Chapitre 2 Cycles
Chapitre 2 Cycles
Chapitre 2 Cycles
Chapitre 2 : Cycles
Plan du chapitre 2 :
Si les arcs sont numérotés 1, 2, … , 𝑚, on peut faire correspondre à tout cycle 𝜇 un vecteur
caractéristique 𝜇⃗ = (𝜇1 , 𝜇2 , … , 𝜇𝑚 ) de 𝐼𝑅 𝑚 indexé par les arcs 𝑢𝑖 du graphe G tel que :
+1 𝑠𝑖 𝑢𝑖 ∈ 𝜇 +
𝜇𝑖 = {−1 𝑠𝑖 𝑢𝑖 ∈ 𝜇 −
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
Exemple :
Soit le graphe G = (X, U) suivant :
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1
Un cycle est dit élémentaire si lors de son parcours on ne rencontre pas deux fois le même sommet sauf le premier et le
dernier sommet.
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2 3
5
Soit 𝐴 = {𝑒, 𝑑, ℎ}
Le cocycle de 𝐴 est : 𝑤(𝐴) = 𝑤 + (𝐴) ∪ 𝑤 − (𝐴) = {1} ∪ {2,6} = {1, 2, 6}
Les arcs du graphe 𝐺 = (𝑋, 𝑈) sont numérotés 1, 2, 3, 4, 5, 6 alors on peut faire correspondre
⃗⃗⃗ = (𝑤1 , 𝑤2 , … , 𝑤6 ) de 𝐼𝑅 6
au cocycle 𝑤(𝐴) engendré par 𝐴 𝑋 le vecteur caractéristique 𝑤
indexé par les arcs 𝑢𝑖 du graphe 𝐺 tel que :
𝑤
⃗⃗⃗ = (+1, −1, 0, 0, 0, −1).
1.1.4. Décomposition des cocycles
Un cocycle w(A) associé à A peut toujours se décomposer en une somme de cocycles :
∑ w(v)
v∈A
Définition 1 :
Un cocycle 𝑤(𝐴) associé à un sous-ensemble de sommets 𝐴 est élémentaire si la suppression
de 𝐴 engendre une composante connexe.
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Définition 2 :
Un cocycle 𝑤(𝐴) associé à un sous-ensemble de sommets 𝐴 est élémentaire quand il est
composé d'arcs reliant deux sous-ensembles de sommets 𝐴 et 𝐵, engendrant deux sous-
graphes connexes sans sommets communs, avec 𝐴 ≠ ∅, 𝐵 ≠ ∅, 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ et le graphe
induit par 𝐴 ∪ 𝐵 est une composante connexe du graphe.
Exemple (cocyle non élémentaire) :
Le cocycle 𝑤(𝐴) = {1, 2, 6} associé à 𝐴 = {𝑒, 𝑑, ℎ} n’est pas élémentaire car la suppression
de 𝐴 n’engendrera pas une seule composante connexe.
6 6
4 4
1 1
2 3 2 3
5 5
En supprimant 𝐴 = {𝑒, 𝑑, ℎ} de 𝐺 (avec les arcs associés {1, 2, 6}), cela engendrera 2
composantes connexes :
- CC1 : le sous-graphes connexe engendré par le sommet isolé 𝑓
- CC2 : le sous-graphes connexe engendré par le sommet isolé 𝑏
1
a b
2
5 3
c d
4
En supprimant 𝐴 = {𝑎, 𝑐} de 𝐺 (avec les arcs associés {1,2,4}), cela engendrera une seule
composante connexe engendrée par les sommets {𝑏, 𝑑}.
Exemple (décomposition de cocycle) :
6
4
2 3
5
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Soit 𝐴 = {𝑒, 𝑑, ℎ}
Le cocycle de 𝐴 est : 𝑤(𝐴) = 𝑤 + (𝐴) ∪ 𝑤 − (𝐴) = {1} ∪ {2,6} = {1, 2, 6} peut être
décomposé en une somme comme suit :
Dans cet exemple, seule reste la contribution d’un arc entrant dans 𝐴 .
c d
4
Le cocycle 𝑤(𝐴) = {1,2,4} est associé à = {𝑎, 𝑐} . Il peut être décomposé en une somme
comme suit :
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Fig.2. Exemple de cycle NOIR et ROUGE avec tous les arcs NOIRS orientés dans le même
sens
Fig.3.Exemple de cocycle NOIR et VERT avec tous les arcs NOIRS orientés dans le même
sens
Une base fondamentale de cycles est un ensemble de cycles indépendants tel que tout cycle
puisse s'écrire comme une combinaison linéaire. Le nombre cyclomatique du graphe est égal à
la dimension de la base de cycles.
Théorème 1 :
Soit 𝐺 un graphe de 𝑛 sommets, 𝑚 arcs et 𝑝 composantes connexes. La dimension d’une base
de cycles est le nombre cyclomatique de 𝐺 :
𝑣(𝐺) = 𝑚 − 𝑛 + 𝑝
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Exemple :
Soit 𝐺 = (𝑋, 𝑈) tel que 𝑋 = {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑} et 𝑈 = {1,2,3,4,5}
1
a b
2
5 3
c d
4
1) Initialisation :
𝐺0 = (𝑋, ∅) où : 𝑚0 = 0, 𝑝0 = 4 et 𝑣(𝐺0 ) = 0
poser 𝑖 = 1
Itération 1 :
2) On ajoute l’arc 1 de 𝐺, tester si on crée au moins un cycle NON
et v(G1 ) = v(G0 ) = 0 et G1 = (X, {1}) et 𝑚1 = 1
3) Tester si (𝑖 = 1) = (𝑚 = 5) NON
poser 𝑖 = 𝑖 + 1 = 2 et aller en 2)
Itération 2 :
2) On ajoute l’arc 2 de G, tester si on crée au moins un cycle NON
et v(G2 ) = v(G1 ) = 0 et G2 = (X, {1,2}) et 𝑚2 = 2
3) Tester si (𝑖 = 2) = (𝑚 = 5) NON
poser 𝑖 = 𝑖 + 1 = 3 et aller en 2)
Itération 3 :
2) On ajoute l’arc 3 de 𝐺, tester si on crée au moins un cycle OUI
on choisit un cycle (μ1 = (1,2,3)) linéairement indépendant des autres
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Itération 4 :
2) On ajoute l’arc 4 de 𝐺, tester si on crée au moins un cycle NON
et v(G4 ) = v(G3 ) = 1 et G4 = (X, {1,2,3,4}) et 𝑚4 = 4
3) Tester si (𝑖 = 4) = (𝑚 = 5) NON
poser 𝑖 = 𝑖 + 1 = 5 et aller en 2)
Itération 5 :
2) On ajoute l’arc 5 de 𝐺, tester si on crée au moins un cycle OUI
On choisit un cycle (𝜇2 = (4,5,2)) linéairement indépendant des autres
le vecteur caractéristique associé est ⃗w
⃗⃗μ2 = (0, −1,0, −1, +1)
Une base fondamentale de cocycles est un ensemble de cocycles indépendants tel que
tout autre cocycle puisse s'écrire comme une combinaison linéaire. Le nombre
cocyclomatique du graphe est égal à la dimension de la base de cocycles.
Théorème 2 :
Soit 𝐺 un graphe de 𝑛 sommets et 𝑝 composantes connexes. La dimension d’une base de
cocycles est le nombre cocyclomatique de 𝐺 :
𝜆(𝐺) = 𝑛 − 𝑝
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Supposons que le graphe 𝐺 est connexe (𝑝(𝐺) = 1) et formons les 𝑛 − 1 cocycles élémentaires indépendants
de proche en proche.
Exemple :
Soit 𝐺 = (𝑋, 𝑈) un graphe connexe (𝑝(𝐺) = 1) tel que 𝑋 = {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑} et 𝑈 = {1,2,3,4,5}
1
a b
2
5 3
c d
4
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Alors {w
⃗⃗⃗⃗𝑤(𝐴1 ) , ⃗w
⃗⃗⃗w(A2 ) , ⃗w
⃗⃗w(A3 ) } est une base de cocycles
A la fin du processus on aurait construit 𝑛 − 1 = 4 − 1 = 3 cocycles élémentaires,
linéairement indépendants.
La dimension de cette base de cocycles (d’après le théorème 2) est le nombre
cocyclomatique de 𝐺 :
𝜆(𝐺) = 𝑛 − 𝑝 = 4 − 1 = 3
2. Planarité
2.1. Graphe Planaire
Définition 3 :
Un graphe est planaire s'il peut être tracé dans un plan sans que les arêtes se croisent. Un tel
tracé est appelé une représentation planaire du graphe (ou graphe planaire topologique).
Un graphe planaire topologique est une représentation planaire d’un graphe planaire.
Exemple :
Le graphe de gauche ci-dessous (Fig.4.) est planaire parce qu’en modifiant le tracé d’une
arête, on peut obtenir le graphe de droite qui est en fait une représentation différente du
même graphe, mais sans croisement d’arête.
D’après la définition 3 ci-dessus, ces 2 graphes sont planaires, mais seul celui de droite est
planaire topologique.
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Le degré de 𝑓, noté 𝑑𝑒𝑔(𝑓), est le nombre d’arêtes de 𝐺 qui bordent 𝑓. Autrement dit, le
degré d'une face 𝑓 est la longueur de son cycle frontière.
Deux faces sont adjacentes si elles ont un arc en commun. Deux faces sont opposées si elles
ont un sommet commun sans être adjacentes.
Exemple :
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3×𝑓
𝑚≥
2
Avec la relation de Descartes-Euler :
𝑓 = 2+𝑚−𝑛
Soit l'inégalité indiquée :
2×𝑚 ≥ 6+3×𝑚−3×𝑛
Et la conclusion importante :
𝒎 ≤ 𝟑×𝒏−𝟔
(Dans un graphe planaire la quantité d’arêtes est inférieure à trois fois la quantité de
sommets).
Une subdivision du graphe 𝐺 est obtenue par une succession de subdivisions élémentaires.
𝐺 𝐺′
Remarque :
Il est clair que le fait de subdiviser une arête n’affecte pas la planarité (ou la non planarité) : si
𝐺 est planaire, toute subdivision de 𝐺 sera également planaire et si 𝐺 n’est pas planaire, toute
subdivision de 𝐺, sera également non planaire.
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Puisque les graphes : 𝐾3,3 (voir Fig.10.) et 𝐾5 (voir Fig.11.) ne sont pas planaires, nous
déduisons de cette remarque que tout graphe qui contient une subdivision de 𝐾5 ou 𝐾3,3 est
non planaire.
Théorème 3 :
Un graphe est planaire si et seulement s'il ne contient aucune subdivision du graphe complet à
5 sommets 𝐾5 , ou du graphe biparti complet 𝐾3,3.
Le graphe 𝐺 ∗ obtenu s'appelle le graphe dual de 𝐺. Ce graphe est planaire, connexe et sans
sommet isolé.
Exemple :
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Fig.13. Le graphe dessiné en rouge est le dual du graphe bleu dans le plan
3. Arbre, forêt et arborescence
3.1. Arbre
Définition 5 :
Un arbre est un graphe orienté ou non orienté, simple, sans boucle, connexe et sans cycle.
Exemple : L’exemple typique d’arbre est l’arbre généalogique.
Remarque 1 :
Pour qu’un graphe n’ait pas de cycle, il faut globalement qu’il ait peu d’arêtes. Inversement,
pour qu’un graphe soit connexe, il faut qu’il ait globalement beaucoup d’arêtes.
Remarque 2 :
Un graphe connexe possède un graphe partiel qui est un arbre.
Remarque 3 :
Le graphe formé par un sommet est un arbre.
Propriété 1 :
Soit 𝑛 le nombre de nœuds d’un graphe 𝐺 = (𝑋, 𝐸), 𝑛 = |𝑋|. Soit 𝑚 le nombre d’arêtes de
𝐺, 𝑚 = |𝐸|. on a que :
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Si 𝐺 est connexe ⇒ 𝑚 ≥ 𝑛 − 1.
Si 𝐺 est sans cycle ⇒ 𝑚 ≤ 𝑛 − 1.
Propriété 2 :
Il existe une relation très forte entre le nombre d'arêtes et le nombre de sommets d'un arbre :
un arbre 𝑇 = (𝑉, 𝐸) comporte exactement |𝑉| − 1 arêtes.
Exemples :
Fig.16. Exemple d’un arbre non Fig.17. Exemple d’un graphe non orienté qui n’est
orienté pas un arbre
3.2. Forêt
Définition 6 :
Une forêt étant un graphe sans cycle, dont chacune de ses composantes connexes est un arbre.
La définition d'une forêt correspond donc bien au sens usuel d'un ensemble d'arbres, chacune
de ses composantes connexes étant un arbre.
Exemple :
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Chapitre 2 : Cycles page 37
Remarques :
La forêt est obtenue si on relâche la contrainte de connexité dans un arbre, c'est-à-dire,
si on supprime un arc dans un arbre.
Tout graphe partiel d’un arbre est une forêt.
3.3. Arborescence
Définition 7 :
Un graphe orienté 𝐺 = (𝑋, 𝑈) avec |𝑋| ≥ 2 sommets est une arborescence de racine 𝑟 si :
𝑟 est une racine de 𝐺,
𝐺 est un arbre.
Le choix d'une racine revient dans un certain sens à orienter l'arbre dans le même sens, la
racine apparaissant comme l'ancêtre commun à la manière d'un arbre généalogique. Le
vocabulaire de la théorie des graphes s'en inspire directement : on parle de fils, de père, de
frère,...
Exemples :
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Définition 8 :
Pour une arborescence 𝑯 de racine 𝒓 :
Le père d'un sommet 𝒙 est l'unique voisin de 𝒙 sur le chemin de la racine 𝒓 à 𝒙. La racine
𝒓 est le seul sommet sans père.
Les fils d'un sommet 𝒙 sont les voisins de 𝒙 autres que son père.
Une feuille est un sommet sans fils. Les feuilles correspondent aux sommets de degré 1.
La hauteur 𝒉(𝑯) de l'arborescence 𝑯 est la longueur du plus long chemin de la racine à
une feuille.
Remarques :
- Dans une arborescence, si on ignore l'orientation des arcs (i.e. si on considère des arêtes,
soit un graphe non orienté), alors 𝐺 est un arbre.
- Une arborescence est un arbre mais la réciproque est fausse.
Anti-arborescence :
Si on inverse le sens des arcs d'une arborescence, on obtient une anti-arborescence.
Un graphe 𝐺 est une anti-arborescence admettant 𝑟 comme anti-racine si :
𝐺 est un arbre.
𝑟 est une anti-racine.
Exemple :
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Chapitre 2 : Cycles page 39
En théorie des graphes, on modélise une telle situation par un graphe valué 𝐺 = (𝑋, 𝐸). Les
sommets du graphe sont les villes, et les arêtes du graphe sont les éventuelles lignes à
construire. Ces arêtes sont valuées par le coût 𝑐(𝑒) de construction de ces lignes.
Connecter toutes les villes correspond à sélectionner un ensemble d'arêtes 𝑬’ de 𝑮 tel que le
graphe partiel 𝑻 = (𝑿, 𝑬’) induit est connexe. Le poids de cette solution 𝒄(𝑻) est définie
comme la somme des poids de ses arêtes 𝑐(𝑇) = ∑𝑒′∈𝐸′ 𝑐(𝑒 ′ ). Le but est donc de
sélectionner un arbre maximum dans le graphe 𝐺 et qui soit de poids minimum (le plus
économique).
Il existe deux algorithmes célèbres pour résoudre le problème de l'arbre couvrant de poids
minimum.
ALGORITHME Prim
ENTREES 𝑮 = (𝑿, 𝑬) un graphe connexe avec une valuation positive des arêtes
SORTIE 𝑻 = (𝑨, 𝑬’) un arbre couvrant de poids minimum
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Chapitre 2 : Cycles page 40
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝒙, 𝒚)}
Marquer 𝒚 : 𝐴 = 𝐴 ∪ {𝑦}
Fin TantQue
Retourner 𝑻 = (𝑿, 𝑬’)
Exemple :
Appliquons l’algorithme de Prim sur le graphe suivant :
Initialisation :
Initialiser 𝐸’ = ∅
Itération 1 :
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝑥1 , 𝑥2 )} = {(𝑥1 , 𝑥2 )}
𝐴 = {𝑥1 , 𝑥2 }
Itération 2 :
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝑥2 , 𝑥3 )} = {(𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥2 , 𝑥3 )}
𝐴 = {𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 }
Itération 3 :
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝑥1 , 𝑥5 )} = {(𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥5 )}
𝐴 = {𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥5 }
Itération 4 :
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝑥5 , 𝑥4 )} = {(𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥5 ), (𝑥5 , 𝑥4 )}
𝐴 = {𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥5 , 𝑥4 }
Itération 5 :
𝐸’ ∶= 𝐸’ ∪ {(𝑥5 , 𝑥6 )} = {(𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥5 ), (𝑥5 , 𝑥4 ), (𝑥5 , 𝑥6 )}
𝐴 = {𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥5 , 𝑥4 , 𝑥6 }
Itération 6 :
𝐴 = 𝑋 STOP
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Chapitre 2 : Cycles page 41
𝒄(𝑻) = 2 + 1 + 5 + 4 + 7 = 19
ALGORITHME Kruskal
ENTREES 𝑮 = (𝑿, 𝑬) un graphe connexe avec une valuation positive des arêtes
SORTIE 𝑻 = (𝑨, 𝑬’) un arbre couvrant de poids minimum
Début
Trier les arcs de 𝐺 dans l’ordre croissant des poids;
Exemple :
Appliquons l’algorithme de Kruskal sur le graphe suivant :
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Chapitre 2 : Cycles page 42
𝑒1 = (𝑥2 , 𝑥3 ) = 1
𝑒2 = (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2
𝑒3 = (𝑥1 , 𝑥3 ) = 3
𝑒4 = (𝑥4 , 𝑥5 ) = 4
𝑒5 = (𝑥1 , 𝑥5 ) = 5
𝑒6 = (𝑥3 , 𝑥4 ) = 6
𝑒7 = (𝑥5 , 𝑥6 ) = 7
𝑒8 = (𝑥1 , 𝑥6 ) = 8
𝑒9 = (𝑥2 , 𝑥6 ) = 9
𝑒10 = (𝑥2 , 𝑥4 ) = 10
𝑒11 = (𝑥1 , 𝑥4 ) = 11
𝑒12 = (𝑥3 , 𝑥5 ) = 12
Initialiser 𝐸’ = ∅
Itération 1 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒1 }) ne contient pas de cycle
𝐸’ = 𝐸’ ∪ {(𝑥2 , 𝑥3 )} = {(𝑥2 , 𝑥3 )}
Itération 2 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒2 }) ne contient pas de cycle
𝐸’ = 𝐸’ ∪ {(𝑥1 , 𝑥2 )} = {(𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥2 )}
Itération 3 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒3 }) contient de cycle
Itération 4 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒4 }) ne contient pas de cycle
𝐸’ = 𝐸’ ∪ {(𝑥4 , 𝑥5 )} = {(𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥4 , 𝑥5 )}
Itération 5 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒5 }) ne contient pas de cycle
𝐸’ = 𝐸’ ∪ {(𝑥1 , 𝑥5 )} = {(𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥4 , 𝑥5 ), (𝑥1 , 𝑥5 )}
Itération 6 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒6 }) contient de cycle
Itération 7 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒7 }) ne contient pas de cycle
𝐸’ = 𝐸’ ∪ {(𝑥5 , 𝑥6 )} = {(𝑥2 , 𝑥3 ), (𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑥4 , 𝑥5 ), (𝑥1 , 𝑥5 ), (𝑥5 , 𝑥6 )}
Itération 8 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒8 }) contient de cycle
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Chapitre 2 : Cycles page 43
Itération 9 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒9 }) contient de cycle
Itération 10 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒10 }) contient de cycle
Itération 11 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒11 }) contient de cycle
Itération 12 :
Le graphe (𝑋 ; 𝐸’ ∪ {𝑒12 }) contient de cycle
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