................................28
Figure 17: principe de l'OFDM [9].......................................................................................................31
Figure 18: principe de l'OFDMA comparé à celui de l'SC-FDMA [10]...............................................32
Figure 19: différente configuration d'antenne en transmission radio. [11]............................................33
Figure 20: Configuration des secteurs cellulaires [22]..........................................................................43
Figure 21: création du fichier accueillant la technologie en cour d'étude(4G-LTE).............................50
Figure 22: sélection des paramètres de la zone de couverture..............................................................50
Figure 23:figure montrant le choix du model de propagation, et le rayon de couverture de chaque antenne
............................................................................................................................................................... 51
Figure 24: disposition des sites illustrer par leurs rayons de couverture...............................................52
Figure 25: illustration de la configuration de la zone de couverture.....................................................53
Figure 26: figure montrant les différents détail constituant les différents sites de planification...........53
Figure 27: capture résultante du type de branchement effectuer entre les différent sites......................54
Figure 28: capture montrant la couverture par niveau de champ en liaison descendante......................55
Figure 29: Légende de la nouvelle prédiction de la couverture en liaison descendante........................55
Figure 30: capture réaliser après simulation de couverture en liaison montante...................................56
Figure 31: capture réaliser après simulation de couverture en liaison descendante..............................56
Figure 32: figure illustrant les valeurs des fréquence combiner a la modulation utiliser......................57
Figure 33: capture représentant les canaux et fréquence utiliser pour la zone couverte........................58
Figure 34: récapitulatifs des valeurs perdu des signaux de propagation en fonction des milieux traversé.
............................................................................................................................................................... 58
Figure 35: illustration des taux d'interférence entre site......................................................................xix
Figure 36:histogramme de couverture par débit en liaison descendante...............................................xx
Figure 37: réprésentation en 3D de la zone couverte en fonc de la couverture réseau........................xxi
Liste des tableaux
Tableau 1:tableau des liaisons entre les différentes unités de communication......................................10
Tableau 2:tableau relatant le rôle des différentes liaisons de l'architecture d'un réseau GSM...............14
Tableau 3:architecture d'un réseau GPRS [17].....................................................................................16
Tableau 4: architecture d'un réseau UMTS [14]...................................................................................18
Tableau 5:récapitulatif comparatif des technologies 4G-LTE, LTE-A et LTE-A Pro...........................34
Tableau 6:récapitulatif des formules et expression lier au calcul du bilan de liaison montant..............39
Tableau 7: récapitulatif des formules et expression lier au calcul du bilan de liaison descendante.......40
Tableau 8: illustration des coordonnées et débits des sites d'étude.....................................................xxii
Sommaire

: GENERALITES ET EVOLUTION DES RESEAUX MOBILES............................2

GENERALITE SUR LES RESEAUX DE TELEPHONIE FIXE ET MOBILES.......................2

Historiques..........................................................................................................................2

Réseaux fixes et mobile......................................................................................................3

EVOLUTIONS DES RESEAUX MOBILES.........................................................................4

Le réseau de 1ére génération (1G)......................................................................................4

Le réseau GSM...................................................................................................................6

Le GPRS « General Packet Radio Service » 2.5G............................................................15

Le réseau EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution) 2.75Ghz.............................16

Le réseau UMTS (Universal Mobile Terrestrial System) 3G............................................17

Perspectives sur la 4G (LTE)............................................................................................19

: LE RESEAUX MOBILE 4G-LTE........................................................................22

Les exigences de la 4G (LTE)..................................................................................................22

La capacité des utilisateurs...............................................................................................22

Architecture du réseau 4G-LTE........................................................................................24

Le réseau LTE-Advanced.....................................................................................................33

Le réseau LTE-Advanced Pro...............................................................................................34

: MATERIELS ET METHODES..........................................................................35

Processus de dimensionnement d’un réseau.............................................................................35

Pré-dimensionnement.......................................................................................................35

Dimensionnement de la couverture...................................................................................36

Dimensionnement de la capacité.......................................................................................36

Optimisation.....................................................................................................................36

Dimensionnement d’un réseau 4G-LTE...............................................................................36

Dimensionnement orienté couverture...............................................................................37

Bilan de liaison radio........................................................................................................38


: ETUDE DE CAS DU DIMENSIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN
RESEAU 4G/ LTE (CAS DE LA VILLE DE DOUALA)....................................................................47

Cahier de charges.....................................................................................................................47

Contexte et objectifs du projet..........................................................................................47

Besoins et contraintes liés au projet..................................................................................48

Résultats attendus.............................................................................................................48

Choix et présentation du logiciel de simulation....................................................................48

Etude du cas de la zone de bonamoussadie + Denver dans la ville Douala Cameroun.........49

Démarrage du projet Atoll................................................................................................49

Création de la zone d’étude...............................................................................................50

Planification radio de la zone d’étude...............................................................................52

Résultats obtenue après simulation.......................................................................................54

Prévisions orienter couverture..........................................................................................54


DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

Introduction générale
L’évolution de la téléphonie mobile de nos jours ne cesse de subir une traversée de
phases liées aux progrès technologiques, ceci ce faisant remarqué par une génération
successive de réseaux de télécommunication tels que la téléphonie fixe, ensuite par une autre
génération de téléphone dites mobile à savoir les réseaux de première génération(1G) qui étais
uniquement un réseau de téléphonie basée sur un modèle analogique, en suite le GSM, dit
réseau de seconde génération(2G) ; suite au développement de l’internet et au désir de son
incorporation dans les téléphones mobiles l’UMTS dit réseau de troisième génération(3G) vue
le jour.
Cependant les utilisateurs et abonnées des dits réseaux précédent se plaignant de la lenteur,
d’absence de services et de la non accessibilité de certains services dans des zones reculées
dite non couverte, due à des problèmes de capacité, de rendement, de débits et de bandes
passantes. Afin d’apporter des solutions pour palier à ces exigences, d’autre types de réseaux
ont vu le jour à savoir la quatrième génération(4G-LTE), réseau essentiellement numérique et
par la suite la cinquième génération.
Accroitre les déficits des réseaux prés-existant étant le but des opérateurs des réseaux
de télécommunication, la planification et le dimensionnement de ceux-ci restes le défi majeur.
C’est dans cet optique que se définit notre travaille à savoir << DIMENTIONNEMENT ET
PLANIFICATION DUN RESEAU 4G-LTE>> et pour cela, nous avons structuré nôtres
travail en une somme de quatre chapitre qui tourneront graduellement au tour d’un axe définit
telque suit : dans un premier temps nous parlerons des généralités et évolution sur les réseaux
mobiles ; dans un second nous détaillerons le réseau mobile 4G-LTE, à la suite nous
présenterons les méthodes et matériaux ayant permis l’aboutissement de notre étude, et par la
fin nous ferons une études de cas de planification et de dimensionnement basé sur la zone
combiner de Bonamoussadie et de Denver deux quartiers de la ville de Douala.

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE 1


: GENERALITES ET EVOLUTION
DES RESEAUX MOBILES

Préambule

Dès la genèse l’Homme eu un désir grandissant de toujours vouloir communiquer plus


loin et plus mieux ; jusqu’à l’invention par celui-ci du téléphone et celui si connu jusqu’à nos
jour une ascension qui ne cesse de croître au jour le jour connaissant par là un trajet de
modification et d’améliorations technologiques améliorant à son passage la qualité de
communication entre interlocuteur.

GENERALITE SUR LES RESEAUX DE TELEPHONIE FIXE ET MOBILES.

Historiques.
En 1854, l’inventeur français Charles Bourseul fut le premier à imaginer un système de
transmission électrique de la parole. En 1877, l’américain Alexander Graham Bell construisit
le premier téléphone capable de transmettre la voix humaine, tout en respectant sa qualité et
son timbre.

En France, un grand plan de développement des télécommunications a été mis en


œuvre durant les années 1970, conduisant à un équipement rapide. Les recherches menées au
Centre national d’étude des télécommunications (CNET) permirent ainsi la mise en place du
premier central entièrement électronique du monde. France Télécom décida d’ouvrir son
réseau numérique aux abonnés avec intégration de services (RNIS), commercialisé sous le
nom de Numéris. Ce réseau permet d’améliorer certains services comme la télécopie ou
l’interconnexion d’ordinateurs.

L’histoire de la téléphonie subit depuis une vingtaine d’années une fantastique


accélération, dont les conséquences et les causes dépassent le champ de la science et de la
technique.
Réseaux fixes et mobile

Réseaux de téléphonies fixes


La téléphonie a été initialement prévue pour transmettre la voix humaine entre deux
lieux distants l’un de l’autre. Elle a comme support des lignes électriques sur lesquelles
transite un courant analogue aux signaux sonores, avec une fréquence comprise entre 20HZ
-20KHZ Une liaison téléphonique élémentaire est constituée par :

 Deux dispositifs émetteur-récepteur appelés postes téléphoniques,


 Une ligne bifilaire acheminant les signaux (paire torsadée),
 Une source d’énergie électrique (E) ; La tension continue nécessaire à l’alimentation
des postes téléphoniques est fournie par une source installée au central téléphonique
(batterie centrale).

Figure 1:Schéma d’une liaison téléphonique filaire

Réseaux de téléphonies mobile


Les téléphones mobiles fonctionnent en envoyant et en recevant des signaux radio de
faible puissance. Les signaux sont envoyés et reçus grâce aux antennes d’émetteurs-récepteurs
radio, couramment appelées antennes relais de téléphonie mobile. Les antennes relais sont
reliées aux réseaux de téléphonie mobile et de téléphonie fixe et acheminent les
communications vers ces réseaux.

Pour fournir une réception de bonne qualité, les antennes relais doivent être situées près
des utilisateurs de téléphones mobiles. Un réseau de téléphonie mobile est généralement
conçu selon un modèle de « réseau cellulaire » couvrant une zone géographique. Les antennes
relais sont placées au centre de chaque cellule ou à la jonction d’un groupe de cellules. Le
nombre d’antennes relais requis pour une zone donnée dépend du terrain et du nombre de
personnes utilisant un téléphone mobile.

Les réseaux de téléphonie mobile ont une capacité limitée, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent
pas gérer plus d’un certain nombre d’appels simultanés. Plus le nombre de personnes utilisant
un téléphone mobile est important, plus la capacité sollicitée est importante. Cela implique
généralement d’installer plus d’antennes relais dans la zone. Les réseaux de téléphonie mobile
doivent être conçus en fonction de la population locale et du nombre de personnes utilisant le
réseau.

EVOLUTIONS DES RESEAUX MOBILES

Apparue dans les années 70, la 1G, qui est la première génération de réseaux mobiles est
uniquement dédiée aux appels vocaux. Elle repose sur une technologie dite « analogique ».
Ceci à la différence des générations suivantes de téléphonie mobile (2G, 3G, 4G, 5G) qui,
elles, exploitent la technologie « numérique ».

Le réseau de 1ére génération (1G)


La première génération de téléphonie mobile (notée 1G) possédait un fonctionnement
analogique et était constituée d'appareils relativement volumineux. Il s'agissait principalement
des standards suivants :

 AMPS (Advanced Mobile Phone System), apparu en 1976 aux Etats-Unis, constitue le
premier standard de réseau cellulaire. Utilisé principalement Outre-Atlantique, en
Russie et en Asie, ce réseau analogique de première génération possédait de faibles
mécanismes de sécurité rendant possible le piratage de lignes téléphoniques.
 TACS (Total Access Communication System) est la version européenne du modèle
AMPS. Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz, ce système fut notamment
largement utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et Japon).
 ETACS (Extended Total Access Communication System) est une version améliorée
du standard TACS développé au Royaume-Uni utilisant un nombre plus important de
canaux de communication.
 NMT (Nordic Mobile Téléphone) fait son apparition en Scandinavie en 1981

Les réseaux cellulaires de premières génération ont été rendus obsolètes avec l'apparition
d'une seconde génération entièrement numérique.

Technique d’accès
La méthode d’accès utiliser ici est La méthode d’accès FDMA (Frequency Division
Multiple Access) ou Accès Multiple par Répartition de Fréquences (AMRF) repose sur un
multiplexage en fréquences. Un tel procédé divise la bande de fréquences en plusieurs sous
bandes. Chacune est placée sur une fréquence dite porteuse ou carrier qui est la fréquence
spécifique du canal. Chaque porteuse ne peut transporter que le signal d’un seul utilisateur.
Cette allocation est généralement statique dans les réseaux fixes et dynamiques dans les
réseaux mobiles.

Figure 2: technique d'accès multiple FDMA

Type de modulation utilisée


Le réseau de première génération utilisait la modulation de fréquence(FM) : c’est un
signal harmonique (porteur de l’information), dont l’amplitude est constante contrairement à
sa fréquence qui varie en fonction d’un autre signal (message).

Comme dans tous les cas de modulation, le message est un signal à basse fréquence (BF), et la
porteuse un signal à haute fréquence (HF).

Figure 3: technique de modulation FM.


Limites du réseau de première génération
Les inconvénients de la première génération 1G, à savoir

 Des canaux limités,


 La faible qualité de la voix
 La faible autonomie de la batterie.
 Transmission analogique non sécurisée (espionnage des appels)

C’est ce qui a donné naissance à d’autres générations afin de compléter et de dépasser ces
limites.

Le réseau GSM
La seconde génération de réseaux mobiles (notée 2G) a marqué une rupture avec la
première génération de téléphones cellulaires grâce au passage de l'analogique vers le
numérique. Grâce aux réseaux 2G, il est possible de transmettre la voix ainsi que des données
numériques de faible volume, par exemple des messages textes (SMS, pour Short Message
Service) ou des messages multimédias (MMS, pour Multimedia Message Service). La norme
GSM permet un débit maximal de 9,6 kbps.

Architecture du GSM
Comme le montre la figure 4, le réseau GSM est composé essentiellement de : la station
mobile(MS), le sous-système radio (BSS), le sous-système réseau (NSS), le sous-système
d’exploitation et de maintenance (OSS)

Figure 4: architecture d'un réseau GSMF


i- La station mobile(MS)
La station mobile est constituée du téléphone portable à proprement parler mais aussi
d’une carte appelée carte SIM, qui est indispensable pour accéder au réseau. Cette carte
contient, sur un microprocesseur, les informations personnelles de l’abonné. Ce dernier peut
donc, par insertion de la carte SIM dans n’importe quel téléphone portable, recevoir des
appels, en donner et avoir accès à tous les services qu’il a souscrit : le téléphone portable et
l’utilisateur sont totalement indépendants.

Le téléphone portable est identifié par le numéro IMEI. Ce numéro renseigne sur le
type d’équipement, l’identité du constructeur et le numéro de série. La carte SIM contient le
numéro IMSI, mais aussi une clé secrète pour la sécurité, ainsi que d’autres informations. Les
numéros IMEI et IMSI sont indépendants, ce qui permet la séparation du téléphone portable et
de l’utilisateur. De plus, la carte SIM protège l’abonné des connections frauduleuses par
l’introduction d’un numéro d’identité personnel (code PIN) lors de l’accès au réseau.

Nous distinguons trois types de stations mobiles :

 Les stations mobiles embarquées (classe l) de puissance 20 W


 Les mobiles portables (classe 2) de 8 W.
 Les mobiles portatifs de (classe 3) 5 W, (4) 2 W et (5) 0.8 W.
 Les mobiles portatifs 2 W sont actuellement les plus répandus dans les réseaux GSM

ii- Le sous-système radio(BSS)


Le sous-système radio gère la transmission radio. Il est constitué de plusieurs entités Dont
le mobile (MS), la station de base (BTS) et un contrôleur de station de base (BSC).

iii- Station de base (BTS)


La BTS représente la partie radio du réseau GSM, elle relie les stations mobiles à
l’infrastructure fixe du réseau.
La BTS est composée d’un ensemble d’émetteurs / récepteurs. Elle assure :
La gestion du multiplexage temporel (une porteuse est divisée en 8 slots dont 7 sont alloués aux
utilisateurs), et la gestion des sauts de fréquence.
Des opérations de chiffrement.
Des mesures radio permettant de vérifier la qualité de service ; ces mesures sont transmises
directement au BSC.
La gestion de la liaison de données (données de trafic et de signalisation) entre les mobiles et
la BTS.
La gestion de la liaison de trafic et de signalisation avec le BSC.
La capacité maximale typique d’une BTS est de 12 porteuses, soit 96 communications
simultanées. En zone urbaine où le diamètre de couverture d’une BTS est réduit, cette
capacité peut descendre à 4 porteuses soit 24 communications.

Figure 5: image d'une BTS

iv- Contrôleur de station de base (BSC)


Ce sont des concentrateurs de BTS. Ils gèrent les ressources radioélectriques et le
fonctionnement d’un certain nombre de stations de base notamment les handovers tandis que
les BTS ne font qu’appliquer les décisions prises par le BSC. Un BSC standard peut contrôler
une soixantaine de BTS, ce nombre peut être réduit en zone rurale. Le BSC est connecté aux
BTS par l’interface Abis et aux MSC par l’interface A.

v- Le sous-système réseau (NSS)


Le rôle principal de ce sous-système est de gérer les communications entre les abonnés
et les autres usagers qui peuvent être d’autres abonnés, des usagers sur le réseau RNIS ou des
usagers de réseaux téléphoniques fixes.

vi- Le centre de commutation mobile (MSC)


Cet élément peut être considéré comme le cœur d’un système cellulaire puisqu’il fait la
gestion des appels et de tout ce qui est lié à l’identité des abonnés, à leur enregistrement et à
leur localisation. Le MSC agit en somme comme un nœud d’un réseau commuté.
Figure 6:image d'un commutateur de services mobiles.

vii- Le registre de localisation nominale (HLR)


Il s’agit d’une base de données contenant les informations sur les abonnés appartenant à la
région desservie par le commutateur de services mobiles (MSC).

Figure 7:image d'un HLR.

viii- Le registre de localisation des visiteurs(VLR)


Cette base de données contient temporairement des informations sur les abonnés qui
visitent une région desservie par un MSC autre que celui auquel ils sont abonnés. Ces
informations proviennent du HLR auquel l’abonné est enregistré et indiquent les services
auxquels l’abonné a droit. Ce transfert d’informations se fait qu’une seule fois et n’est effacé
que lorsque l’abonné ferme son appareil ou quitte la région du MSC courant. En procédant
ainsi, le VLR n’a pas à interroger le HLR chaque fois qu’une communication est demandée
par ou pour l’abonné visiteur. Il est à noter que le VLR est toujours associé à un MSC.
ix- Centre d’authentification(AUC)
L'AUC est une base de données protégée qui contient une copie de la clé secrète inscrite
sur la SIM de chaque abonné. Cette clé est utilisée pour vérifier l’authenticité de l’abonné et
pour l’encryptage des données envoyées.

x- Enregistreur des identités des équipements (EIR)


Chaque terminal mobile est identifié par un code IMEI. Le registre EIR contient la liste de
tous les terminaux valides. Une consultation de ce registre permet de refuser l’accès au réseau
à un terminal qui a été déclaré perdu ou volé.

xi- Le sous-système d’exploitation et de maintenance (OSS)


Ce sous-système est branché aux différents éléments du sous-système réseau de même
qu’au contrôleur de station de base (BSC). Par une vue d’ensemble du réseau, l'OSS contrôle
le trafic au niveau du BSS.

Tableau 1:tableau des liaisons entre les différentes unités de communication.

Nom de Localisation Utilisation


l’interface
Um MS –BTS Interface radio
Abis BTS – BSC Divers
A BSC – MSC Divers
C GMSC –HLR Interrogation du HLR pour appel
entrant
SM – GMSC Interrogation du HLR pour message
– HLR court
entrant
D VLR - HLR Gestion des informations d'abonnés
et de localisation
VLR - HLR Services supplémentaires
E MSC – SM - GMSC Transport de messages courts
MSC – MSC Exécution des handover
G VLR – VLR Gestion des informations des
abonnés
F MSC - EIR Vérification de l'identité du terminal
B MSC - VLR Divers
H HLR – AUC Echange des données
d'authentification

Caractéristiques du GSM
Le réseau GSM se caractérise par un certain nombre d’élément dont nous pouvons énumérer
tel que suit

i- Concept cellulaire

Les réseaux de première génération possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de
rayon) au centre desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au tout début,
ce système allouait une bande de fréquences de manière statique à chaque utilisateur qui se
trouvait dans la cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système ne permettait donc de fournir un
service qu'à un nombre d'utilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences disponibles. La
première amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur uniquement à partir du
moment où celui-ci en avait besoin permettant ainsi d'augmenter le nombre d'abonnés. Mais
ce système nécessitait toujours des stations mobiles de puissances d'émission importantes (8
[W]) et donc des appareils mobiles de taille et de poids conséquents. De plus, afin d'éviter les
interférences, deux cellules adjacentes ne peuvent pas utiliser les mêmes fréquences. Cette
organisation du réseau utilise donc le spectre fréquentiel d'une manière sous-optimale.

C'est pour résoudre ces différents problèmes qu'est apparu le concept de cellule. Le
principe de ce système est de diviser le territoire en de petites zones, appelées cellules, et de
partager les fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée d'une station
de base (reliée au Réseau Téléphonique Commuté, RTC) à laquelle on associe un certain
nombre de fréquences. Comme précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être utilisées
dans les cellules adjacentes afin d'éviter les interférences. Ainsi, on définit des motifs, appelés
motifs ou clusters, constitués de plusieurs cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée
une seule fois.

Graphiquement, on représente une cellule par un hexagone car cette forme approche
celle d'un cercle. Cependant, en fonction de la nature du terrain et des constructions, les
cellules n'ont pas une forme circulaire. De plus, afin de permettre à un utilisateur passant
d'une cellule
à une autre de garder sa communication, il est nécessaire que les zones de couverture se
recouvrent de 10 à 15%.

Pour éviter les interférences entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il est
également possible d'asservir la puissance d'émission de la station de base en fonction de la
distance qui la sépare de l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la puissance
d'émission est également appliqué en sens inverse. En effet, pour diminuer la consommation
d'énergie des mobiles et ainsi augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission est
calculée en fonction de leur distance à la station de base.

Une cellule se caractérise:

 Par sa puissance d'émission


-ce qui se traduit par une zone de couverture à l'intérieur de laquelle le niveau du champ
électrique est supérieur à un seuil déterminé,
 Par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission radioélectrique et
 Par le réseau auquel elle est interconnectée.

Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire. En effet,
celle-ci depend :

 Du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,


 De la configuration du terrain (plateau, montagnes, ...),
 De la nature des constructions (maisons, pavillons, immeubles en béton, ...) et
 De la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine).

Ainsi, dans une zone rurale où le nombre d'abonnés est faible et le terrain relativement
plat, les cellules seront plus grandes qu'en ville où le nombre d'utilisateurs est très important
sur une petite zone et où l'atténuation due aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc
tenir compte des contraintes du relief topographique et des contraintes urbanistiques pour
dimensionner les cellules de son réseau. [12]
Figure 8:descriptif de l'adaptation des cellules en fonction de la densité et des besoin de chacune [12]

ii- Le Handover
Le handover désigne l'ensemble des opérations mises en œuvre pour permettre qu'un
téléphone mobile ou un smartphone (dénommés station mobile - MS en GSM, ou user
equipment dans les réseaux 3G et 4G) puisse changer de cellule radio sans interruption de la
conversation ou du transfert des données.

Ce mécanisme peut être complété par un service d'itinérance, qui se manifeste dans le
cas où la station mobile quitte une cellule gérée par un opérateur pour une autre appartenant à
un autre opérateur, qu'il y ait, ou pas, une conversation en cours.

Le processus de handover permet à un terminal mobile de maintenir la communication


en cours, lors d'un déplacement qui amène le mobile à changer de cellule. En effet, lorsque le
signal de transmission entre un téléphone et une station de base (BTS) s'affaiblit, le logiciel du
téléphone mobile cherche une autre station de base disponible dans une autre cellule, qui soit
capable d'assurer à nouveau la continuité de la communication sans interruption.

Le handover peut également avoir lieu entre des canaux ou cellules radio gérés par une
seule BTS ou un node B (on parle alors de handover intracellulaire), par exemple lorsque la
station mobile passe d'un canal radio vers un autre, à cause d'une détérioration du lien radio
(trop d'interférences dans la bande de fréquence du canal d'origine) ou change de secteur (les
antennes sont souvent regroupées par trois sur un pylône où chacune émet dans un angle de
120°, soit 360° au total, ces 3 secteurs sont gérés par une seule BTS ou un seul Node B).
Différentes interfaces du GSM
Tableau 2:tableau relatant le rôle des différentes liaisons de l'architecture d'un réseau GSM.

Interface Equipements Fonction Principale


Interface radio FDMA/TDMA.
Cette interface est normalisée.
Um BTS-Mobile

Supervision de la BTS.
Activation/désactivation des
A-bis BTS-BSC ressources radio. Cette
interface n’est pas normalisée.
Etablissement et libération de
la communication Allocation
A BSC-MSC des ressources et gestion du
Handover.
Echange d’informations usager
et mis à jour de zone de
localisation. Cette interface est
B MSC-VLR non normalisée car les
fonctions du MSC et du VLR
sont souvent intégrées dans un
seul
équipement.
Interrogation du HLR pour
joindre un abonné mobile.
C GMSC-HLR

Le VLR informe le HLR de la


localisation du mobile, Le HLR
D VLR-HLR fournit au VLR les
informations relatives à
l’abonné.
MSC-MSC Gestion du Handover.
E MSC-GMSC Transport des SMS.
Gestion du changement de zone
de localisation.
G VLR-VLR

Vérification de l’identité du
terminal.
F MSC-EIR

Echange des informations


nécessaires au chiffrement et à
H HLR-AUC l’authentification.
Technique d’accès TDMA (Time Division Multiple Access)
TDMA, est une technique d’accès multiple par répartition dans le temps. À la
différence de FDMA et CDMA, dans TDMA la division des appels se produit sur la base du
temps. Le système numérise d’abord les appels, puis combine ces conversations en un flux
numérique unifié sur un seul canal radio. Maintenant, il divise chaque canal cellulaire en trois
tranches de temps, ce qui signifie que trois appels sont mis sur une seule fréquence, puis un
intervalle de temps est attribué à chaque appel pendant la conversation, un espace régulier
dans un flux numérique. Les utilisateurs émettent successivement l’un après l’autre, chacun
utilisant son propre intervalle de temps. Ceci permet à plusieurs stations de partager le même
support de transmission (par exemple un canal de fréquence radio) tout en n’utilisant qu’une
partie de sa capacité de canal. Cette technologie permet à trois utilisateurs différents d’utiliser
une fréquence en même temps.

Figure 9: technique d'accès TDMA [13]

Le GPRS « General Packet Radio Service » 2.5G


Le General Packet Radio Service ou GPRS est une norme (protocole réseau) pour
la téléphonie mobile dérivée du GSM et complémentaire de celui-ci, permettant un débit de
données plus élevé. On le qualifie souvent de 2,5G ou 2G+.

Nouveautés du réseau GPRS par rapport au réseau GSM


Le GPRS est une extension du protocole GSM : il ajoute par rapport à ce dernier
la transmission par paquets. Cette méthode est plus adaptée à la transmission des données. En
effet, les ressources ne sont allouées que lorsque des données sont échangées, contrairement
au mode « circuit » en GSM où un circuit est établi et les ressources associées pour toute la
durée de la communication. Le GPRS a ensuite évolué au début des années 2000 vers la
norme Edge également optimisée pour transférer des données et qui utilise les
mêmes antennes et les mêmes fréquences radio. [16]

Architecture du GPRS

L'intégration du GPRS dans une architecture GSM nécessite l'ajonction de nouveaux noeuds
réseau appelés GSN (GPRS support nodes) situés sur un réseau fédérateur (backbone) :

 Le SGSN (Serving GPRS Support Node, soit en français Noeud de support GPRS de
service), routeur permettant de gérer les coordonnées des terminaux de la zone et de réaliser
l'interface de transit des paquets avec la passerelle GGSN.
 Le GGSN (Gateway GPRS Support Node, soit en français Noeud de support GPRS
passerelle), passerelle s'interfaçant avec les autres réseaux de données (internet). Le GGSN
est notamment chargé de fournir une adresse IP aux terminaux mobiles pendant toute la
durée de la connexion.

Tableau 3:architecture d'un réseau GPRS [17]

Le réseau EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution)


2.75Ghz
Le standard EDGE est une évolution de la norme GSM, modifiant le type de modulation.
Tout comme la norme GPRS, le standard EDGE est utilisé comme transition vers la troisième
génération de téléphonie mobile UMTS (3G). On parle ainsi de 2.75G pour désigner le
standard EDGE. Il permet ainsi de multiplier par un facteur 3 le débit des données avec une
couverture plus réduite. Dans la théorie EDGE permet d'atteindre des débits allant jusqu’à 384
kbit/s pour les stations fixes (piétons et véhicules lents) et jusqu’à 144 kbit/s pour les stations
mobiles (véhicules rapides). [18]
Type de modulation utilisé
EDGE utilise une modulation différente de la modulation utilisée par GSM (EDGE utilise
la modulation 8-PSK), ce qui implique une modification des stations de base et des terminaux
mobiles. La modulation de type 8PSK (Phase Shift Keying), est une modulation par sauts de
phase à 8 états. À chaque changement d’état, la phase varie de n fois 45˚ en plus ou en moins,
chacune de ces variations permettant d’identifier la transmission d’un nouveau triplet de bits.
Le débit est ainsi multiplié par trois par rapport au GSM qui utilise une modulation GMSK
(Gaussian Multiple Shift Keying) à seulement deux états.

Le réseau UMTS (Universal Mobile Terrestrial System) 3G


L’UMTS vient se combiner aux réseaux déjà existants GSM & GPRS qui apportent des
fonctionnalités respectives de voix et de données. L’UMTS apporte ensuite des
fonctionnalités multimédias.

Les objectifs de L’UMTS


L’UMTS devra répondre après l’an 2000 à un marché de masse pour les services de
communication avec les mobiles.

 Offrir un service de mobilité universelle, dépassant les limitations dues à la


multiplicité des systèmes et des réseaux. La couverture de l’UMTS sera donc
mondiale.
 Supporter de nouveaux services à débit élevé. En ce qui concerne la qualité de service,
elle devra être équivalente à celle des réseaux filaires.

Les caractéristiques minimales requises pour assurer le démarrage de l’UMTS portent sur
trois domaines: Les services, le réseau d’accès radio et le réseau de transport.

Les services de L’UMTS


 Possibilité de multimédia avec mobilité complète.
 Accès efficace à l’Internet, aux Intranet et autres services supportés par le Protocole
Internet (IP).
 Haute qualité audio, comparable à celle des réseaux fixes.
 Portabilité des services entre différents environnements UMTS.
 Exploitation à l’intérieur, à l’extérieur et à grande distance des services GSM/UMTS.
Architecture de l’UMTS

Tableau 4: architecture d'un réseau UMTS [14]

Le réseau UMTS est constitué de trois entités principales :

i- Le réseau fixe CN (Coré Network)


Assure la gestion de la localisation et le contrôle des paramètres du réseau.

ii- Le réseau UTRAN (UMTS terrestrial radio access network)


Assure la gestion de ressources radio (Handover, allocation de ressources,) et l’accès au
réseau fixe via l’interface Iut. Les différents constituants de ce réseau d’accès UTRAN sont :

 Le Node B : Son rôle principal est d'assurer les fonctions de réception et de


transmission radio pour une ou plusieurs cellules de l'UTRAN.
 Le RNC : (Radio Network Controller) : Son rôle principal est le routage des
communications entre le Node B et le réseau cœur.

iii- L’équipement d’usager UE (User Equipement).


C’est l’équipement exploité par l’utilisateur afin d’accéder aux différents services fournis
par l’UMTS via l’interface radio UTRA. Le 3GPP (3rd Generation Partnership Project), qui
gère cette norme, l'a constamment amélioré, notamment pour augmenter les débits et pouvoir
prendre en charge un nombre plus important d’abonnés.
Technique d’accès W-CDMA (Wideband Code Division
Multiple Access).
A la différence des systèmes radio-mobiles des générations précédentes, l’UMTS utilise
une nouvelle méthode d’accès multiple à la ressource radio, basée sur le principe d’étalement
de spectre, mise en œuvre en appliquant la technique d’accès W-CDMA. Cette technique
permet une capacité maximale du point de vue nombre d'utilisateurs en considérant le nombre
immense de codes qu'on peut utiliser. Elle permet aussi une protection contre le brouillage, vu
que la bande du signal va être très large. Cependant elle nécessite un contrôle de puissance
très pointu. [15]

Figure 10:technique d'accès CDMA [15].

Types de modulation utilisé


Le réseau de troisième génération (UMTS, HSUPA, HSDPA et HSPA+) utilisait la
modulation 16QAM (Quadrature Amplitude Modulation): Cette technique fait la
combinaison entre la modulation de phase et d’amplitude qui permet d’offrir des débits
binaires élevés.
La plus part des FH fonctionnent en modulation d’amplitude en quadrature de phase, et dans
cette modulation on dispose de (2n) états du signal, ce qui permet de transmettre «n» bit par
symbole. On peut avoir la : 2QAM, 4QAM, 8QAM, 16QAM, 32QAM et 64QAM cette
dernière est utilisée dans le réseau de quatrième génération. [19]

Perspectives sur la 4G (LTE)

Étude de l’existant
Les réseaux qui précèdent la4ème génération de réseau mobile sont, connue pour leurs
évolutivités croissantes notamment en terme de débits, d’innovation technologique, de
nombres
d’outils lier et regrouper par unité de surface et aussi par leurs architectures devenue de moins
en moins complexe ce qui place la 4G a une place de choix dans la communication et le
transfert de donner ceci grâce au différents éléments qui constitue son ossature (architecture
interne qu’externe).

Critique de l’existant
Les limites de débits imposées par les réseaux préexistant appel à la nouvelle génération de
systèmes à débit croissant, Ces évolutions apportent et apporteront les bénéfices suivants :

 des débits plus élevés sur les liens montants et descendants du réseau, grâce à
l’agrégation de porteuses ;
 des performances radios accrues au niveau d'une cellule pour servir plus de terminaux,
grâce aux évolutions de la technologie MIMO ;
 La possibilité de déployer des relais radio à coût plus faible qui viendront étendre la
couverture d'une cellule ;
 Une plus grande souplesse en termes de capacité de trafic et de nombre de terminaux
supportés par le réseau.
 Moins d'interférences entre 2 cellules radio mitoyennes.

Problématique
L’évolutions proposées par le 3GPP apparaissent pour les acteurs du marché des
télécommunications comme un excellent moyen de rétablir l’équilibre concurrentiel ou de
prendre le dessus. Dès lors se pose toujours les difficultés liées aux opérations de planification
et d’optimisation des réseaux basées sur ces technologies 4G. La planification et le
dimensionnement des réseaux mobiles est un processus itératif composé de plusieurs phases,
présentant chacune un degré de complexité différent ; pour ceci il est important de définir les
critères, les normes et les besoins qui sont nécessaire aux résolutions des problèmes rencontré
dans le fonctionnement des technologies qui ont précédé le réseau 4G-LTE. De nos jours, l’on
assiste à de nombreux outils permettant de palier à ces difficultés. Ils sont pour la plupart
proposés aux opérateurs par leurs équipementiers. Toutefois, il nous est a noté que certains de
ces outils sont fortement basés sur des données de cartographie qui ne sont pas toujours
exacte, Ajouté à cela, il y a aussi le problème lié à l’identification et la classification des
objets se trouvant dans la zone d’étude et qui constitue des éléments majeurs à prendre en
compte dans le calcul des atténuations ou du niveau de puissance reçu.
Objectifs
L’objectif pour nous ici est qu’à base de données recueillis, d’outils et de calculs opéré
que nous proposerons par la suite nous puissions établir une cartographie détaillée d’une zone
couverte par la technologie réseau 4G-LTE que nous prendrons soin d’implémenter et qui
puisse desservir la zone choisit avec les différents paramètres prédéfinit.

Description du projet
L’objectif de notre travail ici est d’étudier les réseaux qui ont précédé le réseau 4G-
LTE, de donner quelques aspects du réseau 4G-LTE notamment dans les plus-values apporté
par ce dernier ; simuler une couverture géographique d’une zone que nous prendrons le soin
de présenté. Pour le faire il faut commencer par le dimensionnement et la planification de
couverture et des fréquences de ce réseau ainsi de faire une étude des performances en terme
de capacité ; ces travaux ne nous seront possible par l’intervention d’un outil de planification
nommer Atoll.

Pour mener à bien notre travail nous suivrons une démarche bien définit qui débutera
par le dimensionnement par couverture et par capacité qui précisera ainsi le nombre de spectre
de fréquence utilisé ainsi que les tailles permises par celles si. Ensuite nous effectuerons une
validation des résultats obtenue grâce à l’application suscité pour pré visualisé nos résultats.

Par la suite nous effectuerons un travail de planification de notre réseau afin de démêlé
les différents problèmes susceptibles d’entacher la propagation de notre réseau ; les résultats
de tout ceci seront discuter et commenter par la suite.
: LE RESEAUX MOBILE 4G-
LTE
Préambule

La quatrième génération (4G) appelé aussi LTE succédant la 2G et la 3G ; nous a permis


d’introduire de très haut débit pouvant atteindre en théorie 150Mbit/s. La particularité de la
4G par rapport à ses prédécesseurs est le passage à une structure IP pour le transport des
communications vocales et des SMS sous forme de paquets de données ; La 4G accompagne
l’arrivée des smartphones et le développement de nouvelles applications fortement
consommateurs de données et de bande passante comme : lecture de vidéo ou de musique en
streaming, jeux vidéo en ligne…etc.

L’une des évolutions importantes de la 4G est la VOLTE (Voice over LTE) qui assure une
qualité supérieure des appels vocaux sans trop consommer de bande passante et permet de
garder active la connexion 4G pendant la communication téléphonique, cela nécessite des
terminaux compatibles. La norme LTE-Advanced aussi nommée 4G est une version
améliorée de la norme 4G, celle-ci permet d’améliorer les performances d’une
communication radio- mobile.

Les exigences de la 4G (LTE)


L’objectif majeur du LTE est d’améliorer le support des services de données via une
capacité accrue, une augmentation des débits et une réduction de la latence.

La capacité des utilisateurs


Avec l’apparition de nouvelles applications, le système doit supporter simultanément un
large nombre d’utilisateurs par cellule. Il est attendu qu’au moins 200 utilisateurs simultanés
par cellule soient acceptés à l’état actif et un nombre largement supérieur d’utilisateurs devra
être possible à l’état de veille.

La capacité des utilisateurs simultanés


Avec l’apparition de nouvelles applications, le système doit supporter simultanément un
large nombre d’utilisateurs par cellule. Il est attendu qu’au moins 200 utilisateurs simultanés
par cellule soient acceptés à l’état actif et un nombre largement supérieur d’utilisateurs devra
être possible à l’état de veille.
 Les débits: Les exigences pour la technologie LTE ont porté également sur des
gains de débit en comparaison avec le HSPA. Les objectifs de débit maximal
définis pour le LTE sont les suivants :
 100 Mbit/s en voie descendante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz.
 50 Mbit/s en voie montante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz.

Le débit de cellule doit être atteignable au moins par 95 % des utilisateurs de la cellule.

 La latence : C’est la capacité à réagir rapidement à des demandes d’utilisateurs ou


de services.

On a 2 plans : latence du plan de contrôle et latence du plan usager.

 Latence du plan de contrôle : L’objectif c’est d’améliorer la latence du plan de


contrôle, par rapport à l’UMTS, d’un temps de transition inférieur à 100 ms
 Latence du plan usager : La latence du plan usager correspond au délai de
transmission d’un paquet IP au sein du réseau d’accès. Le LTE vise une latence du
plan usager inférieure à 5 ms.

Efficacité QOS
Le réseau LTE offre ces applications citées, qui ont des besoins QoS. Puisque c’est
réseau tout paquet, il est nécessaire de disposer un mécanisme pour faire la différenciation
entre les flux de paquet selon exigences de qualité de service. Le QOS des flux appelés
porteurs EPS sont établies entre l'UE et le P-GW : c’est un support radio qui transporte les
paquets d'un porteur (bearer) EPS entre un équipement utilisateur et un eNodeB. Chaque flux
IP est associé à un porteur différent EPS et le réseau décide la priorité du trafic. Lors de la
réception d'un paquet IP à partir d'Internet, P-GW effectue la classification des paquets en
fonction de certains paramètres prédéfinis et lui envoie un porteur approprié EPS. []

Le LTE a défini les classes de services qu’il peut offrir et qui dépendent de la QoS désirée par
l’utilisateur. La qualité de service est généralement définie par les critères suivants :

 Délai : temps écoulé entre l’envoi d’un paquet et sa réception.


 Gigue sur le délai : variation du délai de deux paquets consécutifs.
 Bande passante minimum : taux de transfert minimum pouvant être maintenu
entre deux points terminaux.
 Fiabilité : taux moyen d’erreurs d’une liaison.
Architecture du réseau 4G-LTE

Figure 11: architecture générale d'un réseau 4G-LTE [3]

Le domaine de l’UE (User Equipement)


Ici l’UE représente le terminal de communication ; Pour fonctionner il doit être muni
d’une carte SIM, Subscriber Identity Module la carte SIM contient les données d’abonnement
(identité d’abonnement unique au monde) elle est fournie par l’opérateur, Pour les mobiles
3G/4G, la carte s’appelle précisément USIM, Universal Subscriber Identity Module

Le réseau d’accès : L’e-UTRAN


Il ne contient que des e-NodeB qui assurent l’échange radio avec l’E-UTRAN. A la
différence de la 3ème génération, les fonctions supportées par le RNC ont été réparties entre l’e-
NodeB et les entités du réseau cœur SGW. Ils sont reliés entre eux par une interface X2.

 L’interface X2 : c’est une interface logique, introduite dans le but de permettre aux e-
NodeBs d’échanger des informations de signalisation durant le Handover sans faire
intervenir le réseau cœur. L’e-NodeB est relié au cœur du réseau à travers l’interface S1.
 L’interface S1 : c’est l’interface intermédiaire entre le réseau d’accès et le réseau cœur,
elle peut être divisée en deux interfaces élémentaires qui sont la S1-U (S1 usager) entre
l’e- NodeB et le SGW, et la S1-C (S1 contrôle) entre l’e-NodeB et le MME.

Les e-NodeB ont offert deux qualités au réseau :

 La sécurité : en cas de problème de relai.


 Un partage des ressources équitables : en cas de saturation du lien principale.
Figure 12: architecture de l'e-UTRAN [7].

Le réseau cœur : EPC (Evolved Packet Core)


C’est le réseau cœur évolué, paquet tout IP. L’EPC peut communiquer avec les réseaux
2G/3G. Le réseau cœur EPC est décomposé en :

- MME « Mobility Manager Entity » : cette entité est responsable de la localisation de


l’utilisateur, de connaitre son état et gérer les procédures d’authentification et mobilité des
UE.

- SGW « Serving GateWay » : cette entité est responsable du transfert d’un relai à un autre, il
gère tout l’aspect Handover inter-eNodeB et effectuer ce transfert vers un réseau 2G ou 3G.

- PGW « Packet data network Gateway » : c’est la passerelle vers les réseaux externes,
responsable du routage en assignant une adresse IP au mobile au moment de l’attachement au
réseau. PGW est un point pour faire le filtrage des données, il participe aussi à l’opération de taxation.

- HSS « Home Subscriber Server » : cette entité est contient le profil de l’abonné pour les réseaux :
2G, 3G et LTE.

- PCRF « Policy Charging Rules Function »: cette entité fournit au PGW les règles de taxations
nécessaires pour différencier les flux de données et de les taxer d’une façon convenable.

Figure 13: architecture de l'EPC [8].


Architecture protocolaire.
Ce modèle de LTE se compose d’un ensemble de couches verticales et horizontales. Les
couches horizontales sont basées sur le modèle OSI. Les couches verticales divisent
l’interface entre le plan de contrôle et le plan utilisateur. La division verticale correspond à la
façon de séparer les flux de données. Les données du plan de contrôle sont transmises avec
des contraints de sécurité, de fiabilité plus importantes. Celles du plan utilisateur sont
transmises par des protocoles plus simple. Découverte ainsi faite par les travaux regrouper de
la source [5]

i- Plan de contrôle
Le plan de contrôle transmet des messages de signalisation telles que la signalisation de
gestion de ressource radio, de gestion de mobilité, des services NAS (Non Access Stratum),
des autres procédures entre mobile et réseau cœur.

Figure 14: illustration des échanges du plan de contrôle en couche [5].

La pile protocolaire à l’interface radio est presque la même que celle du plan utilisateur.
Mais les paquets du plan contrôle sont transmis avec la priorité supérieure et une protection
radio supérieure grâce à la couche MAC qui transmet des canaux logiques vers les canaux de
transport correspondants.

ii- Plan utilisateur


Le plan utilisateur regroupe l’ensemble des données d’usager et des signalisations au
niveau application. La figure 9 présente l’architecture protocolaire du plan utilisateur. La
couche
d’application n’est présente qu’à l’UE et qu’au serveur d’application basé sur le protocole IP.
Les données du plan utilisateur sont transparentes pour le cœur de réseaux.

Figure 15: illustration des communications du plan utilisateur [5].

Les données sont transmises par un tunnel GTP-U. GTP-U est une partie du protocole
GTP, l’autre partie est GTP-C liée au plan contrôle. Autre la fonction d’établir une connexion
de bout en bout entre le mobile et le serveur d’application, le protocole GTP s’occupe
d’acheminer les paquets vers l’eNodeB correspondant pendant un déplacement de
l’utilisateur. Le protocole GTP est transmis via UDP/IP. La pile du protocole GTP/UDP/IP
ajoute donc 36 octets d’entête (20 octets d’IPv4, 8 octets d’UDP, et 8 octets de GTP). [5]

Les couches de l’interface radio :


Cette interface fournit des connexions entre UEs et eNodeB. La pile protocolaire est
donc spécifique par rapport aux autres interfaces car liée aux liens sans fils. Elle se compose
de trois couches : la première couche (physique), la deuxième couche qui ressemble de la
couche de liaison du modèle OSI, et la troisième couche (RRC).

La fonction principale de RRC est la gestion de la signalisation établie entre UE et


eNodeBs. La couche RRC supporte les fonctions de : transfert de la signalisation du NAS,
allocation et libération de ressources radio, diffusion de l’information du système, paging,
handover, transfert du contexte utilisateur entre eNodeB pendant le handover, mesure et
gestion d’énergie. RRC (RRC Connection Recon figuration Messages/procedures) se
compose des informations de la configuration des Radio Bearers qui contient des paramètres
de la couche inférieure telles que la configuration pour la compression des entêtes de la
couche PDCP.

La fonction principale de la deuxième couche est de donner un transport fiable entre deux
équipements du réseau. A côté de MAC et RLC, deux sous-couches de la couche de liaison
traditionnelles, 3GPP ajoute une sous-couche PDCP comme le confère la figure si dessous.
Figure 16: La deuxième couche de l’interface radio au sens descendant [6].

i- La couche physique :
La couche physique ou encore appelée layer 1 (L1), son rôle est d’assurer la transmission
des données sous une forme capable de se propager dans l’air en résistant aux différentes
perturbations du canal radio mobile. Cette dernière offre un service de transport de données
sur l’interface air de la couche MAC. Parmi ces fonctions nous pouvons citer :

 Le codage de canal, qui protège les bits d’informations contre les erreurs de
transmission, en introduisant de la redondance dans la séquence de bit transmis.
 Le traitement spatiaux (MIMO), qui précodent les symboles de modulation pour les
transmettre sur plusieurs antennes.
 La modulation qui associe les bits à transmettre à des symboles de modulation capables
d’imprimer une onde électromagnétique.
 La modulation multi porteuse permettant d’associer le signal à transmettre sur chaque
antenne à des porteuses multiples, selon le principe de l’OFDM pour la liaison montante et de
SC-FDM pour la liaison descendante.

ii- La couche 2 qui ressemble à la couche liaison du modèle OSI.


Cette couche est constituée de trois sous-couches :

 PDCP (Packet Data Compression Protocol)


 RLC (Radio Link Control)
 MAC (Meduim Access Control)
Ces sous-couches interviennent pour le transfert des données du plan usager comme du plan de contrôle.

 La sous-couche PDCP :
La sous-couche PDCP se compose des entités PDCP. Chaque entité est rattachée à une
entité de la couche supérieure (Data Radio Bearer), et une ou deux entités de la couche
RLC. La figure ci-dessous représente les fonctions d’une entité PDCP
Utiliser RoHC pour compresser/décompresser des entêtes de paquets.

 Mettre en ordre des paquets de la couche RLC.


 Garantir de l’intégrité des messages de signalisation du plan de contrôle.
 Chiffrement et déchiffrement des messages de signalisation du plan utilisateur.
 Ajouter/enlever un entête PDCP
 Ne pas traiter les messages de signalisation de contrôle broadcast et de paging.

Dans le cas de handover, et dans le sens montant, l’entité PDCP va rétablir la


compression des entêtes (recréer le contexte de RoHC), ensuite tous les paquets qui ne sont
pas acquittées par la couche inférieure sont retransmises jusqu’à ce que tout le tampon de
HARQ soit vide. Dans le sens descendant, l’eNodeB va transmettre tous les paquets qui ne
sont pas acquittés par la couche inférieure vers le nouveau eNodeB par l’interface X2, ensuite
rétablir la compression des entêtes. S’il n’y a pas d’interface X2 entre deux eNodeB, la
couche supérieure va s’occuper de retransmettre les paquets. Le protocole RTP/UDP n’a pas
de mécanisme de retransmission et ne peut donc pas rattraper les pertes éventuelles dans les
services VoIP et IPTV. [5]

 La sous couche RLC :


La sous-couche RLC regroupe des fonctions indépendantes de la couche physique,
telles que : remise en ordre des paquets, détection de perte, et demande de retransmission
(Auto Repeat Request). Il y a trois modes de fonctionnement: TM (Transparent Mode), UM
(Unacknowledged Mode), et AM (Acknowledged Mode). RLC n’ajoute rien au paquet
original dans le mode TM. La couche peut détecter des pertes et remettre en ordre des paquets
dans le mode UM. Enfin, dans le mode d’AM, l’entité RLC peut demander à l’autre bout de
retransmettre le paquet. [5]

 La sous-couche MAC :
La sous-couche MAC regroupe des fonctions qui résolvent des problèmes spécifiques liés
à la couche physique pour assurer le couplage entre la couche de liaison et la couche
physique, telles que : multiplexage des canaux logiques vers canaux de transport
correspondants (selon la
pré-configuration), ordonnancement selon la priorité (« priority handling »), et correction
d’erreurs sur le mécanisme de HARQ qui est héritée de 3G HSDPA. [5]

iii- La couche RRC :


Cette couche sert de contrôle de l’interface radio. Elle est connectée au quatre couches à
travers des points d’accès de contrôle. Elle est aussi responsable de la configuration et du
contrôle des couches de niveau 1 (couche physique) et niveau 2 (MAC, PDCP et RLC). Elle
assure les fonctions suivantes :

 L’envoie des messages de paging pour localiser un UE.


 La gestion des connexions RRC telle que l’établissement, la reconfiguration et le
relâchement.
 La mobilité en mode connecté.
 La transmission de signalisation de la couche supérieure.
 La diffusion des informations du système vers un autre eNodeB.

Technique d’accès
Dans LTE, l’interface radio est basée sur l’OFDM (Orhtogonal Frequency Division
Multiplexing) pour la partie montante (terminal mobile-eNodeB) et sur le Single Carrier
Frequency Division Multiple Access (SC-FDMA) pour la partie descendante (eNodeB-
terminal mobile). Ces techniques sont bien adaptées pour la flexibilité de la bande passante.
Ceci permet aux opérateurs de déployer la technologie LTE dans différentes régions avec
différentes bandes de fréquence et en utilisant des bandes passantes disponibles [7]

i- L’OFDM :
L’OFDM est un procédé de codage de signaux numériques par répartition de fréquences
orthogonales sous forme de sous-porteuses multiples. L’orthogonalité vient du fait que le
produit scalaire pendant la durée de transmission d’un symbole entre chacune des porteuses
est nul. Cela n’est possible que si l’espacement entre deux porteuses consécutives est égal à
l’inverse de la durée d’un symbole. L’OFDM permet de lutter contre les canaux sélectifs en
fréquence en agréant une égalisation de 14 faible complexité. Elle est utilisée pour exploitée
au mieux la bande de fréquence disponible de manière:

 A retenir la bande de cohérence correspond à l’étalement temporel.


 A retenir le Temps de cohérence correspond à l’étalement Doppler c’est à dire
l’étalement fréquentiel.
 A retenir le canal sélectif en fréquence et sélectif en temps. [7]

Figure 17: principe de l'OFDM [9]

ii- L’OFDMA ET L’SC-FDMA :


 L’OFDMA
OFDMA ou Orthogonal Frequency Divison Multiple Access est l’extension classique de
l’OFDM. Cette technique est donc utilisée aussi dans la partie descendant (d’e-NodeB vers le
terminal mobile). Elle est essentiellement un hybride de FDMA ou AMRF (Frequency
Division Multiple Access ou Accès Multiple par Répartition en Fréquence) qui consiste à
allouer des bandes de fréquences à différents utilisateurs, à l’image de la transmission radio :
chaque radio à sa propre fréquence et de TDMA ou AMRT (Time Division Multiple Access
ou Accès Multiple par Répartition dans le Temps) qui est une technique de multiplexage
temporelle. Le principe de l'OFDMA est de répartir sur un grand nombre de sous-porteuses le
signal numérique que l'on veut transmettre, ce qui permet, pour un même débit global, d'avoir
sur chacun des canaux un débit binaire beaucoup plus faible ; le temps d'émission de chaque
symbole est ainsi beaucoup plus long (66.7 µs pour le LTE) que s'il n'y avait qu'une seule
porteuse. Cela permet de limiter les problèmes d'interférences inter-symboles et de fading
(forte atténuation du signal) liés aux chemins multiples de propagation qui existent dans les
liaisons radio de moyenne et longue portées car quand le débit binaire sur une porteuse est
élevé, l'écho d'un symbole arrivant en retard à cause d’une propagation multi-trajets perturbe
le ou les symboles suivants. En résumé, un avantage significatif de l’OFDMA par rapport à
l’OFDM est son potentiel pour réduire la puissance de transmission et d'assouplir le pic, le
problème de puissance, la moyenne et le ratio (PAPR ou Peak-to-Average Power Ratio). [7]

 L’SC-FDMA
En LTE, un concept différent est utilisé en technique d'accès. Bien qu’on utilise encore
une forme de technologie OFDMA, l'implémentation est appelée Single Carrier Frequency
Division Multiple Access. Elle offre des performances et une complexité globale similaire à
l’OFDMA 15 mais utilise en revanche une technique de multiplexage fréquentiel à une seule
porteuse. Dans la modulation SC-FDMA, le multiplexage des utilisateurs du système est
effectué dans le domaine fréquentiel. La différence majeure entre ces deux techniques réside
dans le fait que l’OFDMA est une technique de transmission multi-porteuse tandis que la SC-
FDMA est une technique monoporteuse [7].

La figure suivante montre la différence entre la technique OFDMA et la technique


SCFDMA.

Figure 18: principe de l'OFDMA comparé à celui de l'SC-FDMA [10].

La technologie MIMO
MIMO (Multiple-Input Multiple-Output, ou « entrées multiples, sorties multiples » en
français) est une technique de multiplexage qui consiste à utiliser plusieurs antennes pour
l’émission et la réception des données, afin d’augmenter d’autant le débit. En utilisant
plusieurs antennes à l’émission et à la réception on obtient la diversité spatiale dont l’objectif
est de combattre l’évanouissement causé par de multi-trajet. Cette technologie MIMO est
utilisée dans le but d’augmenter le débit et la portée des réseaux sans fil. Lorsqu’un système
comprend une antenne en émission et plusieurs antennes à la réception, on parle de SIMO, s’il
comporte plusieurs antennes à l’émission et une antenne à la réception, il est nommé MISO et
si les deux cotés (émission-réception) comportent une antenne chacune on parle de SISO.
Figure 19: différente configuration d'antenne en transmission radio. [11]

Les types de Modulation


La modulation et le codage adaptatif sont une approche efficace qui tend à adapter la
technique de modulation et de codage en fonction de l’état du canal. Ils permettent de
maximiser l’efficacité spectrale (le débit permit par bits par second par Hz) tout en gardant le
taux d’erreur par bit (BER) inferieur à un certain seuil. Chaque sous-porteuse est modulée à
l’aide de différents niveaux de modulation ainsi nous avons le QPSK (Quadrature Phase Shift
Keying) qui correspond au 4QAM, le 16-QAM et le 64-QAM (Quadrature Amplitude
Modulation à 16 états).

Le réseau LTE-Advanced
Le LTE Advanced est une (version) évolution de la norme LTE lui permettant
d’atteindre le statut de la véritable norme 4G tout en gardant une compatibilité avec le LTE.
Grâce aux fréquences identiques et aux techniques de codage telles que la technique OFDMA
(Orthogonal Frequency Division Multiple Access) pour le sens descendant, la technique SC-
FDMA (Single Carrier Frequency Division Multiple Access) pour le sens montant et la
technique MIMO (Multiple Input Multiple Output) pour l’émission-réception qui sont déjà
utilisées dans le réseau LTE. Le LTE-Advanced permet de fournir des débits descendants
(pour le téléchargement) supérieurs à 1Gbit/s et 500 Mbit/s pour la liaison montante. Le LTE-
Advanced est caractérisé par :

 Un débit maximal descendant de 1Gbit/s.


 Latence : moins 5 ms.
 Une bande passante de 100 MHZ.
 Mobilité : elle a la même mobilité que le LTE.
 Comptabilité : elle est compatible avec le LTE et les Systèmes existants 3GPP
(2G/3G).

Le réseau LTE-Advanced Pro


La LTE-Advanced Pro est une norme de développement des réseaux mobiles après le
LTE et LTE Advanced. Elle est parfois appelée 4.5G ou 4.9G, elle est considérée comme une
technologie intermédiaire entre la 4G définis par les premières versions de LTE et la nouvelle
technologie d’accès radio 5G.

Elle permet d’agréger jusqu’à 32 porteuses par rapport à la LTE-Advanced qui agrège
5, en plus de cela elle intègre plusieurs nouvelles technologies associées à la 5G, telles que
256 QAM, massive MIMO, LTE-Unlicensed et LTE lot qui permettent l’évolution des
réseaux vers la prise en charge de la norme 5G. [13] Elle est caractérisée par :

 Des vitesses de données supérieurs à 3Gbps


 Une bande passante de 640 MHZ
 Latence : 2 ms
 Comptabilité : elle est compatible avec le LTE et les Systèmes existants 3GPP
(2G/3G).

Tableau 5:récapitulatif comparatif des technologies 4G-LTE, LTE-A et LTE-A Pro.

LTE LTE-A LTE-A Pro


3GPP Release Rel 8~9 Rel 10~12 Rel 13 et plus
Catégorie d’LTE 1~5 6~16 17~19
Vitesse MAX de 150Mbs 1Gbs 3Gbs
téléchargement
Temps de latence 100ms 10ms 2ms
Spectre de fréquence 20 MHz 100MHz 640MHz
Modulation (QAM) 64 64 256
MIMO 2 8 32
: MATERIELS ET METHODES
Préambule
Le but de ce chapitre est de déterminer le processus de dimensionnement permettant à un
opérateur de télécommunication d’estimer le nombre d’équipements à déployer pour satisfaire
les besoins des clients en termes de débit, couverture et capacité. Un bon dimensionnement
nous permet de réduire au maximum le coût de déploiement tout en garantissant une bonne
qualité de service.

Processus de dimensionnement d’un réseau


La planification en 4G-LTE, comme tout autre réseau cellulaire est une tâche très
complexe. Par rapport à ses prédécesseurs, la planification de la couverture et de la capacité
en 4G-LTE se font de manière conjointe, en une seule tâche d’où le nom « Dimensionnement
». L'outil de dimensionnement doit pouvoir fournir des résultats avec un excellent niveau de
précision, lorsqu'il est paramétré avec toutes les données nécessaires. Le processus de
dimensionnement est directement lié à la qualité et l'efficacité du réseau. Le dimensionnement
des eNodeB est donc la partie la plus délicate : La première partie tient compte des exigences
de la couverture et la deuxième tient compte des exigences de la capacité pour aboutir au
rayon de chaque cellule et le nombre de site nécessaires. Le processus de dimensionnement se
résume en quatre étapes :

Pré-dimensionnement
Le pré-dimensionnement nécessite la collecte des informations qui interviennent sur la zone
de déploiement, comme informations nous pouvons citer :

 Les informations détaillées sur l’eNodeB et l’UE.


 Les informations de la zone de déploiement (superficie, information démographiques).
 Les données géographiques (cartographique, population, zone à couvrir et taux de
pénétration des abonnés dans cette zone (services demandés, trafic offert…)).
 Les services à offrir : voix, données.
 La liste des sites : Identifier les lieux pour placer les eNodeB.
 Type d’antenne à utiliser [20]
Dimensionnement de la couverture
L’analyse de la couverture reste fondamentalement l’étape la plus critique dans la
conception d’un réseau 4G-LTE. Il est important de choisir un modèle de propagation
approprié, le résultat final à obtenir est la taille de la cellule à couvrir ce qui donne une
estimation sur le nombre total de site. Cette estimation basée sur les exigences de la
couverture doit être vérifié aussi par les besoins de capacité. [20]

Dimensionnement de la capacité :

Le dimensionnement de la capacité est une étape qui consiste à sélectionner les


positions géographiques adéquates des sites, la vérification de la taille des cellules et le
nombre de sites Pré-dimensionnement Dimensionnement de couverture Dimensionnement de
capacité Optimisation obtenus par l’analyse de la couverture doit être comparé avec l’analyse
de la capacité afin de savoir si le système peut supporter la charge demandée sinon de
nouveaux sites doivent être ajoutés dans le but de maximiser la couverture et la qualité.

Optimisation :
L’étape d’optimisation a pour but de maintenir les exigences de la qualité de service
préétablis. Dans cette étape on compare les résultats obtenus du dimensionnement de la
couverture et de la capacité et on considère le nombre de sites le plus grand. [20]

Dimensionnement d’un réseau 4G-LTE :

Le dimensionnement est une phase importante qui permet de déterminer le volume


d’équipement et les logiciels à acquérir et à déployer afin de satisfaire ses abonnés. Le
dimensionnement des réseaux mobiles est un problème très complexe qui met en jeu à la fois
des aspects théoriques et pratiques, c’est-à-dire trouver une meilleure architecture cellulaire
en tenant compte de plusieurs critères qui peuvent être illustrer par :

 Qualité de couverture : elle permet de garantir un lien radio en tout point de la


couverture.
 Mobilité : elle permet de faciliter le handover lors du changement de cellule. Chaque
station de base doit connaitre ses voisines pour permettre à un utilisateur de se
déplacer sans perte de connexion.
 Absorption de la charge : le réseau doit être capable de fournir un nombre de canaux de
communication adapté à la densité de trafic associée à chaque cellule.

Dans la pratique le déploiement d’un réseau 4G-LTE demande l’optimisation des sites,
sous les deux contraintes de types radio et trafic, il s’agit de tester en fonction du type
d’antenne, de la puissance d’émission et de son orientation, la zone couverte par l’émetteur.
Avec une telle approche le réseau convergera vers une bonne configuration. Le principe est de
répartir les émetteurs sur le terrain, établir des zones de couverture et les adapter en déplaçant
les sites, en modifiant les puissances d’émission et en choisissant les orientations. Après une
couverture assurée il faut rechercher une répartition des fréquences en tenant compte des sites
qui sont voisines ainsi à ce moment nous pouvons rechercher une répartition des fréquences
entre les sites. [20]

Dimensionnement orienté couverture :


La prédiction d’une couverture est importante car elle conditionne à la fois des critères
radio en prédisant des perturbations provoquées par certains phénomènes. Le problème de la
couverture apparait lorsque les ondes émises par le mobile n’arrivent pas à la station de base
la plus proche, ou bien celles émissent par l’antenne des eNodeB n’arrivent pas avec une
puissance suffisamment détectable par la station mobile. Une mauvaise couverture provoque
une élévation du taux d’échec d’accès, du taux de coupure de communication et du taux de
handover. Ainsi les différentes étapes de dimensionnement de couverture sont :

 Exigence de qualité :
L’exigence de qualité de couverture est d’atteindre le débit binaire demandé avec
une certaine probabilité en liaison montante et descendante. Comme par exemple
64 kbps doit être atteint avec une probabilité de 98% dans la zone de couverture.
 Dimensionnement de la liaison montante :
La plupart des systèmes de téléphonie mobile sont souvent limités par la liaison
montante (Uplink). Il est donc important de commencer les calculs de bilan de
liaison avec les exigences de couverture de la liaison montante que l’on expliquera
par la suite.
 Dimensionnement de la liaison descendante :
Le bilan de liaison descendante est calculé pour déterminer les limites de chaque
lien, déterminer le débit binaire qui peut être pris en charge dans la liaison
descendante. Il dépend de quelques paramètres que l’on abordera dans ce
mémoire.
Bilan de liaison radio
Le bilan de liaison permet de calculer les pertes de propagation maximale admissible
notée MAPL (Maximum Allowable Power Losses) pour un mobile situé au bord de la cellule
qui peut l’atteindre tout en gardant le niveau de sensibilité de la station de base. Il permet de
prédire le rayon de couverture de la cellule en se basant sur la fréquence de fonctionnement, le
modèle de propagation et les paramètres de l'émetteur et du récepteur. Le bilan de liaison
radio se calcule suivant la formule suivante :

MAPL= PIRE-IM+RXg-K-Rx dont la PIRE= PTx+GTx-LTx

IM : marge d’interférence
RXg : gain d’antenne de réception
K : perte de câble
Rx : sensibilité de réception
PTx : puissance d’émission de l’eNodeB au niveau du connecteur de l’antenne (43-49 dBm)
GTx : gain de l’antenne de l’eNodeB
LTx : ensemble des pertes d’alimentation entre l’eNodeB et le connecteur d’antenne

Dimensionnement orienté couverture pour la liaison montante


(Uplink) :
L’on note souvent une limitation des capacités de la liaison montante, dans la plupart des
réseaux mobiles, il convient donc que nous commençons les calculs par celui-ci. Ces calculs
s’appuient sur un ensemble de paramètres à savoir :

 Exigence de débit binaire.


 Exigence SINR.
 La sensibilité du récepteur eNodeB.
 L’augmentation du bruit Uplink (marge d'interférence).
 La puissance de l'équipement de l'utilisateur par Resource Block (EU).
 Bilan de liaison montante.

Ce bilan s’établit de l’utilisateur (UE) vers l’équipement enodeB dont les différents
paramètres sont définis dans le tableau si contre.
Tableau 6:récapitulatif des formules et expression lier au calcul du bilan de liaison montant

Paramètres Unité Formule

Emetteur –UE

Puissance d'émission (Pe) dBm a


Gain d’antenne émetteur (Ge) dBi b
Perte corps humain dB c
PIRE (Puissance isotrope dBm d = a +b – c
rayonnée équivalente)
Récepteur – eNodeB

eNodeB noise figure dB e


Bruit thermique (Bt) dB f
Bruit récepteur (Br) dBm g=e+f
SINR dB h
Sensibilité du récepteur (Sr) dB i=g+h
Marge d’interférence dB j
Pertes de câble dB k
Gain d’antenne récepteur dBi l
(Gr)
Marge de fading rapide dB m
Gain du soft handover dB n
Path Loss Maximal dB o = d – j + l – k +n - i

Dimensionnement orienté ouverture en liaison descendante


(Downlink)
Le bilan de liaison descendante est calculé pour les raisons suivantes:

 Pour déterminer les limites de chaque lien.


 Pour déterminer le débit binaire qui peut être pris en charge dans la liaison
descendante à la

Limite de la plage de cellules de liaison montante. Les calculs sont effectués selon les
étapes suivantes:

 Perte de passage d'air maximum de liaison montante


 Exigence de débit binaire.
 Alimentation par Resource Block.
 Augmentation du bruit descendante (marge d'interférence).
 Bilan de liaison descendante.
 La sensibilité du récepteur, UE.
 Débit binaire au niveau du bord de la cellule.
 La conclusion du bilan de liaison

Ce bilan s’établit de l’enodeB vers l’équipement de l’utilisateur (UE) dont les différents
paramètres sont défnit dans le tableau si contre.

Tableau 7: récapitulatif des formules et expression lier au calcul du bilan de liaison descendante.

Paramètres Unité Formule


Emetteur – eNodeB
Puissance d'émission (Pe) dBm a
Gain d’antenne émetteur (Ge) dBi b
Perte câble dB c
PIRE (Puissance isotrope dBm d = a +b – c
rayonnée équivalente)
Récepteur – UE
UE noise figure dB e
Bruit thermique (Bt) dB f
Bruit récepteur (Br) dBm g=e+f
SINR dB h
Sensibilité du récepteur dB i=g+h
Marge d’interférence dB j
Control channel overhead dB k
Gain d’antenne récepteur dBi l
(Gr)
Perte du corps humain dB m
Path Loss Maximal dB o = d – j + l – k +m - i

Path Loss Maximal est La marge de fading nécessaire pour garantir une certaine probabilité de
couverture.

Modèle de propagation :
Le modèle de propagation est une formule mathématique utilisée pour caractériser la
propagation de l'onde radio entre émetteur et récepteur, selon certains facteurs que nous
pouvons citer ainsi que suit:

 Type de terrain.
 Les hauteurs des antennes d'émission et de réception.
 Fréquence de l'onde.
 Distance parcourue par l'onde.
 Caractéristique et densité des bâtiments.

A la suite de ces exigences il a été définie plusieurs modèles de propagation parmi


lesquels le modèle Log normal shadowing, Modèle de propagation en espace libre, le
modèle de
Walfisch-Ikegami, le modèle de facteur d'atténuation et dont les plus utiliser sont ; le modèle
Okumura Hata et le modèle COST-231 Hata.

i- Modèle de propagation en espace libre


Le modèle de prédiction de la propagation en espace libre est le premier modèle qui a été
proposé, il est utilisé en supposant que le chemin entre l’émetteur et le récepteur est
complètement dégagé. C’est le cas des communications par satellites [21].

L’affaiblissement de parcours en espace libre s’exprime de la façon suivante :

𝐿𝐹𝑆 = 10𝑙𝑜𝑔10 [( 4𝜋𝑑𝐹/𝐶) 2 ] = 20𝑙𝑜𝑔10 [ 4𝜋𝑑𝐹/𝐶 ]

Avec :

F : la fréquence en Hz

C : la célérité de la lumière

d : la distance parcourue en Km

ii- Modèle de propagation Standard :


Le modèle de propagation standard est un modèle adapté pour la prédiction dans la
bande de fréquence allant de (150MHZ-3500MHZ) sur de longues distances comprise de 1km
à 20 km. Il utilise le profil du terrain, prend en compte la diffraction, les hauteurs d’antenne
afin de calculer la perte de chemin. Le modèle standard de propagation peut être utilisé pour
toute technologie.

iii- Modèle d’Okumura-Hata


La formule d’Okumur-Hata est la formule la plus utilisée à l’heure actuelle au niveau des
outils de planification cellulaire. Cette formule est définie par Hata à partir des mesures
effectuées par Okumura dans les environs de TOKYO. Le principe de base de cette méthode
repose sur le calcul de l’affaiblissement en espace libre et ajouter un facteur d’atténuation selon le
degré d’urbanisation. Les conditions de validité de ce modèle sont récapitulées ci-dessous [21] :

FORMULATION :

L0=69.55 +26.16 log (f) – 13.82 log (hb) + (44.9-6.55 log (hb)) log(d)

 Pour une ville grande, l’expression est donnée par :


Lurbain = L0 – a (hm) où a(hm)= (1.1 log (f) – 0.7) hm – (1.56 log(f) – 0.8)

 Pour une ville moyenne, l’expression est donnée par :


Lurbain = L0 – a (hm) avec
a(hm)=8.29[ log(1.54 hm)]2 - 1.1 pour f ≤ 200 Mhz
a(hm)=8.29[ log(1.54 hm)]2–4.97 pour f ≥ 200 Mhz
 Pour un environnement banlieue, les pertes ont pour expression
Lbanlieue = L0 – 2 [log(f/28)]2 – 5.4
 Pour un environnement rural dégagé, les pertes ont pour expression
Lrural = L0 – 4.78 [[log(f)]2]+ 18.33 log (f) – 40.94
 Pour un environnement rural quasi dégagé, les pertes ont pour expression
Lrural = L0 – 4.78 [[log(f)]2]+ 18.33 log (f) – 35.94
Avec :

 f : fréquence en Mhz (150 Mhz ≤ f ≤1.5 Ghz)


 d : distance entre la station de base et le mobile en Km (1 Km≤d≤20 Km)
 hb : hauteur de la station de base en m (30m ≤ hb ≤200m)
 hm : hauteur du mobile en m (1m≤hm≤10m)

Le modèle d’Okumura-Hata ne tient toutefois pas compte des reliefs précis tels que les
masques de diffraction. De plus la bande de fréquence interdit son utilisation pour des
applications comme la planification du DCS ou de l’UMTS. A cet effet un modèle amélioré a
été proposé, c’est celui de COST231 de HATA.

iv- Le modèle cost 231 de Hata :


Le modèle COST 231 de Hata est développé ainsi pour étendre l’utilisation du modèle

d’Okumura-Hata pour les bandes de 1500 à 2000 MHz.

Formulation:

Lp = 46.33+ (44.9-6.55log(h1 ))log(d)-a(h2 )-3.82logh1+C

 Pour les petites et moyennes villes :

a(h2)=(1.1log(f)-0.7)h2-1.56log(f)+0.8

 Pour les villes denses :

a(h2)=(3.2 log(11.75 h2 ))2 -7.97

La valeur de C est donnée :

 Dans le milieu urbain : C = 0


 Dans le milieu suburbain : C = −51.11
 Dans le milieu rural : C = −30.23

Rayon de la cellule
Après le calcul de l’affaiblissement de parcours maximal (MAPL) par l’établissement
d’un bilan de liaison, on peut déterminer le rayon de la cellule noté R cell en utilisant un modèle
de propagation adéquat. Le rayon de la cellule s’exprime par la formule suivante :

Rcell = 10MAPL

Le nombre de site
Après avoir déterminé le rayon de la cellule qui s’exprime en (Km), on peut calculer
maintenant la superficie de couverture de cellule noté 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙. Cette dernière dépend du nombre
de secteurs par site noté 𝑁𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒ur. La configuration sectorielle est représentée comme l’indique
l’image suivant:

Figure 20: Configuration des secteurs cellulaires [22]

Pour obtenir le nombre de sites on procède en faisant le quotient entre la surface de la zone et la
surface du site :

𝑁𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟= 𝑆𝑧𝑜𝑛𝑒/ 𝑆𝑐𝑒ll

Avec :

 Scell = 2.6*(Rcell )2 en cellule mono-sectorisé


 Scell = 1.3*2.6*(Rcell)2 en cellule bi-sectorisé
 Scell = 1.95*2.6*(Rcell)2 en cellule tri-sectorisé
 Szone = la surface de la zone à couvrir
Après le calcul du nombre de sites tout en ayant la superficie totale de la zone de déploiement noté
Sdéploiement, on peut déterminer le nombre de sites demandés par la couverture noté Ncouverture, avec la
formule suivante :

𝑥𝑙
S𝑑𝑒𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑁𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 𝑥𝑙
𝑆𝑐𝑒𝑙𝑙

xl : indice qui mentionne la liaison montante et descendante

Après le calcul de Ncouverture, pour la liaison montante et la liaison descendante, on doit choisir le plus
grand entre les deux pour que les deux liaisons soient équilibrées alors on aura :
𝑢𝑝
𝑁𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 𝑚𝑎𝑥(𝑁 ; 𝑁𝑑𝑙 )
𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒

Planification orienté capacité


Le but visé ici, est de déterminer le nombre de sites nécessaires pour fournir le trafic
demandé par les abonnés dans une zone donnée. Et pour le faire, nous devons tout d’abord
estimer le nombre d’abonnés et fixer un modèle de trafic pour les différents services offerts à
l’opérateur. Ensuite nous devons estimer le trafic maximal à véhiculer dans la zone, ce qui
nous permettra de déterminer la capacité moyenne par secteur. De ce dernier élément, nous
trouverons enfin le nombre d’E-NodeB nécessaire pour véhiculer le trafic.

i- Calcul de la capacité en liaison montante et descendante


Pour éffectuer ce calcul on a besoin de :

 Calcul de l’efficacité de la bande spectrale

Le LTE permet de délivrer des débits très élevés pour la liaison montante et descendante,
comme tout système de communication à large bande, grâce à une efficacité spectrale
améliorée et une largeur de bande disponible. L’efficacité spectrale dépend du type d’antenne,
du débit requis et de la largeur de bande. Elle s’exprime par la formule suivante :

𝐷é𝑏𝑖𝑡𝑟𝑒𝑞
𝜂𝐵𝑊 =
𝐵𝑊

Avec

𝐵𝑊 La largeur de la bande.

𝜂𝐵𝑊 L’efficacité spectrale

 Nombre d’abonnés supportés par une cellule :


Le nombre d’abonnés supportés par une cellule est le rapport entre la capacité de la cellule et
le débit à l’heure forte de la charge.

𝑥𝑙 C𝑐𝑒𝑙𝑙
𝑁𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑐𝑒𝑙𝑙 = 𝑥𝑙
𝑇𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒

Avec

𝑥𝑙
𝑁𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑐𝑒𝑙𝑙 Le nombre d’abonné par cellule en liaison montante ou descendante.

𝑥𝑙
𝑇𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐 La durée trafic par heure de pointe en liaison montante ou descendante.
/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒

C𝑐𝑒𝑙𝑙 La capacité d’une cellule.

 Nombre des eNodeBs requis :

Dans ce cas précis on calcule le nombre d’abonnés par site en fonction du nombre d’abonnés par
cellule en prenant trois (3) cellules par site dans les deux liaisons (sens montant et descendant).

𝑁𝑥𝑙 = 𝑁𝑥𝑙 ∗3
𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑐𝑒𝑙𝑙

𝑥𝑙
𝑁𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑠𝑖𝑡𝑒 Étant le nombre d’abonnés par site en liaison montante ou descendante.

Le calcul du nombre total de site est traduit par la relation qui suit
𝑢𝑝
𝑁𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑠𝑖𝑡𝑒 = min < 𝑁 ; 𝑁𝑑𝑙 >
𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑠𝑖𝑡𝑒

𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵 𝑁𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é


𝑁𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é =
𝑁𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é/𝑐𝑒𝑙𝑙

𝑁𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é : C’est le nombre total d’abonné dans la zone de déploiement

𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵
:
𝑁𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é C’est le nombre d’eNodeB requis pour satisfaire la contrainte de la capacité

 Nombre final d’eNodeB requis

Pour déterminer le nombre d’eNodeB final requis nous devons prendre en compte le
nombre minimal d’eNodeB requis pour établir la couverture demandée noté 𝑁𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 ainsi
que le nombre minimum d’eNodeB pour satisfaire la demande en termes de capacité
noté 𝑁𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é
𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵
. Dans ce cas le nombre de sites demandés pour satisfaire la contrainte de
couverture et de capacité est donné par l’expression suivante :

𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵
𝑁𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵 = max < 𝑁𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒; 𝑁𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 >
Dimensionnement de l’interface S1 et X2
Le dimensionnement de la capacité et de la couverture n’est pas assez suffisant pour
établir un bon dimensionnement. Le dimensionnement de la couverture et de la capacité est
une étape préliminaire c’est-à-dire un accès vers le reste de dimensionnement. Comme
seconde partie, nous allons nous s’intéresser à la capacité des interfaces entre les eNodeB.

i- L’interface X2
Avec une architecture de réseau d’accès plate en LTE, les eNodeB sont connectés deux à deux à
l’interface X2 alors le nombre d’interface X2 est donnée par :

𝑒𝑁𝑜𝑑𝑒𝐵(𝑁𝑒𝑁𝑑𝑒𝐵 −
𝑁𝑥2 = 𝑁 1)
2

La capacité requise dans l’interface X2 en LTE dépend de l’architecture du protocole X2AP.


Ce dernier est utilisé pour gérer la mobilité UE dans les E-UTRAN et offre les fonctions
suivantes : la gestion de la mobilité et de la charge, la réinitialisation et la mise à jour de la
configuration eNodeB.

ii- L’interface S1
L’interface S1 est une interface qui transporte les données et la signalisation. Pour le calcul de
sa capacité, on décompose cette dernière en somme d’une capacité sur le plan utilisateur et
d’une capacité sur le plan contrôle. Elle s’exprime comme suite :

𝐶𝑆1 = 𝐶𝑢𝑠𝑒𝑟−𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒
𝑆1 𝑆1
+ 𝐶𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜𝑙−𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒

Comme le plan contrôle constitue 2% du plan utilisateur alors on aura :

𝐶𝑆1 = 𝐶𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é(𝑇𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐𝑢𝑙 + 𝑇𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐𝑑𝑙 ) ∗ 102%


𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é
: ETUDE DE CAS DU
DIMENSIONNEMENT ET PLANIFICATION
D’UN RESEAU 4G/ LTE (CAS DE LA VILLE
DE DOUALA).

Préambule

Le dimensionnement et la planification sont deux étapes conjointe primordiale pour un


opérateur avant la mise en œuvre de son réseau pour ce fait il dispose d’outils capable de lui
donner une approximation du plan dont il aura besoin ; ainsi il en revient pour nous de donner
les outils d’on aura besoin l’opérateur afin d’atteindre ses objectifs.il sera question pour nous
ici de donner un aperçu de la ville de douala couverte par des sites configurer chacune avec
ses propres paramètres ;et de ressortir un diagramme de rayonnement récapitulatif de celui de
la zone couverte.

Cahier de charges

Contexte et objectifs du projet

Contexte
Le désir de mieux échanger et le flux de population grandissant au jours le jour crée un
encombrement et un ralentissement dans le processus d’échange et de communication en
réseau mobile 3G ; et comme ces causes ne cesserons de grandir il en revient que l’évolution
de ce système est à envisager au plus vite afin de remédier à ces problèmes

Objectif :
Nous envisageons ici de proposer une étude a l’aide d’un outil adapter au
dimensionnement et à la planification d’un réseau 4G-LTE (cas de la zone combiné entre
bonamousadie et Denver). En garantissant un taux plus élevé de satisfaction en terme de
qualité de communication, de capacité, et de couverture tout en détaillant les procédés et
procédures ayant permis le déroulement de cette étude
Besoins et contraintes liés au projet

Besoins fonctionnels :
Pour l’aboutissement de notre projet nous avons besoin d’outils tels que, logiciels de
simulations, de planification et de dimensionnement du réseau 4G-LTE (ATOOL) et de l’un
des logiciels de cartographie (google Earth Pro, Open Cities MAP, Carto Lander, Edipoket…)
; des paramètres de terrain tels que

 La zone géographique à couvrir,


 La carte topographique de la zone
 Le nombre d’utilisateur approximatif de la zone

Contraintes :
Nous pouvons avoir dans le cas de notre étude la difficulté à connaitre la capacité
maximale d’utilisateurs afin d’effectuer une planification optimale, et donc le reste ne se feras
que sur estimation ; le défis suivant serais de définir les limites exactes et officiels des zones à
étudier et donc cette zone de travail sera prise à la limite visuelle que nous pourrons nous
permettre

Résultats attendus
A la fin de l’exercice nous devons retrouver le nombre d’eNodeB déployer pour la
couverture de la zone, la surface d’une cellule et ressortir les étalages de propagation des
différentes liaisons détaillant les amplitudes des signaux dans les différentes orientations des
antennes mono-bi-tri-sectoriel(s) recouvrant la zone de couverture.

Choix et présentation du logiciel de simulation :


Il existe plusieurs outils de simulation réseau à savoir, ELLIPSE
ATOLL, OUTDOOR…etc. Pour ne citer que ceux-là. Le choix de l’outil de simulation c’est
porter sur le logiciel ATOLL version 3.3.2 pour les raisons liées à sa flexibilité, son design
simple de travail, le type de technologie qu’il prend en charge parmi lesquels la 4G-LTE.

Atoll est un logiciel commercialiser par l’entreprise Forsk; il fonctionne en mode


connecter ou non, dans des ordinateurs à partir des processeurs dual-core, est supporter par
des systèmes d’exploitation Windows (Xp, vista, 7 à 11) fonctionnant en 32 ou 64bits, pèse
158 Mégabits
avant et 200 Mégabits après installation, et nécessite une mémoire vive (RAM) minimale de
512 MB ; dans son fonctionnement, il exploite différentes données en entrée :

 Des données géographiques ;


 Un sursol ;
 Des données vectorielles représentant les infrastructures ;

L’écran d'Atoll est divisé en deux zones visibles simultanément, un espace de travail et une
fenêtre d'explorateur. En plus de ces deux fenêtres ouvertes au démarrage, viennent s'ajouter
en cours de session, les fenêtres "réception, mesure"…etc.

Différents éléments sont disponibles pour le déploiement d'un réseau. Les stations ou sites
sont dans Atoll des équipements sur lesquels sont placés un ou plusieurs émetteurs équipés
d'antennes aux caractéristiques particulières. Il est possible en affichant les propriétés d'une
station de créer rapidement une station multisectorielle donc la création d'autres émetteurs sur
le site. Il est possible de créer des antennes et d'en paramétrer les caractéristiques. Un grand
nombre d'antennes est disponibles par défaut (plus de 300 antennes), avec le modèle et le
constructeur.

L'orientation de chaque antenne est déterminée dans les propriétés de l'émetteur, mais elle
peut aussi être ajustée directement sur la carte.

Le logiciel est fourni prenant en compte plusieurs modèles de propagation, et a une


architecture flexible et ouverte (support des formats standard de fichiers et de base de données
d’autres logiciels).

Etude du cas de la zone de bonamoussadie + Denver dans la ville


Douala Cameroun

Démarrage du projet Atoll :


Au démarrage d’un nouveau projet sur Atoll on effectue l’ouverture d’un nouveau
dossier devant servir à contenir toutes les informations à propos de notre zone à couvrir ; en
premier la technologie utiliser comme nous le voyons dans la (figure IV-2) on sélectionne un
nouveau dossier en suite on y introduit la technologie qui nous concerne ; dans notre cas
d’étude qui est le LTE afin que Atoll configure le logiciel en fonction de cette technologie.
Figure 21: création du fichier accueillant la technologie en cour d'étude(4G-LTE)

Création de la zone d’étude


Ici nous sélectionnons les paramètres de la zone à couvrir en allant sur Document
ensuite Propriété puis nous cliquons sur l’onglet servant à paramétré la projection ensuite
déroulez puis choisissons Africa dans lequel nous sélectionnons Douala. Que nous validons
par la suite.

Figure 22: sélection des paramètres de la zone de couverture.


Par la suite nous importons l’image MAPS de la ville de bonamoussadie que nous
voulons dimensionner ; Après la sélection nous saisissons les paramètres de l’initialisation: tel
que la surface de la zone à dimensionner, le nom du site, la nature de l’environnement (urbain
forte densité, urbain faible densité, sous urbain, rurale) la configuration du site
(omnidirectionnelle, 2-secteurs, 3-secteurs,), la hauteur des antennes de l’équipement
utilisateur ou même de l’eNodeB et la bande fréquentielle.

En sélectionnant cette option, l’utilisateur de l’application aura la possibilité de dimensionner


un réseau 4G-LTE par couverture en lien montant et en lien descendant

Figure 23:figure montrant le choix du model de propagation, et le rayon de couverture de chaque antenne
Figure 24: disposition des sites illustrer par leurs rayons de couverture.

Planification radio de la zone d’étude


Il s’agit ici d’une autre fonctionnalité de base de l’outil, elle consiste à partir des
paramètres de planification, donnés par l’utilisateur, à générer un design global du réseau. Ce
dernier donnant des données de calculs dont les ingénieurs se doivent de respecter pour
assurer la couverture sur la zone d’étude et atteindre ainsi les objectifs souhaités de
planification. Parmi ces données de calcul nous avons : le nombre de sites requis, leur rayon
de couverture, leur sensibilité, l’empreinte de la cellule, et l’atténuation maximale due au
parcours (Path Loss).

Planification en couverture
Ici l’on définit les paramètres généraux de la planification et on peut spécifier les
paramètres avancés en choisissant ceux proposés par le système. Par exemple, le choix de la
bande passante ou le choix du type d’antennes. Celle-ci consiste essentiellement à déterminer
la capacité en termes de couverture de la zone. Ses étapes d’exécution s’illustrent bien au
travers des figures suivantes :
Figure 25: illustration de la configuration de la zone de couverture.

Planification en capacité
Celle-ci consiste à déterminer la capacité en termes de débit pour les stations de la
zone. Et pour le faire l’outil s’appuie sur le modèle de trafic défini par l’utilisateur et sur des
paramètres de capacité liés à la technologie choisie (pour notre cas c’est le LTE Advanced
Rel. 11). Les étapes de cette fonctionnalité sont décrites par les figures suivantes :

Figure 26: figure montrant les différents détail constituant les différents sites de planification.
Résultats obtenue après simulation
Après exécution des différentes étapes liées à la création d’un projet et au chargement des
couches obtenues du jeu de données, nous avons les rendus

Les prédictions de couverture sont utilisées pour analyser la qualité du signal, ainsi dans
Atoll nous avons deux types de prévisions de couverture LTE :

 Prévisions de couverture utilisées pour analyser le niveau de signal sur la liaison


montante et la liaison descendante.
 Des prévisions de couverture utilisées pour analyser la qualité du signal, avec ses
prévisions, il est possible d’étudier la zone de couverture en termes d’efficacité de
service et de la capacité de chaque cellule du réseau.

Prévisions orienter couverture.


Elle nous montre les surfaces effectives recouverte par le champ de rayonnement émis
par les différentes antennes placer sur différents sites.

Branchement
Le branchement ici nous permet de voir les différents types de liaison inter commune
aux site

Figure 27: capture résultante du type de branchement effectuer entre les différent sites

Couverture par niveau de champ en Down Link


La couverture par niveau de champ nous montre le rayonnement émis par chaque
antenne dans son sens d’orientation préalablement définit ainsi que les dégradations que
subissent ces champs dans leurs déplacements
Figure 28: capture montrant la couverture par niveau de champ en liaison descendante.

Le constat fait ici est que la zone de couverture est recouverte par des signaux dont la
puissance est strictement inférieure à 140 décibel en liaison descendante impliquant une forte
réceptivité des fréquences émises par les panels aux unités de communication ; le tableau qui
vient par la suite nous montre les intervalles des rayonnements en fonction de leurs puissances
émises.

Figure 29: Légende de la nouvelle prédiction de la couverture en liaison descendante.

Il est à noter que la couverture par niveau de champ en liaison montante nous est presque
impossible à déterminer du simple fait que nous ne pouvons pas déterminer ni la position ni le nombre
exact d’EU disponible pour l’étude

Couverture par débit (UL&DL)


La couverture par débit nous montre les différentes surfaces couvertes en fonction de la
puissance de transmission émise par une antenne ou reçu par un équipement utilisateur(EU)
Figure 30: capture réaliser après simulation de couverture en liaison montante.

Figure 31: capture réaliser après simulation de couverture en liaison descendante

Capacité des sites couvert


Ici nous avons la capacité estimer de chaque cellule en fonction du type de technologie utiliser par
chaque site, de communication filaire combiner au type de modulation et des valeurs de modulations
contenue.
Figure 32: figure illustrant les valeurs des fréquence combiner a la modulation utiliser.

Largeur des bandes et canaux


L’image suivante nous donne les détails précis des différents canaux utiliser ; des bandes de
fréquences, leurs décalages, et ainsi que leurs fréquences de référence.
Figure 33: capture représentant les canaux et fréquence utiliser pour la zone couverte.

Pertes en fonction des milieux rencontrer


Ici nous avons au travers de la figure qui suit les différentes valeurs de perte de signaux évaluer
en décibel en fonction du type de milieux traversé lors de la propagation des ondes émises en liaison
descendante.

Figure 34: récapitulatifs des valeurs perdu des signaux de propagation en fonction des milieux traversé.
CONCLUSION GENERALE
Etant donné que le nombre de personne nécessitant des besoins de services et de qualité dans
l’exercice mobile de télécommunication ne cessais de croitre, cela a causé auprès des équipements des
réseaux préexistant une dégradation de la qualité des services auxquels ils avaient besoin. Tout ceci a
donc engendré une suite de recherche sur l’évolution des services et technologie lier à ces problèmes.
Suite à ce cas de figure, les ingénieurs se sont pencher sur le problème qui par la suite a aboutis à la
mise sur pied d’une technologie nouvelle dite de quatrième génération(4G).

Et donc pour palier a ce type de problème définis dans nôtres quotidien, le choix de notre étude
c’est porter sur la zone combinée de deux quartiers de douala à savoir Bonamoussadie & Denver. Dans
le but d’apporter un plan détailler de la planification et du dimensionnement de ce réseau de nouvelle
génération à savoir la 4G-LTE, nous avons entrepris des exercices et actions à l’aide d’un outil conçu
pour effectuer ce type de travail nommer Atoll. Tout d’abords, nous avons procédé à la phase de
géolocalisation de la zone à étudier, en suite à la récolte des paramètres de la zone, que nous avons
ensuite entrer dans le logiciel de simulation à l’aide de l’outil de géolocalisation Google Earth ; une
estimation de la population a par la suite été faite pour pouvoir choisir les éléments de configuration
qui devrions servir à déterminer le mode de propagation d’onde, de qualité de signal à mettre en place.

Les résultats que nous avons pu recueillis suite à ces opérations été consigner dans l’élaboration
même de ce rapport ; ils en résultent qu’au terme de l’étude, nous avons pu produire des résultats tel
que les fréquences utiliser, les pertes liées à la propagation des ondes dans le temps en fonction de la
morphologie et du type de milieu étudier. Des captures de différentes simulations de couvertures de
débit en liaison montante ainsi qu’en descendante ont été produite, les zones d’interférence aussi, les
directions de propagation également en suite du nombre d’Enode-B finale utiliser. Les largeurs de
canaux utiliser ont été énumérer et enfin une carte finale de couverture de la zone a été produite. Ain si
donc nous avons pu permettre à quiconque voudrais par le billet d’un outil adéquat accéder aux
contenue d’une information et de services dont il en aurait besoins de les avoir à une vitesse
considérablement plus élevée qu’avant à travers le même réseau.

Le domaine des télécommunications en particulier le service mobile ne cesse de connaitre des


évolutions aux jours le jour étant donné que les besoins gourmands des personnes qui en font usage ne
cesse lui aussi de grandir; Ce qui susciteras une attention plus active sur le même cas de figure. On
assistera donc par la suite à la naissance d’une toute autre technologie communication nommer 5G dite
de cinquième génération, et encore en laboratoire aujourd’hui la 6G
DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

TABLE DE MATIERE
: GENERALITES ET EVOLUTION DES RESEAUX MOBILES............................2

GENERALITE SUR LES RESEAUX DE TELEPHONIE FIXE ET MOBILES.......................2

Historiques..........................................................................................................................2

Réseaux fixes et mobile......................................................................................................3

Réseaux de téléphonies fixes..............................................................................................3

Réseaux de téléphonies mobile...........................................................................................3

EVOLUTIONS DES RESEAUX MOBILES.........................................................................4

Le réseau de 1ére génération (1G)......................................................................................4

Technique d’accès..............................................................................................................4

Type de modulation utilisée................................................................................................5

Limites du réseau de première génération...........................................................................6

Le réseau GSM...................................................................................................................6

Architecture du GSM..........................................................................................................6

i- La station mobile(MS).....................................................................................................7
ii- Le sous-système radio(BSS)............................................................................................7
iii- Station de base (BTS)......................................................................................................7
iv- Contrôleur de station de base (BSC)...............................................................................8
v- Le sous-système réseau (NSS).........................................................................................8
vi- Le centre de commutation mobile (MSC).......................................................................8
vii- Le registre de localisation nominale (HLR)..................................................................9
viii- Le registre de localisation des visiteurs(VLR)..............................................................9
ix- Centre d’authentification(AUC)....................................................................................10
x- Enregistreur des identités des équipements (EIR)........................................................10
xi- Le sous-système d’exploitation et de maintenance (OSS)............................................10
Caractéristiques du GSM..................................................................................................11

i- Concept cellulaire.........................................................................................................11
ii- Le Handover..................................................................................................................13
Différentes interfaces du GSM.........................................................................................14

Technique d’accès TDMA (Time Division Multiple Access)...........................................15

Le GPRS « General Packet Radio Service » 2.5G............................................................15

Nouveautés du réseau GPRS par rapport au réseau GSM.................................................15


TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE XI
DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

Architecture du GPRS......................................................................................................16

Le réseau EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution) 2.75Ghz.............................16

Type de modulation utilisé................................................................................................17

Le réseau UMTS (Universal Mobile Terrestrial System) 3G............................................17

Les objectifs de L’UMTS.................................................................................................17

Les services de L’UMTS..................................................................................................17

Architecture de l’UMTS...................................................................................................18

i- Le réseau fixe CN (Coré Network).................................................................................18


ii- Le réseau UTRAN (UMTS terrestrial radio access network)..........................................18
iii- L’équipement d’usager UE (User Equipement).............................................................18
Technique d’accès W-CDMA (Wideband Code Division Multiple Access)....................19

Types de modulation utilisé..............................................................................................19

Perspectives sur la 4G (LTE)............................................................................................19

Étude de l’existant............................................................................................................19

Critique de l’existant.........................................................................................................20

Problématique...................................................................................................................20

Objectifs...........................................................................................................................21

Description du projet........................................................................................................21

: LE RESEAUX MOBILE 4G-LTE........................................................................22

Les exigences de la 4G (LTE)..................................................................................................22

La capacité des utilisateurs...............................................................................................22

La capacité des utilisateurs simultanés..............................................................................22

Efficacité QOS..................................................................................................................23

Architecture du réseau 4G-LTE........................................................................................24

Le domaine de l’UE (User Equipement)...........................................................................24

Le réseau d’accès : L’e-UTRAN.......................................................................................24

Le réseau cœur : EPC (Evolved Packet Core)...................................................................25

Architecture protocolaire..................................................................................................26

i- Plan de contrôle............................................................................................................26

ii- Plan utilisateur..............................................................................................................26


Les couches de l’interface radio........................................................................................27

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE XV


DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

i- La couche physique.......................................................................................................28
ii- La couche 2 qui ressemble à la couche liaison du modèle OSI......................................28
iii- La couche RRC...............................................................................................................30
Technique d’accès............................................................................................................30

i- L’OFDM.........................................................................................................................30
ii- L’OFDMA ET L’SC-FDMA................................................................................................31
La technologie MIMO......................................................................................................32

Les types de Modulation...................................................................................................33

Le réseau LTE-Advanced.....................................................................................................33

Le réseau LTE-Advanced Pro...............................................................................................34

: MATERIELS ET METHODES..........................................................................35

Processus de dimensionnement d’un réseau.............................................................................35

Pré-dimensionnement.......................................................................................................35

Dimensionnement de la couverture...................................................................................36

Dimensionnement de la capacité.......................................................................................36

Optimisation.....................................................................................................................36

Dimensionnement d’un réseau 4G-LTE...............................................................................36

Dimensionnement orienté couverture...............................................................................37

Bilan de liaison radio........................................................................................................38

Dimensionnement orienté couverture pour la liaison montante (Uplink)..........................38

Dimensionnement orienté ouverture en liaison descendante (Downlink).........................39

Modèle de propagation.....................................................................................................40

i- Modèle de propagation en espace libre.......................................................................41


ii- Modèle de propagation Standard.................................................................................41
iii- Modèle d’Okumura-Hata..............................................................................................41
iv- Le modèle cost 231 de Hata..........................................................................................42
Rayon de la cellule............................................................................................................43

Le nombre de site..............................................................................................................43

Planification orienté capacité............................................................................................44

i- Calcul de la capacité en liaison montante et descendante...........................................44


Dimensionnement de l’interface S1 et X2........................................................................46

i- L’interface X2................................................................................................................46

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE XV


DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

ii- L’interface S1................................................................................................................46


: ETUDE DE CAS DU DIMENSIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN
RESEAU 4G/ LTE (CAS DE LA VILLE DE DOUALA)...................................................................47

Cahier de charges.....................................................................................................................47

Contexte et objectifs du projet..........................................................................................47

Contexte............................................................................................................................47

Objectif.............................................................................................................................47

Besoins et contraintes liés au projet..................................................................................48

Besoins fonctionnels.........................................................................................................48

Contraintes........................................................................................................................48

Résultats attendus.............................................................................................................48

Choix et présentation du logiciel de simulation....................................................................48

Etude du cas de la zone de bonamoussadie + Denver dans la ville Douala Cameroun.........49

Démarrage du projet Atoll................................................................................................49

Création de la zone d’étude...............................................................................................50

Planification radio de la zone d’étude...............................................................................52

Planification en couverture...............................................................................................52

Planification en capacité...................................................................................................53

Résultats obtenue après simulation.......................................................................................54

Prévisions orienter couverture..........................................................................................54

Branchement.....................................................................................................................54

Couverture par niveau de champ en Down Link...............................................................54

Couverture par débit (UL&DL)........................................................................................55

Capacité des sites couvert.................................................................................................56

Largeur des bandes et canaux...........................................................................................57

Pertes en fonction des milieux rencontrer.........................................................................58

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE XV


DIMENTIONNEMENT ET PLANIFICATION D’UN RESEAU 4G-LTE

Références bibliographiques
[1] https://routeur-5g.fr/guide-dachat/comparatif-entre-3g-4g-et-5g/
[2]https://i0.wp.com/www.xavierstuder.com/wp-content/uploads/2015/10/1-2-3-4-5-
G.jpg?w=1200&ssl=1
[3]http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/randriamananaAndriantsoa_ESPA_MAST_2017.pdf
[4] https://LTE/SaadTassadit_TalebThiziri.pdf
[5]https://wikimemoires.net/2013/07/evolution-lte-architecture-de-lte-et-interface-
radio/#:~:text=La%20pile%20protocolaire%20%C3%A0%20l,les%20canaux%20de%20transport%20
correspondants.
[6] https://wikimemoires.net/wp-content/uploads/2013/07/image014-1.jpg
[7] http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/RakotoaNyAD_ESPA_MAST_2018.pdf
[8] https://www.researchgate.net/figure/The-Network-Architecture-of-NB-IoT-I_fig4_332889489
[9] https://fr.wikipedia.org/wiki/OFDMA#/media/Fichier:OFDM2.png

[10] https://brop1.com/go/my4wcntdmi5dgmjsgi?sub1=aio

[11]https://www.5gtechnologyworld.com/more-antennas-faster-data-transfer/
[12]https://tpetelephonesante.wordpress.com/partie-1-definition-dune-onde-electromagnetique-et-
fonctionnement-des-reseaux-cellulaires/les-differents-types-de-reseau/#jp-carousel-103

[13]https://www.researchgate.net/figure/LA-TECHNIQUE-DACCES-MULTIPLE-
FDMA_fig5_339460389

[14]https://lafibre.info/free-mobile/itinerance-differences/12/
[15]https://www.memoireonline.com/11/19/11181/m_Conception-et-realisation-d-un-outil-de-
dimensionnement-de-planification-et-de-parametrage-d17.html

[16] https://fr.wikipedia.org/wiki/General_Packet_Radio_Service#Architecture

[17] https://www.researchgate.net/figure/The-architecture-of-GPRS_fig1_228348152

[18]https://www.commentcamarche.net/contents/1120-edge-enhanced-data-rates-for-gsm-evolution
[19]https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/technologies-de-l-information-
th9/reseaux-cellulaires-et-telephonie-42288210/reseaux-cellulaires-te7364/evolution-vers-edge-
te7364niv10010.html

[20] https://fr.calameo.com/read/001912413bdb574ff3616

[21] http://www.supcom.mincom.tn/Fr/upload/1402481354.pdf

TCHOUMENE NGOULA SYNTICH BRICE XVII


[22]https://www.afutt.org/sites/default/files/public/guide_gsm_afutt_05_01_2011_v2bis.pdf

ANNEXES

Figure 35: illustration des taux d'interférence entre site


Figure 36:histogramme de couverture par débit en liaison descendante
Figure 37: réprésentation en 3D de la zone couverte en fonc de la couverture réseau
Tableau 8: illustration des coordonnées et débits des sites d'étude

Nom Longitude Latitude Altitu Commentair Hauteur du Type de Débit Débit


de (m) es support (m) support max max
interface interface
S1 (DL) S1 (UL)
(kbps) (kbps)
Site 9°44'32,07 4°6'28,78"N [0] 50 950 950
0 "E 000 000
Site 9°44'5,27" 4°6'12,43"N [0] 50 950 950
1 E 000 000
Site 9°44'36,14 4°6'9,6"N [0] 50 950 950
2 "E 000 000
Site 9°43'43,36 4°5'51,12"N [0] 50 950 950
3 "E 000 000
Site 9°44'47,5" 4°5'37,28"N [0] 50 950 950
5 E 000 000
Site 9°43'50,21 4°5'22,91"N [0] 50 950 950
6 "E 000 000
Site 9°44'16,4" 4°5'42,91"N [0] 50 Pylône 950 950
7 E autoporta 000 000
nt
Site 9°44'59,71 4°5'18,97"N [0] 50 950 950
8 "E 000 000
Site 9°44'25,16 4°5'11,68"N [0] 25 950 950
9 "E 000 000

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