ranaivoarisoaNandrianinjanaharySM ENS M1 16
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C.E.R PHYSIQUE-CHIMIE
MEMBRES DE JURY :
Président : Dr RASOANAIVO René Yves
Ph.D et Maître de conférences
Juges : Dr RATOMPOMALALA Harinosy
Maître de conférences
Mme RAHARIJAONA Solomalala Parsonette
Assistante
Rapporteur : Dr RASOLONDRAMANITRA Henri
Ph.D et Maître de conférences
Nous n’oublierons jamais de remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce mémoire. En particulier nos parents qui nous
ont soutenus pendant toute notre scolarité et tous les enseignants et les
personnels administratifs de l’Ecole Normale Supérieure.
i
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
II.3.2 Disjoncteur.......................................................................................................... 11
ii
III.2.1. Electrisation ...................................................................................................... 19
iii
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Centrale hydraulique ................................................................................................... 5
Figure 2: Centrale thermique...................................................................................................... 5
Figure 3: Transport de l’énergie électrique ................................................................................ 6
Figure 4: Tension du secteur visualisée à l’oscilloscope ........................................................... 7
Figure 5: Exemple d’un schéma unifilaire ................................................................................. 8
Figure 6: Exemple d'un schéma de position ............................................................................... 8
Figure 7: Schéma simplifié d’une installation électrique domestique : cas d’une alimentation
monophasée ................................................................................................................................ 9
Figure 8: Compteur électromécanique ..................................................................................... 10
Figure 9: Compteur électronique.............................................................................................. 11
Figure 10: Disjoncteur non différentiel d’intensité nominale 16 A. ........................................ 12
Figure 11: Disjoncteur différentiel sélectif. ............................................................................. 12
Figure 12: Câbles de distribution ............................................................................................. 14
Figure 13: Code des couleurs des fils ....................................................................................... 14
Figure 14: Tournevis testeur .................................................................................................... 15
Figure 15: Tournevis testeur en contact d’un fil de phase ....................................................... 15
Figure 16: Socle mural ............................................................................................................. 17
Figure 17: Fiche a broche cylindrique ...................................................................................... 17
Figure 18: Loi des nœuds ......................................................................................................... 18
Figure 19: Surcharge ................................................................................................................ 18
Figure 20: Court-circuit ............................................................................................................ 19
Figure 21: Electrisation issue d’un contact direct avec le fil neutre et le fil de phase ............. 20
Figure 22: Electrisation issue d’un contact avec le sol et un fil de phase ................................ 20
Figure 23: Electrisation issue d’un contact avec le sol et un appareil lui-même en contact avec
le fil de phase............................................................................................................................ 21
Figure 24: Résistance du corps humain en fonction de la tension appliquée et de l’état de la
peau .......................................................................................................................................... 21
Figure 25: Personne électrocutée par l’intermédiaire de l’eau ................................................. 22
Figure 26: Brûlure suite d’une électrisation ............................................................................. 22
Figure 27: Câble endommagé .................................................................................................. 24
Figure 28: Câble se trouvant dans un endroit passant .............................................................. 24
Figure 29: Prise électrique endommagée ................................................................................. 25
Figure 30: Surcharge sur une prise électrique .......................................................................... 25
iv
Figure 31: Principe de fonctionnement d’un fusible ................................................................ 26
Figure 32: Fusibles avec leurs intensités nominales ................................................................ 26
Figure 33: Courbe de fusion des fusibles ................................................................................. 27
Figure 34: Interrupteur cassé .................................................................................................... 29
Figure 35: Fil de terre ............................................................................................................... 30
Figure 36: Personne protégée contre une électrocution par la mise à la terre ......................... 30
Figure 37: Interrupteur différentiel 30 mA............................................................................... 31
Figure 38: Les rubriques du didacticiel .................................................................................... 32
Figure 39: Organigramme des séquences d’apprentissage ...................................................... 33
Figure 40: Les thèmes d’étude de chaque module ................................................................... 34
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Section de fil utilisée en fonction des longueurs et des intensités à transporter...16
Tableau 3 : Comparaison des calibres des Disjoncteurs et fusibles à utiliser selon la section du
conducteur du circuit à protéger………………………………………………………28
vi
INTRODUCTION
L’électricité joue un rôle central dans notre vie quotidienne. Nous l’utilisons dans de
nombreux domaines tels que la communication (radio, télévision…), la santé (radiographie,
écographie, appareils médicaux…), les loisirs (cinéma, éclairage de théâtre, instruments de
musique…). Elle est très présente à la maison (appareils électroménagers, chauffage,
éclairage, ventilateurs…), dans la rue (éclairage public, signalisation, …). Au XXIème siècle qui est
l’ère du progrès, vivre sans électricité semble difficile, on ne peut s’en passer.
Par ailleurs, l’étude de l’électricité occupe une place importante dans le domaine de
l’éducation. A Madagascar, dès la classe de sixième, les élèves commencent à apprendre quelques
notions de base sur l’électricité. Cela va s’élargir en classe de cinquième et quatrième. Pour la classe
de troisième, la partie électricité traite quatre (4) chapitres à savoir les montages en série et en
dérivation, les conducteurs ohmiques, la puissance et énergie électrique et enfin l’électricité à la
maison.
Il convient de noter que tout au long du collège, le programme des sciences physiques vise
plusieurs objectifs. Il est souligné entre autres qu’à la sortie du collège, l’élève « doit être capable de
faire preuve de maturité sur le plan du raisonnement dans tous les domaines ; adopter un
comportement responsable vis-à-vis de l’environnement naturel et technique ».
Actuellement, l’élève est entouré par un vaste environnement technique dans lequel figure en
permanence l’électricité dans sa maison. Pour cela, être responsable vis-à-vis de l’électricité dans sa
maison suppose que l’élève comprenne les phénomènes qui la concernent, qu’il arrive à expliquer son
fonctionnement, les causes des éventuels dangers issus de l’électricité et surtout les prévenir. Or, en
réalité, ce n’est pas cela que nous observons. Nous avons rencontré bon nombre d’élèves du secondaire
du second cycle qui ne savent même pas les noms des différents appareils électriques (compteur,
disjoncteur, fusibles…) installés dans leurs maisons. Certains élèves, en voyant les dégâts causés par
l’électricité (incendie, brûlure, électrocution) la considèrent comme quelque chose de dangereux créant
chez eux des traumatismes et réduisent leur motivation d’apprendre la matière. D’autres élèves par
contre osent sans avoir le moindre souci jouer avec des délicats circuits électriques sans observer les
règles minimales de sécurité.
L’observation de ces faits nous amène à penser que les objectifs mis en place ne sont pas
atteints. Des questions se posent alors à propos de tout cela. Est-ce dû à l’élève, ses motivations, ses
façons d’apprendre ou bien à l’enseignant et ses méthodes ? En tant que futur enseignant, il nous
semble absolument nécessaire d’apporter notre contribution à l’amélioration de l’enseignement de
1
l’électricité en classe de troisième, plus précisément sur le thème électricité à la maison. Pour cela,
dans ce travail, nous essayons de répondre à la question suivante:
« Comment doit-être enseignée l’électricité à la maison en classe de troisième afin de préparer
l’élève à être responsable vis-à-vis de l’électricité dans son foyer? ».
Quelques travaux réalisés dans le cadre des mémoires de fin d’étude au sein de l’ENS sont
axés sur l’élaboration de didacticiels qui portent sur l’étude de la production de l’électricité comme la
« Transformation de l’énergie thermique en énergie électrique: cas de la géothermie » (Faissoil, 2012),
la « Transformation de l’énergie thermique en énergie électrique: cas d’une plaque solaire
photovoltaïque » (Andriamarofarany, 2012 ). Ces deux travaux se limitent à l’étude de la production
de l’électricité sans parler de son utilisation. Notre travail est une suite de ces travaux et se concentre
essentiellement sur l’utilisation de l’électricité à la maison.
Nos recherches webographiques ont révélé que de nombreux travaux sur l’élaboration de
didacticiels à des fins pédagogiques ont été déjà explorés. Ils se présentent essentiellement sous forme
d’animations virtuelles ou sous forme d’exploitation de logiciels sans trop insister sur l’aspect
didactique. Notre travail dans le cadre de notre mémoire de fin d’études valorise l’aspect didactique.
Ce qui distingue alors notre travail c’est le contenu des activités pédagogiques destinés aux élèves de
la classe de troisième.
Pourquoi le choix d’élaboration d’un outil didacticiel multimédia ? Les sciences physiques
ne sont pas une science formelle ou science abstraite comme les mathématiques qui se basent sur des
axiomes. Elles sont plutôt une science expérimentale. L’apprentissage des sciences physiques nécessite
donc des expériences pour vérifier ou mettre en évidence certaines lois. D’ailleurs, l’expérimentation
permet aux apprenants de mieux comprendre la réalité du fait qu’ils peuvent observer et interpréter le
phénomène en question. Sans l’expérience, les enseignants se limitent à des cours trop théoriques ce
qui peut induire chez l’élève des difficultés de compréhension, des fausses représentations…
L’expérience est donc primordiale pour l’apprentissage des sciences physiques. Malheureusement, à
Madagascar, nous avons des problèmes liés à la réalisation des expériences en classe : les matériels et
produits nécessaires sont quasiment inexistants, la plupart des établissements n’ont même pas de
laboratoire. C’est pour franchir ces obstacles que nous avons choisi de développer des expériences
virtuelles à l’aide des outils multimédia.
Comme il a été mentionné supra, notre travail porte sur l’utilisation de l’électricité à la maison et nous
avons élaboré dans cette optique un « Didacticiel pour l’étude de l’électricité à la maison ». Il
s’adresse aux élèves des classes de troisième. Notre hypothèse est que l’utilisation d’un didacticiel
multimédia permet aux élèves des classes de troisième de comprendre le fonctionnement de
l’électricité dans leur foyer.
2
La méthodologie adoptée consiste dans un premier temps à effectuer des recherches
bibliographiques sur le thème « électricité à la maison ». Ces recherches nous ont permis de faire des
collectes de savoirs théoriques relatifs à notre travail. En même temps nous avons fait des recherches
webographiques à travers des nombreux sites internet. Pour cela, des connexions Wifi nous ont été
disponibles auprès de l’ENS même. La majeure partie de notre travail est ensuite axée sur la
conception et l’élaboration du didacticiel. Il ne s’agit pas de former les élèves à devenir des experts en
électricité mais de leur offrir des connaissances nécessaires afin qu’ils puissent utiliser sans prendre de
risques l’électricité dans leurs maisons.
Ce travail comprend deux parties. La première partie consiste à présenter des repères théoriques
relatifs à l’électricité à la maison à savoir la tension du secteur (JIRAMA), l’installation électrique
domestique, les risques de l’électricité et les protections. La deuxième partie est consacrée à la
présentation et l’exploitation du didacticiel que nous avons élaboré et qui propose quatre modules
d’apprentissage : l’installation électrique de maison, les risques de l’électricité, les protections et
l’évaluation sommative.
3
PREMIERE PARTIE : REPERE THEORIQUE
I. LA TENSION DU SECTEUR
I.1 Historique
A Madagascar, l’énergie électrique provient globalement de deux principales sources, à savoir, les
centrales thermiques c’est-à-dire des générateurs utilisant du gas-oil ou du fuel et les centrales
hydrauliques.
En 2011, la puissance disponible a été de 301 567 kW dont 121 866 kW pour les centrales
hydrauliques et 179 701 kW pour les centrales thermiques.
(www.cream.mg/pub/cahier21.pdf)
4
1 Lac de retenue
2 Barrage
3 Conduite forcée
4 Turbine
5 Canal de fuite
6 Alternateur
7 Transformateur
8 Ligne haute tension
5
I.3 Transport de l’énergie électrique
Lorsque l’électricité est produite, il faut qu’on la transporte par l'intermédiaire d'une ligne de
transport. Lors de ce processus, avant d’arriver aux différents lieux d'utilisation, elle subit plusieurs
transformations : haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT). Les lignes de
transport à haute tension sont supportées par de grands pylônes d’acier.
L'énergie produite par la centrale d'Andekaleka est transportée vers Antananarivo sous une tension
de 138.000 volts. Le transport à haute tension permet de minimiser les pertes d’énergie en ligne.
L'énergie électrique arrive ensuite dans une Sous-station (poste de transformation et de répartition), qui
convertit la haute tension en moyenne tension, avant d'être répartie sur le réseau de distribution.
Dans certains cas, l'énergie électrique est directement acheminée vers le réseau de distribution, après
avoir subi une transformation en MT. Ceci dépend notamment de l'emplacement de la Centrale et de la
puissance à transiter.
On peut résumer le transport de l’énergie électrique dès sa production au niveau d’une centrale
électrique jusqu’à la maison par le schéma suivante.
6
- Haute tension (HT) : U > 50.000 V
Un schéma électrique est un schéma qui représente, à l’aide de symboles graphiques, les
différentes parties d’un réseau, d’une installation, d’un équipement qui sont reliées. Il permet
d’expliquer le fonctionnement de l’équipement et de faciliter les essais et les maintenances. On
rencontre essentiellement deux types de schéma : le schéma unifilaire et le schéma de position
(http://www.positron-libre.com/archives/schema-industriel/cours-schema.pdf)
7
II.1.1 Schéma unifilaire
Un schéma unifilaire est une représentation schématique d’une installation électrique fixe, qui ne
tient pas compte de la position du matériel électrique mais qui donne, grâce à des symboles, la
composition de chaque circuit élémentaire et d’interconnexion des circuits élémentaires entre eux pour
former l’installation.
(www.controle-electrique.be/schema/)
Dans un schéma unifilaire, deux ou plus de deux conducteurs sont représentés par un trait unique.
Eléments de l’installation
8
II.2. Circuit électrique domestique
Le schéma simplifié d’une installation électrique domestique (I.E.D) permet de voir un aperçu
général d’une installation. La figure ci-dessous donne un exemple d’un tel schéma.
Disjoncteur général
Fil neutre
Fil de phase
Compteur
Interrupteur
différentiel
Disjoncteur
divisionnaire
Prises de courant
9
II.3.1 Compteur électrique
Le compteur électrique est l’appareil qui reçoit directement le courant du secteur lorsque celui-ci
arrive dans la maison. Il est donc placé au départ de toute installation électrique.
Il permet de mesurer et d’enregistrer la quantité d’énergie électrique consommée dans cette
installation (Gaborieux, 1994).
Actuellement, il existe des Compteurs électromécaniques et des Compteurs électroniques.
Compteur électromécanique
C’est le type de Compteur électrique qui équipe la plupart des habitations à Madagascar (figure 8).
Un Compteur électromécanique comporte un disque qui tourne sur sa façade et qui effectue un tour
lorsque la quantité d’énergie électrique consommée est égale à une valeur déterminée appelée la
constante C du compteur. Celle-ci est indiquée sur l’appareil et elle est exprimée en wattheure par
tour. D’autres informations sont inscrites sur le cadran du compteur, à savoir, la nature de
l’alimentation (monophasée ou triphasée), la valeur efficace de la tension du secteur (220 V), la
fréquence de la tension du secteur (50 Hz).
Le nombre exprimé en kilowattheure (kWh) figurant sur le cadran indique l’énergie électrique
consommée depuis la mise en place du compteur. Les chiffres du cadran sont disposés sur des
rouleaux entraînés par le disque au moyen d’engrenages.
Energie électrique
consommée
Disque du Compteur
10
Compteur électronique
Ce type de Compteur électrique ne comporte pas de disque comme les compteurs
électromécaniques. Il affiche directement la valeur en kilowattheures de l’énergie consommée par
l’installation ou par une partie de l’installation (figure 9). Il peut afficher aussi la puissance en Watt
(W) d’un appareil et même le prix de l’énergie électrique consommée. Ces auxiliaires très utiles
aident l’utilisateur à connaître la consommation de certains postes et à prévoir les factures à venir.
II.3.2 Disjoncteur
Les disjoncteurs sont des composants essentiels d’une I.E.D. Il en existe trois types : disjoncteur
non différentiel, disjoncteur différentiel et disjoncteur différentiel sélectif.
Modèles non différentiels
Les disjoncteurs non différentiels ou disjoncteurs à maximum d’intensité (souvent appelés
« Disjoncteurs » dans le langage courant) protègent l’installation contre les courts-circuits et les
surconsommations ou surcharges.
Plusieurs modèles sont disponibles selon leur intensité nominale (appelée aussi intensité de
rupture) (2, 6, 10, 16, 20, 25, 32, 40, 50 ou 63A) en fonction de la section des conducteurs et de la
nature des circuits à protéger (figure 10).
La valeur du courant de court-circuit auquel résiste le disjoncteur est appelée « pouvoir de
coupure ». Elle est au moins égale au courant de court-circuit qui pourrait se produire à l’endroit ou
l’appareil est installé, soit :
3000 A pour les circuits secondaires dans les installations domestiques.
6000 A ou 10000 A dans les installations d’immeubles, de bureaux, magasins…
11
La protection est assurée par un dispositif magnétothermique fondé sur une bilame et un
électroaimant qui assure la coupure du circuit en défaut. C’est la partie thermique qui agit en cas de
surcharge et la partie magnétique en cas de court-circuit.
Les disjoncteurs non différentiels ne protègent pas les personnes contre les contacts indirects ou
les défauts d’isolement. La protection des personnes doit être obligatoirement assurée par des
dispositifs différentiels.
Manette
12
Disjoncteur de branchement
Disjoncteurs divisionnaires
Le disjoncteur de branchement ne suffit pas pour protéger l’installation. Ce sont les disjoncteurs
divisionnaires (souvent non différentiels) qui assurent la protection des différents circuits électriques
de l’installation. Ils sont installés après le disjoncteur de branchement et le dispositif différentiel à
haute sensibilité.
Un disjoncteur divisionnaire agit seulement sur le circuit responsable du court-circuit ou de la
surcharge ce qui évite la coupure du courant dans toute l’installation. Lorsqu’un incident se produit
sur un circuit, le disjoncteur divisionnaire en amont se déclenche et sa manette s’abaisse ce qui
permet de voir immédiatement quel circuit est en cause. Il suffit de remonter la manette pour rétablir
le courant après avoir résolu le problème (figure 10).
Dans une I.E.D, le courant est distribué à l’aide de câbles de distribution dans lesquels se trouvent
des conducteurs (fils) de couleurs différentes (figure 12). Selon la manière dont on a réalisé
l’installation, certains câbles peuvent être apparents et d’autres encastrés dans les murs de la maison.
Pour une alimentation monophasée, chaque câble de distribution est constitué par un fil de phase, un
fil neutre et un fil de terre. La tension qui existe entre un fil de phase et un fil neutre est 220 V.
Pour différentes raisons techniques, la JIRAMA relie l’un des fils à la terre. Ce fil est le fil neutre.
Ainsi, la tension entre le sol et le fil neutre est nulle.
Remarque:
Les vieilles installations sont souvent dépourvues de fil de terre qui pourtant joue un rôle très
important sur la protection des personnes.
13
Figure 12: Câbles de distribution
Source :http://www.enseignons.be/upload/secondaire/electromecanique/07-07-11Approche-
Technologique-student.pdf
L’identification des conducteurs par leur couleur ne doit être considérée que comme une
présomption. Il est toujours nécessaire de vérifier la polarité des conducteurs avant toute intervention.
Pour les distinguer sans encourir de danger, on peut utiliser un tournevis spécial appelé « tournevis
testeur » ou « test-phase ».
Tournevis testeur
Un tournevis testeur est un tournevis contenant une petite lampe au néon et un conducteur de
résistance élevée montés en série (figure 14). Lorsqu’une tension est appliquée entre les extrémités
du tournevis testeur, sa lampe brille. Dans la pratique, cela se produit lorsque la pointe du
tournevis testeur est en contact avec le fil de phase (figure 15). L’autre extrémité de la lampe est
en contact avec le doigt d’un opérateur, donc avec la terre par l’intermédiaire de cet opérateur qui
14
joue le rôle de conducteur. La lampe brille même si l’intensité du courant électrique qui traverse
cette lampe est très faible (moins de 1mA) (Gaborieux, 1994).
Le fil de terre
Le fil de terre bicolore (vert et jaune) se nomme ainsi car il relie la masse métallique d’un outil,
d’un appareil ou d’une installation électrique à la terre. Ainsi, il existe une tension de 220 V entre un
fil de phase et un fil de terre tandis que la tension entre un fil de terre et un fil neutre est nulle.
Section des fils
L’intensité du courant qui traverse un fil ne doit pas dépasser une valeur limite. Elle dépend de la
section du fil.
Lorsqu’un conducteur ohmique de résistance R, sous une tension U est parcouru par un courant
électrique d’intensité I, il reçoit une puissance électrique P = U.I avec U = R.I donc P = R.I². Cette
puissance provoque l’échauffement du fil et de son isolant. Plus l’intensité du courant est grande,
plus la puissance reçue l’est également, plus l’échauffement est important. C’est l’effet Joule.
La résistance R d’un fil conducteur de longueur 𝑙 et de section 𝑆 est donnée par la relation :
𝜌.𝑙
R= 𝑆 . 𝜌 est la résistivité du conducteur. Elle dépend de la matière dont on a fabriqué le fil (pour le
15
puissance reçue définie, un fil de forte section, moins résistant qu’un fil de faible section pourra
être traversé par un courant plus intense que ce dernier (Gaborieux, 1994).
Le tableau qui suit indique la section de fil utilisée en fonction des longueurs et des intensités à
transporter
Tableau 1 : Section de fil utilisée en fonction des longueurs et des intensités à transporter
(http://www.enseignons.be/upload/secondaire/electromecanique/07-07-11Approche-Technologique-
student.pdf)
La prise électrique est un connecteur permettant de relier les appareils domestiques (fer à repasser,
ordinateur portable…) au réseau électrique par enfichage sur des socles électriques.
L’appellation « prise de courant » vient du fait qu’on s’y approvisionne en courant, mais
rigoureusement parlant, le réseau agit comme une source de tension et non de courant. C’est-à-dire
que la tension (en Volt) est fixée par le réseau (220 V pour la JIRAMA) et que l’intensité du courant
(en Ampère) dépend de l’appareil qui y est branché dans les limites du courant maximal autorisé par
chaque prise.On distingue le socle (figure 16) qui est un connecteur fixe (généralement sur un mûr
d’où le nom « socle mural»), des fiches (figure 17) qui sont des connecteurs mobiles, généralement
relié à un câble destinés à être branchés à un socle ou à une autre fiche.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_%C3%A9lectrique)
16
Conducteur de protection
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_%C3%A9lectrique
17
III. RISQUES DE L’ELECTRICITE
L’électricité offre à l’Homme beaucoup d’avantages mais lorsqu’on ne la maîtrise pas, elle peut
être source de différents dangers pour l’installation et pour les personnes qui l’utilisent.
III.1.1 Surcharge
L’intensité du courant qui traverse un fil conducteur augmente avec le nombre des appareils
alimentés par ce fil. Ceci s’explique par la loi des nœuds : la somme des intensités des courants
arrivant à un nœud (connexion qui relie au moins trois fils) est égale à la somme des intensités
des courants sortant du nœud (figure 18).
(http://nicole.cortial.net/revisions/Loi-des-noeuds.pdf)
I = I1 + I2 + I 3
18
III.1.2 Court-circuit
Dans une installation électrique domestique (I.E.D), lorsque le fil de phase entre en contact
avec le fil neutre, il se produit un court-circuit. Lors d’un court-circuit, le courant circule d’un fil
à l’autre (figure 20) sans passer par un récepteur d’où la forte augmentation de l’intensité de
courant.
Le court-circuit peut provoquer des flammèches de très haute température ou un arc électrique
qui peuvent mettre le feu à l’isolant et les combustibles qui se trouvent à proximité. Ainsi, un
incendie risque de se produire.
(http://www.uottawa.ca/services/sesst/docs/electricalsafetyguidelines)
Le corps humain, entre deux points duquel est appliquée une tension électrique, est traversé par un
courant qui provoque, chez l’individu concerné, des blessures et même la mort.
III.2.1. Electrisation
L’électrisation est le fait qu’un corps humain reçoive de l’électricité, que ce soit accidentel ou
intentionnel. Une électrisation issue du contact avec un fil électrique dénudé est dit accidentelle et
une électrisation dans le cadre d’un traitement médical est dit intentionnelle.
L’électrocution est une électrisation mortelle : la dose d’électricité reçue est trop forte. Elle est
souvent la conséquence d’une imprudence ou d’une mauvaise installation électrique.
(http://jeunes.edf.com/question/quelle-est-la-difference-entre-electrocution-et-electrisation,19,11)
19
Les causes de l’électrisation (accidentelle)
Une personne est électrisée lorsqu’elle rencontre l’une des trois circonstances suivantes.
La personne touche à la fois le fil neutre et le fil de phase (figure 21). Dans ce cas, la
personne se présente comme n’importe quel récepteur ayant une résistance définie et soumise
à une tension de 220 V. Le courant part alors d’un fil, traverse la personne et revient à l’autre
fil.
Figure 21: Electrisation issue d’un contact direct avec le fil neutre et le fil de phase
La personne en contact direct ou indirect avec le sol touche le fil de phase (figure 22). La
personne est électrisée car il existe une différence de potentiel de 220 V entre le sol et un fil
de phase : le fil neutre est relié au sol, donc la tension entre un fil de phase et le sol est égale à
celle qui est entre un fil de phase et un fil neutre.
Figure 22: Electrisation issue d’un contact avec le sol et un fil de phase
La personne en contact avec la terre, touche la carcasse métallique (conducteur) d’un appareil
lui-même en contact accidentel avec le fil de phase (figure 23). Il s’agit alors d’un contact
indirect avec un fil de phase par l’intermédiaire de la carcasse métallique de l’appareil.
L’électrisation de la personne se produit seulement lorsque la masse métallique de l’appareil
en question n’est pas reliée à la terre par un conducteur de protection.
20
Figure 23: Electrisation issue d’un contact avec le sol et un appareil lui-même en contact avec
le fil de phase
Source :
http://sen.eme.free.fr/mj/tronc_com/electricite_habitat/Electricite_Domestique_Act_1_Corrige.pdf
La gravité des effets du courant électrique sur le corps humain dépend principalement de son
intensité, de sa durée de passage et de la nature du courant (courant alternatif ou courant continu).
L’intensité du courant qui traverse un corps humain est fonction de ce qu’on appelle la «résistance »
électrique du corps. Cette résistance est à son tour fonction de l’individu (enfant, adulte…), de l’état
de sa peau (sèche, humide, mouillée, immergée) et de la tension appliquée (figure 24) (Gaborieau,
1994).
Figure 24: Résistance du corps humain en fonction de la tension appliquée et de l’état de la peau
21
Source : http://www.enseignons.be/upload/secondaire/electromecanique/07-07-11Approche-
Technologique-student.pdf
La résistance du corps humain est d’autant plus faible que la tension appliquée est élevée. Un
individu avec une peau immergée ou mouillée ou humide est moins « résistant » qu’avec une peau
sèche, c’est la raison pour laquelle, il faut être prudent vis-à-vis de l’électricité quand on est dans la
salle de bain. (Figure 25).
Types de blessures
Il existe cinq grands types de blessure d’origine électrique : l’électrocution, le choc électrique,
l’amputation, les brûlures et les chutes.
Les types de blessures d’origine électrique provoquées par différentes intensités de courant sont
résumés dans le tableau suivant :
22
Tableau 2 : Types de blessures provoquées par différentes intensités de courant
(http://www.uottawa.ca/services/sesst/register.htm )
On considère alors qu’un courant est dangereux si son intensité est au-delà de 30 mA. D’ailleurs,
on admet qu’une tension alternative peut entraîner la mort lorsque sa valeur efficace dépasse 12 V en
milieu immergé, 24 V en milieu humide et 50 V en milieu sec (Gaborieau, 1994).
La tension du secteur, alternative et de valeur efficace 220 V, est hautement dangereuse pour une
personne.
IV. PROTECTIONS
Face aux différents dangers cités ci-dessus, il faut prendre des mesures de protection pour qu’on
puisse utiliser l’électricité sans prendre de risques.
Des règles élémentaires doivent être respectées pour éviter les risques de surintensités (surcharges
et court-circuit).
Comme le courant électrique est distribué par des câbles, il faut toujours s’assurer qu’ils sont en
bon état (dépourvu de fissures) (figure 27). Dès que l’on s’aperçoit des défauts, il faut les remplacer
immédiatement.
23
Figure 27: Câble endommagé
Source : http://www.uottawa.ca/services/sesst/register.htm
Pour ne pas endommager les câbles électriques, il faut éviter de les faire passer sous un tapis, à
travers une fenêtre ou un endroit passant (endroit où il passe beaucoup de gens) (figure 28). S’il faut
les utiliser dans ces endroits, leur présence doit être temporaire.
Une rallonge électrique ne doit pas être utilisée comme source permanente de courant.
Il faut toujours vérifier que les prises électriques sont en bon états: il faut remplacer
immédiatement celles qui présentent des défauts (figure 29).
24
Figure 29: Prise électrique endommagée
Pour protéger une prise électrique, on ne doit pas la surcharger en y branchant trop d’appareils
(figure 30) ou des rallonges connectées les unes aux autres.
Pour éviter un risque de surconsommation, Il faut limiter le nombre de prises simples ou multiples
dans circuit.
IV.1.3 Fusibles
Un fusible est un composant électrique destiné à la protection des installations contre les
surintensités (surcharge ou court-circuit). En cas de surintensité, le fusible placé en amont du circuit
qu’il protège fond et ouvre le circuit de façon automatique.
Il présente l’avantage d’être peu onéreux par rapport aux disjoncteurs mais son principal
inconvénient est de repérer le circuit en cause lorsqu’il fond. Un fusible n’est pas réparable une fois
qu’il réagit : il faut toujours avoir des fusibles de réserve.
25
Principe de fonctionnement du fusible
26
Pouvoir de coupure : C’est la valeur du courant de court-circuit auquel résiste le fusible.
Courbes de fusion : Lorsque l’augmentation de l’intensité du courant ne dépasse que
progressivement l’intensité nominale du fusible, il ne fond pas immédiatement. Le temps de fusion
pour une intensité donnée et pour un fusible donné est déterminé par la courbe de fusion suivante
(figure 33).
27
Tableau 3 : Comparaison des calibres des Disjoncteurs et fusibles à utiliser selon la section du
conducteur du circuit à protéger.
Section(1) Protection
Type de circuit
(mm²) Disjoncteur (A) Fusible (A)
Prise de courant 16 A 16 Interdit
1,5 Prise commandée 16 10
Eclairage 16 10
Convecteur 2250 W 10 10
Prise de courant 16 A 20 16
Prise ou circuit spécialisé 20 16
2,5 Four 20 16
Chauffe-eau 20 16
Convecteur 4500 W 20 16
4 Convecteur 5750 W 25 20
Plaque de cuisson 32 32
6
Convecteur 7250 W 32 25
(http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites/unites/infos/section_cables/pdf/La%20section%
20des%20cables%20electriques.pdf)
Pour se protéger de l’électricité, des règles élémentaires de sécurité doivent être observées.
En observant simplement un fil dénudé, on ne peut pas savoir sa nature (phase ou neutre), donc
une personne risque d’être électrocutée en le touchant si jamais ce fil est une phase. Ainsi, on ne doit
jamais toucher un fil dénudé faisant partie d’une installation.
Si le corps humain est considéré comme un conducteur de résistance R soumis à une tension U,
𝑈
l’intensité de courant électrique qui le traverse est I = (𝑙𝑜𝑖 𝑑 ′ 𝑂ℎ𝑚). L’intensité (principal facteur
𝑅
28
Figure 34: Interrupteur cassé
Ne jamais intervenir sur une installation sous tension pour effectuer une réparation
(même pour changer une lampe). Pour être en sécurité, il faut s’assurer qu’on travaille hors tension.
La mise hors tension est assurée par le Disjoncteur de branchement ou le Disjoncteur divisionnaire
qui protège le circuit dans lequel on effectue la réparation.
La protection d’une personne contre l’électrisation par contact direct ou indirect avec un fil de
phase est assurée par le couple « mise à la terre – protection différentielle ». Il faut donc que
l’installation soit équipée de ce couple.
La mise à la terre
Suite d’un défaut d’isolement, la masse métallique d’un appareil est susceptible d’être en contact
accidentel avec le courant électrique. Cela constitue un risque d’électrocution pour la personne qui
touche l’appareil.
Par exemple : Si un fil électrique vient à se casser à l’intérieur d’une machine à laver et touche sa
carcasse métallique, celle-ci sera électrifiée. Quand une personne touche cette carcasse, le courant
électrique traverse le corps de la personne comme du circuit pour rejoindre la terre : la personne est
alors électrisée (figure 23).
La mise à la terre consiste à relier à une prise de terre, par un fil conducteur, les masses
métalliques qui risquent d’être mises accidentellement en contact avec le courant électrique (figure
35)
(http://www.maison-domotique.com/dossiers/terre.php)
29
Figure 35: Fil de terre
La prise de terre permet d’écouler directement le courant de fuite dans la terre sans danger (figure
36).
Figure 36: Personne protégée contre une électrocution par la mise à la terre
Source :
http://sen.eme.free.fr/mj/tronc_com/electricite_habitat/Electricite_Domestique_Act_1_Corrige.pdf
Il faut donc mettre à la terre la masse métallique de tout élément qu’on peut toucher, qui est
normalement isolé du courant électrique mais qui risque d’être en contact avec le courant électrique.
On relie à la terre les appareils domestiques (machine à laver, réfrigérateur…), les socles de prises et
les conducteurs de protection (conducteur vert-jaune) de tous les circuits électriques.
(http://www.mise-en-conformite-electrique.com/la-prise-de-terre-le-fil-de-terre-electricite)
La protection différentielle
La protection différentielle est une protection de personne contre le contact direct ou indirect avec
un fil de phase, protection assurée par un interrupteur différentiel (ou Disjoncteur différentiel) associé
à une prise de terre et des conducteurs de protection.
30
D’une part, la mise à la terre permet d’évacuer directement les courants de fuite ou les courants de
défaut vers la terre et d’autre part, l’interrupteur différentiel assure la mise hors tension automatique
du circuit correspondant.
(http://www.maison-domotique.com/dossiers/terre.php)
Il est totalement inefficace en cas de contact direct et simultané avec la phase et le neutre.
Dans ce cas, la personne se présente comme n’importe quel récepteur : le courant traverse le
corps pour passer de la phase au neutre.
Il ne protège pas l’installation contre les surintensités (surcharge ou court-circuit). Par contre,
le disjoncteur différentiel protège le circuit contre les surintensités et protège les personnes
contre les contacts directs ou indirects avec un fil de phase.
31
DEUXIEME PARTIE : ELABORATION ET EXPLOITATION DU
DIDACTICIEL
Cette deuxième partie se propose de présenter le didacticiel que nous avons élaboré et les modules
d’apprentissage que nous avons développés. Ces modules s’adressent aux élèves des classes de
troisième.
RUBRIQUES
Présentation du contenu
Objectifs à atteindre
Contrôle des prérequis
Mode d’utilisation
ACCUEIL
Modules d’apprentissage
32
L’organigramme ci-dessous résume les étapes que l’apprenant doit suivre lors de son
apprentissage.
ACCUEIL
RUBRIQUES
PRESENTATION DU
CONTENU
OBJECTIFS A ATTEINDRE
MODE D’UTILISATION
MODULES D’APPRENTISSAGE
EVALUATION SOMMATIVE
33
Quatre modules d’apprentissage sont abordés : « Installation électrique de maison », « Risques de
l’électricité », « Protections » et « Evaluation sommative ». Les trois premiers modules s’appuient sur des
animations, des images qui illustrent les points essentiels à étudier et des évaluations formatives.
La figure qui suit résume les thèmes d’étude des trois premiers modules.
EVALUATION SOMMATIVE
34
Le quatrième module d’apprentissage est une évaluation sommative qui consiste à évaluer
toutes les connaissances acquises dans les modules précédents. Il contient quatre exercices qui
sollicitent une bonne réflexion de la part de l’apprenant.
Le présent didacticiel est conçu pour aider tous ceux qui veulent apprendre l’électricité
domestique. En particulier, il constitue un outil d’aide à l’enseignement/apprentissage de
« l’électrique à la maison » qui figure dans le programme officiel de la classe de troisième.
Durant son apprentissage à l’aide de cet outil, l’apprenant peut construire par lui-même ses
propres savoirs en suivant une démarche scientifique : observer, interpréter et tirer une conclusion.
En tant que support numérique, il aide l’apprenant à exploiter le monde de la nouvelle technologie,
plus précisément le monde de l’informatique qui, de nos jours, constitue un outil incontournable
dans le domaine d’enseignement / apprentissage.
Le Didacticiel débute par une interface d’introduction qui est la page d’accueil.
35
Pour continuer, l’utilisateur doit appuyer sur « COMMENCER ». En cliquant sur ce bouton, il
accède à la page des cinq rubriques du Didacticiel.
En cliquant sur l’un de ces boutons, l’utilisateur accède à la fenêtre de travail correspondant.
Le bouton accueil permet de revenir à la page d’accueil.
PRESENTATION DU CONTENU
La présentation du contenu expose le contenu du Didacticiel et expose une vue d’ensemble sur les
thèmes étudiés.
36
Pour passer à la page correspondante aux objectifs, l’utilisateur doit cliquer sur le bouton
« suivant » ou sur le bouton « Objectifs » qui se trouve à gauche de la fenêtre.
OBJECTIFS A ATTEIDRE
37
CONTROLE DES PREREQUIS
38
En cliquant sur « VALIDER », si l’apprenant trouve la bonne réponse, le Didacticiel l’invite de
continuer. Sinon, le Didacticiel affiche une fenêtre qui dit « Réponse incorrecte ».
L’utilisateur peut accéder aux différents exercices concernant les prérequis en cliquant sur les
boutons « précédent » et « suivant » ou en cliquant sur les numéros d’exercices (1 jusqu’à 10)
situés en bas de la page.
39
Pour chaque exercice, si l’apprenant trouve la bonne réponse, le Didacticiel affiche une page qui
contient des remarques ou des essentiels à retenir pour renforcer les connaissances de
l’apprenant sur le thème. S’il ne trouve pas la bonne réponse, le Didacticiel affiche une page qui
contient des suggestions pour l’aider à trouver la réponse attendue.
40
Si la réponse de l’apprenant est correcte, le Didacticiel affiche la page suivante :
Si l’apprenant clique sur l’une des propositions fausses, le Didacticiel présente la suggestion
suivante:
41
Si l’apprenant clique sur la proposition vraie, le Didacticiel affiche la page suivante:
42
Si la réponse de l’apprenant est incorrecte, le Didacticiel affiche la page suivante :
43
44
Si la réponse de l’apprenant est incorrecte, le Didacticiel affiche la page suivante :
45
Si la réponse de l’apprenant est correcte, le Didacticiel affiche la page suivante :
46
Si l’apprenant clique sur l’une des affirmations correcte, le Didacticiel affiche la suggestion
suivante :
Si l’apprenant clique sur l’affirmation qui n’est pas correcte, le Didacticiel affiche la page
suivante :
47
Si l’apprenant clique sur l’une des réponses incorrecte, le Didacticiel affiche la suggestion
suivante :
48
Si l’apprenant clique sur la réponse correcte, le Didacticiel affiche la page suivante :
49
Si l’apprenant clique sur l’une des réponses incorrecte, le Didacticiel affiche la suggestion
suivante :
50
Si l’apprenant clique sur l’une des formules incorrectes, le Didacticiel affiche la suggestion
suivante :
51
Si l’apprenant clique sur la formule vraie, le Didacticiel affiche la page suivante :
52
MODE D’UTILISATION
53
En cliquant sur l’un de ces modules d’apprentissage qui sont eux-mêmes des boutons, l’utilisateur
accède à la fenêtre de travail correspondant.
MODULE 1: INSTALLATION ELECTRIQUE DE MAISON
54
SCHEMA
55
56
En posant la souris sur le bouton « Transformateur », l’utilisateur obtient une aide sur la
définition d’un transformateur. En cliquant sur le bouton « VOIR SCHEMA », il accède à la page
suivante :
57
QUESTIONS (Suite)
RD :
58
COMPTEUR
59
60
QUESTIONS (Suite)
61
RD :
62
QUESTIONS (Suite)
RD :
63
DISJONCTEUR
64
65
QUESTIONS (Suite)
66
RD :
67
RD :
68
FILS ELECTRIQUES
69
RD :
70
QUESTIONS (Suite)
En cliquant sur le bouton « VIDEO », l’utilisateur accède à la page relative à une vidéo réelle sur
le fonctionnement d’un tournevis testeur.
71
RD :
QUESTIONS (Suite)
72
RD:
73
EVALUATION FORMATIVE
74
75
MODULE 2 : RISQUES DE L’ELECTRICITE
76
En cliquant sur les boutons « ANIMATION », l’utilisateur accède à la page relative à l’animation
sur le court-circuit ou sur la surcharge.
77
RD :
QUESTIONS (Suite)
QUESTIONS (Suite)
78
RD :
79
RISQUES POUR LES PRESONNES
RD :
80
RD:
QUESTIONS (Suite)
81
RD :
82
RD :
RD :
RD :
83
EVALUATION FORMATIVE
84
85
MODULE 3 : PROTECTIONS
86
RD :
87
QUESTIONS (Suite)
RD :
88
RD :
89
En cliquant sur le bouton « ANIMATION », l’utilisateur accède à la page relative à
l’animation sur le fusible.
90
RD :
91
QUESTIONS (Suite)
RD :
92
PROTECTIONS DES PERSONNES
93
RD :
QUESTIONS (Suite)
94
RD :
95
96
RD :
97
En cliquant sur le bouton « VOIR SCHEMA », l’utilisateur accède à la page suivante :
98
QUESTIONS (Suite)
99
RD :
100
EVALUATION FORMATIVE
RD :
101
MODULE 4 : EVALUATION SOMMATIVE
EXERCICE 1
RD :
102
EXERCICE 2
RD:
103
EXERCICE 3
104
RD :
105
EXERCICE 4
RD :
106
107
CONCLUSION
La pédagogie est la manière de transmettre des connaissances aux apprenants, une méthode
employée dans l’enseignement.
Aujourd’hui pour améliorer l’enseignement, il ne s’agit plus de transmettre des connaissances
et d’utiliser la méthode classique souvent basée sur des cours trop théoriques. Il faut plutôt amener
les apprenants à construire eux-mêmes leurs savoirs, attirer leur attention, créer les conditions qui
les motivent à apprendre. La technologie de l’information et de la communication peut être
exploitée dans cette optique. Les possibilités qu’elle offre pour optimiser
l’enseignement/apprentissage de la matière Physique-Chimie sont multiples, à savoir les
possibilités de créer des illustrations par des images, vidéos et des diverses interactivités
Notre mémoire intitulé « Didacticiel pour l’étude de l’électricité à la maison » est orienté
dans ce sens. Il concerne l’étude de l’électricité à la maison, un sujet très intéressant vue
l’importance de l’électricité dans le monde d’aujourd’hui. Cependant, notre but n’est pas de
former l’apprenant à devenir un expert en électricité mais de lui donner des connaissances de base
afin qu’il puisse devenir un être responsable vis-à-vis de l’électricité dans son foyer et ceci
conformément à l’un des objectifs visés au niveau collège à savoir « adopter un comportement
responsable vis-à-vis de l’environnement naturel et technique ». Il s’agit aussi de développer
chez l’apprenant un esprit scientifique, une certaine autonomie dans la construction de son savoir
et des aptitudes à tirer profit du monde de l’informatique
Ce didacticiel comporte deux grandes parties. La première partie basée sur des recherches
bibliographiques et webographiques expose un repère théorique sur le thème électricité à la
maison. La deuxième partie est consacrée à son exploitation à travers trois modules
d’apprentissage : l’installation électrique domestique, les risques de l’électricité et les protections.
Notre travail est encore perfectible. En effet nous avons traité uniquement l’électricité
domestique pour le cas d’une alimentation monophasée, pourtant, certaines installations sont
alimentées en triphasée. En ce qui concerne les composants électriques domestiques, nous nous
sommes limité aux composants essentiels (Compteur, Disjoncteurs, fils de distributions, prises
électriques, fusibles). Pourtant Il serait aussi intéressant de parler d’autres composants tels que les
interrupteurs va et vient, les contacteurs jour et nuit, les délesteurs, les télérupteurs…
Pour améliorer le Didacticiel, l’utilisation d’autres logiciels comme Blender permet de
concevoir des animations en 3D qui sont plus intéressantes et plus convaincantes. Notre travail est
108
donc loin d’être parfait mais cependant nous pensons que nous avons apporté une contribution
dans l’amélioration de l’enseignement /apprentissage de la physique au collège.
109
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électrique : cas d’une plaque solaire photovoltaïque solaire (mémoire de CAPEN, Ecole
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111
DIDACTICIEL POUR L’ETUDE DE L’ELECTRICITE A
LA MAISON