Le Roux. Chez La Reine de Saba Chronique Éthiopienne. 1917.
Le Roux. Chez La Reine de Saba Chronique Éthiopienne. 1917.
Le Roux. Chez La Reine de Saba Chronique Éthiopienne. 1917.
CHEZ
LA REINE DE SABA
Chronique Éthiopienne
PARIS
MAISON ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE BONAPARTE (vi**)
t
1917
THE LIBRARY
OF
THE UNIVERSITY
OF CALIFORNIA
LOS ANGELES
Digitized by the Internet Archive
in 2009 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/chezlareinedesabOOIero
XI
MAKEDA
REINE DE SABA
Chronique Éthiopienne
JUSTIFICATION DU TIRAGE
Il a été tiré de ce livre CENT EXEMPLAIRES numérotés
à la presse de 1 à 100 en chiffres arabes, sur papier de
Hollande à la forme Van Gelder Zonen.
Prix de Texemplaire contenu dans un carton spé-
cial 500 francs.
GOUPIL et C'% Éditeurs-imprimeurs.
MANZI, JOYANT et C* Éditeurs-imprimeurs, successeurs
24, boulevard des Capucines, Paris,
HUGUES LE ROUX
^CHEZ
LA REINE DE SABA
Chronique Éthiopienne
PARIS
MAISON ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE BONAPARTE (vi®)
1917
3^7
L5G c
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
[yn ]
CHEZ LA REINE DE SABA
Hugues Le Roux.
Octobre 1917.
[ VIII ]
CHEZ LA REINE DE SABA
CHRONIQUE ÉTHIOPIENNE
AVANT-PROPOS
[M
CHEZ LA REIXE DE SABA
[21
AVA.yT-PROPOS
[3
CHAPITRE PREMIER
[6]
LE PAYS DES METIS
l'j
Il
0]
III
[10
LE PAYS DES METIS
fli 1
CHEZ LA REIXE DE SABA
[12
IV
13]
LE PAYS DES METIS
[14
QUE de fois en voyant passer, avec une charge
sur leurs têtes, ces femmes si libres, si
[15]
CHEZ LA HEIXE DE SABA
[16
LE PAYS DES METIS
[17]
CHEZ LA HEIXE DE SABA
18]
VI
[19]
CHEZ LA REL\E DE SADA
[20 1
YII
99
LE PAYS DES METIS
I
23 1
CHEZ LA REIXE DE SABA
f 24 1
LE PAYS DES METIS
[25]
VIII
de la politique ?
[26
LE PAYS DES METIS
27
IX
[28 1
LE PAYS DES METIS
[29
X
[30]
LE PAYS DES METIS
[3t]
XI
32]
LE PAYS DES METIS
[33
CHAPITRE II
MENELIK
[35]
CHEZ LA RELXE DE SABA
[36]
Ml-XELIK
[37
CHEZ LA REINE DE SABA
38
II
au règne
de Ménélik : il a été le restaurateur de la tradition
écroulée. Par la persuasion comme par la force il
[30 1
CHEZ Là nEIXE DE S A P. A
[40 1
yiESEl.IK
[41
III
f 42 ]
MENEUR
43
IV
44]
MEyELIK
sant sourire.
Avec l'éclat de sa légendaire bravoure il évo-
quait cette certitude, cent fois proclamée dans des
appels à la Nation, qu'il vaut mieux mourir au ser-
vice d'une idée juste que de vivre dans l'effroi de
la Vérité.
[45]
ONpu devine de quelle ardeur uu tel
[46]
MESELIK
47 ]
VI
[48]
MEXELIK
49
CHAPITRE III
LA FILLE DU NÉGUS
contée, est
elle fat
ici
[31]
CHEZ LA REI^E DE SABA
—
Viens, et marche sans bruit dans l'ombre: le
[o2
LA FILLE DU NEGUS
— A cause de l'enfant,
Roi serait capable de
le
[53]
.
11
o4]
LA FILLE DU AEGL'S
55 ]
CHEZ LA BELXE DE SABA
[36]
m
57]
CHEZ LA REINE DE SABA
[ o9 1
CHEZ LA REIXE DE SABA
maient sa suite.
En la V03'ant l'Empereur eut sur son visage un
nuage de mélancolie:
— Taïtou, dit-il, je t'ai priée de t'occuper sans
retard de ce que tu m'as promis. Pourquoi reviens-
tu au lieu d'aller en hâte faire le nécessaire ?
— J'ai fait.
Alors l'Empereur comprit que l'Impératrice lui
60
LA FILLE DU AEGUS
Il dit :
[61
CHOAREGGA était presquG reine, là où elle avait
marché les pieds nus. Et, après tant d'épreuves,
il semblait que Dieu voulût la bénir. L'un après
l'autre elle mit au monde deux enfants, un fils que,
par ordre de l'Empereur, on nomma Liedj-Iassou
et qui, à cette heure, tient dans ses mains de jeune
homme le destin de l'Ethiopie une fille, à qui, dans
;
[62]
LA FILLE DU NI-JGUS
[63]
CHAPITRE IV
LA PRINCESSE PLUIE-d'oR
!
pagner l'orpheline jusque chez son grand-père. Et
[65]
CHEZ LA REL\E DE SABA
[66 1
LA PRINCESSE PLUIE-DOR
67 1
CHEZ LA REIXE DE SABA
11
68
II
r69 1
CHEZ LA REI\E DE SAEA
—
Salam Salam Deux fois salut à ton nom
1 !
70
LA PfilXCESSE PLllE-D'OR
'71 1
CHEZ LÀ niUXE DE SA8A
UN matin
Pâques
de
un peu après la semaine
d'avril, c'était
dames d'honneur qui entou-
(l), les
— va venir un mari.
Il
(l; En 1903.
[73]
CHEZ LA nEi:\E DE S AD A
consacrés :
74 ]
LA PPJXCESSE PLUlE-r/Ofi
di'aient ?
!
/o
CHEZ LA lŒI.XE DE SAEA
[76
IV
C77J
CHEZ LA REI^E DE SABA
puis prononça
il :
— Et puis je t'aime...
78
LA PRLXCESSE PLlIE-DTjR
r%
O
[79]
MÉNÉLiK, qui montrait tant de tendresse pour
la fille de Ghoaregga, ne songea point à
mander auprès de soi son petit-fils Liedj-Iassou,
c'est-à-dire l'Enfant Jésus. Il l'envoya grandir à
l'écart, dans la forteresse d'Ankober, entre des
instructeurs militaires et des précepteurs reli-
gieux.
Cette quasi-séquestration est de règle pendant
la période de vie où un héritier du trône d'Ethiopie
s'éduque. Elle s'explique par des défiances de po-
litique asiatique et par des raisons de supersti-
tion.
Lorsqu'on voit qu'un prince héritier de Perse
est maintenu sur les frontières mêmes de l'empire
dans quelque prison plus ou moins dorée jusqu'à
la minute où le shah régnant rend le dernier soupir,
il faut convenir que le soupçon oriental, les inquié-
tudes tragiques du pouvoir sont à la base d'une
précaution peut-être nécessaire aux souverains en
80]
LA PRIXCESSE PLUIE -D'OR
y&=
,#>
81
VI
[82]
LA PRINCESSE PLUIE-D'OR
:83]
CHEZ LA HEIXE DE SADA
8i]
CHAPITRE V
1 85 1
CHEZ LA HEINE DE SÀBA
[86
MOX AMI HAILE-MARIAM
[87 1
CHEZ LA BEL\E DE SABA
[88
II
UN—matin le
que sur le
Versailles éthiopien,
chemin d'Addis-Alem,
— Hailé-Mariam
et moi nous faisions route côte à côte, la conver-
sation s'engagea sur les origines juives de la na-
tion éthiopienne et sur ce que le ras Makonnen
m'en avait découvert.
Pour rafraîchir nos montures, notre troupe
s'était arrêtée au pied du mont Managacha. C'est
89]
CHEZ LA REI.\E DE SABA
90
MOy AMI IIAILE-MAHIAM
01
CHEZ LA REINE DE SÂBA
92]
III
nous vou-
lions Addis-Alem et dresser nos tentes
atteindre
avant la chute du soleil.
— Regardez autour de vous, me dit mon com-
pagnon, ce paysage jusqu'à l'horizon dénudé, con-
templez ces files de pauvres gens qui se dirigent
vers la ville, plies sous le poids de fagots trop
lourds. Qu'ils vous soient la raison vivante pour
laquelle notre pays, si traditionnel, est miséra-
blement dénué d'archives un peu anciennes. A
travers les siècles nos Empereurs en ont usé comme
Ménélik avec Addis-Ababâ. Ils ont aimé à
vivre au milieu des camps. Ces camps sont deve-
nus des villes. L'une après l'autre ces villes ont
été abandonnées dès que les ravages du déboise-
ment ont empêché une agglomération un peu con-
sidérable de se soutenir dans une région dessé-
chée. Ainsi nos livres ont enduré à travers les
[93
CHEZ LA BEI SE DE SABA
94]
MOX AMI HAILE MARIAM
[95
IV
[96
M0.\ AMI IIAILE-MARIAM
(1) 1868
[97
CHEZ LA REIXE DE SABA
Le Négus répondit :
r98]
MOX s\MI HAILE-MARI ÀM
99
DES années avant que les Anglais projetassent
de descendre à Kartoum afin d'en chasser
le Mahdi, le Négus Jean, en sa qualité de souve-
rain chrétien, entreprit contre ces infidèles une
guerre qui, à ses yeux, revêtait le caractère
d'une croisade.
L'entreprise était périlleuse ; aussi les rois
d'Ethiopie, sollicités par leur Suzerain, montrè-
rent peu d'empressement à rallier sa bannière.
Seul, Ménélik, qui déjà était roi de Choa, accom-
pagna l'Empereur dans cette campagne.
On sait comment elle prit fin Jean y perdit
:
la vie ;
quant à ^lénélik, il se hâta de se replier
sur l'Ethiopie afin de reconquérir dans l'émotion
publique cette couronne impériale et ce sceptre
du Roi des Rois qu'une suite d'usurpations, en
rupture avec la tradition salomonesque, avaient
arrachés aux mains des souverains du Choa, ses
directs aïeux.
100
MU y AMI HAILE-MARIAM
loi J
YI
[ 102 1
M0.\ AMI IIAILE'MARIAM
[ 103
CHEZ LA REINE DE SABA
L'Arménien répondit :
[ 104 ]
MOX AMI IIAILE-MARIAM
lOo
YII
[106 1
MOy AMI IIAILE-MAEIAM
[ 107
CHEZ LA REIXE DE SABA
08
VIII
109
IX
[ 110 1
M0.\ AMI IIAILE-MAniAM
lit
X
[ 1121]
.1/O.V .11// HAILE-MARIAM
[ 113
CHEZ LA PxEL\E DE SABA
— Tu connais Scrkis ?
[Ui]
.
XI
[113]
CHEZ LA BEINE DE SABA
116
MON AMI HAILE-MARIAM
117
XII
Et il fallut obéir.
Je vis donc arriver à mon enclos d'Addis-Ababà
un haut fonctionnaire. 11 se présenta avec les dé-
ploiements de cortège qui convenaient à un en-
[ 118 1
M0.\ AMI HAILÉ-MAP.ÎAM
119
CHEZ LA REIXE DE SABA
G. R. 819.
PHESENTED P,Y
AUG. 1868
393
fl20j
M'JX a mi ha il E-M. R lA M
1
121^
XIIÏ
! 122 '
.]ÎO\ AMI IIAILE-MARIAM
[ 123 ]
CHEZ LA REIXE DE SiBA
\2ï ]
1
CHAPITRE YI
r 125
CHEZ LA BEiyE DE SABA
[126
màkëda, reixe de saba
route.
Il arriva chez sa Maîtresse. Il lui présenta tout
ce que Salomon lui avait confié pour elle. Il conta
comment il était allé au Pays de Judée, à Jérusa-
lem. Il dit ce qu'il avait vu et entendu de Salo-
mon. Comment le Roi jugeait et qu'il parlait avec
pureté, qu'il ordonnait ce qui est droit, qu'il ré-
pondait avec humilité quand on l'interrogeait,
mensonge, qu'il avait envoyé par-
qu'il ignorait le
[127 1
CHEZ LA REl^E DE SABA
[128]
MAKEDA, RELXE DE SABA
129
II
qu'il
était contente.
Il lui donna un palais près du sien. Le matin
et le soir il lui envoyait des aliments : quinze me-
sures de farine de froment, du beurre, des condi-
ments de cuisine, et cinq cent cinquante pains
avec du miel, comme des gâteaux, et cinq vaches,
cinquante taureaux, et cinquante moutons, sans
compter les gazelles, les antilopes, les poules,
vingt-cinq mesures de miel et d'huile, soixante
jarres de vin, et trente de vin fin. En outre, il lui en-
voyait de sa table les plats que l'on avait préparés
pour lui seul (ij. Et, chaque jour, il habillait quinze
personnes de sa suite avec des vêtements qui
éblouissaient les yeux.
[ 130 1
MAKEDA. REINE DE SABA
— Mon
Seigneur, vous êtes heureux, car vous
êtes doué de Science et de Sagesse. J'aurais désiré
être dans votre palais la plus petite de vos ser-
vantes, afin d'y laver vos pieds, d'entendre votre
parole et de vous obéir. Combien je suis heureuse
quand vous m'interrogez quand vous me répondez
, !
[131
.
vois maintenant,
votre intelligence est sans
mesure ne manque rien à l'excellence de votre
et il
[132
MAKEDA, REI.XE DE SABA
— Attends.
Et le serviteur s'arrêta.
Le Roi se tourna vers la Reine et il dit :
— Va à ton travail.
Et encore à
il dit Reine la :
m ]
CHEZ LA REINE DE H AS A
Seigneur.
Ayant entendu ces paroles, la Reine Makeda dit
à Salomon :
I
134 ]
MAKEDAy REINE DE SABA
[135]
CHEZ LA REL\E DE SABA
/A
[136 1
III
dirent :
[ 137 ]
CHEZ LA REINE DE SABA
138
MAKEDA, REINE DE SABA
[ 139
CHEZ LA REIXE DE SABA
F UOl
MAKEDA, UEINE DE SABA
[ 141
CHEZ LA REIXE DE SABA
Elle dit :
Il demanda :
donnée ?
Elle dit :
["
142 1
MAKEDA, REINE DE SABA
143
CHEZ I.A REINE DE SABA
144 ]
MAKEDA, REL\E DE SABA
145]
10
IV
[146]
MAKEDA, REINE DE SÀBÀ
chez
Il alla Reine, sa mère,
la demanda et lui :
]
CHEZ LA REINE DE SABA
—
Prépare le vo^^age. Conduis mon fils, car il
m\i fatiguée jours et nuits et c'est assez Tu le !
r 148
MAKEDA, BEINE DE SABA
r
149]
CHAPITRE VU
[ loi ]
CHEZ LA REINE DE SABA
ri52]
BAINA-LEKIIEM. LE FILS DU SAGE
Le Roi demanda:
— Où veut-il aller ?
On répondit
lui :
[ ir,3
CHEZ LA REIXE DE SABA
loi
BATNA-LEKHEM, LE FILS DU SAGE
—
Notre terre est meilleure que la vôtre, car
nous jouissons d'un bon vent sans chaleur ni sé-
cheresse. Nous possédons des fleuves délicieux, et
du sommet de nos montagnes coulent le lait et
l'eau. Ce n'est pas comme votre pays où, pour
il vous faut faire des trous profonds.
avoir de l'eau,
Nous, nous ne mourons pas de la chaleur, même
en plein midi. Nous chassons les bêtes féroces, les
buffles, les grands animaux qui possèdent la force
et la vitesse, les antilopes et les oiseaux. Dieu
nous gratifie chaque année d'un hiver régulier.
En été nous battons le blé comme on fait en
Egypte. Nos arbres rapportent de bons fruits.
ri 00
CHEZ LA REINE DE SABA
chercher ? Vite (2 ; !
lo6]
BAIXA-LEKHEM, LE FILS DU SAGE
Joas répondit :
l'amène vite.
Lorsque la multitude vit le Fils du Sage, elle se
prosterna devant lui disant :
157]
CHEZ LA REI\E DE SABA
[138]
,
[139]
CHEZ LA REIXE DE S AD À
« trouvant. »
[160
MATIN et soir, Salomon envoyait à son fils des
aliments délicieux, des vêtements d'honneur,
frangés d'or et d'argent, et il lui faisait dire :
[ 161 ]
u
CHEZ LA REIXE DE SABA
162
BAIXA-LEKIIEM, LE FILS DU SAGE
[ 163
CHEZ LA BELXE DE SABA
164]
BAIAA-LEKHEM, LE FILS DU SAGE
—
Je n'ai pu faire céder mon enfant. Écoutez
donc maintenant mes paroles. Prônons ensemble
la résolution de sacrer mon fils Roi sur l'Ethiopie,
et de l'entourer de vos enfants. Vous qui avez le
—
Vous envoyez votre aîné ? Nous enverrons
donc nos premiers-nés, selon votre ordre. On ne
peut refuser ni le commandement de Dieu ni le
commandement du Roi.Nous sommes vos servi-
105
CHEZ LA fiRIXE DE SABA
—
Nous t'avons sacré ici î
On encore
lui disait :
Quelques-uns ajoutaient :
: 166
F.AiyA-LEKHEM, LE Fil. S />< SAGE
— Amen !
[ifi-
CHEZ LA RRIXE DE SABA
I"
168 :
BAIXA-LEKIIEM, LE FILS DU SAGE
— Amen!
Et Sadoq continua :
— Les do
fruits ta Terre seront bénis et, avec
eux, tes fleuves, tes sources, tes troupeaux. Tes
biens, tes trésors seront bénis.Tout ce que tu tou-
cheras de tes mains sera béni. Tes ennemis se pros-
terneront à tes pieds. Tes enfants, tes sujets et tes
troupeaux se multiplieront : ils rempliront la Terre.
Ton Royaume sera à toi pour toute la durée du
Ciel, comme il a été juré à tes pères par Dieu. De
plus, il t'ouvrira le trésor des faveurs célestes : il
169
CHEZ LA fiEJWE DE SAEA
170
BAIXA-I.EKHEM, LE FUS DU SAGE
[i-t]
CHEZ LA BEIXE DE SABA
[172 1
CHAPITRE VIII
l'arche d'alliance
[ 173]
CHEZ LA REIXE DE SABA
[174]
L'ARCHE D'ALLIAXCE
[17o]
CHEZ LA REISE DE SABA
[170]
L'AP.CHE D'AILTAXCE
amis.
Et voici que, la nuit, tandis qu'il dormait, un
Ange de Dieu se montra à lui et lui dit :
,:
1" ]
12
CHEZ LA REIXE DE SABA
du milieu d'Israël.
Quand iVzaryas sortit du sommeil, il se sentit
inondé de joie; son cœur était soulevé, sa pensée
rayonnait, lumineuse. Il se souvenait de tout ce
que l'Ange du Songe lui avait révélé pendant la
nuit. Il alla donc trouver ses frères, là où tous
étaient rassemblés. II leur conta quel message lui
avait apporté l'Envoyé du Seigneur, et que l'Arche
d'Alliance viendrait dans leurs mains par la vo-
[ 178
L\4R CHE D'A L L lA NCE
« Majesté,
« Renvoyez-moi dans mon pays avec le bien dont
« vous m'avez comblé. Que votre bénédiction me
« suive partout où j'irai. Mais, avant de me séparer
a de vous, il faut que je vous adresse une prière ex-
ce ceptionnelle : si j 'ai grâce devant vous ne détour- ,
[ 179 1
CHEZ LA REIXE DE S AD A
place. »
Salomon répondit :
180]
L'ARCHE D'ALLIAXCE
[ 181
CHEZ LA REiyE DE SABA
18:
II
[ 183 1
CHEZ LA REiyE DE SABA
18o
CHEZ LA REJyE DE SABA
186]
L'AnCHE b'ALLIAyCE
187
CHEZ LA REI.\E DE SABA
[ 188 ":
L'ARCHE D'ALLIANCE
David répondit :
[ 189
CJfEZ LA nEI.XE DE SABA
[190
L A ne HE D'A L L lA S CE
'
191 ]
CHEZ LA HEINE DE SABA
[ 19^]
L'AR CHE D'ALL JA XCE
193]
is
CHEZ LA REINE DE SABA
194]
L'ARCHE D'ALLIANCE
[ 195
III
[ 196 1
L'ARCHE D'ALLIANCE
Sadoq répondit:
— Majesté, j'ai enlevé trois des vêtements qui
sont sur elle, et je vous les ai apportés, après
l'avoir recouverte de ceux que vous m'avez donnés
en échange.
Le Roi dit :
[197]
CHEZ LA IŒL\E DE SABA
198
L'ARCHE D'ALLIANCE
de la Loi de Dieu.
Après plusieurs heures, le Grand Prêtre Sadoq
reprit ses sens. Le Roi avait donné l'ordre à ses
soldats de battre le chemin à droite et à gauche.
Il soupçonnait en effet que, inquiets de leur vol,
les Éthiopiens s'étaient jetés en dehors de la grande
route. Quant à lui, il suivit leurs traces. 11 avait
envoyé en avant des éclaireurs à cheval pour qu'ils
découvrissent les pillards et revinssent l'informer.
Ces éclaireurs arrivèrent au Pays deMesrin,là
où les Éthiopiens avaient campé avec le Roi et où
l'on avait acclamé Sion. Ils questionnèrent les habi-
tants.
Les gens d'Egypte leur répondirent :
nous.
Ayant recueilli ces renseignements, les cavaliers
de Salomon se divisèrent en deux troupes la :
199
CHEZ LA REL\E DE SABA
Ils dirent :
[ 200 ]
L'ARCHE D'ALLIANCE
—
Nous n'avons rien vu.
Salomon passa au delà. 11 trouva un officier de
Pharaon que le Roi d'Egypte avait envoyé au-de-
vant du Roi Salomon, avec de grands cadeaux,
et avec une importante somme d'argent. Cet offi-
— Vous êtes
le Roi pour Téternité. D'Alexandrie
[201 1
CHEZ LA REINE DE SABA
[202]
L'ARCHE I/ALLIAXCE
203 j
CHEZ LA REINE DE SABA
204
L'ARCHE D'ALLIANCE
[205
CHEZ LA REINE DE SABA
[ 206 1
L'ARCHE D'ALLIANCE
207 ]
CHEZ LA REIXE DE SABA
[208
CHAPITRE IX
L AMOUR ET LA SCIENCE
[209]
CHEZ LA REINE DE SABA
[ 210
L'AMOUR ET LA SCIENCE
\2ii 1
CHEZ LA REINE DE SABA
dit :
212 ]
L'AMOUR ET LA SCIENCE
r 213
CHEZ LA BEL\E DE SABA
214]
.
L AMOUR ET LA SCIENCE
[215 1
CHEZ LA REINE DE SABA
216]
L'AMOUR ET LA SCIEXCE
[ 217 1
CHEZ LA REINE DE SABA
218]
L'AMOUR ET LA SCIENCE
219
CHEZ LA EEiyE DE SABA
220
L'AMOUR ET LA SCIEACE
[221
CHEZ LA REINE DE SABA
222]
L'AMOUR ET LA SCIENCE
223
CHEZ LA REINE DE SABA
224
L'AMOUR ET LA SCIEXCE
[225]
15
CHEZ LA REL\E DE SABA
[ 226 j
L'AMOUR ET LA SCIENCE
2«7
CHAPITRE X
UNE VEILLEE
[ 229 ]
CHEZ LA REINE DE SABA
[230]
UNE VEILLEE
23;
II
[ 232 1
UXE VEILLEE
f 2331
CHEZ LA RËiyE DE SABA
[234 1
LWE VEILLEE
[235]
CHEZ LA REISE DE SABA
236]
III
[237 1
CHEZ LA FtEiyE DE SABA
238
U.\E VEILLEE
—
Après bien des réticences, mon interlocuteur
[239
CHEZ LA BErXE DE SABA
[240
CHAPITRE XI
[ 241 ]
16
CHEZ LA REIXE DE SABA
[242 1
II
[243]
III
[ 244 ]
LE DEUIL DES LIOSS
— Ouvre la porte !
—
Qu'est-ce qu'il y a ? Dites ce qu'il y a ? Vite !
9i;
IV
terre.
Un instant, on avait espéré qu'elle se plairait
dans sa nouvelle demeure en effet le Guébi de :
[ 240 1
l.E l>FA'iL f)FS A 70 AS'
[ 247 ]
convenances ne permettaient pas que je
LES
me misse tout de suite en route pour porter
ma condoléance au Négus. L'étiquette exigeait
même que l'on attendit au moins la fin de trois
journées pour la manifester. Trois journées pen-
dant lesquelles, selon l'usage ancien, et, pour
cette fois au moins, selon. le sincère sentiment des
cœurs, le Palais pleura sur la Princesse évanouie.
Le quatrième jour, j'envoyai à l'Empereur ma
lettre de deuil.
Le surlendemain, un page me rapporta la ré-
ponse.
La grande enveloppe était, comme les nôtres,
[ 2i8 ]
LE DEUIL DES LIONS
249
VI
mis de se souvenir.
Le troisième jour après cette aube où la triste
nouvelle nous avait été apportée, le Négus dispa-
rut d'Addis-Ababâ. 11 quitta le Palais de nuit. II
f 250 1
LE DEUIL DES LIO.SS
[281
YII
[252]
LE DEC IL DES LIOXS
[253]
CHEZ LA nE].\E DE SABA
2o4]
VIII
Et Damassié demanda :
[255]
CHEZ LA BEL\E DE SABA
236
LE DEUIL DES LIONS
[287]
17
CHEZ LA REL\E DE SABA
[258J
IX
[2S9]
CHEZ LA BEL\E DE SABA
[20O
LE DE (ni DES fJO\S
— ... Et plaignez-moi !
[201
L'erreur du fils d'Akiré m'avait donné à rire.
La riposte d'Hailé-Mariam ne me parut pas
plaisante.
En dehors de la faculté d'observer que la science
moderne a précisée, nous autres, Français, nous
avons hérité de nos aïeux un don qui apparaît
comme le joyau même de l'esprit humain. Et c'est
sans doute le goût de nous élever des faits particu-
[2G2 1
LE DEUIL DES LrOXS
[ 263 ]
CHEZ LA REIXE DE SABA
204
LE DEUIL DES LTOXS
[265 1
CHAPITRE XII
LE JONC DE LA MISÉRICORDE
[267 1
CHEZ LA IiEI^E DE SAbA
[268
II
LA maine
Semaine Sainte
de Souffrance
la
s'appelle en Ethiopie la
». Tant
« Se-
qu'elle dure
les églises ne désemplissent pas... On y prie, au-
tant dire, jour et nuit. Il faut, en effet, avant que
Pâques se lève, que le clergé de chaque paroisse,
sinon chaque fidèle zélé, ait lu ou psalmodié l'An-
cien Testament, tout le Nouveau, sans compter les
gloses essentielles de quelques docteurs et les
épitres de quelques apôtres.
Le mercredi saint, les prêtres vont, en proces-
au bord du plus prochain marécage, des
sion, couper
joncs longs et plats. Ils les nouent en verges,
qu'ils enveloppent dans des étoffes précieuses.
Ils les placent ensuite sur l'autel, en long, devant
le tabernacle, « afin que toute la prière tombe
dessus ».
[269]
CHEZ LA REINE DE SABA
« Kyrie Eleison ! »
[270]
m
[271]
CHEZ LA REINE DE SABA
[272]
IV
[ 273 ]
18
CHEZ LA REL\E DE SABA
274]
y a à Addis-Ababâ et dans sa banlieue cinq
IL
églises paroissiales Mariam, qui est l'église
:
[275]
CHEZ LÀ REINE DE SABA
^276]
.
LE JOXC DE LA MISÉRICORDE
[277
VI
[278]
LE JOXC DE LA MISERICORDE
'
280 1
LE JO\C DE LA MISERICORDE
[281]
VIII
[282 1
LE JO.\C DE LA MISERICORDE
[283]
IX
[ 28i ]
CHAPITRE XIII
[285 1
CHEZ LA BEI.\E DE SABA
286
II
[287 1
CHEZ LA BFjyE DE SÀBA
288
III
[289]
19
CHEZ LA REL\E DE SABA
290
JE SUIS BELLE SI JE SUS NOIRE
f
291 ]
CHEZ LA REiyE DE SABA
[ 292]
IV
[ 29.3 1
CHEZ LA HEINE DE S AD A
[294
DANS la confusion de peuple, de soldats, de
chevaux, de mules qui s'étaient jetés derrière
la machine, et qui maintenant l'accompagnaient
jusqu'à l'étape du camp, le cortège impérial avait
perdu sa solennité réglée. Je me trouvai auprès
du ras Makonnen que des remous de foule
avaient séparé de l'Empereur.
Malgré sa faiblesse chaque jour aggravée, le Ras
avait voulu se rendre à l'invitation de son Souve-
rain.
Il me sourit avec une lassitude qui dépassait
l'usure de ses forces et découvrait le détachement
de son âme.
— Eh bien ! dit-il, nous venons d'assister à un
spectacle qui aura sa date dans l'histoire de
l'Ethiopie (1). L'Empereur n'ignore pas, croyez-le
bien, que cette vieille routière n'est que le fantôme
[295 1
CHEZ LA REINE DE SABA
FIN
^ 296
NOTES
NOTE A
[297
CHEZ LA REI\E DE SABA
NOTE B
298
NOTES
NOTE C
NOTE D
—
Je sais bien que nous ne verrons rien de sérieux ici
tant que le chemin de fer de Ilg et de Chefneux n'aura pas
escaladé le plateau.
[ 299
TABLE DES MATIÈRES
Pager
Chap. I. — Le Pays des Métis
Chap. II. — Le Roi des Rois
Chap. III. — Une Fille du Négus
Chap. IV. — La princesse Pluie-d'Or ^
{^M ?C03
)-Series 444
FACILITY
UC SOUTHERN REGIONAL LIBRARY
DT
387
A 000 585 798 2
L56c
University of Californla
SOUTHERN REGIONAL LIBRARY FACILITY
405 Hllgard Avenue, Los Angeles, CA 90024-1388
Return this material to the llbrary
from which It was borrowed.
oEnzin
Al
MAISON ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE Bonaparte