TH4533
TH4533
TH4533
et de la Recherche Scientifique
Université d’Oran1 Ahmed Benbella
Faculté des Sciences Exactes et Appliquées
Département de Chimie
Ecole Doctorale
Spécialité : Chimie moléculaire et biomoléculaire
Mèmoire de Magister
Présenté par :
Talbi mohammed
Avant toute chose, je remercie Dieu, le tout puissant, pour m’avoir donnée la
force et la patience.
Introduction générale
I.Introduction ………………………………………………………………………………...1
IV.2.2.Acides hydroxycinnamiques………………………………………………………….7
IV.3.Coumarines ……………………………………………………………………………10
IV.4.Les Tanins……………………………………………………………………………...10
IV.4.1.Définition……………………………………………………………………………..10
IV.4.2.Classification ………………………………………………………………………...10
IV.4.2.1.Les tanins hydrolysables ………………………………………………………….10
IV.5.1.Généralités …………………………………………………………………………...13
IV.5.2.Structure ……………………………………………………………………………..14
IV.5.3.Classification ………………………………………………………………………...15
IV.5.4.Localisation…………………………………………………………………………..17
IV.5.6.2.2.Dosage ……………………………………………………………………………22
plante d’A.Campestris
I.Introduction………………………………………………………………………………..25
II.Présentation de la plante ………………………………………………………………...25
II.1.Présentation de la famille : ASTERACEAE ……………..……………………………25
II.2.Description botanique…………………………………………………………………..26
V.2.1.2.Principe …………………………………………………………………………….34
V.2.2.Dosage par HPLC Agilent-1100 ……………………………………………………..34
V.2.3.Expression des résultats ……………………………………………………………...34
VI.Resultat …………………………………………………………………………………..34
De Follin-ciocalteu……………………………………………………………………….36
VI.2.c.Discution ……………………………………………………………………………..37
Références bibliographiques
Chapitre III : activité antioxydante et antiradicalaire de la plante
d’A.Campestris
1. Introduction ………………………………………………………………………………46
I.3.1.Principe ………………………………………………………………………………...48
d’A.Campestris……………………………………………………………..44
antimicrobienne………………………………………………………….59
Chloroformique .................................................................................................
l’extrait Méthanolique…………………………………………………...62
d’incubation à 37°C………………………………………………………..66
d’incubation à 37°C………………………………………………………67
Les plantes sont depuis toujours une source essentielle de médicaments. Aujourd'hui
encore une majorité de la population mondiale, plus particulièrement dans les pays en voie de
développement, se soigne uniquement avec des remèdes traditionnels à base de plantes. De
l'aspirine au taxol, l'industrie pharmaceutique moderne elle-même s'appui encore largement
sur la diversité des métabolites secondaires végétaux pour trouver de nouvelles molécules aux
propriétés biologique inédites telles que les polyphénols, alcaloïdes, terpènes …etc. [1]. Dans
ce but, l'investigation des plantes représente un potentiel inestimable pour la découverte de
nouvelles substances puisque les médicaments à base de plantes donne au consommateur des
garanties de qualité et d’innocuité
Cette source semble inépuisable puisque seule une petite partie des 400'000 espèces
végétales connues ont été étudiées sur les plans phytochimique et pharmacologique [1].
En Algérie, pays avec plus de 3000 espèces dont 15% endémiques [2],
auxquelles la population a recours à la médecine traditionnelle, on commence à entreprendre
des systématiques portant sur des plantes médicinales issues de sa flore.
Les objectifs fixés dans notre laboratoire sont l'inventaire ainsi que l'évaluation
chimique etpharmacologique des plantes médicinales Algériennes, dans le double butde
valoriser et de rationaliser leurs usages traditionnels et d'isoler descomposés d'intérêt
thérapeutique potentiel.
Chez l’homme ,ces molécules traces jouent un rôle importants en agissant directement
sur la qualité nutritionnelle des fruits, légumes et plantes et leur impact sur la santé des
consommateurs, il ont la capacité de moduler l’activité d’un grand nombre d’enzymes et
certains récepteurs cellulaires .En outre ,in vitro, un grand nombre de polyphénols sont
reconnus pour leur propriétés antioxydants, anti-inflammatoires et anticancéreuses [1] [2].
Dans le premier chapitre du manuscrit, nous proposons une étude bibliographique visant
à apporter une étude générale impliquant la structure, classification, les principales drogues,
propriétés et intérêt pharmacologique des composés phénoliques ainsi en présente la plante de
la famille : ASTERACEAE et quelques travaux antérieur consacré à la description botanique
de la plante, aux propriétés biologiques du genre Artemisia ainsi l’utilisation de la plante en
médecine.
Référence bibliographique :
[1].Hostettmann.K., Poterat.O.,Wolfender.J-L.(1998). The potential of higher plants as a
Ed.426.
Chapitre 1
I . Introduction
Les composés phénoliques sont des métabolites secondaires végétaux. Ils peuvent être
définis comme des molécules indirectement essentielles à la vie des plantes (d’où la
dénomination de métabolites secondaires). Par opposition aux métabolites primaires qui
alimentent les grandes voies du métabolisme basal, mais ils sont essentiels dans l'interaction
de la plante avec son environnement.
Ces composés ont tous en commun la présence d’un ou de plusieurs cycles
benzéniques portant une ou plusieurs fonctions hydroxyles [1]. La structure des composés
phénoliques naturels varie depuis les molécules simples (acides phénoliques simples) vers les
molécules les plus hautement polymérisées (tanins condensés) [2]. Avec plus de 8000
structures phénoliques identifiées [1]
Les composés phénoliques participent activement aux interactions de la plante avec
son environnement en jouant soit le rôle des signaux de reconnaissance entre les plantes
(Allélopathie), entre les plantes et les symbioses, ou bien lui permettant de résister aux
diverses agressions vis-à-vis des organismes pathogènes. Ils participent de manière très
efficace à la tolérance des végétaux à des stress variés, donc ces composés jouent un rôle
essentiel dans l'équilibre et l’adaptation de la plante au sein de son milieu naturel [2]
Selon [3] les polyphénols peuvent être devisés en au moins en 10 classes différentes
selon leur structure chimique de base ,peuvent s’étendre de molécules simple ,telles que les
acides phénolique ,aux composés fortement polymérisé ,tels que des tannins[4].Les composés
phénolique forment le groupe des composés phytochimiques le plus important des plantes .
CHO O OH COOH
PO CHOOH
H H
H OH
+ HO H
H OH
CH2 H OH OH
CH2OP O
H OH
acide OH
C H2 O P
phosphoenol- erythrose 4P
pyruvique Aci de3
( PEP ) acide 3
des oxy Darabi no d é h y d r o q u i n i q ue
(D H Q )
h e p t u l o s i q u e 7 P ( DHAP )
COOH
COOH COOH
O OH
PO OH OH OH
OH
OH OH
acide 3
s h i ki ma t e 3 P a c i d e s h i k i mi q u e d é h y d r o s h i k i m i que
( DHS)
PEP
O COOH
C H2 COOH COOH
C H2 CH2
PO O C H2 O COOH
OH
OH OH
acide c h o r i s m i qu e acide préphénique
5 - En o l p y r u v y l s h i k i ma t e (CA)
3P
( EPSP)
COOH NH2
C O O H NH 2
H
H
OH
4' OH
HO 4 6 OH
2
OH O
2,4,6,4' t e t r a h y d r o x y c h a l c o ne
c h a l c o n e i s o me r a s e
4' OH OH
7 2 1' fl avone
HO O synt hase HO O
OH O OH O
f l a v a n o n e : Na r i n g é n i n e
f l a v o n e : Ap i g é n i n e
(2S) f l a v o n e 3 h y d r o x y l a s e
4' OH
OH
HO O f l avono
synt hase HO O
OH OH
OH O OH O
d i h y d r o f l a v o n o l : ( 2R,3R) d i h y d r o Ka e mp f é r o l
f l a v o n o : Ka e mp f é r o l
di hydr ofl avonol
4 r educt ase
OH
OH
HO O
HO O
OH
OH
OH
OH
OH
4' OH 4' OH
HO 4 6O 3 Og l y c o s y l HO 4 6O
t r ans fer ase
OH OGlu
2 2
OH OH
An t h o c y a n i d o l : p e l a r g o n i d o l An t h o c y a n o s i d e : p e l a r g o n i d o l e 3 Og l y c o s i d e
nom structure
catéchol OH
OH
phloroglucinol HO OH
OH
- Drogue à phénol simple
La feuille de busserole est une drogue traditionnellement utilisée pour le traitement des
infections des voies urinaires, ces compositions chimique sont des hétérosides phénoliques,
représentés par l’Arbutoside (6-10 %) et l’hydroquinone et en note une grande quantité de
tanins et des flavonoïdes [9].
nom structure
OH
Hydroquinone
OH
O- Gl c
Arbutoside
OH
Sont des dérivés de l'acide benzoique . Ont une structure générale de base de type (C6-
C1) Existent souvent sous forme d'esters ou de glycosides . Les acides hydroxybenzoiques les
plus abondants sont répertoriés dans le tableau 3 :
Tableau 3: Principaux acides hydroxybenzoïques[10]
H H H H Acide benzoïque
H H OH H Acide phydroxy
benzoïque
H OH OH H Acide
R1
protocatechique
R2 COOH H OCH3 OH H Acide vanillique
R3 H OH OH OH Acide gallique
R4
H OCH3 OH OCH3 Acide syringique
OH H H H Acide salicylique
OH H H OH Acide gentisique
Dérivent de l'acide cinnamique ,Ont une structure générale de base de type (C6-C3)
existent souvent sous forme combinée avec des molécules organiques . Les degrés
d'hydroxylation et de méthylation du cycle benzénique, conduisent à une réactivité chimique
importante de ces molécules, le tableau 4 représente les principaux acides hydroxycinamiques
Tableau 4 : Principaux acides hydroxycinnamiques [10]
Structure R1 R2 R3 Acide
phénolique
H H H Acide
cinnamique
R1 H OH H Acide
R2
p coumarique
R3 COOH OH OH H Acide cafféique
Ces acides sont rarement présents sous formes libres, ils sont en général
combinés à d’autres molécules organiques. Les liaisons se font souvent au niveau des
fonctions carboxyliques, ces acides sont souvent estérifiés en esters de l’acide rosmarinique
et lithospermique. On peut dires que ces acides estérifient fréquemment les hydroxyles de
nombreux métabolites secondaires : flavonoïdes, antocyanosides, saponosides et rarement les
alcaloïdes [9].
nom structure
CO2 H OH
O
Acide rosmarinique HO
O OH
HO
HO
HO
Acide lithospermique CO2 H OH
O
O
O OH
HO
- Drogue à acide phénol
Drogue à dérivé de l’acide caféique : Romarin, Rosmarinus officinalis L., Lamiaceae
Les acides phénoliques de cette drogue est l’acide rosmarinique [11], l’acide vanillique,
l’acide caféique, l’acide carnosique[12], l’acide gallique, l’acide chlorogénique, l’acide
syringique, l’acide p - coumarique et l’acide férulique[13].
nom structure
O OH
acide vanillique
CH3
O
OH
OH CH3
HO
acide camosique CO2 H CH3
CH3 CH3
CO2 H
HO
acide chlorogénique O
HO O
OH
OH
OH
IV.3. Coumarines :
structure R6 R7 R8 Acide
phénolique
H OH H Umbelliférol
OH OH H Aescultol
6R
OCH3 OH H Scopolétol
7R O O
R8 OCH3 OH OH Fraxétol
H OH OH Daphnétol
IV.4.2. Classification :
On distingue habituellement chez les végétaux supérieurs deux groupes basés sur des
différences structurales : les tanins hydrolysables et les tanins condensés :
O G O
OH G
O O
OH O O O
G G
OH G
OH
HO O OH
OH
OH
OH
HO O OH
OH
OH
HO O
OH
OH
OH OH
HO O
n
OH
OH
OH
OH
HO O
OH
OH
hamamélitanin,proanthocyanidols.
OH
O OH
HO O
OH2C OH
CH2 O
HO
O OH
OH
H
OHOH
Structure de hamamélitanin
IV.4.4 Activité biologique et intérêt pharmacologique
Les tanins peuvent former des complexes avec les macromolécules, en particulier les
protéines. Par voie interne, elles exercent un effet antidiarrhéique, par voie externe, elles
imperméabilisent les couches les plus externes de la peau (brulure, exéma) [9].
Ils ont des grandes capacités antioxydantes dues à leurs noyaux phénol, Ils sont 15 à 30
fois plus efficaces que les phénols simples [19] [17].
Les tanins ont une action vasoconstrictrice sur les petits vaisseaux ; cette propriété
explique leur emploi dans les hémorroïdes et les blessures superficielles [14].
Des études menées en nouvelle -Zélande ont montré que la consommation de plantes à
tanins pouvait affecter la biologie de certaines espèces de parasites intestinaux en diminuant la
production des œufs. De nombreuses études ont montré l’effet antimicrobien des tanins sur
différents bactéries, virus et champignons [20].
Les tanins peuvent également former des complexes avec d’autres polymères naturels
comme les acides nucléiques et les polysaccharides [17].
IV.5.1. Généralités:
Les analyses chimiques ont montré que la fraction active était de nature flavonoique
.Cette action des flavonoïdes sur la perméabilité vasculaire a été appelée propriété
vitaminique P (P étant la première lettre du mot perméabilité). Cette notion de vitamine P
n’existe plus à l’heure actuelle puisqu'elle ne correspond pas à la définition classique des
vitamines.
Les flavonoïdes sont considérés comme des micronutriments importants puisqu’ils
peuvent jouer des rôles antioxydants ou posséder des propriétés biologiques diverses [24][25].
Les travaux relatifs aux flavonoïdes sont multiples depuis la découverte du célèbre
"french paradox" correspondant à un bas taux de mortalité cardiovasculaire observé chez les
habitants des régions méditerranéennes, associant une consommation de vin rouge à une prise
importante de graisses saturées [26][23]. Prés de 4000 flavonoïdes ont été décrits [27]
IV.5.2. Structure :
Les flavonoïdes ont tous la même structure chimique de base, ils possèdent un squelette
carboné de quinze atomes de carbones constitué de deux cycles aromatiques (A) et (B) qui
sont reliés entre eux par une chaîne en C3 en formant ainsi l'hétérocycle (C)(figure 4)[28].
Généralement, la structure des flavonoïdes est représentée selon le système C6-C3-C6 [27]
formant une structure de type diphényle propane dont des groupements hydroxyles,
oxygènes, méthyles, ou des sucres peuvent être attachés sur les noyaux de cette molécule
[30][23]
3'
2' 4'
1
8 2 1' B
7 O 5'
A C 6'
6 3
5 4
R 3' OH OH H Lutéoline
R4''
HO O
R 5'
OH OCH3 H Diosmétine
flavones
OH O
H OH H Kaempférol
OH OH H Quercétine
Flavonols
R 3'
R4''
HO O
R 5'
OH OH OH Myrecétine
OH
OH O
OH OH H Catéchine
R 3'
R4''
flavanols
HO O
R 5'
OH
OH
H OH H Naringénine
R 3' OH OH H Eriodictyol
R4''
flavanones
HO O
R 5'
OH O
H OH H Pelargonidine
Anthocyanidines R 3'
OH OH H Cyanidine
R4''
HO O+
R 5'
OH OH OH Delphénidine
OH
OH
R5 R7 R4’
isoflavones 7R O OH
OH OH OH Genisteine
R5 O
R4' H O-Glu OH Daidezine
IV.5.4. Localisation:
Les flavonoïdes sont impliqués dans de nombreuses interactions des plantes avec les
conditions biotiques et abiotiques de leur environnement, ces substances sont accumulées
dans différentes parties cellulaires et tissulaires de la plante durant l'organogénèse et sous
l'influence de plusieurs facteurs stimulants [31]
Sur le plan cellulaire, les flavonoïdes sont synthétisés dans les chloroplastes puis
migrent etse dissolvent dans les vacuoles [21], la répartition de ces composés montre des
accumulations très localisées, généralement en relation avec une fonction physiologique ou
avec l’interaction de la plante avec son environnement. Ainsi, les flavonoïdes qui ont une
localisation épidermique ont un rôle d'écran vis-à-vis des rayonnements solaires, tandis que
ceux qui sont impliqués dans les mécanismes de défense ont plutôt une localisation sous
épidermique[32]
IV.5.5 .Distribution :
Les flavonoïdes sont présents dans toutes les parties des végétaux supérieurs : racines
,tiges, feuilles, fruits, graines, bois, pollens [33], ils peuvent aussi être rencontrés dans certains
boissons et chez certains fourrages (ex: trèfle) [1]
Certaines classes de flavonoïdes sont présentes exclusivement chez certains végétaux,
on trouvera par exemple, les flavanones dans les agrumes, les isoflavones dans le soja, les
anthocyanes et les flavonols ont eux une large distribution dans les fruits et les légumes tandis
que les chalcones se retrouvent plus fréquemment dans les pétales des fleurs, sont considérés
comme des pigments naturels au même titre que les chlorophylles et les caroténoïdes[35][21]
Le monde animal est très concerné par les flavonoïdes dont Besle et al, 2004 ont isolé
respectivement quinze et seize composés aromatiques à partir du lait de vache avec
respectivement 6 et 5 composés importants dus principalement à la consommation des plantes
par les herbivores[35].
On trouve aussi la chrysine, la quercétine, de la galangine dans les propolis ; sécrétion
des bourgeons de nombreux arbres (le bouleau, le sapin, le saule…) récoltés par les abeilles,
ces insectes les fabriquent en modifiant la propolis par leurs enzymes salivaires. Les abeilles
mettent en oeuvre les propriétés antifongiques et antibactériennes des polyphénols pour
aseptiser leurs ruches [34]. Le tableau 9 représente la distribution des principaux flavonoides
dans certains aliments :
Tableau 9 : Distribution alimentaire des principales classes de flavonoïdes [28]
OH
OH O
Kaempférol
b- Propriétés antibactériennes :
La thérapeutique des infections bactériennes se base principalement sur l’usage des
antibiotiques. La prescription à grande échelle et parfois inappropriée de ces agents a entraîné
la sélection de souches multi résistantes d’où l’importance d’orienter les recherches vers la
découverte de nouvelles voies qui constituent une source d’inspiration de nouveaux
médicaments à base des plantes, sous forme de métabolites secondaires dont les composés
phénoliques, sont toujours utilisés dans l’industrie alimentaire et cosmétique et comme agents
antimicrobiens en médecine populaire.
Les polyphénols notamment les flavonoïdes et les tannins sont reconnus par leur toxicité
vis- à -vis des microorganismes. Le mécanisme de toxicité peut être lié à l'inhibition des
enzymes hydrolytiques (les protéases et les carbohydrolases) ou d'autres interactions pour
inactiver les adhesines microbiens, les protéines de transport et d'enveloppe cellulaire [37]
c-Activité anti-tumorale :
La plupart des flavonoïdes sont in vitro, antimutagènes ; a contrario, quelques
flavonols sont sur les mêmes modèles mutagènes et un petit nombre d'entre eux sont
anticancérogènes et inhibiteurs de la croissance des cellules tumorales in vitro [38]. Les effets
anti-carcinogènes de la quercetine et d'autres flavonoïdes deviennent de plus en plus évidents
[39].
Tieppo et al [40] ont démontré que la quercetine n’était pas génotoxique et en revanche,
elle a augmenté la stabilité génomique chez les rats ayant une cirrhose biliaire induit par la
ligature cholagogue
d- Propriétés pro-oxydantes :
Nous avons décrit précédemment les propriétés anti-oxydantes des flavonoïdes mais il
ne faut pas négliger leurs propriétés pro-oxydantes. Parfois les flavonoïdes jouent un rôle de
pro-oxydants. En effet, plusieurs d'entre eux ont été décrits comme responsables d'auto
oxydation et de la génération de radicaux oxygénés actifs, comme le peroxyde d'hydrogène.
En définitive, certains flavonoïdes pourraient accélérer la survenue de l'atteinte oxydative de
l'ADN, des protéines et des glucides in vitro. Alors, le potentiel pro-oxydant de ces composés
ne doit pas être négligé dans le mécanisme d'action des flavonoïdes [25].
e- Effets cardiovasculaires :
Récemment, beaucoup d'études se sont concentrées sur les effets cardiovasculaires des
flavonoïdes. Les rapports épidémiologiques ont démontré que les gens peuvent avoir une
incidence plus limitée en maladies du coeur, s'ils ont une ingestion diététique élevée en
flavonoïdes[41].Parmi les 17 flavonoïdes examinés par [41], les agents de relaxation
vasculaires les plus efficaces sont l’apigénine, lutéoline, kaempferol et la génisteine. Cette
relaxation est attribuée à l'action directe des flavonoïdes sur le muscle lisse vasculaire.
Les polyphénols son solubles dans les solvants organique polaires et en les caractérises
dans les solutions d’hydroxydes de sodium(Na OH) et de carbonate de sodium (NaCO 3).Les
flavonoïdes peuvent être directement extraits par des solvants polaires tels que le
dichlorométhane et l’éther. L’extraction des tanins est réalisée par un mélange d’eau et
d’acétone. Les tanins galliques Avec les sels ferriques donnent des colorations et des
précipités bleu-noir, et avec l’iodate de potassium donnent une coloration rose et les tanins
ellagiques donnent avec les sels ferriques les même caractéristique des tanins galliques, et
avec l’acide nitreux en milieu acétique donnent une coloration d’abord rose après elle vire au
rouge puis au bleu.
L’analyse des composées phénoliques d’un végétal est couramment réalisée en CCM,
en CPG et en HPLC [7].
VI. Conclusion :
Tous les flavonoides ont une origine biosynthétique commune et de ce fait possèdent le
même élément structural de base. Ils peuvent être regroupés en différentes classes. Ces
composés sont les produits du métabolisme secondaire des plantes.
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Agauria salicifolia Hook.f ex Oliver, Agauria polyphylla Baker (Ericaceae), Tambourissa
Trichophylla Baker (Monimiaceae) et Embelia concinna Baker (Myrsinaceae). Thèse de
doctorat. Toulouse.
[47].Marfak .A.(2003).Radiolyse gamma des flavonoïdes. Etude de Leur reactivite avec les
radicaux issus des Alcools: formation de depsides. Thèse de doctorat. Limoges.
Chapitre 2
I. Introduction
L’usage en médecine humaine des plantes médicinales réputées pour des activités
thérapeutiques ou préventives dans certaines maladies nécessite des études scientifiques avec
une mise à l’épreuve des plantes recensées pour ces effets. Dans ce chapitre, il est fait appel
d’étudier La phytochimie et le dosage des polyphénols qui permet d’isoler et d’identifier les
composés actifs de la plante.
Cette plante est très répondues dans toutes les régions présahariennes de l’Algérie, elle
est utilisée dans notre région comme antiseptique, anti-inflammatoire, antirhumatismale,
antimicrobienne, maladie d’estomac et pour soulager les douleurs………etc.
L’intérêt que nous portons est le dosage des polyphénols à savoir : les flavonoïdes,
tanins,…..etc.
Les Asteraceae Renferment 408 espèces de plante et arbustes reparties en 109 genres
[2]. Les Astéracées ont la caractéristique commune d'avoir des fleurs réunies en capitules,
c'est à dire serrées les unes à côté des autres, sans pédoncules, placées sur l'extrémité d'un
rameau ou d'une tige et entourée d'une structure formée par des bractées florales[3].
Le genre Artemisia est généralement aromatiques, densément toment eux ,Leurs feuilles
sont pennées (rarement palmées) [3], comprend environ 200 à 400 espèces de plantes et
arbustes [4].Plusieurs espèces, notamment Artemisia lactiflora, demandent un sol assez
humide, les armoises alpine s’exigent un sol parfaitement draine.
II.1.2. Présentation de l’espèce : Campestris
Artemisia campestris Fleurons du disque stérile (ovaire avorté). Plante de 30-150 cm, d’un
rameau large, Tige ligneux à base striée. Feuilles vert foncées ; les essentielles pétiolées et
auriculées, les autres sessiles. Cette espèce très appétant en été et en automne, plus rares dans
la région prés aharienne, manque au Sahara septentrional, reparaît dans les montagnes du
Sahara central [1].
Règne: Plantae
Sous règne: Tracheobionta
Embranchement: Spermatophyta
Sous embranchement: Magnoliophyta
Classe: Magnoliopsida
Sous classe: Asteridae
Ordre: Asterales
Famille: Asteraceae
Sous famille: Asteroideae
Tribu: Anthemideae
Sous Tribu: Artemisiinae
Genre: Artemisia
Espèce: Artemisia campestrisL.
L’espèce Artemisia est distribuée dans l’hémisphère nord, en particulier sur la côte
méditerranéenne de l’Europe, sud-ouest de l’Asie et de l’Afrique [6], Certaines en Afrique du
Sud et dans l’Ouest de l’Amérique du Sud [7]. Dans le nord-ouest de l’Italie, cette espèce
utilisée dans des boissons alcoolisées en parfumerie et dans une gamme d'applications
alimentaires [8].
Les toxines sont répartis à travers toute la plante ,mais les feuilles et les tiges en contiennent
les concentrations les plus élevées la plante compte 0.04 % d’huiles essentielles .Elle est
contient 58-65% de α-Pinene et 30% de β-Pinene [9], d’autre résultat obtenu lors du test
réalise sur des rats wistars albinos et des souris de laboratoire, malgré d’une dose très élevé «
20 ml/kg » aucun mortalité n’a été enregistrée après 23 jours d’administrations [10].
II. 6. Utilisation de la plante en médecine traditionnelle
Depuis 150 ans, les plantes médicinales ont fourni à la pharmacie des médicaments.
Aujourd’hui, les plantes utilisées en médecine traditionnelle et qui ont été testées, sont
souvent d 'une part, des plantes efficaces dans les modèles pharmacologiques et d'autre part
seraient quasiment pauvres de toxicité [11].
Flavonoids Référence
- Flavanone: 5, 8, 4’-trihydroxyflavanone. - Rauter et al .,1989.
- Acétophénone: 3-acetyl-4-hydroxyacétophénone. - Hurabielle et al .,1982.
- Flavones: 5, 7-dihydroxy-3, 4’-dimethoxyflavone. - Ferchichietal2006.
- Flavonol: Kaempférol-7méthyl. -Valant-V et al.,2003.
- Dihydroflavonol: 7-methyl aromadendrin - Hurabielle et al.,1982.
III. Mise en évidence des phytochimiques
L’étude phytochimique sur la plante d’Artemisia campestris de la famille Astéracées est
basée sur de tests ou des méthodes très simples : réaction chimique et des analyses [13] [14]
Pour révéler les tanins galliques , filtrer le mélange précédemment chauffé ;prélever 10
ml et sature avec l’acétate de sodium pulvérisé puis ajouter 1 ml d’une solution de FeCl 3à 1
%.Le développement d’une teinte bleu-noire indique la présence de tanin gallique non
précipité par le réactif de Siasny
III.4.Mise en évidence des coumarines
Des fluorescences vertes et jaunes sont observés au visible et d’autres brunes et bleues à
366 nm, ce qui conforme la présence de furano et Pyranocoumarines [15].
On introduit 1 g de plante broyée dans une fiole de 500 ml, renfermant 100 ml d’eau
bouillante. On maintient une ébullition modérée pendant 30 mn, après refroidissement on
filtre et on ajuste à 100 ml.
Dans une série de 10 tubes à essai on verse dans le premier tube 10 ml de décocté en
enlève 1ml en le mais dans le 2eme tube et on ajuste le volume à 10 ml avec de l’eau distillée,
en répète cette opération jusqu’au le 10 tube. Chaque tube est agité pendant 15 secondes. On
laisse reposer 15 mn et on mesure la hauteur de la mousse dans chaque tube [15].
La plante récoltée, est lavée puis séchée sous à l'ombre et dans un endroit bien aéré à l'abri de
l’humidité et à température ambiante. Après séchage, les partis aériennes (feuille, tiges) a
été broyée à l’aide d’un mortier sous forme d'une poudre fine qui a servi pour la
préparation des extraits.
Les cinq extraits obtenus par le Soxhlet sont concentrés à l’aide d’un évaporateur rotatif.
Les extrait est conservé dans un lieu sec et à l’obscurité.
Concentration à T=40
Concentration à T=40 °C
Concentration à T=40 °C
Concentration à T=40 °C
Concentration à T=40 °C
Résidu végétal sec Filtrat 5
Extrait d’acétate d’éthyle /m=3,214 g
Plante épuisée
L’analyse est réalisée par un HPLC (Agilent Technologies - 1260 infinity) au niveau du
laboratoire de synthèse organique ( Université d’Oran 1).Le besoin de savoir les profils et
d'identifier les composés individuels dans les échantillons exige le remplacement des
méthodes traditionnelles par des techniques séparatives. L’HPLC est sans doute la technique
analytique la plus utile pour caractériser les composés polyphénoliques [19].
V.2.1.2. Principe :
20 μl de chaque extrait ont été injectés sur une colonne de type phase inverse C18, de
dimensions égales à 125 x 4.6 mm. La phase mobile est constituée de trois éluants : l’eau
distillée, méthanol et l’acide acétique (v/v/v/) (50/47/2.5). Le gradient d’élution appliqué est
de type isocratique étalé sur 10 min. Le débit est de 1 ml / min [20]. La détection a été
effectuée par un détecteur UV-Vis à une longueur d’onde égale 254 nm.
Chaque extrait de solvant a été pesé nous avons obtenus les masses suivantes (voir
tableau 12) :
17.771 17,80%
Flitrat 4
Flitrat 5 3,214 3,21%
VI. 1.Etude phytochimique :
Les Résultats des études phytochimiques effectuées sur la plante d' A.campestris sèche
de la région de Djelfa, ont donné les résultats présentés dans le tableau si dessous.
Les alcaloides
(-)
Les coumarines
(-)
Les résultats obtenus respectivement par les méthodes de Follin-ciocalteu et AlCl3 sont
illustrés par des graphes 7 et 8
1,2
1 y = 0,004x + 0,025
R² = 0,997
0,8
absorbance
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
concentration d'acide galique en µg/ml
0,45
y = 0,019x + 0,02
0,4
R² = 0,997
0,35
0,3
absorbance
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 5 10 15 20 25
concentration de rutine en µg/ml
VI.2.c discussion :
Les deux courbes d’étalonnage de l’acide gallique ( y =0.004x +0.025 ;R2= 0.997 )
ainsi que la rutine (y =0.019x +0.02 ; R2 = 0.997 ) prouve que la relation entre la
concentration et l’absorbance est proportionnelle ,donc la loi de Beer Lambert est vérifiée
dans la gamme des concentrations utilisées
Le dosage des composé phénoliques totaux ,selon la méthode décrite par (Adesegun
et al, 2007) montre que la plante A.compestris contient 27.37 mg EQ/g. exprimé en mg
équivalent de l’acide gallique par gramme de poudre sec de la plante .tandis que la quantité
des flavonoides déterminée par la méthode de (Adesegun et al, 2007) est estimée à 4.6 mg
EQ/g ,exprimé en mg équivalent de rutine par gramme de poudre sec de la plante
VI.3. Dosage des polyphénols par HPLC agilent 1100 :
Les chromatogrammes d’HPLC des standards et de l’extrait sont représentés ci-dessous.
VI.3.1.Dosage qualitatif des extraits :
* D A D 1 , 2 7 .0 8 9 (1 .2 m A U ,A p x ) R e f = 2 6 . 9 7 0 &
* q u e r c e t in e 0 . 0 4
N o rm
0 .8
0 .6
0 .4
0 .2
0
200 400 600 800 nm
80
60
40
20
0
200 400 600 800 nm
400
300
200
100
25.11 Quercetine
14.27 Rutine
Acide
ascorbique Acide caféique La quercétine La rutine
Extrait
dichlorique 1,16 .10-2 _ _ _
mg/ml
Extrait
chloroformique _ _ _ 6,33 .10-4
mg/ml
Extrait
d’acétate _ 2,04 .10-2 1,41. 10-1 _
D’éthyle mg/ml mg/ml
VII. Conclusion
[8].Mucciarelli .M., Caramiello .R., Maffei .M.(1995).«Essential Oils from Some Artemisia
Species Growing Spontaneously in North-West Italy ».Flavour and Fragrance Journal, Vol.
10, 25-32.
[17].Adesegun .S. A., Fajana .A., Orabueze .C. I. et Coker .H. A. B. (2007). Evaluation of
antioxidant propreties of Phaulopsis fascisepala C B Cl (Acanthaceae). Evidence based
complementary and alternative medecine., 6 (2) : 227-231
[18].Ayoola .G. A., Ipav .S. S., Solidiya .M. O., Adepoju-Bello .A. A., Coker .H. A. B. et
[20].Amarowicz .R., Troszynska .A., Shahidi .F. (2005) Antioxidant activity of almond
seed extract and its fractions. J food lipids.12: 344-358
[21].Merken .H.M., Beecher .G.R.(2000).Liquid chromatographic method for the separation
and quantification of prominent flavonoid aglycones.J Chromatography A. 897: 177-184.
Chapitre 3
I.Stress antioxydant :
1. Introduction :
Le terme antioxydant regroupe un très grand nombre de molécules, qui ont la propriété
commune de devenir la cible des radicaux libres, protégeant ainsi nos cellules lors d’une
attaque radicalaire (Mahrour et al ,1998).
Il nous paraît donc important de rechercher des substances et des molécules d’origines
végétales présentant un pouvoir protecteur vis-à-vis du niveau oxydatif cellulaire. En effet, de
nombreuses études ont porté sur les effets cytoprotecteurs de certains composés végétaux
(Bouayed , 2007).
D’autres travaux ont révélé qu’une déficience dans le système redox des granulocytes
contribue fortement dans le dysfonctionnement de leurs propriétés phagocytaires et
bactéricides (Splettstoesser et Schuff-Werner , 2002 ).
En effet, les granulocytes sont les leucocytes les plus représentatifs des cellules
immunitaires, et ce sont les premières cellules recrutées en cas d’infection (Kowalska et al
2003 ) ( Rinaldiet al, 2007 ). Le dysfonctionnement des granulocytes prédispose le sujet aux
infections et aux inflammations chroniques (Kowalska et al ,2003 ).De nombreuses études
ont relevé que le stress oxydant des granulocytes du sang serait en lien avec des maladies
telles que certaines maladies infantiles, le diabète et l’hypertension (Kowalska et al , 2003 )
(Pitozzi et al ,2003)(Hand et al , 2007)
L’Algérie possède un riche patrimoine de plantes médicinales qui sont prescrites par les
guérisseurs traditionnels pour traiter plusieurs maladies, cardio-vasculaires (Bellakhdar et
L’oxygène moléculaire dans son état le plus stable est un biradical libre en raison de ses
deux électrons célibataires, de spins parallèles, sur son orbitale externe. La réduction de
l’oxygène se fait préférentiellement par addition d’un seul électron. Dans la cellule, c’est la
voie de réduction univalente de l’oxygène qui existe. Les espèces partiellement réduites de
l’oxygène sont essentiellement d’origine enzymatique et découlent de plusieurs sources,
notamment des réactions d’oxydoréductions enzymatiques le long de la chaîne de transfert
des électrons des mitochondries. En effet, compte tenu de l’intense activité de la chaîne
respiratoire mitochondriale (où 85% de l’oxygène sont métabolisés) la fuite des électrons
d’origine mitochondriale semble être la source majoritaire des espèces dérivées de l’oxygène
devançant les autres sources telles que la NADPH oxydase membranaire (hormis lors de
l’explosion oxydative des cellules phagocytaires activées) et la xanthine oxydase. Les espèces
dérivées de l’oxygène sont beaucoup plus réactives que l’oxygène qui leur a donné naissance
et sont appelées par conséquent les espèces réactives de l’oxygène (ERO). Les ERO
comprennent aussi bien les espèces radicalaires libres (les oxyradicaux) que les espèces non
radicalaires, toutes deux dérivées de l’oxygène.
NADPH
+ • +
NADPH + O2 NADP + 2 O2 + H
oxydase
Les oxyradicaux sont des radicaux libres « centrés » sur l’oxygène, c'est-à-dire des
espèces radicalaires possédant un électron célibataire sur un atome d’oxygène. La tendance
naturelle des électrons non appariés (célibataires) à interagir avec les électrons de molécules
ou d’atomes voisins, pour reformer des liaisons chimiques covalentes, confère respectivement
aux radicaux libres une très grande instabilité et une extrême réactivité chimique.
Les espèces non radicalaires ne possèdent pas d’électrons célibataires, c’est le cas de
l’oxygène singulet1O2qui est très instable et extrêmement réactif, ou d’autres molécules telles
que le peroxyde d’hydrogène H2O2 et l’acide hypochloreux HOCl qui peuvent devenir
toxiques via d’autres réactions chimiques ( Gomes et al , 2005) .
Les radicaux libres qui interviennent dans le stress oxydant ont la particularité d’avoir
un électron célibataire sur un atome d’oxygène. La dégradation oxydative des substrats
biologiques par ces oxyradicaux est à l’origine à de nouveaux radicaux libre dits secondaires.
Ces radicaux libres secondaires qui se forment lors des réactions en chaînes peuvent aussi
bien être des oxyradicaux (RO2· et RO·).
Le système cellulaire de défense contre les effets délétères des ERO est composé de
protecteurs endogènes et exogènes. Le mécanisme endogène implique des antioxydants
enzymatiques et non enzymatiques qui constituent la lignée de protection propre à la cellule
contre les composantes nocives du stress oxydant. Les antioxydants d’origines exogènes sont
essentiellement apportés au corps humain par l’alimentation. Les antioxydants naturels
originaires de plantes alimentaires ou médicinales présentent de nos jours un intérêt sanitaire
grandissant. Plusieurs études épidémiologiques et de nombreuses recherches scientifiques ont
mis en évidence le pouvoir préventif d’antioxydants naturels contre l’apparition et l’évolution
de certaines maladies liées au stress oxydant. Les antioxydants naturels doivent leur
importance à leur efficacité par rapport à leurs homologues synthétiques et surtout à leur
origine naturelle contrairement aux antioxydants synthétiques qui sont potentiellement
dangereux pour la santé humaine (Ratnam et al , 2006 ) (Sivapriya et Srinivas , 2007)
( Wong et al ,2006 ) .
I.3.1.Principe:
Le DPPH est un radical libre stable violet en solution, il présente une absorbance
caractéristique dans un intervalle compris entre 512 et 517 nm, cette couleur diaprait
rapidement lorsque le DPPH est réduit en diphényle picryl hydrazine par un composé à
propriété antiradicalaire, entrainant ainsi une décoloration. L’intensité de la couleur est
proportionnelle à la capacité des antioxydants présents dans le milieu à donner des protons
(Sanchez-Moreno, 2002).
On peut résumer la réaction sous la forme de l’équation de DPPH :
D P P H* + ( A H ) n DP P H- H + ( A* )n
Où: (AH) représente un composé capable de céder un hydrogène au radical DPPH (violet)
pour le transformer en diphényle picryl hydrazine (jaune) (Brand-William et al,1995).
I.3.2. Mode opératoire :
I.3.2.1. Préparation de la solution de DPPH• : Préparation d’une solution à 0,040 mg/ml.
Les témoins suivants ont été testés : acide ascorbique, acide gallique, quercétine,
isoquercetine .Gamme de concentration variant de 0,20 à 10 µg/ml de méthanol
Chaque essai est réalisé en double à l'abri de la lumière. Dans chaque tube à
′ ô −
% = ×
ô
Calcul de la CI50 : La CI50 est calculée à partir de la courbe donnant l'activité anti-
radicalaire en % d'inhibition en fonction de la concentration en µg/ml.
II. Activité antimicrobienne :
Il est sans doute très complexe, peut impliquer multiples modes d'actions tels que :
l'inhibition des enzymes extracellulaires microbiennes, la séquestration de substrat nécessaire
à la croissance microbienne ou la chélation de métaux tels que le fer, l’inhibition du
métabolisme microbien (Daglia M , 2011), dégradation de la paroi cellulaire, perturbation de
la membrane cytoplasmique, se qui cause une fuite des composants cellulaires, l’influence de
la synthèse de l'ADN et l'ARN (Zhang et al,2009), des protéines des lipides, et la fonction
mitochondriale (Balentine et al,2006), ainsi que la formation des complexes avec la paroi
(Gangoué piéboji , 2007).
Ces mécanismes ne sont pas des cibles séparées, certains peuvent être comme
conséquence d'un autre mécanisme. Le mode d'action des agents antimicrobiens dépend
également du type de micro-organismes et à l'arrangement de la membrane externe (Shan et
al , 2007).
II.3. Méthode et matériel
La plante récoltée, est lavée puis séchée sous à l'ombre et dans un endroit bien aéré à
l'abri de l’humidité et à température ambiante. Après séchage, les partis aériennes (feuille,
tiges) a été broyée à l’aide d’un mortier sous forme d'une poudre fine qui a servi pour la
préparation des extraits
Les staphylocoques sont des cocci à gram positif qui tendent à se grouper en amas
(Nauciel et Vildé , 2005) irrégulier à la façon d’une grappe de raisin (Avril, 2000).
Staphylococcus aureus est un germe aérobie - anaérobie facultatif (Avril, 2000), doit son non
d’espèce à l’aspect pigmenté de ses colonies. Il tient une place très importante dans les
infections communautaires et nosocomiales, possède une coagulase, ce qui le distingue de la
plupart des autres espèces de staphylocoques. La bactérie est très répandue chez l’homme et
dans de nombreuses espèces animales. Chez l’homme, environ un tiers des sujets sont des
porteurs sains qui hébergent la bactérie au niveau des muqueuses et des zones cutanées
humides. Il développe rapidement des résistances aux antibiotiques et les souches
hospitalières ne sont souvent sensibles qu’aux glycopeptides (Nauciel et Vildé ,2005).
Le genre pseudomonas est fait de bacilles mobiles aérobies stricts, se cultive facilement
sur les milieux usuels. Pseudomonsa aeruginosa (ou bacille pyocyanique) se caractérise par la
pigmentation bleu-vert de ses colonies. (Nauciel et Vildé ,2005). C’est une bactérie ubiquiste
qui vit normalement à l’état de saprophyte dans l’eau et le sol humide ou sur les végétaux.
Cette bactérie peut vivre en commensale dans le tube digestif de l’homme et des divers
animaux. Considéré comme une bactérie pathogène opportuniste c’est le germe-type des
infections hospitalières ou nosocomiales (Avril, 2000).
II.3.2.1.3. Escherichia coli :
C’est l’espèce dominante de la flore aérobie du tube digestif. Escherichia coli est
habituellement une bactérie commensale. Elle peut devenir pathogène si les défenses de l’hôte
se trouvent affaiblies ou si elle acquiert des facteurs de virulence particuliers (Nauciel et
Vildé , 2005). Le groupe Klebsiella, Enterobacter, Serratia, dit K.E.S, sont rassemblés des
enterobacteriaceae qui ont en commun les caractères suivants :
La réaction de Voges-Proskauer (VP) est généralement positive
Ce sont des bactéries pathogènes
Ces espèces sont souvent multi-résistantes aux antibiotiques (Avril, 2000).
- Candida albicans :
Candida albicans ATCC10231, est une espèce de levure. La caractéristique de cette espèce
est résumée dans le tableau 19.
Tableau 19 :Principales caractéristiques des souches bactérienne testées (Fauchère et Avril
2002).
Les trois souches bactériennes sont conservées dans des tubes de gélose nutritive inclinée
à une température de 4°C. Elles sont repiquées sur un nouveau milieu tous les trois mois.
L’espèce levure forme est conservée dans des tubes de PDA gélosé incliné ou bien sur
milieu Sabouraud , à une température de 4°C.
Les bactéries ont besoin pour se développer d’un milieu nutritif plus on mois
spécifique et comportant les éléments suivants : carbone, azote organique, minéraux et des
facteurs de croissance.
N. B: Tous les milieux sont stérilisés par autoclavage à 120°C pendant 30 minutes.
Concentrations (mg/ml)
C1 50
C2 25
C3 12.5
II.4.5. Préparation des précultures microbiennes :
Les souches bactériennes conservées ont été ensemencées dans des tubes à essai
contenant du bouillon nutritif puis incubées à 37°C pendant 24 heures, afin de stimuler leur
développement. Après croissance bactérienne, ces souches ont été repiquées sur une gélose
nutritive coulée en boîte de Pétri puis incubées à 37°C pendant 24 heures
Chaque espèce bactérienne est ensemencée sur une gélose nutritive en boîte de Pétri.
Après 24h d’incubation à 37°C, 3 à 4 colonies bien isolées sont prélevées et émulsionnées
dans 10 ml de bouillon nutritif ( Neggaz .S, 2010 )
1ml d’inoculum bactérien standardisé est aseptiquement déposé et étalé sur la surface
du milieu de Muller Hilton à l’aide d’un étaloir. Un mouvement circulaire en forme de
huit permet de bien répartir la suspension bactérienne sur toute la surface du milieu. Le
liquide en excès est aspiré avec une pipette Pasteur stérile ( Neggaz .S, 2010 )
A l’aide d’une pince stérile, 3 disques de 6mm de diamètre, imprégnés de 10l des
trois concentrations de l’extrait méthanolique d’Artemisia campestris à tester, sont
aseptiquement déposé sur la surface du milieu ensemencé (03 boîtes pour chaque espèce
bactérienne).
Les disques déposés dans les cultures témoins (03 boîtes) sont imprégnés
uniquement du solvant (méthanol). Les boîtes sont incubées à 37°C pendant 24h
( Neggaz .S, 2010 )
III.Résultat et discussion :
Quercétine 1,85
Isoquercétine 3,08
20
y = 0,645x + 5,614
18
R² = 0,975
16
14
inhibition en %
12
10
0
0 5 10 15 20 25
concentration d'extrait chloroformique en µg/ml
chloroformique
100
y = 9,278x + 0,613
90
R² = 0,980
80
70
inhibition en %
60
50
40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10 12
concentration d'extrait methanolique en µg/ml
méthanolique
12
10 y = 2,25x - 3,666
R² = 0,980
8
inhibition en %
0
0 1 2 3 4 5 6 7
concentration d'extrait d'acetate d'ethyle en µg/ml
D’acétate d’éthyle
Les résultats de l’activité antiradicalaire des étalons sont regroupés dans le tableau
21.Les figures 25, 26, 27, présentent la courbe d’étalonnage des extraits
L’extrait methanolique a une forte activité radicalaire dont la valeur de la concentration à
50% d’inhibition est de CI50 = 5.3 µg/ml, cependant la vitamine C présente un CI50 = 3.11
µg/ml ce résultat est aussi proche à l’isoquercetine (3,08).
Par ailleurs ; l’extrait d’acétate d’éthyle a une faible activité antiradicalaire CI50 =
23.85µg/ml, l’extrait chlooformique possède aussi une très faible activité antiradicalaire ,CI50
= 92,6 µg/ml par rapport aux étalons.
III.2. activité antimicrobienne :
La lecture des résultats est effectuée en fonction de l’existence ou non des zones
d’inhibition. La sensibilité des espèces est estimée par la mesure du diamètre de zone
d’inhibition autour des disques imprégné de différentes concentrations d’extrait méthanolique
de la plante (Bonnet et al , 2011) Trois cas sont possibles :
Les résultats des tests antimicrobiens sont regroupés dans le tableau 23 et illustrés par les
figures 28,29,30,31
Concentrations C1 C2 C3
Staphylococcus aureus 15 mm 8 mm 8 mm 6 mm
Echerichia coli 10 mm 10 mm 10 mm 6 mm
Pseudomonas 6 mm 6 mm 6 mm 6 mm
aeruginasa
Candida albicans 10 mm 6 mm 8 mm 6 mm
Le résultat des tests d’activités antibactériennes montre que Staphylococcus aureus est
sensibles à l’extrait méthanolique de la plante avec une zone d’inhibition de 15 mm. Par
contre pour Escherichia coli et Candida albicans la zone d’inhibition est 10 mm pour
chacune ; tandis que Pseudomonas aeruginasa a montré une résistance a cet extrait. Le
témoin (méthanol) n’a exercé aucune activité inhibitrice, les colonies se développent
normalement en sa présence, donc c’est un bon diluant pour cet extrait.
On resume que l’extrait méthanolique est actif contre Staphylococcus aureus
,moyennement actif contre Escherichia coli et Candida albicans ,et aucune inhibition contre
Pseudomonas aeruginasa
C1 Témoin
C2 Témoin
C3 Témoin
C2 Témoin
C3 Témoin
C2
Témoin
C3
Témoin
C2 Témoin
C3 Témoin
Les résultats du test au DPPH ont montré que le extrait méthanolique a une activité anti-
radicalaire forte que l’ extrait d’acétate d’éthyle et l’extrait chloroformique .
L’activité antimicrobienne a été évaluée sur trois souches bactériennes et une souche
fongiques, par la méthode de diffusion sur milieu gélosé. Les résultats biologiques obtenus
tout au long de ce test ont montré que l’ extraits méthanolique de la plante d’A.Campestris a
une activité antibactérienne importante contre Staphylococcus aureus, et moyennement actif
contre Escherichia coli et Candida albican,et aucune inhibition contre Pseudomonas
aeruginasa
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Conclusion Générale et Perspective
L’idée directrice de notre étude a consisté à extraire les différents produits actifs
d’Artemesia campestris provenant de la région de Djelfa à déterminer ses propriétés physico-
chimiques, à doser par chromatographie HPLC et spectroscopie et à évaluer in
vitrosespropriétés antimicrobiennes vis-à-vis de différentes espèces microbiennes, ainsi que
son activité anti-oxydante.
De l’analyse bibliographique, il ressort que cette plante, appartenant à la famille des
Asteraceae (Composées) porte de nombreux synonymes végétaux.
Les tests d’activité biologique, réalisés in vitro, ont permis d’évaluer l’action de
l’extrait méthanolique à différentes concentrations sur trois espèces bactériennes et une
levure par la méthode de diffusion en milieu solide. La présence de zones d’inhibition
obtenues indique que ces polyphénols ont une activité biologique sur tous les micro-
organismes testés et leur pouvoir antimicrobien varie selon sa concentration.
En outre, les résultats de l’évaluation de l’activité anti-oxydante des extraits par ajout
de doses croissantes de l’extrait méthanolique de la plante A. campestriset en utilisant la
méthode de DPPH révèlent que les extraits phénoliques possèdent un pouvoir anti-oxydant
élevé.
En fin, les antioxydants naturelles des espèces végétales peuvent être très utiles pour
renforcer l’organisme dans le cas de situation de stress oxydatif et de prévenir les différentes
pathologies survenues suite à une attaque radicalaire. Par ailleurs, Il serait nécessaire :
(2) de déterminer la toxicité et de préciser les doses LD50 sur des modèles animaux.