Cancer de L'ovaire Sensible Aux Platines
Cancer de L'ovaire Sensible Aux Platines
Cancer de L'ovaire Sensible Aux Platines
Pr Ferron
Dr Gladieff
UE Clinique
Environ 75 % des adénocarcinomes ovariens de haut grade de stade avancée chuterons après le premier
traitement. La base de notre réflexion thérapeutique repose sur l’intervalle de temps qui sépare la fin de
la chimiothérapie de première ligne de la rechute que nous appelons l’intervalle libre sans platine.
Le schéma de randomisation à été modifié en cours d’étude. La sélection des patientes pour une chirurgie était laissé
au choix du praticien. Dans cette étude les auteurs démontrent qu’en absence de sélection, il n’y a pas de bénéfice à
réaliser une chirurgie. Si on compare les patientes ayant eu une chirurgie complète sans résidus par rapport aux
patientes non opérées, il y a un bénéfice en therme de survie sans récidive mais une absence de différence
significative en therme de survie globale.
Pour la sélection des patientes, notamment pour celle candidate à une chirurgie complète. Il faut développé des
outils de résécabilité.
Etude DESKTOP
C’est une étude rétrospective dont le but à été d’élaboré un score de patient ayant un meilleur pronostic que les
autres. Ce score AGO positif inclus des patientes avec un excellent état générale (oms 0), une chirurgie au primo
traitement complète sans résidus et sans ascite. Grâce à ce score AGO, les patientes peuvent réséquer
complètement dans 81% des cas.
Ce score AGO à été évaluer de façon prospective dans l’étude DESKTOP 2 non randomisé : avec un score AGO
positive 2/3 des patientes pouvait avoir une chirurgie complète au moment de cette récidive.
D’autre score ont été développé comme Le score de TIAN en 2011 : il prends en compte de score AGO, la
classification FIGO, le dosage du CA125 et l’intervalle libre.
Ces 2 scores ont fait l’objet d’une validation externe dans d’autres population. Et les résultats de cette étude
conduisent à 2 possibilités :
Il y a donc une place de la chirurgie dans le cadre de la récidive, sous couvert d’une sélection des patientes, utilisant
des scores de resecabilité comme le score AGO, seule une chirurgie complète est utile et doit être recommandée ;
la notion de résidus post-opératoire doit faire abandonnée l’idée d’une chirurgie. En l’absence de données, cette
chirurgie doit être réalisée avant toute chimiothérapie et en centre expert.
Plusieurs études ont été menés pour répondre au postulat de base : la réintroduction d’un sel de platine pour toute
rechute sensible
Deux études ont démontrés la supériorité d’une combinaison soit avec du Paclitaxel soit avec de la Gemcitabine sur
une monothérapie par platine. Une autre étude montre une meilleur efficacité avec l’association PLD-Carboplatine
sur Carboplatine-paclitaxel. Ainsi en situation de rechute sensible, nous disposons de 3 combinaisons possibles
avec des toxicités différentes.
L’angiogenèse joue un rôle important dans la carcinogénèse ovarienne et son ciblage en particulier via le VEGF est
un axe de recherche important.
Deux études ont démontré l’intérêt d’adjoindre le Bévacizumab à la chimiothérapie soit Carboplatine-gemcitabine
soit Carboplatine-paclitaxel mais uniquement en situation de première rechute platino-sensible.
Deux autres études, non publié à ce jour, ont montré d’une part que la combinaison chimio-bévacizumab est
supérieur à la chimio seule chez les patientes ayant déjà reçu du Bevacizumab en première ligne ; et d’autre part
que la combinaison Carbo-PDL-Bevacizumab était supérieur à la combinaison plus classique Carbo-Gemcitabine-
Bevacizumab
Ce tableau résume les principaux effets secondaire d’intérêt lié à l’injonction du Bévacizumab. Les 2 principaux
effets sont l’HTA et la protéinurie. Les autres effets secondaire sont rarSe.
L’analyse du génome tumorale des adénocarcinomes ovarien séreux de haut grade a montré que la moitié d’entre
eux présente une altération sur un des gènes impliqués dans le processus de recombinaison homologue. Cette
altération concerne dans environ 1/3 des cas un des gènes BRCA. L’altération ainsi induite du processus de
recombinaison homologue confère à ces tumeurs une sensibilité particulière aux inhibiteurs de PARP .
4 études ont évalués la place des inhibitteurs de PARP en rechute platino-sensible avec le même schéma : les
patientes incluses avait une rechute platino-sensible, elle recevait une nouvelle chimiothérapie comportant du
platine et si elles étaient répondeuses à cette chimio, elles étaient randomisé pour recevoir soit un placebo soit un
inhibiteur de PARP en traitement de maintenance.
Pour les patientes porteuses d’une mutation BRCA somatique ou constitutionnelle, les 4 études ont des résultats
concordant: 2 avec Olaparib, 1 avec Niraparib et 1 avec Rucaparib. L’utilisation d’un traitement de maintenance
avec un inhibiteur de PARP dans cette population réduit d’environ 75% le risque de rechute avec un survie sans
rechute qui au minimum triplé par rapport au bras placebo.
Des résultats intéressant ont aussi été obtenue dans la population non muté BRCA et montré l’intérêt de
l’utilisation des inhibitteurs de PARP : notamment lorsqu’il y une anomalie de la recombinaison homologue.
Les 3 médicaments ont des toxicités sensiblement similaires :
Retenons :
La chirurgie est discuté au cas par cas en RCP spécialisé avec l’utilisation du score AGO ;