Rapport Stage D'initiation

Institut des Mines de Marrakech Compagnie de Tifnout Tiranimine
Département Mines et Carrières
RAPPORT DE STAGE
Période de stage : Du 27/07/2021 à 27/08/2021
Sujet :
Présentation et chronométrage de cycle
d’exploitation et calcul de rendement
d’abattage.
Réalisé par : Encadré par :
Mr. Achraf Faik Mr. Mohammed Ait Ouamma (CTT)
Année universitaire : 2020/2021

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REMERCIEMENT :
Dans un premier temps nous tenons remercier le directeur d’Institut des Mines
de Marrakech Mr : HOUMANE Zouhair
Ainsi que Mr : OUBAHA Mustapha notre chef de département.
Et Mr : WAHMANE Brahim le directeur des études.
Puis nous remercions nos encadrants : Yassine MOHAMED
Mohamed AIT OUAMMA.
Nous remercions aussi directeur de la CTT, qui nous a accordé ce

stage, et nous a permis de l’effectuer dans des conditions favorables.
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SOMMAIRE :
i. Introduction.
ii. Partie I : Généralités.
1- Introduction.
2- Présentation du groupe ONA et MANAGEM……………
3- Présentation de la CTT Bou-Azzer…………………………
iii. Partie 2 : présenté de cycle de production.
iv. Partie 3 : Schéma de Tir calcule de rendement.
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Généralités
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I. Présentation du groupe ONA et MANAGEM :
1.1. Le groupe ONA :

Le groupe ONA est une multinationale marocaine qui investit dans plusieurs domaines de l’industrie,
le transport, l’agroalimentaire, les banques et les mines. Dés sa création en 1919, elle représente l’une des
importantes sociétés de portefeuilles holdings au MAROC. Son importance dépend non seulement de son
chiffre d’affaire ou de sa taille, mais surtout de son aptitude à anticiper les changements et le développement
de son environnement commercial, industriel et financier et cela grâce à sa capacité de mobilisation des
ressources humaines et financières.
Organigramme du groupe ONA
Sa création remonte à 1919, lorsque la banque européenne décide d’étendre ses activités au nord-
africain en créant une compagnie auxiliaire de transport qui deviendra en 1934 une société de prise de
participations sous la dénomination OMNIUM NORD AFRICAIN (ONA).
Dés lors, l’ONA oriente son activité vers différents secteurs. Son capital a connu une
remarquable croissance (il a augmenté de 5 millions de francs 1919 à 1160 millions de francs en 1955).
Opérant sur différents pays et s’ouvrant de plus en plus vers l’international le groupe s’est
constitué en holding et en filiales organisés en quatre branches : Mines, Agro-alimentaire, Assurance,
Distribution.
Il est devenu un géant financier et occupe le premier rang des groupes industriels marocains et ses
capitaux propres ont atteint 4309 MDH en 2005 et un capital social de 1746,24 MDH.
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1.2. MANAGEM :
MANAGEM est la filiale du groupe ONA chargée de l’industrie minière, elle détient cinq sociétés
d’exploitation, une de valorisation et deux sociétés services. Et grâce à ces filiales, elle a pu réaliser une
forte progression du résultat d’exploitation.
L’organigramme de MANAGEM
ORGANIGRAMME DE MANAGEM
SAMINE
CaF2
CMG
Zn, Pb,
Cu
SMI
6
Ag
CTT
Ni
AGM
Au
II. PRESENTATION DE LA MINE :

1°)- Situation géographique :
La mine de Bou-Azzer se situe dans la partie centrale de l’Anti-Atlas à 140

kilomètres au sud-ouest d’Ouarzazate. Elle est reliée à ce centre provincial par une
route goudronnée passant par Taznakhte. La mine est connectée en électricité par le
réseau national et en eau par le biais d’une canalisation provenant de Taloust. La
région a un climat semi-désertique et une végétation quasi inexistante .
Géographiquement le district minier de bou-azzer est situé dans la boutonnière précambrienne

de Bou-Azzer-El Graara. Cette dernière se situe dans la partie centrale de l’Anti-Atlas où elle
jalonne l’accident majeur anti-atlasique, selon une direction WNW-ESE. Elle est longue
d’environ 60Km et large de 5 à 10Km.
2°)- aperçu historique :
L’utilisation de l’érythrine par les autochtones, comme raticide qui est à l’origine de la
découverte des premiers indices de cobalt à Bou-Azzer vers les années 1929-1930. Elle a été
suivie par une exploitation à caractère artisanal (1932).
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L’exploitation minière débute en 1933 avec la Société Minière de Bou-Azzer El Graara

(SMAG) qui a exploité les gisements Filons 7/5, Filon II et Ightem.
Les opérations minières arrêtent de 1940 à 1943 à cause de la guerre puis reprennent dans
les gisements cités ci-dessus et dans le gisement d’Aghbar, avec la mise en place d’une laverie
pneumatique et le fonçage du puits III (Filon7/5) jusqu’au niveau –300 (entre 1953 et 1958). A
partir de 1959, la direction de l’Omnium Nord Africain (ONA) reprend l’exploitation des mines
de Bou-Azzer. En septembre 1967, l’exploitation du filon 7 est arrêtée et en mars 1970, les
réserves reconnues d’Aghbar sont épuisées.
Par la suite, d’importants travaux d’exploration sont effectués par une mission russe
«Techno-Export » entre 1969 et 1971 et ces travaux conduisent à la découverte des gisements de
Bou-Azzer Est et de Tamdrost. Ces deux gisements sont mis en production, respectivement en
1971 et en 1974, par La Compagnie de Tifnout Tiranimine CTT, qui a pris le relais de la
prospection par sondages et géochimie intensive. Par la suite, cette société met en production
d’autres gisements de dimensions moyennes (Taghouni en 1976, Oumlil Centre en 1977,
Bouismass…), tout en continuant la recherche et l’exploitation des extensions des anciens
grands gisements (Filon 7/5, Aghbar, Bou-Azzer Est, Tamdrost…).
En 1980, le gisement du Filon 61 à Ait-Ahmane a été découvert. Ensuite, le gisement de

Bouismass en 1981.
L’exploitation de la mine de Bou-Azzer a été arrêtée en 1983. La recherche a été reprise en

1987 par la découverte du gisement de Méchoui. L’exploitation a commencé en 1989 dans les
gisements du Filon II, Tizi et Bouismass. En 1990 a eu lieu la découverte du Filon 53 à Ait-
Ahmane et en 2002 et 2004 a eu la découverte de la F7 et F9 à Agoudal.
3°)- Aperçu géologique :
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Le district minier de Bou-Azzer compte plus de 30 gisement localisés en bordure du

massif des serpentines. Ceux-ci sont des tailles variables de quelques millier de tonnes
pour les gisements de Mechoui-tizi et filon II à plus d’un million de tonnes pour
Aghbar et filon 7/5.
La minéralisation dans ces gisements est de type filonien hydrothermal. Elle est
étroitement liée au massif des serpentines et encaissée dans les formations de
précambrien II et III . Les associations minérales sont à dominance et d’arséniures du
cobalt dans une moindre proportion des sulfo-arséniures et des sulfures.
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4°)-le minerai extrait :
La CTT a pour vocation l’extraction du minerai de cobalt et sa Valorisation d’une teneur

de 1% pour obtenir un concentré de 10%.
5°)-Les caractéristiques des minéralisations cobaltifères :
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Le cobalt est un élément métallique, il est très rare dans la croûte terrestre (moyenne de
0,0037 %) et se présente surtout sous forme d’oxydes et de sulfures, souvent associé au cuivre,
au fer et au nickel. Certains chercheurs croient à une abondance relativement élevée de cobalt
dans le noyau terrestre, compte tenu d’une teneur élevée dans les météorites (entre 0,5 et 2,5%).
6°)- Utilisations du COBALT :
Le cobalt est utilisé :
 Avant 1914 dans les céramiques et les verres.

 Pendant la 1ère guerre mondiale dans les aciers à outils et les alliages pour la
résistance à l’usure .
 Entre 1940 et 1945 dans les développements des alliages résistant à haute
température.
 Dans les turbines à gaz aériens et marines ( 25% de la quantité du cobalt).
 Dans les matériaux magnétiques (25 à 30% de la production mondiale).
 Dans les carbures, les outils de coupure rapides et les matériaux
 Dans l’industrie des fusées et des avions.
 Dans la médecine.
Les oxydes et les sels du cobalt sont utilisées principalement en émaillerie dans la
décoration antérieure, l’industrie de la peinture, des vernis et des encres d’imprimerie ...
7°)-Morphologie et textures des minéralisations cobaltifères :
L’environnement géologique des gisements présente une particularité originale: tous les
corps minéralisés sont en contact, au moins par une de leurs extrémités, avec un massif de
serpentine. Les minéralisations sont souvent localisées soit :
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 au contact entre les serpentines et les diorites quartziques du PII inférieur, comme le cas
du filon 7-5, ou du gisement de Bou-Azzer Est…
 au contact entre les serpentines et les laves du Précambrien III, comme le cas d’Aghbar,
Tamdrost, Oumlil.
 des minéralisations filoniennes intra-diorites ou intra-laves du PIII (Oumlil – Puits III).
 des minéralisations filoniennes intra-pellites et roches vertes (cas du gisement
d’Agoudal).
 La minéralisation de Bou-azzer se présente sous plusieurs formes, à savoir :
 les filons à pendage fort et à puissance variant entre 0,1 et 2m selon les gisements. Le
filon le plus long à Bou Azzer est le filon 7; il est de 300m de longueur et de 0.5 à 2m de
puissance.
 les filons à pendage très faible, appelés plateures, dont les extensions sont réduites
comparés à ceux des filons à pendage forts.(Bou Azzer Est, Oumlil).
 les amas : Ils sont situés au contact entre les serpentines et les laves du PIII (Tamdrost,
Oumlil, Aghbar), il s’agit de petits corps qui se développent à l’intersection entre le
contact et des structures croiseurs.
Les principaux métallotectes des gisements cobaltifères de Bou-Azzer sont donc les
serpentines et les structures tectoniques à remplissages de quartz et de carbonate (pièges thermo-
mécaniques).
8°)-Les principaux services de la CTT :
Au sein de la compagnie de tifnout tiranimine on distingue :
 Service jour : ateliers mécanique et électrique.

 Service fond : exploitation et extraction du minerai.
 Contrôle de gestion : gestion du stock et achats.
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 Service géologie : exploration, préparation géologique et suivi de l’exploitation.

 Usines de traitement : hydrométallurgie et gravimétrie.
 Service administratif.
Organigramme de CTTB
9-la laverie de traitement du Cobalt :
Démarrée en 1966, la laverie de traitement du Cobalt comporte une section de traitement

gravimétrique et une autre section de flottation. Le traitement des minerais est basé sur les
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méthodes d’enrichissement classiques, à savoir la fragmentation (concassage à sec et broyage

humide), la gravimétrie avec ses variantes (jiggage, spirales, hydrocyclonage, cyclonage,
épaississement, tables à secousses) et la flottation.
10-la méthode d’exploitation à CTT :
 TMR CLASSIQUE (TMRC) :

La préparation de la TMR classique se fait par :
- Une voie de base, par traçage dans le filon,

- Une cheminée à remblai liant la voie de base à un niveau supérieur ou au jour,
- Une desserte parallèle à la voie de base qui sert d’accès et de roulage du minerai.
- Des recoupes liant la desserte à la cheminée de jet de minerai et aux passages
personnels.
- Une cheminée de jet reconstituée en « tubing » métallique, elle est située, en général, au
centre de la taille.
- Deux cheminées reconstituées en bois du bas vers le haut servant comme passage du
personnel et à l’aérage. Elles sont situées en général aux deux extrémités de la taille.
Dans la taille, l’abattage du minerai se fait avec des marteaux perforateurs de 23 kg (T23)
permettant de forer des mines de 2,20 m. L’ouverture minimale d’abattage du minerai est de 0,8
m. Le déblayage et le remblayage se font par micro scoop (CT100 N24) emprisonné dans la
taille de capacité d’une tonne. Pour son passage, l’ouverture de chaque tranche doit être ramenée
à 1,4 m au minimum.
 Différentes phases d’exploitation par TMR classique :
La mise en œuvre de la méthode TMR classique se fait selon trois phases principales :
a) -Travaux d’infrastructure ;
b) -Préparation de la taille;
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c) -Production du minerai.
 Description technique de la TMRC :
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Présentation de cycle de
production
 Le cycle d’abattage :
1- L’arrosage : Il s’agit d’une opération primordiale qui consiste à
humidifier le massif dans le but d’éliminer les poussières et clarifier la présence
des fissures.
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2- La purge : C’est une opération qui a pour but de protéger l’opérateur

ainsi que toute personne dans le chantier. Elle consiste à faire tomber les blocs
susceptibles de tomber, afin éviter d’éventuels accidents.
L’opération est réalisée par le mineur moyennant une pince à purge.
Pince à purge
4- Déblayage : le minerai abattu au préalable (poste précédent) est dégagé

de la zone des travaux par une micro Scoop CT100.
5- Préparation du matériel :
Marteau perforateur : poussoir, marteau, flexibles, graisseur de la tige, fleuret.
6- Foration : Il s’agit de faire des trous de mine à laide d’un marteau

perforateur, suivant un schéma de tir bien déterminé.
Caractéristiques T23
Poids (kg) 23
Course du piston (mm) 45
Consommation d'air comprimé (bar) 7
Consommation d'eau (1/min) 7
Vitesse de rotation théorique 250
(tr/min)
7- Chargement : ça consiste à charger les trous de mines par l’explosif, en
suivant les étapes ci après :
a- Introduction du détonateur dans une cartouche de segma gel.
b- Introduction de l’ensemble (cartouche + détonateur) dans le
trou c- Ajout de deux cartouches dans le trou.
d- Fermeture des trous par de la boue pour éviter son déchargement.
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8- Tir : Une fois le chargement fait on procède à la connexion des

mines puis à élaborer une ligne de tir collectrice en série.
Avant de réaliser le tir on procède au contrôle de la résistance du schéma de
tir par un Ohmmètre et en le comparant à la résistance calculée, tout en sachant que la
résistance à la borne de chaque détonateur est de 0.9 Ohm.
Le tir a lieu après avoir raccordé les deux extrémités de la ligne de tir à
l’exploseur électrique, et être assuré qu’aucune personne n’est dans la galerie.
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 Chronométrage de cycle
Chantier : Ait Ahmane/ niveau :280 Le 28-29-29-30/Juillet/1-2-3/Août/2021
Taches Cycle1 Cycle2 Cycle3 Cycle4 % cycle 1 % cycle2 %cycle3 %cycle4

Cons+desc+ combin 56mn 55 mn 50 mn 60 mn 11.66% 11.45% 10.41% 12.5%
arrosage 3 mn 2 mn 3 mn 3 mn 0.62% 0.41% 0.62% 0.62%
Purgeage 7 mn 4 mn 10 mn 15 mn 1.45% 0.83% 2.08% 3.12%
déblayage 89 mn 170 mn 60 mn 95 mn 18.54% 35.41% 12.5% 19.79%
Prép.mf 9 mn 5 mn 6 mn 7 mn 1.87% 1.04% 1.25% 1.45%
Foration 160 mn 120 mn 135 mn 107 mn 33.33% 25% 28.12% 22.29%
Chargement + ti 25 mn 23mn 30 mn 32 mn 5.20% 4.79% 6.25% 6.66%
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 Déblayage
 On appelle déblayage le fait de transporter les matériaux abattus par le tir, pour
préparer le chantier à la reprise d'un nouveau cycle de creusement.
 Cette opération est assurer par un micro scoop CT100 ou wagner.
 les engins de déblayage :
 Micro scoops CT 100 de capacité de godet 0.6t.
 L’engin 1700 de capacité de godet 0.7t.
 L’engin Aramine de capacité de godet 0.8t.
 Micro scoop CT XD de capacité de godet 0.5t.
 Wagner de capacité de godet 2.5t.
 REMBLAYAGE :
Le remblayage est l’opération qui a pour but de combler les vides crées par l’exploitation du
minerai en constituant une plate forme de travail pour le déplacement des engins, le remblayage
assure aussi le support des épontes qui constituent la limite des structures cobaltifères.
 Assurer la stabilité des parements.

 Amélioration des conditions de ventilation du faite de réduction des fuites d’air.
 Assurer une hauteur de travail pour l’exploitation des tranches supérieures(ou des
gradins) des structures minéralisées.
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Le type de remblayage utilisé dans les chantiers de Bou-Azzer est le remblayage mécanique,
il consiste à remplir la partie exploitée par des matériaux stériles provenant des travaux
préparatoires d’exploitation ou du jour (remblai provenant de l’usine).
L’opération s’effectue à l’aide des micro-scoops diesel.
 ROULAGE :
Le but du roulage est de transporter le minerai des cheminées collectrices vers la
cheminée de doseur où se réalise son extraction via la machine d’extraction. Le roulage à Ait
Ahmane est assuré manuellement avec un ensemble des opérateurs dans une voie relié entre le
cheminer doseur et la machin d’extraction.
Le chargement des wagons se fait par des goulottes métalliques fixées au dessous des
cheminées collectrices, le déchargement s’effectue manuellement. Le roulage présente un
certain nombre d’avantages parmi lesquels on peut citer :
 Le transport des grandes quantités en un temps réduit.
Les wagons destinés au transport du minerai ont une capacité de 0.9t.
Dans les autres chantiers comme bou azzer Est La traction des wagons est assuré par un
locotracteur de type TRARIASA dont les caractéristiques techniques sont :
 Poids : 2,6t
 Puissance : 6kw
 Tension de la batterie : 72v
 Capacité des batteries : 5h
 EXTRACTION :
L’extraction constitue la dernière opération du cycle de production du minerai, elle
consiste à évacuer les produits abattus du fond vers le jour moyennant la machine d’extraction
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dont la capacité de la cage est de 2.5t. Les produits extraits se déversent dans la trémie du minerai
pour être par la suite débardés vers l’usine.
Tableau des fréquences :
Tableau représentatif les fréquence des anomalies
Représentation graphique :
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Schéma de tir :
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I. Introduction :
1 Définition :
Un explosif est un corps ou un mélange de corps, susceptible de dégager, en
un temps
très court une grande quantité de gaz portée à très haute température accompagnée
d’une onde
de choc.
Les explosifs sont sollicités pour trois raisons :
 La chaleur qu’ils dégagent : but militaire (et non civil).
 Le travail mécanique qu’ils fournissent (onde de choc) : utilisé aux mines.
Travaux publics et autres. C’est l’équivalent de la massette utilisée pour casser la
roche dure.
 La quantité de gaz qu’ils procurent (le souffle de l’explosif) : mines, travaux
publics et autres. C’est l’équivalent de la pioche utilisée pour creuser le sol.
2 Historique :
Le premier explosif utilisé par l’homme semble avoir été la poudre noire
(mélange de salpêtre, de charbon de bois et de soufre) dont l’invention est
attribuée au moine allemand B. Schwartz en 1354.
La nitroglycérine, matière de base pour la fabrication de la dynamite, a
été synthétisée en 1847 par l’Italien Ascagne Sobiero. Mais, ce n’est qu’en 1863
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que le suédois A. Nobel à stabiliser ce puissant explosif permettant ainsi son

utilisation industrielle.
Les explosifs nitratés apparaissent en France dés 1885 et ce n’est
qu’après la deuxième guerre mondiale que nous assistons au développement de
nouveaux types d’explosifs.
3 Les objectifs techniques des tirs :

Les explosifs sont utilisés dans plusieurs secteurs d’activités. Ainsi, les
Objectifs des tirs varient bien sû r avec le domaine en question. On distingue les
deux objectifs généraux suivants :
 Production avec objectif dimensionnel (granulométrie) :

Carrières, mines à ciel ouvert.
 Production avec objectif de forme : talus, tranchée, galerie.

Dans les deux cas ou dans chaque domaine d’activité on n’utilisera pas les
explosifs de la même manière. Il faut donc se fixer les objectifs avant de concevoir
un plan de tir à l’explosif.
Dans les mines et les travaux publics souterrains les objectifs
sont les suivants :
 Abattage de quantités maximales,

 Régularité optimale,
 Bon avancement et absence de
culots.
 Tenu du toit et de mur.
 Forme du tas.
 Granulométrie adaptée.
 Qualité du profil de la galerie.
II. Présentation de l’explosif utilisé à la CTT:

La mine du Bou azzer utilise les gels encartouchés type segma gel avec les
détonateurs électriques.
1) Détonateurs électriques :
L’énergie thermique nécessaire pour leur initiation est fournie par

une perle d’allumage échauffée par un courant électrique (figure ).
Les appareils conçus pour alimenter électriquement les circuits de tir sont des
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Exploseurs. Ils sont, aujourd’hui, tous à condensateurs. Pour multiplier les

possibilités de « départ » des trous, ou séries de trous de mines, des exploseurs «
séquentiels » sont disponibles.
2) Vérification des paramètres :
Nombre de trous :
La section prévue pour la galerie d’Ait Ahmane est de 2,50 mètres de hauteur avec
2,50mètres de largeur, ce qui fourni une section de 6,25m².
Section = 6,25 m²
Le nombre de trous actuel est de : 34 trous parallèles, cette valeur est acceptable
Par comparaison avec l’abaque ci-dessous (fig.2). Pour le nombre de retards à
Utiliser, il existe une valeur minimale à partir de laquelle il ne faut plus descendre, si
non on se retrouve dans le cas où il y aura plusieurs tirs canons à cause de l’énorme
charge nécessaire pour fragmenter le massif, et puisque la pression s’échappe par la
vois la plus facile, elle ne file que par le trou foré.
Nombres de trous = 34
 Nombre de trous maximum à ne pas dépasser par tir :
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En se basant sur les documents élaborés par des spécialistes dans le domaine
d’abattage à l’explosif, on constate qu’il y a un certain nombre limite à ne pas
dépasser pour une section donnée et ce selon le profil (fig.2) suivant :
Pour éviter tout chevauchement d’onde de choc, la valeur optimale est de ne pas
dépasser 43 explosions par tir pour une section de 6.76 m ².
Nombre de trou par tir < 43

Le nombre actuel est de 29 trous pour la même section de 6.76 m² qui est < à 43,
alors ce paramètre est vérifié.
 Longueur maximale des trous a ne pas dépasser :
Pour rester dans les règles de l’art spécifiées par les auteurs, un paramètre pertinent
contribue
lui aussi à l’amélioration du rendement du schéma de tir, c’est la longueur du trou.
(fig.3)
27
La profondeur maximale est de 5.5 mètres pour une section de 6.76 m² (fig.3).
Le fleuret avec lequel les mineurs forent les trous a une longueur de 1.2 m, ce qui
signifie que ce dernier est vérifié.
 Charge de l’explosif :
L’utilisation actuelle de l’explosif est à peu prêt 0,75 Kg/trou, or d’après
L’abaque ci-dessous (fig.1), on trouve que la quantité d’explosif à mettre dans le trou est
équivalente à 0.7 Kg/m = 0.77 KG/trou.
Donc la charge utilisée est acceptable.
Charge dans les trous des mines [kg/m]
28
Distance A ente les trous des mines et le trou coromant [mm]
Problèmes de cycle d’avancement

Le suivi proche des différentes étapes de cycle d’avancement durant cette phase, nous a permis
de déterminer les problèmes suivants
 La dureté du terrain intervient dans la chute du rendement surtout au niveau -200 car cette
dernière provoque l’usure des fleurets d’ou faibles longueurs forées et puis de faibles
rendements ;
 Le reste du culot : il a comme causes :
- Le non-respect du schéma de tir ;
- Le non parallélisme des trous ;
- L’absence de nettoyage complet des trous
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- Le mode de chargement
- La longueur de foration
 Le temps de foration influe sur la longueur forée et dépend surtout de la volonté du mineur
c’est pour cela qu’il faut commencer un peu tôt la foration surtout lorsqu’on a un front non
déblayé ;
 Problème de gestion : la coïncidence du déblayage avec la foration ;
 L’état du matériel diminue son taux de disponibilité et augmente le temps d’arrêt (pannes),
ce qui influe sur le temps des opérations surtout la foration ;
 La compétence des mineurs est un facteur important qui intervient dans certains de ces
problèmes ;
Schéma de tir :
1) Généralités
L’objectif de schéma de tir est d’avoir une énergie explosive répartie de mieux possible et
d’une façon uniforme dans le massif rocheux à fragmenter.
Le rendement d’avancement sera de tant mieux que les surfaces libres disponibles à
proximité des charges soient plus nombreuses et plus grandes.
Le principe d’élaboration d’un plan de tir consiste à choisir des foration et retards entre
trous de manière que les contraintes générés par la détonation de chaque trous puissant
arriver jusqu’au surface libre la plus proche avec assez d’énergie pour provoquer la rupture
de massif et l’éjection de matériaux.
Tir en souterrain
30
 Dans le creusement des galeries à l’explosif, le plan de tir un bouchon dont le bon
fonctionnement conditionne la réussite de la volée.
 Les trous de mines ne peuvent être jamais parallèles à la surface de dégagement.
Plan de tir pour le creusement des galeries :
Il nécessite la création d’un vide initiale, aussi profond que possible, qui servira à donner le
dégagement nécessaire pour le travail du reste de la volé, c’est le rôle de bouchon foré en
général sur une section réduite.
 Conception des plans tir en souterrain :
L’utilisation des explosifs dans les chantiers souterrains présente divers caractères
spécifiques.
 L’atmosphère est confinée et une attention particulière doit être portée aux gaz de tir
et à leur évacuation
 la nécessité d’avoir des matériaux abattus avec une granulométrie adéquate leur
permettent d’être facilement manipulables par des engins de chargement et de
transport souvent limités. Ces même matériaux, devant transiter en plus dans des
cheminées de jet et dans des trémies, ou être stockés exclut la présence de gros blocs.
 L’explosif doit pouvoir s’adapter aux multiples configurations géométriques
d’abattage (creusement de galeries, de puits, de cheminées…)
 Les volées abattues sont nombreuses et de modeste dimension. Les schémas conçus
doivent être simples et répétitifs.
2) type de bouchon utiliser au chantier d’Ait Ahmane :
 Bouchons à trous parallèles :

Ce type de bouchon est très répondu et s’apprête bien à la foration mécanisée. Il se présente en 2
catégories :
 Bouchons travaillants à l’arrachement :
31
C’est un bouchon comportant au centre de la section un nombre important de mines assez

rapproches parallèle à l’axe de la galerie foré au même diamètre et qui sont tirés simultanément
dans un délai très court, certaines restent vides et servent de trous de décompression.
Les trous vides ont pour fonction :
 Fournir un peu d’espace pour le foisonnement.

 Provoquer de multiples réflexions des ondes de chocs qui favorisent la fragmentation.
 Bouchons à gros trous vide :
 Un gros trou vide de diamètre (80à200mm) foré au centre de la galerie et qui n’est pas
chargés. Les autres mines sont forées généralement à proximité de ce gros trou parallèle
et amorcés de façon à ce qu’elles explosent les unes après les autres.
 Toutes les mines sont forées parallèlement à l’axe de la galerie.
La foration des trous de bouchon doit être aussi précise que possible, aussi bien dans leur
position que dans leur orientation (parallélisme). 
Bouchon : Bouchon canadien
Nombre de trous : 34 trous
Diamètre du trou : 38 mm
Profondeur du trou : 1,65m
 Schéma de tir réalisé sur terrain :
Chantier d’Ait Ahmane/niveau -280 le 18 Aout 2021 / 1ere poste
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Date 18/08/2021
Ouvrage desserte-280
Longueur forée (m) 1,63
Avancement (m) 1,30
Rendement (%) 79,7
Calcul des ratios techniques et des rendements :
Lf : longueur de foration ; d : densité ;

A : avancement ; Ce : consommation des explosifs ;
η : rendement ; Qe : quantité des explosifs ;
T : tonnage ; Ca : consommation des amorces ;
S : surface de front ; Qe : quantité des amorces ;

 Remarque :
La longueur de fleuret utilise est : 1,80m
 La longueur de foration réelle moyenne est : Lf = 1 ,65m ;
33
 L’avancement moyen est : a=1 ,30 ;

- Le rendement de tir est : η = a/Lf =1 ,30/1,65
= 0,79
 η =79%
- Le tonnage abattus par volée : T=a×s×d

Avec d=1,7 et s=2,50*2,50 et a=1,30
T =1,30×6,25×1,7 = 13,81t.
- La consommation spécifique des explosifs : Ce = Qe/T (Qe = 55kg).

Ce=50000/13,81=3620,56g/t
Donc Ce=3620,56g/t
- La consommation spécifique des amorces : Ca= nbre de détonateurs/T

Ca=33/13,81 =2,39U/T
Donc Ca = 2,39U/T.
- Rendement du chantier : Rch=T/nbre de personnes

Rch=13,81/2 = 6,91t/h .p
Donc R ch= 6,91t/h.p
 Conclusion :
 Le temps de Purgeage est faible car les terrains sont plus ou moins stables.
 Le temps moyen de foration de 36 trous est 194 ,4 min, donc le temps de
foration d’un
seul trou est 5,40min.
 On remarque que le temps mort est très grand cela est due à plusieurs
causes, comme
il était signalé auparavant, les principaux causes de ce temps mort sont :
 L’exhaure : chaque jour les travaux s’arrêtent au moins 1h à cause de
changement débit d’eau dans le marteau  Le manque en air comprimé ; ce
qui
34
Augmente le temps de la foration.
On a constaté que les rendements de tir sont faibles, cette faiblesse peut être expliquée
par la qualité de foration :
- Le non-respect du parallélisme des trous forés.
- Schéma de tir non respectée dans sa totalité.
- Qualité du bouchon : non-respect de la maille du bouchon.
- Les longueurs forées sont variables pour une même volée.
- Mauvaise qualité des mines de relevage.
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Institut des Mines de Marrakech Compagnie de Tifnout Tiranimine

Département Mines et Carrières

Période de stage : Du 27/07/2021 à 27/08/2021

Année universitaire : 2020/2021

Ainsi que Mr : OUBAHA Mustapha notre chef de département.

Et Mr : WAHMANE Brahim le directeur des études.

Puis nous remercions nos encadrants : Yassine MOHAMED

Mohamed AIT OUAMMA.

Nous remercions aussi directeur de la CTT, qui nous a accordé ce

2- Présentation du groupe ONA et MANAGEM……………

3- Présentation de la CTT Bou-Azzer…………………………

iii. Partie 2 : présenté de cycle de production.

iv. Partie 3 : Schéma de Tir calcule de rendement.

I. Présentation du groupe ONA et MANAGEM :

1.1. Le groupe ONA :

Organigramme du groupe ONA

Institut des Mines de Marrakech Compagnie de Tifnout Tiranimine

II. PRESENTATION DE LA MINE :

La mine de Bou-Azzer se situe dans la partie centrale de l’Anti-Atlas à 140

Géographiquement le district minier de bou-azzer est situé dans la boutonnière précambrienne

2°)- aperçu historique :

L’exploitation minière débute en 1933 avec la Société Minière de Bou-Azzer El Graara

En 1980, le gisement du Filon 61 à Ait-Ahmane a été découvert. Ensuite, le gisement de

L’exploitation de la mine de Bou-Azzer a été arrêtée en 1983. La recherche a été reprise en

3°)- Aperçu géologique :

Le district minier de Bou-Azzer compte plus de 30 gisement localisés en bordure du

4°)-le minerai extrait :

La CTT a pour vocation l’extraction du minerai de cobalt et sa Valorisation d’une teneur

5°)-Les caractéristiques des minéralisations cobaltifères :

6°)- Utilisations du COBALT :

Le cobalt est utilisé :

 Avant 1914 dans les céramiques et les verres.

7°)-Morphologie et textures des minéralisations cobaltifères :

serpentines et les structures tectoniques à remplissages de quartz et de carbonate (pièges thermo-

8°)-Les principaux services de la CTT :

Au sein de la compagnie de tifnout tiranimine on distingue :

 Service jour : ateliers mécanique et électrique.

 Service géologie : exploration, préparation géologique et suivi de l’exploitation.

9-la laverie de traitement du Cobalt :

Démarrée en 1966, la laverie de traitement du Cobalt comporte une section de traitement

méthodes d’enrichissement classiques, à savoir la fragmentation (concassage à sec et broyage

10-la méthode d’exploitation à CTT :

 TMR CLASSIQUE (TMRC) :

- Une voie de base, par traçage dans le filon,

 Différentes phases d’exploitation par TMR classique :

 Description technique de la TMRC :

2- La purge : C’est une opération qui a pour but de protéger l’opérateur

4- Déblayage : le minerai abattu au préalable (poste précédent) est dégagé

6- Foration : Il s’agit de faire des trous de mine à laide d’un marteau

8- Tir : Une fois le chargement fait on procède à la connexion des

Chantier : Ait Ahmane/ niveau :280 Le 28-29-29-30/Juillet/1-2-3/Août/2021

Taches Cycle1 Cycle2 Cycle3 Cycle4 % cycle 1 % cycle2 %cycle3 %cycle4

 Assurer la stabilité des parements.

Tableau des fréquences :

Tableau représentatif les fréquence des anomalies

que le suédois A. Nobel à stabiliser ce puissant explosif permettant ainsi son

3 Les objectifs techniques des tirs :

 Production avec objectif dimensionnel (granulométrie) :