AlianeChafa ZerioulAziz

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE ET D’INFORMATIQUE


DEPARTEMENT D’ELECTROTECHNIQUE

Mémoire de Fin d’Etudes


de MASTER PROFESSIONNEL
Domaine : Sciences et Technologies
Filière : Génie Electrique
Spécialité : Electrotechnique industrielle

Présenté par
Chafa Aliane
Aziz Zerioul

Thème

Etude d’un groupe électrogène


par simulation numérique
Mémoire soutenu publiquement le 16 /07/2016 devant le jury composé de :

M Mohammed Megherbi
Professeur, UMMTO, Président

Melle Rahma Kachenoura


MCB, UMMTO, Encadreur

Mr Salah. Haddad
Professeur, UMMTO, Examinateur

Mr Meziane Aoues
MAA, UMMTO, Examinateur
REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier notre encadreur mademoiselle Rahma Kachenoura


qui a bien voulu nous diriger durant notre travail.

Nous tenons à remercier vivement madame Ferroudja Bitam-Megherbi ainsi


que monsieur Ahmed Challal, pour leurs précieux conseils et pour leur soutien tout
au long de notre travail.

Nous tenons aussi à remercier tous les membres du jury qui ont accepté
d’examiner notre travail.

Nos remerciements vont aussi vers tous les enseignants de notre département
qui ont participé à notre formation.
DEDICACES

Je dédie ce travail à :

 Mes parents.
 Mes frères et ma sœur.
 Mes oncles et tantes
 Mes cousins et cousines
 Mes amis.

Aziz ZERIOUL

Je dédie ce travail à :

 Mes parents.
 Mes frères et sœurs.
 Mes oncles et tantes
 Mes cousins et cousines
 Mes amis.

Chafa ALIANE
Sommaire:

Introduction Générale …………………………………………………………..1

Chapitre I : Généralités sur le Groupe électrogène

I.1. Introduction ………………………………………………………………………..3


I.2 Définitions ………………………………………………………………………….3
I.3 Constitution d’un groupe électrogène………………………………………………6
I.4 Description des différents éléments du groupe électrogène……………………......7
I.4.1. Moteur thermique ……………………………………………………………...7
I.4.1.1. Principe de fonctionnement du moteur thermique ………………………...7
I.4.1.2 Système de refroidissement ………………………………………………..9
I.4.1.3 Circuit de lubrification………………………………………………….….12
I.4.1.4 Circuit d’alimentation en combustible…………………………………….12
I.4.1.5 Circuit de démarrage……………………………………………………….12
I.4.2 Alternateur……………………………………………………………………....14
I.4.2.1 Description des Constitution d’un alternateur ……………………………..15
I.4.2.1.1 Le stator………………………………………………………………….15
I.4.2.1.2 Le rotor…………………………………………………………………..15
I.4.2.1.3 principes de fonctionnement de l’alternateur triphasé………………….17
I.4.2.1.4 Régulation de la tension de l’alternateur………………………………..18
I.4.2.1.5 Principe de fonctionnement de l’AVR…………………………………..18
I.4.3Accessoires du groupe électrogène………………………………………………19
I.4.3.1 Système de contrôle / commande et détection des pannes………………….19
I.4.3.1.1 Description du Système de Contrôle / Commande et Identification…...19
I.4.3.1.2 Coffret de commande……………………………………………………21
I.4.3.1.3 Coffret de contrôle………………………………………………………21
I.4.3.2 Tableau inverseur de source automatique…………………………………....21
I.4.3.3 Le synchroscope……………………………………………………………...22
I.4.3.4 La batterie…………………………………………………………………….22
I.4.3.5 Chargeur de batterie………………………………………………………….22
Chapitre II : Fonctionnement du Groupe électrogène
II.1 Introduction………………………………………………………………………23
II.2 Mode d’utilisation du groupe électrogène ………………………………………23
II.3 Couplage des groupes électrogènes avec le réseau ou avec d’autres groupes
électrogènes…………………………………………………………………………...26
II.3.1 Différentes méthodes de couplage…………………………………………….27
II.4 Conséquences d’un mauvais couplage…………………………………………....29
II.4.1 Le non-respect de l’égalité des fréquences…………………………………....29
II.4.2 Le non-respect de l’égalité des tensions………………………………………29
II.4.3 Le non-respect de la concordance des phases…………………………………30
II.5 Le délestage………………………………………………………………………..30
II.5.1 Augmentation progressive de la charge………………………………….…….30

II.5.2 Pertes d’un groupe électrogène………………………………………………...31


II.5.3 Default électriques…………………………………………………………..….31
II.6 Protections du groupe électrogène………………………………………………….31
II.6.1 Protection des alternateurs ……………………………………………………...31
II.6.2 Protection du moteur……………………………………………………………32
II.7 Régime du neutre…………………………………………………………………...32
II.7.1 Régime du neutre en basse tension……………………………………….…….32

Chapitre III : Modélisation et simulation du groupe électrogène


III.1. Introduction……………………………………………………………………….35
III.2. Présentation de la machine synchrone (alternateur) à étudier…………………... 36
III.3-Hypothèses simplificatrices……………………………………………………….36
III.4-Conventions de signes…………………………………………………………….37
III.5- Equations électriques et mécaniques de la machine synchrone munis
d’enroulements amortisseurs…………………………………………………………...37
III.5.1-Equations électriques de l’induit (stator)……………………………………37
III.5.2 Transformation de Park………………………………………………………37
III.5.3 Equation électrique du rotor et des amortisseurs……………………………39
III.5.4- Equations des puissances, des couples et équations mécaniques de
la machine……………………………………………………………………………...40
III.5.4.1-Calcul des puissances……………………………………………………40
III.5.4.2-Calcul des couples ………………………………………………………40
III.5.4.3-Equations mécaniques de l’alternateur………………………………….41
III.5.5 Equations magnétiques de la machine……………………………………..41
III.6 Equations électriques et mécaniques de la machine sans amortisseurs…………..42
III.7 Equations générales du groupe électrogène en charge…………………………….43
III.8 Détermination du régime permanent du groupe…………………………………...44
III.9 Modèle sous Sim Power System…………………………………………………..45
III.10 Simulation du modèle en boucle ouverte………………………………………...50
III.11 Interprétation de courbes obtenues………………………………………………53
Conclusion générale…………………………………………………………………….54
Références bibliographique
Annexe
Résumé:

Toutes interruption de l’énergie électrique dans l’industrie engendre des perturbations et


des désordres pour l’utilisateur.. L’installation des alimentations de secours est indispensable.
Parmi ces sources de secours le groupe électrogène
Le groupe électrogène est un organe autonome capable de produire de l’énergie
électrique. Il est généralement constitue d’un moteur thermique et d’un alternateur.
Le couplage des groupes électrogènes est une opération très délicate.
Pour coupler un groupe électrogène avec d’autres groupes ou avec le réseau il faut y avoir entre
eux :
 Égalité des tensions, Égalité des fréquences, Concordance des phases
Dans la plus part des cas pour réaliser le couplage il faut disposer d’un synchroscope,
d’un régulateur de tension et d’un coupleur.
Le groupe électrogène dans ses applications « secours », présente des avantages liés à :
 Un large éventail de puissance ;
 La rapidité de sa mise en oeuvre ;
 Sa capacité à fonctionner pendant de longues périodes.
Ces avantages lui confèrent une position prépondérante loin devant toutes les autres sources de
remplacement.
L’étude en boucle ouverte du groupe électrogène sous Matlab Sim Power system, nous a
montré que la tension et la fréquence ne se stabilisent pas à des valeurs bien précises. Pour
Palier à ce problème le calcul de la boucle de régulation est la solution La plus envisageable.
Nous espérons que ce travail va être développé en faisant sur l’étude du groupe électrogène en
boucle ferme afin d’avoir des fréquences et des tensions constantes.

Mots clés :
Groupe électrogène, Alternateur, Moteur thermique, L’AVR., Inverseur de source,
Synchroscope, Coupleur automatique, Délestage, Unités réduites. Sim Power System.
Inroduction générale
Introduction générale

Dans la société actuelle, toutes les activités, qu’elles soient professionnelles ou


privées, sont consommatrices d’énergie électrique. Toute interruption ou perturbation dans
la distribution de cette énergie entraîne des désordres qui peuvent devenir insupportables par
l’usager. L’importance de la continuité et de la qualité de l’alimentation électrique est
fonction de l’activité concernée.

Certaines applications exigent une permanence quasi complète de l’alimentation car


une absence met en péril la sécurité des personnes ou des biens. Le législateur s’est
préoccupé de ce problème et tout site de cette nature doit être équipé de moyens
d’alimentation de secours en énergie électrique.

D’autres consommateurs, pour lesquels la fiabilité de l’alimentation électrique ne se


mesure pas en termes de risques humains, ne peuvent admettre toutefois de coupure car
celle-ci peut avoir des conséquences extrêmement préjudiciables sur le plan économique.
Les activités mettant en jeu des systèmes informatiques sont un exemple évident de ce type
d’exigence puisqu’elles ne peuvent admettre la moindre coupure de quelque durée que ce
soit.

Dans des zones non couplées au réseau de distribution de l’énergie électrique les
groupes électrogènes, leur modularité et leur coût en font le moyen de production
d’électricité idéal. Les groupes électrogènes sont ainsi indispensables dans les zones sous
équipées, où la construction du réseau électrique n’est techniquement pas possible ou
économiquement pas supportable, et pour lesquelles l’énergie électrique constitue un facteur
de développement incontournable.

Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéressons à l’étude d’un groupe


électrogène.
Apres une introduction générale, nous donnons dans le premier chapitre les notions
de base d’un groupe électrogène en donnant ses différents constituants et le rôle de chacun
pour sa bonne mise en marche. Le deuxième chapitre est consacré au fonctionnement du

1
Introduction générale

groupe électrogène en présence d’autres groupes ou du réseau électrique. Nous y citons les
différents modes de fonctionnement, les différentes méthodes de couplage ainsi que les
protections nécessaires pour le groupe électrogène. Le troisième chapitre est réservé à une
application qui consiste en l’étude par simulation numérique d’un groupe électrogène en
boucle ouverte. Dans cette étude, la machine synchrone (Alternateur) est modélisée en
utilisant la méthode classique basée sur la transformée de Park, suivie d’une simulation
sous MATLAB Sim-Power-Systems. Nous terminons notre travail avec une conclusion
générale ou nous donnons les principaux résultats de notre application ainsi que les
perspectives ouvertes par ce travail.

2
Chapitre I

Notions de base sur le groupe


électrogène
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.1. Introduction
Depuis la découverte des forces électromagnétiques jusqu’à l’invention des systèmes
de distribution de l’énergie électrique, les technologies ont évolué avec comme point central
l’élaboration de machines de plus en plus complexes reposant sur l’utilisation du courant
électrique. Maintenant que cette énergie est devenue un des vecteurs de croissance
économique et industrielle les plus importants, il est primordial d'assurer sa production
continue.
Les réseaux publics ne sont pas toujours capables de supporter les intensités
électriques nécessaires au fonctionnement de la multitude d’entreprises reposant sur cette
énergie pour la pérennité de leur activité. Pour pallier les éventuelles insuffisances et
défaillances occasionnelles des réseaux publics, les groupes électrogènes constituant des
sources d’énergie électrique mobiles, ont été développés et perfectionnés. Aujourd’hui ils
deviennent essentiels et répondent à plusieurs enjeux selon leur utilisation :

I.2. Définitions
Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de
l'électricité. La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui entraîne un
alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs
dizaines de tonnes. Le groupe électrogène permet d’atteindre des puissances et des durées
de fonctionnement importantes.
En plus de son application comme source de remplacement, le groupe électrogène
offre des possibilités d’utilisation dans différents domaines.

Un groupe électrogène sert à produire de l’énergie électrique à partir de l’énergie


chimique, cette énergie chimique (le carburant) est transformée en énergie mécanique en
utilisant un moteur thermique. L’énergie mécanique développée par le moteur est
transformée en énergie électrique via un alternateur.

Le groupe électrogène fonctionne avec toutes sortes de carburant, les plus utilisés
sont : l’essence, le gasoil, le gaz naturel, les biocarburants et le fuel. Le type de carburant à

3
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

choisir dépend de plusieurs paramètres : l’environnement d’utilisation du groupe, la


puissance du groupe, le coût…etc.

La puissance d’un groupe électrogène est définie comme étant la puissance


disponible aux bornes de l’alternateur (puissance nominale), il faut qu’elle soit en accord
avec le programme d’entretien, le constructeur du moteur et de l’alternateur et l’appareillage
de coupure et de commande.

Le groupe électrogène est défini selon deux puissances :

1. La puissance continue
Elle correspond à la puissance que le groupe est capable de fournir en service
continu, pendant un nombre illimité d’heures par an, en respectant les arrêts normaux pour
maintenance et dans les conditions ambiantes définies. C’est la notion utilisé pour un groupe
de production. [5]

2. La puissance de secours
C’est la puissance maximale que le groupe peut délivrer, durant une période limitée,
généralement moins de 500 heures par an. Cette définition ne doit être appliquée que pour
les groupes électrogènes travaillant exclusivement en secours. Du fait que le moteur n’est
pas en mesure de fournir une puissance supérieure, il convient d’appliquer un facteur de
sécurité d’au moins 10 % pour la détermination de la puissance de secours nécessaire. [5]

Le groupe électrogène doit être aussi défini en fonction de la charge qu’il doit
alimenter. Nous distinguons quatre classes d’application qui ont été définies pour répondre
aux besoins de la charge à alimenter. [1]

La classe G1 : elle est définie pour alimenter des charges qui ne nécessitent pas une
exigence en tension et en fréquence.
Exemple : éclairage et charges simples.

4
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

La classe G2 : elle est définie pour alimenter des charges qui nécessitent des
caractéristiques proches de celle du réseau public.
Exemple : éclairage, pompes et ventilateurs.

La classe G3 : elle est définie pour alimenter des charges alimentées par thyristors,
L’alimentation de ce type de charges nécessite une étude particulière en raison de leur
influence sur la forme d’onde de tension de l’alternateur.

La classe G4 : elle est définie pour des exigences en tension, en fréquence et en forme
d’onde exceptionnellement sévères.
Exemple : Systèmes informatiques.

Le groupe électrogène de secours est défini aussi en termes de délais d’intervention.


On trouve cette notion d’intervention dans le cas où le groupe est destiné à fonctionner en
secours. Le temps admissible de coupure peut être plus ou moins long suivant le site
secouru. Dans le cas d’un délai d’intervention non spécifié, la durée de coupure a peu
d’importance et il est possible d’utiliser un démarrage manuel du groupe. Dans le cas d’un
délai d’intervention à coupure spécifiée, la durée de coupure est définie en fonction des
impératifs du site à secourir, où le temps de reprise varie de 8 à 15 secondes. Ce délai
d’intervention est couramment rencontré dans les hôpitaux, les bâtiments recevant du public
et dans les chaines de production. Dans ces cas, il est impératif d’utiliser un démarrage
automatique. [1]
Le groupe électrogène est choisi aussi selon le type de vitesse de fonctionnement :
 Groupe électrogène à vitesse fixe
 Groupe électrogène à vitesse variable

5
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.3. Constitution d’un groupe électrogène


Le schéma de principe d'un groupe électrogène est donné sur la figure I.1.

2 4
1
3

7 8

1. Moteur thermique diesel - 2. Alternateur - 3. Système de refroidissement - 4. Filtre à


air - 5. Tableau de commande et de contrôle - 6. Disjoncteur - 7. Régulateur de tension
(AVR) - 8. Châssis - 9. Dispositif de protection.

Figure I.1. Groupe électrogène. [6]

6
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4. Description des différents éléments du groupe électrogène


I.4.1. Moteur thermique
Le moteur thermique à combustion interne est un organe qui transforme l’énergie
thermique produite par la combustion d’un carburant en énergie mécanique. Le moteur
Diesel est un moteur à pistons qui fonctionne suivant le principe de l’auto-inflammation. La
pression et la température au sein d’un tel moteur atteignent des niveaux si élevés que le
carburant s’enflamme spontanément.
I.4.1.1 Principe de fonctionnement du moteur thermique
Son principe de fonctionnement se déroule en quatre temps : [2]

Admission : premier temps (figure I.2)


- La soupape d’admission est ouverte
- Le piston se déplace vers le PMB (Point Mort Bas).
- Le cylindre aspire uniquement de l’air.

Figure I.2. Admission

Compression : deuxième temps (figure I.3)


- Les soupapes d’admission et d’échappement sont fermées
- Le piston se déplace vers le haut et comprime l’air admis précédemment.
- La pression d’air atteint 10 à 20 fois la valeur initiale.
- La température augmente et dépasse le point d’inflammation du carburant.

7
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

- Le combustible se pulvérise sous très haute pression dans la chambre de combustion


au moyen d’un injecteur situé entre les soupapes.
- Le combustible se mélange avec l’air chaud, se vaporise puis s’enflamme
spontanément.

Figure I.3. Compression

La détente : le troisième temps correspond à la détente des gaz. (figure I.4)


- L’injection se poursuit sur une dizaine de degrés.
- La combustion libère l’énergie du carburant.
- Il en résulte une augmentation importante de la pression dans la chambre de
combustion qui repousse le piston vers le PMB.
- C’est au cours de la phase de détente que le moteur produit un travail mécanique.
- Ce travail est converti en mouvement de rotation du vilebrequin par l’intermédiaire
du système bielle-manivelle.

Vilebrequin
Figure I.4. Détente

8
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

Echappement : quatrième temps (figure I.5)


Le quatrième temps correspond à l’échappement des gaz brûlés. La soupape
d’échappement est ouverte. Le piston remonte du PMB au PMH (Point Mort Haut) et
refoule les gaz brûlés. Le cycle moteur est alors bouclé.

Soupape
D’échappement

Figure I.5. Echappement

Le moteurs Diesel a besoin de circuits auxiliaires pour assurer :


 son refroidissement
 sa lubrification.
 son alimentation en combustible
 son démarrage
Ces circuits auxiliaires sont vitaux pour le moteur et sont de ce fait équipés de systèmes de
sécurité entraînant des alarmes ou des arrêts sur défauts en cas de nécessité.

I.4.1.2. Système de refroidissement [10]


Lors de son fonctionnement, le groupe électrogène consomme du carburant et produit
de l’énergie. Les groupes électrogènes actuels ont un rendement souvent bien inférieur à
50% par rapport à la valeur calorifique du carburant. C’est-à-dire que lors de sa combustion,
la moitié du carburant est convertie en énergie électrique tandis que l’autre est convertie en
chaleur qui arrive jusqu’à l’ordre de 2000°C. Lors de sa transformation, le carburant
réchauffe le groupe et l'augmentation de température qui en résulte peut entrainer :

9
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

• Une surconsommation de carburant par le groupe.


• Une baisse de son rendement.
• La destruction du moteur si l'échauffement est excessif.

Ainsi, l’installation d’un système de refroidissement pour le groupe électrogène est


nécessaire, afin d’éviter l'échauffement du système. Le système de refroidissement (figure
I.6) comprend :
- le radiateur
- la pompe qui entraine le liquide de refroidissement
- le vase d’expansion
- le thermostat
- le ventilateur
- le liquide de refroidissement (eau + additif).

Figure I.6 : Système de refroidissement d'un groupe électrogène.[14]

10
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

Principe du refroidissement
Lorsque le moteur est froid le thermostat est fermé, ce qui contraint l’eau à ne
circuler que dans le moteur. L’eau circulera dans les cylindres et les culasses, ensuite elle
retourne à la pompe à eau par une conduite de canalisation au bloc moteur. Une fois la
température de seuil est atteinte, le thermostat va s’ouvrir, il ouvre la canalisation interne
du retour à la pompe à eau. L’eau va être amenée à circuler dans le radiateur et une petite
quantité d’eau va transiter au vase d’expansion qui permet de compenser la différence
volumique de l’eau en fonction de la température. Le liquide de refroidissement traverse les
barres du radiateur pour être refroidie par l’air ambiant. En cas d’insuffisance de l’air de
refroidissement, la température de l’eau va s’élever. Il faut donc faire appel à un circuit
électrique auxiliaire qui est représenté sur la figure I.7. Lorsque la température est trop
élevée le thermo-contact se ferme et il alimente le relais qui ferme son contact de puissance,
ce qui fait mène au passage d’un grand courant qui alimente le moto-ventilateur. Une fois
l’eau est refroidie, le thermo-contact s’ouvre et l’eau retourne à la pompe à eau par une
conduite externe du moteur.

Figure I.7. Circuit électrique de refroidissement.[14]

11
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4.1.3. Circuit de lubrification


Le circuit de lubrification permet d’abord d’assurer le graissage du moteur mais
également d’assurer le refroidissement des pièces en mouvement (pistons). L’huile est
refroidie dans un échangeur Huile/Eau. Pour permettre la prise en charge rapide du groupe,
certains constructeurs prévoient la mise en œuvre d’un système de prégraissage pouvant être
cyclique ou permanent. Ce dispositif de prégraissage peut également être couplé avec un
système de préchauffage de l’huile. [1]

I.4.1.4. Circuit d’alimentation en combustible


L’alimentation en combustible d’un groupe électrogène est assurée à partir d’un
réservoir journalier alimenté depuis un réservoir de stockage principal dimensionné en
fonction de l’application et de la puissance du groupe. Le remplissage du réservoir
journalière, de capacité limitée à 500 litres, si elle est installée dans le même local que le
groupe, est normalement assuré de façon automatique par une pompe de transfert
commandée par des niveaux de contacts haut et bas. [1]

I.4.1.5. Circuit de démarrage


Le circuit de démarrage du groupe électrogène doit être fiable et assurer un
démarrage à coup sûr du moteur. Le système de démarrage d’un groupe électrogène peut
être soit électrique, soit pneumatique, Dans certains cas, il est possible d’installer les deux
systèmes de démarrage, pour des raisons de sécurité.

 Démarrage électrique
Le démarrage électrique est assuré par le démarreur. Les démarreurs ont tous le
même principe de fonctionnement, mais diffèrent quelque peu dans leur construction.
Généralement un démarreur est constitué d’un moteur électrique, d’un solénoïde et d’un
lanceur. La procédure de fonctionnement d’un démarreur se compose de trois phases
principales :

12
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

Phase d’appel : Figure I.8


Les deux enroulements 4 et 5 sont alimentés. Ces derniers attirent le noyau 6 qui
déplace le lanceur 13 à l’aide de la fourchette 17. Le pignon 14 s’engrène avec la couronne.
Comme le montre la figure I.8.

Figure I.8. Démarrage électrique : phase d'appel [12]

Phase de maintien : Figure I.9


A la mise en contact, toute la capacité de la batterie est à la disposition du démarreur
car dès sa mise sous tension, le bobinage d’appel 4 n’a plus d’action. Le noyau vient en
appui contre les contacts. L'inducteur 12 et l’induit 11 sont alimentés l’induit tourne.
L’enroulement d’appel 4 possède une charge positive à chacune de ses extrémités et est
donc parcouru par aucun courant. L’enroulement de maintien 5 assure seulement le
maintien du noyau plongeur dans sa position. [12]

13
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

Figure I.9. Démarrage électrique : phase de maintien [12]

Phase d’arrêt
Le pignon entraine le moteur en rotation à une vitesse précise et celui-ci devient
autonome. Une fois autonome, l’opérateur cesse l’action sur le contacteur coupant
l’alimentation électrique de l’enroulement de maintien et la liaison aux bornes.

I.4.2. Alternateur
Les alternateurs triphasés sont la source primaire de toute l'énergie électrique que
nous consommons. Ces machines constituent les plus gros convertisseurs d'énergie au
monde. L’alternateur convertit une puissance mécanique, qu’il absorbe sous la forme d’une
rotation, en puissance électrique, qu’il délivre sous forme alternative, et ce au travers d’un
principe simple et avec des rendements extrêmement importants puisque proches de 100 %.
Les machines utilisées dans les groupes électrogènes sont ordinairement des
machines synchrones auto-excitées. Ce type de machine possède un induit (le stator) qui est
fixe, un inducteur (rotor) qui est mobile.

14
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4.2.1 Description des constituants d'un alternateur


I.4.2.1. 1. Le stator
Le stator (figure I.10) comprend un circuit magnétique constitué par un empilage de
tôles en forme de couronne, isolées les unes des autres pour limiter les courants de Foucault.
L’ensemble des couronnes avec leur isolation est fortement serré, il constitue le circuit
magnétique du stator. Dans sa partie intérieure, le circuit magnétique comporte des
encoches uniformément réparties dans lesquelles vient se loger l’enroulement triphasé du
stator. Le circuit magnétique du stator est en fer afin d’augmenter le champ magnétique
engendré par le rotor. Le bobinage d’un stator triphasé comprend trois bobines décalées
l’une par rapport à l’autre de 120°. Les deux extrémités de l’enroulement aboutissent
chacune à une borne de la plaque à bornes de la machine. Elles constituent l’entrée et la
sortie de l’enroulement. Elles ne sont pas connectées ensemble : l’enroulement est ouvert et
c’est à l’utilisateur de réaliser le couplage.

Figure I.10 : Stator d’un alternateur triphasé

I.4.2.1.2. Le rotor
Le rotor est un électroaimant qui tourne à l’intérieur du stator immobile. Le rotor
porte, dans les encoches disposées à sa périphérie un enroulement. Nous distinguons trois
types de rotors : le rotor à pôles lisses, rotor à pôles saillants et rotor a aimant permanent.

15
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

1. Rotor à pôles lisses


Le rotor à pôles lisses est un cylindre plein dans lequel des encoches sont usinées
(figure I.11). Il possède le plus souvent deux ou quatre pôles. Il est généralement utilisé
dans les centrales thermiques car la turbine à vapeur tourne à des grandes vitesses.

Figure I.11. Rotor à pôles lisses.

2. Rotor à pôles saillants


C'est un électroaimant dont les pôles sont alternativement nord et sud, il possède un
grand nombre de pôles (supérieur ou égale à 4) (figure I.12). Les enroulements sont
alimentés en courant continu. Ils sont placés autour des noyaux polaires. Il est généralement
utilisé dans les centrales hydrauliques car elles tournent à des vitesses lentes.

Figure I.12. Rotor à pôles saillant.

16
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

3. Rotor à aimant permanent

L’électroaimant est remplacé par des aimants (Figure I.13), et ceci présente l’avantage
d’éliminer le système balais bague, les pertes rotorique ainsi que le circuit d’excitation.

Figure I.13 Rotor à aimant permanent

I.4.2.1.3. Principe de fonctionnement de l’alternateur triphasé

L’électroaimant (le rotor) est alimenté par le courant d’excitation continu, le rotor
excité, en tournant, il produit un champ tournant avec lui. L’interaction de ce champ
tournant avec les conducteurs engendre, une force électromotrice dans chaque enroulement
statorique.

17
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4.2.1.4. Régulation de la tension de l’alternateur


Lorsque l’alternateur est en charge, sa tension de sortie chute en raison de son
impédance interne qui est formé de la réactance de fuite et de la résistance de l'induit. Pour
maintenir la tension de sortie à une valeur acceptable, on fait appel à un régulateur de
tension. Le régulateur le plus utilisé est un AVR (automatic voltage regulator).
L’AVR est un dispositif électronique constitué de plusieurs composants tels que des diodes,
des condensateurs, des résistances, des potentiomètres ou même des microcontrôleurs.
IL est destiné à réguler la tension automatiquement.

I.4.2.1.5. Principe de fonctionnement de l’AVR


En premier lieu, le régulateur surveille la tension de sortie et commande la tension
d'entrée de l'excitatrice de l'alternateur. En augmentant ou en diminuant la tension de
commande du générateur, la tension de sortie du générateur augmente ou diminue en
conséquence. Le régulateur calcule la quantité de tension doit être envoyée à l'excitateur de
nombreuses fois par seconde, en stabilisant ainsi la tension de sortie à une valeur de
consigne prédéterminée.
Le circuit représenté dans la (figure I.14) illustre les concepts de base utilisés dans la
stabilisation de la tension d'un groupe électrogène avec un alternateur auto-excité. Lorsque
le rotor est mis en rotation par le moteur, une tension alternative est générée dans
l'enroulement d'excitation. Ce courant alternatif est converti en courant continu du pont
redresseur, "RB" et d'un condensateur de filtrage "C". Le circuit de détection compare une
tension de sortie V avec une valeur de consigne et active ou désactive le transistor "Q".
Lorsque «Q» est activé, un courant circule à travers l'enroulement de champ (rotorique).
Lorsque "Q" est désactivé, le courant de champ continue à circuler via la diode de roue libre
"D". Le rotor comporte un petit aimant permanent pour fournir un certain courant de base
lorsque "Q" est désactivé. En faisant varier convenablement le rapport cyclique du
fonctionnement du transistor "Q”, la tension de sortie V sera régulée. [15]

18
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

Figure I.14 Circuit de régulation de la tension de sortie [15]

I.4.3. Accessoires du groupe électrogène


I.4.3.1. Système de contrôle / commande et détection des pannes
I.4.3.1.1. Description du système de contrôle / commande et identification
Pour commander et contrôler son fonctionnement, le groupe électrogène est équipé
d’un système de contrôle / commande électronique (figure I.15), spécialement conçu à cet
effet. En fonction des besoins, divers coffrets peuvent être montés, en standard, sur le
groupe. D'autres systèmes plus spécialisés peuvent être aménagés pour des installations
spécifiques, auquel cas une documentation distincte est fournie. Ces systèmes de contrôle se
composent de trois éléments essentiels qui fonctionnent conjointement.

19
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

1. Bouton d'arrêt d'urgence permettant d'arrêter le groupe électrogène en cas de problème


susceptible de mettre en danger la sécurité des personnes et des biens - 2. Commutateur à
clé de mise sous / hors tension du module -3. Fusible de protection de la carte électronique -
4. Molette de défilement et de validation permettant le défilement des menus et des écrans
avec validation par simple pression sur la molette - 5. Bouton STOP permettant sur une
impulsion d'arrêter le groupe électrogène - 6. Bouton START permettant sur une impulsion
de démarrer le groupe électrogène - 7. LEDS de mise sous tension et de synthèse des
alarmes et défauts - 8. Emplacement des ports USB - 9. Vis de fixation - 10. Ecran LCD
pour la visualisation des alarmes et défauts, états de fonctionnement, grandeurs électriques
et mécaniques - 11. Bouton ESC : retour à la sélection précédente et fonction RESET de
défaut - 12. Bouton MENU permettant l’accès aux menus - 13. Eclairage du bouton d’arrêt
d’urgence.
Figure I.15 : Tableau de commande et de contrôle [13]

20
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4.3.1.2. Coffret de commande


Il permet de démarrer et d'arrêter le groupe électrogène, en surveillant son
fonctionnement et son rendement et aussi en arrêtant automatiquement le groupe
électrogène en cas de survenue de situation critique. Afin d'éviter des dommages importants
au niveau du moteur ou de l'alternateur.

I.4.3.1.3. Coffret de contrôle


Il sert à surveiller en permanence le fonctionnement du groupe électrogène. Il détecte
s il y a des anomalies dans le fonctionnement du groupe et il sert aussi à surveiller la
tension et le courant à la sortie de l’alternateur et à contrôler la fréquence du courant.

I.4.3.2. Tableau inverseur de source automatique (figure I.16)


C’est un dispositif électrique installé dans le groupe électrogène lorsqu’il est destiné
à fonctionner en secours. Sa fonction et de permuter l’alimentation de la charge au groupe
électrogène lorsque le réseau d’alimentation est interrompu.

Figure I.16 Inverseur de source [7]

21
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène

I.4.3.3. Le synchronoscope
Il est généralement installé dans tous les groupes de grande puissance qui sont
destinés à fonctionner en parallèle avec d'autres groupes électrogènes, ou lorsque le groupe
est couplé au réseau d’alimentation. Sa fonction et d’emmener chaque phase de groupe en
coïncidence avec chaque phase d’un autre ou plusieurs groupes ou avec le réseau à
alimenter.

I.4.3.4. La batterie
C’est un accumulateur électrique dont le rôle est d’alimenter le démarreur du moteur
en courant continu. Il sert aussi à alimenter quelques accessoires comme le moto-
ventilateur.

I.4.3.5. Chargeur de batterie


C’est un redresseur du courant alternatif du groupe électrogène qui permet
d’alimenter la batterie avec du courant redressé à la bonne tension.

22
Chapitre II

Fonctionnement du groupe
électrogène
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

II.1. Introduction
Nous allons aborder dans ce chapitre le fonctionnement du groupe électrogène en
présence d’autres groupes et du réseau électrique.
Lorsque le groupe électrogène est utilisé comme source principale d’énergie
électrique, il est nécessaire de prendre en compte les points suivants :
- Pouvoir fonctionner en parallèle avec d’autres groupes
- Prévoir de longues périodes de maintenance.
- Assurer le démarrage autonome
Lorsque le groupe électrogène est utilisé comme source de secours ou de pointe, il
faut prendre en considération ce qui suit :
- Assurer le fonctionnement en parallèle avec le réseau
- Assurer la rapidité et la fiabilité de démarrage.
- Réaliser un système de délestage fiable pour éviter la surcharge et le décrochage.
- Fournir si nécessaires le courant magnétisant pour les transformateurs de distribution.

II.2. Mode d’utilisation du groupe électrogène


Selon le lieu dans lequel un groupe est déployé et les enjeux auxquels il répond, son
utilisation, son rendement et son importance varient grandement.

 Production de pointe
Le groupe électrogène est utilisé pour couvrir les besoins en pointe du réseau
électrique public. En fonctionnement normal du réseau, le générateur se trouve en mode
«stand-by», et n’entre en activité que pour compenser les pointes de consommation
électrique. Cette technique est majoritairement utilisée dans les pays en voie de
développement, lorsque le réseau principal ne suffit plus à alimenter les infrastructures en
développement dans une région. Les tarifs EJP (effacement jours de pointe) sont des tarifs
spéciaux correspondant à 22 jours dans l’année où l’électricité fournie par le réseau public
est beaucoup plus onéreuse. Pour éviter ce surcoût, certaines entreprises choisissent d’avoir
recours à des groupes électrogènes pour subvenir à leurs besoins quotidiens en énergie
pendant cette durée. [8],[10]

23
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

 Production d’énergie électrique


L’application du groupe électrogène en tant que «producteur d’énergie électrique»
permet d’alimenter un réseau privé.. L’alimentation en énergie électrique provient de N
groupes comme la montre la figure II.1. Le nombre de groupes à utiliser dépend de la
puissance du site à alimenter. Dans ce type d’installation un groupe électrogène nécessite
périodiquement des opérations de maintenance alors il faut que N-1 groupes assurent le
fonctionnement sans appel au délestage. Dans certains cas, les conditions de fonctionnement
à N-2 groupes doivent être examinées. La puissance des groupes électrogènes doit être
choisie de sorte à ce qu’ils fonctionnent au moins à 50% de leur puissance nominale. En
Principe la durée de fonctionnement annuelle de ces groupes électrogènes est assez
élevée. [5].[8]

Figure II.1. Site industriel sans raccordement au réseau. [5]

24
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

 Production de secours
On entend par la notion «groupes électrogènes de secours» les groupes électrogènes
destinés à approvisionner un objet (établissement) en courant électrique en cas d’une panne
du réseau public. Ces installations se mettent automatiquement en route dès qu’une
interruption de l’alimentation du courant électrique apparaît. Dans l’état normal, elles se
trouvent dans un mode «stand-by». Ces installations ne sont pas destinées à couvrir les
pointes du courant électrique du réseau public et ne fonctionnent donc que quelques heures
par année. L’application de ces groupes électrogènes a lieu dans les établissements où une
interruption du courant électrique peut provoquer des nuisances pour les êtres humains.
Parmi ces établissements il y a lieu de citer les hôpitaux, les maisons de soins, les maisons
de retraite,…etc. Les installations de production d’énergie électrique de secours trouvent
également leur application dans les établissements où une coupure du courant électrique
peut entraîner des pertes économiques (banques). On donne sur la figure II.2 un exemple
typique d’un réseau secouru par un groupe électrogène. [8], [10].

Figure II.2. Schéma de réseau de secours d’un site industriel [5]

25
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

Le tableau 1 montre les familles d’utilisation de groupes électrogènes selon la puissance


nominale et la vitesse de rotation.

[1]

II.3. Couplage des groupes électrogènes avec le réseau ou avec d’autres groupes
électrogènes
La puissance appelée par une installation ou la variation importante de cette
puissance peut rendre nécessaire la mise en parallèle de plusieurs groupes électrogènes.
Cette possibilité permet de mettre en production un nombre de groupes adapté à la
puissance appelée en évitant ainsi de faire fonctionner un groupe à une puissance trop
faible. En effet, un groupe électrogène ne doit pas fonctionner à des puissances inférieures à
30% de sa puissance nominale, car cela peut empêcher une bonne combustion qui
entrainerait une dégradation rapide de l’huile de lubrification.[1] ;[5]

Pour coupler un groupe électrogène sur un réseau ou avec un autre groupe


électrogène, il faut respecter les conditions suivantes :
a/ égalité des tensions
b/ égalité des fréquences
c/ concordance des phases
L’ordre de fermeture de l'organe de puissance ne sera autorisé que si ces trois
conditions sont remplies. Cet organe de puissance devra avoir un temps de fermeture
suffisamment rapide pour que l’angle de déphasage entre les deux tensions à coupler ne soit
pas trop important à l’instant de la fermeture. Dans le même but, la fréquence de glissement
(différence entre les deux fréquences) doit être suffisamment faible pour autoriser le
couplage. Le temps de fermeture maximal de l’organe de coupure doit être inférieur à
100 ms. La figure II.3 résume les conditions de couplage du groupe électrogène au réseau.

26
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

Figure II.3. Montage des équipements de synchronisation. [9]

II.3.1. Différentes méthodes de couplage [1], [9]


1. Couplage manuel
Pour réaliser le couplage d’un groupe électrogène sur un réseau ou un autre groupe, il
faut disposer de deux dispositifs de réglage.

 Le dispositif de réglage de la vitesse du moteur Diesel


Il est constitué habituellement d’un potentiomètre d’ajustage agissant sur la consigne
de vitesse du régulateur. Ce dispositif permet d’ajuster la fréquence du groupe à coupler à
celle de la source qui est prise comme référence. Les conditions d’égalité des fréquences et
de concordance de phases sont contrôlées respectivement par un fréquencemètre double et
par un synchroscope.

 Le dispositif de réglage de la tension de l’alternateur :


Il est constitué habituellement par un potentiomètre d’ajustage agissant sur la
consigne de tension du régulateur. Il faut noter qu’une différence de tension faible, de
27
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

l’ordre de 5 %, est admissible. Cette différence se traduit, au moment du couplage par un


échange de puissance réactive sur le réseau de référence et le groupe. Le contrôle de
l’égalité des tensions est réalisé par un voltmètre différentiel .`

2. Couplage automatique
Les centrales de secours demandent des temps de réalimentation rapide des
installations secourues. Il est donc indispensable de prévoir des systèmes de couplage
automatique qui nécessitent la mise en œuvre des composants suivants :

- un synchronoscope qui amène les tensions au synchronisme par action sur la consigne de
vitesse du régulateur.
- un égaliseur de tension qui assure l’ajustement de la tension de l’alternateur à celle de la
source de référence.
- un coupleur qui effectue le contrôle de l’ensemble des conditions de couplage et qui
délivre l’ordre de fermeture de l’organe de coupure du groupe électrogène
automatiquement.

3. Couplage à l’arrêt
Le couplage à l’arrêt présente de nombreux avantages qui seront précisés après
présentation de cette technique.
Sur demande de démarrage de la centrale électrique :
- fermeture du disjoncteur de chacun des groupes électrogènes.
- démarrage simultané des moteurs, l’excitation des alternateurs étant hors service.
- à l’arrivée du dernier groupe à sa vitesse nominale, mise en service simultanée de
l’excitation de tous les groupes.
- la synchronisation des groupes est obtenue pendant la phase d’établissement de la tension
aux bornes des alternateurs.
- Une temporisation contrôle que chacun des groupes arrive à sa vitesse nominale dans un
temps imparti. Si un groupe n’atteint pas sa vitesse à l’écoulement de cette temporisation,
son disjoncteur est ouvert et la séquence se poursuit avec les autres groupes. Le groupe

28
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

défaillant sera démarré ultérieurement et couplé en utilisant une procédure classique de


synchronisation.
Ce procédé de couplage présente les avantages suivants :

 mise à disposition rapide de tous les moyens de production


Ce temps correspond au temps de démarrage d’un groupe et permet donc de
répondre, avec la souplesse présentée par l’utilisation de plusieurs groupes, aux impératifs
réglementaires des reprises en secours de sites sensibles comme les hôpitaux.

 capacité de magnétiser les transformateurs :


Dans le cas de l’alimentation d’un réseau HTA : en effet, la magnétisation se réalise
de façon progressive pendant la phase d’établissement de la tension.

 suppression de la procédure de synchronisation et de couplage


Qui est toujours une opération délicate pouvant durer plusieurs secondes.

II.4. Conséquences d’un mauvais couplage [9]


II.4.1. Le non-respect de l’égalité des fréquences
Le non-respect de l'égalité des fréquences peut provoquer des retours de puissance ou
des couplages en opposition de phases qui peuvent détériorer l’alternateur et les artifices
d’excitation et créer des incidents sur les autres groupes. Il est conseillé, au moment du
couplage, de garder la fréquence de l’alternateur légèrement supérieure à celle du réseau
pour éviter les retours de puissance.

II.4.2. Le non-respect de l’égalité des tensions


Cela implique que la différence des tensions entre l’alternateur et le réseau n’est pas
nulle, ce qui va provoquer des courants de circulation dans les enroulements de
l’alternateur. Ces courants sont d’autant plus élevés que la différence est plus grande. Ce
phénomène est susceptible d’endommager l’alternateur et les artifices d’excitation tels que :
les diodes, le régulateur de tension… etc.

29
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

II.4.3. Le non-respect de la concordance des phases


Le non-respect de cette condition conduit à un couplage en opposition de phases avec
des courants de circulations très forts qui peuvent endommager le disjoncteur, l’alternateur
et les artifices d’excitation. Le couplage en opposition de phase peut provoquer des
incidents sur les autres groupes. De façon générale, un mauvais couplage peut détériorer un
groupe, créant ainsi son immobilisation temporaire, ce qui peut engendrer des pertes
financières.

II.5 Le délestage : [5]


Le délestage est souvent nécessaire afin de s’assurer que les éléments essentiels d’un
processus restent alimentés en énergie durant les pointes de consommation ou lors de
perturbations du réseau électrique.
Cette fonction est réalisée à l’aide d’un délesteur de charges
Le délestage est à considérer dans trois cas suivants :
 augmentation progressive de la charge,
 perte d’un groupe électrogène,
 défauts électriques.
Pour une alimentation électrique fiable d’un équipement, le délestage dans chacun
des cas ci-dessus doit être étudié. En général, le système de délestage doit vérifier en
permanence l’équilibre entre la charge et la puissance disponible afin de délester les charges
non essentielles et maintenir ainsi la stabilité du système. On trouvera ci-après la description
des effets et des remèdes dans chacun des cas.

II.5.1. Augmentation progressive de la charge


Il est possible qu’à certaines périodes, la charge excède la puissance nominale des
groupes électrogènes. Le fait que les groupes électrogènes de production soient prévus pour
une surcharge de 10% pendant une heure, lors d’une évolution progressive de la charge, le
système de délestage peut effectuer en temps réel tous les calculs et donner les ordres de
délestage aux charges non essentielles. L’opérateur peut reconnecter les charges non
essentielles après la période de pointe.

30
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

II.5.2 Perte d’un groupe électrogène


La perte d’un groupe peut brusquement entraîner une réduction considérable de la
puissance disponible par rapport aux besoins de la charge. Le délestage immédiat des
charges non essentielles est alors nécessaire afin d’assurer la stabilité du réseau de
distribution. Sans délestage, il y aura déclenchement par surcharge, baisse de tension, ou
baisse de fréquence, conduisant à la perte probable de la totalité de l’alimentation électrique.
Le système de délestage doit être programmé pour envoyer immédiatement les ordres
de déclenchement nécessaires. Le délestage peut se faire en moins de 200 ms, ce qui est
généralement suffisant pour empêcher de perdre la stabilité du système, et pourrait
éventuellement conduire à une panne totale du réseau de distribution interne.

II.5.3. Défauts électriques


Les défauts électriques sont détectés par les relais de protection, provoquant le
déclenchement des disjoncteurs et isolant ainsi l’équipement défectueux. Durant le temps
d’élimination du défaut, la tension dans la zone du défaut peut tomber pratiquement à zéro,
ce qui peut entraîner le ralentissement de tous les moteurs de l’installation. A l’élimination
du défaut, les moteurs absorberont un courant supplémentaire pour retrouver leur vitesse
normale. Cela pourrait accentuer la chute de tension dans certaines zones de l’installation
jusqu’au déclenchement des disjoncteurs alimentant les parties saines de l’installation. Pour
empêcher une telle perte de stabilité, il est nécessaire d’avoir un système de délestage
agissant sur baisse de tension et/ou baisse de fréquence.

II.6 Protections du groupe électrogène


II.6.1 Protection des alternateurs
Le fonctionnement en parallèle de groupes électrogènes entre eux ou avec le réseau
implique la mise en œuvre de dispositifs de protection destinés à sauvegarder l’intégrité des
matériels. L’objet des protections est de limiter l’amplitude et la durée des contraintes
électriques thermiques ou mécaniques engendrées par des perturbations de façon à diminuer
les conséquences et l’importance des avaries.

31
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

Le choix de protections doit être fait en fonction de critères liés à l’importance du


réseau et de la centrale :
Protection de surcharge de l’alternateur ;
Protection contre les court-circuits ;
Protection thermique du bobinage stator réalisée à partir de sondes insérées dans le
bobinage.

II.6.2. Protections du moteur : [2]


Le groupe électrogène doit également avoir des protections relatives au moteur
thermique. Il s’agit essentiellement :
 du niveau et de la température de l’huile
 du niveau et de la température d’eau
 de la température d’échappement.

II.7 Les régimes du neutre :


Dans un réseau, le régime du neutre joue un rôle très important. Il protège les
personnels contre l’électrocution lors d’un défaut d’isolement ou de la mise accidentelle
d’une phase à la terre. L’étude du régime du neutre est différente d’une installation
alimentée par un ou plusieurs groupes électrogènes et suivant la grandeur de la tension
(basse ou haute) de l’alimentation.

II.7.1. Régime du neutre en basse tension :


Un groupe électrogène doit être soumis au même régime de neutre que l’installation
qu’il va secourir. Nous distinguons trois régimes du neutre en basse tension. [1]

1. Régime du neutre TT :
Dans ce régime (Figure II.6), le neutre de l’alternateur est mis directement à la terre
et les charges à alimenter sont aussi raccordées à la terre. L’installation de dispositifs

32
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

différentiels résiduels (DDR) est obligatoire dans ce régime. Lors de l’apparition d’un
défaut, le DDR déclenche et ouvre le circuit de défaut. [11]

Figure II.6. Régime du neutre TT [11]

2. Régime du neutre IT :
Dans ce régime (Figure II.7), le neutre de l’alternateur est isolé ou relié à la terre par
une impédance très élevée, les masses des récepteurs sont interconnectées et reliées à la
terre. Dans ce type d’installation la protection est assurée soit par des fusibles ou par des
disjoncteurs. Lors de l’apparition d’un premier défaut, les protections n’agissent pas mais il
faut chercher à éliminer le premier défaut, car lors de l’apparition d’un deuxième défaut les
protections se déclenchent et elles ouvrent le circuit de défaut. Le régime du neutre IT nous
offre donc un avantage qui est la continuité de service. [11]

Figure II.7 : régime du neutre IT [11]

33
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène

3. Régime du neutre TN :
Il existe 2 régimes TN : TNC et TNS.
Régime TNC (Figure II.8) : Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont
confondus (PEN sur le schéma). Ce régime est interdit pour des sections de câbles
inférieures à 10 mm². En effet, la tension entre les extrémités du conducteur de protection
doit rester aussi faible que possible.

Figure II.8. Régime du neutre TNC

Régime TNS (Figure II.9) : Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont séparés.
Il faut utiliser des appareils tripolaire + neutre.

Figure II.9. Régime du neutre TNS

Il est à noter que dans les deux cas du régime TN, la protection doit être assurée par
coupure au premier défaut.

34
Chapitre III

Modélisation et simulation du
groupe électrogène
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

III.1. Introduction
Dans cette partie, nous allons présenter une étude par simulation d’un groupe
électrogène dont les paramètres, issus du cahier des charges (Annexe 1), sont consignés
dans le tableau III.1. La puissance mécanique du moteur diesel sera injectée dans notre
modèle sous forme d’un échelon de puissance. L’alternateur est à pôles saillants et sera
modélisé en utilisant la transformée de PARK utilisée dans l’étude des machines à courant
alternatif.

Cahier des charges de l’étude


Nombre de phases m 3
Couplage Etoile
Puissance apparente nominale 𝑆𝑛 (kVA) 1000
Tension nominale 𝑈𝑛 (V) 400
Facteur de puissance nominal 𝑐𝑜𝑠(𝜑) 0.8
Moment d’inertie J(kg.m2) 22.9287
Vitesse de rotation nominale 𝑁𝑛 (tr/min) 1500
Fréquence f (Hz) 50
Résistance de l’enroulement statorique 𝑅𝑎 (Ω) 0.002
Résistance de l’enroulement rotorique 𝑅𝑓 (Ω) 2.09
Réactance de fuite de l’induit 𝑋𝑙 (p.u) 0.08
Réactance synchrone directe 𝑋𝑑 (p.u) 2.73
Réactance transitoire directe 𝑋𝑑’ (p.u) 0.22
Réactance subtransitoire directe 𝑋𝑑’’ (p.u) 0.15
Réactance synchrone transversale 𝑋𝑞 (p.u) 1.61
Réactance subtransitoire transversale 𝑋𝑞’’ (p.u) 0.19

Constante de temps transitoire longitudinale à circuit ouvert 𝑇𝑑0 (s) 3.03
Constante de temps subtransitoire longitudinale en court-circuit 𝑇𝑑’’ (s) 0.025
Constante de temps transitoire longitudinale en court-circuit 𝑇𝑑’ (s) 0.185
’’
Constante de temps subtransitoire transversale à circuit ouvert 𝑇𝑞0 (s) 0.08
Constante de temps subtransitoire transversale à court-circuit 𝑇𝑞’’ (s) 0.02
Puissance mécanique à la sortie du moteur thermique Pm (kW) 842

35
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

III.2. Présentation de la machine synchrone (alternateur) à étudier


Avant de passer à la modélisation de l’alternateur, nous donnons d’abord les
hypothèses simplificatrices et les conventions de signes à adopter. Sa mise en équation
s’effectuera en écrivant toutes les relations entre les différentes grandeurs qui régissent son
fonctionnement en appliquant les lois fondamentales de l’électrotechnique. Pour la mise en
équations, cette machine est adoptée selon la représentation schématique de la figure III.1.

Figure III.1. Représentation schématique de la machine synchrone avec amortisseurs. [4]

III.3. Hypothèses simplificatrices [4]


Notre étude est basée sur les hypothèses simplificatrices ci-dessous :
 le circuit magnétique n’est pas saturé, ce qui permet d’exprimer les flux comme
fonctions linéaires des courants.
 Le circuit magnétique est parfaitement feuilleté, seuls les conducteurs sont parcourus
par des courants (les courants de Foucault sont négligés).
 La densité de courant est uniforme dans la section des conducteurs.
 La distribution le long de l’entrefer de la f.m.m créée par les conducteurs statoriques
est sinusoïdale.

36
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

III.4. Conventions de signes [4]


Les conventions associées aux équations électriques et magnétiques sont les
suivantes :
 Un courant positif crée à travers son propre enroulement un flux positif.
 Une f.é.m. positive fait circuler un courant positif.
 L’inducteur est considéré comme récepteur, l’induit (stator) comme générateur.
 Le sens positif de l’angle interne de l’alternateur et de la vitesse de rotation est le
sens trigonométrique.
Aucune convention n’est à adopter pour les amortisseurs étant donné que ceux-ci sont en
court-circuit.

III.5. Equations électriques et mécaniques de la machine synchrone munie


d’enroulements amortisseurs
III.5.1. Equations électriques du stator
Dans ce qui suit, nous remplacerons l’opérateur d/dt qui indique une dérivation par
rapport au temps, par l’opérateur de Laplace « p ».
Soient 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 les flux traversant chaque phase à un instant donné, dans le plan
(a, b, c), la machine est régie par les équations suivantes :
𝑉𝑎 = 𝐸𝑎 − 𝑅𝑎 𝑖𝑎 = −p𝑎 − 𝑅𝑎 𝑖𝑎
{𝑉𝑏 = 𝐸𝑏 − 𝑅𝑎 𝑖𝑏 = −p𝑏 − 𝑅𝑎 𝑖𝑏 III.1
𝑉𝑐 = 𝐸𝑐 − 𝑅𝑎 𝑖𝑐 = −p𝑐 − 𝑅𝑎 𝑖𝑐
𝑅𝑎 : Résistance d’une phase du stator
𝑖𝑎 , 𝑖𝑏 , et 𝑖𝑐 sont les courants traversant les enroulements a, b et c respectivement.
𝑉𝑎 , 𝑉𝑏 et 𝑉𝑐 sont les tensions aux bornes des enroulements a, b et c respectivement.

III.5.2 Transformation de Park


La mise en équation de la machine selon le modèle de Park est régie par les équations
ci-après.

37
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑉𝑑 3 3 𝑉𝑎
2 2𝜋 2𝜋
( 𝑉𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ (𝑉𝑏 ) III.2
3 3 3
𝑉0 1 1 1 𝑉𝑐
( 2 2 2 )
2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑖𝑑 3 3 𝑖𝑎
2 2𝜋 2𝜋
(𝑖𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ (𝑖𝑏 ) III.3
3 3 3
𝑖0 1 1 1 𝑖𝑐
( 2 2 2 )
2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑑 3 3 𝑎
2 2𝜋 2𝜋
(𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ ( 𝑏 ) III.4
3 3 3
0 1 1 1 𝑐
( 2 2 2 )
En appliquant aux tentions, courants et flux relatifs aux phases a, b et c, les
transformations définies par les systèmes (III.2), (III.3), (III.4), on obtient le système
d’équations de Park suivants.
- Dans le plan (d,q) :
𝑉𝑑 = −𝑝𝑑 − 𝑞 . 𝑝. 𝜃 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑
{ 𝑉𝑞 = −𝑝𝑞 + 𝑑 . 𝑝. 𝜃 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑 III.5
𝑉0 = −𝑝0 − 𝑅𝑎 𝑖0
𝑉𝑑 , 𝑖𝑑 : Composante dans l’axe direct du rotor de la tension et du courant par phase après
transformation de Park
𝑉𝑞 , 𝑖𝑞 : Composante dans l’axe en quadrature du rotor de la tension et du courant par phase
après transformation de Park
𝑑 : Composante du flux tournant suivant l’axe direct du rotor
𝑞 : Composante du flux tournant suivant l’axe en quadrature du rotor

𝜃 : Angle électrique de l’axe direct du rotor avec l’axe de la phase a


𝑑𝜃
Si on pose : = p. = Ω𝑟
𝑑𝑡

Ω𝑟 : vitesse de rotation du rotor de l’alternateur


On obtient :

38
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

𝑉𝑑 = −𝑝𝑑 − 𝑞 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑
{ 𝑉𝑞 = −𝑝𝑞 + 𝑑 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑 III.6
𝑉0 = −𝑝0 − 𝑅𝑎 𝑖0
Après transformation de Park, la machine peut être représentée par la figure III.2.

Figure III.2. Représentation schématique de la machine


Synchrone après transformation de Park. [4]
Dans la suite de notre étude, nous allons utiliser les deux premières équations (selon
les axes d et q) du système d’équations (III.6), la composante homopolaire étant nulle.
III.5.3. Equation électrique du rotor et des amortisseurs
1. Enroulements inducteurs

L’inducteur est décrit par l’équation suivante :


𝑉𝑓 = p. 𝑓 + 𝑅𝑓 𝑖𝑓 III.7

𝑉𝑓 : Tension aux bornes de l’enroulement inducteur

𝑓 : Flux total embrassé par l’enroulement inducteur

𝑅𝑓 : Résistance de l’enroulement inducteur

𝑖𝑓 : Courant traversant l’enroulement inducteur

39
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

2. Amortisseurs
La tension étant nulle aux bornes des circuits amortisseurs, nous pouvons écrire :
0 = p. 𝑘𝑑 + 𝑅𝑘𝑑 . 𝑖𝑘𝑑
{ 0 = p.  + 𝑅 . 𝑖 III.8
𝑘𝑞 𝑘𝑞 𝑘𝑞

III.5.4. Equations des puissances, des couples et équations mécaniques de la machine


Dans ce qui suit, nous donnons les équations relatives à une machine bipolaire.

III.5.4.1. Calcul des puissances


La puissance instantanée mise en jeu aux bornes de la machine dans le cas général,
est la somme des puissances des trois phases :
𝑃𝒊 = 𝑉𝑎 𝑖𝑎 + 𝑉𝑏 𝑖𝑏 + 𝑉𝑐 𝑖𝑐 III.9
Cette puissance est positive parce que la machine fonctionne en générateur ce qui est
conforme aux conventions de signe.
On écrit les tensions (𝑉𝑎 , 𝑉𝑏 , 𝑉𝑐 ) en fonction de (𝑉𝑑 , 𝑉𝑞 ) et les courants (𝑖𝑎 , 𝑖𝑏 , 𝑖𝑐 ) en fonction
de ( 𝐼𝑑 , 𝐼𝑞 ), en utilisant le système (III.6) nous aboutissons à l’équation suivante :
3
𝑃𝑖 = (𝑉𝑑 𝑖𝑑 + 𝑉𝑞 𝑖𝑞 ) + 2𝑉0 𝑖0 III.10
2

III.5.4.2. Calcul des couples


En remplaçant dans l’expression (III.9) les tensions 𝑉𝑑 , 𝑉𝑞 par les termes donnés dans le
système d’équation (III.6)
3 3 3
𝑃𝑖 = − (𝑖𝑑 . 𝑝. 𝑑 + 𝑖𝑞 . 𝑝. 𝑞 ) − 𝑅𝑎 (𝑖𝑑 2 + 𝑖𝑞 2 ) + (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 ) Ω𝑟 III.11
2 2 2

- La première parenthèse se compose de termes élémentaires de la forme 𝐼 . 𝑝.  . Ils


correspondent à la puissance mise en jeu dans la machine par les variations de l’énergie
électromagnétique emmagasinée mais ils ne contribuent pas à la création de la puissance
électrique.
- La deuxième parenthèse représente la somme des pertes joule de l’induit (stator).
- La troisième parenthèse se compose de termes de la forme 𝐼 qui représente la
puissance électromagnétique 𝑃𝑒𝑖 .

40
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

3
𝑃𝑒𝑖 = (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 )Ω𝑟 III.12
2

𝑃𝑒𝑖 est la seule puissance contenue dans l’expression de Pi, qui soit susceptible de produire
une puissance électrique, le facteur I. représente le couple électromagnétique qui se
produit à l’intérieur de la machine.
3
𝐶𝑒𝑖 = (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 ) III.13
2

III.5.4.3. Equations mécaniques de l’alternateur


 Le sens positif choisi pour les couples est celui qui fait tourner la machine dans le
sens de rotation conventionnel, c'est-à-dire le sens trigonométrique.
 Le couple Cm fourni par le moteur thermique devra être compté positivement.
𝑑2 𝜃
J. = 𝐶𝑚 − 𝐶𝑒 III.14
𝑑𝑡 2

J : Est le moment d’inertie de la partie tournante.


𝜃 : Est l’angle électrique du rotor, par rapport à un axe fixe a.

III.5.5. Equations magnétiques de la machine


Les relations entre les courants et les flux sont donnés sous les formes matricielles ci-
dessous.
 Flux dans l’axe direct :
𝐿𝑑 𝑀𝑎𝑓 𝑀𝑘𝑑
𝑑 3
𝑖𝑑
( 𝑓 ) = ( 2 𝑀𝑎𝑓 𝐿𝑓 𝑀𝑓𝑘𝑑 ) ∗ ( 𝑖𝑓 ) III.15
𝑘𝑑 3
𝑀 𝑀𝑓𝑘𝑑 𝐿 𝑖𝑘𝑑
2 𝑎𝑘𝑑 𝑘𝑑

 Flux dans l’axe en quadrature:


𝑞 𝐿𝑞 𝑀𝑎𝑘𝑞 𝑖𝑞
( ) = (3 )*( ) III.16
𝑘𝑞 𝑀𝑎𝑘𝑞 𝐿𝑘𝑞 𝑖𝐾𝑞
2

Pour la machine multipolaire, les équations régissant la machine restent inchangées sauf
celles du couple électromagnétique et l’équation du mouvement qui deviennent :

3
𝐶𝑒𝑖 = 𝑝1 (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 ) III.17
2

41
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

𝐽 𝑑2𝜃
. = 𝐶𝑚 − 𝐶𝑒 III.18
𝑃1 𝑑𝑡 2

𝑃1 : Nombre de paire de pôles

III.6 Equations électriques et mécaniques de la machine sans amortisseurs


La forme des équations électriques et mécaniques est la même que celle de la
machine avec amortisseurs (III.5, III.6, III.10, III.12, III.13, III.14)
Pour obtenir les équations magnétiques, il suffit de reprendre celles de la machine avec
enroulements amortisseurs et de poser :
𝑘𝑑 = 𝑘𝑞 = 𝑖𝑘𝑑 = 𝑖𝑘𝑞 = 𝑀𝑎𝑘𝑑 = 𝑀𝑎𝑘𝑞 = 𝑀𝑓𝑘𝑑 = 𝐿𝑘𝑑 = 𝐿𝑘𝑞 = 0

On obtient alors les relations entre les flux et les courants sous la forme :

𝒅 𝐿𝑑 𝑀𝑎𝑓
𝑖
(  ) = (3 ) * ( 𝑑) III.19
𝒇 𝑀𝑎𝑓 𝐿𝑓 𝑖
2

𝑞 = 𝐿𝑞 𝑖𝑞 III.20

Les équations III.8 et III.19 subissent des transformations par regroupements de


termes afin de faire apparaitre des grandeurs mesurables qui ont une signification physique
précise.
𝑑 = 𝐿𝑑 𝑖𝑑 + 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑓
3
{𝑓 = 2 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑑 + 𝐿𝑓 𝑖𝑓 III.21
𝑉𝑓 = 𝑝𝑓 + 𝑅𝑎 𝑖𝑑

En éliminant f entre les deux dernières équations, on obtient :


3
𝑉𝑓 − .𝑀𝑎𝑓.𝑝.𝐼𝑑
𝑖𝑓 = 2
III.22
𝑅𝑓 + 𝐿𝑓 .𝑃

En éliminant f et If entre les trois équations du système (III.25) on obtient


l’expression de d :

42
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

1 3/2𝑀2𝑎𝑓
1+ .(𝐿𝑓 − )
𝑅𝑓 𝐿𝑑 𝑀𝑎𝑓
d = Ld. 𝐿𝑓 . 𝑝 .Id + 𝐿𝑓 . 𝑉𝑓 III.23
1+ .𝑝 𝑅𝑓 .(1+ .𝑝)
𝑅𝑓 𝑅𝑓

Dans cette expression on a :


2
3/2𝑀𝑎𝑓
 𝐿𝑓 − : à la dimension d’une inductance de fuite.
𝐿𝑑

2
3/2𝑀𝑎𝑓
On posera : 𝐿𝑓 − = Nf
𝐿𝑑
2
1 3/2𝑀𝑎𝑓 𝑁𝑓
 . (𝐿𝑓 − )= : à la dimension d’une constante de temps.
𝑅𝑓 𝐿𝑑 𝑅𝑓

𝑁𝑓
On posera : = 𝑇′𝑑
𝑅𝑓

𝐿𝑓
 : a la dimension d’une constante de temps.
𝑅𝑓

𝐿𝑓
On posera : = T’d0
𝑅𝑓

III.7. Equations générales du groupe électrogène en charge


Nous donnons dans ce qui suit le récapitulatif des équations nous permettant d’étudier le
groupe électrogène en charge.
𝑉𝑑 = −𝑝𝑑 − 𝑞 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑
𝑉𝑞 = −𝑝𝑞 + 𝑑 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑

𝑑 = 𝐿𝑑 𝐼𝑑 + 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑓 + 𝑀𝑎𝑘𝑑 𝑖𝑘𝑑


𝑞 = 𝐿𝑑 𝐼𝑑 + 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑓 + 𝑀𝑎𝑘𝑑 𝑖𝑘𝑑
3
𝐶𝑒𝑖 = 𝑝1 (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 )
2
𝐽
.𝑝Ω𝑟 = 𝐶𝑚 − 𝐶𝑒
𝑃1

𝑃𝑒 = 𝑉𝑑 𝑖 + 𝑉𝑞 𝑖𝑞
𝑄𝑒 = 𝑉𝑑 𝑖𝑞 − 𝑉𝑞 𝑖𝑑
1
𝑉𝑑2 + 𝑉𝑞2 2
𝑉= ( )
2

43
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

1
i2d + i2q 2
i= ( )
2

III.8. Détermination du régime permanent du groupe


𝑑
Toutes les variations par rapport au temps seront annulées 𝑝 = =0
𝑑𝑡

L’indice " ₀" indique le régime permanant


𝑉𝑑0 = −𝑞0 . Ω − 𝑅𝑎 𝑖𝑑0
𝑉𝑞 = +𝑑0 . Ω − 𝑅𝑎 𝑖𝑞0

𝑑0 = 𝐿𝑑 𝑖𝑑0 + 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑓0


𝑞0 = 𝐿𝑑 𝑖𝑑0 + 𝑀𝑎𝑓 𝑖𝑓0
3
𝐶𝑒0 = 𝑝1 (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖 𝑞 )
2

𝐶𝑒0 = 𝐶𝑚
Ω𝑟 = Ω
𝑃𝑒0 = 𝑉𝑑0 𝑖𝑑0 + 𝑉𝑞0 𝑖𝑞0
𝑄𝑒0 = 𝑉𝑑0 𝐼𝑞0 − 𝑉𝑞0 𝑖𝑑0
1
2 2 2
𝑉𝑑0 + 𝑉𝑞0
𝑉0 = ( )
2
1
i2d0 + i2q0 2
i= ( )
2

44
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

III.9. Modèle du groupe électrogène sous Sim Power System (SPS)


Sous SPS, la machine synchrone et la charge R-L sont modélisées par des sources de
courants, pour cela une charge résistive pure est mise en parallèle pour ne pas avoir deux
sources de courant en série. Le schéma global du modèle de simulation est donné sur la
figure III.3.

Figure III.3 : Modèle du groupe électrogène sous Sim Power System.

Le modèle de l’alternateur est donné en unités réduites. La machine comporte deux entrées
qui sont :
Pm : la puissance mécanique qui va entrainer le rotor de l’alternateur. Cette puissance
représente la puissance mécanique du moteur thermique du groupe.
Vf : la tension d’excitation qui va alimenter l’enroulement rotorique. Cette tension est
obtenue soit automatiquement dans la plupart des cas, soit au niveau de la batterie du
groupe.

45
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

La machine comporte également une sortie triphasée (a, b, c) qui se comporte comme
une source de courant et une sortie "m" qui nous donne les signaux des différentes mesures
des grandeurs de la machine.
Dans notre bloc de simulation les grandeurs d’entrées Pm et Vf seront introduites sous
forme d’échelons de puissance et de tension respectivement.

Détermination de la tension d’excitation nominale :


On sait que 𝑉𝑓𝑛 = 𝑅𝑓 ∗ 𝐼𝑓𝑛
Calcul du courant d’excitation nominal :
En négligeant la saturation, on sait que l’équation de la droite de la caractéristique à vide de
l’alternateur est :
(ωs∗ Maf)
E= If
√2.

Remarque:
On sait que lorsque la valeur de la f.é.m interne "E" a pour valeur la tension nominale par
phase "Vn" il faut que" If" vaille le courant d’excitation nominale "Ifn", donc on peut
écrire :
Vn = B Ifn
Calcul de Maf :
2 ( Lf − Nf) ∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠
2 ( T’d0 − T’d)∗Rf∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠

Calcul des paramètres de la machine en unités réduites :


En général, la loi de calcul en valeur réduite (per unit) est :
𝐴 (𝑆𝐼)
A (pu) =
𝐴 𝑏𝑎𝑠𝑒

A (pu) : la grandeur en unités réduites.


A(SI) : la grandeur en unités réelles SI
Abase : la grandeur de base (de référence) exprimée en SI

46
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

Calcul des grandeurs de base :


Courant de base : Ibase = √2In
Tension de base : Vbase = √2Vn
Puissance de base : Pbase= Sn
Impédance de base : Zbase = Vbase / Ibase
Pulsation de base : ωbase = 2*π*fn
Calcul de la résistance statoriques en pu :
𝑅𝑎(𝑆𝐼)
Ra (pu) =
𝑍𝑏𝑎𝑠𝑒

Calcule de l’inertie en "s"


1 1 𝐽𝜔𝑏2
H= ( ) 2
2 𝑝1 𝑃𝑏

Calcul de la tension d’excitation en pu :


𝑉𝑓 2 𝐾𝑓 𝑉𝑓
Vf (pu) = =
𝑉𝑓 𝑏𝑎𝑠𝑒 3∗𝑉𝑛 ∗√2

𝐾𝑓 : Appelé coefficient d’équivalence des courant inducteur et d’induit qui peut être choisi
arbitrairement
𝐾𝑓 = 58.72
Application numérique :
Calcul de la mutuelle Maf :
2 ( Lf − Nf) ∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠
2 3.03−0.185
Maf 2 = ( ) * 0.44
3 314

Maf 2 = 0.00554
Maf = 0.075 𝛺
Calcul du courant d’excitation nominal avec Vn = 230 V
𝑉𝑛
Ifn =
16.65
230
Ifn =
16.65

Ifn = 13.81 A
D’où :

47
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

𝑉𝑓𝑛 = 28.86 V
Calcul des grandeurs de base :
Courant de base :
Ibase = √2In
𝑆𝑛 1000000
In= = = 1449.27 A
3 𝑉𝑛 3∗230

Ibase = 2049.57 A
Tension de base :
Vbase = √2Vn
Vbase = 325.26 V
Puissance de base :
Pbase= Sn
Pbase = 1000000 W
Impédance de base :
Zbase = Vbase / Ibase
325.26
Zbase =
2049.57

Zbase = 0.16 𝛺
Pulsation de base :
ωbase = 2*π*fn
ωbase = 2*3.14*50
ωbase = 314 rad/s
Calcul des grandeurs en unités réduites
Calcul de la résistance statoriques en pu :
𝑅𝑠(𝑆𝐼)
Ra (pu)=
𝑍𝑏𝑎𝑠𝑒
0.002
Ra (pu) =
0.16

Ra (pu) = 0.0125
Calcul de l’inertie en seconde :
1 1 𝐽𝜔𝑏2
H = ( )2
2 𝑃1 𝑃𝑏
1 1 22.39287∗3142
H = ( )2
2 2 1000000

48
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

H = 0.28 s
Calcul de la puissance mécanique en pu :
𝑃𝑚 (𝑆𝐼)
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) =
𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒
842000
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) =
1000000
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) = 0.842

La tension d’excitation en pu
Vf (pu) = 3.484

 Echelon de tension d’excitation


La tension d’excitation de l’alternateur est introduite sous la forme d’un échelon de
tension d’amplitude 3.484 (pu) (figure III.4).

Figure III.4. Echelon de la tension d’excitation

 La puissance mécanique délivrée par le moteur thermique du groupe électrogène est


introduite sous la forme d’un échelon de puissance de 0.842 (pu) (Figure III.5).

49
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

Figure III.5. Echelon de puissance

III.10 Simulation du modèle en boucle ouverte :


- Charge R, L
Après avoir simulé sur MATLAB Simulink (SPS), nous donnons les résultats de simulation
du groupe pour une charge linéaire nominale en boucle ouverte. Les valeurs nominales des
puissances : active P et réactive Q sont : P = 800000 W et Q = 600000 VAR.
La tension entre phases sur une durée de 50s est donnée sur la figure III.6. Un zoom de cette
tension correspondant au régime permanent est donné sur la figure III.7.

Figure III.6. Tension entre phases aux bornes de la charge.

50
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

Figure III.7. Zoom de la tension entre phases aux bornes de la charge.

Nous donnons sur la figure III.8 les courants des trois phases et un zoom de ces courants
sur la figure III.9.

Figure III.8. Courants traversant les trois phases de la charge

51
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

Figure III.9. Zoom des courants traversant la charge.

Nous donnons sur les figures III.10 et III.11 les tensions et les courants dans les axes d et q.

Figure III.10. Tensions Vd et Vq

52
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène

Figure III.11. Courants id et iq

III.11. Interprétations des courbes obtenues


La figure III.6 nous donne le comportement de la tension aux bornes de la charge
après application des échelons de puissance (puissance mécanique) et de tension
(excitation). On remarque que la tension a une forme sinusoïdale et augmente
progressivement avec le temps puis se stabilise après 37 secondes environ. La tension entre
phases atteint des valeurs proches des grandeurs nominales, ce qui montre que les chutes de
tension sont minimes. Pour pallier à ce problème il faut s’équiper d’un régulateur de tension
qui surveille la tension aux bornes de la charge en agissant sur le courant d’excitation.

La figure III.9 montre le comportement du courant débité par l’alternateur pour


chaque phase. Nous remarquons que les trois courants ont une même valeur et une forme
sinusoïdale et sont déphasés d’un même angle les uns des autres. Pendant le régime
transitoire, le courant débité par l’alternateur est un peu élevée par rapport au courant au
régime nominal et cela est dû aux contraintes mécaniques sur le rotor.

Les figures III.10 et III.11 montrent les composantes de la tension dans le plan de Park. On
remarque que les courbes ont une réponse de même forme (exponentielle).

53
Conclusion générale
Conclusion générale

Les groupes électrogènes constitués d’un moteur et d’un alternateur sont souvent
installés dans les sites industriels et bâtiments commerciaux, soit en tant que principal
fournisseur de l’énergie électrique, ou bien pour assurer l’alimentation des charges
essentielles lors d’une défaillance du réseau de distribution publique. Le groupe électrogène,
dans ses applications secours ou production, présente des avantages liés à :
- un large éventail de puissance
- la rapidité de sa mise en œuvre
- sa capacité à fonctionner pendant de longues périodes
Ces avantages lui confèrent une position principale loin devant toutes les autres sources
de remplacement. Il est donc permis d’affirmer que le groupe électrogène est toujours un
produit d’avenir, d’autant que les performances du moteur diesel s’améliorent constamment
dans les domaines du rendement de la fiabilité et de la pollution.
L’étude que nous avons réalisée nous a permis de comprendre le fonctionnement
d’un groupe électrogène. Cette étude réalisée sous Matlab nous a permis également
d’approfondir nos connaissances en simulation.
Nous avons effectué une étude du groupe électrogène en boucle ouverte. Les entrées
de la machine sont représentées par un échelon de puissance pour la puissance mécanique et
un échelon de tension pour l’excitation de l’alternateur. Nous avons relevé la tension entre
phases, les courants des trois phases ainsi que les composantes des tensions et des courants
dans les axes direct et en quadrature. La tension a une forme sinusoïdale et augmente
progressivement avec le temps jusqu’à trois ou cinq fois la constante du temps mécanique
(3𝜏 ou 5𝜏) ou nous pouvons dire que le régime permanent est atteint. La tension entre
phases atteint des valeurs proches des grandeurs nominales, ce qui montre que les chutes de
tension sont minimes.
Les perspectives ouvertes par ce travail sont :
- L’étude du groupe en charge variable
- L’étude avec une charge non linéaire pour voir le comportement du système
- L’étude en boucle fermée pour travailler à fréquence et tension constantes.
- Confronter les résultats de simulation a des résultats expérimentaux.

54
Références bibligraphiques:
Références Bibliographiques

[1] B. Colin, "Groupes électrogènes de secours", Techniques de l’ingénieur, 2008.

[2] M. Desbazeille, "Diagnostic de groupes électrogènes diesel par analyse de vitesse de


vilebrequin", Thèse de Doctorat à l’université de Jean Monnet, 2011.

[3] B. Tounsi, "Etude comparative des groupes électrogènes embarqués a large gamme de
vitesse variable associant machines à aimants permanent et convertisseur statique", Thèse de
Doctorat à l’institut polytechnique de Toulouse, 2007.

[4] P. Barret, "Régimes transitoires des machines électriques tournantes", Edition


EYROLLES, 1987.

[5] T. Hazel, " Génération électrique intégrée aux sites industriels et bâtiments
commerciaux" Cahier technique Schneider N° 196.

[6] J. Delmas, "Catalogue groupe électrogène CAT"

[7] "Compact, Interpact et Masterpact Inverseur de source", catalogue Schneider Electric


2007.

[8] N. Toumi, "Etude d’une pompe à eau solaire pour alimenter un chantier pétrolière"
Mémoire de Magister université Ouargla, 2013

[9] J.L Dalmasso "Cours d’électrotechnique" ’ machines à courant alternatifs‘


Edition Belin 1985

[10] "Dossier groupe électrogène "Contexte et problématique". F2A Equipementier en


traitement de l’air

[11] www.Schneider-electric.com "Régimes du neutre".

55
Références Bibliographiques

[12] M. MIARD "Circuit de démarrage"

[13]FG .Wilson "Manuel d’utilisation et d’entretien des groupes électrogènes"

[14] Système de refroidissement "http://www.profauto.fr/2- apports _théoriques


/Refroidissement.pdf “, consulté le 10/07/2016

[15] http://portable.generatorguide.net/avr.html, consulté le 10/07/2016

56
Annexe 1
Annexe 1

HCI634J - Technical Data Sheet


WINDING 312

CONTROL SYSTEM SEPARATELY EXCITED BY P.M.G.

A.V.R. MX321

VOLTAGE REGULATION ± 0.5 % With 4% ENGINE GOVERNING

SUSTAINED SHORT CIRCUIT REFER TO SHORT CIRCUIT DECREMENT CURVES (page 7)

INSULATION SYSTEM CLASS H

PROTECTION IP23

RATED POWER FACTOR 0.8

STATOR WINDING DOUBLE LAYER LAP

WINDING PITCH TWO THIRDS

WINDING LEADS 6

STATOR WDG. RESISTANCE 0.002 Ohms PER PHASE AT 22°C STAR CONNECTED

ROTOR WDG. RESISTANCE 2.09 Ohms at 22°C

R.F.I. SUPPRESSION BS EN 61000-6-2 & BS EN 61000-6-4,VDE 0875G, VDE 0875N. refer to factory for others

WAVEFORM DISTORTION NO LOAD < 1.5% NON-DISTORTING BALANCED LINEAR LOAD < 5.0%

MAXIMUM OVERSPEED 2250 Rev/Min

BEARING DRIVE END BALL. 6224 (ISO)

BEARING NON-DRIVE END BALL. 6317 (ISO)

1 BEARING 2 BEARING

WEIGHT COMP. GENERATOR 2279 kg 2300 kg

WEIGHT WOUND STATOR 1120 kg 1120 kg

WEIGHT WOUND ROTOR 962 kg 916 kg


2 2
WR² INERTIA 22.9287 kgm 22.3814 kgm
SHIPPING WEIGHTS in a crate 2328kg 2329kg

PACKING CRATE SIZE 183 x 92 x 140(cm) 183 x 92 x 140(cm)

50 Hz 60 Hz

TELEPHONE INTERFERENCE THF<2% TIF<50

COOLING AIR 1.614 m³/sec 3420 cfm 1.961 m³/sec 4156 cfm

VOLTAGE STAR 380/220 400/231 415/240 440/254 416/240 440/254 460/266 480/277

VOLTAGE DELTA 220 230 240 254 240 254 266 277
kVA BASE RATING FOR REACTANCE
1000 1000 1000 1000 1150 1200 1250 1300
VALUES
Xd DIR. AXIS SYNCHRONOUS 3.02 2.73 2.54 2.26 3.49 3.25 3.10 2.96
X'd DIR. AXIS TRANSIENT 0.24 0.22 0.20 0.18 0.28 0.26 0.25 0.24
X''d DIR. AXIS SUBTRANSIENT 0.17 0.15 0.14 0.12 0.19 0.18 0.17 0.16
Xq QUAD. AXIS REACTANCE 1.78 1.61 1.50 1.33 2.05 1.91 1.82 1.74
X''q QUAD. AXIS SUBTRANSIENT 0.21 0.19 0.18 0.16 0.25 0.23 0.22 0.21
XL LEAKAGE REACTANCE 0.09 0.08 0.08 0.07 0.10 0.10 0.09 0.09
X2 NEGATIVE SEQUENCE 0.21 0.19 0.18 0.16 0.25 0.23 0.22 0.21
X0 ZERO SEQUENCE 0.03 0.02 0.02 0.02 0.03 0.03 0.03 0.03
VALUES ARE PER UNIT AT RATING AND VOLTAGE INDICATED
T'd (s) 0.185
T''d (s) 0.025
T'do.(s) 3.03
T''d0 (s) 0.05
T''q (s) 0.08
T’'qo.(s) 0.05
DONNEES GENERALES - GENERAL DATA MODELE - MODEL

Version - Version S
PRP kVA 1.000,0
PRP kW 800,0 MT 1000 S
LTP kVA 1.100,0
LTP kW 880,0
POWERFULL
Cos-fi - Power factor 0,8
Tension - Voltage (VAC) 400
Fréquence - Frequency (Hz) 50
Phases - Phases Triphasé - Threephases
Neutre - Neutral Avec neutre - With neutral
Capotage - Canopy C65
Modèle châssis - Baseframe Model ST65
Capacité - Capacity (l) 400

DIMENSIONS*-DIMENSIONS*

Longueur - Length (-L- mm) 8.600


Largeur - Width (-W- mm) 2.200
Hauteur - Height (-H- mm) 3.400
Poids - Weight (kg) N.D. - N.A.

BRUIT - NOISE

Pression sonore-Sound Pr. (7mt dBA) N.D. - N.A.


Puissance sonore-Sound Pow. (dBA) N.D. - N.A.

DONNEES MOTEUR - ENGINE DATA


Marque - Brand MTU
Modèle - Model 16V2000G65
Tours/min - RPM 1.500
Régulation tours - Speed regulator Electronique - Electronic
Classe régulateur - Regulator class N.D. - N.A. Standard
Régulation électronique - Electronic governor - Standard Eau -
Refroidissement - Cooling Water
Aspiration - Air intake Turbo-comprimé - Turbocharged
Cylindres - Cylinders 16
Cylindrée - Cubic capacity (l) 31,8
Tension - Voltage (VDC) 24
Puissance au volant PRP - PRP flywheel Power (kWm) 842,0
Puissance au volant LTP - LTP flywheel Power (kWm) 931,0
BMEP (kPa) 2.240
Poids - Weight (kg) 3.100
Consommation LTP - Fuel consumption LTP (l/h) 222,0
Consommation 100% - Fuel consumption 100% (l/h) 201,0
Consommation 75% - Fuel consumption 75% (l/h) 149,0
Consommation 50% - Fuel consumption 50% (l/h) 102,0
Consommation 25% - Fuel consumption 25% (l/h) 56,2
Quantité antigel radiateur - Radiator cooling liquid qty (l) N.D. - N.A.
Quantité antigel moteur - Engine cooling liquid qty (l) 110,0
Quantité huile - Oil qty (l) 92,0
Absorption ventilateur - Fan loss (kW) 44,0
Chaleur émis - Heat to radiation (kW) 45,0
Chaleur gaz d'échappement - Heat to exhaust (kW) N.D. - N.A.
Chaleur liquide de refroidissement - Heat to coolant (kW) 400,0
Température gaz d'échappement - Exhaust temp. (°C) 530,0
Débit air de refroidissement - Cooling air flow (m3/min) N.D. - N.A.
Débit air de combustion - Combustion air flow (m3/min) 66,0
Débit gaz d'échappement - Exhaust gas flow (m3/min) 177,0
Emissioné TA Luft - TA Luft emissions Standard - Standard
Emissioné TA Luft 2000 - TA Luft 2000 emissions N.D. - N.A.
Emissioné EPA - EPA emissions N.D. - N.A.
Emissioné EU97/68 - EU97/68 emissions N.D. - N.A.
* DESSIN GÉNÉRIQUE SEULEMENT POUR ILLUSTRER, POUR LES DÉTAILS VISITER WWW.VISAEVOLUTION.COM

Page 1 de 2 Fiche technique no 26429 rev. 1


DONNEES ALTERNATEUR - ALTERNATOR DATA

Marque - Brand STAMFORD


Modèle - Model HCI6J
Puissance continue (cl. H kVA) - Contin. Power (H cl.kVA) 1.000,0
Puissance continue (cl. H kW) - Contin. Power (H cl.kW) 800,0
Puissance stand by - Stand by power (kVA) 1.100,0
Puissance stand by - Stand by power (kW) 880,0
Régulateur électronique - Electronic governor MX321
Protection IP - IP protection 23
Précision - Precision (+/- %) 0,5
Rendement - Efficiency (%) 95,0
Poids - Weight (kg) 2.268

DONNEES TABLEAUX ELECTRIQUES - CONTROL PANEL DATA

BORNIER PW005 - PW005 TERMINAL BOX PW005

Type disjoncteur - Breaker type Sans disjoncteur - No breaker


Temp. ambiante - Ambient Temp (°C) 40
Protection IP - IP Protection 44

GUARD EVOLUTION - GUARD EVOLUTION GUARD EVOLUTION

Version - Version Toutes - All


Courant - Current (A) 1443
Type disjoncteur - Breaker type ABB S7S 1600 A
Temp. ambiante - Ambient Temp (°C) 40
No. pôles - Poles nr. 3/4
Protection IP - IP Protection 2X

TABLEAU ATS - ATS PANEL ATS


Courant - Current (A) 1443
Type inverseur - Transfer switch type Technoelectric CS5 2000 A
Temp. ambiante - Ambient Temp (°C) 40
No. pôles - Poles nr. 3/4
Protection IP - IP Protection -

TABLEAU IN SYNC - IN SYNC PANEL IN SYNC


Courant - Current (A) 1443
Type disjoncteur - Breaker type ABB S7S 1600 A
Temp. ambiante - Ambient Temp (°C) 40
No. pôles - Poles nr. 3/4
Protection IP - IP Protection 2X

DONNEES ACCESSORIES - ACCESSORIES DATA


Modèle échappement - Silencer model MSR/a 150
Diamètre échappement - Silencer diameter (mm) 168,0
Modèle flexible de décharge - Bellows DN150
Diamètre flexible de décharge - Flexible pipe diam. (mm) 168,0
Capacité batterie - Battery capacity (Ah) 220
Quantité batterie - Battery qty (nr) 4

QUALITY SYSTEM CERTIFIED ISO 9001-2000 / 14001-2004

VISA S.p.A.
via Vallonto, 53
31043 Fontanelle (TV) -ITALY-
TEL. +39 0422 5091 FAX +39 0422 509350
visa@visa.it - www.visa.it

Conditions de référence standard: température 25 °C, altitude 1-1000 mt. S.N.M., humidité relative 30%, pression atmosphérique 100 kPa (1 bar), facteur de puissance 0.8 en
retard.Charge appliqué équilibré, pas de distorsion. Les valeurs de puissance mentionnés sont conformes au standard ISO8528-1.
Standard reference conditions 25 °C temperature, altitude 1-1000 mt. A.S.L., R. humidity 30%, atmospheric pressure 100 kPa (1 bar), power factor 0.8 lag, load balanced, non
distortional. The mentioned power values are according to ISO8528-1 standards.
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Toutes les données peuvent être soumis à des modifications sans avis - Due to continuous product development, we reserve the right to change specifications without notice.

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