Droit International Public
Droit International Public
Droit International Public
PUBLIC
I-INTRODUCTION
A-SIGNIFICATION DU DIP
a- LE DIP PRODUIT DU
b- UNIVERSALITE DU DIP
AIME CESAR
CHAP1 : LES SOURCES FONDAMENTALES DU DIP
AIME CESAR
II-LES IMPLICATIONS DU TRAITE
A- LE PRINCIPE DE LA RELATIVITE
1- LE TRAITE LIE LES PARTIES
2- LE TRAITE N’A PAS D’EFFETS A L’EGARD DES TIERS
a- LES TRAITES BENEFICIANT AUX TIERS
*TRAITES BENEFICIANT AUTOMATIQUEMENT AUX TIERS
*TRAITES BENEFICIANT AUX TIERS EN VERTU D’UNE
DISPOSITION AU PREALABLE
* L’ACCORD COLLATERAL
AIME CESAR
A- LA JURISPRUDENCE
B- LA DOCTRINE
I- LA ZONE INTERNATIONALE
A- LES EAUX INTERIEURES ET LA MER TERRITORIALE
AIME CESAR
A- LA HAUTE MER
a- LES ACTIVITES CONSACREES
b- LES ACTIVITES PROHIBEES
B- LES FONDS MARINS AU DELA DE LA JURIDICTION INTER
a- LES PRINCIPES REGISSANT LE PATRIMOINE COMMUN
DE L’HUMANITE
b- LE REGIME DE L’EXPLORATION ET DE L’EXPLOITATION
DU PATRIMOINE COMMUN DE L’HUMANITE
1- AUTORITE INTERNATIONALE DES FONDS MARINS
2- L
3- LE TRIBUNAL INTER DE LA MER
SECTION2 – L’ESPACE AERIEN INTER
I- LE STATUT D’ESPACE EXTRA ATMOSPHERIQUE
ET DE SON UTILISATION
A- L’INTER DE L’ESPACE ATMOSPHERIQUE
B- LES MOYENS D’EXPLORATION ET
D’UTILISATION D’ESPACE ATMOSPHERIQUE
a- LA DEFINITION D’UN STATUT
PROTECTEUR ( ARTICLE 8 DE LA
CONVENTION DE 1967 )
b- LA DETERMINATION DE LA COMPETENCE
DE JURIDICTIONS
II- LE REGIME JURIDIQUE DE LA RESPONSABILITE
DECOULANT DE L’UTILISATION DE L’ESPACE
EXTRA ATMOSPHERIQUE
A- LE FONDEMENT DE LA RESPONSABILITE
A-UN SYSTEME DE DROIT COMMUN OU
RESPONSABILITE POUR FAUTE
1- LES CONDITIONS DE FORMES OU DE
RECEVABILITE
2- LES CONDITIONS DE FOND
AIME CESAR
B-LA RESPONSABILITE OBJECTIVE OU RESPONSABILITE POUR RISQUE
( SANS FAUTE )
a-LA REPARATION
AIME CESAR
A- L’OBLIGATION DE REPARER
B- LES MODALITES DE REPARATION
a- LA RESTITUTION INTEGRALE
b- L’INDEMNISATION
c- LA SATISFACTION
SECTION2- LE REGLEMENT
PACIFIQUE DES DIFFERENTS
I- LES PROCEDURES
POLITIQUES OU
DIPLOMATIQUE
A- LES NEGOCIATIONS
DIRECTES ENTRES LES
PARTIES
a- LA DESTINATION
DES HOMMES
POLITIQUES OU
DIPLOMATIQUES
b- LE DEROULEMENT
DES
NEGOCIATIONS ET
LEURS EFFETS
B- L’INTERVENTION DES
TIERS
a- LES BONS OFFICES
b- LA MEDIATION
c- L’ENQUETE INTER
d- LA CONCILIATION
II-LES PROCEDURES
JURIDICTIONNELLE
S
AIME CESAR
A- LE REGLEMENT ARBITRAL
a- LA SAISINE DE L’ORGANE ARBITRAL
b- LA DECISION DE L’ORGANE ARBITRAL
B- LE REGLEMENT JUDICIAIRE
a- L’ORGANISATION DE LA CIJ
b- LE ROLE DE LA CIJ
1-LA FONCTION CONTENTIEUSE
2-LA FONCTION CONSULTATIVE
INTRODUCTION
Le DIP est défini comme l’ensemble des règles juridiques qui
régissent la société inter. Les règles juridiques également des
sujets de droit inter et leur activité. Pour mieux appréhender
le droit inter public ce qui importe d’abord est de cerner
ensuite de ces fondements et enfin d’établir les rapports qu’il
entretient avec le droit interne
I- DEFINITION DU DIP
A- La signification du DIP
AIME CESAR
A l’origine du DIP au droit des gens est conçu et pour
l’Europe. Il est donné comme patrimoine ; par conséquent le
champ d’application du DIP, les conditions d’y participer et
ces sujets sont prédéterminés par référence au système des
valeurs Européennes. Aussi le DIP s’applique t-il a
<<l’humanité civilisée>> c'est-à-dire l’Europe. D’une manière
restreinte il peut concerner l’humanité barbare notamment
la Turquie, quelques Etats indépendants d’Asie et de la Chine.
<< L’humanité sauvage >> constituée par les peuplages ou
tribu non organisé d’Afrique est exclu du domaine
d’application du DIP. La doctrine Européenne alors estime
que la conscience du DIP fait complètement défaut chez les
peuplages barbares et sauvages d’Afrique et dans les Etats
Mahoméens. Les ensembles politiques n’ayant pas les même
mœurs et valeurs et n’ayant pas atteint un certain seuil de
civilisation il est impossible de les considérer comme des
sujets du DIP. De même tous les Etats non chrétien
notamment ceux fétichistes d’Afrique et l’orient ne sont pas
des sujet du DIP. En d’autres termes tout Etats qui n’est pas
chrétien qui n’a donc pas le mode de production capitaliste
c'est-à-dire l’application privée des moyens de production
est considéré comme ne faisant pas partir du monde civilisé.
Amedé BONDE Estime que la révolution de 1717 a provoqué
L’effondrement de la Russie et sa régression dans ‘’ la
sauvagerie communiste’’. Cette conception Européo-
santrique du droit qui demeurerait largement dominante à
cette époque n’était pas juridiquement fondée. Le DIP était
l’expression juridique de la puissance et la domination
Européenne. Mais avec l’évolution ultérieure des
bouleversements vont s’opérer, de nouveaux rapports vont
s’établir. C’est à partir de ce moment que le DIP va revêtir son
caractère d’universalité.
AIME CESAR
b- L’universalité du DIP
B-Caractéristique du DIP
AIME CESAR
Il n’existe pas de pouvoir exécutif dans l’ordre inter. Ce qui fait
l’application du DIP dépend très souvent du propre vouloir des Etats
intéressés car ceux-ci sont à la fois des auteurs et des destinataires
du DIP. Toute fois cette assertion ne peut justifier l’inexistence des
sanctions en DIP dans le cadre de chapitre 7 de la charte des Nations
Unies du 26 juin 1945 les articles 41 et 42 prennent des sanctions
prévues : embargo, blocus, rupture des relations diplomatiques et
des communications, utilisation de la force armée. Ces sanctions
constituent l’un des fondements du DIP
AIME CESAR
II-les fondements du DIP
Analyser les fondements du DIP c’est rechercher ceux sur
quoi repose ce droit c'est-à-dire ses bases. L’approche de
courants doctrinaux de domaine d’application et les
conditions d’élaboration du DIP peuvent être d’une utilité
estimable pour une réponse à cette question
A- Les courants doctrinaux ( 17/11/11 )
On distingue les courants doctrinaux pour certains auteurs le
DIP repose sur la volonté de l’Etat : c’est le VOLONTARISME.
D’autres au contraire situent le fondement du DIP en dehors
du volontarisme : c’est LA CONCEPTION OBJECTIVE
a- La conception volontariste
Selon TRIEVEN ANZINOTTI LE DIP procède de la volonté des
Etats aussi leur intervention est nécessaire pour la formation
du DIP .en d’autres termes l’Etat ne peut être lié que s’il
consent ou s’il a participé à l’élaboration d’une norme
internationale. La cour inter de justice a retenu cette
conception volontariste dans la gestion du sud ouest Africain
(arrêt sur le fond, CIJ 1966)
b- La conception objective
Selon les partisans de cette thèse (Georges SELLS et POLITIS)
le DIP découle des nécessités sociales objectives. L’ordre
juridique inter est donc une réalité objective dont l’existence
se constate dans l’histoire. Ces règles s’imposent donc aux
sujets de droit dans leur rapport mutuel.
AIME CESAR
Si certaines règles ne sont pas nécessairement le produit des
sujets du DIP (ex: les principes généraux du droit, le jus
cogens) il est à constater que celui-ci repose largement sur le
volontarisme, comme en témoigne son domaine d’application
et les conditions de sa formation
B- Les domaines d’application et les conditions
d’élaboration du DIP
Quel est le champ d’application du DIP et quelles sont les conditions
de sa formation
AIME CESAR
Mais le DIP n’est pas isolé. En tant que système juridique il
entretient des relations, des rapports avec le droit interne.
III-les rapports entre le droit interne et le DIP
La question reste posée de 2 manières
-est-ce-que le DIP est supérieur ou inférieur au droit interne ?
-le DIP est-il postérieur ou antérieur
A- les considérations théoriques
Il s’agit de situer le DIP dans l’ordonnancement juridique.
Pour le faire il faut se référer à 2 conceptions, l’une DUALISTE
et l’autre MONISTE.
a- LE DUALISME
La conception dualiste se rattache au volontarisme. Selon
cette conception le DIP et le droit interne constituent 2
systèmes juridiques égaux, indépendants et séparés
En ce qui concerne les sujets pour le droit interne il y a
l’individu à titre principal alors que le DIP il faut retenir l’Etat
et les organisations inter.
Du point de vue des sources le droit interne possède de la
volonté unilatérale alors que le DIP possède de la volonté
plusieurs Etats.
AIME CESAR
Au niveau de l’organisation du système juridique dans le
droit interne il y a la présence de l’organe supérieur dans le
DIP la juxtaposition des Etats en est le principe. En
conséquence le DIP ne s’applique pas directement dans
l’ordre interne et vice-versa. Pour qu’il en soit ainsi le DIP
doit être reçu de la théorie de la réception, c'est-à-dire
l’introduction de la transformation de la règle inter en règle
interne. Il n’y a donc pas de conflit selon le dualisme entre le
DIP et le droit interne, les 2 ordres juridiques étant séparés.
Cette logique n’est pas celle du monisme.
b- LE MONISME
Selon cette thèse il existe une unité logique les 2 catégories
de règles qui sont soumises au principe de subordination
c'est-à-dire la hiérarchisation des 2 systèmes. On distingue
ici le monisme avec suprématie du droit interne et le
monisme avec supériorité du DIP :
-d’après la conception du monisme avec unité du droit
interne le DIP dérive du droit interne. Ainsi tout ce que font
les Etats au plan international n’est que la conception du
droit public de l’Etat au plan inter
- d’après le monisme avec primauté du DIP l’ordre juridique
interne résulte du DIP aussi assimile t- on les rapports entre
les 2 systèmes aux rapports entre le droit de l’Etat fédéral et
celui de l’Etat fédéré .
B -la pratique international
a- La non confirmation des 2 thèses de manière
AIME CESAR
Concernant le dualisme on ne peut pas dire qu’il existe une
cloison étanchée entre le droit interne et le DIP.la procédure
de ratification d’un traité n’implique pas une transformation
de la règle inter en règle interne.
Concernant le monisme il est mal indiqué de dire que le DIP
est la projection interne sur la scène inter car il n’y a pas de
droit interne que le DIP (il n’y a qu’un seul droit interne)
b-la conséquence de la primauté du DIP
1-l’application de la coutume international dans l’ordre
interne.
Il y a l’option globale pure et simple. En la matière les
constitutions Italiennes, Françaises et Allemandes
confirment la primauté du DIP.
2-l’application des traités dans l’ordre interne
La prééminence du traité sur la constitution est confirmée.
L’exemple en est donné par l’article 87 de la constitution
ivoirienne du 1er Août 2000 instituant la 2ème République. Cet
article dispose que : <<les traités et accords régulièrement
ratifiés ont dès leur publication une autorité supérieure à
celle des lois sous réserve de chaque traité ou accord sur son
application par l’autre partie>>
Les différentes questions soulevées par le DIP commandent
d’abord que l’on examine les conditions de mécanisme de sa
formation. Ensuite il s’avère indiquer de présenter les sujets
de DIP et enfin il apparait nécessaire d’examiner les rapports
inter.
1er PARTIE : LA FORMATION DU DROIT INTERNATIONAL
PUBLIC
AIME CESAR
LE DIP concerne les 2 catégories de sources. D’une part les
sources fondamentales d’un point de vue chronologique et
d’autres part les sources subsidiaires ou secondaires
Chap1- LES SOURCES FONDAMENTALES DU DIP
Elles sont constituées par la coutume internationale et le
traité inter
SECTION 1- LA COUTUME INTERNATIONALE
Elle est définie au sens de l’article 38 du statut de la cour
inter de justice comme <<une pratique générale acceptée
comme étant du droit >>. En d’autres termes la coutume est
une règle non écrite mais obligatoire. Il s’agit donc d’analyser
les éléments qui font la coutume et d’en faire l’inventaire de
la typologie des différentes coutumes.
I- Les éléments constitutifs de la coutume
La coutume est constituée de 2 éléments cumulatifs
-l’élément matériel
-l’élément psychologique ou opinio juris
A-L’ELEMENT MATERIEL DE LA COUTUME
La coutume nait d’un usage fondé sur précédents. Cet usage
est appelé la PRATIQUE c'est-à-dire la répétition dans le
temps et dans l’espace des précédents. Ces précédents
doivent être continus et emprunt de générosité. Le précédent
doit être fréquent, répétitif, (affaire Haya) ou affaire le droit
d’asile CIJ 1950. La pratique
AIME CESAR
doit être non seulement constante mais unanimement
acceptée. L’élément matériel n’est pas suffisant pour
constituer la coutume il faut y adjoindre un second élément :
l’opinio juris
B-L’ELEMENT PSYCHOLOGIQUEMENT ACCEPTE OU OPINIO
JURIS
Outre la pratique les Etats doivent avoir les sentiments, la
condition d’être juridiquement lié c'est-à-dire la
reconnaissance du caractère obligatoire d’une règle de droit.
Il ne doit donc pas y avoir une réaction contraire. Mais
comment va porter la preuve de l’opinio juris ? La charge de
la preuve incombe à celui qui invoque la coutume. Mais
lorsque le juge est saisi il examine aussi la pratique où
l’élément est bien établi. Il en déduit la preuve de l’existence
de l’opinio juris, cette définition unique de la coutume en
apparence implique dans la réalité une variété de coutume.
II-LA TYPOLOGIE DE LA COUTUME
Il existe plusieurs coutumes. La classification est opérée
selon le mode de formation de la coutume et selon le mode
d’application de la coutume.
A- CLASSIFICATION SELON LEUR MODE DE FORMATION
Deux types de coutume sont à retenir selon le mode de
formation
-les coutumes traditionnelles ou sages
-les coutumes instantanées ou sauvages
a- LES COUTUMES TRADITIONNELLES OU SAGE
AIME CESAR
On appelle coutume traditionnelle ou sage celle qui requière
durant leur formation une très longue durée. A cet égard la
notion de sage est significative. Dans ces coutumes dites
sages l’élément matériel précède l’élément psychologique
(opinio juris). Elle se forme pendant une période de 20, 30,
50 ans voir plus ce qui est différent des coutumes
instantanées ou sauvages
b- LES COUTUMES INSTANTANEES OU SAUVAGE
Elles se caractérisent par un temps très court pour leur
consécration d’une part et par le sentiment affirmé d’aboutir
rapidement à la création d’une règle d’autres part. Ainsi,
dans les coutumes instantanées ou sauvages l’élément
psychologique ou opinio juris précède l’élément matériel (la
pratique). Ces coutumes instantanées ont pour de
prédilection quant à leur formation les organisations inter
B- LA CLASSIFICATION SELON LEUR CRITERE SPATIAL
Ici l’on distingue 3 sortes de critères.
-les coutumes universelles
-les coutumes régionales
-les coutumes locales
a- LES COUTUMES UNIVERSELLES
Ce sont des coutumes qui ont un champ d’application étendu
c'est-à-dire qui touche l’ensemble du continent. Dans l’affaire
du plateau continental (CIJ 1969). Concernant le 2è élément
de la coutume (opinio juris) la cour estime<< qu’une
participation très et représentative suffit à condition qu’elle
comprenne les Etats particulièrement intéressés >>
AIME CESAR
b-LA COUTUME REGIONALE
Elle suppose un domaine d’application très réduit c'est-à-dire
un nombre d’Etat limité vont se voir appliquer cette coutume
dans une région donnée .par exemple une coutume qui
s’applique aux Etats d’Afrique ou à ceux d’Europe
c- LES COUTUMES LOCALES
Elles ne concernent que 2 Etats seulement (affaire territoire
de passage en territoire indien CIJ 1960)
III-LES RAPPORTS ENTRE COUTUMES ET TRAITES
La coutume et le traité ont une importance respectueuse. Ce
qui aboutit à la transformation de la coutume en traité.
A- UNE IMPORTANCE RESPECTIVE ENTRE LA COUTUME ET
LE TRAITE
La coutume et le traité ont la même force juridique c'est-à-
dire qu’ils ont la même volonté obligatoire. Par conséquent
ils ont une valeur dérogatoire réciproque. Ainsi, un traité
peut abroger une coutume ou la modifier. De même une
coutume peut faire disparaitre ou transformer un traité en
dehors de toute procédure écrite. Cette valeur dérogatoire
réciproque a une implication très importante : la
transformation de la coutume en règle écrite. C’est ce qu’on
appelle la CODIFICATIION DE LA COUTUME.
B- LA CODIFICATION DE LA COUTUME
AIME CESAR
Codifier la coutume internationale c’est la préciser, la
solidifier en la mettant sous forme écrite. Cette triste
annulation de la coutume entraine un certain nombre de
conséquence. Désormais, la règle coutumière devient un
traité. Celui-ci présente l’avantage de la précision de la
concision et évite par conséquent toute interprétation laxiste
SECTION 2 – LE TRAITE INTERNATIONAL
C’est une source fondamentale qui est apparue après la
coutume. Par la suite il va connaitre un développement
prodigieux et devenir la source primordiale du DIP. Il est
nécessaire de voir comment il s’élabore avant d’examiner les
conditions de son application
I- LA CONCLUSION D’UN TRAITE
La conclusion obéit à des conditions de forme et de fond
A- LES CONDITIONS DE VALIDITE FORMELLE
Au plan formel 4 étapes sont nécessaires pour la formation
d’un traité
-la négociation
-la signature
-la ratification
-l’enregistrement*
a- LA NEGOCIATION
AIME CESAR
La négociation suppose la réunion de plénipotentiaires c'est-
à-dire ceux qui ont reçu du PR ou l’autorité compétente la
plénitude du pouvoir et qui agissent au nom de l’Etat.
Généralement les constitutions prévoient cette procédure.
Les chefs d’Etat peuvent déléguer en dehors des diplomates
de pleins pouvoirs à des personnalités pour la signature .
b-LA SIGNATURE
Une fois rédigé le traité est signé. Le traité du point de vue de
la structure comprend le préambule, le dispositif ou les
dispositions transitoires ou finales. Dans le préambule on a
d’abord la désignation ou l’énumération des parties ensuite
vient l’exposé des motifs qui sert à énoncer l’objectivité et à
le clarifier. En DIP en principe le préambule n’a pas de valeur
juridique obligatoire. Les dispositifs c'est-à-dire le contenu
du traité est constitué par les articles qui sont relatifs au
droit et obligation après ces articles on a les dispositions
appelées CLAUSES FINALES DU TRAITE celles-ci sont relatives
aux procédures d’amendement, aux modalités d’entrée en
vigueur du traité, à la possibilité d’ouvrir le traité à d’autres
parties
Portée juridique de la signature
En droit positif la signature n’emporte pas obligation des
parties sauf pour les traités en forme simplifiée (la signature
vise à authentifier le traité lui-même)
c- LA RATIFICATION
L’acte postérieur l’autorité compétente pour ratifier c’est
généralement le chef de l’Etat ratifier c’est donc exprimer le
consentement de l’Etat à être lié au traité
AIME CESAR
L’effet de la ratification : en DIP la ratification est d’une
compétence discrétionnaire qu’exerce l’Etat .l’Etat n’est
obligé de ratifier le traité mais une fois qu’il ratifie le traité il
est lié par celui-ci. Le dépositaire du traité selon la pratique
est le pays sur le territoire duquel les négociations ont eu
lieu. Après l’enregistrement porté à la connaissance de tous.
Lorsqu’un traité n’est pas enregistré dans le cadre des Etats
unis il n’est pas nul mais son opposabilité est restreinte
B- LES CONDITIOND DE FOND DE VALIDITE
Elles sont de nombre de 3
-la capacité des parties
-Le consentement authentique
-la licéité de l’objet
a- LA CAPACITE DES PARTIES
Tout plénipotentiaire ou toute personne qui n’a pas reçu les
pleins pouvoirs et qui se rend à un traité pour négocier est
jugé incapable au plan international le traité est donc nul et
de nul effet.
b-LE CONSENTEMENT
Le consentement de l’Etat à être lié ne doit être entaché. En
d’autres termes l’Etat peut invoquer une violation de son
consentement pour des motifs suivants :
- La violence ou la contrainte exercée sur le représentant
de l’Etat
- La corruption de l’agent de l’Etat
-l’erreur de fait (l’erreur de droit n’est pas pris en compte car
nul n’est sensé ignorer la loi)
AIME CESAR
- le dol (toute pratique dolosive annule le traité)
c-LA LICEITE DE L’OBJET
L’objet du traité ne doit pas être ouvert dans les normes du
DIP notamment le jus cogens. Lorsque les conditions de fond
et de forme sont réunies le traité peut être affirmé
II- L’APPLICATION DU TRAITE
D’après l’article 26 de la convention de Viennes de 1969 <<
tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté de
bonne foi>> il s’agit de l’obligation générale ‘’ ‘’ c’est le
principe de l’effet relatif des traités Mais celui-ci connait des
tempéraments.
A- LE PRINCIPE DE LA RELATIVITE DES TRAITES OU
L’EFFET RELATIF DES TRAITES
Selon le droit positif, la jurisprudence inter et la pratique, les
traités ne peuvent produire d’effet qu’entre les parties
a- LE TRAITE LIE LES PARTIES
A partir du moment où un Etat accepte de participer à une
négociation, de signer un traité et de le ratifier il s’engage par
là même à exécuter les obligations qui en découlent d’une
part et est en droit de réclamer des prérogatives qui en
résultent d’autres part.
b- LE TRAITE N’A PAS D’EFFET AL’EGARD DES TIERS
La convention de Viennes de 1969 dispose en article 34 << un
traité ne fait obligation ni de droit pour un Etat sans son
consentement >>. Il en résulte 2 conséquences :
AIME CESAR
-il n’y a pas d’obligation à la charge des tiers. Un Etat qui n’a
pas participé à la conclusion des traités ne peut être contraint
à exécuter des obligations ou des charges qui en découlent
-un Etat qui n’est pas partie à un traité ne peut en réclamer
des droits en sa faveur.
Au total aucun Etat ne peut se prévaloir des dispositions d’un
traité auquel il n’est pas partie. Mais ce principe de l’effet des
traités connait des assouplissements.
B- LES ASSOUPLISSEMENTS AU PRINCIPE DE L’EFFET
RELATIF DES TRAITES
Sous cet angle de l’exception il faut distinguer les traités qui
bénéficient aux tiers de ceux qui obligent les tiers
a- LES TRAITES BENEFICIENT AUX TIERS
Deux hypothèses sont à considérer. Il y a des traités qui
bénéficient automatiquement aux tiers (Etats tiers) et ceux
qui leur sont favorables en vertu de disposition préalable.
1-LES TRAITES BENEFICIENT AUTOMATIQUEMENT AUX
TIERS
On peut citer les traités relatifs aux communications qui
bénéficient de plein droit aux tiers (CPJ I : cour permanente
de justice inter 1923 affaire Wimbledon, affaire droit de
passage dans le canal de Kiel)
2-LES TRAITES BENEFICIENT AUX TIERS EN VERTU D’UNE
DISPOSITION PREALABLE
On distingue la clause de la nation la plus favorisée et la
stipulation pour autrui.
AIME CESAR
- La clause de la nation la plus favorisée : deux Etats
concluent un traité et dans ce traité il y a une disposition
qui stipule que lorsque l’une des parties au traité
accordera à un Etat tiers dans un autre traité des
avantages que ne prévoit pas le traité les autres parties
au 1er traité en bénéficieront. Toute fois il faut que le
2ème accord porte sur la même matière que le 1er
- La stipulation pour autrui : les Etats parties de droit en
faveur d’autrui. En la matière le consentement de l’Etat
tiers est présumé à moins qu’ils ne refusent eux-mêmes.
En d’autres termes si l’Etat tiers accepte les stipulations,
celles-ci ne peuvent être modifiée ultérieurement sans
son consentement (CPJI 1932 affaire de zone franche
entre la France et la Suisse)
b- LES TRAITES OPPOSANT LES TIERS
Il faut distinguer les traités créant une situation objective et
de l’accord collatéral.
-LES TRAITES CREANT UNE SITUATION OBJECTIVE
Ils sont opposables à tous. On peut citer l’exemple un traité
créant d’un statut territorial ou politique inter (la neutralité
suisse traité 1815), la délimitation d’une zone, la création
d’un Etat. Les traités relatifs aux communications pluviales
obligent tous les riverains
-LES TRAITES CREANT UN ACCORD COLLATERAL
Une disposition des traités peut créer une obligation à la
charge d’un Etat tiers mais celui doit accepter de manière
expresse et écrite l’accord collatéral (article convention de
viennes sur le droit des traités entre Etats)
AIME CESAR
CHAP2 : LES SOURCES SUBSIDIAIRES DU DIP
Elles viennent en complément des 1ères sources. Il y a d’une
part les sources prévue par l’article 38 de la cour inter de
justice et celle qu’il ne mentionne pas.
Section1-les sources énoncées par l’article 38 du statut de la
CIJ
L’article 38 dispose que << la cour pour régler les différends
conformément au DI applique outre les traités de la coutume
les principes généraux du droit, d’équité, des décisions
judiciaires et la doctrine des publicistes les plus qualifiés >>
I- Les principes généraux du droit
Il s’agit de faire d’abord l’inventaire des principes généraux
du droit avant de s’interroger sur leur nature et portée
juridique
AIME CESAR
-égalité des parties
- la force majeure
AIME CESAR
Les principes généraux du droit font partir du droit inter .à ce
titre ils ont une force contraignante et produisent des effets
juridiques. Aussi crée t-il des droits et des obligations au
bénéfice ou à la charge des sujets de droit inter .leur
reconnaissance ou leur violation est sanctionnée par le
mécanisme du contentieux inter. Ce qui diffère des principes
généraux du droit de l’équité dont l’application demeure
conditionnelle.
II- L’équité (18/11/11)
A- Définition
B- la portée de l’équité
L’équité joue un rôle limitée par rapport aux autres sources de droit
inter par cela seul que son application est conditionnée par l’apport
des parties. Mais quoi que limitée sa fonction ne demeure
négligeable. C’est un moyen pour atténuer la rigueur des règles
juridiques. En outre l’équité joue un rôle de complémentarité en
comblant les lacunes du droit. Enfin l’équité postule un vecteur de
reformation (pour combler les lacunes) et d’adaptation du droit
AIME CESAR
A- la jurisprudence
B- LA DOCTRINE
<<La doctrine des publicistes les plus qualifiés>> est l’ensemble des
opinions émises par les éminences juristes sur les différents
problèmes de droit. Ainsi, par cette analyse ces critiques et ces
synthèses la doctrine favorisent l’élaboration du droit positif. Les
domaines qui n’ont pas encore fait l’objet de régulation sont le
champ de prédilection de la doctrine. L’absence de législateur inter
conforte ce rôle de pionnier et de créateur de droit de la doctrine.
AIME CESAR
-la notification
-la reconnaissance
-la protestation
-la renonciation
-il faut que l’acte émane d’un Etat c'est-à-dire des organes
constitutionnellement habilités à représenter l’Etat sur le plan inter
(le PR, le 1er ministre, le ministre des affaires étrangères et toute
autre personne ayant reçu les pleins pouvoirs) (la capacité)
AIME CESAR
-l’acte unilatéral étatique crée des droits au bénéfice du destinataire.
Son acceptation est présumée
On peut mettre fin à l’acte unilatéral mais le droit pour mettre fin ne
doit pas être arbitraire. Les actes unilatéraux étatiques ont pour
fondement la bonne foi et l’estoppel
Ce sont des actes unilatéraux qui en principe ne lie pas les Etats, ses
résolutions n’ont qu’une portée recommandataires toute fois il faut
noter que la valeur juridique des résolutions varie en fonction de leur
niveau de vote et du contenu de leur disposition.
AIME CESAR
A-DEFINITION
-l’interdiction d’esclavage
- la prohibition du génocide
-primauté du JUS COGENS sur les autres normes du droit inter. Le JUS
COGENS est une norme impérative alors que le traité et la coutume
ne sont que des règles obligatoires. C’est une norme à la quelle on ne
peut déroger .elle ne peut être modifiée que par une norme ayant
une valeur similaire
AIME CESAR
Etre sujet du droit inter c’est avoir des droits et des obligations de l’ordre inter.
Autrement dit les sujets de droit inter sont des personnes qui participent à
l’élaboration de ce droit et aux Etats à qui ils s’appliquent. Pour l’essentiel, il
s’agit des Etats et des organisations inter qui pour l’instant demeurent sans
contestation des sujets de DIP.
Pour qu’il y ait Etat il faut qu’un certain nombre de conditions soit
réuni :
AIME CESAR
3 critères cumulatifs conditionnent l’existence de l’Etat : le
territoire, la population et le gouvernement.
a- Le territoire
1- L’espace terrestre
Il comprend le sol et le sous-sol .il est bien limité par les frontières
naturelles ou artificielles. L’Etat exerce sur son territoire une
souveraineté territoriale. Ce qui implique la non immixtion donc la
non ingérence dans les affaires intérieures de l’Etat.
2- L’espace maritime
3- L’espace aérien
AIME CESAR
consentement. Les aéronefs civils peuvent survoler l’espace aérien
conformément aux conventions inter sur l’aviation civile. Pour les
avions militaires le survol de l’espace aérien est subordonné à une
autre autorisation de l’Etat.
b- La population
1- La distinction nationaux-étranger
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nationalité. Au plan inter le problème de l’opposabilité de la
nationalité a été posé (confère CIJ 1965 affaire Nottbohm) la cour
inter de justice en définissant la nationalité comme << le lien
juridique ayant à sa un fait social de rattachement, une solidarité
effective d’existence, d’intérêt, de sentiment jointe à une
réciprocité du droit et devoir>> a déclaré inopposable la
nationalité octroyée à Nottbohm par Liechtengtein au défaut
d’effectivité.
c- Le gouvernement
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a- Les modalités de la reconnaissance
La reconnaissance
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au sujet de la Cologne en 1919 << l’Etat existe par lui-même et la
reconnaissance n’est d’autre que la déclaration de son existence
par les Etats dont elle émane >>
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dialectique. Si l’on considère l’Etat comme une formation sociale
ce sont ces 2 éléments des forces productives et des rapports
sociaux de production qui vont permettre de définir la nature et
l’essence même de l’Etat. Avec le critère de formation sociale on
distingue 2 moments de classification des Etas : d’une part
l’ancienne classification, d’autres part la nouvelle classification
Elle met en exergue les pays capitalistes, les pays socialistes et les
Etats du tiers monde.
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du travail fourni et non lié à la possession des moyens de
production et donc à la classe sociale.
B- La nouvelle classification
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a- Les pays développés
Le constat est établi que les pays développés sont tous des pays
industrialisés. L’appropriation privée des moyens de production
qui règne fait d’eux les pays technologiquement avancés qui
connaissent en outre la pratique de la démocratie et l’expression
des libertés. Il y a lieu de constater que le surdéveloppement a
entrainé des effets pervers négateurs de l’environnement, de la
vie en société de la santé de l’homme de la faune et de la flore. Ce
sont les Etats unis, la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne,
l’Italie, le Japon, l’Australie …
Ce sont les attributs par lesquels l’Etat peur être identifié … il s’agit
de la SOUVERAINETE et de la PERSONNALITE JURIDIQUE.
A- La souveraineté
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les domaines avec le pouvoir du dernier mot : Cela s’appelle la
souveraineté.
a- Définition
B- la personnalité juridique
(…)
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On appelle compétence l’aptitude légale pour un Etat d’agir c'est-
à-dire connaitre d’une affaire, prendre une décision, poser un
acte, accomplir une action. L’Etat exerce ainsi des compétences
internes et les compétences inter.
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stationnement des troupes à l’étranger, des ambassades, des
consulats)
b- Le pouvoir de traité
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Si l’Etat a le monopole de la <<violence légitime>> dans l’ordre
interne, le droit international prescrit au contraire l’interdiction du
recours à la force dans les organisations internationales (article 2 et 4
de la charte de l’ONU). Mais, le droit n’est pas toujours suffisant pour
contenir les velléités de l’emploi de la force des Etats les plus
puissants. En 1986, les USA n’ont pas hésité à bombarder la capitale
Lybienne, Tripoli comme cela s’est répété en 2011 avec à la clé
l’assassinat du président mais cette fois-ci par une coalition de
l’OTAN.
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Des solidarités régionales vont se manifester et se concrétiser : le
conseil de l’Europe en 1949, l’UE en 1957, l’OUA en 1963, la CEDEAO
en 1975.
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parvenir. Celle-ci est constituée d’éléments qui facilitent son
fonctionnement.
B- La structure de l’organisation internationale
a- Les membres
b- Les organes
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nationaux. Mais, ces représentants ne forment qu’une partie des
agents internationaux qui sont au service de l’organisation.
A- Le critère spatial
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UEMOA, CEDEAO). Les fonctions qui leur sont assignées servent
aussi d’élément de référence pour leur classification.
(….)
II-les missions
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B- Les missions économiques, sociales et culturelles
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traité inter. Dès que la codification devient un traité elle sera
contraignante aux Etats partis.
I- Portée de la codification
-effets cristallisant
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Le processus de maturation des règles coutumières est mené à
travers l’élaboration, la négociation et l’adoption de traité de
codification de sorte que la norme coutumière et son reflet écrit
achève leur parcours en même temps. Exemple : le traité de l’espace
extra atmosphérique de 1967
I- Le préambule
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des motifs ayant suscité la conclusion et les grands principes
juridiques qui constituent son fonctionnement.
Les motifs qui ont suscité chez les acteurs de développement des
relations inter la mise en place de règles conventionnelles pour régir
désormais la formation des traités sont :
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résolutions. Elles ne revêtent aucune force juridiques obligatoires
mais ont été prises sur une question importante qui pour une raison
ou pour une autre ont pu avoir leur dans la convention avec
l’intention de les voir servir de base à la formation de coutume en
ses matières.
C’est une des branches les plus anciennes du droit inter. Pendant
longtemps ce n’était que coutumier. La 1ère tentative de codification
était au congrès de Viennes (le règlement de Viennes de 1815 sur le
rang et le statut des agents diplomatiques). Ce règlement a été
complété par un protocole (protocole aix-la Chapel de 1918). La
guerre froide était un facteur important pour la mise sur papier de
règles précises sur les relations diplomatiques. en 1952 l’assemblée
générale a été saisie par Yougoslavie. La convention de Viennes sur
les relations diplomatiques de 1961 lie tous les Etats. C’est
largement dissociable du droit coutumier.
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C’est le droit de recevoir des représentants diplomatiques d’autres
Etats. L’Etat qui reçoit des représentants est appelé Etat
accréditaire.
B- Le principe du consentement
A- L’accréditation
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propre Etat l’accrédite auprès de l’Etat accréditaire. La désignation
des autres membres de sa mission est généralement faite de
manière unilatérale par le gouvernement national et avec une
simple notification auprès de l’Etat accréditaire.
La représentation commune.
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Les agents diplomatiques ont le moyen d’exercer un service public
sur le territoire étranger. Cela explique la nécessité de privilège et
immunité.
Les immunités : elles sont des droits, elles sont fondées sur des
normes de droit inter.
2- La théorie de représentation
3- La théorie de la fonction
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La liberté de communication officielle : c’est une IMMUNITE. L’Etat
accréditaire a l’obligation de permettre et de protéger la libre
communication (article 27) c’est souvent symbolisé par la valise
diplomatique
2-l’immunité juridictionnelle
L’immunité pénale
C’est une immunité relative. C’est dans certains cas qu’elle peut
être retenue. C’est le cas d’un procès relatif à un immeuble situé sur
le territoire de l’Etat accréditaire quant il s’agit d’une question de
succession et quant il s’agit de contentieux relatif à une activité
civile et commerciale de l’agent sur le territoire accréditaire.
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3-l’exemption fiscale
Ils ont les mêmes immunités que l’agent sauf s’ils sont des
nationaux de l’Etat accréditaire.
6- Le personnel du service
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