TRACAGE de CHAUDRONNERIE (Enregistré Automatiquement)

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LE TRACAGE DE

CHAUDRONNERIE A
L'USAGE DES ELEVES DE
CAP, BEP, BT et BP
REALISATION D'OUVRAGES
CHAUDRONNES ET DE
STRUCTURES
METALLIQUES

PROPOSE PAR Mr CHIL RAOUL SERI


Professeur de construction métallique, cel : 49 21 95 36
Remerciements
Je remercie les personnes qui ont participé
ou permis l’élaboration de ce Module de formation.

Pour l’élaboration
- Mr ANOUHAR: formateur à .I.S.I.C CASABLANCA
- Mr ROGER SPERANZA, formateur

Les utilisateurs de ce document sont invités à


Communiquer à Mr CHIL RAOUL SERI toutes les remarques et
Suggestions afin de les prendre en considération pour
L’enrichissement et l’amélioration de ce programme.
E-mail : chilraoul_seri@yahoo.fr

2
SOMMAIRE
CHAPITRES Leçons Pages
Les perpendiculaires.  4
Les parallèles. 
Division du segment de droite. 
Division du cercle, les polygones réguliers inscrits. 
Construction des angles. 
1 - GEOMETRIE PLANE
Les tangentes au cercle. 
Les raccordements de droites. 
L'ovale. 
L'ellipse.  25
Les plans de projection 26
La projection du point
La projection du segment de droite
2- GEOMETRIE DANS L’ESPACE Vraie grandeur des segments de droites
Plans remarquables
Relation surfaces - plans
Vraies grandeurs des surfaces planes polygonales 59
Prisme droit 60
Cylindre de révolution
Prismes obliques
Pyramides droites
Cône de révolution
Pyramides obliques
3- VOLUMES cônes obliques
solides en forme d'auge
solides en forme de brouette
Vraie grandeur des angles de pliage, rectiligne du dièdre
Tronc de cône de révolution à sommet inaccessible
Tronc de cône oblique à sommet inaccessible
surfaces composées, cercle polygone, dont les bases sont 106
parallèles
Intersection de cylindres de révolution dont les axes sont 107
situés dans des plans parallèles
Intersection cylindre de révolution cône de révolution dont
les axes appartiennent à des plans perpendiculaires. 
Intersection cylindre de révolution cône de révolution dont
les axes sont parallèles
4- INTERSECTIONS
Intersection cylindre de révolution cône de révolution
méthode des sphères sécantes
culottes
coudes Cylindriques
Intersection de polyèdres : prisme - prisme 
Intersection de polyèdres : prisme - pyramide 
Intersection cylindres tore. 140

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CHAPITRE 1

GEOMETRIE PLANE

LES PERPENDICULAIRES

Définition : deux droites sont perpendiculaires lorsqu'elles forment entres elles quatre angles égaux. Ces
angles sont dit droits, leur valeur est de 90°.

Traçage des perpendiculaires

1. Perpendiculaire passant par le milieu d'un segment A.B : médiatrice. 

4
Tracer deux arcs de cercle de rayon plus grand que la moitié de [A B] de centre A, puis B, qui se
coupent en C et en D. La droite C D est perpendiculaire à A B.

2. Perpendiculaire passant par un point O donné d'une droite delta. 


Tracer deux arcs de cercle de même rayon et de centre O qui coupent la droite aux points A et B.
De A comme centre, avec un rayon plus grand que la moitié de [A B], tracer un arc de cercle, de
part et d'autre de la droite. De B comme centre, avec le même rayon, tracer deux arcs de cercle
qui coupent ceux de centre A en C et D, tracer la droite C D.

3. Perpendiculaire passant par un point O donné hors d'une droite delta. 


Du point O comme centre, avec un rayon quelconque (suffisamment grand pour couper la
droite), tracer un arc de cercle qui coupe la droite delta en A et B. De A et B comme centres,
avec un rayon plus grand que la moitié de [A B], tracer deux arcs de cercle, de part et d'autre de
la droite, qui se coupent en C et D. La droite passant par C D est perpendiculaire à la droite
delta.

5
2.4. Perpendiculaire à l'extrémité B d'une demi droite. 
De B comme centre, avec un rayon quelconque, décrire environ un quart de cercle qui coupe la demi
droite en C. Avec le même rayon, de C comme centre, décrire un arc qui coupe l'arc de centre B en
D, joindre C D. De D comme centre, avec le même rayon, tracer un arc qui coupe en E la droite issue de
C D, Joindre B E qui est la perpendiculaire.

LES PARALLÈLES

Définition : deux droites sont parallèles lorsque, contenues dans un même plan, elles ne se rencontrent
pas. Tous les points de l'une se trouvent à une distance constante de l'autre.

Traçage des parallèles

1. Parallèle à une distance donnée R d'une droite x y. 


En deux points A et B, les plus éloignés sur la droite x.y, construire les perpendiculaires à cette

6
droite (voir leçon 1). De centre A puis de centre B, décrire deux arcs de cercle de rayon R qui
coupent les perpendiculaires en C et D. Joindre C à D.

2. Parallèle à une droite passant par un point O donné. 


Du point O comme centre, tracer un arc de cercle plus grand que O x y qui coupe la droite en A. De A
comme centre, avec le même rayon, tracer un arc de cercle, passant par O, qui coupe x y en B. De A
comme centre, avec un rayon = O B, tracer un arc de cercle qui coupe l'arc de centre O en D. Joindre O
à D.

DIVISION DU SEGMENT DE DROITE

Définition : la division d'un segment de droite en parties égales est réalisée à l'aide des instruments. Le
report de dimensions différentes, à l'aide d'un réglet, ne se fait pas une à une mais par addition
successives afin de limiter les erreurs de précision.

Division d'un segment en parties égales

7
1. Division de [A B] en un multiple de deux. 
    1.1. En deux parties : même principe que pour la médiatrice d'un segment. 
    1.2. En un multiple de deux : comme précédemment puis diviser un nouveau segment obtenu, puis
l'autre, en deux les nouveaux en deux etc.

2. Division de [A B] en nombre impair. 


    2.1. En trois parties : tracer au compas, en partant de A, un arc de cercle correspondant au tiers du
segment ===>C. Reporter le même arc de cercle en partant de C, contrôler, toujours avec le même
rayon, en partant de B ===> D (deux ou trois essais maximum). 
    2.2. En nombre impair autre que trois : exemple 5. 
        2.2.1. Chercher le milieu O du segment : perpendiculaire. 
        2.2.2. Calculer la valeur d'une division (diviser le segment A B par le nombre demandé). 
        2.2.3. Porter de part et d'autre de O la Valeur d'une demi division (au réglet). 
        2.2.4. Diviser le premier segment obtenu en nombre pair, puis l'autre segment, de façon à obtenir le
nombre de parties cherchées. 
Nota : en fonction du nombre de divisions la division située de part et d'autre de O est incluse ou exclue
des deux premiers segments à diviser. 
Exemples : 5 divisions, la division centrale est exclue ===> 4 + 1 
                7 divisions, la division centrale est incluse ===> 8 - 1.

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DIVISION DU CERCLE, LES POLYGONES REGULIERS INSCRITS

Définition : Un cercle c'est une ligne courbe, plane,  fermée, dont tous les points sont à égale distance
d'un point commun nommé centre. 
Si on divise un cercle en "X" parties égales et si on joint les points obtenus par des segments de droite,
on construit un polygone convexe, inscrit dans un cercle, de "X" cotés.

Traçage des polygones

1. Division en quatre parties égales. 


Tracer les axes perpendiculaires passant par le centre O du cercle, on obtient A B C D. Joindre A
B, B C, C D, D A. Le polygone obtenu est un carré il est inscrit dans un cercle de Rayon R. 
R = 0,707 fois le côté C.

2. Division en huit parties égales. 


Diviser en quatre parties égales, puis chaque quart en deux parties égales (bissectrice des
angles AÔB et BÔC) Joindre les huit points. Le polygone obtenu est un octogone régulier, il est
inscrit dans un cercle de Rayon R. 
R = 1,307 fois le côté C.

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3. Division en six parties égales. 
Tracer les axes perpendiculaires passant par O, de part et d'autre de A puis de C, porter au
compas un arc de rayon égal à celui du cercle. Joindre les six points. Le polygone obtenu est
un hexagone régulier il est inscrit dans un cercle de Rayon R. 
R = 1 fois le côté C.

4. Division en douze parties égales. 


Diviser en quatre parties égales. Des points A et C, avec une ouverture de compas égale au rayon
du cercle, porter de part et d'autre des arcs qui coupent le cercle suivant quatre points. Répéter
l'opération avec comme centres les points B et D. Joindre les douze points. Le polygone obtenu
est un dodécagone.

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5. Division en cinq parties égales. 
Diviser en quatre parties égales. Elever la perpendiculaire passant par le milieu de A O ou O B, ===> E.
De E comme centre, décrire un arc de cercle de rayon E B ===> F. La longueur B F est égale au côté du
polygone recherché. Le polygone obtenu est un pentagone régulier. Il est inscrit dans un cercle de
Rayon R. 
R = 0,851 fois le côté C.

LES ANGLES

Définition de l’angle plan : C’est la figure formée par deux demi-droites issues d’un même point.

Construction des angles

1. Angle égal à l'angle xÔy. 


    1.1. Tracer une demi-droite O1 y1. 
    1.2. De O comme centre tracer un arc de cercle de rayon "R" ===> A et B, de O1 comme
centre tracer un arc de cercle de même rayon "R" ===> A1. 
    1.3. De A1 comme centre, tracer un arc de cercle de rayon A B ===> B1. 
    1.4. Joindre B1 à 01, A1Ô1B1 est égal à AÔB.

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2. Bissectrice de l'angle xÔy. 
    2.1. Tracer un arc de cercle de rayon "R" ===> A et B. 
    2.2. De A et B comme centres décrire deux arcs de cercle de même rayon qui se coupent
en C. 
    2.3. Joindre C à O, CO est la bissectrice de l'angle AÔB.

3. Angles caractéristiques. 
    3.1. Par mesure sur un cercle : du sommet de l'angle à construire, on trace un arc de cercle de Rayon
57,3 puis on reporte à l'aide d'un réglet souple une dimension en millimètre égale à la valeur de l'angle
recherché. 
    3.2. Angle à 45° : 
        3.2.1. Tracer un angle à 90° (perpendiculaire). 
        3.2.2. Le diviser en deux parties égales (bissectrice) AÔD = DÔB = 45°. 
    3.3. Angle à 22° 30' : tracer la bissectrice de DÔB, EÔB = 22° 30'. 
    3.4. Angle à 60° : 
        3.4.1. Tracer une demi-droite Oy. 
        3.4.2. De 0 comme centre, tracer un arc de cercle de rayon "R" ===> A. 
        3.4.3. De A comme centre, avec le même rayon, tracer un arc de cercle qui coupe le précédent en
B. 
        3.4.4. Joindre B à O, AÔB = 60°. 
    3.5. Angle à 30° : tracer la bissectrice d'un angle à 60° BÔD = DÔA = 30°. 

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    3.6. Angle à 15° : tracer la bissectrice de DÔA, AÔF = FÔD = 15°. 
    3.7. Angle à 20 et 10° : diviser DÔA en trois parties égales (tâtonnement) ===> G et H. Joindre G et
H à O, DÔH = GÔA = 20°,  DÔG = GÔH = HÔA = 10°. 
    3.8. Angle à 5 ° : diviser HÔA en deux parties égales ===> I. Joindre I à O, HÔJ =  JÔA = 5°. 
Remarque : il est possible d'obtenir d'autres angles en additionnant ou soustrayant ces angles
caractéristiques.

TANGENTES AU CERCLE

Définitions : Une droite est tangente à un cercle lorsqu'elle coupe celui-ci en un seul point. 
                   La normale en un point d'un cercle, est la perpendiculaire à la tangente passant par ce point
du cercle.

Construction des tangentes

1. Tangente en un point A, donné, d'un cercle. 


    1.1. Tracer le rayon passant par A et prolonger. 
    1.2. Élever la perpendiculaire au rayon O.A passant par A. 
    1.3. Tracer la perpendiculaire qui est la tangente du cercle de centre O au point A.

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2. Tangente en un point A, donné, d'un arc de cercle. 
    2.1. De A comme centre, avec un rayon quelconque, tracer deux arcs de cercle qui coupent
l'arc donné en B et C. 
    2.2. Tracer la droite passant par B et C. 
    2.3. Tracer la perpendiculaire à BC passant par A. 
    2.4. Tracer la parallèle à BC passant par A c'est la tangente cherchée.

3. Tangente parallèle à une droite donnée. 


    3.1 Du centre O, du cercle, abaisser une perpendiculaire sur la droite x y. 
    3.2. L'intersection avec le cercle détermine le point H. 
    3.3 Tracer la parallèle à x y passant par H qui est tangente au cercle de centre O.

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3. Tangentes passant par un point A extérieur au cercle.
    4.1. Joindre O à A. 
    4.2. Chercher le milieu O1 de OA. 
    4.3. De O1 comme centre, avec un rayon = O1A, tracer un arc de cercle qui coupe le cercle,
de centre O, en T et T1. Joindre O à T et T1. 
    4.4. Joindre A à T et T1 ces deux droites sont tangentes, au cercle de centre O en T et T1.

5. Tangentes communes extérieures à deux cercles, de diamètres différents, de centres O et O1. Il


faut procéder comme 4 en traçant, du point O1, deux tangentes à un cercle de centre O, de rayon (rayon
du grand cercle auquel on déduit le rayon du petit cercle) et de tracer ensuite deux parallèles à ces
tangentes. 
    5.1. Tracer un cercle de centre O et de rayon r1 = R - r. 
    5.2. Chercher le milieu  02 de O O1. Rechercher les points de tangence S et S1. De O1 tracer les
tangentes. 
    5.3. Joindre O à S et S1. Prolonger ===> T et T2. 
    5.4. De T et T2 reporter [O S] sur le cercle de rayon r pour déterminer T1et T3. 
    5.5. Les deux tangentes sont symétriques par rapport à O O1.

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6. Tangentes communes intérieures à deux cercles, de diamètres différents, de centres O et
O1. Comme 5 mais au lieu de déduire le rayon du petit cercle, on l'ajoute. 
    6.1. Tracer le cercle de centre O et de rayon R1 = R + r. 
    6.2. Chercher le milieu  02 de O O1. Rechercher les points de tangence S et S1. De O1 tracer les
tangentes. 
    6.3. Joindre O à S et S1 ===> T et T2. 
    6.4. De T et T2 reporter [O S] vers le cercle de centre O1 pour déterminer T1 et T3. 
    6.5. O O1 est l'axe de symétrie des tangentes.

16
LES RACCORDEMENTS DE DROITES

Définition : arcs de cercles raccordant deux droites.

Traçage des arcs de raccordement.

1. Raccordement de deux droites concourantes par un arc de cercle de rayon r (r = 10). 
    1.1. Déterminer le centre O de l'arc de raccordement en menant, à chaque droite, une parallèle à une
distance r. 
    1.2. Déterminer les points de tangence T et T1, en abaissant de O les perpendiculaires sur D et D1. 
    1.3. De O comme centre, tracer l'arc de cercle de raccordement.

2. Raccordement de deux droites concourantes par un arc de cercle tangent en point A donné. 
    2.1. Tracer la bissectrice M N. 
    2.2. Abaisser de A la perpendiculaire à D sur M N ===> O. 
    2.3. Déterminer A1 en menant de O une perpendiculaire à D1. 
    2.4. Tracer l'arc de centre O et de rayon OA.

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3. Raccordement de deux droites parallèles par deux arcs de cercles de rayons égaux tangents
extérieurs en deux points P et P1. 
    3.1. Joindre P et P1, en déterminer le milieu M. 
    3.2. Élever de P et P1 les perpendiculaires à D et D1. 
    3.3. Construire les médiatrices de P M et P1 M ===> O O1. 
    3.4. Tracer les arcs de centre O et O1

18
L'OVALE

TRAÇAGE DE L'OVALE

Définition : courbe plane fermée constituée de quatre arcs de cercles raccordés intérieurement. Il
possède deux axes de symétrie et un centre.

1. On donne le grand axe. 


    1.1. A A' est divisée en trois parties égales. 
        1.1.1. Diviser le grand axe A A' en trois parties égales ===> O1, O2. 
        1.1.2. De ces points comme centres, décrire deux cercles de rayon r = A O1 = A' O2 qui se coupent
aux points O3 et O4. 
        1.1.3. Joindre O3 O1, O3 O2, O4 O1, O4 O2 et prolonger jusqu'au cercle ===> C, D, E, F, points
de raccordement.

1.1.4. Tracer les arcs de cercle de centres O3, O4 et de rayon R = O3 E = O4 C. 


   

19
1.2. A A' est divisée en quatre parties égales. 
        1.2.1. Diviser A A' en quatre parties égales ===> O1, O2. 
        1.2.2. De O, O1 et O2 comme centres décrire trois cercles de rayon r = O1 A ===> C, D, E, F. 
        1.2.3. Joindre O1 à C, O1 à F, O2 à D, O2 à E et prolonger ===> O3, G, J, O4, H et I. 
        1.2.4. De O3 et O4 tracer l'arc de cercle de raccordement de rayon R = O3 G.

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2. On donne le petit axe. 
    2.1. De O décrire un cercle de rayon O B ===> C D. 
    2.2. Joindre et prolonger B C, B D, B' C, B' D. 
    2.3. De B et B' comme centres décrire deux arcs de cercle de rayon R = B B' limités aux droites
précédentes ===> E, F, G, H. 
    2.4. De C et D comme centres décrire deux arcs de cercle de rayon r = C E = D F.

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3. On donne les deux axes. 
    3.1. Joindre A B. 
    3.2. Porter O A en O C sur le prolongement de l'axe O B. 
    3.3. Reporter B C = O A - O B ===> D. 
    3.4. Tracer la médiatrice de A D ===> O1 et O2 et par symétrie O3 et O4. 
    3.5. Tracer les lignes des centres où se situent les points de raccordement et les arcs de cercle de
centres O1 et O3 de rayon r = O1 A ===> E, F, G, H. 
    3.6. Tracer les arcs de cercle de centres O2 et O4 de rayon R = O2 B.

22
L'ELLIPSE

Définition : C'est une courbe plane, fermée, ensemble de points dont la somme des segments de chaque
point à deux points fixes, nommés foyers, est constante. Elle possède deux axes de symétrie, elle est
définie par ses axes A A' et B B'.

Les valeurs constantes MF + MF' = NF + NF' = AA'. Les segments MF et MF' sont appelés rayons
vecteurs du point M.

Le grand axe ou axe focal (il contient deux foyers) a pour valeur 2a ===> a = demi grand axe. 
Le petit axe a pour valeur 2b ===> b = demi petit axe. 
La distance focale FF' a pour valeur 2c ===> OF = OF' = c.

23
Construction de l'ellipse

1. A partir des foyers. 


    1.1. Tracer les foyers : de B tracer deux arcs de cercle de rayon a (A O) qui coupent A A' en F et F'. 
    1.2. Positionner un point entre O et F'. 
    1.3. De F comme centre tracer un arc de rayon r1 = A 1. 
    1.4. De F' comme centre tracer un arc de rayon r2 = 1 A' (r2 = 2a - r1 = A A' - A 1). 
    1.5. Effectuer les mêmes tracés symétriquement à A A' puis symétriquement à B B' en prenant
respectivement F' et F comme centres. 
    1.6. Recommencer en positionnant d'autres points entre O et F' jusqu'à ce que le nombre soit
suffisant. Joindre les points obtenus à main levée, à l'aide d'un réglet souple ou d'un outil spécifique.

2. A partir du cercle principal. 


    2.1. Tracer les foyers. Tracer deux cercles de centre O et de rayons a et b. 
    2.2. Diviser les deux cercles en un même nombre de parties égales (16), repérer les points. 
    2.3. Des points du cercle principal des parallèles à BB' et de ceux du cercle secondaire tracer des
parallèles à AA'. 
    2.4. L'intersection des demi-droites de même repère détermine les points de l'ellipse. 
    2.5. Joindre les points obtenus.

24
CHAPITRE 2

GEOMETRIE DANS
L’ESPACE

25
LES PLANS DE PROJECTION

Caractéristiques des plans de projection : ils se situent dans le premier dièdre. Ce sont les plans frontaux
et horizontaux auxquels on peut adjoindre, pour des besoins de points supplémentaires ou de précision,
un ou deux plans de profil.

Marche à suivre

1. Les plans de projection. 


Pour exécuter la projection d'un objet sur un plan, on doit : 
   1.1. Placer l'objet entre l'observateur et le plan de projection. 
  

26
3.2. Regarder l'objet perpendiculairement au plan de projection retenu. 

Ces projections sont dites perpendiculaires. 

La représentation des plans de projection est constituée par les six faces d'une boîte Cubique, dans
laquelle est placé l'objet à projeter. 

Nous avons, théoriquement, six plans de projection. 


Pratiquement, nous n'exécutons que les projections nécessaires, qui sont en général : 

27
  - Projection FRONTALE (Plan Vertical parallèle au Front). 
    - Projection HORIZONTALE  (Plan Horizontal). 
    - Projection DE PROFIL GAUCHE (Plan Vertical situé à notre Gauche). 
    - Projection DE PROFIL DROIT (Plan Vertical situé à notre Droite).

2. Correspondance avec le dessin technique. 

DESSIN  Correspondance TRAÇAGE


Vue de FACE  Correspondance Projection FRONTALE
Vue de DESSUS  Correspondance Projection HORIZONTALE
Projection de PROFIL
Vue de DROITE  Correspondance
GAUCHE
 Vue de GAUCHE  Correspondance Projection de PROFIL DROIT

28
PROJECTION DU POINT

Caractéristiques du point : il se situe dans l'espace, positionné par 3 dimensions axes des Y (écart), axe
des X (éloignement), axe des Z (cote).

Marche à suivre

1. Projection du point sur les plans de projection. 


Un point dans l'espace est toujours projeté perpendiculairement aux plans de projection,
généralement frontal et horizontal. 
La droite qui réunit le point et sa projection, A a', A a, est appelée projetante 
Trace de plans : droite d'intersection de deux plans.

2. Épure :  projection sur les plans frontal et horizontal. Le plan horizontal est mis en


rotation autour de Y' Y jusqu'à ce qu'il soit coplanaire du le plan frontal. Même opération
avec en plus les plans de profil, rotation autour de O Z, O1 Z1 et Y' Y ou O O1 ou O Y ou
Y' O, afin de les rendre frontaux. 
 2.1. Lignes de terre : nom donné aux traces résultat de l'intersection des plans de projection,
leurs repères varies suivant les plans concernés. 
        2.1.1. Intersection du plan frontal et du plan horizontal : 
            2.1.1.1. Deux plans : F. et H. ===> Y' Y. 
            2.1.1.2. Trois plans : F. H. Pg. ===> O Y, F. H. Pd. ===> Y'O. 
            2.1.1.3. Quatre plans : F. H. Pg. Pd. ===> O O1. 
        2.1.2. Intersection du plan de profil et du plan frontal : O Z pour un seul plan de
profil O1 Z1 pour le second. 

29
        2.1.3. Intersection du plan de profil et du plan horizontal : O X pour un seul plan de
profil O1 X1 pour le second. 
    2.2. Lignes de rappel : se sont des droites toujours perpendiculaires aux lignes de terre.
L'intersection des différentes lignes de rappel positionnées par l'équation du point
déterminent les projections du point. 

Pour plus de facilité, dans toutes les leçons, je nomme projetantes les lignes de rappel.

 3. Épure du point. 
    3.1. Plan frontal et plan horizontal. 
        3.1.1. Tracer la projetante. 
        3.1.2. Porter sur le plan frontal, en partant de la ligne de terre Y' Y, la cote du point, repérer. 
        3.1.3. Porter sur le plan horizontal, en partant de Y' Y, l'éloignement du point, repérer. 
   

3.2. Plan frontal, plan horizontal et plans de profil. 


        3.2.1. Tracer la projetante ou les projetantes s'il y a plusieurs points, en fonction des écarts. 
        3.2.2. Reporter, dans F. la cote de chaque point, repérer (A ===> a', B ===> b', 1 ===> 1' ...). 
        3.2.3. Reporter, dans H. l'éloignement de chaque point, repérer (A ===> a, B ===> b, 1 ===>

30
1 ...). 

3.2.4. Plan de profil gauche.


3.2.4.1. Dans F., tracer les projetantes perpendiculaires à O Z  jusque dans le plan de profil gauche. 
3.2.4.2 Dans H., tracer les projetantes perpendiculaires à O X , jusqu'à O X. 
3.2.4.3. A partir de H., tracer des arcs de cercle de centre O et de rayon = éloignement de chaque point,
jusqu'au plan de profil gauche. 
3.2.4.4. Dans Pg. tracer les projetantes issues des arcs de cercle jusqu'à l'intersection avec les projetantes
correspondantes, repérer (A ===> a1, B ===> b1, 1 ===> 11 ...).

31
3.2.5. Plan de profil droit. 
       3.2.5.1. Dans F., tracer les projetantes perpendiculaires à O1 Z1  jusque dans le plan de profil droit. 
       3.2.5.2. Dans H., tracer les projetantes perpendiculaires à O1 X1 , jusqu'à O1 X1. 
       3.2.5.3. A partir de H., tracer des arcs de cercle de centre O1 et de rayon = éloignement de chaque
point, jusqu'au plan de profil droit. 
       3.2.5.4. Dans Pd. tracer les projetantes issues des arcs de cercle jusqu'à l'intersection avec les
projetantes correspondantes, repérer (A ===> a2, B ===> b2, 1 ===> 12...).

Nota : l'ordre donné ici n'est pas chronologique mais toutes les étapes doivent être exécutées et
certaines doivent passer impérativement avant d'autres. 
Exemples : 3.2.4. peut passer après 3.2.5. mais 3.2.5.4. ne peut pas passer avant 3.2.5.3. et 3.2.5.2. pas
avant 3.2.5.1...

32
POSITIONS PARTICULIÈRES ET PROJECTIONS DES SEGMENTS DE DROITE

Caractéristiques des segments : en fonction de leur position dans l'espace la projection est soit
un segment soit un point. 
Le segment est parallèle à un plan de projection, il se projette sur celui-ci en grandeur réelle ==> en
vraie grandeur ==> V.G. 
Le segment est oblique à un plan de projection, il se projette sur celui-ci en grandeur plus petite
==> raccourci partiel ==> Rp. 
Le segment est perpendiculaire à un plan de projection, il se projette sur celui-ci suivant un point
==> raccourci total ==> Rt.

Marche à suivre

1. Positions particulières des segments de droite : ils prennent généralement le nom du plan sur lequel
ils sont en V.G. 
    1.1. Les cotes sont égales, la V.G. est sur le plan horizontal ==> segment horizontal. 
   

1.2. Les éloignements sont égaux, la V.G. est sur le plan frontal ==> segment frontal. 
   

33
1.3. Les écarts sont égaux, la V.G. est sur les plans de profil ==> segment de profil. 
   

1.4. Les cotes et les écarts sont égaux, la V.G. est sur le plan horizontal et sur les plans de profil ==>
segment de bout. 
   

1.5. Les éloignements et les écarts sont égaux, la V.G. est sur le plan frontal et sur les plans de profil
==> segment vertical. 
  

34
  1.6. Les cotes et les éloignements sont égaux, la V.G. est sur le plan frontal et sur le plan horizontal
==> Segment fronto-horizontal.

35
2. Projection du segment de droite. 

2.1. [AB] 
     2.1.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts. 
     2.1.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point, Point Écart Éloigne. Cote
repérer, Joindre a' b'.  A 20 20 7
     2.1.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H., B 20 5 25
les éloignements, repérer, Joindre a b. 
     2.1.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi projeté.

Nota : il n'existe pas d'ordre chronologique lors du report des côtes et des éloignements. 

2.2. [CD] 
     2.2.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts. 
     2.2.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point, Point Écart Éloigne. Cote
repérer, Joindre c' d'.  C 6 20 19
     2.2.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H.,
les éloignements, repérer, Joindre c d.  D 32 5 19
     2.2.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi
projeté.
 

36
2.3. [EF] 
     2.3.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts.  Point Écart Éloigne. Cote
     2.3.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point,
E 17 20 25
repérer, Joindre e' f'. 
     2.3.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H., F 17 5 25
les éloignements, repérer, Joindre e f. 
     2.3.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi projeté.
 

2.4. [GH] 
     2.4.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts. 
     2.4.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point, Point Écart Éloigne. Cote
repérer, Joindre g' h'.  G 6 25 5
     2.4.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H., H 31 25 20
les éloignements, repérer, Joindre g h. 
     2.4.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi projeté.
 

2.5. [IJ] 
     2.5.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts.  Point Écart Éloigne. Cote
     2.5.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point,
I 5 20 23
repérer, Joindre i' j'. 
     2.5.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H., J 30 20 23
les éloignements, repérer, Joindre i j. 
     2.5.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi projeté.

37
 

2.6. [KL] 
     2.6.1. Tracer les projetantes de chaque point en fonction des écarts. 
     2.6.2. Porter sur chaque projetante, dans F., la cote de chaque point, Point Écart Éloigne. Cote
repérer, Joindre k' l'. 
K 20 15 22
     2.6.3. Porter sur les projetantes correspondantes, dans H.,
les éloignements, repérer, Joindre k l.  L 20 15 3
     2.6.4. Indiquer la projection en V.G. et le nom du segment ainsi
projeté.

VRAIE GRANDEUR DES SEGMENTS DE DROITES

Caractéristiques des segments : ce sont des segments qui sont en raccourcis partiels dans le plan frontal
et dans le plan horizontal.

38
Marche à suivre

Méthode générale : toujours utiliser un élément pris dans un plan de projection et le second élément
dans l'autre : projection frontale (F.) + différence des éloignements (H.) ou projection horizontale (H.) +
différence des cotes (F.). voir 
Vérification mathématique.

Application du théorème de Pythagore : le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des
côtés de l'angle droit. 
Premier cas : projection horizontale + différence des côtes. 
[ab]² = 60² + 40². 

39
 
Deuxième cas : projection frontale + différence des éloignements. 
[a'b']² = 60² +20². 

Donc la recherche par calcul de la V.G. de [AB] utilise les mêmes valeurs quel que soit le cas utilisé.

1. Projection frontale + différence des éloignements. 


    1.1.  Épure : 
        1.1.1. Tracer les projetantes en fonction des valeurs de l'écart de chaque point. 
        1.1.2. Porter sur chaque projetante, en partant de Y' Y, dans F. les cotes et dans H. les
éloignements, repérer. 
        1.1.3. Joindre les points par des segments. 
    

1.2. Recherche de la vraie grandeur : 


       1.2.1. Méthode générale (dite recherche simplifiée) : 
            1.2.1.1. Tracer dans H. une droite parallèle à Y' Y passant par le point à plus petit éloignement. 
            1.2.1.2. Tracer les deux côtés de l'angle droit d'un triangle rectangle. 
            1.2.1.3. Porter sur l'un des côtés la projection frontale du segment, sur l'autre la différence des
éloignements des deux points. 
            1.2.1.4. Tracer le segment obtenu qui est en vraie grandeur. 
      

40
1.2.2. Changement de plan horizontal de projection : 
            1.2.2.1. Dans F. tracer une nouvelle ligne de terre Y'1 Y1 parallèle à [a'b']. 
            1.2.2.2. De a' et de b' tracer des projetantes perpendiculaires à Y'1 Y1. 
            1.2.2.3. Porter de Y'1 Y1, sur les projetante correspondantes, les éloignements de chaque point. 
            1.2.2.4. Tracer le segment c'est la vraie grandeur. 
       

1.2.3. Changement de plan horizontal simplifié, la nouvelle ligne de terre passe par [a'b'] : 
            1.2.3.1. Dans F. tracer Y'1 Y1 passant par [a'b']. 
            1.2.3.2. Tracer de a' et b' les projetantes. 
            1.2.3.3. Porter les éloignements sur les projetantes correspondantes. 
            1.2.3.4. Tracer le segment qui est la vraie grandeur. 
       

41
1.2.4. Rotation, le centre est b' : 
            1.2.4.1. Dans F. tracer une droite parallèle à Y' Y passant par b'. 
            1.2.4.2. Tracer un arc de cercle de centre b', de rayon [a'b'] jusqu'à la droite précédente ===>
a'1. 
            1.2.4.3. De a'1 tracer une projetante vers H. 
            1.2.4.4. Dans H., de a, tracer une droite parallèle à Y' Y, correspondant à la différence
d'éloignements entre a et b, jusqu'à l'intersection avec la projetante issue de a'1 ===>a1. 
            1.2.4.5. [a1b] est la vraie grandeur cherchée. 
       

1.2.5. Rotation, le centre est a' : 


            1.2.5.1. Dans F. tracer une droite parallèle à Y' Y passant par a'. 
            1.2.5.2. De centre a' tracer un arc de cercle, de rayon [a'b'], jusqu'à la droite précédente ===>
b'1. 
            1.2.5.3. De b'1 tracer une projetante vers H. 
            1.2.5.4. Dans H., de b, tracer la différence d'éloignements, entre b et a, parallèlement à Y' Y

42
===>b1. 
            1.2.5.5. [ab1] est la vraie grandeur.

2. Projection horizontale + différence des côtes. 


    2.1.  Épure : 
        2.1.1. Tracer les projetantes en fonction des valeurs de l'écart de chaque point. 
        2.1.2. Porter sur chaque projetante, en partant de Y' Y, dans F. les cotes et dans H. les
éloignements, repérer. 
        2.1.3. Joindre les points par des segments. 
  

2.2. Recherche de la vraie grandeur : 


 2.2.1. Méthode générale (dite recherche simplifiée) : 
 2.2.1.1. Tracer dans F. une droite parallèle à Y' Y passant par le point à plus petite cote. 
 2.2.1.2. Tracer les deux côtés de l'angle droit d'un triangle rectangle. 

43
 2.2.1.3. Porter sur l'un des côtés la projection horizontale du segment, sur l'autre coté la différence des
cotes des deux points. 
 2.2.1.4. Tracer le segment obtenu qui est en vraie grandeur. 
       

2.2.2. Changement de plan frontal de projection : 


 2.2.2.1. Dans H. tracer une nouvelle ligne de terre Y'1 Y1 parallèle à [ab]. 
 2.2.2.2. De a et de b tracer des projetantes perpendiculaires à Y'1 Y1. 

2.2.2.3. Porter de Y'1 Y1, sur les projetante correspondantes, les cotes de chaque point. 
  2.2.2.4. Tracer le segment c'est la vraie grandeur. 
     

  

2.2.3. Changement de plan frontal simplifié la nouvelle ligne de terre passe par [ab] :  
2.2.3.1. Dans F, tracer Y'1 Y1 passant par [ab]. 
2.2.3.2. Tracer de a et b les projetantes. 
2.2.3.3. Porter les cotes sur les projetantes correspondantes.
44
2.2.3.4. Tracer le segment qui est la vraie grandeur. 
       

2.2.4. Rotation, le centre est b : 


2.2.4.1. Dans H. tracer une droite parallèle à Y' Y passant par b. 
2.2.4.2. Tracer un arc de cercle de centre b, de rayon [ab] jusqu'à la droite précédente ===> a1. 

2.2.4.3. De a1 tracer une projetante vers F. 


2.2.4.4. Dans F., de a', tracer une droite parallèle à Y' Y, correspondant à la différence des cotes entre a'
et b', jusqu'à l'intersection avec la projetante issue de a1 ===>a'1. 
 2.2.4.5. [a'1b'] est la vraie grandeur cherchée. 
       

2.2.5. Rotation, le centre est a : 


            2.2.5.1. Dans H. tracer une droite parallèle à Y' Y passant par a. 
            2.2.5.2. De centre a, tracer un arc de cercle, de rayon [ab], jusqu'à la droite précédente ===> b1. 

45
            2.2.5.3. De b1 tracer une projetante vers F. 
            2.2.5.4. Dans F., de b', tracer la différence des côtes, entre b' et a', parallèlement à Y' Y
===>b'1. 
            2.2.5.5. [a'b'1] est la vraie grandeur.

LES PLANS REMARQUABLES

Caractéristiques d'un plan : c'est une surface plane tel que murs, plafond, plancher d'une pièce.
Lorsqu'un plan coupe un autre plan l'intersection obtenue est toujours une droite, Y' Y est l'intersection
du plan frontal avec le plan horizontal.

46
L'intersection du plan 1 avec les plans de projection donne une demi droite dans chaque plan a Q' ==>
trace frontale, a P ==> trace horizontale.

Marche à suivre

1. Plans remarquables ou Particuliers : 


Ces plans prennent une désignation différente suivant leur position vis à vis des plans de projection. 
C'est la trace laissée dans F. et H. qui permet de les déterminer. 
La trace frontale indique la position du plan par rapport au plan horizontal. 
La trace horizontale indique la position du plan par rapport au plan frontal. 
 

Trace frontale Trace horizontale Nom du plan


Parallèle à Y' Y Aucune HORIZONTAL
Aucune Parallèle à Y' Y FRONTAL
Perpendiculaire à Y' Y Perpendiculaire à Y' Y DE PROFIL
Perpendiculaire à Y' Y Oblique à Y' Y VERTICAL
Oblique à Y' Y Perpendiculaire à Y' Y DE BOUT
Parallèle à Y' Y Parallèle à Y' Y PARALLÈLE A Y' Y

PLANS TRACES FRONTALES TRACES HORIZONTALES

47
48
2. Plans quelconque : 
Un plan est quelconque, lorsqu'il n'est ni parallèle, ni perpendiculaire à un des plans de Projection ou à
la ligne de terre Y' Y. 
Les traces de ce plan sont des droites faisant un angle quelconque avec Y' Y.

49
RELATIONS SURFACES-PLANS

Caractéristiques des surfaces : elles appartiennent à des plans remarquables.

Marche à suivre

Soit un triangle ABC, appartenant à un plan 1. 


Ce plan 1 prend les différentes positions des plans remarquables.

1. Le plan est horizontal : 


    1.1. La projection H. est égale à ABC ==> en vraie grandeur, repérer V.G. 
    1.2. La projection F. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci total,
repérer Rt. 

2. Le plan est frontal : 


    2.1. La projection H. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci total Rt. 
    2.2 La projection F. est égale à ABC ==> en vraie grandeur, repérer V.G. 

50
3. Le plan est de profil : 
    3.1. La projection H. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci
total Rt. 
    3.2. La projection F. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci total Rt. 

4. Le plan est vertical : 


    4.1. La projection H. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci
total Rt. 
    4.2. La projection F. est un triangle différent de ABC ==> raccourci partiel, repérer Rp. 

51
5. Le plan est de bout : 
    5.1. La projection H. est un triangle différent de ABC ==> raccourci partiel Rp. 
    5.2. La projection F. est un segment de droite confondu avec la trace du plan ==> raccourci total Rt. 

6. Le plan est parallèle à Y' Y : 


    6.1. La projection H. est un triangle différent de ABC ==> raccourci partiel Rp. 
    6.1. La projection F. est un triangle différent de ABC ==> raccourci partiel Rp.

7. Constatation : 
Une surface plane ne se projette en vraie grandeur sur un plan de projection que si elle est placée
dans un plan parallèle à ce plan de projection.

52
VRAIE GRANDEUR DES SURFACES PLANES POLYGONALES

Caractéristiques des surfaces : ce sont des polygones qui appartiennent, soit à un plan de bout, soit à
un plan vertical.

Marche à suivre

Méthode générale : la recherche des vraies grandeurs est semblable à celle utilisée lors de la recherche
des V.G. des segments de droite. 
Toujours utiliser un élément pris dans un plan de projection et le second élément dans
l'autre : projection frontale (F.) + éloignements ou différence des éloignements (H.) ou projection
horizontale (H.) + cotes ou différence des cotes (F.). 
Pour les surfaces planes la projection à utiliser est dictée par le plan auquel elles
appartiennent : toujours conserver la projection en raccourci total.

1. La surface appartient à un plan de bout. 


    1.1. Épure : 
        1.1.1. Des points du polygone, dans F, tracer les projetantes, perpendiculaires à Y' Y, vers H.. 
        1.1.2. Porter, de Y' Y, les dimensions des éloignements sur les projetantes correspondantes,
repérer. 
        1.1.3. Joindre les points, le polygone est en raccourci partiel. 

53
  1.2. Recherche de la vraie grandeur. 
        1.2.1. Méthode générale (dite recherche simplifiée) : 
            1.2.1.1. Sur une droite, reporter le segment correspondant au raccourci total pris dans F. et la
position des points du polygone, repérer. 

           

1.2.1.2. De ces points tracer des génératrices perpendiculaires au segment. 


 1.2.1.3. Tracer, dans H., parallèlement à Y' Y une droite passant par le point du polygone ayant le plus
petit éloignement (dans notre cas a).
1.2.1.4. Reporter sur les génératrices correspondantes (tracées 1.2.1.2.) la différence de chaque
éloignement par rapport à a. 
  1.2.1.5. Joindre les points du polygone qui est en V.G.. Donc projection frontale + différence des
éloignements. 

1.2.2. Changement de plan horizontal de projection : 


1.2.2.1. Tracer, dans F, une nouvelle ligne de terre, Y'1 Y1, parallèle à  Q'. 
1.2.2.2. Tracer des projetantes issues des divers points du polygone perpendiculairement à Y'1 Y1. 
1.2.2.3. Reporter sur les projetantes correspondantes, à l'aide du compas, les éloignements pris dans H,
repérer. 
1.2.2.4. Joindre les points du polygone qui est en V.G, Donc projection frontale + éloignements. 

54
1.2.3. Changement de plan horizontal simplifié  Q' est la nouvelle ligne de terre : 
1.2.3.1. Dans F. tracer, perpendiculairement à  Q', des projetantes issues des points du polygone. 
1.2.3.2. Reporter les éloignements sur les projetantes comme 1.2.2.3., repérer. 
 1.2.3.3. Joindre les points de la V.G. Donc projection frontale + éloignements. 
 

1.2.4. Rotation : 
 1.2.4.1. De comme centre, dans F., tracer des arcs de cercles, issus des points du polygone, jusqu'à
Y' Y. 
            1.2.4.2. A l'extrémité de ces arcs tracer des projetantes dans H.. 
            1.2.4.3. Dans H., des divers points du polygone, tracer des parallèles à Y' Y qui coupent les
projetantes correspondantes, repérer. 
            1.2.4.4. Tracer le polygone en V.G. Donc projection frontale + éloignements.

55
2. La surface appartient à un plan vertical. 
    2.1. Épure : 
    2.1.1. Des points du polygone, dans H., tracer les projetantes, perpendiculaires à Y' Y, vers F. 
        2.1.2. Porter, de Y' Y, les dimensions des cotes sur les projetantes correspondantes, repérer. 
        2.1.3. Joindre les points, le polygone est en raccourci partiel. 
   

2.2. Recherche de la vraie grandeur. 


        2.2.1 Méthode générale (dite recherche simplifiée) : 
            2.2.1.1. Sur une droite, reporter le segment correspondant au raccourci total pris dans H. et la
position des points du polygone, repérer. 
            2.2.1.2. De ces points tracer des génératrices perpendiculaires au segment. 
            2.2.1.3. Tracer, dans F., parallèlement à Y' Y une droite passant par le point du polygone
ayant la plus petite cote (dans notre cas a'). 
            2.2.1.4. Reporter sur les génératrices correspondantes (tracées 2.2.1.2.) la différence de chaque
cote par rapport à a'. 
            2.2.1.5. Joindre les points du polygone qui est en V.G.. Donc projection horizontale +
différence des cotes. 

56
        2.2.2. Changement de plan frontal de projection : 
        2.2.2.1. Tracer, dans H, une nouvelle ligne de terre, Y'1 Y1, parallèle à P . 
        2.2.2.2. Tracer des projetantes issues des divers points du polygone perpendiculairement à Y'1
Y1. 
        2.2.2.3. Reporter sur les projetantes correspondantes, à l'aide du compas, les cotes prises dans F,
repérer. 
       2.2.2.4. Joindre les points du polygone qui est en V.G. Donc projection horizontale + cotes. 
       

2.2.3. Changement de plan frontal simplifié P est la nouvelle ligne de terre : 


2.2.3.1. Dans H. tracer, perpendiculairement à P , des projetantes issues des points du polygone. 
 2.2.3.2. Reporter les cotes sur les projetantes comme 2.2.2.3., repérer. 
 2.2.3.3. Joindre les points de la V.G. Donc projection horizontale + cotes. 
       

2.2.4. Rotation : 
2.2.4.1. De comme centre, dans H, tracer des arcs de cercles, issus des points du polygone, jusqu'à
Y' Y. 
 2.2.4.2. A l'extrémité de ces arcs tracer des projetantes dans F. 
 2.2.4.3. Dans F., des divers points du polygone, tracer des parallèles à Y' Y qui coupent les
projetantes correspondantes, repérer. 
 2.2.4.4. Tracer le polygone en V.G. Donc projection horizontale + cotes. 

57
Nota : Le sens des changements de plans ainsi que celui des rotations est justifié par la place disponible
sur l'épure afin de ne pas surcharger les tracés.

58
CHAPITRE 3

LES VOLUMES

PRISMES
LE PRISME DROIT

Caractéristiques des solides : les prismes sont des polyèdres à deux faces parallèles égales, nommées
bases. Les deux bases sont réunies par des parallélogrammes dont l'ensemble constitue la surface
latérale. 
Le prisme droit : ses arêtes sont perpendiculaires aux bases, donc parallèles entre elles.

59
Marche à suivre

1. Prisme droit limité par ses deux bases : le développement est constitué par la succession des faces
latérales (chaque face étant un rectangle). L'ensemble sera un rectangle de largeur = périmètre de la
base, et de longueur = hauteur du prisme.

2. Prisme droit coupé par un plan oblique à la base. 


    2.1. Épure : 
        2.1.1. Repérer les points de la base dans H.
2.1.2. Projeter ces points dans F., repérer. 

   

2.2. Développement : 
 2.2.1. Sur une droite porter la dimension de chaque arête de base = périmètre de base, repérer.
 
 2.2.2. Tracer les arêtes latérales perpendiculairement au bout de chaque arête de base. 

 2.2.3. Reporter, à l'aide du compas, sur chaque arête la dimension correspondante prise dans le plan
frontal, entre la base et le plan de coupe. 

2.2.4. Joindre les points obtenus par des segments.

60
3. Prisme droit coupé par deux plans obliques à la base. 
    3.1. Épure : 
    3.1.1. Dans H repérer points de la base. 
    3.1.2. Dans F. tracer un segment perpendiculaire aux arêtes latérales qui constitue la base du prisme
(ce segment n'a pas de position particulière mais est utilisé comme référentiel développement),
projeter de H. les arêtes latérales, repérer. 

   

3.2. Développement : 
        3.2.1. Sur une droite porter la dimension de chaque arête de base = périmètre de base, repérer. 
        3.2.2. Tracer les arêtes latérales perpendiculaires à la droite. 
        3.2.3. Pour le premier plan de coupe prendre les dimensions dans F. et le reporter sur les arêtes
correspondantes. 
        3.2.4. Joindre les points obtenus par des segments.
        3.2.5. Procéder de la même manière pour le deuxième plan de coupe. 
        3.2.6. Joindre les points.

61
CYLINDRES
Caractéristiques des solides : Un cylindre est engendré par le déplacement d'une droite quelconque,
dont une extrémité s'appuis constamment sur une courbe plane, fermée, nommée directrice. Toutes les
positions de cette droite sont des génératrices. 

CYLINDRE DE RÉVOLUTION
1- Définition : Le cylindre de révolution est un cylindre droit engendré par la rotation d'un
rectangle autour d'un de ses cotés. Les génératrices sont perpendiculaires à la base qui est circulaire.

Marche à suivre

1. Cylindre de révolution coupé par plan parallèle à la base : le développement est un rectangle de
longueur = périmètre de base  (Pi x diamètre en fibre neutre) et de largeur = hauteur du cylindre.

2. Cylindre de révolution coupé par un plan oblique à la base. 


    2.1. Épure : 
        2.1.1. Établir un système régulier de génératrices en divisant, dans H., la base circulaire en
partieségales, repérer. 
        2.1.2. Projeter ces génératrices dans le plan F., repérer. 
    2.2. Développement : 
        2.2.1. Porter sur une droite une dimension égale au périmètre de la base. 
        2.2.2. Diviser le segment obtenu en autant de parties égales que de divisions sur la base, repérer. 
        2.2.3. Tracer les génératrices passant par les divisions, perpendiculairement au segment périmètre
de base. 
        2.2.4. Porter sur les génératrices correspondantes, les dimensions prisent sur les génératrices de la
projection F. qui sont en V.G.
        2.2.5. Joindre les points obtenus par une courbe.

62
3. Cylindre de révolution coupé par deux plans obliques à la base. 
    3.1. Épure : 
        3.1.1. Comme 2 établir un système régulier de génératrices. 
        3.1.2. Les projeter dans F., repérer. 
        3.1.3. Tracer un plan perpendiculaire aux génératrices ===> base. 
    3.2. Développement : 
        3.2.1. Tracer une droite sur laquelle on porte le périmètre de la base et les divisions du système
régulier de génératrices. 
        3.2.2. Tracer les génératrices. 
        3.2.3. Porter sur les génératrices, d'un seul côté, les longueurs des génératrices relevées dans F. 
        3.2.4. Joindre les points par une courbe.
        3.2.5. Effectuer la même opération pour l'autre côté. 
        3.2.6. Joindre les points.

63
PRISMES OBLIQUES

Caractéristiques des solides : Prismes dont les arêtes sont perpendiculaires à aucune des deux bases. 

Marche à suivre

1. Conditions de développabilité : 
Pour pouvoir développer un prisme oblique on doit avoir : 
    1.1. Les arêtes en V.G. 
    1.2. La section droite en V.G. La section droite ou section normale est toujours perpendiculaire aux
arêtes en V.G.

2. Le prisme est oblique à tous les plans de projection. 


    2.1. Épure : 
        2.1.1. Repérer les arêtes, ajouter la génératrice d'assemblage. 
        2.1.2. Effectuer un changement de plan frontal de projection : dan H. tracer la ligne de terre Y'1
Y1 parallèle aux arêtes. 
       2.1.3. Tracer les projetantes, perpendiculaires à Y'1 Y1, issues des bases du prisme. 
        2.1.4. Porter de Y'1 Y1 les cotes prise dans le premier plan frontal, sur les arêtes correspondantes,
repérer.       
2.1.5. Tracer les arêtes et la génératrice d'assemblage. 
        2.1.6. Recherche de la V.G. de la section droite par changement de plan horizontal de projection : 
            2.1.6.1. Prolonger les arêtes et la génératrice. 
            2.1.6.2. Tracer une nouvelle ligne de terre Y'2 Y2. 
            2.1.6.3. Porter en partant de Y'2 Y2, sur les arêtes et la génératrice correspondantes, les
éloignements pris dans H., repérer, joindre les points par des segments. 
       

3
4

64
2.1.7. Recherche de la V.G. de la section droite par rabattement : 
            2.1.7.1. Tracer dans le nouveau plan F. une droite perpendiculaire aux arêtes (la position n'a
pas d'importance, mais une position moyenne peut simplifier la mise en place du développement). Cette
droite est un plan vu en bout contenant la section droite. 
           

2.1.7.2. Porter de part et d'autre de cette droite, sur les arêtes et la génératrice correspondantes, la
différence des éloignements pris dans H. par rapport à une arête de référence (dans notre cas a),
repérer, joindre les points par des segments. 

Nota : Le point correspondant à la génératrice d'assemblage doit se situer exactement sur le segment qui
joint les deux points situés de part et d'autre (dans notre cas a et d). 
2.2. Développement : 
2.2.1. Tracer une droite, porter sur celle-ci, en partant de la génératrice d'assemblage,le

65
périmètre de la section droite avec la position des arêtes, repérer. 
2.2.2. Tracer les arêtes.
 2.2.3. Porter sur un seul côté, en partant du développement de la section droite, les dimensions des
arêtes en V.G. et de la génératrice prises dans F. en partant du plan de coupe. Si la V.G. de la section
droite a été recherchée par changement de plan il faut tracer, dans F.,  une droite perpendiculaire aux
arêtes ===> plan de coupe. 
        2.2.4. Exécuter la même opération pour l'autre partie. 
        2.2.5. Joindre les points ainsi obtenus par des segments.

3. Le prisme est frontal. 


    3.1. Épure : elle commence dans ce cas à partir de 2.1.5. 
    3.2 Développement : voir 2.2

CYLINDRES OBLIQUES A BASE CIRCULAIRE

Caractéristiques des solides : Cylindres dont l'axe n'est pas perpendiculaire à la base circulaire.

Marche à suivre

1. Conditions de développabilité : 
Pour pouvoir développer un cylindre oblique on doit avoir : 
    1.1. Les génératrices en V.G. 
    1.2. La section droite en V.G. La section droite ou section normale est toujours placée
perpendiculairement aux génératrices en V.G.

2. Cylindre oblique frontal. 


   2.1. Épure : 
       2.1.1. Dans H. établir un système régulier de génératrices, repérer. 
       2.1.2. Projeter et tracer ces génératrices dans F., repérer. 

66
  

2.1.3. Dans F, rechercher, par rabattement, la V.G. de la section droite : 


       2.1.3.1. Tracer une perpendiculaire aux génératrices (la position n'a pas d'importance, mais une
position moyenne peut simplifier la mise en place du développement). Elle représente un plan de coupe
vu en bout (raccourci total). 
      2.1.3.2. De part et d'autre de cette perpendiculaire, porter sur les génératrices correspondantes, les
différences d'éloignement entre l'axe du cylindre et les génératrices. 
      2.1.3.3. Joindre les points obtenus par une courbe plane fermée : ellipse. 

67
2.2. Développement : 
 2.2.1. Tracer une droite et porter, en partant de l'assemblage, le périmètre de la section droite avec les
points correspondants aux génératrices, repérer.
 2.2.2. Tracer, de part et d'autre de la droite, des perpendiculaires aux différents points
===> génératrices. 
 2.2.3. Porter d'un seul côté de la section droite développée, les longueurs de génératrice en V.G., en
prenant dans H.,  les dimensions du plan de coupe à une base. Procéder ensuite de l'autre côté du plan
de coupe à l'autre base. 
 2.2.4. Joindre les points obtenus par une courbe. 

    Nota : La longueur de la transformée des bases doit être égale au périmètre correspondant de ces
bases. Si les bases sont parallèles, les transformées des bases doivent être parallèles.

68
3. Cylindre oblique, oblique à tous les plans de projection. 
    3.1. Épure : 
        3.1.1. Dans H. établir un système régulier de génératrices, les projeter dans F, repérer. 

       

3.1.2. Exécuter un changement de plan frontal de projection : dans H. tracer une ligne de terre Y'1 Y1
parallèle aux génératrices. 
        3.1.3. Projeter les génératrices vers le nouveau plan frontal, ajouter deux génératrices T1 et T2
génératrices de contour apparent de ce nouveau plan frontal. 
        3.1.4. De Y'1 Y1 porter les cotes, sur les projetantes correspondantes, cotes prises dans l'ancien
plan frontal. Repérer, tracer les génératrices. 
        3.1.5. Rechercher la V.G. de la section droite par changement de plan horizontal de projection.
Tracer Y'2 Y2, prolonger les génératrices, porter les éloignements pris dans H. La méthode 2.1.3 peut
être utilisée. 

69
   

3.2. Développement : 
     3.2.1. Tracer sur une droite le périmètre de la section droite avec les divisions des génératrices. 

3.2.2. Tracer les génératrices et porter de part et d'autre du périmètre de la section


droite leslongueurs des génératrices en V.G. voir 2.2.3.
3.2.3. Contrôler la longueur de la transformée de chaque base et joindre les points par des courbes.

70
LES PYRAMIDES DROITES RÉGULIÈRES

Caractéristiques des solides : une pyramide est un polyèdre limité par une face plane appelée base, des
faces latérales triangulaires (ayant pour base un coté du polygone) et un point commun appelé sommet. 
Lorsque la perpendiculaire abaissée du sommet passe par le centre du polygone de base, la pyramide
est droite. 
Si le polygone de base est régulier, la pyramide est dite régulière.

Marche à suivre

1. Pyramide droite régulière coupée par un plan parallèle à la base (tronc de pyramide) : 


    1.1. Compléter l'épure et projeter, de F. vers H, les points déterminés par le plan de coupe avec les
arêtes et la ligne d'assemblage, repérer. 
    1.2. Rechercher les vraies grandeurs des arêtes et de la ligne d'assemblage. 

71
1.3. Développer la pyramide entière : 
    1.3.1. Tracer une demi-droite sur laquelle on porte la longueur de la ligne d'assemblage en V.G. => S
A. 
        1.3.2. De S comme centre tracer un arc de cercle = V.G. des arêtes. 
        1.3.3. De A porter sur cet arc la dimension = a b  prise dans H. 
        1.3.4. De B et au fur et à mesure porter les dimensions = b c jusqu'à obtenir le point G. 
        1.3.5. De G comme centre tracer un arc de cercle = g a et de S un arc de cercle = S A qui coupe le
précédent en A. Tracer les arêtes et la ligne d'assemblage. 
        1.3.6. Joindre les points de la transformée de la base par des segments de droite. 
    1.4. Rechercher les V.G. de la partie tronquée en projetant le plan de coupe sur les V.G. des arêtes et
de la ligne d'assemblage et reporter les dimensions des V.G. sur les arêtes correspondantes et sur la
ligne d'assemblage. 
  

1.5. Joindre les points par des segments de droite.

72
2. Pyramide droite régulière coupée par un plan oblique à base : 
    2.1. Compléter l'épure, de F. projeter sur H. les points d'intersection du plan de coupe avec les arêtes
et la ligne d'assemblage. Les points b et e sont obtenus par différence d'éloignements, dans F. entre l'axe
de la pyramide et la projection des points b' et e' sur la V.G. s b'1 de l'arête. Ce tracé correspond au tracé
d'une portion de projection de profil. 
    2.2. Rechercher les V.G des arêtes et de la ligne d'assemblage. 

    2.3. Développer la pyramide entière (voir 1). 


    2.4. Joindre les points de la transformée de la base par des segments de droite. 
    2.5. Rechercher les V.G. de la partie tronquée (projection des points d'intersection du plan de coupe
avec les arêtes et la ligne d'assemblage sur leur V.G. respective). 
    2.6. Porter ces dimensions sur les arêtes correspondantes ainsi que sur la ligne d'assemblage. 
    2.7. Joindre les points par des segments de droite

73
LES CÔNES DE REVOLUTIONS

Caractéristiques des solides : Un cône de révolution est déterminer par la rotation d'un triangle


rectangle tournant autour d'un des côtés de l'angle droit.

Marche à suivre

1. Sections planes de Cône de Révolution : 


    1.1. Plan Parallèle à la base ==> cercle. 

   

74
1.2. Plan sécant coupant toutes les génératrices ==> ellipse. 

   

2. Cône de révolution coupé par un plan parallèle à la base (tronc de cône) : 


    2.1. Compléter l'épure. 

75
    2.2. Développement : du cône entier auquel en retranche la partie tronquée. Il est obtenu de deux
façons. 
        2.2.1. Par calcul de l'angle au centre : 360 x r/R 
           2.2.1.1. Tracer une demi-droite puis du point S un arc de cercle de rayon R = une des
génératrices de contour apparent en V.G. dans F. 
            2.2.1.2. Tracer un segment [S 1] suivant la valeur de l'angle au centre calculé. 
        2.2.2. Par report de la longueur développée sur la transformé de la base. 
            2.2.2.1. Tracer un arc de cercle de rayon R = à la longueur en V.G d'une génératrice. 
            2.2.2.2. Reporter (au réglet souple) sur cet arc, la longueur correspondante au périmètre du
cercle de base Pi x 2r1. 

   

2.3. Tracer un arc de cercle de rayon r = V.G. d'un génératrice à la partie tronquée.

3. Cône de Révolution coupé par un/des plan/s de bout : 


    3.1. Etablir dans H. un système régulier de génératrices. 
    3.2. Projeter et tracer ces génératrices dans F. 
    3.3. Projeter dans H. la section déterminée par le plan de coupe. 

76
    3.4. Développer le cône entier suivant une des méthodes de 1. 
    3.5. Tracer les génératrices. 
    3.6. Rechercher les V.G. des génératrices au droit du plan de coupe. 
    3.7. Reporter les longueurs de ces V.G. sur les génératrices correspondantes, joindre les points de la
courbe

77
LES PYRAMIDES OBLIQUES

Caractéristiques des solides : Pyramides dont la projection horizontale du sommet n'est pas confondu


avec le centre de la base.

Marche à suivre

1. Le tronc de pyramide oblique à axe frontal : 


    1.1. Compléter l'épure : placer les repères, projeter les arêtes dans F.
    1.2. Le plan sécant est parallèle à la base : Les bases sont semblables. Projeter dans H. la section
déterminée par le plan sécant. 

    1.3. Rechercher les V.G. des arêtes latérales par rotation ou triangulation. 

78
   

1.4. Le développement est constitué par la juxtaposition de triangles inégaux. Reporter en partant du


sommet les V.G. des arêtes latérales et les dimensions des arêtes correspondantes du polygone de base. 

   

1.5. Rechercher les V.G. déterminées par le plan sécant les reporter, en partant du sommet, sur les
arêtes correspondantes. Joindre les points obtenus par des segments.

79
2. Le plan sécant est oblique à la base : 
    2.1. Compléter l'épure. 
    2.2. Rechercher les vraies grandeurs des arêtes latérales. 

    2.3. Développer la pyramide entière, joindre les points de la base (segments). 

    2.4. Rechercher les V.G. des arêtes de la partie tronquée


    2.5. Reporter les dimensions en V.G. sur les arêtes correspondantes, joindre les points par des
segments.

80
   

Nota : L'assemblage est généralement placé dans une face suivant la hauteur la plus petite dont il faudra
trouver la V.G.

81
LES CÔNES OBLIQUES

Caractéristiques des solides : les CÔNES OBLIQUES sont déterminés par le déplacement d'une


droite (directrice), passant par un point fixe (sommet) et s'appuyant sur une courbe plane fermée
(cercle , ellipse...)

Marche à suivre

1. Le cône oblique à axe frontal : 


    Que la base soit circulaire ou elliptique, il se développe de la même façon. 
    1.1. Dan H. établir un système régulier de génératrices (division de la base en parties égales). 
    1.2. Projeter et tracer les génératrices dans F.

    1.3. Recherche des Vraies Grandeurs des génératrices (rotation ou méthode des triangles). 
    1.4. Développer le cône en commençant par la génératrice opposée à l'assemblage. 
    1.5. Reporter, du sommet, au fur et à mesure les longueurs des génératrices en V.G. et les longueurs
d'arcs pris sur la base (vérifier la longueur de la transformée de la base au cours et en fin de
développement). Tracer les génératrices.
    1.6. Joindre les points de la courbe.

82
2. Le tronc de cône oblique à axe frontal : 
    Identique au Cône oblique à axe frontal pour le développement total. 
2.1. Rechercher les V.G. de la partie tronquée en projetant, sur les V.G., les cotes issues des points
d'intersection des génératrices avec le plan de coupe. 

    2.2. Reporter ces dimensions sur les génératrices correspondantes du développement. 


2.3. Tracer la courbe en joignant les points. 

83
    Nota : Les génératrices sont égales deux à deux.

3. Le tronc de cône oblique à axe quelconque : 


    3.1. Dan H. établir un système régulier de génératrices. 
    3.2. Projeter et tracer les génératrices dans F.
    3.3. Recherche des Vraies Grandeurs des génératrices (rotation ou méthode des triangles). 

    3.4. Développer le cône en commençant par la génératrice opposée à l'assemblage. 


    3.5. Reporter, du sommet, au fur et à mesure les longueurs des génératrices en V.G. et les longueurs
d'arcs pris sur la base (vérifier la longueur de la transformée de la base au cours et en fin de
développement). Tracer les génératrices. 
    3.6. Joindre les points de la courbe. 

84
   

3.7. Projeter,sur les V.G. des génératrices, les cotes issues des points d'intersection des génératrices
avec le plan de coupe afin de rechercher les V.G. de la partie tronquée. 
    3.8. Reporter ces dimensions sur les génératrices correspondantes du développement. 
    3.9. Tracer la courbe en joignant les points. 

    Nota : Les génératrices sont toutes différentes

85
SOLIDES EN FORME D’AUGE

Caractéristiques des solides : Prismatoïdes à bases rectangulaires parallèles constitués de quatre faces


latérales trapézoïdales planes. 

Marche à suivre
1. Tracer les diagonales
1.1. Les faces latérales étant constituées de trapèzes leur développement nécessite une décomposition en
deux triangles par le traçage d’une diagonale. 
 1.2. Contrôler la position des arêtes et des diagonales, rechercher les V.G. nécessaires.

2. Développement.
 2.1. Le solide n’a pas de fond, il possède deux plans de symétrie, un demi développement suffit,
l’assemblage se fera suivant un des plans de symétrie (M T). 
2.1.1. Rechercher les V.G. de [O P] et d’une des diagonales [C R] = [D N]. 
2.1.2. Tracer [D C], du milieu P élever une perpendiculaire. Porter [P O] et de O une parallèle à [D C]. 
2.1.3. Tracer [O H] et [O G], joindre les points C D H G. 
2.1.4. Tracer de D et de C un arc de cercle de rayon = [c r] = [d n]. 
2.1.5. De H et G tracer un arc de cercle de rayon = [h n] = [g r] ==> N et R. joindre les points.
2.1.6. Tracer deux arcs de cercle l’un de centres C et D et de rayon = [c t] = [d m], l’autre de centres N
et R et de rayon = [n’ m’] = [r’ t’] ==> M et T. Joindre les points obtenus.

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2.2. Le solide possède un fond, l’assemblage se fera suivant les arêtes latérales. Compléter l'épure,
rechercher les V.G. nécessaires. 

2.2.1. Tracer le fond E F G H. 


  2.2.2. Dans la projection H. b f g et c sont alignés ainsi que c g h et d. Prolonger de part et d’autre [F
G] et [G H]. 
  2.2.3. De G sur les deux prolongements porter [g’ c’] ==> C. De ces points C tracer une parallèle à [F
G] et une parallèle à [G H]. De C porter [c b] et [c d] ==> B et D. 
  2.2.4. De F porter [f’ b’] sur le prolongement de [G F] ==> B. De H porter la V.G.[d h] sur le
prolongement de [G H] ==> D. Joindre les points. 
  2.2.5. De F et H tracer respectivement un arc de cercle de rayon = V.G. de la diagonale [a f] et V.G. de
la diagonale [a h]. 
  2.2.6. De E comme centre tracer un arc de cercle de rayon = V.G. de [a e] qui coupe les deux arcs
précédents ==> A. Joindre les points obtenus

87
SOLIDES EN FORME DE "BROUETTE"

Caractéristiques du solide : Prismatoïde à bases trapézoïdales isocèles coupé par un plan oblique aux
bases. La petite base constitue le fond. 

Marche à suivre

1. Contrôle de la planéité des faces.


 1.1 Deux droites // déterminent un plan. 
 - Première épure : 
 - projection F tracer une // à [a' b'], prolonger [b' f'] ====> m' 
 - projection H prolonger [b d] projeter m' sur m 
 - La surface est plane si [e m] // à [a d]. 
 - Deuxième épure : 
 - effectuer les mêmes opérations.

1.2 Deux droites concourantes déterminent un plan. 


 - Première épure : 
 - 1.2.1  dans F et H, prolonger les arêtes [A E] et [B F], elles se coupent en s et s'. 
 - La surface est plane sis est sur la même projetante que s'.
 - 1.2.2  dans F et H, tracer les diagonales [A F] et [B E] leurs intersections sont o et o'. 
 - La surface est plane si o est sur la même projetante que o'. 
 - Deuxième épure : 
 - effectuer les mêmes opérations.

88
2. Développement.
 2.1 Contrôler la planéité des faces latérales. 

 2.2. Commencer par placer le fond qui est en V.G, tracer ensuite les deux faces latérales
trapézoïdales leur hauteur respective étant en V.G. dans F. 
 2.3. Rechercher les V.G. nécessaires 
 2.4. Tracer ensuite les triangles correspondants pour obtenir les deux autres faces latérales. 

89
 2.5. La V.G. de [E F] permet de contrôler l'exactitude du tracé.Décomposer chaque quadrilatère en
deux triangles en traçant une diagonale

90
VRAIE GRANDEUR DES ANGLES DIEDRES

Recherche des angles de pliage des solides à faces planes autres que les prismes. 

Marche à suivre
1. L'arête du dièdre est frontale.
Le triangle DCE, dont l'angle C représente l'angle plan est situé dans un plan de bout, la droite DE est de
bout. Le triangle DCE sera en V.G. en le rendant horizontal par rotation.
 - Première épure : 
 - Projection F tracer une perpendiculaire à [a' b'] ====> c', d' e'. 
 - Projeter ces points sur H en c, d, e, joindre. 
 - Projection F faire tourner le triangle autour de[D E].c' ====> c'1. 
 - Projeter ce point sur H en c1 
 - Le triangle d c1 e est la vraie grandeur cherchée.

2. L'arête du dièdre est oblique aux deux plans de projection.

2.1 Changement de plan frontal. 


 - Projection H tracer o1 y1 // à [a b]. 
 - Tracer la nouvelle Projection frontale du solide. 
 - Tracer une perpendiculaire à [a'1 b'1]. 
 - Continuer comme pour la recherche 1 arête frontale.

91
2.2. Construction simplifiée. 
 - Tracer o1 y1 confondue avec [a b]. 
 - Rechercher la V.G. de l'arête seule ====> [a'1 b'1] (projection H, différence des cotes). 
 - Tracer une perpendiculaire à [a'1 b'1]. 
 - Continuer comme pour la recherche 1 arête frontale.

Nota : la V.G. des dièdres peut être reproduite afin d'exécuter un gabarit de pliage La valeur angulaire
peut être utilisée pour le réglage de la butée d'angle (plieuse universelle), ou dans le programme (presse
plieuse à commande numérique).

92
TRONC DE CONE DE REVOLUTION A SOMMET INACCESSIBLE

Caractéristiques du solide : Tronc de cône dont les diamètres des bases sont peu différents. Le
sommet se trouve en dehors des limites de l'épure. 

Marche à suivre

1. Les bases sont parallèles.


 - Reproduire la projection frontale a b c d. 
 - En utilisant les diagonales, tracer de part et d'autre, une projection frontale égale à la précédente a d
h g, b e f c. 

- Rechercher les points supplémentaires m n p (m sur la bissectrice de l'angle b a t). 

 - Joindre les points g p a m b n e par un arc de cercle (tracer à l'aide d'un réglet), prolonger. 
 - De p, m, n, sur chaque axe porter la longueur a d de la génératrice de contour apparent. 
 - Joindre les points de la transformée de la base supérieure (réglet), prolonger. 

93
 - Calculer la longueur développée de chaque base (Pi x diamètre). 
 - Porter,au réglet, pour chaque transformée, en partant de l'axe, la demi longueur développée
correspondante ====> i,j,k,l. 

 - Joindre i à j et k à l 

94
2. Le cône de révolution est coupé par un ou plusieurs plans obliques.
 - Tracer le cône avec ses deux bases parallèles. 
 - Etablir un système régulier de génératrices (division en parties égales du demi rabattement de
chaque base) .Repérer, projeter et tracer les génératrices. 
 - Chercher la V.G. des génératrices (points génératrices plan sécant sur génératrice de contour
apparent). 

 - Développer le cône entier (voir 1). 

95
- Diviser chaque transformée en autant de parties égales qu'il y a de génératrices. 
 - Reporter sur chaque génératrice la V.G. correspondante. 
 - Joindre les points des courbes obtenues.

96
TRONC DE CONE OBLIQUE A SOMMET INACCESSIBLE

Caractéristiques du solide : Cône oblique , à base circulaire, coupé par un plan parallèle ou oblique à
la base et dont le sommet se situe en dehors des limites de l'épure. 

Marche à suivre

- Méthode de triangulation : on substitue à la surface réelle une suite de triangles juxtaposés. Elle ne
doit être employée que si aucune autre méthode ne permet d'obtenir le développement demandé.

1. Les bases sont parallèles.


 - Dans H, effectuer un système régulier de génératrices en divisant les deux bases en un même nombre
de parties égales. Repérer, joindre les points correspondants. 
 - Projeter dans F, repérer, tracer les génératrices . 

 - Dans F et H tracer les diagonales : (triangulation simple) joindre 1 grande base à 2 petite base, 2
grande base à 3 petite base  etc... Repérer différemment des génératrices. 
 - Rechercher les V.G. des génératrices et des diagonales (pj. H différence des cotes). 

97
 - Effectuer le développement en commençant à l'opposé de l'assemblage : tracer la génératrice 1 de 1
inf. tracer, de part et d'autre un arc de rayon A. De 1 sup. tracer, de part et d'autre un arc de rayon = une
division de la base supérieure ====> 2 et 12. 
 - De 2 et 12 tracer vers la base inf. un arc de rayon = génératrice 2. De 1 inf. tracer, de part et d'autre,
un arc = une division de la base inférieure ====> 2 et 12. 
 - Recommencer l'opération pour les diagonales et les génératrices suivantes. Contrôler les transformées
des bases au cours et à la fin du développement. Joindre les points obtenus (réglet).

2. Le cône est coupé par un plan oblique à la base.


 - Contrôle : si la projection F est inscriptible dans un cercle la section est antiparallèle à la base et est
un cercle sinon c'est une ellipse. 
 - Prolonger la génératrice la plus courte pour obtenir une section supérieure // à la base. 

98
 - Effectuer le tracer des génératrices (voir 1). 
 - Effectuer le tracé des diagonales (triangulation en chevron) 1 base sup. 2 base inf., 2 base inf. 3 base
sup. etc... 

 - Rechercher les vraies grandeurs des génératrices et des diagonales (Pj. H diff. cotes). 

 - Rechercher les V.G. de la partie oblique ====> projection sur les V.G. correspondantes. 
 - Effectuer le développement (voir 1). 
 - Tracer sur les génératrices correspondantes la longueur à l'intersection avec la section oblique.
Contrôler la longueur des transformées des bases, joindre les points des courbes obtenues.

99
100
SURFACES COMPOSEES BASES PARALLELES

Caractéristiques du solide : Surface latérale, composée de plusieurs éléments géométriques


développables, raccordant deux orifices parallèles, l'un circulaire, l'autre polygonal. 

Marche à suivre

Théorie des plans tangents.


 - Une surface raccordant deux bases convexes n'est développable que si, roulant sur un plan, elle reste
constamment en contact avec ce plan soit par une surface, soit par une droite. 
Raccordement d'un polygone et d'un cercle. 
 - Par [A D] côté du polygone, faire passer un plan P1.  Suivant [A D], axe de rotation, faire tourner le
plan jusqu'à ce qu'il soit tangent au cercle. Le point T est sur la tangente au cercle // à [A D].

- Sur la projection horizontale, élever du centre du cercle, une perpendiculaire sur chaque côté du
polygone. Les points obtenus sont les points de tangence correspondants à chaque côté du polygone. Les
perpendiculaires sont les normales aux tangentes au cercle // aux côtés du polygone. Joindre les points
pour délimiter les portions de surfaces planes (triangles).

101
 - Projection horizontale : déterminer les points de tangence pour chaque côté du polygone  r, s, t,
u. 
 - Joindre les points au côté correspondant du polygone  surfaces planes (triangles) abs, bct, cdu, dar,
surfaces coniques (portions de cônes obliques) ars, bst, ctu, dur. Compléter la projection frontale. 

 - Etablir un système régulier de génératrices : diviser chaque partie conique en un nombre de


parties égales.(le nombre et les écarts peuvent être différents d'une portion à une autre). 

102
 - Rechercher la vraie grandeur des génératrices : différence des cotes + projection H. 

 - Commencer le développement par la surface plane située à l'opposé de l'assemblage (A S B),


puis de part et d'autre tracer une portion conique (V.G. génératrices + longueur arc correspondante, S-
2S-3). Contrôler la longueur de la portion de la transformée du cercle.

103
 - Terminer le développement en plaçant les portions planes et coniques à leur place respective.
Contrôler la longueur de la transformée de la base circulaire et l'angle M = 90°

104
CHAPITRE 4

LES
INTERSECTIONS

105
INTERSECTION DE CYLINDRES DE REVOLUTION AXES SITUES DANS
DES PLANS PARALLELES

Caractéristiques des solides : Cylindres de révolution dont les axes sont contenus dans des plans
parallèles. Les diamètres peuvent être égaux. Les axes peuvent être concourants.

Méthode des plans sécants : Un plan parallèle à l'axe d'un cylindre le coupe suivant un rectangle. Si le
plan coupe les deux cylindres, parallèlement à leur axe il détermine un rectangle dans chaque cylindre.
Les deux rectangles se coupent suivant deux points appartenant à la courbe d'intersection des
cylindres. 

Marche à suivre
1. Les diamètres sont différents, les axes sont perpendiculaires et concourants.
 - Etablir, pour les deux projections, un système régulier de génératrices : diviser la section droite, du
cylindre au plus petit diamètre, en parties égales (repérer). 

 - Faire passer les plans sécants par ces points : ces plans sont frontaux. Ils déterminent des
génératrices dans le second cylindre. 
 - L'intersection de ces génératrices, avec les génératrices correspondantes du premier cylindre,
détermine la courbe d'intersection. 

106
 - Plan F : l'intersection est obtenue en joignant tous les points.Plan P1 : l'intersection est confondue
avec celle du cylindre pénétré. 

Développement du cylindre pénétrant : Tracer un segment de longueur = pi D. Sur ce segment placer,


tracer et repérer les génératrices en partant de l'assemblage. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur relevée dans P1, joindre les points obtenus. 

107
Développement de la pénétration :Tracer un rectangle = 1/2 développement. Tracer les axes de la
pénétration. 
 - Sur l'axe, sens développement, porter les longueurs d'arcs relevées dans P1, tracer les génératrices,
repérer. 
 - Sur ces génératrices, en partant de l'axe développement, porter, de part et d'autre, les dimensions
correspondantes prises dans F.

2. Les diamètres sont différents, les axes sont obliques et non concourants.
 - Rechercher la courbe d'intersection en procédant comme 1. Ajouter deux génératrices R et T : plan
passant par l'axe du cylindre pénétré. 

108
 - L'intersection n'ayant pas de plan de symétrie, la courbe est vue entièrement dans F. Détail de la
courbe. 

Développement du cylindre pénétrant : Commencer comme 1, placer R et T, porter sur chaque


génératrice les longueurs relevées en V.G. dans F. Joindre les points obtenus. 

Développement de la pénétration : Tracer un rectangle = 1/2 développement. Tracer les génératrices =


longueurs d'arcs relevées dans P1. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur correspondante prises dans F. joindre les pointsobtenus.

109
INTERSECTION DE CYLINDRES ET DE CONES DE REVOLUTION LES
PLANS DES AXES SONT PERPENDICULAIRES.

Caractéristiques des solides : Cylindre et cône de révolution dont les axes sont contenus dans des
plans parallèles. Les axes peuvent être concourants. 

Marche à suivre

1. Méthode des plans horizontaux.


 - Etablir, pour les deux projections, un système régulier de génératrices dans le cylindre, repérer. 
 - Faire passer les plans sécants par ces points : ces plans horizontaux déterminent des sections
circulaires concentriques dans le cône. 

 - L'intersection de ces cercles, avec les génératrices correspondantes du cylindre, détermine les points
de la courbe d'intersection des solides. 

110
 - Plan F et H : l'intersection est obtenue en joignant tous les points. 

Développement du cylindre : Tracer un segment de longueur = pi D. Sur ce segment placer, tracer et


repérer les génératrices en partant de l'assemblage. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur relevée sur F ou H, joindre les points obtenus.

111
Développement  de la pénétration dans le cône : Tracer un 1/2 développement. Tracer l'axe de la
pénétration. 
 - Sur l'axe, du sommet, porter les arcs de cercle R = longueurs des génératrices, repérer. 
 - Sur ces arcs, en partant de l'axe du développement, porter, de part et d'autre, la longueur des arcs
correspondants prise sur H. Joindre les points obtenus.

2. Méthode des plans passant par le sommet du cône.


 - Etablir pour les trois projections un système régulier de génératrices dans le cylindre, repérer.

112
 - Dans P1 tracer les génératrices du cône passant par les points de division du cercle, ajouter les
deux génératrices tangentes au cercle. Reporter ces génératrices dans F. et H. 
 - Ces génératrices coupent, dans H, les génératrices correspondantes du cylindre et déterminent la
courbe d'intersection des solides. Projeter ces points dans F.

 Joindre dans F. et H. les points obtenus. 

113
Développement du cylindre : Comme méthode 1, ne pas oublier les génératrices supplémentaires. 

Développement de la pénétration dans le cône : Tracer un 1/2 développement. En partant d'un axe,
sur l'arc de base, tracer les génératrices = longueurs d'arcs relevées dans H. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur correspondante prises dans F. joindre les points obtenus

114
INTERSECTION DE CYLINDRES ET DE CONES DE REVOLUTION LES
PLANS DES AXES SONT PARALLELES.

Caractéristiques des solides : Cylindre et cône de révolution dont les axes sont contenus dans des plans
parallèles. Les axes sont parallèles. 

Marche à suivre

 Méthode des plans horizontaux.


 Dans H. : 
 - Etablir, pour le cylindre, un système régulier de génératrices (repérer). 
 - Faire passer les plans sécants par ces points : ces plans horizontaux déterminent des
sectionscirculaires concentriques dans le cône. 

115
- L'intersection de ces cercles, avec le cylindre, détermine des génératrices supplémentaires. 
Dans F.: 
 - Pour le cône tracer les droites correspondantes aux plans horizontaux. 
 - Pour le cylindre tracer les génératrices qui, en coupant les droites correspondantes du cône,
déterminent la courbe d'intersection des solides. 
Détail.

Développement du cylindre : Tracer un segment de longueur = pi D. Sur ce segment placer, tracer et


repérer les génératrices en partant de l'assemblage. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur relevée sur F., joindre les points obtenus.

116
Développement  de la pénétration dans le cône : Tracer un 1/2 développement. Tracer l'axe de la
pénétration. 
 - Sur l'axe, du sommet, porter les arcs de cercle R = longueurs des génératrices (en V.G. dans F.),
repérer. 
 - Sur ces arcs, en partant de l'axe du développement, porter, de part et d'autre, la longueur des arcs
correspondants prise sur H. Joindre les points obtenus.

117
INTERSECTION DE CYLINDRES ET DE CONES DE REVOLUTION
METHODE DES SPHERES SECANTES.

Caractéristiques des solides : Cylindres et cônes, de révolution. Leurs axes sont concourants en point
O. O est le centres des sphères.

Ne pas utiliser cette méthode si une autre méthode étudiée précédemment est applicable.

Définition : l'intersection d'une sphère et d'un solide de révolution est un cercle quand le centre de la
sphère est situé sur l'axe du solide. 

Marche à suivre
1. Application de la méthode des sphères sécantes.
 - Dans la projection frontale, à l'intersection o des axes de chaque volume, tracer la projection d'une
sphère qui coupe les deux volumes. 
 - Cette sphère détermine dans chaque volume deux cercles. Tracer la projection frontale de ces
cercles. 
 - L'intersection de ces cercles détermine deux points de la courbe d'intersection. 

118
 - Tracer d'autres sphères afin de déterminer d'autres cercles dont l'intersection permettra de
déterminer la courbe d'intersection en joignant les points obtenus.

119
2. Intersection cylindre cône.
 - Rechercher, dans la projection frontale, la courbe d'intersection des solides (voir 1).

 - Etablir dans les projections F. et H., pour le cylindre, un système régulier de génératrices repérer. 
 - Ces génératrices coupent, dans F., la courbe d'intersection. 
 - Du sommet du cône, dans F., tracer deux génératrices tangentes à la courbe d'intersection. Elles
déterminent deux points par lesquels passent deux génératrices, supplémentaires, du cylindre. 
 - Projeter les points de la courbe de F. vers H.Tracer la courbe. 

 - Dans la projection H. tracer les génératrices du cône passant par ces points, projeter ces
génératrices dans F. et contrôler  leur passage par les points de la courbe. 

120
Développement du cylindre : 
 - Tracer un segment = π x D, le diviser par le nombre de génératrices, ne pas oublier les génératrices
supplémentaires, repérer. 
 - Tracer les génératrices passant par ces points. 
 - Porter sur chaque génératrice les longueurs correspondantes prises dans F

Développement de la pénétration dans le cône : 


 -Tracer un 1/2 développement. En partant d'un axe, sur l'arc de base, placer les génératrices =
longueurs d'arcs relevées dans H., repérer, joindre au sommet. 
 - Dans F. projeter les points d'intersection des génératrice avec la courbe sur la génératrice de contour
apparent du cône ==> V.G. 
 - Sur chaque génératrice porter la longueur correspondante prises dans F. joindre les points obtenus.

121
INTERSECTION DE CYLINDRES ET DE CONES DONT UNE BASE
CIRCULAIRE EST COMMUNE : CULOTTES.

Caractéristiques des solides : Cylindres et cônes ayant une base commune circulaire. Deux cylindres
ou  un cylindre et un cône ===> intersection suivant un cercle ou une ellipse. Deux cônes ===>
intersection suivant une conique. 

Marche à suivre

1. Recherche de la courbe d'intersection.


 - Dans la projection frontale tracer la projection d'un plan P horizontal qui coupe les deux volumes. 
 - Ce plan détermine dans chaque volume un cercle. Tracer le 1/2 rabattement de ces cercles. 
 - L'intersection de ces cercles détermine deux points de la courbe d'intersection. 
 - Projeter ces points sur la trace P du plan. 

 - Joindre et prolonger jusqu'à la base commune l'intersection des génératrices de contour apparent
avec ces points. Ce segment constitue la courbe d'intersection.
122
2. Intersection cylindre tronc de cône.
 - Rechercher, dans la projection frontale, la courbe d'intersection des solides (voir 1). 

 - Effectuer un demi-rabattement de la base commune. 


 - Etablir, pour les deux volumes et en partant de la base commune, un système régulier de
génératrices qui coupent, dans F., la courbe d'intersection. Ajouter, dans chaque solide, deux
génératrices aux points d'intersection avec la base. 

123
- Rechercher la section droite du cylindre (projection F. différences des éloignements). 

 - Rechercher les V.G. des génératrices du cône (rotation). Projeter les points d'intersection des
génératrices avec la courbe sur les V.G. correspondantes. 

124
Demi-développement du cylindre :- Tracer un segment = demi-périmètre de la section droite (portions
de longueurs d'arcs). 
 - Faire passer les génératrices par les points de division, repérer. 
 - Porter sur chaque génératrice, de part et d'autre les longueurs correspondantes prises dans F.

Demi-développement du cône : Tracer le demi-développement du cône oblique. 


 - Sur chaque génératrice porter les longueurs correspondantes (en V.G.) prises dans F. joindre les points
obtenus

125
LES COUDES CYLINDRIQUES.

Caractéristiques des solides : Eléments de cylindre de révolution destinés à raccorder deux cylindres


de même diamètre et de directions différentes. 
1. Application de la méthode des sphères tangentes.

 - Pour conserver au coude une section égale à celle des cylindres à raccorder, on imagine qu'une sphère
roule à l'intérieur de ceux-ci. 
 - Cette sphère ayant un diamètre égal au diamètre intérieur des cylindres est tangente à chaque
élément à l'intersection de deux éléments. 
 - Ces coudes sont définis par : le diamètre de leur section, le rayon R du coude pris sur l'axe, l'angle au
centre  et le nombre d'éléments.

Marche à suivre
2. Coudes à plusieurs éléments. (Exemple : 6 éléments)

126
 - Dans la projection frontale tracer l'arc axial de rayon R, l'angle , les cylindres à raccorder. 
 - Diviser  en deux fois autant de parties égales que l'on désire d'éléments (12). 
 - Joindre chaque point de division au centre o'. 

 - Tracer l'axe de chaque élément  en prolongeant l'axe d'un cylindre de raccordement puis les tangentes
à l'arc axial passant par une division sur deux (divisions 2, 4,...). 
 - De part et d'autre de chaque axe tracer une parallèle à une distance égale au rayon des cylindres à
raccorder, ces droites se coupent  sur les autres divisions (divisions 1, 3,...). 
 - Dans un des éléments effectuer le rabattement de la section droite. 
 - La diviser en parties égales afin d'établir un système régulier de génératrices.

Développement d'un élément :- Tracer le rectangle capable ayant pour dimensions d'une part le
périmètre de la section droite = Pi x D, d'autre part la plus grande génératrice de l'élément. 
 - Placer la section droite, tracer les génératrices. 
 - Porter sur chaque génératrice les longueurs correspondantes. 
 - Développer ensuite un demi-élément. 

127
128
Développement de tous les éléments : Tracer le rectangle capable ayant pour dimensions d'une part le
périmètre de la section droite = Pi x D, d'autre part la somme des génératrices moyennes des éléments. 
 - Tracer les génératrices et commencer par le développement d'un demi-élément. 
Remarque : le système de découpage utilisé imposera le choix du développement.

INTERSECTION DE POLYEDRES : PRISME-PYRAMIDE

Caractéristiques des solides : Prismes droits et pyramides droites ou obliques, les bases sont des
polygones quelconques. L'axe des prismes peut-être parallèle ou perpendiculaire au plan de base des
pyramides. 

Marche à suivre

1. Recherche de l'intersection.

129
 - Faire passer des plans par les arêtes du prisme, ils déterminent des génératrices (plans passant par le
sommet de la pyramide) ou des polygones homothétiques au polygone de base de la pyramide (plans // à
la base de la pyramide). 
 - Les arêtes du prisme coupant ces génératrices ou  les arêtes de ces polygones donne les points de
l'intersection.

2. Intersection d'un prisme à base carrée et arêtes fronto-horizontales et d'une pyramide régulière
à base hexagonale et axe frontal. 
Utilisation des plans // à la base de la pyramide.

- Dans la projection F. faire passer des plans par les arêtes A, B, C, D du prisme, ils déterminent chacun
un point en coupant l'arête S-2 de la pyramide. 
 - Projeter les points obtenus dans H. Tracer de ces points des droites // aux arêtes 1-2 et 2-3 de la base
de la pyramide. 
 - Ces droites coupant les arêtes correspondantes du prisme déterminent des points de l'intersection
cherchée. 
 - Deux points supplémentaires sont à déterminer (intersection de l'arête S-2 de la pyramide avec les
faces A-D et D-C du prisme). Dans H. faire passer un plan frontal par l'arête S-2, ce plan détermine les
génératrices M et N dans le prisme, les tracer dans F. (éloignement). 
 - Projeter de H. vers F. les points de l'intersection et de F. vers H. les deux points supplémentaires. 

Joindre, dans chaque projection, par des segments, les points obtenus.

130
Développement du prisme : voir intersection prisme-prisme.

Pénétration dans la pyramide : Tracer la portion de développement entre les arêtes 1 et 3 de la base. 
 - Placer et tracer parallèlement à ces arêtes les traces des plans sécants (V. G. dans F.). 
 - Porter sur chaque trace la dimension correspondante prise dans H., ajouter sur S-2 les points M et N, 
joindre par des segments les points obtenus.

131
INTERSECTION DE POLYEDRES : PRISME-PRISME

Caractéristiques des solides : Prismes droits ou obliques dont les bases sont des polygones
quelconques. 

Marche à suivre

1. Recherche de l'intersection.

 - Distinguer les arêtes de chaque prisme qui coupent une ou deux faces de l'autre. 
 - Trouver les traces de chacune de ces arêtes dans les faces qu'elles pénètrent de l'autre prisme. 
 - Joindre convenablement les points obtenus.

2. Intersection d'un prisme à base rectangulaire et arêtes fronto-horizontales et d'un prisme à base carrée
et arêtes frontales.

 - L'intersection des arêtes A, B, C, D avec les deux faces du prisme en bout dans la projection de profil
donne quatre points projetés, dans F., sur les arêtes correspondantes. 

132
 - Dans la projection P. faire passer un plan frontal par l'arête F du prisme, il détermine deux
génératrices dans le prisme F et E, les tracer dans F. 

- Dans F, joindre les points de l'intersection, respecter l'ordre. 


 - Rechercher la section normale par changement de plan horizontal.

Développement du prisme : 
 - Tracer une droite, porter en partant de l'assemblage, la longueur de chaque arête de base (section

133
normale) ainsi que la position des deux génératrices, repérer. 
 - Tracer perpendiculairement les arêtes et les génératrices. 
 - Porter sur chaque arête et sur chaque génératrice la longueur correspondante prise dans F, joindre les
points obtenus.

Pénétration dans le prisme : Tracer la portion de développement entre les arêtes H. et G. 
 - Placer et tracer les génératrices, repérer. 
 - Porter sur chaque arête et sur chaque génératrice la longueur correspondante prise dans F., joindre les
points obtenus. 
 - Il est possible de placer le développement de telle manière à ce que les V.G. de la projection F.
soient simplement projetées.

134
INTERSECTION CYLINDRES TORE DE RÉVOLUTION.

Caractéristiques des solides : Les cylindres et le tore sont de révolution. 


Le tore de révolution est le solide engendré par la révolution d’un cercle de rayon r autour d’un axe x y
situé dans son plan mais en dehors de lui. 

Marche à suivre

1. Principaux éléments du tore. 
2. L’axe du cylindre est parallèle au plan moyen du tore. 
    2.1. Épure : 
        2.1.1. Projeter le cylindre sur un plan perpendiculaire à son axe afin de le voir en bout ===> H. 
        2.1.2. Établir un système régulier de génératrices, repérer.
        2.1.3. Faire passer, par les génératrices du cylindre, des plans parallèles au plan moyen
du tore. 

135
2.1.4. Projeter les plans dans F. et tracer les cercles qui en coupant les génératrices correspondantes
donnent les points de la courbe d’intersection. 
2.1.5. Joindre les points de la courbe. 

  

2.2. Développement : 
        Procéder comme les intersections de cylindres de révolution.

136
3. L’axe du cylindre est parallèle à l’axe de rotation du tore. 
    3.1. Épure : 
        3.1.1. Dans F, établir un système régulier de génératrices en partant d’un axe situé
dans un plan méridien du tore, repérer. Pour plus de précision, ajouter une ou deux
génératrices qui seront les plus courtes du cylindre. 

137
        3.1.2. Faire passer les plans de coupe par les génératrices. 

   3.1.3. Dans H, tracer les plans qui coupent les génératrices correspondantes et déterminent les points
de la courbe d’intersection. 

    3.2. Développement : 
        Procéder comme 2.2.

138
139

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