I. Generalites.: Opérations D'achat: Cas de WWF-CCPO Dans Le Cadre de Notre Stage Académique Qui S'est
I. Generalites.: Opérations D'achat: Cas de WWF-CCPO Dans Le Cadre de Notre Stage Académique Qui S'est
L'audit interne vise à donner une assurance raisonnable aux utilisateurs de l'information qui
leur est destiné est fiable et ne comporte pas d'anomalies significatives.
Aussi, est-il important pour les dirigeants et les bailleurs de fonds du bureau Cameroun du
World Wide Fund For Nature d'avoir cette assurance que les reporting financiers qui leurs
sont adressés ont été établis dans les règles de l'art. Raison pour laquelle nous avons opté pour
l' « audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux
opérations d'achat : cas de WWF-CCPO » dans le cadre de notre stage académique qui s'est
déroulé du 1 juillet 2008 au 30 Août 2008 au sein de l'unité Comptable et financière de WWF-
CCPO.
Ledit travail sera subdivisé en deux grandes parties la première portera sur une revue littéraire
de l'audit interne du processus de traitement de l'information comptable, et la seconde sur la
mise en oeuvre de cet audit uniquement sur les opérations d'achats.
Il sera question dans cette partie d'aborder quelques définitions proposées sur la notion d'audit
interne et sur l'évolution qu'a subi la notion d'audit.
1. Definitions:
Audit vient du mot latin « audire » qui signifie « écouter ». Les Romains employaient ce
terme pour désigner un contrôle au nom de l'empereur sur la gestion des provinces.
C'est une démarche permettant de recueillir des informations objectives pour déterminer dans
quelle mesure les éléments du système cible satisfont aux exigences des référentiels du
domaine considéré. Il s'attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les
organismes et secteurs d'activités qu'il examine.
C'est en tenant compte de cette assertion que le conseil d'administration de L'IFACI a traduit
la définition internationale de l'audit interne approuvée par l'IIA le 19 juin 1999 le 21 mars
2000 comme «....une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité. »
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La notion d'audit connue à l'époque des Romains n'est plus la même qui sévit de nos jours. En
réalité, elle a subi de nombreuses mutations au cours de son histoire.
Il est possible d'évoquer les différentes phases d'évolutions de l'audit dans un tableau
synthétique :
Source : LIONNEL COLLINS, GERARD VALIN, « audit et contrôle interne », Dalloz, Paris,
1992, Page 17.
Etant en cours d'évolution permanente, la notion d'audit, en particulier celle de l'audit interne
fait face à plusieurs confusions avec certaines notions dont il conviendrait de clarifier les
contours.
INTERNE.
1. Concepts voisins
En tant que concept nouveau, l'audit interne est généralement confondu avec quelques
concepts voisins tels que le contrôle interne, le contrôle de gestion, le contrôle budgétaire et
l'audit externe.
Les définitions du contrôle interne sont nombreuses et ont eu le plus souvent comme auteurs
des organisations professionnelles de comptables.
Il en est ainsi de la définition du contrôle interne donnée en 1977 par le Conseil de l'Ordre des
Experts Comptables français: « le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à
la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'un côté d'assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre l'application des instructions de la
Direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par
l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise, pour
maintenir la pérennité de celle-ci ».
Au vu de cette définition, le contrôle interne joue un rôle essentiel dans la démarche de l'audit
interne en ce sens que pour assurer la maîtrise des activités et améliorer leur fonctionnement
(rôle essentiel de l'audit interne), il faut au préalable assurer la maîtrise du fonctionnement de
ses activités (rôle du contrôle interne). En outre, tandis que l'audit interne doit être assuré par
un opérateur impartial, le contrôle interne est mis en oeuvre par la direction et dans une
certaine mesure par l'ensemble du personnel.
Il n'en est pas de même du contrôle de gestion qui constitue généralement une fonction
distincte au même titre que l'audit interne.
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Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations
d'achats : cas de
WWF-CCPO
· Les différences quant aux objectifs: tandis que l'auditeur interne cherche à mieux maîtriser
les activités par un diagnostic des dispositifs de contrôle interne, le contrôleur de gestion va
s'intéresser plus à l'information qu'aux systèmes et procédures qui guident l'élaboration de
ladite information;
· Les différences quant aux champs d'application: s'intéressant essentiellement aux résultats,
réels ou prévisionnels, le contrôle de gestion prendra en compte tout ce qui est chiffré ou
chiffrable tandis que l'audit interne va aller au delà de cette dimension et ceci est
particulièrement perceptible dans les domaines comme la sécurité, la qualité, les relations
sociales;
L'audit interne peut être soit exigé par des dispositions légales, ou non. On parlera
respectivement d'audit légal et d'audit contractuel.
L'on peut résumer dans un tableau synthétique les différences entre les audits internes et
externes.
Source : Auteur
Eu égard de la qualité de l'intervenant auditeur, l'audit interne diffère de l'audit externe. Aussi,
d'après certains critères de classifications nous pourrons identifier quelques domaines ou
approches de l'audit interne.
D' après ce critère de distinction l'on peut faire la différence entre l'audit de conformité, l'audit
de régularité et l'audit d'efficacité. La représentation ci-après fait ressortir les spécificités de
chacune de ces formes d'audit interne.
performance, et de
tout autre
moyen disponible
pour prouver
l'efficacité
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Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations
d'achats : cas de
WWF-CCPO
L'on distingue suivant ce critère l'audit opérationnel, l'audit financier, l'audit stratégique et
l'audit qualité interne.
- L'audit opérationnel :
L'audit opérationnel dans une entité est un examen des instruments dont dispose la direction
pour la contrôler et la gérer. Il a pour objet d'évaluer la maîtrise du contrôle opérationnel d'une
organisation1, en prenant individuellement les informations relatives à chaque fonction, y
compris la fonction financière, et devra aboutir à l'expression d'une opinion raisonnable.
- L'audit financier
« L'audit est un examen critique des informations comptables, effectué par un expert
indépendant en vue d'exprimer une opinion motivée sur les états financiers»2. De manière
générale, il consistera en la vérification de : la conformité des enregistrements aux principes
comptables généralement admis ; à l'exhaustivité de l'information financière destinée aux tiers
; à la réalité de ladite information ; à l'exactitude de l'information financière, base de diverses
décisions prises par des opérateurs économiques. L'audit financier interne permet à
l'organisation de déceler les zones à risque et d'initier des actions visant leur maîtrise.
- l'audit social : c'est une évaluation de la qualité du management des ressources humaines ;
- l'audit environnemental : il vise à évaluer la mise en pratique par l'entité des normes
environnementales ;
En règle générale, une organisation n'est pas tenue de respecter certaines normes. Toutefois, le
respect de celles-ci peut lui être imposé dans le cadre de ses relations d'affaire avec un tiers.
Par ailleurs certaines dispositions légales peuvent contraindre un type d'entité donnée de
respecter un certain nombre de textes.
L'exercice des activités peut être soumis, selon que l'on appartient à une circonscription
territoriale aux normes règlementaires ou, selon que l'on appartient à un corps de métier aux
normes professionnelles.
3
t Directives ISO/CEI - partie 2 : Règles de structure et de rédaction des Nomes
internationales, cinquième édition, 2004 (§ 3.1.)
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· Normes règlementaires :
Si l'exercice de certaines activités est libre dans certains pays, l'exercice d'autres est par contre
soumis au respect de la législation territoriale en vigueur. Par ailleurs, chaque entreprise étant
unique, il peut arriver, et il arrive même très souvent que celle- ci définisse ses propres
standards en matière d'audit interne. Aussi, l'auditeur interne dans sa mission, devra veiller
d'une part à l'application des directives de l'administration, et d'autre part à la mise en oeuvre
de la loi du pays.
La conduite d'une mission d'audit interne se structure en trois grandes étapes : la préparation
de la mission (A), le déroulement de ladite mission (B) et sa conclusion (C). Au cours de cette
mission, l'auditeur utilise plusieurs méthodes et outils (D).
La mission d'audit interne commence par un ordre de mission, lequel ouvre officiellement la
phase de préparation de la mission qui est notamment axée sur la détermination du risque
d'audit. Le risque d'audit étant défini comme le risque que l'opinion donnée par l'auditeur soit
biaisée du fait d'une anomalie significative contenue dans les états financiers.
Par ailleurs lors de cette phase, seront définis aussi les objectifs de la mission. Cette dernière
peut avoir des objectifs généraux et des objectifs spécifiques. Ces objectifs sont consignés
dans le rapport d'orientation de la mission.
Les objectifs généraux s'assureront que les principes liés à la sécurité des actifs, à la fiabilité
des informations, au respect des règles et directives et voir à l'optimisation des ressources sont
respectés.
Quant aux objectifs spécifiques, il faudra préciser de façon concrète la manière dont les
auditeurs réaliseront un certain type de diligences.
Il importe de préciser lors de l'analyse du risque d'audit que l'auditeur doit avoir la maîtrise de
l'environnement de l'entité à auditer avant de procéder à la mission proprement dite.
Cette phase débute par une réunion d'ouverture ; cette réunion présente à l'audité les objectifs
assignés à la mission : c'est l'examen du rapport d'orientation.
Ensuite, de commun accord avec l'audité, il sera établi un chronogramme des diligences à
effectuer par l'auditeur : c'est le planning de travail. Par la suite, c'est l'entrée dans la phase
pratique. Ici les auditeurs mettront en exergue leur expertise, pour entre autre évaluer le
contrôle interne et procéder à des travaux de révision.
L'évaluation du contrôle interne :
Elle permet à l'auditeur d'apporter un jugement de qualité sur l'ensemble de sécurités mises en
oeuvre pour maîtriser le fonctionnement des activités et par voie de conséquence, d'apporter
des améliorations susceptibles de rendre le contrôle interne plus performant. Chaque
dysfonctionnement, chaque anomalie constatée lors de l'analyse du contrôle interne donne lieu
à l'établissement d'une feuille de révélation des problèmes apparents (FRAP).
. Cette analyse va se faire à plusieurs niveaux. Nous les résumerons sur le tableau synthétique
proposé par Antoine MERCIER et Philippe MERLE dans « Mémento pratique Francis
Lefebvre, audit et commissariat aux comptes ». A la fin de l'évaluation du contrôle interne, où
seront évalués les points forts et les points faibles de l'entité auditée, l'auditeur ressortira les
points de non compétitivité et proposera des solutions susceptibles de renverser la tendance
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Test de conformité ou de
compréhension
Tests de permanence
Première evaluation du contrôle interne
La révision des comptes en ce qui la concerne portera sur la conciliation entre les données
recueillies des différents centres de l'entité auditée pour vérifier leur similitude. La
vérification des pièces probantes n'en sera pas des restes.
A la suite de la mise en oeuvre de toutes les diligences par l'auditeur pour remplir son cahier
de charges, il sera établi un rapport de mission. Ce dernier est établi à partir des différentes
FRAP. Ledit rapport contiendra les problèmes rencontrés, leurs causes et les recommandations
faites par les auditeurs. Il devra respecter un certain nombre de principes :
- Il doit avant sa phase de finalisation être présenté aux responsables audités pour
amendement;
- Il doit être établi de manière claire, objective, convaincante et diffusé le plus rapidement
possible ;
- Il doit être conçu pour les besoins de ses utilisateurs et doit donc être compréhensible par
eux. Il sera subdivisé en deux parties dont l'une est la synthèse de l'autre : le détail.
Pour clôturer leur mission, les professionnels d'audit tiendront une réunion de clôture ù seront
présentés les conclusions de la mission qui leur a été assigné. Ils présenteront lors de cette
réunion les techniques et les outils dont ils ont utilisé.
- Les procédures analytiques : L'utilisation des procédures analytiques dans le cadre d'un
audit interne consiste : « à faire des comparaisons entre les données résultant des comptes et
des données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l'entité ou des données d'entité
similaires afin d'établir des relations entre elles ; à analyser les variations significatives et les
tendances ; à étudier et à analyser les éléments ressortant de ces comparaisons. »4
- L'observation physique : L'objectif ici est de s'assurer de l'existence réelle des actifs acquis
par l'organisation auditée ;
- La confirmation directe : c'est le fait de recueillir les informations concernant les
opérations réalisées par l'entreprise auprès des différents partenaires avec qui l'audité les a
réalisé, le but étant de détecter les différences entre les informations en provenance de l'audité
et de ses partenaires ;
- Les sondages : L'étendue des opérations effectuées par l'organisation rend très fastidieuse
une analyse exhaustive de toutes les informations. A cet effet, le sondage permet de
déterminer les comptes, opérations ayant un caractère significatif et sur la base desquels les
opérations d'audit interne seront effectuées.
Parmi les outils qu'utiliseront les auditeurs pour arriver à leurs fins, l'on peut citer l'outil
informatique, les questionnaires.
4
ANTOINE MERCIER, PHILIPPE MERLE, « Mémento pratique Francis Lefebvre, audit et
commissariat aux comptes », Editions Francis Lefebvre, Paris, 2002, Page 413
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CHAP II : LE PROCESSUS DE
TRAITEMENT DE
L'INFORMATION COMPTABLE
RELATIVE AUX ACHATS DE
SERVICES.
I. GENERALITES
Les mots étant polysémiques, il importe de s'arrêter sur la signification que l'on veut tout
d'abord les donner (1), puis nous nous attarderons sur les objectifs et les critères de qualité
d'une information.
1. Notion de processus.
Etymologiquement « processus » vient du mot latin « pro » qui signifie « pour », « dans le
sens de » et du mot « cedere » qui veut dire « aller vers l'avant », « avancer ».
D'après le dictionnaire Larousse le processus est une « Suite continue d'opérations, d'actions
constituant la manière de faire, de fabriquer quelque chose ».
Le mot processus peut alors être vu comme un ensemble d'actions conduisant à un but défini ;
c'est une suite d'opérations normalisées effectuées par le personnel pour arriver au résultat
attendu. D'après la norme ISO 9001 relativement à la gestion de la qualité, le processus est
un système organisé d'activités qui utilise des ressources (personnel, équipement, matériels
et machines, matière premières et informations) pour transformer des éléments entrants en
éléments de sortie dont le résultat est un produit. Ce processus peut être celui de traitement
de l'information.
Selon le dictionnaire Larousse, le traitement est l' « ensemble des opérations que l'on fait
subir à des matières premières, à des substances ou à des matériaux pour les transformer ».
Tandis que l'information est une donnée qui augmente notre connaissance. De manière
générale elle est un : «élément de connaissance susceptible d'être représenté à l'aide de
conventions pour être conservé, traité ou communiqué »5.
Pour ce qui est de l'information comptable particulièrement, elle est appréhendée comme la
transcription comptable des faits économiques ; lesquels sont définis comme «tout
phénomène juridique, économique, ou simplement matériel modifiant ou susceptible de
modifier, dans leur nature ou dans leur valeur, les éléments du patrimoine de l'entreprise
»6.
- la donnée : ici il s'agit de la matière première ; en elle seule elle n'a aucun sens et n'en prend
un qu'après traitement ;
- l'information : elle a un sens et permet de prendre des décisions. Elle renseigne son
destinataire sur une situation donnée.
On pourrait voir le traitement de l'information comme l'ensemble des opérations que l'on fait
subir à une donnée (information brute) pour la transformer en information (produit fini) ayant
un sens et susceptible de servir les utilisateurs.
Toutefois, toute information issue d'un tel processus de traitement n'est pas toujours utile aux
yeux de ceux à qui elle est destinée. D'où l'importance d'apprécier les critères de qualité de
l'information.
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- Fiabilité. : l'information est fiable lorsque les utilisateurs ont la certitude qu'elle représente
fidèlement la réalité et n'est entachée d'aucune erreur significative. L'information sera d'autant
plus fiable qu'elle est objective, vérifiable et sans biais;
- Rapidité de la présentation. : l'information est opportune lorsque les décideurs y ont accès
au moment où elle est encore susceptible d'influencer les décisions;
- Comparabilité : l'information fournie est d'autant plus utile qu'elle permet de comparer les
résultats de périodes différentes et d'entités différentes.
- Exhaustivité : l'information fournie doit prendre en compte toutes les opérations réalisées
par l'organisation.
Disposer d'une information comptable fiable est primordiale pour une entité à la vue des
objectifs que l'on peut assigner à cette information.
- Information comme outil de prise de décision : une bonne information doit permettre de
fournir aux décideurs des éléments objectifs sur les choix décisionnels qu'ils ont à prendre
sans risque de se tromper ;
Au vu de tout ce qui précède, disposer d'une information fiable est indispensable non
seulement pour toute organisation, mais également pour tous ses partenaires. Ceci étant, il
conviendrait de mettre sur pied des mécanismes permettant de disposer d'informations
comptables utiles. Cela passe par la mise en place des procédures adéquats ; lesquels ne le
sauraient être si l'organe chargé d'élaborer ladite information n'a une maîtrise suffisante de
l'environnement comptable et les flux d'informations échangés.
1. Environnement comptable
L'environnement comptable est constitué de l'ensemble des personnes qui échangent avec le
département en charge des questions comptable et financières des documents comptables. Ces
personnes peuvent être membres de l'organisation à laquelle est rattachée ledit département ou
non. En dépit du caractère interne ou externe de ces personnes à l'organisation, l'on distingue
au niveau de la comptabilité des flux entrants et des flux sortants.
« Les flux entrants sont les documents comptables qui proviennent des différentes
directions de l'organisation et qui matérialisent leurs activités. Ces documents sont
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- La DRH, comme les bulletins de calcul de la paie, les supports de conventions de prêts et
autres documents matérialisant les opérations spécifiques effectuées avec le personnel et ayant
des incidences financières ;
- La caisse, comme les arrêtés journaliers de caisse, les brouillards de saisie, les fiches de
contrôle et d'inventaire de caisse ;
- La DAF, comme les ordres de dépenses approuvées et ordre de recettes, les doubles de
chèque de règlement émis, les copies des chèques reçus ;
- La direction des ventes, comme les factures de vente, les bons de commandes reçus des
clients, les bordereaux de livraison signés des clients ;
- La Direction générale, comme les documents émis par la direction et devant être traduits en
terme de comptes (projet d'affectation des résultats) ;
- Direction de la production, comme les fiches de suivi de stock de produits finis, les fiches
de coût de production des produits manufacturés.
Quant aux flux sortants, il s'agit des documents émis par le département comptable et
financier pour l'information des tiers. Il peut s'agir:
- Des états financiers de synthèse (bilan, compte de résultat, TAFIRE, état annexé) et des
grands livres de comptes
1. Principes d'organisation
Si le traitement comptable des opérations n'exige pas une structuration particulière du service
comptable et financier, il paraît assez évident que par mesure de
7
Confère, cours d'organisation des services comptables et financiers, LICOFI-UCAC, 2007-
2008
- Collecte des données et pièces comptables : elle doit être exhaustive afin de respecter le
principe de l'exhaustivité de l'information comptable. Tri ou classement des données et
documents précédemment collectés par type de journal comptable : il s'agira ici
d'identifier pour chaque pièce comptable les journaux auxiliaires qui seront utilisés;
8
Confère, cours d'organisation des services comptables et financiers, LICOFI-UCAC, 2007-
2008
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- Contrôle des pièces comptables : ce tout premier contrôle permet de vérifier : la qualité des
pièces justificatives fournies, la conformité de ses pièces par rapport à la procédure mise en
place (bons de commande, signatures des personnes dûment autorisées) ; permet d'effectuer le
contrôle arithmétique et le rapprochement par rapport aux sommes décaissées ;
- Contrôle de cohérences : ledit contrôle est effectué pour vérifier la cohérence entre tous ces
états imprimés ;
- Clôture des comptes : c'est l'opération par laquelle les comptes de l'organisation sont
bloqués ; aucunes modifications, ni suppression ne pouvant à partir de ce moment intervenir.
A. Présentation de WWF-CARPO
Cette partie s'articulera autours de deux idées majeures : le WWF en bref et sa carte d'identité.
1. Origine de l'organisation
En 1961, date de la création de WWF, celles-ci (les initiales WWF) renvoyaient à «World
Wildlife Fund». En effet, l'objectif principal du WWF se résumait en la recherche de
ressources pour la protection des espèces en voie de disparition ou en danger du fait de
l'action de l'homme principalement. Cependant, étant donné le caractère interdépendant de la
flore, de la faune et de tout les éléments constitutifs de l'environnement, le WWF a revu son
objectif et s'est attelé à la protection de la nature dans son ensemble d'où sa nouvelle
dénomination « World Wide Fund for Nature » à savoir Fonds mondial pour la nature depuis
2001. Cette structure est de nos jours représentée dans tous les continents.
WWF est implantée dans plus de cent (100) pays et oeuvre en vue de la construction d`un
avenir où il existerait davantage d'harmonie entre l'Homme et son environnement.
Toutes les actions de WWF sont guidées par la volonté de protéger l'environnement. Ainsi ses
missions sont relatives entre autres à :
· La sauvegarde de la biodiversité ;
· La promotion d'une attitude responsable dans le cadre de la lutte contre les changements
climatiques ;
L'atteinte de ces missions suppose une attitude responsable, une éducation des populations
dans le monde entier. A cet effet, WWF a entre autres objectifs la vulgarisation de
comportements responsables qui incluent :
· Le respect d'autrui et de ses spécificités d'ordre culturelles. Ceci induit la lutte contre les
discriminations et préjugés basés sur la religion, l'ethnie, la culture, ou les convictions
politiques ;
· L'utilisation prioritaire d'articles non polluants, recyclés et la lutte contre le gaspillage des
ressources ;
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Contexte général
Champs d'action
Écologisme
Zone d'influence
Fondateur
Julian Huxley
Forme juridique
ONG
Fondation
Siège central
Gland, Suisse
Personnage(s) clef
Méthode
Financement
Volontaires
Site internet
http://www.wwf.org ou http://www.panda.org
Slogan
Le World Wide Fund for Nature est doté d'une structure organisationnelle en réseau. La
glande, Suisse, est le siège de la maison de l'International de WWF : elle est son secrétariat.
Son rôle est de mener et de coordonner le réseau de WWF (network en anglais), constitué de
tous les bureaux WWF du monde. Ces différents bureaux relèvent de deux catégories :
· ceux qui peuvent soulever des fonds et mener à bien des travaux de manière autonomes ; ces
bureaux forment avec le secrétariat la BASE ; et
· ceux qui doivent fonctionner sous la direction d'un des bureaux indépendants de WWF ; ils
ont juste pour rôle d'implémenter les programmes définies par la BASE. En pareille
occurrence on peut citer le Central Africain Regional Program Office (CARPO), bureau
coordonnateur des programmes pays de la sous région Afrique.
2. Organisation WWF-CARPO
S'agissant de ce dernier programme, son siège, depuis le 25 mars 20049 se trouve à Yaoundé,
sise au quartier Bastos, au lieu communément appelé « derrière usine BAT », à la rue « les
Rochelles ».
Le Central African Regional Program Office s'implémente dans quatre pays au travers de
quatre grands programmes. Chacun desdits pays dispose d'un bureau pays, lequel est sous la
coordination du bureau régional dont l'organigramme est fourni en annexe 2.
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Chacun de ces bureaux pays (Country Program Office), dans la phase de la mise en oeuvre du
programme pour lequel il a été mis sur pied, dispose de nombreux projets.
C'est ainsi que le bureau pays du Cameroun :Cameroon Country Program Office (CCPO) a à
son sein plus d'une quarantaine de projets. Ces différents projets s'implémentent sur tout le
territoire camerounais au travers de quatre sites (fields office en anglais) dont au Nord, à
Limbé, à Campo et à Yokadouma ; et d'un bureau administratif situé à yaoundé. Le CARPO et
le CCPO partagent les mêmes locaux.
A. Le représentant régional
Le représentant régional comme son nom l'indique représente l'organisation non seulement au
Cameroun mais également en République centrafricaine, au Congo- Kinshasa et au Gabon. Il
est responsable de la coordination des diverses actions menées par les diverses représentations
de WWF sous sa responsabilité. Il rend compte à WWF international.
B. Le département de la conservation
dans un site donné. La réalisation des diverses opérations est possible grâce à des ressources
allouées par des bailleurs de fonds pour un projet particulier.
C. Lé département financier
Le département financier a pour mission essentielle la gestion des ressources financières qui
devrait aboutir entre autres à l'établissement d'états financiers représentant l'image fidèle des
actions entreprises par WWF-CCPO. Il est sous la charge d'in directeur financier et est
organisé autour de deux unités avec à leur tête des chefs d'unités:
Elle est responsable de la collecte des documents comptables ( factures, chèques émis et reçus
etc.). Grâce à l'analyse de ceux-ci, elle effectue des enregistrements comptables pour
l'établissement des divers états financiers de synthèse et des livres comptables. Elle est aussi
responsable du suivi des relations bancaires et des fournisseurs. Elle effectuera ainsi le
paiement des factures à terme échu.
L'unité BIC effectue notamment les opérations liées à la gestion de la partie financière du
contrat. Elle opèrera à cet effet des activités suivantes :
· Le contrôle visant à s'assurer que les procédures internes sont respectées lors de la réalisation
des diverses opérations.
· Le suivi budgétaire : il vise à réguler les dépenses en fonction des lignes budgétaires y
relatives. Les écarts constatés doivent être analysées et expliqués.
· Le suivi des projets : en effet, chaque dépense et chaque recette doit être affectée au projet
correspondant. Un rapport détaillé doit ensuite être effectué au bailleur de fond.
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Le plus jeune de tous les départements au WWF-CCPO, il est fondé pour s'intéresser aux
aspects liés à la gestion des ressources humaines et du personnel d'appui. Il est composé de
plusieurs services dont le service de la logistique.
Ce service a de nombreuses responsabilités qui peuvent se résumer comme suit :
Pour mener à bien ses activités, il recense les informations issues de toutes les autres entités
de l'organisation, pouvant être traduites dans les comptes de l'organisation.
Tout commence par un proposal. Un proposal est une proposition de work-plan que l'on envoi
à un ou plusieurs bailleurs de fonds en vue d'obtenir de celui ou de ceux-ci le financement
d'une activité ou d'un projet donné. C'est une invitation à contracter. Ce work-plan contient de
nombreux volets dont les volets technique, juridique et financier. Il est établi à la base par les
chefs de projets, en collaboration avec l'unité de Budget and Internal Control. Il est à noter
que le volet financier du proposal doit être suffisamment exhaustif, car une fois qu'il est
accepté par le potentiel financeur, il n'est plus modifiable sans son accord exprès.
Une fois le proposal validé par le potentiel bailleur de fond, naturellement avec quelques
amendements, il se transforme en contrat. Ce dernier doit être validé par le Représentant
Régional. Cette phase de validation du contrat par le leader de WWF en Afrique Centrale est
intitulé « secure funding » pour dire « financement sûr, certain ».
Dès cet instant, l'élaboration d'un plan comptable correspondant au projet est faite. Chaque
ligne budgétaire étant rattachée à un compte particulier. Lequel compte peut être lié à l'achat
d'un bien ou d'un service. Le processus lié à cet achat, bien que soumis à des normes internes
à WWF obéit à une pratique qui peut être quelque fois différente.
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Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations
d'achats : cas de
WWF-CCPO
Source: CARPO FIELD OPERATONS MANUAL, PART II: FINANCIAL POLICIES AND
PROCEDURES. (Traduction en français par l'auteur)
2. Présentation descriptive
Le schéma ci-dessus retrace le processus d'achat des biens et des services au sein de WWF qui
se formule en six étapes. A chacune de ces étapes, il est mis en place des sécurités visant la
responsabilisation de chaque opérateur.
10 Con~~re mémoire in de cycle 9frf,57CT, rédigé par 9frflle 0O.91TOVE7 Z AT AC7(sur l'
Audit interne du cycle des immobilisations corporelles
dans une optique d'amélioration de l'e~~icacité
Sécurité(s) requise(s) : La demande d'achat doit être signée par le demandeur et visée par son
supérieur hiérarchique.
Dans une optique de minimisation des coûts sous contrainte de l'obtention d'un produit de
qualité satisfaisante, la commande n'est effectuée qu'après une comparaison des prix relatifs à
trois factures pro format émises par des fournisseurs différents. Elle a comme document
support « a quotation form » (annexe)
Sécurité(s) requise(s) : Chaque facture pro format doit comporter l'adresse et l'identification
du fournisseur. Elle est analysée par au moins 3 responsables dont le responsable ayant
autorisé la dépense. Le choix est enfin effectué en fonction des besoins et des ressources dont
dispose le projet lié à l'opération d'achat.
Le bon de commande est le document de base du processus d'achat. Tout bon de commande
est établi sous la base d'une facture pro format sélectionnée. Il est établi en cinq (5)
exemplaires repartis comme suit :
~ un exemplaire est sauvegardée dans le fichier des bons de commandes avec la demande
d'achat et le mémo justifiant le choix du fournisseur retenu ;
Sécurité(s) requise(s): Le bon de commande doit être signé de tous les responsables ayant
autorisé la dépense (chef de projet ou représentant régional). Le service de la logistique le
contresigne également. Il est important que soient précisées les droits et les obligations de
WWF-CCPO et du fournisseur en cas d'importation.
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La réception des biens est assurée par un responsable du service de la logistique grâce à un
document appelé « receiving report » (annexe 4). Il a la charge de s'assurer de la conformité
du bien eu égard au besoin exprimé. Tout défaut doit être signalé au transporteur, au
fournisseur et éventuellement à l'assureur. Deux cas de figures peuvent se présenter :
· Si le demandeur n'est pas situé à Yaoundé, alors 3 copies d'un « goods Issue note » (bon de
transfert) devront être établies par un responsable du projet ou son mandataire afin de
matérialiser l'affectation du bien au projet correspondant. Un exemplaire est transmis au
responsable du projet correspondant, le second est adjoint au bon de commande et classé par
le Service de la logistique et la souche est conservée dans le registre des « Goods Issued note
».
Sécurité(s) requise(s) : le bon de livraison doit être signé afin de matérialiser la réception
effective des biens par le responsable de la logistique ou un responsable de projet ou dans une
troisième mesure son mandataire.
Dès la réception de la facture, tous les documents relatifs au processus d'achat doivent être lis
ensemble (facture pro forma, bon de commande, bon de livraison, facture définitive) avant
toute demande et approbation éventuelle du paiement de ladite facture. Eu égard aux termes
du contrat passé avec le fournisseur, le paiement de la facture est effectué. Une liste des
fournisseurs locaux doit être établie et périodiquement mise à jour elle doit indiquer le nom du
fournisseur, son adresse, les services fournis. WWF-CCPO devra s'assurer de la régularité de
chaque fournisseur vis-à-vis du cadre règlementaire du secteur d'activité donné.
Sécurité(s) requise(s) : un cachet « PAYE » devrait être apposé sur chaque facture payée afin
d'éviter des paiements doubles préjudiciables à WWF-CCPO.
Page 37
Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations
d'achats : cas de
WWF-CCPO
logistique
logistique+dema
ndeur
- Quotation form ;
- Bon de commande ;
- Bordereau de livraison ;
Source : entretien avec le responsable de la logistique ;
N Opération Opérande
financière
financière
C Classement des factures pour celles devant attendre trente (30) jours Unité Comptable
et
financière
financière
financière
financière
K Remise des chèques le jeudi aux fournisseurs précédemment appelés Unité Comptable
la veille contre leur signature sur la photocopie du chèque. et
financière
L Classement des pièces dans les différents chronos de banques Unité Comptable
et
financière
M Codification des pièces et saisie des écritures comptables sur le Unité Comptable
logiciel comptable ACCPAC et
financière
financière
O Edition du « badge » :c'est l'opération par laquelle les saisies, sans Unité Comptable
être validées peuvent être consultées. et
financière
Notons que La nomenclature des comptes à WWF ne suit pas les prescriptions faites par le
droit Comptable OHADA, relatif au Droit des sociétés commerciales et du
Page 39
Les quatre premières correspondent aux subdivisions du grand livre, les huit suivantes au
Code Projet (9F075401=projet du core), les quatre autres au Code du donneur, et les quatre
dernières au code de l'activité, objet de la dépense ou de la recette
Tous ces traitements n'ont pour seule objectif que la production des états financiers de
synthèse.
3. Les outputs:
Suite au traitement comptable ci-dessus opéré, il est établi de manière périodique des
documents d'information sur la situation financière de l'organisation en générale et de chacun
des projets implémentés pour la protection et la sauvegarde de la biodiversité. Ces documents
d'informations peuvent être standardisés ou établis suivant un format spécifique, répondant
aux exigences du pourvoyeur en capitaux.
- Over all results : document généré trimestriellement ; il reprend les montants globaux des
différents projets en terme de dépenses, de revenus, de soldes ;
Le contrôle interne est une fonction récemment introduite au WWF-CCPO. Elle est assumée
par l'unité du BIC11. Cette unité effectue des missions d'audit interne suivant les normes mises
à cet effet par WWF international dans son document intitulé : AUDIT MANUAL WWF INT
FY 07.
La mission de cet audit interne étant de fournir une assurance objective au travers des
consultations des différents services de WWF-CCPO afin de les aider à atteindre leurs
objectifs respectifs et d'améliorer leur rendement en proposant des solutions susceptibles
d'accroître leur efficacité.
Comme précédemment précisé, l'audit interne est effectué par le service du BIC. Ce dernier,
nous l'avons vu au précédent chapitre est subordonné au département administratif à qui il
rend compte. Le premier risque encouru ici est la subordination du contrôle à un département
opérationnel ; qui, en principe, devrait aussi être contrôlé eu égard à son activité. Ce
positionnement hiérarchique pourrait avoir une mauvaise influence sur l'efficacité de l'action
du contrôleur interne. Ainsi, cet acteur, aussi compétent et expérimenté soit-il, ne saurait
donner une assurance objective et entièrement indépendante dans la mission qui lui est
assignée.
Le second risque que nous pouvons identifier peut être lié à la séparation des fonctions. La
séparation des fonctions est un principe de base et fondamental à toute organisation. Ce
principe institue la succession de fonctions indépendantes qui interviennent dans le traitement
de l'information comptable. Il garantie par ailleurs un minimum de contrôle des opérations
réalisées par chacun des agents de l'entité.
L'analyse qui suit a pour objectif de déceler les incompatibilités susceptibles d'exercer une
influence négative sur l'efficacité du système organisationnel. Pour déceler ces risques, nous
analyserons la pratique interne au vu de la non exhaustivité de la procédure comptable et
financière mise en place.
11
Source : entretien avec le responsable du « contrôle interne »
Page 41
Le risque lié à la séparation des pouvoirs que nous pouvons identifiés ici est notamment le cas
des traitements fait par des agents et dont le contrôle est exercé par eux-mêmes. Nous
prendrons le cas par exemple du cas de la saisie, de la validation et du postage des écritures
comptables.
Le postage est l'opération par laquelle les imputations comptables, précédemment saisies sont
non seulement rendues accessibles dans la base de données comptable, mais aussi prises en
comptes dans les soldes des comptes.
Dans l'unité comptable et financière coexiste deux agents dont le chef de cette unité. En
principe, comme les imputions, les saisies comptables devraient aussi être validées par les
personnes indépendantes ; c'est-à-dire par celles qui n'ont pas participé à leur saisie. Il arrive
très souvent que la personne qui devrait en principe être chargée d'effectuer les saisies soit
aussi entrain de les valider, voir même de les poster.
NORMES DE QUALIFICATION
d'intérêts.
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000- Gestion d'un audit interne : Le Pas d'écart Les audits internes
responsable doit rédiger cette activité de façon à significatif
garantir qu'elle apporte une valeur ajoutée à sont effectués suivant
l'organisation un canevas mis sur
International et
applicable dans toutes
les représentations de
l'organisme.
Page 43
générale
La remarque majeure que l'on fait ici est que l'organisation de la structure fait en sorte que les
critères liés à la qualification de l'auditeur ne soient pas respectés du fait du rattachement de
cet auditeur à un département opérationnel.
La dite imputation lorsqu'elle est saisie, I Nous avions dû régulariser ces imputations
est-elle
Les imputations comptables faites dans I Ces sites ne bénéficient pas de privilèges leur
les sites sont- elles toujours soumises au permettant de « poster directement les
contrôle pour être « postées»? écritures »
Le contrôle interne étend t-il ses actions I C'est une défaillance du sytème.
au niveau du bureau central
Page 45
B. Recommandations :
Les recommandations que nous pouvons faire peuvent être soit liées aux traitements des
opérations
- Les missions d'audit fait au niveau des extensions de WWF qui sont sur le terrrain ne
devraient plus se limiter uniquement au contrôle des pièces (de leur conformité et de leur
régularité), au contrôle du respect des procédures mises en place, ainsi qu'à l'imputation
comptable faite au niveau des sites qui ont un service comptable, mais devait aussi s'élargir
pour faire la conciliation entre les factures adressées par un fournisseur présentées par le site,
et l'historique des transactions pris chez ce fournisseur ;
- Les « badges » fait par les sites doivent être scrupuleusement examinés avant le
- Les imputations et les saisies, ainsi que le postage ne doivent pas être fait par la même
personne pour réduire le risque d'erreur et d'éviter par la même occasion de faire l'opération
diverse de l'opération diverse de l'opération diverse de l'opération diverse d'une transaction
qui avait été mal imputée. Par ailleurs, toutes les imputations au vue de la pratique doivent
être impérativement validées par le responsable financier. L'on ne devrait par conséquent plus
attendre qu'une mission d'audit se présente pour le faire ;
facture tenue par la réception, la base de données des factures enregistrées par le service de la
logistique sur le logiciel GFS, les factures payées et celles comptabilisées.
- Il est à noter que pour parfaire le système de gestion des projets mis en place, il faudrait que
les informations relatives à un achat donné soient conciliées dans une seule base donnée qui
déterminera lequel des projets l'a supporté et s'il a été payé ou existe encore dans la liste des
factures à régulariser. Ceci permettra au responsable du contrôle interne d'avoir un état
détaillé des opérations d'achat par projet et de mieux faire le contrôle des imputations
comptables effectuées .
Page 47
CONCLUSION GENERALE
Notre objectif dans cette étude a été notamment de faire ressortir l'évolution de la fonction
d'audit, et notamment d'audit interne. Il en découle que la fonction d'audit interne n'est pas à
confondre avec certaines fonctions et que dépendamment des objectifs qui lui seront assignés
par la direction, cette fonction pourra s'étendre sur plusieurs domaines d'applications en vue
d'améliorer l'efficacité dans la gestion des ressources dont dispose cette organisation. Il est à
noter que l'audit interne ne peut être exercé convenablement et atteindre ses objectifs que si au
préalable une démarche appropriée d'audit est mise en oeuvre pour améliorer l'efficacité de
l'organisation et surtout de sont processus de traitement de l'information comptable relative
aux achats.
La quête de cette maîtrise est la démarche permanente du personnel financier de World Wide
Fund For nature, au niveau de sa représentation camerounaise (CCPO), organisation mondiale
de protection de la biodiversité, où nous avons eu l'opportunité d'effectuer notre stage
académique. Plus qu'enrichissant, ce stage nous a permis entre autres d'appréhender la
manière dont est structurée une ONG, de côtoyer le milieu professionnel dans tous ses aspects
: humain et social, sympathique et conflictuel, de nous rendre compte de la teneur de notre
formation académique qui vise à nous donner des bases nécessaires pour comprendre toute
forme d'organisation, et faire quelques tests.
Parlant de tests, par références aux standards internationaux et à la norme interne, nous avons
effectué quelques tests qui nous ont permis de détecter quelques zones à risque qui, avec la
dynamique de perfection entreprise dans l'organisation de WWF, vont sans doute être réduites.
Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations
d'achats : cas de
WWF-CCPO
I. GENERALITES. 7
INTERNE. 7
1. Definitions: 7
1. Concepts voisins 9
4. Techniques et outils 17
CHAP II : LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION COMPTABLE
RELATIVE AUX ACHATS DE SERVICES. 18
I. GENERALITES 18
1. Notion de processus. 18
1. Environnement comptable 21
comptable : 22
1. Principes d'organisation 22
A. Présentation de WWF-CARPO 26
1. Origine de l'organisation 26
2. Organisation WWF-CARPO 29
Page 49
A. Le représentant régional 30
B. Le département de la conservation 30
C. Lé département financier 31
L'INFORMATION COMPTABLE. 33
1. Présentation schématique 34
2. Présentation descriptive 34
3. Les outputs : 40
2. Test de conformité de la mission d'audit interne par rapport au cadre de référence défini par
l'IIA. 42
B. Recommandation : 46
CONCLUSION GENERALE 48
Bibliograbphie &webographie
Bibliographie
· LIONNEL COLLINS, GERARD VALIN, « audit et contrôle interne », Dalloz, Paris, 1992
Mémoires et travaux
· Mémoire fin de cycle MSTCF, rédigé par Mlle DONFOUET ZAFACK sur l' Audit interne
du cycle des immobilisations corporelles dans une optique d'amélioration de l'efficacité : cas
de WWF-CCPO
· Mémoire fin de cycle MSTCF de TCHEUNOU SIALEU Stéphanie Pascale : L'audit des
comptes du cycle du personnel et l'optimisation des charges salariales
Webographie :
· www.panda.org
· www.ifaci.org