AlianeChafa ZerioulAziz
AlianeChafa ZerioulAziz
AlianeChafa ZerioulAziz
Présenté par
Chafa Aliane
Aziz Zerioul
Thème
M Mohammed Megherbi
Professeur, UMMTO, Président
Mr Salah. Haddad
Professeur, UMMTO, Examinateur
Mr Meziane Aoues
MAA, UMMTO, Examinateur
REMERCIEMENTS
Nous tenons aussi à remercier tous les membres du jury qui ont accepté
d’examiner notre travail.
Nos remerciements vont aussi vers tous les enseignants de notre département
qui ont participé à notre formation.
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
Mes parents.
Mes frères et ma sœur.
Mes oncles et tantes
Mes cousins et cousines
Mes amis.
Aziz ZERIOUL
Je dédie ce travail à :
Mes parents.
Mes frères et sœurs.
Mes oncles et tantes
Mes cousins et cousines
Mes amis.
Chafa ALIANE
Sommaire:
Mots clés :
Groupe électrogène, Alternateur, Moteur thermique, L’AVR., Inverseur de source,
Synchroscope, Coupleur automatique, Délestage, Unités réduites. Sim Power System.
Inroduction générale
Introduction générale
Dans des zones non couplées au réseau de distribution de l’énergie électrique les
groupes électrogènes, leur modularité et leur coût en font le moyen de production
d’électricité idéal. Les groupes électrogènes sont ainsi indispensables dans les zones sous
équipées, où la construction du réseau électrique n’est techniquement pas possible ou
économiquement pas supportable, et pour lesquelles l’énergie électrique constitue un facteur
de développement incontournable.
1
Introduction générale
groupe électrogène en présence d’autres groupes ou du réseau électrique. Nous y citons les
différents modes de fonctionnement, les différentes méthodes de couplage ainsi que les
protections nécessaires pour le groupe électrogène. Le troisième chapitre est réservé à une
application qui consiste en l’étude par simulation numérique d’un groupe électrogène en
boucle ouverte. Dans cette étude, la machine synchrone (Alternateur) est modélisée en
utilisant la méthode classique basée sur la transformée de Park, suivie d’une simulation
sous MATLAB Sim-Power-Systems. Nous terminons notre travail avec une conclusion
générale ou nous donnons les principaux résultats de notre application ainsi que les
perspectives ouvertes par ce travail.
2
Chapitre I
I.1. Introduction
Depuis la découverte des forces électromagnétiques jusqu’à l’invention des systèmes
de distribution de l’énergie électrique, les technologies ont évolué avec comme point central
l’élaboration de machines de plus en plus complexes reposant sur l’utilisation du courant
électrique. Maintenant que cette énergie est devenue un des vecteurs de croissance
économique et industrielle les plus importants, il est primordial d'assurer sa production
continue.
Les réseaux publics ne sont pas toujours capables de supporter les intensités
électriques nécessaires au fonctionnement de la multitude d’entreprises reposant sur cette
énergie pour la pérennité de leur activité. Pour pallier les éventuelles insuffisances et
défaillances occasionnelles des réseaux publics, les groupes électrogènes constituant des
sources d’énergie électrique mobiles, ont été développés et perfectionnés. Aujourd’hui ils
deviennent essentiels et répondent à plusieurs enjeux selon leur utilisation :
I.2. Définitions
Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de
l'électricité. La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui entraîne un
alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs
dizaines de tonnes. Le groupe électrogène permet d’atteindre des puissances et des durées
de fonctionnement importantes.
En plus de son application comme source de remplacement, le groupe électrogène
offre des possibilités d’utilisation dans différents domaines.
Le groupe électrogène fonctionne avec toutes sortes de carburant, les plus utilisés
sont : l’essence, le gasoil, le gaz naturel, les biocarburants et le fuel. Le type de carburant à
3
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
1. La puissance continue
Elle correspond à la puissance que le groupe est capable de fournir en service
continu, pendant un nombre illimité d’heures par an, en respectant les arrêts normaux pour
maintenance et dans les conditions ambiantes définies. C’est la notion utilisé pour un groupe
de production. [5]
2. La puissance de secours
C’est la puissance maximale que le groupe peut délivrer, durant une période limitée,
généralement moins de 500 heures par an. Cette définition ne doit être appliquée que pour
les groupes électrogènes travaillant exclusivement en secours. Du fait que le moteur n’est
pas en mesure de fournir une puissance supérieure, il convient d’appliquer un facteur de
sécurité d’au moins 10 % pour la détermination de la puissance de secours nécessaire. [5]
Le groupe électrogène doit être aussi défini en fonction de la charge qu’il doit
alimenter. Nous distinguons quatre classes d’application qui ont été définies pour répondre
aux besoins de la charge à alimenter. [1]
La classe G1 : elle est définie pour alimenter des charges qui ne nécessitent pas une
exigence en tension et en fréquence.
Exemple : éclairage et charges simples.
4
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
La classe G2 : elle est définie pour alimenter des charges qui nécessitent des
caractéristiques proches de celle du réseau public.
Exemple : éclairage, pompes et ventilateurs.
La classe G3 : elle est définie pour alimenter des charges alimentées par thyristors,
L’alimentation de ce type de charges nécessite une étude particulière en raison de leur
influence sur la forme d’onde de tension de l’alternateur.
La classe G4 : elle est définie pour des exigences en tension, en fréquence et en forme
d’onde exceptionnellement sévères.
Exemple : Systèmes informatiques.
5
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
2 4
1
3
7 8
6
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
7
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
Vilebrequin
Figure I.4. Détente
8
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
Soupape
D’échappement
9
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
10
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
Principe du refroidissement
Lorsque le moteur est froid le thermostat est fermé, ce qui contraint l’eau à ne
circuler que dans le moteur. L’eau circulera dans les cylindres et les culasses, ensuite elle
retourne à la pompe à eau par une conduite de canalisation au bloc moteur. Une fois la
température de seuil est atteinte, le thermostat va s’ouvrir, il ouvre la canalisation interne
du retour à la pompe à eau. L’eau va être amenée à circuler dans le radiateur et une petite
quantité d’eau va transiter au vase d’expansion qui permet de compenser la différence
volumique de l’eau en fonction de la température. Le liquide de refroidissement traverse les
barres du radiateur pour être refroidie par l’air ambiant. En cas d’insuffisance de l’air de
refroidissement, la température de l’eau va s’élever. Il faut donc faire appel à un circuit
électrique auxiliaire qui est représenté sur la figure I.7. Lorsque la température est trop
élevée le thermo-contact se ferme et il alimente le relais qui ferme son contact de puissance,
ce qui fait mène au passage d’un grand courant qui alimente le moto-ventilateur. Une fois
l’eau est refroidie, le thermo-contact s’ouvre et l’eau retourne à la pompe à eau par une
conduite externe du moteur.
11
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
Démarrage électrique
Le démarrage électrique est assuré par le démarreur. Les démarreurs ont tous le
même principe de fonctionnement, mais diffèrent quelque peu dans leur construction.
Généralement un démarreur est constitué d’un moteur électrique, d’un solénoïde et d’un
lanceur. La procédure de fonctionnement d’un démarreur se compose de trois phases
principales :
12
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
13
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
Phase d’arrêt
Le pignon entraine le moteur en rotation à une vitesse précise et celui-ci devient
autonome. Une fois autonome, l’opérateur cesse l’action sur le contacteur coupant
l’alimentation électrique de l’enroulement de maintien et la liaison aux bornes.
I.4.2. Alternateur
Les alternateurs triphasés sont la source primaire de toute l'énergie électrique que
nous consommons. Ces machines constituent les plus gros convertisseurs d'énergie au
monde. L’alternateur convertit une puissance mécanique, qu’il absorbe sous la forme d’une
rotation, en puissance électrique, qu’il délivre sous forme alternative, et ce au travers d’un
principe simple et avec des rendements extrêmement importants puisque proches de 100 %.
Les machines utilisées dans les groupes électrogènes sont ordinairement des
machines synchrones auto-excitées. Ce type de machine possède un induit (le stator) qui est
fixe, un inducteur (rotor) qui est mobile.
14
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
I.4.2.1.2. Le rotor
Le rotor est un électroaimant qui tourne à l’intérieur du stator immobile. Le rotor
porte, dans les encoches disposées à sa périphérie un enroulement. Nous distinguons trois
types de rotors : le rotor à pôles lisses, rotor à pôles saillants et rotor a aimant permanent.
15
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
16
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
L’électroaimant est remplacé par des aimants (Figure I.13), et ceci présente l’avantage
d’éliminer le système balais bague, les pertes rotorique ainsi que le circuit d’excitation.
L’électroaimant (le rotor) est alimenté par le courant d’excitation continu, le rotor
excité, en tournant, il produit un champ tournant avec lui. L’interaction de ce champ
tournant avec les conducteurs engendre, une force électromotrice dans chaque enroulement
statorique.
17
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
18
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
19
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
20
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
21
Chapitre I Notions de base sur le groupe électrogène
I.4.3.3. Le synchronoscope
Il est généralement installé dans tous les groupes de grande puissance qui sont
destinés à fonctionner en parallèle avec d'autres groupes électrogènes, ou lorsque le groupe
est couplé au réseau d’alimentation. Sa fonction et d’emmener chaque phase de groupe en
coïncidence avec chaque phase d’un autre ou plusieurs groupes ou avec le réseau à
alimenter.
I.4.3.4. La batterie
C’est un accumulateur électrique dont le rôle est d’alimenter le démarreur du moteur
en courant continu. Il sert aussi à alimenter quelques accessoires comme le moto-
ventilateur.
22
Chapitre II
Fonctionnement du groupe
électrogène
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
II.1. Introduction
Nous allons aborder dans ce chapitre le fonctionnement du groupe électrogène en
présence d’autres groupes et du réseau électrique.
Lorsque le groupe électrogène est utilisé comme source principale d’énergie
électrique, il est nécessaire de prendre en compte les points suivants :
- Pouvoir fonctionner en parallèle avec d’autres groupes
- Prévoir de longues périodes de maintenance.
- Assurer le démarrage autonome
Lorsque le groupe électrogène est utilisé comme source de secours ou de pointe, il
faut prendre en considération ce qui suit :
- Assurer le fonctionnement en parallèle avec le réseau
- Assurer la rapidité et la fiabilité de démarrage.
- Réaliser un système de délestage fiable pour éviter la surcharge et le décrochage.
- Fournir si nécessaires le courant magnétisant pour les transformateurs de distribution.
Production de pointe
Le groupe électrogène est utilisé pour couvrir les besoins en pointe du réseau
électrique public. En fonctionnement normal du réseau, le générateur se trouve en mode
«stand-by», et n’entre en activité que pour compenser les pointes de consommation
électrique. Cette technique est majoritairement utilisée dans les pays en voie de
développement, lorsque le réseau principal ne suffit plus à alimenter les infrastructures en
développement dans une région. Les tarifs EJP (effacement jours de pointe) sont des tarifs
spéciaux correspondant à 22 jours dans l’année où l’électricité fournie par le réseau public
est beaucoup plus onéreuse. Pour éviter ce surcoût, certaines entreprises choisissent d’avoir
recours à des groupes électrogènes pour subvenir à leurs besoins quotidiens en énergie
pendant cette durée. [8],[10]
23
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
24
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
Production de secours
On entend par la notion «groupes électrogènes de secours» les groupes électrogènes
destinés à approvisionner un objet (établissement) en courant électrique en cas d’une panne
du réseau public. Ces installations se mettent automatiquement en route dès qu’une
interruption de l’alimentation du courant électrique apparaît. Dans l’état normal, elles se
trouvent dans un mode «stand-by». Ces installations ne sont pas destinées à couvrir les
pointes du courant électrique du réseau public et ne fonctionnent donc que quelques heures
par année. L’application de ces groupes électrogènes a lieu dans les établissements où une
interruption du courant électrique peut provoquer des nuisances pour les êtres humains.
Parmi ces établissements il y a lieu de citer les hôpitaux, les maisons de soins, les maisons
de retraite,…etc. Les installations de production d’énergie électrique de secours trouvent
également leur application dans les établissements où une coupure du courant électrique
peut entraîner des pertes économiques (banques). On donne sur la figure II.2 un exemple
typique d’un réseau secouru par un groupe électrogène. [8], [10].
25
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
[1]
II.3. Couplage des groupes électrogènes avec le réseau ou avec d’autres groupes
électrogènes
La puissance appelée par une installation ou la variation importante de cette
puissance peut rendre nécessaire la mise en parallèle de plusieurs groupes électrogènes.
Cette possibilité permet de mettre en production un nombre de groupes adapté à la
puissance appelée en évitant ainsi de faire fonctionner un groupe à une puissance trop
faible. En effet, un groupe électrogène ne doit pas fonctionner à des puissances inférieures à
30% de sa puissance nominale, car cela peut empêcher une bonne combustion qui
entrainerait une dégradation rapide de l’huile de lubrification.[1] ;[5]
26
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
2. Couplage automatique
Les centrales de secours demandent des temps de réalimentation rapide des
installations secourues. Il est donc indispensable de prévoir des systèmes de couplage
automatique qui nécessitent la mise en œuvre des composants suivants :
- un synchronoscope qui amène les tensions au synchronisme par action sur la consigne de
vitesse du régulateur.
- un égaliseur de tension qui assure l’ajustement de la tension de l’alternateur à celle de la
source de référence.
- un coupleur qui effectue le contrôle de l’ensemble des conditions de couplage et qui
délivre l’ordre de fermeture de l’organe de coupure du groupe électrogène
automatiquement.
3. Couplage à l’arrêt
Le couplage à l’arrêt présente de nombreux avantages qui seront précisés après
présentation de cette technique.
Sur demande de démarrage de la centrale électrique :
- fermeture du disjoncteur de chacun des groupes électrogènes.
- démarrage simultané des moteurs, l’excitation des alternateurs étant hors service.
- à l’arrivée du dernier groupe à sa vitesse nominale, mise en service simultanée de
l’excitation de tous les groupes.
- la synchronisation des groupes est obtenue pendant la phase d’établissement de la tension
aux bornes des alternateurs.
- Une temporisation contrôle que chacun des groupes arrive à sa vitesse nominale dans un
temps imparti. Si un groupe n’atteint pas sa vitesse à l’écoulement de cette temporisation,
son disjoncteur est ouvert et la séquence se poursuit avec les autres groupes. Le groupe
28
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
29
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
30
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
31
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
1. Régime du neutre TT :
Dans ce régime (Figure II.6), le neutre de l’alternateur est mis directement à la terre
et les charges à alimenter sont aussi raccordées à la terre. L’installation de dispositifs
32
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
différentiels résiduels (DDR) est obligatoire dans ce régime. Lors de l’apparition d’un
défaut, le DDR déclenche et ouvre le circuit de défaut. [11]
2. Régime du neutre IT :
Dans ce régime (Figure II.7), le neutre de l’alternateur est isolé ou relié à la terre par
une impédance très élevée, les masses des récepteurs sont interconnectées et reliées à la
terre. Dans ce type d’installation la protection est assurée soit par des fusibles ou par des
disjoncteurs. Lors de l’apparition d’un premier défaut, les protections n’agissent pas mais il
faut chercher à éliminer le premier défaut, car lors de l’apparition d’un deuxième défaut les
protections se déclenchent et elles ouvrent le circuit de défaut. Le régime du neutre IT nous
offre donc un avantage qui est la continuité de service. [11]
33
Chapitre II Fonctionnement du groupe électrogène
3. Régime du neutre TN :
Il existe 2 régimes TN : TNC et TNS.
Régime TNC (Figure II.8) : Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont
confondus (PEN sur le schéma). Ce régime est interdit pour des sections de câbles
inférieures à 10 mm². En effet, la tension entre les extrémités du conducteur de protection
doit rester aussi faible que possible.
Régime TNS (Figure II.9) : Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont séparés.
Il faut utiliser des appareils tripolaire + neutre.
Il est à noter que dans les deux cas du régime TN, la protection doit être assurée par
coupure au premier défaut.
34
Chapitre III
Modélisation et simulation du
groupe électrogène
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
III.1. Introduction
Dans cette partie, nous allons présenter une étude par simulation d’un groupe
électrogène dont les paramètres, issus du cahier des charges (Annexe 1), sont consignés
dans le tableau III.1. La puissance mécanique du moteur diesel sera injectée dans notre
modèle sous forme d’un échelon de puissance. L’alternateur est à pôles saillants et sera
modélisé en utilisant la transformée de PARK utilisée dans l’étude des machines à courant
alternatif.
35
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
36
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
37
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑉𝑑 3 3 𝑉𝑎
2 2𝜋 2𝜋
( 𝑉𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ (𝑉𝑏 ) III.2
3 3 3
𝑉0 1 1 1 𝑉𝑐
( 2 2 2 )
2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑖𝑑 3 3 𝑖𝑎
2 2𝜋 2𝜋
(𝑖𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ (𝑖𝑏 ) III.3
3 3 3
𝑖0 1 1 1 𝑖𝑐
( 2 2 2 )
2𝜋 4𝜋
cos 𝜃 cos (𝜃 − ) cos (𝜃 − )
𝑑 3 3 𝑎
2 2𝜋 2𝜋
(𝑞 ) = sin 𝜃 sin (𝜃 − ) sin (𝜃 − ) ∗ ( 𝑏 ) III.4
3 3 3
0 1 1 1 𝑐
( 2 2 2 )
En appliquant aux tentions, courants et flux relatifs aux phases a, b et c, les
transformations définies par les systèmes (III.2), (III.3), (III.4), on obtient le système
d’équations de Park suivants.
- Dans le plan (d,q) :
𝑉𝑑 = −𝑝𝑑 − 𝑞 . 𝑝. 𝜃 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑
{ 𝑉𝑞 = −𝑝𝑞 + 𝑑 . 𝑝. 𝜃 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑 III.5
𝑉0 = −𝑝0 − 𝑅𝑎 𝑖0
𝑉𝑑 , 𝑖𝑑 : Composante dans l’axe direct du rotor de la tension et du courant par phase après
transformation de Park
𝑉𝑞 , 𝑖𝑞 : Composante dans l’axe en quadrature du rotor de la tension et du courant par phase
après transformation de Park
𝑑 : Composante du flux tournant suivant l’axe direct du rotor
𝑞 : Composante du flux tournant suivant l’axe en quadrature du rotor
38
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
𝑉𝑑 = −𝑝𝑑 − 𝑞 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑
{ 𝑉𝑞 = −𝑝𝑞 + 𝑑 . Ω𝑟 − 𝑅𝑎 𝑖𝑑 III.6
𝑉0 = −𝑝0 − 𝑅𝑎 𝑖0
Après transformation de Park, la machine peut être représentée par la figure III.2.
39
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
2. Amortisseurs
La tension étant nulle aux bornes des circuits amortisseurs, nous pouvons écrire :
0 = p. 𝑘𝑑 + 𝑅𝑘𝑑 . 𝑖𝑘𝑑
{ 0 = p. + 𝑅 . 𝑖 III.8
𝑘𝑞 𝑘𝑞 𝑘𝑞
40
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
3
𝑃𝑒𝑖 = (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 )Ω𝑟 III.12
2
𝑃𝑒𝑖 est la seule puissance contenue dans l’expression de Pi, qui soit susceptible de produire
une puissance électrique, le facteur I. représente le couple électromagnétique qui se
produit à l’intérieur de la machine.
3
𝐶𝑒𝑖 = (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 ) III.13
2
Pour la machine multipolaire, les équations régissant la machine restent inchangées sauf
celles du couple électromagnétique et l’équation du mouvement qui deviennent :
3
𝐶𝑒𝑖 = 𝑝1 (𝑖𝑞 𝑑 − 𝑖𝑑 𝑞 ) III.17
2
41
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
𝐽 𝑑2𝜃
. = 𝐶𝑚 − 𝐶𝑒 III.18
𝑃1 𝑑𝑡 2
On obtient alors les relations entre les flux et les courants sous la forme :
𝒅 𝐿𝑑 𝑀𝑎𝑓
𝑖
( ) = (3 ) * ( 𝑑) III.19
𝒇 𝑀𝑎𝑓 𝐿𝑓 𝑖
2
𝑞 = 𝐿𝑞 𝑖𝑞 III.20
42
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
1 3/2𝑀2𝑎𝑓
1+ .(𝐿𝑓 − )
𝑅𝑓 𝐿𝑑 𝑀𝑎𝑓
d = Ld. 𝐿𝑓 . 𝑝 .Id + 𝐿𝑓 . 𝑉𝑓 III.23
1+ .𝑝 𝑅𝑓 .(1+ .𝑝)
𝑅𝑓 𝑅𝑓
2
3/2𝑀𝑎𝑓
On posera : 𝐿𝑓 − = Nf
𝐿𝑑
2
1 3/2𝑀𝑎𝑓 𝑁𝑓
. (𝐿𝑓 − )= : à la dimension d’une constante de temps.
𝑅𝑓 𝐿𝑑 𝑅𝑓
𝑁𝑓
On posera : = 𝑇′𝑑
𝑅𝑓
𝐿𝑓
: a la dimension d’une constante de temps.
𝑅𝑓
𝐿𝑓
On posera : = T’d0
𝑅𝑓
𝑃𝑒 = 𝑉𝑑 𝑖 + 𝑉𝑞 𝑖𝑞
𝑄𝑒 = 𝑉𝑑 𝑖𝑞 − 𝑉𝑞 𝑖𝑑
1
𝑉𝑑2 + 𝑉𝑞2 2
𝑉= ( )
2
43
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
1
i2d + i2q 2
i= ( )
2
𝐶𝑒0 = 𝐶𝑚
Ω𝑟 = Ω
𝑃𝑒0 = 𝑉𝑑0 𝑖𝑑0 + 𝑉𝑞0 𝑖𝑞0
𝑄𝑒0 = 𝑉𝑑0 𝐼𝑞0 − 𝑉𝑞0 𝑖𝑑0
1
2 2 2
𝑉𝑑0 + 𝑉𝑞0
𝑉0 = ( )
2
1
i2d0 + i2q0 2
i= ( )
2
44
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
Le modèle de l’alternateur est donné en unités réduites. La machine comporte deux entrées
qui sont :
Pm : la puissance mécanique qui va entrainer le rotor de l’alternateur. Cette puissance
représente la puissance mécanique du moteur thermique du groupe.
Vf : la tension d’excitation qui va alimenter l’enroulement rotorique. Cette tension est
obtenue soit automatiquement dans la plupart des cas, soit au niveau de la batterie du
groupe.
45
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
La machine comporte également une sortie triphasée (a, b, c) qui se comporte comme
une source de courant et une sortie "m" qui nous donne les signaux des différentes mesures
des grandeurs de la machine.
Dans notre bloc de simulation les grandeurs d’entrées Pm et Vf seront introduites sous
forme d’échelons de puissance et de tension respectivement.
Remarque:
On sait que lorsque la valeur de la f.é.m interne "E" a pour valeur la tension nominale par
phase "Vn" il faut que" If" vaille le courant d’excitation nominale "Ifn", donc on peut
écrire :
Vn = B Ifn
Calcul de Maf :
2 ( Lf − Nf) ∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠
2 ( T’d0 − T’d)∗Rf∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠
46
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
𝐾𝑓 : Appelé coefficient d’équivalence des courant inducteur et d’induit qui peut être choisi
arbitrairement
𝐾𝑓 = 58.72
Application numérique :
Calcul de la mutuelle Maf :
2 ( Lf − Nf) ∗Xd
Maf 2 =
3 𝜔𝑠
2 3.03−0.185
Maf 2 = ( ) * 0.44
3 314
Maf 2 = 0.00554
Maf = 0.075 𝛺
Calcul du courant d’excitation nominal avec Vn = 230 V
𝑉𝑛
Ifn =
16.65
230
Ifn =
16.65
Ifn = 13.81 A
D’où :
47
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
𝑉𝑓𝑛 = 28.86 V
Calcul des grandeurs de base :
Courant de base :
Ibase = √2In
𝑆𝑛 1000000
In= = = 1449.27 A
3 𝑉𝑛 3∗230
Ibase = 2049.57 A
Tension de base :
Vbase = √2Vn
Vbase = 325.26 V
Puissance de base :
Pbase= Sn
Pbase = 1000000 W
Impédance de base :
Zbase = Vbase / Ibase
325.26
Zbase =
2049.57
Zbase = 0.16 𝛺
Pulsation de base :
ωbase = 2*π*fn
ωbase = 2*3.14*50
ωbase = 314 rad/s
Calcul des grandeurs en unités réduites
Calcul de la résistance statoriques en pu :
𝑅𝑠(𝑆𝐼)
Ra (pu)=
𝑍𝑏𝑎𝑠𝑒
0.002
Ra (pu) =
0.16
Ra (pu) = 0.0125
Calcul de l’inertie en seconde :
1 1 𝐽𝜔𝑏2
H = ( )2
2 𝑃1 𝑃𝑏
1 1 22.39287∗3142
H = ( )2
2 2 1000000
48
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
H = 0.28 s
Calcul de la puissance mécanique en pu :
𝑃𝑚 (𝑆𝐼)
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) =
𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒
842000
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) =
1000000
𝑃𝑚 (𝑝𝑢) = 0.842
La tension d’excitation en pu
Vf (pu) = 3.484
49
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
50
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
Nous donnons sur la figure III.8 les courants des trois phases et un zoom de ces courants
sur la figure III.9.
51
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
Nous donnons sur les figures III.10 et III.11 les tensions et les courants dans les axes d et q.
52
Chapitre III Modélisation et simulation du groupe électrogène
Les figures III.10 et III.11 montrent les composantes de la tension dans le plan de Park. On
remarque que les courbes ont une réponse de même forme (exponentielle).
53
Conclusion générale
Conclusion générale
Les groupes électrogènes constitués d’un moteur et d’un alternateur sont souvent
installés dans les sites industriels et bâtiments commerciaux, soit en tant que principal
fournisseur de l’énergie électrique, ou bien pour assurer l’alimentation des charges
essentielles lors d’une défaillance du réseau de distribution publique. Le groupe électrogène,
dans ses applications secours ou production, présente des avantages liés à :
- un large éventail de puissance
- la rapidité de sa mise en œuvre
- sa capacité à fonctionner pendant de longues périodes
Ces avantages lui confèrent une position principale loin devant toutes les autres sources
de remplacement. Il est donc permis d’affirmer que le groupe électrogène est toujours un
produit d’avenir, d’autant que les performances du moteur diesel s’améliorent constamment
dans les domaines du rendement de la fiabilité et de la pollution.
L’étude que nous avons réalisée nous a permis de comprendre le fonctionnement
d’un groupe électrogène. Cette étude réalisée sous Matlab nous a permis également
d’approfondir nos connaissances en simulation.
Nous avons effectué une étude du groupe électrogène en boucle ouverte. Les entrées
de la machine sont représentées par un échelon de puissance pour la puissance mécanique et
un échelon de tension pour l’excitation de l’alternateur. Nous avons relevé la tension entre
phases, les courants des trois phases ainsi que les composantes des tensions et des courants
dans les axes direct et en quadrature. La tension a une forme sinusoïdale et augmente
progressivement avec le temps jusqu’à trois ou cinq fois la constante du temps mécanique
(3𝜏 ou 5𝜏) ou nous pouvons dire que le régime permanent est atteint. La tension entre
phases atteint des valeurs proches des grandeurs nominales, ce qui montre que les chutes de
tension sont minimes.
Les perspectives ouvertes par ce travail sont :
- L’étude du groupe en charge variable
- L’étude avec une charge non linéaire pour voir le comportement du système
- L’étude en boucle fermée pour travailler à fréquence et tension constantes.
- Confronter les résultats de simulation a des résultats expérimentaux.
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Références bibligraphiques:
Références Bibliographiques
[3] B. Tounsi, "Etude comparative des groupes électrogènes embarqués a large gamme de
vitesse variable associant machines à aimants permanent et convertisseur statique", Thèse de
Doctorat à l’institut polytechnique de Toulouse, 2007.
[5] T. Hazel, " Génération électrique intégrée aux sites industriels et bâtiments
commerciaux" Cahier technique Schneider N° 196.
[8] N. Toumi, "Etude d’une pompe à eau solaire pour alimenter un chantier pétrolière"
Mémoire de Magister université Ouargla, 2013
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Références Bibliographiques
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Annexe 1
Annexe 1
A.V.R. MX321
PROTECTION IP23
WINDING LEADS 6
STATOR WDG. RESISTANCE 0.002 Ohms PER PHASE AT 22°C STAR CONNECTED
R.F.I. SUPPRESSION BS EN 61000-6-2 & BS EN 61000-6-4,VDE 0875G, VDE 0875N. refer to factory for others
WAVEFORM DISTORTION NO LOAD < 1.5% NON-DISTORTING BALANCED LINEAR LOAD < 5.0%
1 BEARING 2 BEARING
50 Hz 60 Hz
COOLING AIR 1.614 m³/sec 3420 cfm 1.961 m³/sec 4156 cfm
VOLTAGE STAR 380/220 400/231 415/240 440/254 416/240 440/254 460/266 480/277
VOLTAGE DELTA 220 230 240 254 240 254 266 277
kVA BASE RATING FOR REACTANCE
1000 1000 1000 1000 1150 1200 1250 1300
VALUES
Xd DIR. AXIS SYNCHRONOUS 3.02 2.73 2.54 2.26 3.49 3.25 3.10 2.96
X'd DIR. AXIS TRANSIENT 0.24 0.22 0.20 0.18 0.28 0.26 0.25 0.24
X''d DIR. AXIS SUBTRANSIENT 0.17 0.15 0.14 0.12 0.19 0.18 0.17 0.16
Xq QUAD. AXIS REACTANCE 1.78 1.61 1.50 1.33 2.05 1.91 1.82 1.74
X''q QUAD. AXIS SUBTRANSIENT 0.21 0.19 0.18 0.16 0.25 0.23 0.22 0.21
XL LEAKAGE REACTANCE 0.09 0.08 0.08 0.07 0.10 0.10 0.09 0.09
X2 NEGATIVE SEQUENCE 0.21 0.19 0.18 0.16 0.25 0.23 0.22 0.21
X0 ZERO SEQUENCE 0.03 0.02 0.02 0.02 0.03 0.03 0.03 0.03
VALUES ARE PER UNIT AT RATING AND VOLTAGE INDICATED
T'd (s) 0.185
T''d (s) 0.025
T'do.(s) 3.03
T''d0 (s) 0.05
T''q (s) 0.08
T’'qo.(s) 0.05
DONNEES GENERALES - GENERAL DATA MODELE - MODEL
Version - Version S
PRP kVA 1.000,0
PRP kW 800,0 MT 1000 S
LTP kVA 1.100,0
LTP kW 880,0
POWERFULL
Cos-fi - Power factor 0,8
Tension - Voltage (VAC) 400
Fréquence - Frequency (Hz) 50
Phases - Phases Triphasé - Threephases
Neutre - Neutral Avec neutre - With neutral
Capotage - Canopy C65
Modèle châssis - Baseframe Model ST65
Capacité - Capacity (l) 400
DIMENSIONS*-DIMENSIONS*
BRUIT - NOISE
VISA S.p.A.
via Vallonto, 53
31043 Fontanelle (TV) -ITALY-
TEL. +39 0422 5091 FAX +39 0422 509350
visa@visa.it - www.visa.it
Conditions de référence standard: température 25 °C, altitude 1-1000 mt. S.N.M., humidité relative 30%, pression atmosphérique 100 kPa (1 bar), facteur de puissance 0.8 en
retard.Charge appliqué équilibré, pas de distorsion. Les valeurs de puissance mentionnés sont conformes au standard ISO8528-1.
Standard reference conditions 25 °C temperature, altitude 1-1000 mt. A.S.L., R. humidity 30%, atmospheric pressure 100 kPa (1 bar), power factor 0.8 lag, load balanced, non
distortional. The mentioned power values are according to ISO8528-1 standards.
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